Bibliothèque – nos oeuvres choisies
Aborder la pensée libérale est une chose plus instinctive que beaucoup ne semblent le penser. Toutefois, comme dans beaucoup de domaines sur cette terre, il est toujours possible d’améliorer ses facilités naturelles.
Que dites-vous à un libéral qui se réclame de « l’Ecole Autrichienne », des « Libéraux du Second Empire » ou même du « Libertarianisme d’ Ayn Rand »?
Si vous souhaitez comprendre de quoi il retourne , nous vous proposons dans cette section, quelques ouvrages afin d’approfondir vos connaissances. Cette liste loin d’être exhaustive permettra peut être aux lecteurs de trouver grâce à Friedrich Von Hayek, Bastiat ou Ayn Rand, une réponse aux questions posées plus haut. (liste par ordre chronologique)
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Précurseur des lumières, Locke démontre l'erreur de ceux qui confondent le pouvoir paternel, qui dérive d'un devoir naturel, avec le pouvoir civil, qui dérive d'un contrat volontaire. Il stipule que les hommes naissent et doivent rester foncièrement libres et égaux. Il y fustige également l'esclavage.
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Dans cet ouvrage majeur qui lui a demandé quatorze années de travail, Montesquieu développe entre autre sa théorie de la séparation des pouvoirs, l'idée de la liberté politique ainsi qu'une critique par l'ironie de l'esclavagisme. Il y définit également l'idée d'un gouvernement sain, garant de la paix et de la liberté.
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Publiée plusieurs années avant le célèbre ouvrage "La Richesse des Nations", cette oeuvre centrale de la théorie du capitalisme étudie la moralité (tant sa nature que son mobile), la vertu, les droits privés ainsi qu'individuels, la liberté naturelle, la famille ainsi que l'état. Il y développe le concept d' "observateur impartial", essentiel au bon fonctionnement de la société.
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Fondateur de la Physiocratie, première école d'économie, il définit et différencie le droit naturel et les lois humaines, accordant par la raison la souveraineté totale du premier sur les secondes. Dans cette oeuvre concise mais riche, il s'exprime sur l'étendue, l'égalité et l'interaction entre les lois naturelles et positives.
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Ancien ministre de Louis XVI ayant voulu mettre fin aux corporations et développer le commerce libre, il expose dans cet ouvrage une brillante analyse économique sur la création de richesse qu'il déconnecte de la monnaie. Il milite également pour l'allégement drastique de la réglementation et de la fiscalité.
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Homme politique et philosophe irlando-britannique, Edmund Burke se livre dans cet ouvrage à une critique de la Révolution française, qui venait alors de commencer. Dès novembre 1790 il prévoit, comme des conséquences inéluctables, la déposition du roi, sinon son exécution, et la dictature militaire. La Terreur et la guerre ne feront que confirmer ses premières analyses.
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Dans cet ouvrage, Constant s'attache à discerner les principes qui doivent guider les institutions et la politique dans une démocratie libérale. A la lumière de l'expérience de la Terreur et des débuts du Premier Empire, il met en avant les risques du despotisme et défend à l'inverse un pouvoir qui serait limité strictement dans ses fonctions
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Cette oeuvre, avocate du libre-échange et opposée à toute intervention de l'état dans l'économie, value à son auteur l'hostilité de Napoléon. Jean-Baptiste Say place l'entrepreneur au coeur du système économique et contrairement à Smith et Ricardo considère que la croissance n'est pas finie. Il définit également une théorie de la valeur basée sur l'utilité ainsi que la "Loi de Say": c'est la production qui ouvre des débouchés aux produits.
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Dans cet ouvrage classique écrit après un voyage aux États-Unis, Tocqueville analyse avec une grande clairvoyance la démocratie et ses dérives liberticides intrinsèques. Il dénonce le risque de "despotisme mou" ou encore de tyrannie de la majorité sur la minorité.
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Dans cet essai, Wilhelm von Humboldt développe une critique méthodique d'un élargissement des fonctions de l'État au-delà de la fonction classique de garantie de la sûreté des individus. Il s'oppose tout particulièrement à l'invocation de ce qu'il nomme le « bien positif » des citoyens pour justifier l'intervention étatique.
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Voici une oeuvre considérée comme radicale à son époque car défendant les libertés morales et politiques de l'individu face à l'État. En tant que libéral, il croyait que l'État devait avant tout protéger les droits de propriété et opposait la souveraineté de l'individu sur lui-même à la « tyrannie de la majorité ».
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Tombé dans l'oubli en France, Frédéric Bastiat, préfigure de l'école autrichienne, jouit pourtant d'une renommée internationale pour ses écrits clairvoyants. Il défend dans cet ouvrage que tous les intérêts légitimes sont harmoniques et que les problèmes économiques et sociaux se résolvent mieux dans la liberté que dans la contrainte. Il attaque également les théories socialistes et communistes.
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Publié en 1944, ce manifeste libéral dénonçant les totalitarismes du XXe siècle connaîtra un succès considérable. Selon Friedrich A. Hayek il n’y a pas de différence de nature entre hitlérisme et stalinisme et il n’y a qu’une simple différence de degré entre la social-démocratie, le socialisme et le communisme, car toutes ces idéologies portent en elles une menace envers les libertés individuelles et publiques.
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Conçu en pleine débâcle de la Seconde Guerre mondiale, ce livre offre une analyse détaillée du pouvoir, ce Minotaure, sous tous ses aspects : sa métaphysique, son origine, sa nature, sa croissance. Bertrand de Jouvenel y exprime sa colère contre l'absurdité de la guerre et des pouvoirs qui l'ont engendrée et essaie de mettre au jour les constantes de toute autorité politique.
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Longtemps méconnue en France, l'oeuvre de Larl Popper, logicien et épistémologue, est un classique à l'étranger. La Société ouverte et ses ennemis, écrit au début de la Deuxième Guerre mondiale, est un ouvrage de philosophie politique : plaidoyer passionné pour la démocratie, contre le totalitarisme de droite ou de gauche. A la société close et immuable à base de tribalisme et de magie, l'auteur oppose la société ouverte, contrôlée par la raison, où la volonté de l'individu peut librement s'exercer.
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L’Action humaine, traité d’économie, est le magnum opus de Ludwig von Mises. Convaincu que l’ignorance et les théories fausses sont la source de bien des malheurs que s’inflige l’humanité, il se donne alors pour tâche d’éradiquer toutes ces erreurs en exposant les phénomènes économiques dans leur globalité.
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Dans un futur proche, aux États-Unis, des entrepreneurs influents, des artistes, des scientifiques disparaissent mystérieusement, provoquant désorganisations et catastrophes. Ces hommes d’esprit et ces créatifs rejoignent une « société secrète » utopiste et capitaliste animée par John Galt. Concepteur d’un moteur révolutionnaire, ce dernier préconise la « grève » afin de faire prendre conscience à la société de l’état de collectivisation dans lequel elle se trouve. Pourtant, Dagny Taggart, directrice d’une compagnie ferroviaire, et Hank Rearden, inventeur d’un métal ultra-résistant, déclinent la proposition de Galt. Cet homme qui souhaite arrêter le moteur du monde est-il un destructeur ou un libérateur ? Et pourquoi doit-il se battre non pas contre ses ennemis, mais contre ceux qui ont le plus besoin de lui ?
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Le monde actuel évolue vers le socialisme. Le principal obstacle au socialisme est non pas le capitalisme mais le communisme. La société socialiste future ne peut être que planétaire et elle ne se réalisera donc qu'au prix, sinon de la disparition des États-nations, tout au moins de leur subordination à un ordre politique mondial. Telles sont les trois idées directrices de ce livre.
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Un ouvrage qui révolutionna les sciences humaines. Parallèlement à une analyse approfondie des mécanismes qui règlent la vie des sociétés, René Girard développe et commente magistralement ce qu'il estime être l'antidote contre la violence : la parole biblique. Une lecture et une réflexion stimulantes des grands mystères de notre monde. Le " système Girard " ne laissera personne indifférent.
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Et si l'on retournait aux sources de l'économie classique pour penser et trouver des réponses à la situation économique actuelle ? Écrit sans jargon, Capitalisme et Liberté est surtout le premier livre d'économie accessible à tous. Dans ce livre, Milton Friedman défend la liberté économique comme condition nécessaire à toute liberté politique. Il y présente sa propre vision du libéralisme et son analyse pointue est encore et toujours d'actualité.
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A l’Est comme à l’Ouest, les crises se succèdent. La machine politique, économique et sociale se détraque. Les gouvernements centraux, de plus en plus puissants, semblent pourtant de moins en moins capables d’empêcher notre monde industrialisé de glisser dans le chaos. Milton Friedman et Rose Friedman analysent la cause profonde de cette paralysie, c’est à dire l’excès de centralisation, de bureaucratisation, de réglementation, en un mot de surgouvernement.