9 février, 2014

Pédophilie Educationnelle

Il y a deux périodes bénies dans la vie ou le sexe nous fout la paix, la vieillesse (enfin je l’espère, je n’y suis pas encore arrivé, mais je fais des progrès notables)… et l’enfance.

Quand j’étais enfant, avant que le traumatisme de la puberté ne m’atteigne, je courais derrière un ballon,  je montais aux arbres, je mettais des claques à mon frère qui me les rendait avec beaucoup d’allégresse, je lisais tout ce qui me tombait sous la main en n’en comprenant pas  la moitié, bref c’était le bonheur total surtout pendant les vacances qui duraient une éternité. Le seul point noir dans ma vie étant qu’il fallait aller à l’école pour y être enfermé dans le but tout à  fait incompréhensible d’essayer de m’apprendre quelque chose. L’avantage de l’école était qu’aux récréations, je retrouvais toute une sérié de copains et que l’on pouvait se mettre des claques, grimper aux arbres , courir derrière un ballon (voir plus haut)…

Pour plus de détail sur ma petite enfance, relire « Le Petit Nicolas » de Sempé et Goscinny ou le château de ma Mère de Marcel Pagnol.

De l’autre coté de la rue, il y avait une autre école , réservée à une autre sorte d’enfants, habillées différemment,  qui en général terminaient la journée aussi propres qu’elles l’avaient commencée et dont on nous disait qu’elles s’appelaient « des filles ».Je savais que cette  autre sorte d’enfants existait puisque j’avais deux grandes sœurs plus âgées que moi à la maison, mais dans l’ensemble les relations entre les deux écoles étaient ténues et les invitations croisées dans les goûters d’anniversaire assez rares en ces temps anciens. Mais je peux assurer le lecteur que s’il y avait une chose qui ne nous préoccupait pas, c’était « le sexe ». En fait, la puberté commençant à roder , l’un de mes copains me raconta un jour sous le sceau du secret comment cela se passait entre un homme et une femme. Je sortis de cette conversation complètement certain que mon copain racontait n’importe quoi pour se rendre intéressant.

Etait ce bien? Etait ce mal? Je n’en sais rien, mais en tout cas je ne changerai pas mon enfance pour celle des petits garçons ou des petites filles actuels (ou devrais je écrire actuelles? Grave question , après tout le masculin doit-il toujours grammaticalement l’emporter sur le féminin?).

Et avoir une enfance heureuse est de loin le plus beau cadeau que des adultes puissent faire à un enfant…

En effet, dans « la Fabrique de Crétins » qu’est devenue l’Education Nationale, une série d’obsédés sexuels et de pédophiles enragés a, à l’évidence, pris le pouvoir au Ministère et veulent à tout prix « informer » les pauvres gamins sur ce qui sera sans aucun doute la grand histoire de leur vie, LE SEXE. Le fait qu’une grande partie de nos enfants arrivent en sixième en ne sachant ni lire ni écrire ni compter ne les préoccupe guère en revanche.

L’essentiel  c’est d’être certain , vraiment certain qu’à 12 ans, aucun d’entre eux  n’ignore rien de l’homosexualité, du Kama-sutra et de tous ces choix qui souffrent à eux.  Certes,On a  les priorités qu’on peut…Et c’est cette volonté de ne rien laisser ignorer aux enfants des « choses de la vie » que j’assimile  à de la pédophilie éducationnelle…

Qu’est donc que la pédophilie, la vraie ?

Apparemment un certain nombre d’adultes ne supportent pas cet  » âge de l’innocence » et cherchent à imposer leurs fantasmes sexuels à ces innocents.Et les petites victimes en sortent abîmées à jamais.Et cela est monstrueux.

La pédophilie éducationnelle est bien sur différente. La relation physique n’est pas le but recherché.L’idée ici est d’introduire dans l’esprit de l’enfant des informations appartenant au monde des adultes de façon à  ne rien lui laisser ignorer de ce qui l’attend plus tard.

Mais l’horrible chose est que l’enfant n’est pas équipé physiquement pour « traiter » cette information. Etre mis au courant de faits sur lesquels on n’a aucune prise ne peut être que générateur d’angoisses et de troubles.

Ce que les pédophiles font souffrir aux corps des enfants, les pédophiles « éducationnels » le font souffrir   à leurs esprits…Et cela est monstrueux également, comme le Christ nous le dit, sans ambages.

« Mais, si quelqu’un scandalisait un de ces petits qui croient en moi, il vaudrait mieux pour lui qu’on suspendît à son cou une meule de moulin, et qu’on le jetât au fond de la mer. »

Mathieu 18.6

Mais qui donc sont ces pédophiles éducationnels ?

Aussi curieux que cela paraisse, ce ne sont pour ainsi dire jamais des enseignants  » du terrain ».Ils ne voient  que fort rarement un enfant. Les enfants ne les intéressent pas.Ce qui les passionne, c’est de transformer la nature profonde de ceux que leurs parents sont bien forcés de leur confier, leurs enfants.

Ce sont la plupart du temps des  » intellectuels », des politiques,  des syndicalistes appartenant à l’administration  de l’Education Nationale,  des « chercheurs » à l’Université ou au CNRS, qui vont de comité Théodule en comité Théodule, de congrès international en congrès international où ils retrouvent ceux qui pensent comme eux et où l’on parle non pas d’éducation ou d’enseignement, mais de « changer la nature humaine », ambition totalitaire par excellence, qui a  déjà fait  des centaines de millions de morts depuis le XVIII siècle, ou cette idée bizarre est apparue pour la première fois.

Parler de Liberté en envoyant ceux qui ne sont pas d’accord au Goulag à toujours été la caractéristique de ceux qui veulent faire le bonheur du genre humain en changeant la nature de l’homme.

Nos pédophiles éducationnels font donc partie d’une longue lignée   » gauche », qui commence avec les massacres de la Convention pour se terminer avec le Cambodge ou la Corée du Nord, en passant par Marx, Staline…

Il est rare  que nos pédophiles aient des enfants eux mêmes, et s’ils en ont , comme l’illustre Bourdieu qui a écrit de multiples livres sur l’école comme moyen de transmission du Pouvoir par la classe dominante, ils les font inscrire à  Henri IV à  Paris, la matrice de l’Elite par excellence, ce que ce Lycée ne pouvait lui refuser puisqu’il était Professeur au Collège de France.

Leur Dieu philosophique est Rousseau, qui a beaucoup écrit sur l’éducation à donner aux enfants, tout en abandonnant ceux qu’il avait fait à sa domestique aux bons soins l’assistance publique, alors gérée par l’Eglise Catholique, dont il disait le plus grand mal.Faire des enfants, les abandonner, dire du mal de ceux qui les ont recueilli tout en écrivant des traités sur l’Education, on comprend que la Gauche adore Rousseau.  Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais…

Quelle est la solution va me demander le lecteur?

Elle est simple.

Comme  le dit le proverbe Chinois  » Les poissons commencent toujours à  pourrir par la tête »

Et donc quand une structure est centralisée, si des forces mauvaises en prennent le contrôle , le pouvoir immense que permet cette centralisation peut créer des dégâts gigantesques comme on l’a vu avec l’Union Soviétique, l’Allemagne Nazie, et maintenant avec l’Education Nationale Française…

Partons de deux constatations:

1.       La tète de notre système éducatif  est pourrie comme jamais.

2.       La changer est impossible politiquement.

Il faut donc non pas couper cette tète, mais en faire une tète parmi d’autres et créer de très nombreuses autres tètes pour permettre de vraies expériences.Il faut donc décentraliser notre Education Nationale pour que ces gens en perdent le contrôle et rendre le contrôle du système éducatif à ceux qui ont des enfants, c’est à dire aux parents, par l’intermédiaire du chèque éducation comme cela a été le cas en Suède qui a fort bien réussi cette transformation.

Et les parents pourront, s’ils le veulent, mettre leurs enfants dans les écoles qui suivront les idées de mes pédophiles éducationnels. Je ne doute pas de leur succès.

 

Charles Gave

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

48 Commentaires

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  • CEDIF

    15 avril 2014

    Article tout à fait clairvoyant. Pour aller plus loin comme nous le développons, les théories débiles du genre et le développement d’un bourrage de crâne institutionnalisé font partie d’un projet plus général de briser l’institution familiale pour assurer la prééminence d’une éducation collectiviste et totalitaire. Le meilleur des mondes est en place.

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  • Laurent

    24 février 2014

    quand on lit des articles comme celui-ci, on désespère moins de la France!

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  • Phoenix

    14 février 2014

    BA,
    Quand allez vous enfin cesser cette propagande incessante, répétitive, insupportable et souvent sans rapport avec les sujets traités ? Vous pourrissez tous les blogs avec vos listes ridicules !

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    • idlibertes

      14 février 2014

      Allons,allons, c’est irritant il est vrai mais bon…..

  • Libre

    12 février 2014

    Entièrement d’accord sur le chèque éducation…

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  • Anne Lys

    11 février 2014

    « Leur Dieu philosophique est Rousseau, qui a beaucoup écrit sur l’éducation à donner aux enfants, tout en abandonnant ceux qu’il avait fait à sa domestique aux bons soins de l’assistance publique, alors gérée par l’Église Catholique, dont il disait le plus grand mal. Faire des enfants, les abandonner, dire du mal de ceux qui les ont recueilli tout en écrivant des traités sur l’Éducation, on comprend que la Gauche adore Rousseau. Faites ce que je dis, ne faites pas ce que je fais… » Charles Gave

    Je crois que c’est beaucoup plus pervers que cela. La théorie de Rousseau, ce n’était pas : « L’homme est naturellement bon. La société où nous vivons le pervertit », c’est « L’homme est naturellement bon, c’est de vivre en société qui le pervertit. »

    Pour lui c’est TOUTE société, quelle qu’elle soit, tout lien entre deux individus, qu’il estime perverse. Selon lui, le lien entre un homme et une femme doit être privé de tout aspect affectif et se réduire au strict nécessaire pour engendrer un enfant, après quoi toute relation doit être rompue ; de même l’enfant doit être enlevé à sa mère dès sa naissance, pour être élevé par l’État.

    «L’homme, par nature, n’est pas un animal social et politique doué de raison…. Ce n’est qu’au moment où, par un « accident » inexplicable, un homme dut s’associer avec un autre, que son autonomie semblable à celle d’un dieu prit fin.

    « L’homme est bon par nature », disait Rousseau, mais d’une façon ou d’une autre nous sommes tombés de cet état de nature. Ce que l’homme est devenu est le résultat non de la nature mais de cet « accident », qui d’une certaine manière a également déclenché son usage de la raison. Rousseau insiste sur le caractère accidentel de l’association de l’homme au sein de la société pour mettre l’accent sur son caractère non naturel et artificiel. « Elle n’était pas nécessaire. Mieux : elle n’aurait jamais dû se produire. » …. . »

    Rousseau a décrit ainsi l’avenir radieux qu’il envisage: « Chaque personne serait alors totalement indépendante par rapport à tous les autres hommes, et dépendrait totalement de l’État ». C’est donc l’individu seul, sans aucun lien « naturel » avec aucun autre être humain, mais dépendant totalement de l’État, qui constitue l’état idéal auquel aspirent ceux qui, aujourd’hui, en première étape, nous imposent le « mariage gay ».

    Il est difficile de voir dans une telle organisation quelque chose qui diffère des pires totalitarismes et seule une confiance aveugle de ceux qui n’ont pas lu Rousseau envers ceux qui, l’ayant lu, ont grandement déformé sa pensée pour en faire une bénigne admiration de « l’état de nature » et une dénonciation de la société de son temps seulement, peut expliquer la vénération dont on entoure le rousseauisme, alors qu’on n’en partage nullement les principes.
    Et il est tout à fait exact que le rousseauisme bien compris, celui qui tient compte de ces textes et non de l’idée que l’on s’en fait communément, qui a fait le lit du nazisme et du communisme bolchevique… et aujourd’hui celui du totalitarisme socialiste qui a la même ambition d’isoler totalement les êtres humains, dès l’enfance, pour qu’ils dépendent de l’État (qu’ils comptent bien diriger) et seulement de l’État, sans pouvoir s’appuyer sur des corps intermédiaire comme la famille…

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    • Homo-Orcus

      12 février 2014

      Excellent ! +1

    • Loïc de Fleurelle

      7 avril 2014

      Tout à fait en accord avec votre article. Vous mentionnez combien tous les totalitarismes du 20ème siècle sont issus de notre Révolution française et donc, très directement, de Rousseau.
      Et aujourd’hui, Vincent Peillon est dans le droit fil de ce philosophe. Son moyen, cynique mais efficace, c’est d’abord d’abêtir les enfants. Ne sachant ni lire ni écrire, ils auront du mal à penser et pourront être plus facilement manipuler … par une élite qui, elle, aura placé ses enfants dans des écoles très élitistes. Les enfants de Vincent Peillon ne sont-ils pas d’ailleurs scolarisés dans une école juive hors contrat …
      Voilà pourquoi Vincent Peillon s’oppose à la foi catholique : celle-ci est beaucoup trop personnaliste pour son projet. Ce qui lui convient, c’est une « Laïcité bêtifiante » où la personne est remplacée par l’individu et ne réfléchit pas. L’individu, c’est à l’image de « l’homo sovieticus », c’est le travail impersonnel de la fourmi pour sa fourmilière. Et de cela, l’Église ne voudra jamais.
      À l’école de Rousseau, beaucoup de nos hommes politiques (qu’ils soient de gauche ou de droite) sont aujourd’hui marqués par un mot : l’utopie. Malheureusement, cette utopie peut engendrer des catastrophes. Elle est à l’opposé des premiers philosophes qui étaient des physiciens qui tiraient leurs pensées de l’observation de la nature. Ils ont donné Platon, Socrate, Aristote, St Thomas d’Aquin, Bergson et tant d’autres …

  • riz

    11 février 2014

    Bonjour,

    le déficit public de la France sera non pas de 4.1% pour 2013 mais 4.3 voire
    4.4% .C’est la panique à bord .D’où l’augmentation vertigineuse de la csg sur les classes aisées en 2014.On aurait dû être à 3% en 2013 d’après les prévisions de 2012 et nous nous étions par la suite engagés à atteindre les 2.8% en 2015 (gag!!) .Or à un rythme max d’un demi point de pib par an on atteindra pas les 3% limite psycho avant 2016 dans le meilleur des cas .
    Or le dernier bas de cycle majeur remontant à 2009 rappelons nous la bible avec ses 7 ans de vaches grasses et 7 années de vaches maigres ce qui donne 2016 en haut de cycle et ensuite badaboum d’autant plus que l’économie mondiale est de plus en plus instable.
    – nous naviguons en taux de changes flottants ce qui est houleux par nature .
    – les dettes sont historiquement élevées dans les pays développés donc la croissance repose de plus en plus sur les pays bras cassés émergents , instable par construction.
    – nous vivons dans un choc pétrolier permanent (cours au delà de 100$ pour l’Europe brent) ce qui implique que tout choc haussier sur le pétrole ne peut être que dévastateur pour la croissance , c’est une menace permanente .
    – Les QE bouchaient les trous jusqu’à présent mais sa fin progressive entraînera des dommages collatéraux .
    – tous les grands pays développés entrent à présent dans une phase de vieillissement accéléré de leur population ce qui a un effet dépressif sur la productivité globale à l’échelle du pays donc sur la croissance .
    – les barrières douanières jouent à la marge (quasiment plus ) il faut croire que les anciens étaient des idiots finis avec leurs droits de douanes afin de protéger certains pans de leur industrie .
    – le Japon verra son heure de vérité cette décennie courante et cela pourrait avoir des implications sur l’économie mondiale comme ça a svt été le cas dans le passé .
    Les cycles existent bel et bien et l’on pourrait vivre un choc vers 2017-2018
    Cette décennie est appelée à devenir la pire depuis les années 30 en Europe .
    Mais la décennie 2020-2030 pourrait être meilleure :
    – majorité des réformes effectuées , bottom Babsonien
    – moins de pétro dépendance et premiers pas vers l’indépendance énergétique.
    – compétitivité retrouvée face aux émergents (leurs salaires montent , les nôtres baissent , leur inflation superforme la nôtre ).
    – nouveau cycle décennal des affaires (nouvelles technologies ,nanotechnologies…. accélération des inventions grâce à internet (bibliothèque universelle etc …) et aux labos « at home « ? Grand retour de Schumpeter .

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  • Alix N.

    11 février 2014

    Je vous remercie pour votre billet qui met le doigt là où le problème réside : une certaine évidence de l’ignorance. Je fais partie de cette génération d’enfants « pédophilisés », fraîchement sortie des bancs de l’université et des carcans d’une scolarité corrompue.

    Comme vous, cela n’est pas coutume, j’ai couru dans l’herbe à m’en viander dans les fosses à purin, je faisais du vélo sous les tracteurs de Normandie et je faisais manger des vers de terre à mon frangin à défaut de lui mettre des baffes (il me le rendait bien. Lui en me gratifiant de mandale, il a tout compris ce petiot.) Puis, à l’école, dès mon plus jeune âge (celui que je qualifierai autour de douze-treize ans), on a commencé à me parler de « reproduction », « d’homosexualité », toussà toussà, de beaux termes qui font pâlir mes ancêtres. Tiens, j’ai enfin pu mettre un mot sur la situation de tonton Francis, qui m’avait toujours paru bien étrange ! En fait, ce n’était pas une maladie ! Ou peut-être qu’une maladie sociale, celle que les gens voyaient sur lui.

    Oui, je suis une victime. Non pas de ce système éducatif libéré qui fait aujourd’hui de moi une hétérosexuelle assumée et épanouie, mais de ces gens qui se permettent de juger d’une manière globale un système qu’ils désapprouvent par ignorance. Je laisse aux soins de vos camarades les débats philo-socio-économico-politico-métaphysique, certainement que la candeur due à mon âge dépassant à peine la vingtaine ne me donne aucun droit légitime de traiter au jugement un système par lequel je suis en partie passée.

    Parler de sexualité (oui, attention, je commence à employer des mots crus !) a permis à ma génération de mettre des mots sur nos situations. Ah, bienheureux soit mon meilleur ami qui est parvenu à s’épanouir dans son homosexualité lorsque l’école lui a appris que c’était naturel, alors qu’il ne pouvait jamais répondre à sa mère, lorsqu’elle le harcelait de questions à la maternelle « alors, tu as une amoureuse avec qui tu as joué à la dînette ? ; tu as partagé tes smarties avec quelle beauté aujourd’hui, mon sucre d’orge ? ; bonne journée mon bichon, et surtout, ne regarde pas sous les jupes des filles, c’est malpoli ! ». Bienheureuse cette amie qui se scarifiait en pensant que son attirance pour les filles était un crime, avant que le lycée lui permette de faire le point. Aujourd’hui, on apprend de plus en plus aux garçons de parler sexualité avec des adultes, avec des camarades, plutôt que de passer leur frustration sur des filles qui manquent de consentement. Et qui, par la suite, se marieront peut-être comme de fiers hétérosexuels dans la fleur de leur âge, élite d’une nation qui manque à bien des nostalgiques, et qui continueront de croire que la normalité consiste à se passer de l’accord de leur petite femme pour les prendre par derrière au beau milieu de la nuit (ah, j’avais prévenu que c’était cru !).

    Votre combat est noble, cher monsieur, et je conçois que notre bonne vieille république tend à nous enseigner des valeurs qui ne sont peut-être plus tout à fait les vôtres. Mais ce monde n’est peut-être plus tout à fait le vôtre non plus, mais celui d’une génération à venir. Celui d’une génération de l’ombre, qui se tait pour l’instant sous les clameurs de personnes qui se permettent de juger des choses qui ne les concernent pas / plus / pas de la manière dont ils le soutiennent. Après tout, comme l’avance le proverbe égyptien, « tu as l’avantage sur la colère quand tu te tais. » Futurs avocats, futurs politiciens, futurs médecins, nous arrivons. Avec en bouche quatre mots : liberté, égalité, fraternité, RESPECT.

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    • FDC

      13 février 2014

      Il n’ y a qu’un pas entre expliquer à un enfant que deux messieurs peuvent s’aimer et un autre où l’on montre des images à la limite de la pornographie, ce qui peut choquer un enfant, quelque soit son âge, tout ceci au nom d’un égalitarisme sordide qui vise avant tout à banaliser la pédophilie, pour, le cas échéant, la légaliser au nom du « progrès ».

    • Cap2006

      22 février 2014

      Cela fait du bien, un peu de jeunesse d’esprit dans un débat hors d’age !

      Je soutiens vos propos Alix, face à une paranoia stupide, si loin de l’enseignement du genre ( terme travesti par une traduction maladroite d’extremismes US)

      PS : j’ai fréquenté des écoles cathos … avec une moralité bien plus douteuse

  • Homo-Orcus

    10 février 2014

    Pour ce qui est de l’école il faut lire les Deux Républiques de Philippe NEMO, entre autre sur ce sujet car il y a en a bien d’autres.
    On est beaucoup moins optimiste après !

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  • BA

    10 février 2014

    Lundi 10 février 2014 :

    «Certaines banques européennes n’ont pas d‘avenir»

    Danièle Nouy, présidente du mécanisme de supervision bancaire européen, estime que certains établissements ne passeront pas l’audit de santé qui se déroulera cette année. Il faudra alors organiser leur faillite ordonnée.

    «Nous devons admettre que certaines banques n’ont pas d’avenir» confie l’ancienne haut fonctionnaire de la Banque de France, au Financial Times. Selon elle, ces tests de résistance européens – stress tests – ne seront crédibles auprès des investisseurs internationaux qu’à la condition qu’ils épinglent les banques les plus faibles.

    La présidente du Mécanisme de supervision unique reconnaît que l’ensemble des banques du Vieux Continent ont fait des efforts depuis l’éclatement de la crise financière afin de consolider leurs bilans. Mais, dans les cas où ces efforts ne suffiront pas, il conviendra alors d’organiser des faillites ordonnées.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/02/10/20002-20140210ARTFIG00139-certaines-banques-europeennes-n-ont-pas-d8216avenir.php

    Lundi 27 janvier 2014 :

    Les banques européennes ont une insuffisance de fonds propres d’environ 84 milliards d’euros au total, selon une information parue lundi dans l’hebdomadaire allemand WirtschaftsWoche, qui cite une nouvelle étude de l’Organisation de Coopération et de Développement économiques (OCDE).

    Crédit agricole a le déficit de capitaux le plus important, de 31,5 milliards d’euros.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/20140127trib000811970/les-banques-europeennes-ont-besoin-de-84-milliards-d-euros-de-fonds-propres.html

    Un rapport de l’OCDE vient de faire état d’un manque de fonds propres des banques européennes de 84 milliards d’euros. Sur ce montant le Crédit Agricole représente un montant de 31,5 milliards, soit un peu moins de 40% de toute l’Europe. Cette situation fragilise à la fois le système bancaire français et l’union bancaire européenne.

    http://finance.blog.lemonde.fr/2014/01/31/4123/

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  • Fucius

    10 février 2014

    M. Gave, merci !
    À mon avis l’égalitarisme explique non seulement la nullité de l’EN, mais aussi son coût et son centralisme. C’est donc cela qu’il faut saper.
    En effet, pourquoi un monstre bureaucratique ruineux sinon pour assurer l’égalité, donc l’uniformité ?

    L’expulsion des congrégations, fermeture d’écoles par milliers et licenciement d’enseignants par dizaine de milliers entre 1880 et 1904, démontre suffisamment que le but de l’EN dès le départ fut non d’instruire mais de remodeler l’homme.
    Tel n’est pas le cas de l’Église.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France

    Notez qu’à l’époque comme aujourd’hui, les socialistes s’imposent par la brutalité et profitent de la répugnance des libéraux et des chrétiens à y recourrir:
    http://www.histoiredumonde.net/L-expulsion-des-congregations.html

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  • PR

    10 février 2014

    Cher Monsieur Gave,

    L’idée de séparer le système éducatif de l’état me semble une utopie en France. Monsieur Peillon transmet bien entendu les idées des francs-maçons qui ont pris depuis longtemps le controle du ministère de l’éducation nationale.

    Ils ne lacheront jamais ce ministère (ni celui de la justice d’ailleurs) et ont d’ailleurs tenté d’éliminer l’enseignement hors-contrat en 84. En tant que libéral, pourquoi ne dénoncez-vous pas leur influence sur la classe politique et la société française?

    Répondre
    • Fucius

      10 février 2014

      Je considère plutôt que le socialisme a pris le contrôle de la Franc-Maçonnerie, de l’Endoctrinement National et de l’État en général.

      Le problème n’est pas la FM ou l’EN mais ceci: Le pouvoir attire les personnes de tempérament socialiste et répugne aux personnes de sensibilité libérale.

      Le vice attire les pervers et repousse les vertueux; il faut pourtant que ceux-ci surmontent leur dégoût pour empêcher ceux-là de nuire à tous.

  • Genevieve Schiehl

    10 février 2014

    Monsieur,
    Merci de votre article. Malheureusement Aldous Huxley avait déjà tout prévu : dans sa préface de Brave New World il écrivait :  » A mesure que diminue la libert économique et politique, la liberté sexuelle a tendance à s’accroître en compensation. Et le dictateur, (à moins qu’il ait besoin de chair à canon et de familles pour coloniser les territoires vides ou conquis) fera bien d’encourager cette liberté là ».

    Répondre
    • Fucius

      10 février 2014

      Merci beaucoup pour cette citation !

  • svl

    10 février 2014

    Le Social Learning

    La conduite du changement comme technique de prise de contrôle d’un groupe se marie tout naturellement avec l’Apprentissage collectif,ou Social Learning.Afin d’expliquer en quoi consiste cette approche, nous commencerons par une citation un peu longue mais parfaitement explicite d’Eric Denécé,le fondateur du centre Français de recherche sur le renseignement (CF2R):  « Le Social Learning utilise les effets combinés de la culture, de la connaissance et de la Psychologie pour amener une population ciblée à raisonner selon certain schéma de pensée initié par l’influenceur,dans des buts politiques,économique ou socioculturels.Le Social Learning est donc un formatage social à des fins d’influence.Son objectif est la conquête des « Territoires mentaux »(…)

    Le Social Learning se consacre ainsi a la modification intentionnelle du mode de vie,des moeurs us et coutumes d’un groupe humain donné,à son insu et en laissant croire qu’il s’agit d’une evolution naturelle.Par exemple l’exode rural et la concentration des populations dans les villes phénomène typiques de la mondialisation,toujours présenté comme une fatalité historiques, répondent en réalité à deux objectifs:l’un économique ,couper les groupes humains de leurs autonomie alimentaires pour les rendre totalement dépendants des fournisseurs industriels et des semenciers d’organismes génétiquement modifiés(Monsanto,Limagrain)l’autre,politique,facilité la surveillance, plus aisée en milieu urbain qu’à la campagne.

    « Gouverner par le Chaos » edition max milo

    Lors de notre education aux droits civiques nous avons tous appris ce qu’était le droit de vote .
    Par contre il ne nous a jamais été enseigné que le vote Blanc pouvez avoir une influence sur les résultats (car dans toute logique démocratique celui ci devrait en avoir une …) c’est en fait normale car il n’en a pas !!!

    Et rien que cela justifie a mes yeux une éducation volontaire à la manipulation

    Dans la mesure où le vote Blanc aurait été pris en considération je pense que les résultats électoraux nous auraient été bien différents …

    Pour information 16% des députés présent à l’assemblée pour le vote de cette loi !?!

    A quoi servent les « Autres » ?

    Et quand j’entends Madame Bernadette Chirac qui garantie le retour de Nicolas Sarkozy cet homme a été au gouvernement pendant plus de 20 ans toutes responsabilités confondues et ….nous en sommes… là ….

    Pardonner du peu de références les autres aussi étaient déjà là…

    Répondre
    • svl

      10 février 2014

      Et quand la réalité rencontre la fiction

      Spender, l’homme à la cigarette: C’est une lourde responsabilité… Je suis chargé de m’occuper de vous et de régler cette affaire. Je pense que ça ne vous étonnera pas…

      Jeremiah Smith: Je n’ai pas honte de mes actions.

      S: Honte vous dites? Vous ne pouvez vous offrir le luxe de la faiblesse et du repentir. Vous ne devez rien mettre au dessus de ce qui est notre Objectif Suprême.

      JS: Je ne crois plus à votre Objectif Suprême.

      S: Alors vous méritez votre sort.

      JS: Ce n’est pas à vous de décider de mon sort. Si vous avez des raisons, vous n’avez aucun droit. Et aucun moyen non plus.

      S: Vous prétendez me dicter ce que je dois faire, c’est bien ça? Avez-vous une idée des conséquences de vos actes? et de leur prix?

      De quel droit leur donnez-vous de l’espoir?

      JS: Qu’est-ce que vous leur donnez, vous?

      S: Nous leur donnons du bonheur. Et ils nous donnent de l’autorité.

      JS: L’autorité de leur enlever toute liberté sous couvert de démocratie?

      S: Les hommes ne sont jamais libres, parce qu’ils sont faibles, corrompus, indignes et agités.
      Les gens ne croient qu’en l’autorité. Ils sont las d’attendre vainement des miracles, des mystères. La science est leur religion. Aucune autre explication n’existe pour eux. C’est pour qu’ils persistent à le croire que notre Projet doit aller de l’avant.

      JS: Qu’est-ce qu’il leur en coûtera?

      S: Cette question est sans importance.
      Et l’issue est inévitable. La date est arrêtée.

      JS: Quel prix devront-ils payer pour la satisfaction de votre égoisme? Combien devront mourrir pour préserver vos intérêts dans ce Projet?

      (…)

      JS: Vous m’avez mis dans une cage, qui est dans une cage… Pourquoi avez-vous si peur de moi?

      S: Je n’ai pas peur.

      JS: Bien sûr que si ! Vous avez TOUJOURS peur. Votre vie n’est que peur.

      S: Vous ne savez rien de moi.

      JS: Je sais un tas de choses, presque tout.

      S: Vous croyez être Dieu? Vous êtes un faussaire, un escroc, un charlatan.

      JS: Ce que vous craignez c’est… qu’ils me prennent vraiment pour Dieu.

      S: Aucune importance. La plupart d’entre eux ne croient plus en Dieu.

      JS: Pourquoi?

      S: Parce que Dieu ne fait plus de miracles pour gagner leur foi.

      JS: Vous pensez que l’homme qui cesse de croire aux miracles cesse aussi de croire en Dieu?

      S: Bien sûr !

      JS: Vous voulez règner sur le monde au nom de Dieu?

      S (avec un sourire maléfique): Ils ne croient plus en lui mais… ils en ont toujours peur !
      Mais ce qu’ils craignent plus que tout, c’est d’être libres.

      JS: Et donc vous leur apportez le bonheur?

      S: Nous appaisons leur conscience.
      Quiconque sait appaiser la conscience d’un homme peut lui prendre sa liberté.

      JS: Et c’est en appaisant leur conscience que vous les tuez…
      Mais vous ne les tuerez pas tous. Vous ne pouvez pas tuer leur amour. Or c’est l’amour qui fait d’eux ce qu’ils sont, et qui les rend meilleurs que nous… meilleurs que VOUS.

      S: Bavardage !

      JS: Tout ce que vous voulez, c’est « en faire partie ». Etre parmi les commandants quand le Processus commencera… Mais vous faites fausse route.

      X files saison 3

  • françois ROBIN

    10 février 2014

    Monsieur GAVE,

    comme toujours , vos articles sont un plaisir!
    J’ajouterais une chose c’est qu’il n’y a pas que les élites Françaises qui soient gangrenées par nos pédophiles éducatif, l’OMS également, qui veut rendre obligatoire chez les enfants de 0 à 4 ans l’éducation de la masturbation et de l’homosexualité!

    Répondre
    • Fucius

      10 février 2014

      L’appétence des socialistes pour le pouvoir est un phénomène logique et universel:
      1 – Plus l’organe de pouvoir est centralisé, plus il est attirant pour les personnes de tempérament socialiste.
      2- Le socialisme ne peut être que central car s’il n’affecte qu’une région, son échec sera patent en comparaison des autres régions.

    • Nicolas

      10 février 2014

      Je me joins aux vivats,

      Et admire le passage sur Rousseau, brave garcon dérangé, qu’on voit trop souvent sanctifié.

      Il faut une Loi sur l’information qui oblige journaliste et politique a reveler ou sont scolarisés leurs leurs niards, et ou est, en gros, leur domicile.

      Tous ces homosexuels communistes avec du rouge a lévres nous casse les pieds ! Et de genre ils n’en ont qu’un : le mauvais.

  • Philippe Leménager

    10 février 2014

    J’ai publié ceci, le 7 février, sur Facebook :
    <<Ma chérie vient de me communiquer un lien vers une pétition pour défendre les élucubrations genresques. On peut-y lire, entre autre, ce morceau de phrase :
    <>
    À qui la faute ? Sinon à ceux qui attisent les braises et rallument le feu dans un pays où l’homosexualité était de mieux en mieux acceptée et ou la laïcité est une valeur partagée, c’est à dire à ceux qui ont voulu faire le forcing pour passer la loi sur le mariage homo, à ceux qui ostracisent un mauvais comique en lui faisant ainsi plus de publicité qu’il ne pouvait en espérer par son absence de talent ?

    Ce qui est désolant, c’est que cette pétition émane de :
    <>
    Ne se rendent-ils pas compte que les parents attendent autre chose de leur travail ? Que leur travail est d’enseigner d’abord à lire, écrire et compter correctement ? Qu’ils feraient mieux de se battre au côté des parents pour améliorer la qualité de l’enseignement ?

    Comme dit H16, ce pays est foutu !>>

    Le lien vers la pétition, pour ceux que ça intéresse, sans, bien sûr, que je recommande de la signer :
    http://www.petitionpublique.fr/?pi=P2014N45876

    Répondre
    • Fucius

      10 février 2014

      Quel fanatisme !

      Il n’est pas de pire atteinte à l’esprit critique que d’asséner à des enfants dès le plus jeune âge qu’il consiste à adhérer au conformisme – qui en est l’exact opposé.
      Quant à l’incitation à la haine, on la voit à l’oeuvre: Ils ne conçoivent visiblement que leur extrémisme ou l’opposé, mais pas la modération ni l’objectivité.

      À lire (mais à ne pas signer) pour réaliser à quel point les socialistes sont imbus de leur devoir d’endoctriner vos enfants à vos frais…

  • EMMANUEL DVDH

    10 février 2014

    Excellent artcile et excellentes réponses !
    Qu’il est bon de se retrouver sur l’IDL de temps en temps, face à la grande solitude que l’on éprouve en france quand on n’est pas un obscurantiste socialiste destructeur.
    Le projet de l’en, c’est de détruire la société pour faire des cons citoyens tous à genoux devant le socialisme et de légitimer par le vote les élites bureaucratiques en place (les gens qui votent étant écervelés par l’en, la tv, la radio, etc. qui diffusent la même voix de concert). Et donc de faire croire que c’est démocratiquement que ces soviétiques sont élus, alors que l’intention de vote est manipulée depuis l’enfance.
    Il s’agit, comme les jeunesses hitlériennes, de prendre les enfants, de les retirer de leurs parents, de les écerveler pour en faire des esclaves du régime, soit de bons soldats qui défendent les vertus de la gauche: terrorisme intellectuel au nom de la morale, mise au banc de tous ceux qui désirent protéger leur liberté individuelle et faire vivre le bon sens, soumission totale aux décisions de la classe dirigeante faite de bureaucrates écervelés aux idées keynésiano-bourdieusiennes, en marche vers le totalitarisme sovétique. Soit la france et l’ue.
    Une belle métaphore du socialisme, c’est Scar dans le Roi Lion. Un pays prospère et bien dirigé sombre dans le chaos et la pauvreté, après avoir mis au pouvoir un salopard qui a usé de traîtrise et de mensonge pour prendre le pouvoir.

    J’apprécie vivement votre optimisme M. Gave. Quant à moi, je pense que le salut est dans l’expatriation. Je ne me vois pas mettre mes enfants – que je n’ai pas encore – dans un système aussi maléfique, verrouillé jusqu’à Bruxelles.
    Sur votre dernière réponse, lorsque vous parlez des écoles libres de M. Friedman, vous dites: c’est l’en qui fixe le programme. Ce qui veut dire (sauf si je me trompe) que même avec des écoles libres, l’en garde le monopole de l’enseignement. Donc les écoles ne sont libres d’enseigner que sur la forme, mais pas sur le fond, qui lui est dirigé par les républicains? Si par exemple, l’en dit: «l’histoire du monde c’est le 20ème siècle, et le 20ème siècle, c’est la résistance des communistes», alors les écoles libres devront l’enseigner. Pareil pour la théorie du genre, et j’en passe.
    Donc je pense qu’il faut que chaque école soit libre d’enseigner ce qu’elle entend être le plus juste et le mieux pour le développement de ses élèves. Les meilleures écoles – celles qui forment le mieux leurs enfants à l’épanouissement, à l’usage de leurs facultés, à la compréhension du monde et donc à la réussite dans leur vie – se verront automatiquement plébiscitées par le marché. Et au diable l’en. Qu’en dites-vous?

    Répondre
  • Bruno_B

    10 février 2014

    Enfin quelqu’un qui le dit sans avoir peur des mots.

    Répondre
  • Mathias CORVIN

    9 février 2014

    Merci Monsieur GAVE pour cette excellente et salutaire démonstration d’un
    possible sauvetage de l’éducation en créant un « shunt », laissant la tête
    gangrénée « pédophilo-marxiste » s’éteindre dans la purulence ……………

    Il y a un gros travail,mais ce n’est pas impossible,…..car nécessaire !
    Pour celà un langage de vérité s’impose….Il ne faut plus laisser croire
    aux Parents que 100% de leurs enfants sont des petits génies fait pour
    des études supérieures……. Il ne faut plus laisser dire que le travail manuel
    est dégradant et que les filliéres technologiques sont « voie de garage »
    ne plus laisser dire que l’apprentissage n’est pas une élévation !!

    Encore faudrait-il que les Enseignants aient une approche saine du monde
    économique réel , du monde Industriel et de l’Entreprise…..! ce qui n’est
    aujourd’hui pas le cas !

    Dans notre beau pays,beaucoup trop d’énergies se perdent ! Nombreux sont
    les travailleurs agés sans emploi (ex cadres d’Entreprise – Ingénieurs –
    Entrepreneurs………) qui sont actuellement chômeurs sans activités,et auraient
    la capacité à étre des Enseignants qualifiés et expérimentés !! Ce serait
    plus valorisant que de pointer à Pol-Emploi ,une réelle économie pour la
    collectivité………..et un passage de relais « inter-générationnel » utile,mais
    qui malheureusement n’existe pas présentement .

    Il faut que les Parents reprennent le pouvoir sur les orientations de l’éducation
    et ne soient plus considérés comme quantité négligeable par un Mamouth,
    qui décidemment , ne parle , ni notre langue ,et ne vit sur la même planéte

    Répondre
    • Mathias CORVIN

      9 février 2014

      Un petit complément non négligeable tout de même ! Pour que les
      Parents reprennent le Pouvoir,il faut bien évidemment qu’ils sachent
      VOTER !! . Cette indispensable réforme pour survivre passe
      nécessairement par un virage à 180°de la politique actuelle , il donc evident qu’il va nous falloir EJECTER TOUTES LES CRASSES POLITIQUES
      ACTUELLEMENT AU POUVOIR !!

      DEHORS LES SOCIALOS-ISLAMOS-MARXISTES !!! Tant que vous
      n’avez pas compris celà , inutile d’espérer ………..!

    • daredevil2007

      10 février 2014

      Visiblement, vous ne savez pas autant de choses que vous semblez le croire sur le mammouth sinon vous auriez évoqué le poids plus que pesant des associations de parents d’élèves qui font, aujourd’hui, la pluie et le beau temps dans le choix de l’orientation… les enseignants n’ont plus leur mot à dire!
      Le mot d’ordre est comme ailleurs de ne pas « stigmatiser » ni traumatiser les pauvres petits, on les laisse donc passer de classe en classe, même avec des 2 de moyenne générale…
      Je partage donc l’avis de M. Gave, il est plus qu’urgent de changer tout ça mais croyez-vous que les apparatchiks de la rue de Grenelle se laisseront faire sans réagir?

    • Fucius

      10 février 2014

      La démocratie semi-directe le permettrait, selon moi.
      Il s’agit seulement de permettre le référendum d’initiative populaire, sans autre changement à nos institutions.

      La gauche méprise le peuple mais ne peut pas le dire ouvertement, il est donc plus facile de faire passer la démocratie directe d’abord.

      Le peuple ne pouvant être contrôlé comme ses prétendus représentants, les citadelles socialistes seront rapidement balayées.

  • Le corbeau

    9 février 2014

    Un petit ajout : « Le drame de l’école en France, c’est qu’elle est dirigée par des gens qui ont tout fait pour ne pas se retrouver devant une salle de classe » , dixit mon voisin retraité…de l’éducation nationale (je ne veux pas leur mettre des majuscules imméritées) !

    Répondre
    • xly

      9 février 2014

      Comme le pays est dirigé par des gens qui n’ont jamais été confrontés de leur vie aux difficultés de la gestion d’une entreprise.

  • Le corbeau

    9 février 2014

    « du Kama-sutra et de tous ces choix qui souffrent à eux » vous avez voulu dire « qui S’OFFRENT à eux ».
    Allez, au vu de la grande qualité de toutes les réflexions que vous nous proposez, vous êtes largement pardonné ! 🙂
    Pour le reste, je suis totalement d’accord avec vous et les dérives Ubu-totalitaristes de l’EN (qui aurait dû reste « instruction publique ») m’inquiètent beaucoup.

    Répondre
  • Amellal Ibrahim

    9 février 2014

    Merci pour la réponse,

    Ingénieux comme système, il me semblait avoir lu quelque chose comme ça dans Capitalisme et liberté, mais comment faire accepter cela en France ?

    http://image.noelshack.com/fichiers/2014/06/1391973516-img20140209192527923.jpg

    Soumettre les enfants « dès le plus jeune âge à la concurrence » par contre au sexe, pas de problèmes …

    Yvan Blot vous faisait remarquer que c’était la croix et la bannière pour simplement l’autonomie des universités donc le reste … bonne chance

    Répondre
    • Fucius

      10 février 2014

      Le socialisme a s’est emparé de l’école par la brutalité et ne la lâchera à aucun prix.

      Avez-vous écouté Yvan Blot, « Le pouvoir irresponsable » sur dailymotion?
      À mon avis la démocratie directe est le seul espoir d’en sortir sans recourir aux mêmes procédés fascistes du socialisme:
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France

      Évidemment l’instauration de la démocratie semi-directe sera extrêmement difficile, mais infiniment moins que de reprendre l’école au socialisme.

  • xly

    9 février 2014

    Sr la libéralisation de la Suède et notamment de son sytème d’éducation je conseille vivement la lecture de « Le modèle suédois » du journaliste Falkehed Magnus. C’est décoiffant !

    Répondre
  • xly

    9 février 2014

    J’aimerais savoir quelle est la doctrine officielle du Comité Central de l’Education Nationale Socialiste, Laïque et Républicaine sur la question du Père Noël. Faut-il ne plus en parler aux enfants ? Leur dire le plus tôt possible qu’il n’existe pas ? Faut-il, que nos enfants, déniaisés bien avant les autres se propagent dans la cour de l’Ecole en ardents prosélytes ? Ou faut-il laisser ce soin aux enseignants d’expliquer ,dés la Maternelle moyenne, la dure vérité des choses à ces futurs citoyens responsables, sans bien entendu laisser ce soin aux parents par nature irresponsables (on nous bassine de « responsabilité citoyenne » tout en nous ôtant toute forme de responsabilité).

    Répondre
    • Thibs

      10 février 2014

      Les enfants croient au Père Noël, les adultes votent.

    • Charles Gave

      10 février 2014

      Cher Thibs
      Comme le disait le President Reagan
      Les gens de Droite croient en Dieu
      Les gens de Gauche croient au Pere Noel
      Le probleme c’est que le Pere Noel n’existe pas…
      cg

  • Amellal Ibrahim

    9 février 2014

    La création destructrice chère à Joseph Schumpeter s’applique aussi dans l’enseignement ?

    Les libertariens pourraient avancer que c’est pareil avec l’Etat.

    J’ai entendu de la part d’un historien de droite royaliste que le CNRS dans les facultés des sciences humaines est complètement gangréné par des syndicalistes communistes, trotskystes et que lui et d’autres gens de droite ont tenté de faire comme les Rois de France, lorsqu’une institution est pourrie, on en crée une autre parallèle avec des gens compétents, Lyon III en l’occurence, et on laisse agoniser la pourrie, sauf que cette fois l’EN n’a pas laissé faire.

    http://www.dailymotion.com/video/xeo4wk_bernard-lugan-la-mort-de-l-universi_news

    http://www.dailymotion.com/video/x97k42_bernard-lugan-crise-de-l-universite_news

    « La prochaine fois qu’un universitaire vous dit à quel point la « diversité » est importante, demandez-lui combien il a de Républicains dans son département de sociologie. »

    Thomas Sowell.

    Louis XIV :

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2014/01/12/01016-20140112ARTFIG00149-les-talons-du-roi-soleil-soumis-aux-enfants-de-maternelle.php

    http://www.liberation.fr/societe/2010/10/11/louis-xiv-et-napoleon-hors-programme_685477

    Répondre
    • Fucius

      10 février 2014

      « La création destructrice chère à Joseph Schumpeter s’applique aussi dans l’enseignement ? »
      Dans un marché l’argent joue son rôle de technologie de l’information.
      Le pouvoir (l’argent) est aussi diffus que l’information, permettant que les décisions soient prises au bon niveau (écoles, familles, entreprises) en faisant l’économie d’une administration (pléthorique en l’espèce).

      « Les libertariens pourraient avancer que c’est pareil avec l’Etat. »
      Je ne vois pas comment nous aurions le choix entre plusieurs États.
      Le libéralisme est un choix de société qui se traduit dans la mission assignée à l’État : Empêcher de contraindre autrui.

      Dans le socialisme au contraire l’État est l’instrument par lequel contraindre autrui. Il s’agit de spolier les familles pour qu’elles n’aient d’autre choix qu’accepter les « services gratuits » socialistes. La société civile est prise en tenaille: Privée de ressources, et contrôlée par des « associations » subventionnées socialistes.

  • Amellal Ibrahim

    9 février 2014

    Bonsoir,

    Paradoxe :

    La France n’enseigne plus Louis XIV dans les cours d’Histoire MAIS montre Louis XIV avec une robe à 7 ans pour apprendre la théorie du genre

    Sinon, pour l’Education Nationale, vous avez un alsacien (c’est près de chez vous non ?) qui veut remplacer le catholicisme par une religion laïque, car le catholicisme serait incompatible avec le libéralisme :

    http://www.youtube.com/watch?v=RjN3XCjZYNQ

    En version complète :

    http://www.youtube.com/watch?v=p_BbC2yPVMo

    http://yagg.com/2013/01/07/enseignement-catholique-vincent-peillon-persiste-et-signe/

    L’éducation est-elle ouverte au « marché » ? Qu’est-ce le chèque éducation ?

    Répondre
    • Charles Gave

      9 février 2014

      Mon cher Amellal
      Il s’agit de l’une des grandes idees de Milton Friedman
      Si je dis
      1) Tous les enfants doivent recevoir une education de qualite, 100 % des gens me repondront oui (dans un pays normal)
      2) Si j’ajoute: Etes vous d’accord pour que le cout de cette education soit couverte par les impots 100 % des gens qui ont des enfants repondront oui
      3 ) Si je termine en disant « pensez vous qu’il soit bon que cette education soit assuree par des fonctionnaires syndicalises, une grosse partie de la population dit …euh, pourquoi?
      L’idee de Friedman est donc toute simple
      Chaque famille ayant des enfants recoit un « bon pour education » en anglais un « voucher » et les parents presentent ces bons a l’ecole de leur choix. Le cout de ces bons est totalement couvert par les impots.
      Paralellement , il ya une totale liberte de creation de nouvelles ecoles
      Par exemple en Suede, si 7 familles ou plus dans une ville ou un village decident de creer une ecole, elles en ont parfaitement le Droit.
      Le role de l’Education Nationale est de definir les programmes qui doivent etre enseignes et d’avoir des inspecteurs qui verifient la qualite de l’enseignement et les capacites du personnel enseignant
      Chaque ecole definit librement son projet educatif.
      Si une ecole est mauvaise, personne ne presente de vouchers, elle ferme et les mauvais professeurs sont vires.
      Si une ecole est bonne , elle peut se developper et curieusement, l’immobilier autour de cette ecole se met a monter, ce qui interesse beaucoup les elus municipaux puisque les rentrees fiscales augmentent, ce qui permet d’autres investissements.
      De nombreux Etats Americains se mettent a suivre ces methodes, avec des resultats foudroyants
      Par contre , les syndicats d’enseignants sont vent debout contre, ainsi que monsieur Obama et tous les Democrates.
      Le plus curieux, c’est qu’un tiers des enfants en France beneficient d’un tel systeme, ceux qui vont dans l’enseignement libre, mais que l’on empeche cet enseignement de se developper par des contraintes administratives et reglementaires, pour proteger l’enseignement officiel et les syndicats
      Et les ecoles libres ne sont pas en general dans des circonscriptions « de gauche »
      Favoriser ce systeme reveindrait donc a favoriserr « la Droite »
      L’interet de l’enfant n’est bien sur jamais pris en compte
      On ne reintroduit pas le marche dans l’education, on y reintroduit la concurrence basee sur linteret de l’enfant, ce qui me parait etre une tres bonne idee
      Amicalement
      cg

    • Fucius

      10 février 2014

      Je me permets d’ajouter mon point de vue personnel:
      Un marché de l’enseignement serait en symbiose avec le reste de l’économie; école et économie se renforceraient mutuellement.
      Les entreprises cherchent à recruter des jeunes gens capables et instruits, quelle que soit leur extraction, il est douteux qu’une quelconque immixtion de l’État dans le financement de l’école soit nécessaire ou utile.

      Le refus du marché (l’existence de l’EN) a deux raisons
      1 – L’égalitarisme
      2 – La soif du pouvoir

      L’égalitarisme explique la médiocrité et le coût exponentiel.
      Le pouvoir socialiste sur l’EN est illustré actuellement avec le sujet de cet article, ou avec l’expulsion des congrégations.
      http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France

    • Anne Lys

      11 février 2014

      C’est assez drôle : l’Ecole montre Louis XIV en talons hauts et avec joyaux et rubans pour illustrer la théorie du genre et prouver à des petiots de 7 ans qu’ils ne sont ni fille ni garçon et qu’essayer de les rendre heureux dans leur sexe biologique est une très mauvaise action.

      L’ennui c’est que ces pauvres gosses n’ont pas la moindre idée de qui pouvait être Louis XIV. On ne leur en a jamais parlé. S’il y a eu des leçons d’histoire, elles ont porté sur leur village entre 1802 et 1804 ou sur la municipalité de Ouagadoudou en 1950. Ils n’ont pas la moindre notion « d’histoire de France » ni de qui pouvait bien être Louis XIV. Bien entendu, ils ne savent pas (et si on le leur dit, à leur âge, ils ne comprendront pas) que Louis XIV était un grand baiseur devant l’Éternel et qu’il n’y avait pas un atome d’homosexualité dans sa personnalité….

      Pour le coup, ce n’est pas tellement nocif, simplement totalement inutile. Je préfère, d’ailleurs.

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