3 mars, 2020

Mais que font ils de l’argent de nos impôts ?

 

 

La Cour des Comptes a une fois de plus dans son rapport annuel déploré que le gouvernement n’avait entrepris aucun effort sérieux pour diminuer les dépenses publiques. Nos impôts qui les financent en partie atteignent pourtant des taux confiscatoires.

 

Charles Gave, dans ses récentes interventions publiques sur Sud Radio ou sur notre chaine de télévision You Tube a rappelé que la principale préoccupation des français à l’égard du monde politique pouvait se résumer dans une question simple : « Que font-ils de notre pognon ? ». Exprimé en langage populaire qui ne plait pas du tout aux élites qui nous gouvernent, cette question montre que les français veulent simplement comprendre comment avec un niveau de pression fiscale parmi les plus élevés du monde, nous avons aujourd’hui une éducation nationale délabrée, une police interdite de séjour dans de nombreux territoires de la république, une armée mal équipée et un hôpital dont la qualité de service se dégrade…

 

Pour répondre à la question des français, il est très intéressant de partir du dernier ouvrage de Jean-Baptiste Leon « Le livre noir des gaspillages. Cent gaspillages hallucinants payés par nos impôts ». Il a été édité en 2019 par Contribuables Associés. On trouvera ci-dessous un résumé des principaux sujets abordés. Il montre que sans beaucoup d’efforts mais avec du courage, on pourrait obtenir rapidement des résultats significatifs.

 

Le gaspillage des collectivités locales

 

Dans les collectivités locales il y a du gaspillage à tous les étages. Les dépenses sont hors de contrôle. Il y a des sureffectifs partout qui se doublent d’un absentéisme très important. Alors qu’il était prévu en 2014 que la fusion des régions se traduirait par des économies de 10Md€ d’argent public, c’est tout le contraire qui s’est produit. Un exemple parmi beaucoup d’autres : la nouvelle région Occitanie qui regroupe le Midi Pyrénées et le Languedoc Rousillon a son siège à Toulouse. Mais pour des raisons de susceptibilité locales les élus se réunissent à Montpellier en séance plénière. Comme l’ancien hôtel de région qui avait coûté 145M€ est trop petit, il faut louer à chaque fois le Parc des Expositions ce qui a coûté 646 000€ en 2017 !

 

Il y a en France plus de ronds-points que de communes. On en recense plus de 50 000 mais on en construit encore plus de mille chaque année… Autre exemple parmi beaucoup d’autres : la Villa Méditerranée inaugurée à Marseille en 2013. Elle a été fermée en janvier 2018 après avoir coûté 73M€ au lieu des 20M€ prévus. Il faut dire que le brillant architecte italien Stefano Boeri l’avait dessinée « en pensant aux désespérés qui tentent de franchir la méditerranée pour trouver une vie meilleure et disparaissent dans les flots… »

 

La sphère publique, obèse et tentaculaire plombe les comptes de la nation

 

Il existe 310 000 fonctionnaires de l’Etat qui ont un temps de travail inférieur au seuil légal de 1607 heures par an….

 

La gestion des systèmes informatiques par les administrations est un cas emblématique de gaspillages scandaleux. Presque tous les développements entrepris ont été des échecs notoires notamment :

 

« Opérateur National de Paie » qui était prévu pour payer les fonctionnaires et employés de l’État. Lancé en 2007 , le projet est abandonné en 2014. Cela aura coûté selon la Cour des Comptes 346M€. Cet échec a obligé l’État à maintenir un effectif de 12 000 agents chargés de traiter la paie de 2,5M de fonctionnaires, soit environ 200 bulletins de paie par agent ! Mutualiser et externaliser le traitement des rémunérations des fonctionnaires devrait permettre d’économiser au minimum 190M€ par an mais personne ne le fait…

 

« Louvois » le système de paie de la défense est entré en service en 2011. L’enfer s’est manifesté par des fiches de paie avec un net à payer de 3 centimes d’Euro, de nombreux « trop versé », des paiements à des réservistes qui n’étaient plus dans l’armée. Cela a duré sept ans et le coût de ce gâchis s’est élevé à 300M€….

 

« SIRHEN » était censé moderniser la gestion des ressources de l’Éducation Nationale. Lancé en 2007, le projet a été sabordé en 2012. La dépense effectuée, totalement inutile s’est élevée à 320M€…

 

La modernisation du système informatique aérien reste pour le moment le pire gaspillage. Cela a coûté 2,1Md€ pour des programmes qui n’ont toujours pas vu le jour.

 

Le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) est un bon vieux fromage pour recaser les obligés du système. Il comprend 233 membres qui sont surtout des syndicalistes. Ils sont aidés par 60 experts bien payés et 147 fonctionnaires qui profitent de 54 jours de congés payés

 

Les fraudes à la sécurité sociale et les retraités fantôme

 

On se souvient du cas de Liès Hebbadj en 2011. Il est particulièrement significatif. Il s’agissait d’un commerçant de Rezé dont l’une des compagnes portait un niquab. Il a été mis en examen pour fraude aux prestations sociales. Père à l’époque de quinze enfants dont deux à naitre, il était soupçonné d’avoir indument perçu 175 000€ d’allocations en trois ans. Ses différentes compagnes avaient dans le même temps sollicité l’allocation de parent isolé…

 

Il y a 1,250M de retraités de la sécu qui vivent à l’étranger dont 40% au Maghreb. Au Maghreb certains de nos retraités vivent jusqu’à 115 ans. Le total des prestations versées atteint 6,5Md€. La loi française prévoit qu’ »un certificat de vie » suffit pour toucher sa retraite à l’étranger.  Le taux de fraude à l’étranger s’élève au moins à 15%. Rapporté aux 6,5Md€ versés cela représente 1md€ qui sont siphonnés  en toute impunité sur le budget de l’Etat…

 

Les dépenses de protection sociale explosent. Elles sont financées par les cotisations sociales, par l’impôt mais surtout par le déficit de la dette publique. Une centaine d’aides sociales différentes sont versées par une multitude d’acteurs publics, ce qui double le coût de distribution des aides (1,46% du PIB contre 0,88% en moyenne dans l’UE. Le Royaume Uni a décidé d’unifier ses 51 aides sociales en un « crédit universel » plafonné au niveau du revenu moyen. En France, réunir le RSA, les allocations logement, la PPE, l’AAH en une seule allocation plafonnée avec un seul guichet et un seul fichier permettrait au minimum d’économiser 800M€ par an…

 

Le pactole des subventions

 

Les associations, les syndicats qui vivent sur le dos des français. Nous avons une presse qui sauf quelques exceptions ne tient que par les subventions et un cinéma de plus en plus dépendant des aides publiques. Ce sont bien évidemment les domaines où se développent le clientélisme, l’idéologie et le copinage. Le résultat est que l’on subventionne tout et n’importe quoi.

Voilà quelques exemples que l’on pouvait trouver ces dernières années dans la liste des subventions accordées par la Mairie de Paris : les associations « Elle tourne la page », «Echomusée», « Traces de vie » mènent des actions spécifiques sur le thème de la diversité culturelle et de la mémoire de l’immigration… On trouve également une association Interculturelle de Production et de Diffusion de Documentation Audiovisuelles…, une association « Mémoire de l’Avenir » dans le 18è menant des actions spécifiques sur le thème de la diversité culturelle et de la mémoire de l’immigration. La mairie de Paris subventionnait également un « Comité Contre l’Esclavage Moderne » menant action en faveur des femmes victimes d’esclavage domestique.

 

Il faudrait continuer cette triste énumération avec les grands travaux inutiles ou dispendieux sont légion, les élus et fonctionnaires de l’Union Européenne qui profitent d’indemnités et avantages fastueux à l’abri des regards.

 

Le Canada de Jean Chrétien reste l’exemple à suivre

 

Le Canada a montré l’exemple en 1993. Dès son arrivée au pouvoir, le gouvernement libéral de Jean Chrétien s’attelle à la tâche. Le déficit budgétaire est à 7,5% du PIB, le ratio de dette publique sur PIB est près de 75% et plus de 100% si l’on inclut la dette des provinces. Pendant quatre ans le Canada va être mis au régime sec. Pour 1 dollar d’augmentation de la fiscalité, les dépenses publiques doivent baisser parallèlement de 7 dollars. Les dépenses des ministères diminuent de 20 à 25%. Le nombre de postes dans la fonction publique fédérale baisse de 20% (1,3 million de postes supprimés) et les salaires des fonctionnaires sont gelés. Les transferts de l’état fédéral vers les provinces sont réduits d’un tiers dans le domaine de la santé de l’enseignement supérieur et des services sociaux. Les sacrifices sont payants car les finances publiques reviennent à l’équilibre dès 1998. Et jusqu’au déclenchement de la crise financière de 2007 le pays s’offrira le luxe de collectionner les excédents…

 

Tous les pays développés qui ont redressé leur croissance et leurs finances publiques à l’image du Canada, de la Suède ou de l’Allemagne ont accordé la priorité à la compétitivité et à la baisse des dépenses publiques dont l’effet récessif est moindre que les hausses d’impôts. La France fait tout le contraire. Elle laisse dériver en permanence son déficit public.  Elle accroit régulièrement les prélèvements sur les grandes entreprises qui constituent un atout décisif dans la mondialisation au moment où elle sort du classement des 20 nations les plus compétitives. Elle provoque un exil massif des centres de décision des managers, des entrepreneurs et des patrimoines en appliquant une fiscalité confiscatoire sur le capital et le travail. Elle impose beaucoup trop les revenus de l’épargne…

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

15 Commentaires

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  • theo31

    8 avril 2020

    Que font-ils de l’argent ? Très simple, ils achètent leur réelection. Le problème est que le socialisme crée systématiquement de la pauvreté. Le nombre de bénéficiaires des largesses est en train de dépasser celui de ceux qui paient et qui vont aller pointer nombreux aux chômedu par la faute de dirigeants stupides. Ca va finir par coincer : on aura soit le fascisme macronien soit la liberté, mais cette option est totalement exclue.

    Le cadavre de pétain bouge encore.

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  • verlisier

    3 avril 2020

    Bonjour, très bon article – je ne connaissais pas votre site mais j’adore…- la situation de notre pays ? beaucoup la connaisse peu ou prou, les autres ne VEULENT pas savoir car ils bénéficient du système – Un changement ? aucun ne sera fait par nos politiques. Pas par ceux que nous avons actuellement…Le changement ne viendra que de l’extérieur (BCE – FMI – marchés – prêteurs) et le jour ou la France sera en faillite. Là nous seront OBLIGES de changer – et plus on attendra et plus la potion sera amère. La seule inconnue est : quand. Mais ça arrivera.

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  • petitjean

    12 mars 2020

    Aucun espoir en vue !
    la masse, la majorité du peuple, est tellement désarmée intellectuellement, que je ne crois pas à un changement radical
    Des décennies de propagande, de terrorisme intellectuel, ont complétement lobotomisé le peuple
    Et ce lavage de cerveau commence à l’école et se poursuit toute la vie avec les médias, les associations , les kultureux, les syndicats, les clubs sportifs, etc, etc …
    C’est sans espoir !
    Souvenons nous :
    « même sous la constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave »
    Essayez donc de parler de choses sérieuses avec le populo……..

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  • Tonton Flingueur

    8 mars 2020

    > Mais que font ils de l’argent de nos impôts ?

    En référence à deux slogans publicitiares…

    What else?

    Un audit des dépenses de l’état devrait le révéler.

    What did you expect?

    Alfred G. Cuzán
    – Do We Ever Really Get Out of Anarchy?
    – Revisiting « Do We Ever Really Get Out of Anarchy?
    https://mises.org/profile/alfred-g-cuz%C3%A1n

    Do We Ever Really Get Out of Anarchy? – Questions For Corbett #051
    https://www.corbettreport.com/do-we-ever-really-get-out-of-anarchy-questions-for-corbett-051/

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  • Philippe

    7 mars 2020

    Voulez-vous resoudre rapidement la question du versment des retraites a l’ etranger ? Le bénéficaire devra se présenter une fois par an au consulat de France . Pas de prèsence = pas de versment ……Devinez pourquoi cette mesure efficace n’ est pas adoptée ? Le tropisme arabe du quai d’Orsay .
    Quant aux échecs répétès de l’informatisation des services publics , le modus operandi est simple .
    Appel d’offres – selection en interne d’un fournisseur bien apparenté ( nébuleuse d’ anciens des memes ecoles d’informatique ) – financement public ( dotation du ministére concerné ) – echec – abandon .
    La question centrale est QUAND la rue va renverser le pouvoir actuel ?

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    • Pierre 82

      7 mars 2020

      Voyant l’état de la « rue », c’est-à-dire ce que pense le citoyen lambda, une révolution amènerait automatiquement des communistes au pouvoir.
      Et le système est tellement bien cadenassé que le renverser par la voie légale semble de plus en plus compliqué.
      Je n’ai pas de solution miracle…

  • Steve

    6 mars 2020

    Bonjour
    Vite, Carlos Ghosn, ministre plénipotentiaire, ministre d’Etat chargé de la réforme de l’état! avec carte blanche!

    Cordialement

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    • Pierre 82

      7 mars 2020

      Carlos Ghosn est un manager hors pair. Il a complètement redressé la barre du groupe dont il a eu la charge.
      Mais les qualités requises ne sont pas les mêmes pour un manager (un capitaine d’industrie, comme on disait dans le temps) que pour un chef d’état.
      Et franchement, être gouvernés par des technocrates, même excellents techniciens, ce n’est pas ma tasse de thé.

  • O.LEJEUNE

    5 mars 2020

    Voila la vrai raison de mon départ de la France.
    J’étais célibataire (fiscalement), j’ai directement travaillé après mes études. Je donnais 1.5 mois de salaires aux impôts, foncier + taxe d’habitation + 20% de TVA. En retour je n’ai JAMAIS rien eu en retour de l’état. Même pas la sécurité et le civisme que la police se doit de maintenir. J’habitais Villeurbanne. Le multiculturalisme était invivable car ma copine se faisait harceler tous les jours !

    A 27 ans j’ai pété les plombs. Je suis parti vivre et travailler en Suisse. PLUS jamais je n’engraisserai ces enflures et voleurs. Ce laxisme est intolérable.
    Les jeunes, partez !! L’herbe est plus verte dans les pays bien gérés (Suisse, Australie, Etat Unis, Canada, Angleterre).

    Partez sans jamais rien attendre de l’état. Soyez dynamiques et combatifs. Votre seul salut c’est le courage et le travail. Certainement pas l’état providence ni cette union européenne même pas capable d’envoyer l’armée pour stopper l’invasion de migrants en Grèce xD

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    • Charles Heyd

      6 mars 2020

      N’avoir comme seul but que de quitter son pays parce qu’on y est importuné (les femmes blanches surtout) ou trop fiscalisé est, et je pèse mes mots, de la couardise!
      si on veut que la France gagne il faut se battre en France pour changer les choses ici (en France);
      J’ai discuté encore hier de l’accueil des « migrants » dont les nouveaux, ceux d’Erdogan, quand vous regardez les images vous y verrez beaucoup de jeunes gens qui feraient mieux de se battre pour leur liberté dans leur pays que d’être assistés en France ou en Germany!

    • Robert

      14 mars 2020

      Soyez précis concernant la Suisse, pays certes bien géré et relativement « tranquille » : le coût de la vie y est élevé, en particulier dans les grandes villes comme Genève, l’ assurance-maladie est également très chère, sans comparaison avec la France.
      Les salaires sont élevés, justement pour supporter le coût de la vie… Au final, le niveau de vie du « Suisse moyen » est tout à fait comparable à celui du Français moyen.

  • Xavier Vuillet

    5 mars 2020

    Merci pour cet article, ces exemples parlent d’eux mêmes.

    Je serai d’avis d’appliquer en priorité le bon vieux principe de Pareto: s’atteler à récupérer les 80% de l’argent qui va dans 20% des cas.
    Je pense en particulier à l’évasion et la fraude fiscale qui pèsent beaucoup plus que ces exemples cités.
    La fraude fiscale se chiffre en dizaines de milliards d’euros, et ce rien qu’ entre la fraude aux impots sur le revenu et aux impots sur la société.
    Quant à l’évasion fiscale, pareil, elle est estimée en dizaines de milliards d’euros au minimum.

    Répondre
    • Traderidera

      6 mars 2020

      Oui, comme ça toutes les entreprises bénéficiaires quitteront la France, et leurs impôts avec … Et celle qui n’ont survécu que grâce à un peu de black fermeront leurs portes, créant davantage de chômage, donc moins de rentrées fiscales, et davantage de sorties via les diverses allocations.
      L’impôt étant un vol, toute action pour empêcher le voleur de sévir relève de la pure légitime défense.
      Par ailleurs, les chiffres de la fraude fiscale sont parfaitement contestables. Il y a des études très contradictoires sur le sujet sur le web.

    • Rémi

      28 mai 2020

      Il y a 56% de dépenses publiques.
      Alors oui les impôts sont mal répartis, mais le gain d’une récupération de l’évasio fiscale devrait aller à la baisse des impôts générale tandis que la dépense publique devrait être diminuée.

  • stéphane dupras

    5 mars 2020

    L’exemple du canada devrait être utilisé avec prudence. Pelleter dans la cour des provinces et municipalités l’équilibre budgetaire c’est fait sur le dos de beaucoup de gens et des dettes de tous le monde. Des économistes aux Québec ont affirmé que l’équilibre serait revenu sans aller aussi loin… L’équilibre dépasse juste la comptabilité. Le coût des coupures en santé et en éducation se chiffre difficilement.

    Répondre

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