18 septembre, 2017

Ami, entends-tu le bruit sourd du pays qu’on enchaine ?

Plusieurs événements ont attiré mon attention lors des derniers mois, et tous confirment mes pires craintes : une attaque fort bien menée contre notre système démocratique est en cours.

Commençons par l’élection présidentielle.

Les hommes de Davos (HdD) et autres oints du Seigneur (ODS) qui gouvernent la France depuis trop longtemps déjà ont eu une peur bleue lorsqu’ils se sont réveillés les matins suivants les votes pour le Brexit et pour monsieur Trump. Les peuples se révoltaient contre leurs maîtres, les incultes se rendaient compte que le Roi était nu et votaient en conséquence, ce qui était insupportable.

Une contre-attaque fut donc organisée pour que la même chose ne se produise pas chez nous.

Dans le droit français traditionnel, il existe plusieurs principes généraux dont le premier est que « on ne choisit pas son juge ». Ce qui veut dire que les parties à un procès, parquet y compris, en matière pénale n’ont pas la possibilité de choisir tel ou tel juge, ou telle ou telle juridiction. Il y a des règles générales de compétence territoriale, ou de spécialités techniques qui vont amener des juridictions à intervenir mais ce sera par détermination de la loi. C’est la raison pour laquelle ce que l’on appelait « les juridictions d’exception » sont aujourd’hui proscrites.

Le deuxième principe est celui que les juridictions du fond ne peuvent pas s’auto saisir. Elles ne peuvent l’être qu’ à l’initiative d’une partie. Or le parquet est lui aussi une partie au procès en matière pénale, doté de prérogatives spéciales puisqu’il est « l’avocat de la République ».

En application de ces principes, si à la suite d’une enquête préliminaire qui n’est pas contradictoire, il considère qu’il faut ouvrir une procédure d’instruction, il saisit le doyen des juges d’instruction, qui désignera le juge du siège qui diligentera « l’information judiciaire ». Celle-ci devra se dérouler de façon contradictoire dans le respect rigoureux du code de procédure pénale et respecter le principe de la loyauté. Ces règles élémentaires ont été foulées aux pieds à l’occasion de la campagne présidentielle. Le Parquet National Financier (PNF) est une institution d’exception créée après l’affaire Cahuzac. Sa composition soigneusement organisée par l’Élysée Christiane Taubira en son temps, en ont fait une officine totalement dévouée au pouvoir en place.

Gros avantage, cette nouvelle entité, qui n’a répétons-le aucun pouvoir juridictionnel a la capacité de s’autosaisir, c’est-à-dire qu’elle peut lancer une enquête préliminaire à sa guise et au moment de son choix sur une personnalité qui deviendrait gênante pour le pouvoir en place (par exemple). On sait le rôle des médias, immédiatement destinataires des pièces de la procédure pourtant secrète, qui rendent ces enquêtes préliminaire politiquement meurtrières. Mais comme si cela ne suffisait pas, on a créé au tribunal de grande instance de Paris un pôle financier chargé de l’instruction. Dont les magistrats entretiennent avec ceux du parquet des relations étroites ce qui  constitue une violation au principe de choisir son juge. Et en étant sur, de surcroît, que celui qui sera désigné aura les bonnes orientations politiques.

 

Rétrospectivement, l’idée de monsieur Hollande apparait très clairement : il était persuadé que son opposant aux élections présidentielles suivantes serait monsieur Sarkozy et qu’il était donc nécessaire de préparer des dossiers contre lui, que l’on ferait fuir au Canard Enchainé quelques semaines avant l’élection, ce qui permettait à un juge du PNF (ancien du syndicat de la magistrature ou pas) de s’autosaisir, permettant de ce fait la réélection du président sortant.

Monsieur Hollande ayant été par trop lamentable, il a fallu que nos hommes de Davos réorganisent hâtivement le plan de campagne compte tenu du désastre Brexitien et de l’élection de monsieur Trump.

L’ennemi à battre n’était plus monsieur Sarkozy, mais le Peuple.

Commençons par le but à atteindre. Il fallait qu’au deuxième tour nous ayons face à face un candidat représentant les hommes de Davos contre madame Le Pen, pour assurer le maintien au pouvoir de notre caste.

Il fallait donc attendre les résultats des primaires de la droite.

Si par hasard ce candidat était monsieur Juppé ou monsieur Sarkozy, il n’y avait aucune inquiétude à avoir, l’un et l’autre étant des membres solides et patentés de l’internationale de Davos.

Monsieur Fillon était plus embêtant avec son attachement à Philippe Seguin, ses racines régionales et sa femme anglaise (Galloise). A l’évidence, l’homme n’avait pas beaucoup de caractère, mais à l’évidence encore il ne pouvait pas être considéré comme « sûr ».  A tout hasard donc, un homme jeune et propre sur lui fut lancé dans la bagarre pour permettre de procéder le cas échéant à un gambit, un peu comme aux échecs.

Au grand dépit des hommes de Davos et des media, Fillon sortit vainqueur de la primaire de la droite et la machine se mit en route.

Notre « propre sur lui » bénéficia immédiatement du soutien de tous les patrons du capitalisme de connivence français qui fort opportunément détenaient une grande partie des media et fut rejoint par quelques vieux chevaux de retour de la démocratie chrétienne …et Fillon fut inculpé en temps utile par le PNF, ce qui garantissait la présence au deuxième tour du jeune homme propre sur lui.

Le but était atteint : l’homme de Davos fût élu, mais ce dont le peuple commença à se rendre compte c’est que nous avions eu en fait un coup d’état organisé par les hommes de Davos appuyés par une partie de la magistrature et avec la complicité de la quasi-totalité de la presse pour fausser une élection. Et du coup les électeurs se sont à peine donnés la peine d’aller voter au deuxième tour et encore moins aux législatives.

Et donc le nouveau président est certes légal, mais pas du tout légitime. Il n’y a pas eu « une rencontre entre un homme et un peuple » mais tout au plus une rencontre entre un homme et 20 % de l’électorat qui pensent comme lui, le candidat ayant été choisi parce qu’il faisait partie de ces 20 %.

Et ce qui me gêne aujourd’hui est bien sûr que notre président ait été élu grâce à un putsch organisée fort intelligemment par les hommes de Davos et les oints du seigneur, et que nous, les électeurs « normaux » avons été une fois de plus roulés dans la farine par ces mêmes hommes de Davos.

Mais si j’ai raison, ces hommes sans foi ni loi ne vont pas s’arrêter en si bon chemin.

Leur but étant de créer un état européen technocratique et qui n’aurait pas besoin de se soumettre aux élections –le vieux rêve de Jean Monnet- il va leur falloir accélérer autant que faire se peut le mouvement vers un tel système, car les peuples se réveillent parfois de leurs assoupissements et de tels réveils peuvent être douloureux pour ceux au pouvoir. Surtout quand le Président n’a aucune légitimité…

Il leur va falloir donc agir très, très rapidement, pour essayer de rendre la situation irréversible le plus vite possible.

L’étape suivante va sans doute aucun se produire au niveau européen et monsieur Juncker, comme d’habitude a été suffisamment stupide pour nous annoncer quel était le plan de bataille.

La monnaie européenne est un échec flagrant, qui a fait la fortune de l’Allemagne et ruiné tous les pays de l’Europe du Sud, chacun en conviendra, mais ce n’est un échec flagrant nous disent ceux qui l’ont créé que parce que le mouvement vers l’Europe a été trop lent.

La solution ce n’est donc pas moins d’Europe et plus de démocratie mais plus d’Europe et moins de démocratie.

Plus d’Europe veut dire mettre sur pied de toute urgence un Etat Européen muni d’un vrai Président Européen, qui aura prééminence sur les pouvoirs exécutifs locaux flanqué d’un ministre des finances européen qui aura droit de regard sur les finances de chaque état européen, mais aussi créer une armée européenne, des députés européens qui ne soient rattachés à aucune nation et que sais-je encore.

Et bien entendu, ce projet sera lancé dès que les élections allemandes seront passées et il s’agira et en premier lieu de transférer à des organismes européens non élus la souveraineté militaire française contre une promesse par l’Allemagne de financer nos déficits budgétaires et notre système social. L’Allemagne paiera pour les erreurs de nos hauts fonctionnaires, avec le sang des soldats français telle est l’offre française…Monsieur Macron est en train de réinventer le STO de sinistre mémoire.

Pour cela, il fallait d’abord se débarrasser du chef de l’armée, le général Pierre de Villiers tant cet homme était sourcilleux sur tout ce qui concernait la souveraineté militaire de la France, ce qui fut fait fort proprement et fort rapidement.

(Question : Mais qu’est qu’attend le General Pierre de Villiers pour se lancer en politique en créant un parti appelé « Souveraineté Française » qui mettrait fin aux souffrances du FN et des Républicains ?)

 

Résumons-nous.

La France a déjà perdu sa souveraineté

  • sur ses frontières avec les accords de Schengen.
  • sure sa Justice
  • sur sa Loi Constitutionnelle
  • sur qui peut ou ne pas vivre en France avec le Traité de Lisbonne qui avait été refusé par la population française quand il avait été présenté sous le nom de constitution européenne.
  • sur sa monnaie avec le traité de Maastricht et l’euro.

Dans les mois qui viennent, tout le travail de monsieur Macron va être que la France finisse de perdre sa souveraineté budgétaire, déjà bien entamée hélas, mais surtout sa souveraineté militaire.

A ce moment-là, la France n’aura plus qu’une seule chose à vendre à l’Allemagne (lire l’Europe) pour boucler ses fins de mois : le siège de la France au conseil de sécurité aux Nations Unies, ce qui ne saurait tarder. Resteront peut-être l’Alsace et la Lorraine dont monsieur Macron, en fin négociateur qu’il est pourrait tirer sans aucun doute un bon prix, mais là j’anticipe un peu.

Que le gouvernement français actuel veuille lancer une telle initiative, je n’en doute pas une seconde.

Que cela réussisse à mon avis a à peu près autant de chances qu’une enclume a de voler, et pour deux séries de raison, les unes intérieures, les autres extérieures.

Commençons par les raisons intérieures.

Les hommes de Davos et autres ODS ont réussi à gouverner la France sans interruption depuis 1974 en faisant croire au peuple qu’il y avait une droite et une gauche, alors qu’en fait ces deux partis avaient été complètement noyautés par les HdD et les ODS qui avaient violemment expulsé tous ceux qui n’acceptaient pas leurs projets à long terme.

La dernière élection les a fait sortir du bois et chacun sait qui gouverne vraiment aujourd’hui notre pays et l’a gouverné depuis quarante ans. Et donc où ils réussissent, ou ils sont foutus telle est la réalité puisqu’ils sont maintenant en pleine lumière. Ils ne peuvent plus se cacher

Et comme ils le savent, je crains le pire pour nos Libertés. Les journalistes qui s’y opposeront seront virés, les sites des opposants seront hackés, les contrôles fiscaux vont pleuvoir sur ceux qui manifesteraient leur désaccord, la propagande sur les radios et dans les media sera insupportable. Ma chère épouse ne cesse de me dire que je vais avoir un accident de voiture…etc.

L’année qui vient à être dure, très dure pour l’IDL. Mais oh combien passionnante…

Venons-en aux raisons extérieures.

Le but de nos ODS est d’inféoder la France à l’Allemagne en offrant à cette dernière la force militaire française comme appât. L’idée est : vous payez nos (hauts) fonctionnaires et on vous apporte l’armée française et le feu nucléaire sur un plateau.

Cette tentative va amener à une levée de boucliers partout en Europe où voir resurgir l’empire de Charlemagne va susciter un enthousiasme très moyen (que le lecteur imagine la réaction des Grecs, des Tchèques, des Italiens, des Polonais, des Hollandais, des Anglais, des Espagnols…) Voilà qui ferait monter la détestation d’une Europe gérée par un condominium franco-allemand à des niveaux inouïs immédiatement.

Aucune chance que les Allemands n’acceptent.

Qui plus est, les USA risquent de faire les gros yeux et de faire comprendre au gouvernement allemand, voir au gouvernement français que la recréation était terminée.

Mais si l’Allemagne ne paye pas –ce qui semble le plus probable- alors la tentative des HdD et ODS français de créer un Etat (Européen) franco-allemand implosera et les ODS français se retrouveront bien isolés face au désastre économique qui surviendra.

L’année qui vient va être intéressante.

 

NDLR: Un immense merci à notre ami Régis de Castelnau pour son aide avisée dans le rédaction de la partie juridique de cet article que le lecteur saura reconnaitre.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

118 Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Élyse

    25 juillet 2021

    Voilà, je tombe dessus.
    Les hommes de DAVOS se seront saisis de l’opportunité d’un virus pour mettre en place leur état autoritaire/dictature en imposant un traitement expérimental sur sa population (sinon ils sont assignés à résidence) et en plus avec un profit juteux sur le contrat Pfizer-état français qu’il est impossible de lire.

    Quant au fichu virus, l’OMS ne peut enquêter sur le labo d’origine, Wuhan dont le gouvernement a fait disparaître toutes les preuves jusqu’à certains employés.

    Pour un peu, on se prendrait pour un mauvais complotiste si tout cela n’était devenu vrai en moins de 18 mois…
    Le Covid-19 mieux que le 49-3.
    Il faut renommer votre article : « La prophétie de Charles Gave »

    Répondre
  • valerie

    10 octobre 2017

    Super intéressante votre analyse , merci.

    Répondre
  • bebert

    4 octobre 2017

    Dans l’opération contre Fillon vous avez omis de parler de la primaire socialiste qui a sans doute été truquée.Hamon était le candidat idéal pour Macron,sa médiocrité était la garantie d’un mauvais score du PS,son positionnement très à gauche libérait l’espace au centre mou pour Macron et enfin il prenait ses voies sur Melenchon(qui lui même a phagocyté le NPA et LO pour apporter ses voies à Flambi au deuxieme tour en 2012)

    Répondre
  • bebert

    4 octobre 2017

    Dans l’opération « Macron » vous oubliez le bidonnage des primaires PS :une vraie réussite.
    Hamon était le candidat idéal,il garantissait un score médiocre pour le PS,il neutralisait Mélanchon qui lui même avait servi à liquider les petits partis d’extreme gauche(voiture balai de Hollande).Hamon a ouvert un boulevard à Macron.

    Répondre
    • bebert

      7 octobre 2017

      La primaire PS a permis aussi d’éliminer Valls,qui ne pouvait se présenter en solo comme Macron faute de riches sponsors.D’ailleurs personne ne s’est demandé d’ou venait l’argent de Macron.

  • Serge Rousseau-Vaillant

    27 septembre 2017

    Bonjour,

    Chapeau bas le seigneur passe et un grand merci monsieur Gave, pour ces explications qui se sont montrés exactes jusqu’ici 27 septembre où notre trop cher Président Macro vient de vendre la France pour une bouchée de pain suite à ses « propositions » d’hier concernant l’Europe et la mercantilisation de l’Armée Française qui deviendra qui plus une armée de mercenaires. Comme dans ce pays plus personne ne lit ses livres d’Histoire, et que de toute façon la majorité des Français sont des veaux comme disait feu le Général, je me permet de faire remarquer qu’avec ses principes vaseux (une armée qui n’était plus la leur) les Carthaginois ont mal finit face aux Romains, « Delenda Carthago » ! « Vae Victis » comme aurait pu renchérir nos ancêtres Gaulois guère mieux chanceux par la suite. Radio Paris ment Radio Paris est allemand. A bientôt de vous lire. Cordialement.

    Répondre
  • Mironton

    26 septembre 2017

    Une semaine plus tard, ces prédictions se réalisent:

    ZeroHedge – In Historic Speech, Macron Makes « Radical » Appeal For United Europe, Calls For « Military Intervention Force »

    http://www.zerohedge.com/news/2017-09-26/i-have-no-red-lines-frances-macron-calls-creation-joint-eu-military

    ZeroHedge – Juncker Unveils Grand Vision For A United States Of Europe

    http://www.zerohedge.com/news/2017-09-13/juncker-unveils-grand-vision-united-states-europe

    Question débile: c’est quoi la solution? Nous, le peuple, les demeurés, les déplorables, on fait quoi?

    Je ne sais pas…??

    Répondre
    • Charles Heyd

      27 septembre 2017

      La solution c’eut été de ne pas voter Macron!

    • idlibertes

      27 septembre 2017

      N’ a pas voté Macron .

    • Mironton

      27 septembre 2017

      Alors cela, il est très clair que je n’ai pas voté Macron. Il est certain que je suis limité, mais pas au point d’avoir voté Macron.

      Moi, j’aurais voulu voter pour le général Tauzin ou le général De Villiers. Vous voyez une différence avec la «démocratie» que Pékin met en place à HK? Moi pas. C’est le principe de la couleur de la Ford T.

      Et même si, nous faisons tous des erreurs. Personne n’est parfait et moi le premier. Certes, on peut débattre des fautes de chacun. Il me semble que l’important est surtout d’avancer, de trouver des solutions, d’agir, de faire que nous et notre descendance pourront vivre dans un État temporel qui leur permettra de réaliser leurs objectifs spirituels. Question: comment fait-on pour vivre en chrétien en France? On a déjà un problème parce que rien que le simple objectif de sustenter ses propres besoins est un problème. Épargner est strictement interdit – si d’aventure on gagne suffisamment pour épargner. Pour obtenir un crédit pour quoi que ce soit, il faut être dans la norme, standard, cocher les cases. Et pour ma part, être endetté est un déshonneur et une perte de liberté. Ensuite, si on veut faire ou entreprendre quoique ce soit, il faut remplir un millier de cerfas. Traîner au milieu des administrations qui ne sont jamais ouvertes, dont la potentielle personne en charge n’est jamais là, et quand elle est là, c’est pour nous dire que ce n’est pas elle mais une autre, mais elle ne sait pas qui. Et, à un moment ou à un autre, il faut aussi contribuer 2k€ en liquide au maire. Et si enfin vous avez réussi à faire quelque chose, vous êtes harcelé par les autres administrations que vous ne connaissiez pas, et par l’administration fiscale en particulier. Et un autre organisme de régulation apparaît, etc. Et comme la France est redevenue païenne, essayez de trouver et de travailler avec un fournisseur qui soit honnête et qui ne cherche pas à agrandir votre chou-fleur.
      Idem avec les voisins. Vous faites confiance à vos voisins? Moi pas.
      Idem avec ceux qui prétendent être vos amis mais qui n’hésitent pas à vous planter dès l’intérêt bien entendu se présente.
      Y a-t-il déjà eu des personnes dans ma vie qui furent des solutions?
      Déjà, je suis moi-même à la limite de l’éligibilité à la charité (mais interdit puisque je suis un homme blanc – horrible chose s’il en est – il faudrait vite fait envoyer l’homme blanc à Auschwitz afin de rendre le monde meilleur?). Et comment je fais pour remplir ma mission de charité? Comment je fais pour rendre le monde meilleur? Comment je fais pour remplir ma mission de chrétien? P*t**n, pourquoi est-ce que je perds mon p*t**n de temps avec des c*nn*r**s alors que je devrais être en train de rendre le monde meilleur.
      D’ailleurs, toute personne dans le besoin en France doit se tourner vers l’État… Morbleu.
      Et partout, quoi que l’on fasse, il faut toujours montrer et prouver que on est standard, dans la norme, et, en particulier, que on a bien respecté l’allégeance à l’État. Si une case n’est pas cochée pour x raisons, alors vous êtes une personne déviante et toutes les portes se ferment (pour celles qui n’étaient déjà pas fermées).
      Le système est monté de telle façon que il est obligé d’aller contre la loi (lois qui ne sont pas cohérentes entre elles, donc bien difficile à respecter). Donc, ipso facto, pour pouvoir vivre, la loi est enfreinte – pas le choix. C’est ce qui est expliqué dans «Das Leben des Anderen»: on ne sait pas ce qu’ils ont fait, mais ils ont forcément mérespecté la loi à un moment ou à un autre. Comme l’expliquait Ayn Rand, le système est ainsi fait. Comme ça, ceux qui sont au pouvoir savent que ils ont forcément quelque chose contre vous, parce que, pour vivre, vous avez dû enfreindre la loi (et comme l’a montré Soljénitsyne, même si vous n’avez pas enfreint la loi [loi que vous ne connaissez pas], vous allez quand même au goulag).
      Accessoirement, il n’y a pas de propriété privée en France. Comme l’ont très bien expliqué les intervenants à la Convention, tout appartient à l’État. Et l’État, ce dieu temporel, donne (des emmerdes surtout) et prend surtout (le fruit de notre travail). Quoi que vous possédez, l’État peut venir demain vous le prendre. Pour x raisons, avec toutes les apparences de la légalité.
      Accessoirement, il y a aussi les lois rétro-actives, qui font donc perdre la propriété de guide cognitif à la loi. À partir de là, la prétendue loi n’en pas une, et, par définition, nous vivons dans l’arbitraire. Le souverain peut aujourd’hui décider que finalement votre action hier était hors-la-loi. Et changer d’avis le lendemain (généralement, on arrange ça avec un pot-de-vin). Vous voyez une différence avec l’arbitraire royal ou l’arbitraire de Conan le Barbare? Moi pas.
      Il n’y a donc aucune sécurité des biens. L’État en est le premier prédateur. Mais aussi votre voisin. Et aussi les migrants.
      Il n’y a aussi aucune sécurité des personnes. L’État laisse faire les migrants puis les défend. Vous savez combien de fois j’ai été agressé? Je n’ai pas assez de doigts (cela fait longtemps que le territoire français n’est plus un espace de paix). En revanche, la marée-chaussée est bien présente pour vous soutirer encore des sous, des fois que vous auriez encore quelque marge de manœuvre dans votre portefeuille (personnellement, cela fait longtemps que j’ai arrêté de payer mes amendes – j’ai besoin de cet argent pour vivre – voilà aussi pourquoi la guerre contre l’argent liquide est un asservissement (final?) à l’État – l’État chyprera vos comptes selon ses besoins, en interdira l’utilisation, interdira l’utilisation pour telle ou telle fin, se servira directement, et aura une quasi-totale main-mise sur chaque individu, et pourra retirer tout financement à tout déviant, et obligera ainsi tout déviant à se soumettre à l’État – mais si vous n’êtes pas un déviant, si vous êtes dans la norme, que vous cochez les cases, vous n’avez rien à craindre, n’est-ce pas?). Voilà une vision totalitaire s’il en est. Mais un totalitarisme mou. Un totalitarisme réactif. Qui met des barrières partout, et qui réagit quand une de ces barrières est franchie.
      D’autant plus que le black est pour nombre de gens un moyen de survie. Cela va créer une indigence sans précédent. On se retrouvera dans des temps pré-1789.
      Pire que ça. En prenant contrôle des financements, l’État prend non seulement sur le fruit du travail a posteriori, mais aussi a priori: il décrète quels sont les «bons» travails.

      Est-il besoin d’évoquer la parodie de justice?

      Est-il besoin d’évoquer l’École? Ou du système éducatif en général? Ou du marché du travail? Et de la relation employeur-employé? Et entre collègues?

      Et tout ceci ne date pas d’hier ou de l’élection de Macron. Les héritiers de la Convention sont de retour au pouvoir depuis 1974.

      Et moi, je veux simplement vivre en chrétien, entourer de chrétiens comme moi, avoir des enfants, leur donner une bonne éducation, de bonnes valeurs, une bonne morale, de naître dans un monde où ils auraient un futur, où ils ne seraient pas des esclaves mous («vous êtes libres du moment que vous restez entre les barrières»; ou «aussi loin que vos chaînes le permettent»; chaînes dont on ne se rend compte de l’existence que le jour où on souhaite bouger, faire quelque chose); travailler à rendre le monde meilleur; accroître la science, la connaissance, répandre la vérité, réduire l’indigence, pouvoir venir en aide à mon prochain.

      Bon, c’est formidable de déblatérer – on fait quoi?

    • Mironton

      27 septembre 2017

      Le troupeau est libre du moment qu’il reste dans son enclos.

    • Mironton

      27 septembre 2017

      Et rappelons que les conditions pré-1789 avaient été créées par une banqueroute de l’État.
      Et que LXVI avait décidé de réunir les États Généraux parce qu’il avait besoin d’encore augmenter les taxes.

      L’histoire est tragique: elle se répète.

    • Aenas

      5 octobre 2017

      Revendiquer notre droit à la Liberté:nous naissons et demeureront libres et égaux en droit

      P.S. Quelqu’un pourrait-t-il dire à Macron que de proposer le retour à l’Union soviétique Européenne à des pays, Pologne, etc … qui viennent d’en sortir après 70 ans, est voué à l’échec.Cela lui évitera des tournées inutiles dans les pays de l’Est et à nous ses couteux frais de déplacement

    • Constance de Contraire

      7 octobre 2017

      > Mironton:
      > c’est quoi la solution? Nous, le peuple, les demeurés, les déplorables, on fait quoi?

      « On ne change jamais les choses en combattant la réalité existante. Pour changer quelque chose, construisez un nouveau modèle qui rendra inutile l’ancien. » – Richard Buckminster Fuller

      « Notre stratégie ne doit pas se limiter à résister à l’Empire, mais bien à en faire le siège. À le priver d’oxygène. À lui faire honte. À le ridiculiser. Avec notre art, notre musique, notre littérature, notre opiniâtreté, notre joie de vivre, notre éclat, notre implacable détermination – et notre aptitude à raconter nos histoires à nous. Et pas celles dont on nous matraque quotidiennement. La révolution de la mondialisation échouera si nous refusons d’acheter ce qu’elle a à nous vendre – ses idées, sa version de l’Histoire, ses guerres, ses armes, sa notion de l’inéluctable. Et souvenez-vous d’une chose : nous sommes nombreux, et ils ne sont qu’une poignée. Et ils ont besoin de nous plus que nous n’avons besoin d’eux. » – Arundhati Roy

      Par exemple, en s’inspirant de ce qui se fait déjà – ici ou ailleurs:

      https://www.corbettreport.com/episode-303-solutions-the-peer-to-peer-economy/

      Cherchez dans le texte « globalized centralized institutions of control » ou allez à 22min:51sec de la video: https://www.youtube.com/watch?v=v_yaENlXGa4&feature=youtu.be&t=1311

      Et:

      https://www.corbettreport.com/the-most-dangerous-philosophy-what-the-oligarchs-dont-want-you-to-know/

      ou en cherchant ici:

      https://www.corbettreport.com/?s=solutions

    • Mironton

      16 octobre 2017

      @Constance de Contraire

      Globalement, je partage votre analyse concernant la société horizontale.

      Cependant, pardonnez-moi, mais il me semble que le mal est plus profond. La société ne deviendra jamais parfaitement horizontale, loin de là. Il faut savoir raison garder. Une ré-horizontalisation de la société permettra une meilleure circulation de l’information, du capital, du savoir, favorisera la concurrence, facilitera la possibilité de nouveaux entrants, et in fine une meilleure allocation du capital. Bien entendu, cette société horizontale aura des répercussions politiques, en permettant de mettre de nouveaux contre-pouvoirs et de rééquilibrer les pouvoirs. Cela rendra plus complexe pour les élites dirigeantes de nous contrôler. C’est ce que M. Gave dit en citant Marx: «la super-structure économique détermine la super-structure politique».
      Toutefois, imaginer que les pouvoirs actuels deviendront caducs et qu’il y aura une évolution politique complète relève du rêve éveillé.

      Un exemple: l’armée peut-elle être horizontale? La défense extérieure ne peut pas et ne sera jamais horizontale.

      Il y aura toujours des centres de pouvoir, et toujours des personnes qui chercheront à s’emparer et à le détourner à leur profit (voilà qui est fort surprenant, ma foi!). La société horizontale me paraît plus un outil qu’une fin en soi (l’horizontalité est un état de fait).

      Voilà ce qui me paraît le principal problème: ce détournement.

      Mais cela amène d’autres questions:
      – En quoi ce détournement serait-il illégitime?
      – Qui, alors, serait légitime?

      Voilà, pour moi, la question centrale, essentielle, substantielle. Certes, le détournement a pu avoir lieu grâce à des défaillances du système institutionnel. Mais la question première n’est-elle pas de déterminer pour qui ces institutions sont faites? Quelle est leur objet? Comment déterminer cet objet?

      Mais les institutions ne sont qu’un moyen. Celui qui détient les institutions est de facto le souverain. Dans le cas d’un détournement, la fonction a été usurpée; le souverain est alors illégitime. La question est alors qui est le souverain légitime?

      Qui est le souverain légitime? Comment le déterminer? Par quels moyens? Pourquoi un tel et pas un autre tel? En quoi l’un serait-il plus légitime qu’un autre?

      Je vais me placer dans une hypothèse fictionnelle afin de tenter de déterminer cette souveraineté.
      Premièrement, l’ensemble de l’intégralité des êtres humains est souverain (ou toute entité capable du «cogito sum» de Descartes, mais restreignons-nous aux humains [ou tout être qui a le libre arbitre suffisant pour choisir de devenir chrétien]). Cet ensemble peut faire ce qu’il veut, ce qu’il lui plaît, il a un pouvoir absolu sur son environnement. Il n’est limité que par des contraintes physiques. Il est souverain.
      Maintenant vient la question du souverain au sein de ce grand ensemble.
      Pour commencer, une remarque sur la nature du souverain. Par essence, le pouvoir s’exerce entre deux parties (est-ce bien pertinent de parler du pouvoir sur un arbre?), le souverain est donc nécessairement un sous-groupe d’humains (potentiellement réduit à un unique individu). La relation de pouvoir s’exerce entre les humains ou ses dérivés (groupes d’humains).
      Ce que cette évidence dit est que il faut d’abord considérer la dynamique des interactions entre groupes d’humains, les relations entre groupes d’humains, rester à niveau macro avant de passer à un niveau micro. Dans ce grand ensemble, il y a des groupes d’humains qui sont chacun «souverains». En l’espèce, quel est le sens du mot «souverain»? Être limité par les lois de la physique et ses voisins. Les voisins étant assimilés à des lois physiques, des contraintes extérieures, comme faisant partie de l’environnement. Ces groupes sont souverains dans le sens où il n’y a pas de hiérarchie entre ces groupes, qu’il n’y a aucun groupe supérieur.
      La relation entre ces groupes est la force, la violence. En effet, tout groupe qui n’est pas prêt à faire usage de la force pour se défendre est de facto conquis, asservi. Ces groupes pacifiques pourront clamer autant qu’ils voudront qu’ils sont souverains (= libres), cela restera un conte à dormir debout tant qu’ils ne seront pas prêts à se battre concrètement pour leur souveraineté (pour leur liberté). Ensuite, simplement, entre ceux qui sont prêts à se défendre, c’est le groupe le plus musclé qui emporte la mise. Dans les faits, la circulation de l’information, du savoir et de la connaissance aidant, il n’y a pas un unique qui prend l’avantage, mais plusieurs groupes de force équivalente qui subsistent. Car, simplement, dès que il est perçu que l’un prend l’avantage, tous les autres cherchent alors à déterminer comment l’autre est arrivé à cette position et à accroître leur propre force; généralement cela se fait en «volant» des humains aux autres groupes, en leur faisant des promesses; voilà les premières ébauches de contrat social: «Venez avec moi, et je vous promets que je ne violerai que votre fille aînée.» Et donc les premiers mensonges de politiciens. Et donc les premières demandes de garantie («Qu’est-ce qui nous garantit que tu tiendras ta promesse?»). Et alors les groupes se forment jusqu’à avoir un équilibre des forces entre eux (équilibre plus ou moins stable).
      Cependant ce contrat social primitif est bien faible. Son existence n’est due qu’aux conditions extérieures. Au niveau micro, on ne s’aime pas forcément, on ne se ressemble pas forcément; seule une volonté de survivre ensemble est partagée, dans laquelle les intervenants se sont mutuellement fait la promesse de s’épargner, afin de se défendre ensemble contre l’extérieur.
      Cependant, ce groupe est instable. Ces sont des humains hétéroclites qui ont accepté de survivre ensemble; avec quelques règles primitives, un contrat social primitif, et des premières traditions. Mais les humains le composant sont trop différents et ne se font pas confiance les uns les autres. En interne, le groupe est instable, sa cohésion est maintenue par la pression externe; mais dès que les conditions externes changent, alors le groupe peut se disloquer et se recomposer. La volonté de survie est un ciment faible, instable, non durable.
      Ainsi, bien que ces groupes de survie me paraissent souverains, ils sont éphémères. Est-on véritablement souverain quand son existence est courte? En fait, ils n’auront jamais d’existence en tant que fin, mais en tant qu’outils de groupes durables.
      De mon point de vue, les groupes authentiquement souverains sont ceux qui sont durables, qui persistent malgré les changements des conditions extérieures. Leur stabilité provient de l’intérieur et non de l’extérieur. En conséquence, ces groupes durables sont souverains modulo les lois de la physique, leurs voisins, et leurs alliés au sein du groupe de survie au sein duquel ils se trouvent (lequel est potentiellement réduit à eux-mêmes). Ces groupes durables sont souverains dans le sens où il n’y a pas de hiérarchie entre ces groupes, qu’il n’y a aucun groupe supérieur.

      Maintenant, il s’agit de déterminer la notion de souveraineté au sein d’un groupe durable. Une première étape vers le micro.
      Pour cela, considérons la nature d’un groupe durable, ou plutôt de sa caractéristique qui est son ciment.
      Deux exemples:
      – Dans le cas de la France, on sait que le ciment fut un État fort, centralisé, et autocratique (l’État a précédé la Nation).
      – Dans le cas du Japon, il y a un fort sentiment de la nation.
      Cela fait donc deux ciments: l’autocratie, et le nationalisme.
      On peut effectivement arguer que le nationalisme est plus durable que l’autocratie, puisque dans le premier il y a consentement des individus et absence de consentement dans le second cas. Certes. Néanmoins, l’histoire montre que certaines autocraties sont durables. D’abord, la France a créé le nationalisme afin d’accroître la solidité de son propre ciment. Ensuite, dans le cas de l’islam, combien de peuples s’en sont libérés? L’Espagne? Les chiites dans une certaine mesure? Mais c’est tout? Idem en Fédération de Russie. Idem en Chine (cf. leurs 56 ethnies offcielles). Ou aux US, où la classe dirigante a entrepris de manipuler le peuple à grande échelle et de laver le cerveau du peuple à grande échelle. Idem dans la Rome impériale antique (comme l’a formidablement montré Philippe Fabry, tout le monde voulait devenir citoyen de la Rome républicaine (l’espace de prospérité); au contraire, tout le monde voulait se libérer de la Rome impériale (espace d’asservissement à la bureaucratie)). Ainsi, si le ciment autocratique est intrinsèquement plus instable, l’histoire montre qu’il peut être durable. Plus que ça: cela me paraît intrinsèque à la dynamique des groupes d’humains, où l’un groupe qui conquiert l’autre (et le groupe résultant est nécessairement autocratique); l’histoire montre que ce phénomène est courant, spontanément, et régulier.

      Nous avons deux ciments. Y en a-t-il d’autres? Je ne le pense pas.
      Partons de l’autre sens, du niveau micro. Le premier groupe durable, de confiance, qui resteront ensemble, est la famille. Généralement, un individu vit avec d’autres individus en qui il peut avoir confiance: faire des affaires, travailler pour, travailler avec, embaucher, confier ses enfants; des gens en qui il peut avoir confiance. Et généralement, ces personnes de confiance ont les mêmes critères de confiance. D’ailleurs, on parle bien de réseau de confiance; par exemple, quand on cherche un médecin, on demande à son réseau de confiance si il connaît un médecin. Nous avons donc un premier cercle élargi, des individus qui ont confiance les uns en les autres.
      Il y a là un concept (même si ce n’est pas forcément une définition de la nation): un groupe de confiance mutuelle.
      Cependant, ce ciment n’est pas fort, il est essentiellement neutre. Pouvoir faire confiance à son voisin est-il suffisant pour aller le défendre? Pour le considérer comme l’un des siens? En particulier, notons que ces groupes de confiance n’existent pas dans la réalité. La capacité d’avoir confiance n’est pas un ciment fort. Il s’agit plutôt d’un groupe économique où les coûts de transaction sont plus faibles du fait de la confiance.
      Apparaît néanmoins en transparence un ciment fort: être prêts à se défendre les uns les autres (certes, définition extérieure et non explicative). Voilà ce qui me paraît une potentielle définition de la nation: le plus grand groupe de confiance pour lequel les individus sont mutuellement prêts à se défendre les uns les autres, à faire front uni. C’est ce que d’aucuns appelleraient un groupe «organique» (lesquels sont nécessairement petits) – la nation serait donc le plus grand groupe organique de confiance. Et, par essence, ce ciment est puissant (il apparaît spontanément puisque il provient de la famille).
      Je ne vois pas d’autres types de ciment: formation au niveau micro de groupes nationalistes, puis conquêtes entre les groupes durables (l’alliance ne donnant pas naissance à un groupe durable).

      Cette énumération des ciments durables établis, nous pouvons revenir à la question initiale de la souveraineté. Ces groupes étant durables, la souveraineté doit être observer au sein de ces groupes.
      Tout d’abord, quid de la souveraineté au sein d’un groupe dont le ciment est de nature autocratique? Par sa définition même, dans ce groupe durable, il y a un sous-groupe qui dirige les autres sous-groupes. Tous les sous-groupes non-dirigeants peuvent clamer ce qu’ils veulent, dans les faits, ils ne sont pas souverains. Est-il légitime que le sous-groupe dirigeant dirige? Comment baser cette légitimité? Comment la déterminer? Il me semble que on pourra fabuler des théories à volonté, la réalité ne changera pas. Les faits sont têtus, paraît-il. Si le groupe dirigeant ne concède rien dans sa magnanimité (ou sa faiblesse), les sous-groupes non-dirigeants resteront sur la paille. Seule la force règne. Seule la force fait loi. C’est la loi de la jungle. Et si un sous-groupe ne vient pas avec des arguments de nature biceptique, il ne se passera rien. Plus précisément, si, au sein d’un sous-groupe non-dirigeant, un prophète (ou plusieurs) vient déclarer le droit de ce sous-groupe à la liberté, il ne fait que susciter l’ardeur au combat de ce sous-groupe envers le groupe dirigeant, créant ainsi des conditions de négociations. Un tel discours ne tient donc pas tant dans son fonds que dans le sentiment qu’il suscite.
      Ensuite, itérons au sein du sous-groupe dirigeant. Ce sous-groupe dirigeant n’est pas forcément hiérarchisé. Il peut être une interaction équilibrée (plus ou moins stables) entre différents sous-sous-groupes. Chaque sous-sous-groupe est alors souverain puisqu’aucun ne possède de supérieur (et comme toujours, seule la force règne entre eux; au mieux, ils se neutralisent mutuellement; mais, en cas de menace extérieure, ils agissent de concert); il faut alors itérer l’analyse sur chaque sous-sous-groupe. Dans le cas d’une hiérarchie, il faut alors itérer l’analyse sur le sous-sous-groupe dirigeant.
      Nous arrivons donc au niveau atomique: quand il n’est plus possible d’itérer, chaque élément atomique, indécomposable, est de nature nationaliste. Quid de la souveraineté au sein d’un groupe dont le ciment est de nature nationaliste? C’est alors dans ce cas-là que le peuple est souverain. Par la nature même du ciment. Car, par définition, c’est un groupe de confiance dont les individus sont prêts à mutuellement se lever et se défendre les uns les autres. Si une entité tiers dirige, alors c’est que nous sommes dans le cas précédent. Et alors, c’est à ce peuple de définir son organistion spatiale (ses institutions) afin que celle-ci reflète qui ils sont, le pourquoi ils sont prêts à cette défense mutuelle. En cela, il s’agit d’une démocratie. Si les institutions qui apparaissent ne sont pas d’une nature qui est traditionnellement qualifiée de démocratique, leur origine est démocratique. Comme l’a dit Montesquieu, il n’y a pas un unique modèle d’institutions universelles; chaque peuple a besoin de son propre système d’institutions, système qui est un miroir de lui-même. Et de fait, on peut observer un phénomène de retour à la moyenne à la suite de la décolonisation et des printemps arabes. J’ai envie de dire: laissons les peuples vivre.

      Notons que, du fait de l’histoire et des réalités, la frontière est floue, n’est pas parfaitement délimitée.

      La question de la souveraineté avait été abordée suite à la question du détournement des institutions. À la vue de ce qui précède, je crois que nous sommes dans un cas où une partie du peuple s’auto-différencie du reste du peuple. À partir du moment où une partie du peuple ne respecte plus le reste du peuple comme son égal, nous avons alors de facto deux peuples, et donc deux nations. Ipso facto, nous passons d’une nature nationaliste à une nature autocratique. Et donc le détournement des institutions est plus un symptôme qu’autre chose. Il n’est que la conséquence du changement de la nature du ciment du groupe. C’est un détournement illégitime pour les uns, une prise légitime de pouvoir pour les autres.

      D’où la question: le peuple soumis veut-il redevenir souverain? En a-t-il la volonté? Comprend-t-il que il a été soumis à son insu, par la force? Par une partie en laquelle, de facto, il ne peut avoir confiance (elle a été brisée par l’autre partie). Et que l’autre partie est potentiellement intolérante envers la première partie. À la fin des fins, est-il prêt à recourir à la force si nécessaire, pour se protéger, se défendre, et affirmer son existence, sa souveraineté?

      Et quitte à devoir partager l’existence avec un second peuple par la force des choses (vivre-ensemble malgré nous), il me semble que, si on veut vivre pacifiquement avec cet autre peuple, alors il faut commencer par affirmer sa propre existence, sa propre singularité. Exprimer ce qui n’est pas admissible. Et chercher un moyen de co-exister. D’établir des institutions qui permettraient une co-gérance, garante d’un respect mutuel des deux peuples (sachant que l’un est potentiellement intolérant envers l’autre). N’y aurait-t-il pas une grande innovation ici à faire?

      Ce fut une bien longue élucubration.

  • Christophe Desmaris

    26 septembre 2017

    Jacques Sapir vient de perdre la tribune de son blog « russeurope », le franco-belge hébergeur du site se faisant habituellement valoir comme un diffuseur du savoir « open » ne se révélant en définitive que comme le triste diffuseur exclusif de la propagande des hommes de Davos…
    Pourquoi Charles Gave n’aurait-il pas la générosité d’offrir ici une nouvelle tribune au militant de la sortie de l’euro et au défenseur acharné de la souveraineté des nations? Cette démarche serait tout à l’honneur de l’Institut des Libertés, et permettrait de mettre à jour les points de convergence (sortie de l’euro, souveraineté, défense des Etats-Nations) comme les points de divergence (libéralisme contre « chevènementisme ») pour la plus grande édification du lecteur.

    Répondre
    • idlibertes

      26 septembre 2017

      Dans l’absolu, pourquoi pas mais je ne sais pas si ce dernier serait intéressé ?

    • Christophe Desmaris

      27 septembre 2017

      Il est probable qu’il accepte car ses derniers billets prônait le rassemblement de tous les défenseurs de la souveraineté sans pour autant que chacun n’abandonne ce qui lui est propre. Une gageure, bien sûr, mais le seul moyen concret d’après lui de lutter contre les créatures de Davos qui mangent, elles , à tous les râteliers, et savent se regrouper au bon moment. La question fiscale serait évidemment la pierre d’achoppement d’un tel rapprochement, mais l’idée de liberté, bien plus puissante, pourrait en être la pierre de touche. Merci en tous cas pour votre grande ouverture d’esprit.

  • Poipoi31

    26 septembre 2017

    « (Question : Mais qu’est qu’attend le General Pierre de Villiers pour se lancer en politique en créant un parti appelé « Souveraineté Française » qui mettrait fin aux souffrances du FN et des Républicains ?) »

    lui ou un de ses frères…

    OU est la droite patriote, la vraie? Pas cette droite pseudo-nationaliste, paienne et limite nostalgique du nazisme,
    mais cette France des valeurs, du courage, fiere de son histoire et de son heritage catholique.

    La France est dans l’attente de retrouver les authentiques patriotes qui ont defendu la France pendant 2 guerres mondiales et qui ont ete « epures » par les batailles ou les purges organisees par l’extreme-gauche post-45…

    Reveillons-nous, le temps presse…

    Répondre
    • Boudin

      26 septembre 2017

      Oui, ou est-elle?

  • Citoyen

    23 septembre 2017

    Concernant le Général Pierre de Villiers, comme vous l’évoquez, il est fort probable qu’il devienne très utile dans un avenir qui reste à déterminer, mais pas pour créer un parti politique … Il y a de grandes chances que nous ayons déjà largement dépassé ce stade …

    Répondre
  • Christophe Desmaris

    23 septembre 2017

    IL me semble qu’il demeure un malentendu concernant la responsabilité d’un prétendu néo-libéralisme dans les malheurs actuels de la France. On devrait plutôt parler de régime économique à deux vitesses: un ultra-libéralisme à usage exclusif pour ceux vivant « tout en haut », c’est à dire les hommes de Davos; un authentique socialisme (pour ne pas dire communisme) plombant la compétitivité de tous les autres par une très lourde fiscalité. C’est cet apartheid économique que décrit formidablement bien la formule de Charles Gave: « Le capitalisme de connivence ». En une formule lapidaire, on comprend qu’on ne peut plus dénoncer le libéralisme responsable de tous nos maux, mais bien la malhonnêteté de ce double régime.

    Répondre
    • Aenas

      5 octobre 2017

      Ceux d’en haut ne respectent ni la propriété, ni la liberté, sans aucune responsabilité: les fondements du libéralisme leurs sont donc totalement étranger.

      « L’homme qui produit pour que d’autres s’approprient le fruit de son travail est un esclave. Ce sont donc bien des esclavagistes, comme tous les dirigeants collectivistes: communistes, socialistes, socialo-nationalistes (nazi), facistes, etc … Score final: plus de 100 millions de morts et plus d’un milliard et demi d’individus conduits dans la misère

  • Alexandre

    23 septembre 2017

    Je ne crois pas « au réveil de peuples » qui n’y seraient pas contraints.

    D’une part parce que l’age moyen des autochtones frôle les 50 ans et on a jamais vu des gens de plus de 50 ans commettre une révolution.

    D’autre part parce que les enfants de ces gens sont pour l’essentiel de petits bobo arrivistes, prétentieux et prostitués, des enfants rois qui ont collectivement l’intelligence d’une huitre, au point qu’ils débattent à n’en plus finir sur le « fascisme » et le « nazisme » que constitue la contestation des troubles à la circulation causés par les pistes cyclables à Paris..

    Et enfin, il faut ouvrir les yeux sur ce que sont les petits bourgeois de Versailles, cul-cul la praline prout-prout catho, ils votent Fillon à 42% au premier tour, pour voter macron à 76% au deuxième tour !
    Ces gens ne sont catholique que par conformisme social, mais dans le fond ils n’ont pas la foi, ils ne la portent pas en eux, ils ne vivent pas leur foi.
    Ces gens sont à l’image de l’anti-pape françois et de l’Occident post-chrétien.
    Ils ne reste plus chez ces gens que des mimétismes culturels chrétiens, tel un folklore désincarné..

    Ce coup d’Etat et cette parodie d’élection nous démontrent une chose que les ODS comprennent parfaitement, c’est qu’un peuple en réalité cela n’existe pas, un électeur n’est qu’un miséreux, une prostitué comme une autre qui ne demande qu’à se faire violer à la hauteur de sa propre indigence.

    Il n’y a pas que les élites qui soient coupables, il y a aussi le peuple.

    Ce peuple bourgeois catho a voté Macron pour les mêmes raisons qu’il votait hier pour Pétain. Offrir sa dignité aux chiens, contre la promesse d’une bolée d’ISF..

    Ces électeurs sont à vomir comme le dit très justement Henri Guaino et ils sont méprisables au moins autant que le sont les élites ODS.

    Un peuple ce n’est donc rien, sauf du purin, les ODS l’ont compris et il le traite comme tel, à leur image.

    Et nous, nous comprenons que ces peuples iront où on les mènera.

    Le peuple n’est pas capable de défendre la démocratie, car la démocratie n’est pas un système électif, mais une légitimité fondée sur un droit nécessairement naturel.

    C’est donc à nous de dire au peuple où il doit aller, contre les ODS et puisque ces derniers viennent d’abolir la démocratie, c’est donc à nous, une élite minoritaire, de faire sécession et de forcer le peuple à celle-ci.

    Un peuple ne fait jamais qu’une révolution qu’il est contraint de faire.

    Le paysan de l’Artois ou de la Champagne qui travail gratuitement pour l’Etat, sera une clef, associé avec tous ceux qui votent blanc, car eux n’auront bientôt plus rien à perdre.

    Et notre élite doit maintenant s’affranchir du piège démocratique.

    Ce n’est pas la démocratie que nous défendons, c’est l’élévation de l’Homme par la responsabilité individuelle de chacun.

    Répondre
    • Charles Heyd

      23 septembre 2017

      De temps en temps un peu de délire ça fait du bien!
      Je suis assez d’accord sur le diagnostic c-à-d. que les électeurs changent de candidat à élire comme de chemise; les convictions politiques on n’en a plus rien à f…;
      en commençant à lire votre article je me suis dit je vais lui répondre ce qu’a dit H. Gaino des électeurs de la droite qui auraient du l’élire député haut la main à Paris; mais vous m’avez volé ma réponse!
      Mais là où je vous rejoins tout à fait c’est quand vous dites que ce coup d’état est en grande partie imputable à un peuple qui se couche devant les ODS, lesquels ODS ont tout à fait raison de s’approprier ces élections « pièges à cons »!
      Le problème, c’est que nos « élites » qui sont en effet très majoritaires ce sont justement les ODS!
      J’ai bien lu et répondu d’ailleurs à un billet qu’une minorité peut très bien renverser une majorité mais le résultat n’est pas toujours à la hauteur des espérances.

    • Alexandre

      24 septembre 2017

      Il va y avoir un référendum.. selon mes sources.

      Un Etat européen ou l’effacement des comptes bancaires sera probablement la question posée aux électeurs.

    • marie

      27 septembre 2017

      tout est parfaitement dit !

    • Aenas

      5 octobre 2017

      « on a jamais vu des gens de plus de 50 ans commettre une révolution. »

      Si Mélenchon à 65 ans. Avant impossible il était sénateur depuis 35 ans

  • Kaiser

    23 septembre 2017

    Ami, entends-tu le bruit des agences de notation qui déclasse la Grande-Bretagne et aussi la Chine et qui disent tout le contraire de ce site (GB et Chine down, EU up).

    http://www.bbc.com/news/business-41369239

    Généralement le chef d’un pays est à l’image de sa population !

    La Grande-Bretagne est une vieille dame qui a été très jolie durant sa jeunesse et qui refuse de se voir vieillir et qui est de plus en plus aigrie.

    Sauf qu’on supporte les caprices d’une jeune fille parce qu’elle est jolie mais pas pour une vieille dame fût-ce elle jolie …

    http://www.lemonde.fr/referendum-sur-le-brexit/article/2017/09/22/royaume-uni-theresa-may-veut-une-periode-de-transition-apres-le-brexit_5189866_4872498.html

    Albion veut quand même rester …

    Répondre
  • Constance de Contraire

    22 septembre 2017

    > L’année qui vient va être intéressante

    Et de préférence dans le sens de ce refrain:

    « Ouvrez ouvrez la cage aux oiseaux
    Regardez-les s’envoler c’est beau
    Les enfants si vous voyez
    Des p’tits oiseaux prisonniers
    Ouvrez-leur la porte vers la liberté »

    – Pierre Perret: Ouvrez la cage aux oiseaux
    https://www.youtube.com/watch?v=7nsd8S9Duro

    Répondre
    • Aenas

      5 octobre 2017

      Très bon !

  • Carmina

    20 septembre 2017

    Cher M. Gave,
    Faites-vous une différence entre le peuple et la nation?
    Si oui, laquelle?
    Merci.

    Répondre
    • idlibertes

      20 septembre 2017

      Oui, il existe une différence entre les deux. Pour illustration, citation de Charles Gave

      « Apres tout, la gauche de pouvoir a trahi le peuple pendant au moins un demi-siècle, alors que la droite pendant la même période a trahi la Nation.  »

      https://institutdeslibertes.org/le-crepuscule-des-demagogues/

    • idlibertes

      20 septembre 2017

      Je dirais, sous toute réserve, que le peuple compose la Nation. Pour reprendre l’idée de Renan, ce qui pourrait différencier les deux est la notion de temps.

      Le peuple s’inscrit dans le présent.
      La Nation quant à elle est composée du peuple actuel et de toute l’histoire des peuples anciens (et des peuples futurs) qui ont aussi en leurs temps composés la Nation. Avec leurs volontés de vivre ensemble et leurs volontés de se projeter dans le même avenir commun (représenté par cette Nation justement). Les régimes communistes avaient choisis de fusionner les deux, je pense que c’est une erreur.

      Ainsi, pour faire de l’analyse de texte de la citation de Charles Gave, la gauche a trahi le peuple en 50 ans (dans la mesure ou les petits salaires ne sont pas mieux lotis voir moins bien aujourd’hui (ex instituteur, emploi manuels etc) pendant que la droite a trahi la Nation (c’est à dire, s’est vendu à l’Europe et a perdu toute vision de grandeur de la France ou tenter d’en discuter les pourtours (qui parle de problèmes d’immigration dans la droite « classique »?)

    • Breath

      21 septembre 2017

      J’ai beaucoup apprécié l’article sur ce qu’est le libéralisme, mais j’apprécie moins celui-ci, qui part en guerre contre l’Europe, certes technocratique, mais finalement, parce qu’elle est trop française !
      Nous savons bien que la conception française du pouvoir est incompatible avec une gouvernance commune, des règles budgétaires, fiscales et sociales communes…
      Si l’Europe est la bureaucratie aux yeux des anglais, elle est le libéralisme aux yeux des français.
      Or, sans l’Europe et ses lois, la France serait depuis longtemps dans un pays avec 60% du PIB, voire plus…, de prélèvements obligatoires, puisque personne ne peut arrêter la folie dépensière et taxatrice des jacobins français, « justice sociale » oblige.
      Finalement, l’Europe nous a apporté plus de concurrence et un peu de libéralisme, dans un enfer étatiste.
      La concurrence fiscale et sociale en Europe a limité un peu la déraison de nos gouvernants en ces domaines.
      S’il existait une Europe fédérale, cela signifierait que la France serait obligée de revenir à des niveaux bien plus raisonnables de dépenses publiques et prélèvements obligatoires.
      Les réformes paraissent impossibles de l’intérieur, car tout est bloqué par l’Etat et ceux qui vivent des dépenses publiques, seul le monde extérieur et en particulier, l’Europe, peuvent obliger la France à changer…
      Merci.

    • idlibertes

      21 septembre 2017

      L’Europe n’est pas et n’a jamais été le Liberalisme. Je ne vois pas par quel truchement magique le fait de rajouter une couche supplémentaire de fonctionnaires et de régulations en viendrait à « libéraliser »? Je ne connais que l’identité remarquable – par – qui fasse plus.

      L’idée que l’Europe nous protégerait de QUOIQUE CE SOIT est un ramassis de C… et je reste poli. C’est à croire que des gens comme vous mérite par peur manque de jugeote ce qui menace de leur tomber sur la bobine. N’importe quoi!!!!! J’ai presque envie de vous demander d’aller jouer ailleurs.

    • Carmina

      29 septembre 2017

      Merci.

      Donc, d’après ce que je comprends, c’est l’histoire des aveugles qui décrivent un éléphant à tour de role: il s’agit du meme objet mais décrit depuis un point de vue différent.

      En revanche, je ne comprends pas « Les régimes communistes avaient choisis de fusionner les deux ». L’Allemagne nazie et l’Italie mussolienne se sont clairement inscrites dans leur histoire. L’URSS et la Chine maoiste ont, au contraire, essayé d’effacer et de réécrire leur histoire. Et ils avaiant une vision du future (le Grand Bond en Avant…); quitte à réécrire l’histoire autant que nécessaire quand leurs réalisations (ou échecs) ne sont pas à leur avantage.
      De ma compréhension, les régimes pré-cités sont surtout holistes: le collectif prime sur l’individu. Leur conception du peuple est donc holiste. L’individu n’est rien et est remplaçable. Mais, dans le cas nationaliste, il est remplaçable et interchangeable uniquement avec un individu de la meme nation; un allemand est remplaçable par n’importe quel autre allemand, mais un allemand n’est pas remplaçable par un polonais; un chinois n’est pas remplaçable par un japonais. Dans le cas internationaliste, un georgien peut prendre la place d’un russe. Oui, en plus, l’URSS rejettait le concept meme de nation; pour eux, il n’y a qu’un seul et unique peuple, le peuple humain (enfin « peuple », « masse » serait un mot plus approprié compte tenu de leur vision holiste).

      Cela me semble intéressant puisque nous titillons la notion de « peuple »: est-ce un amas indistinct d’individus? Ou ont-ils quelque chose en commun? Et vous répondez « oui » (me semble-t-il): une histoire, une culture, une identité, voire une « volonté de vivre-ensemble ».

      J’ai toujours eu du mal avec ce concept de « volonté de vivre-ensemble ». Pour ma part, j’ai plutot l’impression que faire partie d’un peuple est subi, et marginalement choisi. On nait dans un peuple, dans une culture, dans des coutumes, des traditions, dans une identité. Pour moi, il est un fait que, à chaque fois que je sors de France (ou quasiment), j’ai toujours l’impression de quitter la civilisation (que personne ne soit offensé, svp – ce n’est ni mon intention ni le présent objet).
      En outre, faisant partie du meme peuple, il est plus facile de communiquer ensemble, de travailler ensemble, de se comprendre, d’avoir tout un cas de concepts communs, de compréhensions communes, de visions communes: nous avons les memes références, en court, nous avons les memes palliatifs à la finitude cognitive. Ce qui donne l’impression qu’il est plus « facile » de travailler entre français, que d’etre un français au milieu d’italiens (je précise que l’Italie est très belle!!). Combien de fois ai-je assisté à des conversations où des choses étaient évidentes pour les uns et que les évidences étaient autres pour les seconds.
      Cependant, je ne rejette pas pour autant d’etre adoptif à une nation, à un peuple. Une personne née ailleurs peut se sentir bien au sein d’un peuple, et que les interactions humaines y sont faciles. Sans le rejetter, je pense que cela est marginal. En outre, à nouveau, je ne pense pas qu’il s’agit d’une volonté, mais d’abord d’un constat et ensuite d’une volonté.

      Par ailleurs, peut-on trouver que la France est belle (la nation) mais que les Français sont laids (le peuple)? Comment serait-ce possible? Si la France (la nation française) est belle, c’est bien grace à son peuple.

      Pour continuer sur votre explication. Vous dites que la droite a trahi la nation (la gauche aussi). Pour moi, en trahissant la nation, elle a aussi trahi le peuple. En trahissant la nation, vous trahissez le peuple – je ne vois pas comment il peut en etre autrement.
      Quant à la gauche, j’ai toujours eu du mal car leurs discours me paraissent incohérents. Du fait de leur cote a-national, ils méprisent dès le départ l’identité, la nation, la souveraineté. Mais dans ce cas, ils travaillent pour qui? Pour quel peuple? Ou alors ce serait l’analyse par classes sociales? Ce serait continuer la lutte en faveur du prolétariat contre les bourgeois? Et ils auraient abandonné cette lutte pour une autre? En outre, leur approche est, par essence, toujours holiste: on peut bien sacrifier Pierre pour habiller Paul, si, en moyenne, le résultat est meilleur (tant pis pour Pierre, à qui on érigera peut-etre une statue pour son sacrifice). Ça me parait toujours bizarre comme approche et comme concept. Et en pronant l’immigration, ils trahissent le peuple local pour le peuple lointain. Et en pronant la colonisation, ils trahissent aussi le peuple local pour le peuple lointain. Au moins, l’approche de l’URSS me paraissait cohérente dans son ensemble. De toutes façons, comme la gauche nie l’existence de la nation, elle trahie nécessairement la nation. Dans ce cas, sa définition de peuple serait uniquement social (les prolétaires)?

      In fine, la définition de peuple changerait avec la morale sous-jacente?
      (Il est vrai que, pour moi, le peuple et la nation me paraissent la même chose (version individualiste et non holiste du peuple).)

      Merci pour cette discussion.

    • idlibertes

      30 septembre 2017

      L’URSS pour moi a fusionné les deux notions, de peuple et de Nation en ce que désormais l’essence du peuple devenait la Nation et inversement.
      Et oui, je suppose que je peux aussi retenir votre acception holiste en ce qu’elle s’oppose évidemment à toute notion individualiste.

      Pour revenir à Renan que je citais précédemment justement, je pense que dans l’appréciation de la notion de nation, justement, la perspective est importante. Pour Renan, cette perspective part de l’individu qui CHOISIT donc son appartenance à la Nation qu’il va composer. Nos jeunes génèrations et, je comprends ce que vous dites quand vous parler de subir, n’a pas vécu d’engagements nécessitant que nous nous posions cette question. « Suis je prêt à me battre, à donner ma vie pour défendre les principes qui composent ma Nation » et à moindre échéance, je n’ai pas non plus l’impression que le métier de fonctionnaire, c’est à dire de serviteur de l’etat soit aujourd’hui choisi par volonté de servir un idéal en lequel en pourrait croire mais plus pour une sécurité de l’emploi (on est loin de l’instituteur Jauréssien de Pagnol donc).

      Le peuple et la Nation sont pour moi la même chose à un instant T. Mais la Nation survit au peuple par définition, qui lui se renouvelle.
      D’ou la nécessité parfois d’avoir à redéfinir ce qui composent les pourtours de cette fameuse Nation que ce peuple doit composer.

      Renan encore une fois, considérait que la notion fondamentale de la Nation était le consentement. Vous n’êtes pas d’accord sur vos frontiéres? Consultez le peuple, c’est la volonté du peuple qui crée la Nation qui est un besoin temporel (pour Renan qui considérait par ailleurs la possibilité d’une congrégation trans-européenne (et nous n’aurions rien contre si une telle congrégation venait à être décidée par l’ensemble des peuples et non pas par une myriade de politicien non élus par le peuple , agissant de concert).

      Même avec une vision individualiste et donc non holiste du peuple, qu’en tant que libéral, je ne peux que comprendre, il demeure que « nous » sommes un tout. Que comme vous le disiez, nous nous trouvons de points communs avec nos pairs pour avoir ri aux blagues de Coluche et rallons tous ensembles sur le laxisme de la Justice, la limitation de vitesse, et le manque de station services ouvertes le Dimanche. Que cela fasse la France aujourd’hui comme les chansons d’Aristide Briand ont pu faire la France D’hier est indéniable, surtout parce que l’homme est un animal social. Malgré nous, nous irons vers une forme d’organisation qui nous dépasse. Et je préfère envisager une Nation choisie qu’un théocratie imposée.

      Mais peut être que la Nation n’est après tout qu’une acceptation dépassée comme l’on peut considérer aussi que la démocratie ne serait pas la panacée universelle. Mais les deux n’ont guère de réleves envisageables pour l’heure et parfois, il faut bien se contenter du moins mauvais de monde en PRATIQUE. L’URSS était peut être satisfaisante en théorie mais, comme disait le Grand philosophe Yoggi Bera « La théorie et la pratique, en théorie, c’est la même chose.
      EN pratique, c’est trés différent ».

    • Carmina

      29 septembre 2017

      D’ailleurs, Soljénitsyne avait bien dit que l’URSS était une maladie, qu’elle avait trahi la Russie et les Russes.

      (Si la Russie a survécu à octobre 1917, peu sûr que la France ne survive à 1793.)

    • Carmina

      30 septembre 2017

      En vous lisant, bien que nous n’utilisions pas les mêmes mots, je suis certain que nous avons quasiment la même vision du peuple et de la nation (en particulier sur le fait que la nation est un besoin temporel, ni qu’elle est un concept dépassé, bien au contraire (besoin temporel, beson d’un espace de paix)). Ma différence venant du fait que je pense que un individu ne choisit pas sa nation; et qu’elle n’est pas aussi imposée par d’autres personnes («théocratie»); je pense qu’elle est en nous, mélange d’innés et d’acquis, qui fait que, malgré nous, nous appartenons à telle ou telle nation-peuple.
      De plus, on ne nait pas puis on nous dit «Voici la liste des peuples-nations; choisis ton peuple-nation.» D’autant plus que «l’offre» de nations est limitée; peut-on créer une offre ex-nihilo. Voilà qui me paraît douteux. Ou alors il faudrait d’abord rassembler des gens qui nous ressemblent et alors créer un peuple (et donc une nation). Et quid de l’hypothèse où cette personne ne trouverait aucun peuple-nation qui ne lui conviendrait? Que ferait-il? Quelle serait sa destinée? Il serait sous-citoyen dans chaque peuple du monde? Il n’aurait jamais aucun droit politique? Je cherche juste à comprendre et à donner du sens à tout ça.

      Nous arrivons à, me semble-t-il, un point intéressant: le peuple-nation n’est-il pas, au contraire, un choix par défaut, une volonté par défaut, une volonté négative: «Je ne veux pas vivre avec ces personnes-ci, ni avec ces personnes-là, etc.; mais je ne vois aucun inconvénient à vivre avec ces autres personnes.» Une sorte de moins mauvais consentement? Je ne sais pas?
      Pour en venir avec un cas très pratique qui nous concerne, n’avons-nous pas deux peuples au sein du territoire français? La France catholique et la France jacobine? Forment-ils un seul peuple-nation ou deux peuples-nations? Et, de facto, Mélenchon a dit que la France était née en 1793. Nous avons donc bien deux histoires, deux romans nationaux (j’achète complètement la notion de «roman national», notion qui me paraît tout à fait juste). Et la France catholique ne sent-elle pas opprimée (n’est-elle pas opprimée) par la France jacobine? Où est la limite? La frontière? À quel moment avons-nous deux peuples-nations plutôt qu’un peuple-nation?

      Pour la congrégation trans-européenne, je n’y vois pas d’inconvénient dans l’absolu. Toutefois, il me semble que nous avons besoin d’un territoire. Un peuple a besoin d’un territoire qui sera son espace de paix. Espace en lequel il est souverain; et donc, par essence, libre. Espace sur lequel il pourra donc vivre comme il l’entend, et grâce auquel il n’aura pas à vivre selon les règles d’autrui. C’est ce qui me paraît la limite de la congrégation trans-européenne (dans la mesure où ma compréhension de ce concept est correcte): le besoin d’un territoire, et ce territoire a forcément un pouvoir d’attraction pour les éléments de ce peuple qui veut vivre en paix. Quelque part, c’est exactement ce qui se passe pour le peuple judéen: un territoire où il peut vivre selon ses propres règles, et une myriade de communautés à travers le monde où chacune vit sous la règle du territoire d’accueil. Mais chaque élément de ces communautés peut rentrer au bercail si le besoin de paix se fait plus fort. Sinon, sans territoire (espace de paix), l’histoire montre que la situation d’un tel peuple est pour le moins précaire.

      Cependant, je ne vois toujours en quoi l’URSS a fusionné les deux concepts (il me semble que c’est exactement le contraire – cf. Soljénitsyne). Mais soit.

      Quant à la démocratie, nous avons un gros problème de définition. D’une part, la définition rousseauiste conduit à ce que Tocqueville avait justement appelé la «tyrannie de la majorité» (à améliorer donc). Mais surtout l’histoire montre que les institutions mises-en-place sont capturées par des minorités, et ce systématiquement. Le territoire change de main, devient alors propriété de cette minorité, un espace de paix pour cette minorité, et non plus pour le peuple-nation, qui à nouveau vit sous les règles d’un groupe tiers (voire esclave de ce groupe tiers). Nous avons ici, me semble-t-il, un problème fondamental.

      Bon, je suis dois y aller, je suis en retard.

      Merci beaucoup.

  • Constance de Contraire

    20 septembre 2017

    > Mais si l’Allemagne ne paye pas –ce qui semble le plus probable- alors la tentative des HdD et ODS français de créer un Etat (Européen) franco-allemand implosera

    Dans ce cas précis, je suis pour l’obsolescence programmée.

    Répondre
    • Aenas

      5 octobre 2017

      Un petit rappel d’Aristote:

      – Le peuple, le groupe en tant que tel est seulement une addition d’individus
      – L’individu vient de In Dividere = qu’on ne peut diviser (sinon il meurt)

      Reste donc à un groupe de représenter le peuple, pour imposer les points de vue des dirigeants du groupe à l’ensemble des individus qui composent le peuple

    • Aenas

      5 octobre 2017

      Exemple d’Europe technocratique: Moscovici qui d’un ministère en France, monte à Bruxelles pour lui reprocher le déficit qu’il a lui même contribué à creuser

  • marc

    20 septembre 2017

    Rappellons que la france est le premier etat providence au monde avec une pression fiscale la plus elevée au niveau OCDE (pression fiscale globale). L’etat francais pompe quasiment la moitié de la richesse nationale (PIB) chaque année pour un resultat incertain …
    L’ENA, d’ou sont issus les hauts fonctionnaires, est l’ecole de l’enfumage et de la langue de bois (voir le programme des cours c’est instructif) Rappellons que L’ENA a ete creé sur le modele sovietique (sic) par un communiste deserteur de l’armée francaise en 1940, Thorez (refugié chez staline) et Michel Debré a reconnu que creer l’ENA etait la plus grosse erreur qu’il ait jamais commise de sa carriere.
    Donc la republique francaise fonctionne sur le modele sovietique a la base. je m’etonne qu’on parle de liberalisme pour la france car ce pays est communiste.

    Le francais est aussi etatiste et estime normal que l’etat s’occupe de tout. Franchement, on retrouve un peu en France la mentalité qu’on trouvait dans les pays communistes que j’ai pu visiter. On remarque aussi le foutoir dans les services publics francais toujours en greve, avec mepris de l’usager , SNCF par exemple.

    Répondre
    • Denis Monod-Broca

      20 septembre 2017

      Où avez-vous vu que Michel Debré disait de l’ENA qu’elle était la plus grosse erreur de sa carrière ?
      L’ENA est une réussite même si elle a été, pourrait-on dire, victime de cette réussite…

  • candide

    20 septembre 2017

    M Gave, il semble que vous ayez raison, notre bien-aimé président le dit lui-même…
    Son lapsus à New-York est révélateur (“sortie de l’état de droit”).

    Répondre
  • Jerry

    20 septembre 2017

    L’analyse sur Fillon est à mon avis erronée.
    Fillon est un « homme de Davos » et sa pseudo-déchéance faisait simplement parti du plan.
    Il ne s’est d’ailleurs toujours pas défendu …
    On ne laisse pas quelqu’un premier ministre 5 ans s’il n’est pas « sûr ».
    Que faisait au bilderberg en 2013 ?
    Que faisait-il chez jouyet en 2014 ?
    Que faisait-il avec De Castries durant sa campagne ?
    Pourquoi De Castries hébergeait-il en même temps le parti de Macron ?
    Vous allez me dire quel intérêt ?
    L’intérêt d’un Fillon a été de détourner les vieux, qui votaient UMP, des nationalistes.
    Pour mieux les ramener vers un mondialiste « vierge » de notre bonne vieille politique …

    Fillon y a perdu son image… la fierté d’un politique, entre nous … Il va retrouver plein de sousous pas plus propres et cette fois aucun PNF ne viendra l’embêter !

    Répondre
    • Charles Heyd

      20 septembre 2017

      Je suis de votre avis et plusieurs témoignages (Philippe de Villers entre autre) corroborent ce fait dans une vidéo sur TV Liberté!
      Mis à part Mélenchon et Le Pen, il n’y avait en effet pas un candidat de poids (en y incluant Hamon!) qui ne soit du « système ».
      Fillon en plus disait qu’il savait qui l’a « planté » et qu’il le dirait; on attends toujours qu’il le dise et on attendra longtemps!

    • humpty-dumpty

      20 septembre 2017

      « sa pseudo-déchéance faisait simplement parti du plan. »
      Je n’y crois pas ; pour le coup le « complot » serait trop tordu et surtout trop risqué (il aurait pu passer après tout, ce n’était pas si loin que cela). Pour moi, la seule explication à l’acharnement (jamais vu) qui s’est abattu sur lui, c’est justement que – que ce soit vrai ou non, ou ne peut que supputer – il a réussi à convaincre suffisamment d’ODS qu’il irait vraiment dans la direction qu’il indiquait, au point de menacer réellement leur situation, leurs privilèges, leur mainmise sur le pouvoir. Malgré son passé plus consensuel.

    • duff

      20 septembre 2017

      @Humpty

      Fillon n’a pas osé se défendre en faisant du Trump contre les médias comme il n’avait pas osé laisser l’UMP canal historique à monsieur 0.3% du temps où il avait créé l’UMP-R c’est à dire une droite un peu plus libérale et moins soumise version Juppé et dé-sarkozyfiée. Tout comme il n’a pas osé laisser Sarkozy en plan en 2010 alors qu’il était facile de prévoir qu’il serait battu deux ans plus tard.

      Fillon avait beaucoup de qualités, il a peut être fait peur à quelques ODS mais n’était pas une marionnette, c’est ridicule même de le penser. En revanche, il y a manqué tout au long de sa carrière au chaud à l’UMP alors qu’il avait voté non à Maastricht, une qualité rare que Macron, lui, avait : l’audace.

      Cette élection s’est aussi jouée là dessus, peu importe le PNF, les médias serviles. Macron a déclaré sa candidature entre les deux tours de la primaire de droite voyant que Juppé allait se prendre une raclée et que pas mal de ses soutiens seraient tentés d’aller à la soupe plutôt qu’affronter les médias avec le programme de Fillon, notamment sur l’international et l’islamisme…

    • idlibertes

      20 septembre 2017

      Je pense aussi que Fillon n’était pas une marionnette, du reste, s’il l’avait été, nul aurait eu le besoin de sortir le PNF comme ce fut le cas. S’il avait été un Pinocchio son gepetto se serait alors assuré de son bon fonctionnement pour les urnes.

      Effectivement, je rejoins Duff en ce que le groupe UMP avait parait-il surnommé Fillon « monsieur pipi » car à chaque fois qu’un vote courageux était attendu par le groupe parlementaire (genre peine de mort), il sortait pisser.

    • Aenas

      5 octobre 2017

      Si il s’est défendu, il a dit que « c’était légal »: tout comme les Goulags, les expériences de Mengele, les exterminations de millions d’enfants sous Staline, le carnage de son pote Adolf etc …

  • francius

    19 septembre 2017

    Pour l’élection de l’homme de davos, j’ajouterais qu’il fallait aussi se débarrasser de Mélenchon car il aurait pu se retrouver face à MLP. Comme par hasard c’est Hamon qui sort des primaires. Comme tout cela est bien joué!
    Par contre dans 5 ans les français voudront sortir Macron… et là il entre en scène pour le scenario désastre économique!

    Répondre
    • Aenas

      5 octobre 2017

      « Les médias inféodés » : Un rappel sur la presse

      Chiffres d’affaires environ 10 mmilliards
      Subventions directes et indirectes environ 3 milliards

      Il est poli d’éviter de mordre la main qui vous nourrit

      Les subventions se justifient par le statut des propriétaires qui sont milliardaires

    • TZ

      18 novembre 2017

      Le programme l’Avenir En Commun est pourtant loin du désastre économique, c’est LA seule solution, dans l’offre des partis politiques d’aujourd’hui, pour relancer l’économie (par la demande), réindustrialiser le pays et protéger notre économie.

      C’est d’ailleurs le seul qui se rapproche des nouvelles préconisations du FMI, jugeant l’austérité comme une désastreuse erreur.

  • Constance de Contraire

    19 septembre 2017

    > les ODS français se retrouveront bien isolés face au désastre économique qui surviendra

    Y a-t-il en France encore beaucoup d’oubliettes pour les y « mettre au frais »?

    Répondre
    • idlibertes

      19 septembre 2017

      Je veux bien aider à la construction mais peut être trouverait on enfin une utilisation satisfaisante à la ligne Maginot?

    • Constance de Contraire

      20 septembre 2017

      Sinon il y a l’option des les larguer en Corée du Nord. Il parait que le Kung-Fou Panda en chef y réduit les opposants au silence, correction: en pièces, en utilisant des méthodes assez créatives.

  • rivalta

    19 septembre 2017

    Meci pour vos bulletins

    plus que l’outil militaire c’est le controle des sociétés d’armement et en particuleir de la technologie qui attire l’Allemagne
    de la meme façon qu’ Airbus devenu allemand a absorbé le savoir de l’aerospatiale et autres

    Répondre
  • Faïk Henablia

    19 septembre 2017

    En parlant de juridiction d’exception, j’en pense à une autre, véritable outil au service du « droit de l’Etat »: La juridiction administrative.

    Répondre
    • sassy2

      19 septembre 2017

      et le droit « européen »?

  • Jean-Charles DUBOC

    19 septembre 2017

    Une analyse vraiment intéressante mais la crise entre le Président et le général de Villiers peut trouver une autre explication en décryptant le discours de M. Macron à la Conférence des Ambassadeurs du 29 août dernier pour découvrir l’impensable :

    EXTRAIT « (…) il n’y a plus d’ennemi conventionnel et, si l’on suit le raisonnement, le pays n’aura vraisemblablement plus besoin d’armée pour défendre son territoire. En revanche, elle doit faire face à un ennemi non-conventionnel, le « terrorisme islamiste », qui exige à la fois une police omniprésente et une armée de projection capable d’intervenir dans les foyers de terrorisme à l’étranger : La Syrie et l’Irak d’un côté, la Libye et le Sahel de l’autre ».

    C’est très vraisemblablement ce changement d’objectifs, manifestement pas intégré par la Défense qui a conduit à la démission de son chef d’état-major des armées à peine confirmé dans ses fonctions quelques jours auparavant.

    Car la déclaration de « Manu » implique que la dissuasion nucléaire n’a plus de raison d’être !…
    Le « Président Jupitérien » n’a pas compris que l’on ne peut pas supprimer d’un coup la DGA, nos centres de fabrication d’armes nucléaires ainsi que sur nos centres de recherche !…

    La seule solution et de créer un bouclier spatial planétaire pour protéger la Terre des astéroïdes et des comètes. Un programme qui rassemblera les Terriens autour d’un objectif commun, salvateur pour l’humanité tout en dénucléarisant la planète et en gardant nos compétences technologiques (une idée de cosmonautes américains déjà reprise par la Russie et l’ONU).

    D’autre part, il ne faut pas sous-estimer les capacités de réactions de l’Etat-major des Armées car ils ont « sous le coude » un « missile thermonucléaire politique » qui est prêt à être tiré.
    Il s’agit d’un dossier connu exclusivement sur internet et qui concerne deux affaires remontant à la guerre du Golfe 1991 :

    1/ le détournement par « Mythe-Errant » des 7 milliards de dollars des indemnités de la guerre du Golfe virés par le Koweït, les Emirats Arabes Unis et l’Arabie Saoudite, à la France pour sa participation à la libération du Koweït ;
    2/ Un détournement sur les frais d’extinction à l’azote liquide des puits de pétrole en feu au Koweït pour un total de 23 milliards de dollars (affaire Basano/Ferrayé).

    J’ai envoyé récemment un courrier à la Délégation à l’information et à la communication de la défense (DICOD) sur ces deux détournements de fonds :

    http://www.alerte-ethique.com/2017/09/guerre-du-golfe-1991-lettre-%C3%A0-la-d%C3%A9l%C3%A9gation-%C3%A0-linformation-et-%C3%A0-la-communication-de-la-d%C3%A9fense-dicod.html

    Le décryptage de l’actualité, en particulier la « Tribune Choc de 11 généraux » qui vient de paraître sur Boulevard Voltaire, et une réponse à l’un de nos courriers adressés au Président Macron, qui transmet à la Ministre de la Justice, laisse à penser qu’un ouragan catégorie 5 pourrait bien passer sur la classe politique des trois dernières décennies et remettre en cause pas mal de choses.

    Et on peut compter sur l’Etat-major pour ne faire aucun cadeau au pouvoir politique compte-tenu des choix stratégiques de M. Macron et des fonds encore disponibles dans le « Plan d’Investissement pour l’Avenir » (PIA), là où ont été planqués les milliards récupérés sur les détournements cités plus haut.

    Bien à Vous !…

    « L’Ami-Râle »

    Répondre
  • marc

    19 septembre 2017

    Bien plus grave sont les atteintes a la liberté d’expression en France
    Avant ca se limitait a des choses un peu plus extremes
    Tous les auteurs Français meme de premier plan ont des proces maintenant. Meme critiquer une religion (le blaspheme en France) ou un genre est matiere a proces. Et tout ca avec des associations payées avec nos impots. C’est ca le pays le pays des lumières ? Il faudrait d’urgence interdire ces assocs comme le Crif, Licra, CCIF etc
    On pourrait aussi créer des assocs pour tout et n’importe quoi

    Actuellement on est bien plus libre de dire en amerique du sud ce qu’on pense, meme en public, meme dans des ex-dictatures notoires, qu’en France !!
    Rappellons aussi les tendances totalitaires des diriegants europeens et les paroles de Juncker « l’UE se fera sans la democratie et sans l’assentiment des peuples si necessaire », leur chantage et diktats vs les pays de l’est qui ne veulent pas de refugiés, pour de bonnes raisons

    Répondre
    • Aenas

      5 octobre 2017

      On est aujourd’hui bien plus libre en Russie qu’en France. Allez-y voir, c’est déroutant

  • calal

    19 septembre 2017

    la situation du pays et du monde est effectivement interressante en ce moment ( malediction asiatique? puissiez vous vivre en des temps intéressants..)
    Il me semble qu’il y a à nouveau equilibre des forces: c’est a dire lutte entre tendances de force equivalente.Fin de l’hégémonie occidentale grâce à la montée de la chine et la remontée de la russie et donc baisse de la puissance américaine. l’Europe va t elle s’unifier et se diriger vers le bloc Eurasie avec peut etre comme le craint Todd,une tendance vers un « pouvoir plus fort » et donc moins de démocratie? L’Océania ou le « peuple des pirogues » ( us +ru ) va – il laisser faire ?
    le bouton de l’arme nucléaire ne vaut il mieux pas qu’il soit hors de portee d’un president francais qui peut etre sous influence qatari,saoudienne?
    quels role pour chacun au sein de cette ue?
    le paradis?
    – cuisine française
    – amant italien
    – manutention allemande
    – policier anglais
    – organisation suisse
    ou L’enfer:
    – cuisine anglaise
    – amant suisse
    – policier allemand
    – manutention française
    – organisation italienne.
    Quand a une armee europeenne, on sent que l’on va vers cela pour « exporter » les chomeurs sur des fronts d’operation exterieure sous la forme de mercenaires (soldats sous contrat courts) avec le risque d’utilisation pour des operations de « pacification » sur le sol européen.

    Répondre
  • TYLOLO76

    19 septembre 2017

    Il faut espérer que le système actuel soit rapidement en faillite, cependant j’ai peur quand j’imagine ce qui pourrait le remplacer, le peuple n’étant pas une chose uniforme, les français étant fort peu libéraux, et la démographie étant ce qu’elle est, qu’aurons-nous après la tempête : l’islamo-gauchisme ou le bonapartisme ; rien de bien mieux en France je le crains, j’ai fini d’être optimisme.

    Répondre
  • El oso

    19 septembre 2017

    « Mais si l’Allemagne ne paye pas -ce qui semble le plus probable- alors la tentative des HdD et des ODS français de créer un état (Européen)franco-allemand implosera et les ODS français se retrouveront bien isolés face au désastre économique qui surviendra »…

    Tout est bien qui finit bien, donc…Un désastre économique est en effet ce qui pourrait nous arriver de mieux, vu notre inaptitude chronique à adopter les bonnes solutions. C’est la faillite qui a permis à nombre d’autres pays de faire les « transformations » nécessaires…
    Finalement, ce billet est plein d’optimisme…

    Répondre
  • Citoyen

    18 septembre 2017

    Le scenario est conforme au déroulé des faits, et très réaliste … y compris, et surtout, dans ses projections …
    Mais :
    « Et donc le nouveau président est certes légal, mais pas du tout légitime » … Reste à savoir ce que vaut la légalité, dans certaines circonstances …
    Quelques mois avant l’instant fatidique, Louis XVI devait être convaincu qu’il était là pour un moment, et que la royauté était bien assise …. Jusqu’au moment où la réalité l’a rattrapé, et dépassé à grande vitesse … une chose improbable quelques temps auparavant, pour ne pas dire impensable, pourtant des têtes roulaient au sol …
    Il y a des moments, où l’histoire se met à accélérer brutalement, provoquant des fois des sorties de route …
    Les HdD et ODS devraient se faire greffer des yeux derrière la tête … c’est plus prudent …

    Répondre
  • PA

    18 septembre 2017

    Je ne sais pas si le complot que vous dénoncez existe réellement (bien que j’ai un avis personnel sur la question), mais il me semble évident depuis plusieurs mois que l’Allemagne « lorgne » sur l’armée française. L’Allemagne cherche manifestement un moyen de placer notre armée sous son contrôle.
    Je m’en suis rendu compte quand sont ressortis les projets « d’Europe de La Défense ».
    Étant donné que le seul pays d’Europe à avoir une armée digne de ce nom est la France, ces projets ne peuvent avoir d’autre but que de mettre notre armée sous tutelle de Bruxelles, c’est à dire des allemands.
    La trahison de nos dirigeants est vraiment sans limites !

    Répondre
    • Kaiser

      18 septembre 2017

      Les Allemands jalousent surtout l’arme nucléaire.

      Il faut voir Markus Kerber qui en est monomaniaque dès qu’on cause de la Défense.

      C’est le dernier atout hors de portée de l’Allemagne.

      Et si seulement notre franciscain (Mitterrand) n’avait pas tant fait le malin avec devant Kohl !

    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Je ne comprends pas pourquoi tout le monde parle de « complot » à propos de l’article de cette semaine.

    • David D.

      19 septembre 2017

      L’Allemagne pourrait être intéressée par la bombe atomique, de toute façon elle l’est depuis les négociations d’achat de Mirage III [1]. La France pourrait lui offrir vu qu’elle a toujours adoré jouer la prolifération nucléaire (comme ses partenaire du club des 5), mais il serait amusant dans un cas de crise comme l’éclatement de l’Euro de voir ce qui se passe entre nos deux pays.
      Quel dommage d’avoir remisé les lances missiles pluton qui avaient l’avantage de ne toucher que l’Allemagne de l’ouest.

      Quand à dire que l’armée française est encore à niveau, avec ses costumes félin à 69,000€ mais 70% de ses hélicoptères qui ne volent plus, et a peine 100 chars en état de marche les bon jours, je pouffe tristement. L’ouragan Irma prouve qu’il en est rien.

      Notons qu’Alain « le meilleur d’entre » Juppé a déjà fait des propositions en ce sens qui tombèrent dans l’oreille d’un sourd. Et puis pourquoi « acheter » l’armée française quand elle est déjà disponible et corvéable à merci via l’OTAN ?
      L’Allemagne est prêt de ses sous, elle n’a plus d’enfants pour payer ses retraites…

      Hélas. L’Europe de la Défense ? mais plus aucun pays européen n’a de défense hormis la Russie qui vient de décider de la construction de nouveau destroyers de 17000 tonnes pour remplacer ses célèbre class Kirov [2]

      [1] http://www.dedefensa.org/article/les-exportations-davions-de-combat-usa-europe
      [2] https://thebarentsobserver.com/en/security/2017/08/russian-navy-gets-go-ahead-design-new-nuclear-powered-destroyers

    • Charles Heyd

      19 septembre 2017

      Avoir une ou des idées communes et un but à atteindre n’est pas forcément un complot;
      ce but, pour la « finance » ou les médias c’est de s’approprier le pouvoir, et ce qui va avec (l’argent, les bons postes, etc.) tout court;
      l’Allemagne a toujours envié l’armée française, je parle de l’après-guerre car l’armée française des années 70-2000 était relativement cohérente: une panoplie presque complète de matériels souvent de fabrication française, des troupes nombreuses et une implantation mondiale grâce à nos DOM-TOM;
      les Allemands ne lorgnent pas ni sur notre armement nucléaire puisqu’ils en sont privés pour des raisons historiques (comme les Japonais) et de convictions (les Grünen et autres alternatifs ne sont ni pour le nucléaire civil ni pour le nucléaire militaire) ni sur notre armée conventionnelle puisque leur budget de la défense sera bientôt aussi conséquent que le notre et que tout simplement ils ne sauraient pas quoi en faire puisqu’ils ne veulent pas sortir de leurs frontières strictement européennes; ils sont bien allés en Afghanistan et même un peu en Afrique mais juste pour prouver leur (mauvaise) foi européenne et atlantiste (OTAN).
      et l’Europe de la défense, je l’ai déjà dit, je n’y crois pas à moins que … Macron fasse un discours dans ce sens à l’ONU (aujourd’hui même) mais ce n’est pas le lieu pour cela et on le voit (Macron) plus souvent avec Trump qu’avec Merkel!

    • Denis Monod-Broca

      19 septembre 2017

      D’accord avec commentaire ci-dessus, il n’est pas question de complot dans le billet de Charles Gave. Il n’y a pas complot, il y a aveuglement de nature idéologique, dogmatique.
      Les OdS et HdD chers à notre hôte sont poussés par leur foi. Ils croient en la malfaisance des nations et dans les bienfaits de la mondialisation, ils croient en l’euro et en l’Europe, ils croient en leur propre supériorité, ils croient détenir la vérité, ils croient en la raison du plus riche, du plus malin, du plus fort…
      Ce n’est pas un complot, c’est bien plus grave.
      C’est de la superstition.
      C’est un refus collectif du doute, et donc de l’analyse critique et donc de toute raison.

    • idlibertes

      19 septembre 2017

      +1

      Un gros gros complexe de supériorité. Le peuple devrait quand même comprendre qu ‘il est un gros plouc méprisable et qu »ils » savent mieux et nous aurions donc bonne grâce de nous laisser faire au lieu d’opposer cette puérile résistance.

      Puisqu’on sait mieux que lui, enfin!

    • Charles Heyd

      21 septembre 2017

      Je viens de parcourir les titres des infos de Boursorama et je sais sur quoi lorgnent les Allemands chez nous;
      un autre intervenant ici a d’ailleurs déjà donné une partie de la réponse:
      ils lorgnent sur le contrôle de notre industrie d’armement, ce que certains dans leur optimisme béat appellent l’Europe de la Défense, et … les banques!
      Berlin a notamment donné son accord pour une fusion BNP Paribas-Commerzbank; chiche que le joyau de nos banques sera contrôlé à terme par les teutons comme l’est d’ailleurs déjà en grande partie Airbus! Je parie que Macron ne s’opposera pas à cette fusion.

  • Steve

    18 septembre 2017

    Bonsoir
    Le quinquennat a pour avantages sur le septennat de:
    transférer plus d’argent public vers les agences de Pub, de communication, etc.des potes communicants ainsi que vers tous les experts électoraux auto proclamés qui font le tour des chaînes télé. : 3 campagnes à 20 millions d’euros en quinze ans au lieu de deux en quatorze ans. Oh Monseigneur, je vous suis bien obligé!
    De permettre à l’ods tenant du titre d’être en campagne plus longtemps cad de lui permettre de promettre à nouveau pour faire oublier qu’il ne peut tenir ses promesses précédentes.
    Comme le disait Léon Bloy, les porcs à l’auge raisonnent simplement mais efficacement.
    Et puis, tout ce mouvement d’argent concourt, in fine, à l’augmentation du PIB, comme les cyclones et autres catastrophes naturelles.
    Tout le monde il s’enrichit, tout le monde il est gentil.
    Cordiales salutations.

    Répondre
    • VemeRépublique

      18 septembre 2017

      Oui quinquennat encore une connerie d’inspiration libérale au même titre que la suppression du 49-3 sous son ancienne forme …

    • durru

      20 septembre 2017

      C’est bien connu, le libéralisme est la source de tous les maux.
      Inclusivement celui de devoir supporter vos inepties, car vous êtes libre de venir les y écrire.

    • idlibertes

      20 septembre 2017

      :-))))

    • VèmeRépublique

      20 septembre 2017

      Libre ? Ah bon, les libéraux censurent autant que les autres …

    • idlibertes

      20 septembre 2017

      Je censure juste les abrutis; le droit de certain à ce qu’ils estiment « leur opinion » à quand même la limite du minimum intellectuel prérequis, certes, complètement subjectif mais en ce lieu vous n' »avez pas le droit  » de me pomper l’air plus que de raison.

      Sue me.

    • idlibertes

      20 septembre 2017

      Et VEme Rep, vous êtes très très proche du gouffre

  • Bob

    18 septembre 2017

    Pour Fillon ce qui a scellé son sort c’est de s’ériger contre l’oligarchie cosmopolite : pour la Russie et la Syrie, pour les chrétiens, et en nommant l’Islam comme fléau terroriste.

    Je vous rejoins complètement sur le fait qu’on a besoin d’un homme fort, tel un Pinochet qui a sauvé le Chili.

    Mais cela semble bien improbable, le contexte est très différent. Peut être dans qques années lors de qque catastrophe (fermeture de la CAF…) alors que la racaille lancera des émeutes généralisées.

    Répondre
    • Chile con carne

      18 septembre 2017

      Euh, Pinochet, même si il a des origines françaises, je ne suis pas sûr que les Français en voudraient bien, vivre sous Pinochet ce n’était pas très joyeux.

  • Jboss

    18 septembre 2017

    Il vous reste à nous dire qui sont ces hommes de Davos et ces Oints du Seigneur. Je comprends bien qu’en gros les patrons du CAC40, ceux du Medef et les journalistes qu’ils payent veulent des espaces de libre circulation mais pour autant ils ont envie d’une dépense publique de haut niveau pour leurs affaires. Et l’Allemagne préfère les excédents. J’ai beaucoup de mal avec ce supposé complot. Pour moi le vote Macron est surtout un vote de cotisants, de ceux qui financent le système par leurs impôts et veulent donc tenir la caisse après avoir été ponctionnés pour aucun résultat. Mais bon, si on me dit qui sont ces oints je veux bien analyser à nouveau la situation.

    Répondre
    • Bob

      18 septembre 2017

      Ce sont les cosmopolites, les gauchistes, les marxistes …

      Il n’y a pas de complot: la destruction spirituelle, puis démographique des européens, l’asservissement de la population aux causes gauchistes sont menés au grand jour.

    • Kaiser

      18 septembre 2017

      Biensûr les marxistes et les gauchistes dirigent le monde et la finance internationale, les différents médias …

    • David D.

      19 septembre 2017

      C’est le pouvoir de la grande finance, l’oligarchie.
      Henri de Castries, le Bilderberg, le CFR, Pompidou, Macron, Attali, etc

      Notez que les nationalistes s’y opposent pour protéger la nation et derrière le petit peuple, alors que les gauchistes s’y opposent pour protéger le petit peuple et donc la nation.

    • durru

      20 septembre 2017

      « Pour moi le vote Macron est surtout un vote de cotisants, de ceux qui financent le système par leurs impôts »
      Vous êtes sérieux? Les jeunes pas encore actifs et les fonctionnaires sont maintenant des « cotisants »? La plupart de ceux qui bossent pour de vrai sont à un tel point dégoûtés par le système qu’ils ont renoncé à voter. Et aussi à essayer de comprendre ce qui se passe. Ils se contentent péniblement de vivre, sans beaucoup d’espoir. Il suffit de regarder autour, la France est un des pays les plus foncièrement pessimistes actuellement…
      Les petits profiteurs du système sont assez nombreux pour remplir les rangs des 20% qui ont choisi de tout changer pour que surtout rien ne change.

  • jemapelalbert

    18 septembre 2017

    La partie juridique de votre article m’apporte des connaissances inattendues moi qui ne m’était pas vraiment penché sur cet aspect des choses. Véritablement très intéressant.
    Merci infiniment

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    18 septembre 2017

    Question subsidiaire, hors sujet mais pas tout à fait : que faut-il penser des protestations africaines contre le franc CFA ? Les pays ayant pour monnaie le franc CFA sont-ils, vis-à-vis de la France, dans la même dépendance que la France, avec l’euro, vis-à-vis de l’Allemagne ?

    Répondre
  • duff

    18 septembre 2017

    La première partie du billet est parfaitement limpide (PNF) et ça avait inspiré H16 en mars:
    http://h16free.com/2017/03/02/57585-pourquoi-ce-qui-arrive-a-fillon-est-tres-bien

    Sur les ambitions de diluer encore davantage les nations dans un ensemble gluant dans lequel les politiciens n’auraient progressivement plus de comptes à rendre à une effrayante populace très abrutie pour comprendre, je vois. J’ai tout de même une question.

    Je me rappelle que Charles avait répondu au sujet de théories complotistes que c’était le degré 0 de la réflexion au sujet des intérêts pour le coup pas nécessairement convergents des 500 mondialistes les plus influents au monde. Ici j’ai du mal à voir pourquoi à titre personnel les ODS et HdD auraient des intérêts convergents.

    Y a-t-il autre chose que la simple relation entre corrupteurs (crony capitalism) et corrompus?

    Répondre
    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Je pense, pour prendre un exemple en l’air que par exemple, quand un membre politique actif en exercice (Oint du seigneur) qui serait par exemple dans une position d’octroyer des contrats, des Fusions entre société etc permet à des grands hommes d’affaires (Homme de Davos) par exemple dans les télécoms ou les médias de faire une fusion dans certaine condition, vous avez alors un rapprochement d’intérêts entre les uns et les autres.

      Les Hommes de Davos s’achètent alors la possibilité et la sécurité d’avoir accès à des taux d’intérêts extrêmement bas que les ODS tiennent bas par la BCE, ce qui leur permet d’augmenter leur base dans de très bonne conditions politiques et financières.

      Et de reverser aussi au pot.

      Pendant ce temps là, pour autant, les petits entrepreneurs ont eux toujours autant de mal pour emprunter puisqu’eux n’ont pas de biens à donner en levier .

    • duff

      18 septembre 2017

      @idlibertés donc vous répondez « non » en expliquant la mécanique que chacun peut voir en recoupant des infos naturellement peu traitées par la télévision du grand manitou des télécoms… Je me demandais juste si tous ces braves gens n’avaient qu’un simple problème de probité et d’intégrité.

    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Alors, je ne comprends pas la question.
      Sérieusement.

      Oui, si vous demandez « se pourrait il qu' »ils » soient juste avides et corrompus ?

      Certains possiblement,

      Si la question est « savent ils sciemment qu’ils vendent leur nation » je crois que le problème est que vous et moi passons pour de stupides paysans d’avoir encore ces illusions irréalistes et que la seule réalité est d’en être, parmi ceux apte à prendre des décisions.
      Que des gens comme Macron depuis Amiens aurait fait Paris/Chartres.Dreux Orleans sur les genoux pour être reçu dans les salons de l’Automobile Club et que « faire partie » et « tenir » et à peu prés tout ce qui compte pour une grande partie.

      bref, pour vous répondre oui pour eux, ce n’est QUE du croie capitalisme puisqu’il n’y a pas d’honneur véritable à défendre. Nous sommes des enfants pour eux de le penser.

    • Bob

      18 septembre 2017

      H16 qui en disait : « ce qui arrive au candidat est une excellente chose ».

      Le défaitisme, l’envie de mort des pseudos libéraux comme H16 est nauséabond. Un gauchiste ne ferait pas meilleur travail pour détruire la droite.

    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Vous y allez un peu fort même s’il est vrai qu’un certain milieu libéral à force d’être « contre » est assez peu constructif.

      Ils sont super en théorie (qui est l’endroit ou j’irai vivre plus tard car tout s’y passe bien comme le dit le sticker)

    • duff

      18 septembre 2017

      @bob et @idlibertes

      Qu’est-ce que je ne me suis pas fait rembarré ici ou là en faisant remarquer que j’aimerais du fond de mon cœur voir vivre des tentatives du genre « free state project » histoire de voir au bout de combien de temps de gentils libertariens tendance anarcap ne supporteraient plus leur glorieuse aventure.

      Je suis un pauvre con – comme dirait l’autre – je crois que l’espace idéal dans lequel la démocratie pour contrôler un état éternellement en mode léviathan c’est la Nation, le truc qui cimente des gens différents. Le truc désuet qui permet à chacun de se sentir fier de partager une histoire, un ensemble de coutumes et un respect de la tradition et de la transmission parce que Rousseau et son bon sauvage, c’est de la foutaise progressiste avec un gène totalitaire de l’homme nouveau. Truc bizarroïde qui permet à des jeunes blancs, noirs ou d’Afrique du nord de s’enlacer pendant une coupe du monde foot quand la France marque un but.

      H16 est bien fataliste et je le soupçonne de vivre peut être pas en France mais dans un fuseau horaire européen, donc dans un pays à peine moins frappé par le socialisme que le notre. Mais il a raison de pointer du doigt que ceux qui se présentent pour renverser la table ne sont pas crédibles tant qu’ils acceptent la plupart des codes et le poids de la pensée magique qui s’est emparée de l’occident depuis une trentaine d’années, droite et gauche confondues.

  • Tadaïma

    18 septembre 2017

    Merci.

    À mon humble avis, deux choses:
    a. Bruxelles continuera à être contrôlée par des fonctionnaires français. Bruxelles sera française.
    En revanche, Francfort restera allemande.
    Le pouvoir administratif aux mains françaises, le pouvoir monétaire (et donc financier) aux mains allemandes.
    b. Comme vous l’avez dit vous-même, si la planche à billets arrête de tourner, le système financier allemand est en faillite. Les français ne sont donc pas sans argument/arme face aux allemands. Bien que les intérêts allemands (ainsi que leur nature) sont de se tourner vers l’est et de faire partie de l’axe Pékin-Moscou-Téhéran, ils ne peuvent pas tourner le dos à l’Europe comme ça. C’est aussi pour cela qu’il y a une course contre la montre du côté français: éviter que le système financier allemand ait le temps de se recapitaliser, sans quoi nos fonctionnaires français se retrouveraient vraiment tout nus. Si l’Allemagne perd également la maîtrise de son destin, alors elle sera prisonnière comme la France.

    Autres points intéressants:
    c. Effectivement, Albion ne restera sans doute pas sans réagir. Mais Albion n’aime pas non plus une Allemagne forte ou une Russie forte. On en revient à des jeux centenaires: détruire les ambitions débiles des français tout en soutenant ces français.

    d. Les US. Il est évident que ceux du Deep State américain (ceux qui détiennent vraiment le pouvoir) ne comprennent pas la France et ne sont pas du tout pour un leadership français qu’ils ne comprennent pas et qu’ils ne maîtrisent pas. En outre, ils sont germanophiles. Voir l’Allemagne sous une administration français ne leur plaira pas. Ils veulent faire en Europe ce qui a été fait aux US (et le vœu d’une certaine personne il y a quelques décennies): de créer un lebensraum pour l’Allemagne. C’est leur vision de l’Europe. L’Europe doit être une arrière-cour pour l’Allemagne qui doit lui permettre de passer à un État de niveau mondial. En outre, comme ils éprouvent une haine pour la Russie, (i) cela permettra d’avoir un État fort à côté de la Russie, (ii) mais ils devront empêcher le IVe Reich de se laisser aller à ses instincts naturels qui est de se rapprocher du Tsar (ils pourront effectivement lui dire que, alors, l’Allemagne est forte et auto-suffisante, qu’elle n’a pas besoin de ces sauvages fous dangereux, et que les routes maritimes sont sûres).
    Il me semble donc que les US vont donc favoriser l’intégration européenne dans un premier temps, et dans un second temps, une fois que la prison sera montée, ils soutiendront alors l’Allemagne dans sa lutte de pouvoir contre Bruxelles (notamment en lui promettant un soutien financier).

    e. Autre variable à prendre compte: l’Allemagne a commencé la repatriation de son or. Signe s’il en est de la considération d’un retour au DM.

    f. Dans la plus pure tradition, l’Autriche-Hongrie n’aimant pas du tout une Prusse hégémonique, soutiendra également la France tout en essayant de détruire ses ambitions débiles. Bref, elle s’alignera avec Albion. Comme vous le dites vous-même, ce sera probablement le cas des autres pays d’Europe du Sud: (i) une Teutonie forte est la pire chose qui soit, (ii) les ambitions françaises sont débiles et doivent être détruites, (iii) il faut néanmoins soutenir la France dans son combat face à l’Allemagne, (iv) il faut éviter tout rapprochement de l’Allemagne avec les Russes.

    Nous aurons probablement une coalition des pays d’Europe du sud soutenant la France, coalition menée par Albion et l’Autriche-Hongrie. Et une coalition US-Germanie.

    Il est probable que la Russie laisse ses voisins de l’ouest s’entretuer, comme à l’accoutumée. Je vois mal la Russie aller défendre l’Allemagne ou la France.

    Quid des pays d’Europe du Nord? Pas sûr qu’une Allemagne forte les fasse rêver; par exemple, la Finlande a déjà la Russie comme voisin.

    Quid des pays de l’Est, comme la Pologne? La Pologne n’aime ni l’Allemagne, ni la Russie (ce qui est bien compréhensible). Et ils vont se rendre compte que se faire défendre par l’OTAN a un prix: une Allemagne forte.

    Le temps passe, mais rien ne change, la tradition reste, et l’histoire se répète.

    Petite question: faites-vous politiquement une différence le général de Villiers et le général Tauzin?

    Répondre
    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Alors, non, nous ne rejoignons pas du tout cette idée que les USA empocheraient la construction d’une Europe vaillante.

      Je connais ce point de vue, ce n’est pas le notre.

      L’histoire de l’Allemagne qui rappatrie son or est un bouteillon qui revient tout les 3 ans, je l’ai vu passer deux fois déjà.

    • Tadaïma

      19 septembre 2017

      Non pas d’une Europe vaillante, mais d’une Allemagne vaillante.

      Selon vous, quelle serait l’optique des US en ce qui concerne l’Europe?

      En ce qui concerne l’or, c’est pour ça que la Chine a établi un fixing de l’or en CNY à Shanghai puis à HK? L’or, me semble-t-il, est bien une problématique de réglement de commerce extérieur. Pouvoir dire « mes yuans/DM, vous pouvez les convertir en or », cela donne de la confiance et incite à l’utilisation de cette monnaie. Car, in fine, si on se retrouve avec un tas de yuans/DM dont on ne sait que faire, on peut toujours les convertir en or – machin-obsolète qui sera néanmoins accepté partout. Tel que je le comprends, cela garantie une liquidité minimale au marché – on sait que nous nous retrouverons pas avec des yuans/DM dont on ne pourrait rien faire.

  • Denis Monod-Broca

    18 septembre 2017

    Je pense aussi 1/ qu’une bonne partie de notre classe dirigeante rêve d’un renforcement de l’association franco-allemande (cela ressort de nombreuses conversations) et 2/ que cela n’a aucune chance d’aboutir.
    Nous avons noué autour de notre cou la corde, pardon l’euro, géniale invention française, et nous avons mis l’extrémité de la corde dans la main de l’Allemagne : elle n’avait rien demandé mais elle la tient maintenant cette corde, que peut-elle vouloir de plus ?
    Les projets Macron n’ont aucune chance de succès, quelles que soient les contreparties offertes, mais on peut trembler. Je reconnais ne pas avoir pensé à ce donnant-donnant, financement de nos déficits contre force militaire. Je n’y crois pas. Mais, nos dirigeants ne croyant plus en la France, nous pouvons certainement craindre pour notre siège permanent au Conseil de Sécurité de l’ONU. Le céder serait consternant mais ça nous pend au nez…
    Bonne idée, ça, la création d’un parti « souveraineté française » !…
    Etre souverain est la condition pour avoir une politique. Quelle politique ? Peu importe à ce stade, redevenons un pays souverain !
    Sortons de l’enfermement européen, ouvrons-nous sur le monde, renouons avec l’universel !…

    Répondre
    • Charles Heyd

      18 septembre 2017

      Bientôt la Corée du Nord aura autant de légitimité que la France à siéger au Conseil de Sécurité de l’ONU! Je force (un peu) le trait mais la France n’aurait pas pu se développer sur le nucléaire militaire, et notamment sa composante sous-marine, que grâce à une aide plus ou moins déguisée des USA; idem sinon plus pour l’Angleterre; et re-idem pour la Corée sans la Chine ou l’ex URSS;
      donc, conséquence logique, perdre notre siège au Conseil de Sécurité n’aurai à mon sens pas plus de conséquences que de perdre le triple AAA en économie des agence de notation! Rappelez-vous, on l’a perdu ce triple AAA et plus personne n’en parle; et je crains, et là mon pessimisme est total, que l’ONU n’ait pas plus d’avenir que l’€!
      Des partis souverainistes, il en existe déjà plusieurs et ils sont tous sans un programme potable (Mélenchon, Le Pen, Dupont-Aigant, etc.)! Le résultat est là aussi très probant, c’est 100% Macron!

    • TZ

      18 novembre 2017

      Désolé, Mr Heyd, mais en quoi jugez vous le programme de la France Insoumise comme « non potable » ? Le mouvement a fourni un travail incroyable, jamais vu depuis 30 ans, avec chiffrage à la clef et explications détaillées. Le comparer aux propositions aléatoires et/ou populistes des FN ou Dupont-Aignan participe tout de même du raccourci idéologique.

  • JeanBart

    18 septembre 2017

    Il est très plaisant de voir que Me de Castelnau participe à la rédaction de chroniques libérales ! Ce qui prouve que l’honnêteté intellectuelle dépasse les clivages partisans.

    Répondre
    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Merci et je ne pourrai être plus d’accord :-))

  • duff

    18 septembre 2017

    Ce qui m’inquiète c’est la quantité de gens éduqués qui ne comprennent pas pourquoi je ne vote quasiment plus et pourquoi je dis ne pas voir de différence majeure entre les candidats dits « raisonnables ».

    Finalement les populations les moins diplômées sont plus instinctives et que leur absentention qui fait pleurnicher les politiciens et les « experts » de salon de TV quelques secondes avant de se réjouir longuement du résultat, est volontairement très mal interprété.

    Sur Fillon, quand je vois le comportement et les discours de ses anciens soutiens et des « ténors » de son parti, nous n’avons pas râté grand chose à mon avis. Les médias voulaient le vainqueur de Condorcet car l’élection se jouait au premier tour. Sans parler de la pitoyable prestation de Marine Le Pen au débat qui a scellé son sort.

    Répondre
    • VemeRépublique

      18 septembre 2017

      « Elections, piège à cons »

      Ceux qui ont fait du bon boulot, de Gaulle Pompidou, l’un est venu par un coup d’Etat permanent l’autre a continué le boulot, une fois qu’on demande son avis à la canaille, on finit par faire baisser le niveau.

    • duff

      18 septembre 2017

      @Veme Lire le billet de la semaine dernière quand Charles parle des institutions notamment de la Vème république, le ver était dans le fruit à l’origine. Voilà qui me rappelle une excellente formule d’Alain Madelin un matin au sujet de la loi renseignement : comment juger une loi et savoir si elle est bonne? Ce n’est pas à l’aune des actions forcément bien intentionnées de l’instigateur de la loi qu’il faut la juger mais ce qu’elle rend possible ou non lorsque le pouvoir est exercé par des gens moins bien intentionnés…

    • VemeRépublique

      18 septembre 2017

      Lol … la Vème République est le seul régime qui permette à ce pays de fonctionner, le délire libéral parlementariste a amené à Mai 40 chapeau !

    • duff

      18 septembre 2017

      Personne n’a parlé de 40 ici. En une principale réforme, le quinquennat, on voit la Vème république a montré sa nature. Avoir l’immense privilège de se choisir un tyran tous les 5 ans, les autres élections ne servant plus à rien. Quant au tyran, il livre sur un plateau à des technocrates ce qu’il lui reste de pouvoir, pas étonnant que les français se sentant toujours coupables d’avoir zigouillé leur roi n’apprécient guère.

    • VèmeRépublique

      18 septembre 2017

      Le quinquennat a surtout fait en sorte que le Président est déjà en campagne électorale dès son intronisation.

      Moi j’ai parlé de 40, car en 40, c’était le régime parfait des libéraux, un Parlement qui décide, résultat, myriade partis s’entre-déchirant pour être calife à la place du calife.

      Quant à la IVème, pour reprendre l’expression d’Adler : « la IVème République, qui n’est au fond que la IIIème République prolongée au-delà de toute raison. »

      Heureusement, le bon sens populaire protège la France d’un système parlementaire libéral.

      A la limite se faire rosser par les meilleurs soldats, ça peut se comprendre mais être incapable de régler le problème algérien …

  • Charles Heyd

    18 septembre 2017

    Une fois de plus bravo!
    Je ne partage pas tous les arguments de cet article mais bien sûr la conclusion et je développerai deux thèmes en particulier;
    – les Allemands ne payeront pas la défense nucléaire française: j’ai effectué un certain nombre de patrouilles en SNLE (Sous-marins Nucléaires Lanceur d’Engins pour les boétiens purs) et lors de ces longues soirées (environs 70 jours sans contact vers l’extérieur) nous en avons amplement parlé entre nous; un de mes commandants notamment était persuadé, je parle du début des années 90, que l’Europe, en échange de notre bouclier atomique nous paierait notre défense et notre prééminence politique en Europe; plus de 25 ans après on voit ce qu’il en est en Lybie, Syrie, Mali et j’en passe! Certes on veut faire l’Europe de la défense (Macron entre autre) mais elle a autant de chances d’aboutir que l' »Europe » tout court (budget commun, politique sociale harmonisée, etc.); et nous Français ne sommes même plus en état de nous payer une défense digne de ce nom;
    le deuxième fait qui prouve amplement que les Allemands n’adopteront pas le nucléaire, c’est que tout simplement Mme Merkel est en train de sortir l’Allemagne du nucléaire (civil seulement puisque l’Allemagne n’a jamais possédé l’arme nucléaire); dire maintenant aux Allemands qu’elle est pour l’arme nucléaire serait tout simplement un suicide politique; certes je ne suis pas en détail la campagne électorale actuelle en Allemagne mais je n’entends pas beaucoup d’arguments dans ce sens et je pense que si elle avait à choisir entre le bouclier atomique français et russe elle opterait plutôt pour Poutine!
    – les tribunaux d’exception et autres juridictions spéciales: dans les années 70 et 80 existaient les TPFA (Tribunaux Pour les Forces Armées) qui ont été abolis par Mitterrand si ma mémoire est bonne pour la bonne et simple raison que les juridictions d’exception ne sont pas dignes d’un état démocratique, du moins en temps de paix normal (hors état d’urgence ou de siège par exemple); on peut être ou ne pas être d’accord avec cela mais je ne pense pas que cela soit regretté par beaucoup de gens;
    un fils spirituel de Mitterrand, Hollande, a en effet institué le PNF suite à des malversations d’un de ses propres ministres et non des moindres; PNF qui a pour le moins des délais de réaction très élastiques selon les cas et le cas Fillon en est une parfaite caricature!

    Avez-vous remarqué aussi que depuis que Macron est allé faire la bise à Angela après sa prise de fonctions il ne se passe plus rien en Europe; les banques italiennes n’ont jamais été en aussi bonne santé et les Grecs font de la croissance!
    Bref, comme dirait M. Gave l’année qui vient va être captivante!

    Répondre
  • sémaphore

    18 septembre 2017

    Ce matin, beaucoup devaient penser, comme moi, que vous aviez eu un accident, peut-être de voiture, peut-être d’ autre chose…

    Répondre
    • Charles Heyd

      18 septembre 2017

      tant qu’on y est!
      j’ai eu réellement et exactement la même réaction que vous!
      dans un de mes postes où comme partout ailleurs j’étais (presque) toujours à l’heure, j’ai averti mon chef et mes collègues que je serai en retard le lendemain pour je ne sais plus quelle (bonne) raison; quand je suis arrivé au travail le lendemain avec le retard prévu tout le monde s’est précipité vers moi pour se rassurer et me demander si je n’avais pas eu de contretemps fâcheux!
      ceci ne me permet cependant pas de me comparer à M. Gave.

    • idlibertes

      18 septembre 2017

      Toutes nos excuses pour le contretemps . Avec les problèmes informatiques de ce week-end , nous n’ avions pas eu le temps de faire viser le papier de Cg d ou le retard sur le lundi matin . On est bon maintenant .

    • VemeRépublique

      18 septembre 2017

      Lol

      j’ai aussi pensé qu’il était mort …

      Finalement c’est bien la démocratie à la française, vous avez une dictature et ses avantages (tout le monde ferme sa gueule dans les médias, tout le monde a peur …) mais vous avez les apparences de la liberté et du Droit.

      https://www.youtube.com/watch?v=RxhE62xxqWg

Me prévenir lorsqu'un nouvel article est publié

Les livres de Charles Gave enfin réédités!