14 octobre, 2019

Match Trump contre Etat profond: une explication alternative

Match Trump contre Etat Profond : Une explication alternative.

Nous sommes peut-être en train de vivre des jours historiques dans le combat entre Trump et l’Etat Profond aux USA. Et ce qui risque de sortir est proprement ahurissant. Revenons en arrière.

Pendant les deux premières années de son mandat, Trump est bloqué par une enquête qui vise à déterminer s’il ne serait pas un agent Russe à la solde de Poutine (sic). Cette enquête fut confiée à monsieur Mueller, ancien patron du FBI et membre actif de l’Etat profond US. Le rapport final ne sortit, de façon fort opportune, qu’après les élections au Congrès où les républicains perdirent la majorité à la chambre des représentants. Le rapport était vide et le Président complètement innocenté, alors même que les grands média aux USA (relayés par les media français) pendant des mois expliquaient à longueur de page que monsieur Trump était certainement coupable et sa condamnation certaine.

La contre-attaque Trumpienne se mit alors en place, sur deux fronts.

· L’inspecteur général du ministère de la Justice, monsieur Horowitz, fût chargé de faire une enquête pour déterminer qui avait autorisé lancé cette enquête (illégale et sans précèdent) sur le nouvel élu, qui avait organisé des écoutes, illégales elles aussi, sur la campagne du futur président, qui avait fait fuiter des documents tous plus faux les uns que les autres en direction d’une presse extraordinairement complaisante etc… Déjà les numéro deux, trois, quatre du FBI ou du ministère de la Justice sont tombés, déjà le patron du FBI a été viré, mais les rumeurs sur le contenu du rapport de monsieur Horowitz font état de complicité au plus haut niveau, la ministre de la Justice sous Obama, Obama lui-même, ce saint homme, aurait autorisé toutes ces saloperies, le patron de la CIA , l’ex patron du FBI et bien d’autres encore pourraient être impliqués, ce qui constituerait une grande première dans l’histoire des USA puisqu’il s’agit ni plus ni moins qu’une tentative de coup d’état contre un Président légalement élu, ce qui ne s’est jamais passé dans l’histoire des USA. Cette enquête porte le nom « d’enquête sur les enquêteurs », ce qui ne manque pas de sel. Le rapport devrait être publié dans les semaines qui viennent.
· Mais il y mieux, beaucoup mieux. Il faut savoir que le ministère de la Justice était resté dans les mains des démocrates, le ministre nommé par Trump (Jeff Sessions) s’étant déclaré incompétent parce qu’il avait pris un verre avec l’ambassadeur Russe Le nouveau ministre de la Justice (Intronisé en janvier 2019), monsieur Barr, qui s’est adjoint un deuxième enquêteur, le juge Durham, l’un des juges les plus indépendant et redouté aux USA, se sont eux chargés de l’enquête sur les complicités internationales qui nourries le complot sur le territoire américain. Outre le FBI et la CIA d’autres services secrets en particulier ceux de la Grande-Bretagne, de l’Italie, de la Roumanie, de l’Ukraine, (le fameux dossier Steele, serait de fabrication Ukrainienne) et de l’Australie semblent être impliqués jusqu’au cou. En fait, ce que l’on me raconte est proprement stupéfiant et mérite d’être développé en détail au profit des lecteurs de l’IDL. Bien sûr, je ne peux pas garantir la réalité de ce que je vais avancer, mais je crois que les sources que j’utilise sont fiables. Je vais décrire ci-dessous l’essentiel de ce qui s’est passé laissant de côté et faute de place de nombreux détails, mais je crois que ce résumé est conforme à ce que j’ai lu ou entendu.

Tout part de l’Ukraine, en 2014. Il faut savoir que l’Ukraine est l’un de ces pays qui souffre d’avoir de mauvaises frontières et à l’intérieur duquel existent deux populations qui n’ont pas vraiment envie de vivre ensemble.

· D’un côté, nous avons une population Russophone qui ne comprend pas très bien pourquoi elle a été séparée de la Russie, et bien sur la Crimée en faisait partie.
· De l’autre, une population Ukrainophone, longuement martyrisée par les communistes et qui hait férocement tout ce qui est Russe.

Le Président en exercice en 2014, Viktor Ianoukovitch. avait été élu par la partie du pays favorable à la Russie et tout en étant remarquablement corrompu, il ne faisait pas tâche parmi les autres hommes politiques locaux, disposait d’une majorité au gouvernement et était globalement favorable à la Russie. Voilà qui ne convenait pas du tout aux attentes des Etats-Unis… et donc « ils » pensèrent qu’il était urgent d’intervenir. Ce qui m’amène à quelques réflexions d’ordre plus général.

La diplomatie américaine depuis l’arrivée de Poutine a deux objectifs en ce qui concerne la Russie

1. Empêcher l’Ukraine de fusionner avec la Russie à nouveau. Pour cela, elle a proposé à l’Ukraine de rejoindre l’Otan tandis que l’Europe proposait à ce pays d’être intégré dans la communauté européenne. Ces deux objectifs sont TOTALEMENT en contradiction avec l’accord signé entre Gorbatchev et Reagan qui précisait qu’en aucun cas un pays ayant une frontière commune avec la Russie ne rentrerait dans l’Otan, accord qui avait déjà été violé par la Pologne et les pays baltes…
2. Interdire l’accès de Sébastopol à la flotte et à l’armée Russe, car la Russie à partir de Sébastopol contrôle militairement la Turquie et grâce à la basse de Tartous en Syrie, donné par le père de l’actuel président Syrien à la Russie juste à côté de Lattaquié, tout le proche orient, ce qui agace beaucoup les stratèges américains. L’’axe Tartous-Sébastopol est vital pour la Russie. (Pour ceux qui s’intéressent aux événements Syriens et à leurs relations avec l’Ukraine, voir mon intervention sur le sujet sur BFM business il y a quatre ou cinq ans, « Poutine joue au bridge et les européens à la belote ».

Le Président Ukrainien a eu à l’époque la mauvaise idée (sans doute à cause de pressions immenses exercées par la Russie de Poutine) de refuser et l’intégration militaire à l’Otan et de devenir membre de la communauté Européenne.

Et donc les Etats-Unis se virent « obligés » d’organiser un coup d’état en Ukraine en s’appuyant sur ceux qui haïssent la Russie (dont un certain nombre sont de vrais nazis) et le Président légalement élu fut viré en quelques jours pour être remplacé par un autre faisant preuve de plus de compréhension envers les demandes des autorités américaines.

· Consternation des partisans de la Russie (dans le Sud Est de l’Ukraine) qui font sécession, la guerre civile commence et elle fera des dizaines de milliers de mort tandis que la Russie, qui a fort bien compris la manœuvre s’empare de la Crimée pour garder Sébastopol après avoir organisé un référendum où 95 % des électeurs votent en faveur du rattachement à la Russie.
· Fureur de l’administration Obama qui lance des sanctions contre la Russie, qui, en passant, ruinent une grosse partie de l’agriculture Grecque, Polonaise et Française et qui durent toujours, ainsi que la guerre civile larvée en Ukraine.

Pour « aider » l’Ukraine, le FMI (madame Lagarde) débloque immédiatement 25 milliards de dollars et l’Europe 18 Milliards d’Euro, ce qui n’est pas rien… (Quel talent a cette femme pour prêter de l’argent qui ne sera jamais remboursé. On est content d’avoir enfin quelqu’un de compètent à la tête de la BCE)

Et bien entendu, si l’on regarde l’économie Ukrainienne, il est presque impossible de savoir où est passé cet argent, car à l’évidence il n’est plus en Ukraine. Apparemment, il a été siphonné en grande partie par des locaux aidés par des gens bien placés aux USA au travers des banques Danoises ou Allemandes situées dans les pays Baltes). On sait par exemple que le propre fils de Joe Biden Vice-Président d’Obama, (candidat à l’élection présidentielle de 2020) a largement émargé a des sociétés Ukrainiennes possédées par des oligarques a la limite du gangstérisme. On est cependant rassurés sur leur honorabilité quand l’on réalise que ces personnalités locales sont aussi les plus gros donateurs à la fondation Clinton.

De 2014 à 2019, l’Ukraine a donc littéralement été pillé par des criminels locaux associés à des représentants de l’Etat profond US. Et puis, soudainement, la manne inépuisable des subventions internationales (FMI. Fonds Européens), s’arrête net car une tuile monumentale tombe sur tous ces braves gens avec l’élection totalement inattendue de Trump qui a fait campagne sur deux thèmes :

1. Nettoyer le marais pestilentiel à Washington et éradiquer la corruption qui y règne
2. Améliorer les relations avec la Russie.

Panique à Washington (et à Londres) où CIA, et FBI (qui ont largement participé aux événements en Ukraine et dont les chefs ont dû participer à la curée) organisent la contre-attaque avec l’aide des services secrets britanniques en créant de toutes pièces une soi-disant collusion entre Trump et Poutine, ce qui fait perdre deux ans au Président. Mais quand le rapport Mueller arrive, il est totalement vide…

Et là, deuxième coup de tonnerre, le Coluche Ukrainien est élu à la Présidence sur un programme de lutte contre la corruption.

Et donc monsieur Trump donne un coup de téléphone quelques temps après a ce nouvel élu et lui dit trois choses :

1. D’abord qu’il est entouré de gens très corrompus et qu’il lui faut se méfier. Le Président lui répond qu’il le sait et qu’il va continuer à les virer.
2. Après quoi, monsieur Trump lui demande si le ministère de la Justice Américain pourrait avoir accès à un serveur informatique qui se trouve en Ukraine et qui se trouve être celui du parti démocrate américain… Question : Qu’est-ce que fout le serveur du parti démocrate en Ukraine ? Et le Président Ukrainien de répondre qu’il n’y voit pas d’inconvénients, réponse qui panique les démocrates…
3. Et le Président Ukrainien, plein de bonne volonté, de demander au Président américain ce que faisait en Ukraine son avocat personnel, Monsieur Guilani, ancien maire de New-York, ce à quoi Trump répond qu’il fait une enquête sur la famille Biden qui semble avoir touché de gros, très gros pots de vin en provenance d’Ukraine. Satisfaction de l’Ukrainien.

Et en même temps, nous apprenons que monsieur Barr, le ministre de la Justice, et le Juge Durham se sont déplacés à Londres et à Rome ensemble pour enquêter sur les services secrets étrangers qui, à l’évidence, ont été complices, et en particulier sur un individu très douteux, monsieur Misfud, Maltais d’origine, professeur de son état et certainement membre des services secrets britanniques. Comme c’est de cet homme qu’est parti TOUTE l’enquête sur monsieur Trump et la Russie, s’il se mettait à table, il est à craindre que toute une partie de la haute administration Obama aux USA et du parti démocrate (les Clinton en tête) ne se retrouve en prison assez rapidement, ce qui déclenche une nouvelle attaque de panique à Washington.

A l’évidence, l’étau commence à se resserrer sur les crapules qui du coup se mettent à très mal dormir et comprennent qu’il faut agir vite, très, très vite. Et donc la décision est prise de mettre immédiatement en examen le Président Trump devant la chambre des représentants (contrôlée par les démocrates) au prétexte que Trump aurait demandé à son homologue Ukrainien de l’aider à coincer les Biden, ce qu’il n’a pas fait… Pas de chance : Trump rend public immédiatement la conversation entre eux deux et le compte rendu montre que le Président n’a rien de demandé de semblable. Ce qui n’empêche pas la presse de répéter en boucle ce mensonge, y compris en France et le parti démocrate de lancer la procédure « d’impeachment » qui va donc commencer incessamment et sous peu devant la chambre des représentants… Mais le lecteur aura déjà compris qu’il ne s’agit que d’un contre-feu allumé par les démocrates pour disqualifier messieurs Barr et Durham en prétendant que ce sont des juges politisés et le même lecteur aura compris que Trump a tout intérêt à laisser les démocrates s’enferrer pour mieux les flinguer quelques semaines avant les élections de Novembre… Qui plus est et pour essayer d’aller le plus vite possible, les démocrates refusent tout droit à la défense du Président (accès aux témoins, contre interrogatoire menés par ses avocats), ce qui est sans précèdent aux USA. Du coup, Trump refuse de répondre aux questions et aux convocations de la Chambre et nous sommes en train de rentrer dans une crise constitutionnelle aux USA, car la tentative de coup d’état aux USA continue. Peut-être faudra-t-il que la Cour Suprême tranche…

Mais la vérité finira bien par s’imposer : les informations qui vont sortir sur l’Etat Profond US et son incroyable corruption vont arriver… entre maintenant et les élections de Novembre, ce qui va faire l’effet le plus profond sur l’électorat, et si au moment des élections, la moitié des dignitaires démocrates se retrouvent en prison ou en fuite et l’autre moitié totalement déconsidérée pour n’avoir officiellement rien vu, il devient difficile de s’imaginer que Trump et les républicains seront battus.

Un dernier mot sur les succès géopolitiques de cette classe de malfaiteurs. L’affaire Ukrainienne et l’affaire Syrienne sont étroitement liées.  Le Qatar a d’immenses réserves de gaz naturel. La grande idée de nos crapules de l’Etat profond était de faire passer un pipe-line du Qatar à la Turquie, au travers de la Syrie, ce qui aurait permis de foutre en l’air l’économie Russe en les privant de leur principale ressource, les exportations de gaz russe vers l’Europe, ce qui était le but ultime de ces grandes manœuvres. Hélas, la Syrie est gouvernée par les Alaouites, une branche du Shiisme et les qataris ont refusé ce plan tant que les Assad étaient au pouvoir car les qataris sont des Sunnites Wahhabites purs et durs qui n’ont que mépris pour les Shiites. Qu’à cela ne tienne dirent les américains, nous allons organiser une révolution en Syrie pour que les Sunnites reprennent le pouvoir. D’où la guerre civile en Syrie qui fera près de 300000 morts et des millions de réfugiés se déversant sur l’Europe. Au moment crucial ou tout risquait de basculer, la Russie avec Poutine est intervenue militairement pour sauver le régime des Assad et empêcher ISIS de prendre le pouvoir en Syrie comme l’espérait les américains (ISIS est une création des Etats-Unis), ce qui a fait s’effondrer le plan de l’état profond US. Les membres de cet état profond (Brenan, Comey, Clapper, Clinton, Obama, Biden) doivent écumer de rage puisque Poutine les a ratatiné deux fois, une fois en Syrie, une fois en Ukraine, ce qui donne des ailes à Trump, qui du coup va retirer les troupes US du moyen-Orient où elles se font tuer sans aucune raison juste pour enrichir quelques salopards à Washington. Voilà qui rendrait le monde beaucoup plus sûr. Depuis les Clinton, les Etats- Unis étaient tombés sous le contrôle d’une mafia criminelle. Nous arrivons au moment (peut-être) ou cette mafia va cesser de nuire et si c’était le cas, le monde redeviendrait vivable, très vite.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

68 Commentaires

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  • Jacques Latini

    5 novembre 2020

    Merci pour ces détails car j’avais déjà eu des fraguements sur cette affaire.

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  • Sergio

    24 novembre 2019

    Merci Ch. Gave pour ces éclaircissements sur le Deep State et ses implications tentaculaires dans la politique étrangère des USA . C’est d’une grande limpidité , et m’aide à mieux comprendre ce qui se joue actuellement autour de la tentative désespérée de la mafia démocrate pour destituer Trump le « gêneur » ….

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  • Cloitre

    23 novembre 2019

    Magnifique et costaud . Il est vrai qu’il me manquait quelques épisodes que j’avais du mal à raccorder mais maintenant c’est plus clair. L’implication de nos politiciens et des médias français est outrageant , véritable spoliation de l’information . On peut être inquiet du Notre « état profond » et un président qui mériterait bien à la fin de son mandat de traverser la rue pour s’acheter un costard ou un bleu de travail .
    Merci

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  • Manu

    20 novembre 2019

    le role des américains en syrie etait aussi de contrer l’influence iranienne qui y amasse troupes et missiles. Hors le vide laissé en irak par le retrait américain a laissé place à un gouvernement pro ayatolahs, en irak. L’iran controle donc la ceinture iran irak syrie liban au nord, et yemen au sud. Avec une arabie saoudite qui prend peur, car meme une attaque sur ses compagnies petrolieres n’a donné aucune reaction américaine, il faut s’attendre à une véritable guerre car l’iran sous le joug des sanctions n’a plus le choix que de lancer les hostilités. D’ailleurs en parlant de pipeline, je crois meme qu’était évoqué à un moment donné le passage par israel… bref les choix de trump se sont tous avérés bons malgré les apparences et les cris de la presse unanimement contre lui.

    en ce qui concerne hilary, je comprends pas comment trump ne lance pas son arsenal judiciaire sur elle… elle a nettoyée ses serveurs à l’acide chez elle alors qu’elle avait un mandat pour les rendre. Elle a laissée crever l’ambassadeur américain en lybie sans envoyer l’armée à sa rescousse (qui était positionné à 30 mn de vol). elle et obama ont tout fait pour dire que c’était une vengeance suite à une vidéo anti islam sur youtube alors que c’était un acte terroriste prémédité ou l’ambassadeur et son équipe sont tombés dans un guet apens.

    Que dire des cadavres qu’elle collectionne et qui sont tombés comme des mouches, epstein étant le dernier en date.
    Ce qui se passe est d’autant plus tragique que Trump reussit son pari économique, les usa vivent un miracle, il n’y a rien de ce qu’il a promis qu’il n’a pas fait. Je crains une chose c’est qu’il risque d’être assassiné physiquement car politiquement ou économiquement, ils n’y arriveront jamais!

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  • Guérin

    4 novembre 2019

    EXcellent .. ET chaque jour qui passe confirme totalement cette analyse

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  • Robert

    21 octobre 2019

    Malheureusement, l’affairisme politique ne règne pas qu’ aux USA… En France situation est assez comparable, comme l’illustre actuellement l’affaire Balkany, le « sauveur » de Levallois !

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  • JCGruffat

    20 octobre 2019

    Charles,
    Je souscris assez largement à vos analyses sur le “Deep,State” qui n’a jamais accepté l’élection de Trump, je peux en témoigner ayant assisté à l’inauguration en Janvier 2017..
    En revanche, comment pouvez vous dire qu’ISIS est une création américaine?
    Certes la CIA a largement soutenu les Islamistes lors de l’invasion soviétique en Afghanistan.et contribue sans doute à la création d’Al Qaida..
    Mais de la à imputer aux États Unis la dérive ISIS, scission iraquienne d’Al Qaida, il y a un pas et meme plusieurs.
    En revanche, les États du Golf, Arabie Saoudite, Émirats, et leurs élites, par cynisme et lâcheté, sont les sponsors financiers d’ISIS. Je

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    • Alexandre

      20 octobre 2019

      Laurent Fabius : « Al Nosra fait du bon boulot »

    • Cloitre

      23 novembre 2019

      Isis ou la pseudo révolution syrienne était reçue à l’Elysée , n’oubliez pas la position de la France dès le début du conflit . La France suivait parfaitement la position d’Obama , elle servait même de tête de pont à la politique américaine pour conforter son combat contre le tyran Assad .N’oubliez pas les nombreux actes des émissaires français pour analyser les attaques aux chlore perpétré soi disant par Assad et qui n’ont jamais rien donné . De la manipulation pur et dur .
      Isis est une création américaine . Les formateurs étaient américains et le tout dans des camps d’entrainement en turquie .avec l’aval de celui-ci . Les premiers jihadistes blessés se faisaient même soigner un israël ( un comble ) mais cela n’effrayait pas nos médias bien trop complaisant avec la doctrat

  • Gregor Beall

    19 octobre 2019

    Troublant car plausible.

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  • BERTHELON Françoise

    18 octobre 2019

    Les explications sur l’enchaînement des faits sont d’une limpidité extraordinaire !
    Article «construit» sur des faits précis et analysés minutieusement sans commentaires inutiles …
    Merci Monsieur Gave ..

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  • Vincent Jappi

    17 octobre 2019

    John Durham n’est pas juge, mais procureur.
    C’est sous Jeff Sessions que le procureur Huber, dans l’Utah, là où on peut constituer des jurys d’accusation qui ne relâchent pas systématiquement les démocrates, a rouvert l’enquête sur la Fondation Clinton.
    Si Sessions s’est récusé dans l’affaire #Spygate c’est parce qu’il était lui aussi une victime de cet espionnage illégal organisé par Brennan pour le compte de Soetoro
    — qui se fait appeler « Obama », et que, quand on est républicain, on ne peut pas être à la fois juge et partie.
    Sessions qui a utilisé son temps libre pour lutter contre le trafic pédocriminel et autres formes de l’esclavage sexuel, grande source de financement de l’état profond, ce qui a permis d’instruire l’affaire NXIVM et de rouvrir l’affaire Epstein.
    A l’issue de ce travail, on compte en ce moment quelque 124 000 procédures judiciaires sous scellés, et on ne connaît avec certitude l’aboutissement que d’une seule d’entre elles, l’exécution (d’après John Kasich) de John McCain, co-fondateur de l’état islamique avec Brennan et Soetoro.

    Le Never Trumper repenti Glenn Beck vient de présenter un exposé de l’affaire ukrainienne :
    https://youtu.be/5nUZekJ3pfM
    Il y insiste sur les Biden alors que le rôle de Crowdstrike dans le lancement du mensonge sur le prétendu « piratage » russe des correspondances du DNC, avec (d’après William Binney) l’invention de Guccifer 2, est plus important pour enfoncer encore davantage les médias au service du parti démocrate.

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  • Raphaël Da Silva

    16 octobre 2019

    Bonjour,

    article magistral encore une fois ! merci beaucoup. Que pense l’IDL de la candidate démocrate Tulsi Gabbard ? Peut être la seule adversaire démocrate sérieuse face à Trump et ce n’est pas pour rien qu’elle est haïe par son parti et par les médias… D’ailleurs elle en souffre car elle est très peu médiatisée aux USA et ailleurs alors qu’elle mériterait plus d’exposition. Elle est également pour le retrait des troupes ce qui explique peut être cela….

    Nassim Nicholas Taleb que vous appréciez, lui a publiquement offert tout son soutien en voyant chez elle « quelqu’un qui joue sa peau » en tant qu’ancienne militaire.

    Malheureusement, peu de chances qu’elle gagne les primaires.

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  • pascal sagnat

    16 octobre 2019

    Bonjour Mr Gave. Ouvrier pendant 4O ans Je cherchais à comprendre le comment du pourquoi. Maintenant c’est fait grasse à vous, un grand merci! Vous faite honneur à votre statut de patron. Malheureusement tous ne sont pas comme vous mais nous sauront faire le tri dans quelque temps .Amicalement

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  • Bernard Bruno JANIN

    16 octobre 2019

    Bonjour,
    Je partage pleinement cette analyse en la recoupant avec celle de Xavier Moreau sur la Russie anisi que les entretiens de l´ancien patron de la DGSE devant le Scénat.
    Merci Mr Gave pour vos analyses.
    Cdt

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  • JeanLo

    16 octobre 2019

    Bonjour Mr Gave,
    Enfin, un point de vue différent du martèlement médiatique ! Merci
    Que pensez-vous du « succès géoplitique » du coup d’état avorté en Turquie dans cette affaire ?

    Répondre
  • Julien

    16 octobre 2019

    Bonjour Mr Gave,

    Je profite de cet article pour vous temoigner mon immense reconnaissance a vos differents projets d’information et d’education. En informant ainsi qu’en partageant vos connaissances financieres, vous facilitez grandement l’acces a l independance financiere et la libette depenser. Bref, un digne serviteur de l’interet commun! Peut-on vous aider d’une maniere ou d’une autre?

    Cordialement,

    Répondre
  • Ruben

    16 octobre 2019

    Bonjour, je vis a NY depuis un an apres 4 ans passes a Pekin. Vous dites vrai, j’ai vu passer aujourd’hui un article qui confirme ce que vous dites.
    Oui, on va se debarasser de cette mafia ci, les Clintons & co! Bon debarras! Mais le monde ne sera pas « vivable » tant que nous ne serons pas debarasses enfin et aussi de cette vraie triade (mafia): le parti communiste chinois!

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  • Jean Bastide

    16 octobre 2019

    Charles Gave est impartial, courageux et lucide. Mais la vie humaine est trop courte pour nous laisser le temps de comprendre: «En effet, le sort de l’homme et celui de la bête sont identiques: ils meurent tous les deux, ils ont tous un même souffle et la supériorité de l’homme sur la bête est nulle, puisque tout n’est que fumée» (Ecclésiaste 3,19). Nihil novi sub sole: «Faut-il s’étonner que les hommes aient cru que les animaux étaient faits pour eux, s’ils pensent même ainsi de leurs semblables et que la fortune accoutume les puissants à ne compter qu’eux sur la terre ?» (Luc de Clapiers, marquis de Vauvenargues, Réflexions et maximes, 1747, nº CLXXXVI). Car l’Etat Profond est lié à la mafia bancaire, comme le pense l’illustre canadien Paul Hellyer, rechercher sur le net: (jeanbastide.simplesite.com). “If the world of 1916 was complex, or the world of 1945 was complex, the world of 2016 is intensely complex, and I can tell you that from personal experience. You’ll be dealing with terrorists, you’ll be dealing with hybrid armies, YOU’LL BE DEALING WITH LITTLE GREEN MEN, you’ll be dealing with tribes, you’re going to be dealing with it all, and you’re going to be dealing with it SIMULTANEOUSLY”, ARMY CHIEF OF STAFF GENERAL MARK MILLEY, Thursday 21 April 2016 (100th anniversary of the ROTC program at Norwich University). Voir aussi Mark Milley à gauche de Donald Trump, le 7 octobre 2019.

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    • Alexandre

      17 octobre 2019

      « Little green men » et/ou « noumènes » ?

      Rapport déclassifié du FBI datant de 1947, qui page 22 notamment considère que nous sommes confrontés à des « noumènes » plus qu’à de « petits hommes verts » qui eux n’existent peut-être pas si nous évoluons dans un univers-ontologique.. (ontologique et / ou cybernétique ? Un multivers confondu dans notre univers et physiquement ajusté par nos ontologies ?) :

      https://vault.fbi.gov/UFO/UFO%20Part%201%20of%2016/view

      noumène = mot qui dérive du mot noosphère (la noosphère étant un hypothétique méta-univers cybernétique). Un noumène se matérialise dans notre univers en prenant la forme que le témoin inconsciemment lui attribut, comme dans un jeu de miroirs le témoin ne perçoit que sa propre vérité dans le miroir de la chose nouménique observée (hier un buisson ardant, des anges ou des démons et aujourd’hui des petits hommes verts avec leurs OVNI..). Le noumène est réel, matériel et physique, il répond à la causalité comme au déterminisme, il est mesurable avec des instruments, mais sa vérité diffère de sa réalité dans une intrication avec la vérité et la réalité de l’humain qui observe.

      La mort de l’athéisme (un modèle mathématique d’univers-ontologique rend simplement caduc l’athéisme) ou le triomphe des machines (les intelligences artificielles devenant noumènes ?)..

  • Joël

    15 octobre 2019

    Si Trump parvient à faire tomber les « nouveaux-cons » ce sera une bonne chose pour le monde entier.
    Sujet Ukraine, et surtout Crimée, il existe un fait que j’estime être très sérieux pour expliquer la chronologie de ce qui s’est passé en 2013/2014. Ci-joint un lien des « appels d’offre » de l’US Navy, pour la rénovation de l’école N°5 de Sébastopol. Cela signifie que Ianoukovich avait donné son accord aux USA pour occuper Sébastopol, ce dont personne ne parle je pense même que tout le monde l’ignore, et pourtant le revirement de Ianoukovitch en faveur de Moscou a tout fait basculer La visite des lieux pour les entrepreneurs était prévue en Sept 2013, raté, on connait la suite. Si moi petit minable je sais cela, le FSB le savait bien avant moi. voilà le lien car l’appel d’offre est toujours sur le site de l’Us Navy, incroyable ? : https://www.fbo.gov/?s=opportunity&mode=form&id=2bb691b61c59be3a68180bd8c614a0cb&tab=core&_cview=1

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  • Hasan K

    15 octobre 2019

    « Hélas, la Syrie est gouvernée par les Alaouites, une branche du Shiisme et les qataris ont refusé ce plan tant que les Assad étaient au pouvoir car les qataris sont des Sunnites Wahhabites purs et durs qui n’ont que mépris pour les Shiites.  »

    Il y a une petite erreur ici le qatari sont d’obédience sunnite frère musulmans comme les dirigent turc actuelle et a l’époque ils étaient allié avec l’Arabie saoudite salafiste wahhabite (islam fasciste) et sont les saoudien qui ont demander la destruction de la Syrie. La qatari sont revenu sur leur décision d’aider les terroristes en Syrie et de partager le gisement gazier commun avec l’Iran ce qui a mis en colère l’Arabie saoudite qui fermé sa frontière avec le Qatar et a menacé de les attaquer. Seul les turques ont encore un gros contingent de terroriste en Syrie a Idleb notamment, que les Russes laisse tranquille pour le moment pour des intérêts géostratégiques supérieur avec la Turquie (pipeline South Stream, vente de S400)

    C’est un superbe article par ailleurs et elle corrèle parfaitement les mouvements du DEEP state américain avec la géopolitique internationale : Ukraine et Syrie les deux points chauds de ses dernières années.

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  • Yes-Comment

    15 octobre 2019

    L’Institut mérite bien son nom.
    Parmi les libertés, celle d’expression se réduisant dans notre modeste hexagone, il est bienvenu de découvrir de tels articles, qui se démarquent des billevesées de journalistes, qui n’en sont plus.
    M. Trump qui échappe aux politiques, aux médias, ne devrait échapper aux personnes ayant conservé leur libre-arbitre.
    M. Gave vous ne manquez pas de courage pour réveiller le peuple de France, abruti par des commentateurs dérisoires et opportunistes, recopiant à la hâte les dépêches produites en chaîne, pour mieux nous enchaîner…

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  • WAYSSE Bernard

    15 octobre 2019

    Excellente… vos propos rejoignent mes pensées profondes. !

    Répondre
  • François Cauneau

    15 octobre 2019

    Article remarquable. Il jette un éclairage particulièrement instructif sur un enchaînement de faits que médias et historiens contemporains se plaisent à dépeindre comme toujours plus ou moins spontanés et indépendants les uns des autres.

    Répondre
  • Monertov

    15 octobre 2019

    Les français ont un grand besoin d’être massivement désintoxiqués des MMS.La première étape du programme passe par ici .Tous les lundis .Merci Mr Gave.

    Répondre
  • Jacques Ady

    15 octobre 2019

    J’avais écrit un long commentaire… il n’a pas été publié… erreur technique ?… zut.

    Répondre
    • Jacques Ady

      15 octobre 2019

      Bon, eh bien erreur technique apparemment 🙁

  • Jacques Ady

    15 octobre 2019

    Quand on lit des médias comme Dreuz, on est au courant de beaucoup de choses rapportées par M. Gave, en particulier concernant l’État profond et ses manigances contre Donald Trump.
    Cela dit, M. Gave apporte un éclairage nouveau (à mes yeux du moins) sur la relation Ukraine-Syrie et les ressorts profonds des conflits en cours dans ces deux pays, merci.

    J’aimerais également compléter le propos de JF. AKKAR ci-dessous par la question suivante : pourquoi l’État profond américain est-il tellement anti-russe (et/ou anti-Poutine) ? Que les stratèges américains – dont des militaires, je suppose – aient de telles positions pourrait se comprendre et se discuter ; mais l’État profond ? (en gros, des hauts fonctionnaires corrompus) Pourquoi, quel intérêt, quel rapport ? J’aurais presque tendance, spontanément, à penser l’inverse : la Russie ne brillant pas par ses vertus démocratiques (n’oublions pas son histoire récente, ni le fait que Poutine est un ancien du KGB et qu’il garde une vraie nostalgie de l’ex-URSS), les corrompus de Washington n’auraient-ils pas intérêt à fricoter avec le pouvoir russe ?
    PS : d’accord avec Stéphane Haddad également, tant que je ne verrai pas les Dems impliqués dans ce qui ressemble au plus grand scandale politique de l’histoire des USA sous les verrous, je me garderai bien de crier victoire. En réalité et plus généralement, l’ampleur de la corruption, la violence verbale (et parfois physique, quand des responsables de l’administration Trump se voient empêchés de tenir des meetings ou d’entrer dans un restaurant), la puissance inédite de la propagande médiatique anti-Trump, et d’autres signes (antisémitisme de plus en plus décomplexé au sein du parti Démocrate, par exemple) m’inquiètent, concernant les États-Unis.

    Répondre
    • Fucius

      18 octobre 2019

      peut-être une explication: Poutine ne souscrit pas à l’internationale socialiste, en matière économique comme sociétale. Sans doute, précisément, parce qu’il est un ancien KGBiste. Voir Iouri Bezmenov…
      Autrement dit, les soviétiques ont vaincu l’Occident en même temps qu’ils s’auto-détruisaient.
      Les fronts sont maintenant renversés.

  • Fab Lauffen

    15 octobre 2019

    Captivant et intéressant article. Juste une petite faute d’accord si vous pouvez encore corriger l’article « se sont eux chargés de l’enquête sur les complicités internationales qui nourries le complot sur le territoire américain » qui nourriSSENT.

    Répondre
    • Pierre Bérard

      15 octobre 2019

      S’il n’y avait que celle là… Mais baste, le fond mérite bien quelques fautes de traduction…

    • JL

      15 octobre 2019

      Vous êtes sérieux ?!!…

  • Mary

    15 octobre 2019

    Très intéressant, instructif et pour le moins totalement différent du discours habituel de nos média.

    Répondre
  • Alexandre

    15 octobre 2019

    En matière d’état profond, saurons-nous un jour qui étaient les commanditaires et les exécutants des attentats du 11 septembre 2001 aux USA ?

    Répondre
  • Nicolas Nitsch

    14 octobre 2019

    C’est bien ce qui se dit depuis plusieurs années dans les milieux dits autorisés. Toutefois, le président n’a pas gagné la bataille de l’image dans cette bataille à mort. même sur Fox News, l’image du président des Etats Unis semble chahutée (il vient de perdre 6 point dans les prédictions de victoire à l’élection). Et si Biden parait désormais suffisamment décrédibilisé dans sa course aux primaires (mais aussi par ses trous de mémoire), sa concurrente Elisabeth Warren à la haine aussi débridée que son irresponsabilité, sera une redoutable concurrente.

    Dans cette sordide guerre d’image, la calomnie permanente contre le président des Etats Unis semble avoir les effets recherchés. Nous sommes donc dans une sorte de guerre asymétrique : Vérité inaudible contre calomnies rabâchées qui deviennent si entendues qu’elles passent pour des vérités.

    A ce titre, Madame Laurence Simon, dans son livre « Les bobos américains », anticipe une guerre civile larvée…

    Répondre
    • Shell

      15 octobre 2019

      Une petit précision Elisabeth Warren comme Bernie Sanders ne sont pas soutenus par les grosses huiles du parti démocrate contrairement à Joe Biden.
      Lors des dernières élections les démocrates ne se sont pas gênés à écarter Bernie Sanders (les super délégués ont pratiquement tous soutenu Hillary Clinton). Comme Elisabeth Warren a des idées similaires, on peut se demander, si les soutiens à l’intérieur du partie seront plus faible que normal (s’ils ne trouvent pas un remplaçant à Joe Biden, il est aussi possible qu’ils le gardent et persistent).

  • Denis Monod-Broca

    14 octobre 2019

    Je crois volontiers à un « Etat profond » acharné à la perte de Trump. J’ai cependant du mal à donner le bon dieu sans confession à cet énergumène gouvernant par tweets…

    Répondre
    • Pierre 82

      15 octobre 2019

      Certes, sa communication par tweets est très peu nuancée, et même frisant souvent la grossièreté et la goujaterie. Serait-il préférable pour lui de venir se faire insulter sur les chaînes de télévision par leurs Vychinski et leurs Fouquier-Tinville, comme nos commentateurs de droite en France? Communiquer par tweets est à mon avis un simple choix tactique de sa part.

      Il est très délicat de se faire une idée de M. Trump. Si certains, comme Charles Gave, lui laissent le bénéfice du doute, d’autres sont beaucoup plus sévères, tels Bill Bonner de la Chronique Agora.

      Je ressort un papier qui date d’il y a 3 ans et demi (le temps d’une tribulation), et qui garde toute sa pertinence.

      https://institutdeslibertes.org/a-propos-du-donald/

      J’ai toujours gardé en mémoire cette phrase: « Se débarrasser des corrompus est un problème de lieutenant qui doit être réglé avant que l’on ne trouve un capitaine compétent. » J’ignore totalement qui est vraiment monsieur Trump, ce qu’il pense vraiment, et où il veut aller. Si on est optimiste, on se dit qu’il est en train de nettoyer les écuries d’Augias, et que c’est normal que ça ne sente pas la violette… Il est peut-être un bon lieutenant, et sans doute pas un bon capitaine.
      Wait and see.

    • Fucius

      18 octobre 2019

      Nul besoin d’être parfait pour valoir infiniment mieux que les crapules qui contrôlent le parti Démocrate et l’essentiel de la presse (et qui sont en passe de s’emparer des réseaux sociaux)
      Par ailleurs la politique est toujours abjecte et ce que nous décrit CG n’est probablement guère plus immonde que ce qu’elle a toujours produit.
      Il faut viser à la réduire, par la réduction de l’État (dépense publique et réglementation) et la démocratie directe.
      Une société humaine progresse dans la mesure où elle est proche de la justice naturelle, c’est-à-dire où les puissants s’abstiennent de persécuter les faibles (riches ou pauvres, peu importe), c’est-à-dire libérale et non socialiste (le « progressisme » est évidemment un terme orwellien).
      Pourquoi Trump devrait-il emprunter les manières des maffieux, qui vous menacent à mots voilés ?
      Je préfère sa franchise verbale, et sa retenue dans actes.
      Quant aux Tweets, ils contournent la censure de la presse, essentiellement corrompue…

  • Haddad Stéphane

    14 octobre 2019

    Le problème, est que cela fait des mois, voir des années que l’on parle de l’arrivée imminente de la « contre attaque » contre les démocrates, mais que de facto, il n’y a jamais rien….les résultats sont toujours remis à plus tard…et n’arrivent jamais. Par contre les démocrates, comme les socialistes français, n’hésitent jamais à lancer procédure judiciaire sur procédure judiciaire, et à occuper le terrain sans fin.
    De plus, force est de constater que les sénateurs et membres du congrés républicain américain, sont trés discrets et laissent toujours le président Trump se débrouiller tout seul, ce qui pose quand même un vrai problème. C’est d’ailleurs la même chose en France, ou les députés de droite n’ont jamais remis en cause le monopole de la gauche dans les médias…et se laissent interviewer par des procureurs de gauche…
    En conséquence, à défaut d’avoir vraiment « vu » les clinton en Prison, ou Obama dans le pétrin, il ne faut surtout pas vendre la peau de l’ours…
    Il semble probable que la crapule Obama, ne sera jamais inquiétée…et que sa femme se portera candidate aux élections en 2024, ou 2028, ou 2032

    Répondre
    • Ockham

      15 octobre 2019

      Excellente formule : <>

    • Ockham

      15 octobre 2019

      Il s’agit du procureur médiatique de gauche

  • Bebex44

    14 octobre 2019

    Merci de corroborer mes pensées qui sont le fait d’avoir faire élire un homme riche depuis sa naissance dont de lui un homme peu intéressé par l’argent sale. Il est déjà milliardaire donc son but est de nettoyer cette caste de pollueurs qui s’enrichissent grâce aux morts et au désordre

    Répondre
  • candide

    14 octobre 2019

    Merci pour ce billet, même si la description d’un monde aussi inquiétant n’engendre pas la sérénité.

    Si l’affaire va à son terme, c’est le plus grand procès politico-mafieux qui se prépare. Je dis si, car les démocrates ont encore de la défense. Trump va devoir s’appuyer sur la majorité républicaine du Sénat et rien ne dit que tous seront loyaux ou même simplement honnêtes.
    La partie est loin d’être gagnée et à sa place, je choisirais avec soin les membres du service de sa sécurité personnelle. Lincoln, McKinley, Kennedy et Reagan sont autant de précédents qui donnent à réfléchir.

    Répondre
  • Derek

    14 octobre 2019

    Il est intéressant de constater que ce que les faits repris par M.Gave ci-dessus sont également présentés avec pas mal de détails dans « The Economist » de cette semaine. En lisant entre les lignes, on comprend que les démocrates ont passé l’éponge sur pas mal de malversations d’oligarques ukrainiens en échange de … on ne sait pas quoi mais on l’imagine assez bien.
    Je partage également l’opinion de M.Gave lorsqu’il dit que Trump fourbit ses armes pour sortir les infos au bon moment, ce qui permet de lire les informations actuelles sur l’impeachment sous un autre angle.

    Répondre
  • JF. AKAR

    14 octobre 2019

    La haine des « stratèges » américains envers la Russie semble irrationnelle. La Russie ne représente pas un danger pour les USA. Sa population de 150 millions contre 350 , son PNB qui doit se situer entre 5 et 10 fois moins, sa technologie en retard: le dernier avion Sukhoi destiné à égaler les derniers F35 ou Rafale n’ arrive pas terminer sa mise au point (les indiens qui participent à son développement s’ en plaignent fortement). Il doit y avoir une autre raison, car les membres de l’ état profond ne sont pas des sentimentaux. Peut-être s’ appuient-ils sur le souvenir de la guerre froide pour justifier les dépenses militaires et leurs privilèges? cela marchera de moins en moins avec le temps. Peut-être veulent ainsi effrayer les européens pour renforcer leur protectorat, et donc des achats de matériel militaire chez eux? Ça marche puisque l’ Allemagne et les autres leur ont donné un quasi monopole de leurs fournitures d’armements. Peut-être cela relève-t-il de la bêtise: ça arrive, nous avons bien eu nos Gamelin et nos Chevènement( ce dernier sans trop de conséquences).
    Vouloir supprimer à la Russie l’ accès à la mer noire, et libre en toutes saisons de la Crimée, conquis par Catherine la grande depuis 250 ans contre les Turcs relevait de l’ agression pure et absurde puisque, justement, la Russie n’est plus un danger pour l’ Amérique.

    Répondre
    • breizh

      15 octobre 2019

      la force de l’habitude ?

    • Vincent Jappi

      20 octobre 2019

      Un an avant d’annexer la Crimée,
      c’est la Pologne que la grande Catherine avait annexée.
      Il existe des règles de Droit international qui permettent de qualifier d’agression armée l’invasion par Putain de parties de l’Ukraine, y compris un traité où les États-Unis, entre autres, s’engagent à défendre son intégrité territoriale en échange d’un abandon de ses armes nucléaires.
      Le négationnisme vis-à-vis de l’Ukraine, comme pour la Croatie il y a un quart de siècle, est un pur produit de la propagande d’état dans un contexte d’inculture historique.
      https://drive.google.com/file/d/0B70euqfzpMpvTllqeHU2WnpoWk/view?usp=drivesdk

  • Pierre 82

    14 octobre 2019

    Bonjour, monsieur Gave

    Je ne suis pas vraiment surpris de ce que vous rapportez, mais je me méfierais quand même de la résilience de cet état profond. Ils ont encore un certains nombre de coups à jouer, ils disposent de la plupart des leviers, et comme les animaux sauvages, c’est lorsqu’ils sont blessés qu’ils sont le plus dangereux. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils ne reculeront devant rien pour sauver leur peau. Leur principal atout, c’est que les USA sont profondément divisés sur la personnalité de Trump, et ils l’accuseront de coup d’état s’il s’en prenaient à Obama ou à Clinton. Nul doute qu’ils provoqueront une guerre civile avant de se rendre, et ils en ont les moyens, ne l’oublions pas…
    Bref, comme disait Guenièvre : « On n’est pas sorti du sable » (à chacun ses références)
    Mais nous vivons une époque palpitante…

    Répondre
    • Kostoglitov

      14 octobre 2019

      +1

      Et, Coluche président!!!

  • otto

    14 octobre 2019

    bonjour M Gave
    comme d’habitude, du grand art qui ouvre les yeux et qui pourrait peut mettre votre vie en danger si trop de monde savait que votre voix existe..

    Répondre
  • Franck Boizard

    14 octobre 2019

    Vous péchez souvent par optimisme : l’Euro n’a toujours pas éclaté.

    Répondre
  • Huger

    14 octobre 2019

    Bel article… mais les Etats-Unîs sont tombés bien avant sous le coup d’une mafia qui est peu à peu, devenue de plus en plus criminelle… Trump aura servi de « révélateur ». au sens photographique du terme!

    Répondre
  • Shell

    14 octobre 2019

    Merci pour cet article de grande qualité que l’on aimerait voire paraître dans la presse hystérique européenne anti-Trump (le grand méchant) sans aucune recherche d’objectivité. Ce qui empêche tout solution d’avoir des meilleures candidats et met les gens les uns contre les autres.
    Le problème est que l’on va avoir une répétitions de la réélection de Trump avec les journaux qui ne comprenait pas pourquoi Clinton n’avait pas gagner (Trump a la même côte de popularité qu’Obama lors de son premier manda…), du coup les gens anti-Trump vont avoir une explosion de colère s’il est élu, s’il n’est pas élu c’est les pro-Trump qui vont faire valoir leur colère.

    Il y a le problème de deux poids deux mesure du faite que les démocrate possèdent les journaux (on peut le constater avec le Brexit de la BBC pour remarquer le biais). Trump est un raciste parce qu’il déporte des gens alors qu’Obama a fait de même (2.5 millions de clandestins expulsé). De même avec les nouvelles que Trump dépensent trop d’argent à la maison blanche alors qu’il a moins dépenser qu’Obama. On peut continuer encore longtemps la liste. Sans oublier que Bill Clinton avait prolonger la construction du mur lorsqu’il était président et que sa femme disait que Trump était « un monstre » de vouloir construire un mur…

    Une chose marrante est que les démocrates tentent d’accuser les autres de leur propre faute (Clinton avec les Russe, Biden avec l’Ukraine).

    Répondre
  • Tobor24

    14 octobre 2019

    « On est cependant rassurés sur leur honorabilité quand l’on réalise que ces personnalités locales sont aussi les plus gros donateurs à la fondation Clinton. »
    J’ai tant rigolé , merci Mr Gave.

    Répondre
  • Ockham

    14 octobre 2019

    Votre récit est passionnant. Comme Charles Heyd je pense que nos médias courent derrière des dires et répètent ce qu’il faut dire. L’appareil médiatique français -livres, journaux, périodiques, revues, radio, télévision – est lourdement de gauche. Pire il est maintenant américain de gauche. C’est le caniche des démocrates américains. Par ailleurs les jeux d’équilibre entre grandes puissances, Russie, Chine, Inde et USA d’une part et d’autre part l’accès comme les routes des fournisseurs d’appros stratégiques (énergie fossile, céréale et métal) sont des parties d’échec où tous les coups ont toujours été permis.

    Répondre
  • PenArBed

    14 octobre 2019

    Eric Branca  »L’Ami américain – Washington contre De Gaulle 1940 à 1969 », dans le chapitre 12 écrit ceci :
     » Les archives américaines aujourd’hui déclassées le démontrent amplement : le tropisme français de Nixon et de Kissinger n’eut guère d’influence sur «l’état profond» américain – le fameux complexe militaro-industriel jadis dénoncé par Eisenhower et dont le Département d’état et la CIA reflètent ordinairement les intérêts. Selon la définition qu’en donne l’inventeur du concept l’universitaire canadien Peter Dale Scott, professeur à Berkeley, «celui-ci n’est ni une institution formelle ni une équipe secrète, mais plutôt un cercle de contacts de haut niveau, souvent personnels, où le pouvoir politique est susceptible d’être dirigé par des gens très riches dont la plupart se connaît un minimum sans nécessairement avoir toujours les mêmes intérêts». Leur influence débouche sur ce qu’il nomme la politique profonde qui elle-même peut déclencher des évènements inattendus ou inexpliqués comme l’assassinat du Président Kennedy ou le Watergate »
    Peter Dale Scott ( son essai:  »La route vers le Nouveau Désordre Mondial – 50 ans d’ambitions secrètes des États-Unis ») :  » Notre société prétendument ouverte est en fait partiellement dirigée par des forces profondément implantées que la plupart d’entre nous ne perçoivent pas clairement, surtout en matière de politique étrangère. Cette faiblesse de la société civile au niveau fédéral permet à des intérêts particuliers de dicter les politiques à mettre en œuvre. C’est d’autant plus vrai concernant la politique étrangère, dont une partie de plus en plus substantielle est conduite par des bureaucraties secrètes au sein de la Central Intelligence Agency (CIA) et du Pentagone, affranchies du contrôle de l’État public censé assurer l’équilibre des pouvoirs. Dans ce livre, j’utilise l’expression «État profond» pour désigner cette partie de l’État dirigée par des processus verticaux et occultes de prise de décisions politiques, des décisions souvent implémentées par de petits groupes d’individus ».

    Répondre
    • Huger

      14 octobre 2019

      J’ajoute une citation qui indique que cet Etat profond ne peut rien sans des liens forts avec certaines puissances économiques et médiatiques:
      « Nous sommes reconnaissants au Washington Post, au New York Times, Time Magazine et d’autres grandes publications dont les directeurs ont assisté à nos réunions et respecté leurs promesses de discrétion depuis presque 40 ans. Il nous aurait été impossible de développer nos plans pour le monde si nous avions été assujettis à l’exposition publique durant toutes ces années. Mais le monde est maintenant plus sophistiqué et préparé à entrer dans un gouvernement mondial. La souveraineté supranationale d’une élite intellectuelle et de banquiers mondiaux est assurément préférable à l’autodétermination nationale pratiquée dans les siècles passés. » (David Rockefeller, Baden-Baden, Allemagne, 1991)

    • Rantanplan

      14 octobre 2019

      Et oui, ce que décrit Peter Dale Scott est une classe sociale. Ce ne sont pas des gens qui sont formellement liés par un contrat. Ou qui agissent consciemment de concert. Ce sont les «ils», les «eux», les «gens-là», les «they».
      Et oui, ce que décrit Peter Dale Scott est une classe sociale. Ce ne sont pas des gens qui sont formellement liés par un contrat. Ou qui agissent consciemment de concert. Ce sont les «ils», les «eux», les «gens-là», les «they».
      Ce sont des actions individuelles qui ont des conséquences sociales. Et qui donnent l’impression d’une concertation entre les acteurs.
      On ne peut jamais vraiment nommer une personne (sauf exception) puisque le mouvement n’est pas organisé a priori. Toute personne a son propre agenda, a sa propre déviation par rapport au mouvement effectivement réalisé. Or le mouvement existe bien au niveau macro. Au niveau micro, chaque individu de la classe sociale causant ce mouvement est dans ce mouvement à 80%, et contre ce mouvement à 20%. Ces 20% lui permettent effectivement de dire sincèrement et honnêtement qu’il ne fait pas partie d’un éventuel complot ayant fomenté ce mouvement.
      En revanche, le fait les membres de la classe sociale pensent la même chose à 80% fait que ce mouvement se réalise. Mais personne en particulier n’en est l’instigateur.
      Le fait de faire partie d’une classe sociale est corrélé avec le fait d’avoir une vision commune, des intérêts communs, une culture commune, une vision commune du monde, des valeurs communes, une morale commune (par exemple, dans leur âme, ce sont tous des ploutocrates matérialistes à 80%).
      Ces gens partagent le même palliatif à la finitude cognitive. Ils ont été oints par la même Vérité. C’est une autre version de la pensée unique. Sans même se concerter a priori, ils vont penser la même chose. Sans même s’accorder a priori, ils vont agir de la même façon.
      Bien sûr, il arrive tout le temps que ils s’accordent a posteriori. Mais ces accords ne sont pas souvent pérennes. Ils changent en permanence selon les besoins perçus de chaque acteur. Mais le mouvement se poursuit lui. Car ces acteurs ne sont que les expressions de la Vérité qui les habitent.
      D’ailleurs, tout le temps, ils sont bien incapables de décrire ce qui se passe et le pourquoi du comment.
      À titre d’exemple, il y a un livre très intéressant de George Frederickson, «The Inner Civil War», dans lequel l’auteur procéda à une analyse de l’élite du Nord ante-bellum. Très intéressant (et montre à quel point ces «élites» ne voient pas loin).

    • Denis Monod-Broca

      14 octobre 2019

      @ Huger

      De plus en plus de gens pensent comme cela, que le pouvoir est mieux exercé par quelques personnes compétentes (et riches) que par les peuples via les processus démocratiques.
      Le citation de David Rockfeller est cependant douteuse. Elle est trop belle pour être vraie…

  • Thierry Balet

    14 octobre 2019

    Décidément, une fois de plus on en apprend d’avantage avec l’IDL et Charles Gave que sur TF1 et Gilles Bouleau…….
    Merci du partage.

    Répondre
    • Emmanuelle Gave

      14 octobre 2019

      Merci Beaucoup

  • Charles Heyd

    14 octobre 2019

    Si tout, ou même ne serait-ce qu’une partie, de ce que vous rapportez était vrai, et je pense en effet que cela est vrai, ce serait le plus formidable récit, roman j’allais dire, politoco-policier de nos temps;
    une des raisons pour lesquelles je crois cela c’est la formidable opération de désinformation de nos propres médias qui depuis l’élection de M. Trump, et même avant, parlaient tous les jours de la destitution de Trump en se basant sur sa collusion avec les Russes; maintenant on n’en parle plus mais je n’ai jamais entendu un journaliste faire amende honorable; par contre on recommence avec inststance à parler de la nouvelle tentative de destitution de la même manière que la première fois c-à-d sans apporter la moindre preuve tangible. Cela est en effet pour le moins troublant.

    Répondre
    • Bebas

      14 octobre 2019

      Bonjour Charles Heyd,
      Je pense qu’il serait opportun que soient publies officiellement les comptes de la « Fondation Clinton », ne trouvez vous pas ?
      Bonne journee a vous

    • SysATI

      14 octobre 2019

      Rassurez-vous Mr Heyd, tout ce que vous avez lu est vrai et de notoriété publique depuis bien longtemps… Mr Gave ne fait que rapporter des fais archi-connus depuis belle lurette… Juste pas publiés dans la presse bien pensante tant en France qu’aux US… Mais celui qui veut être informé peut l’être sur le net sur de nombreux sites d’informations (espérons que cela dure encore quelques temps)…

    • PenArBed

      14 octobre 2019

      Blaise Magnin et Henri Maler : Le pouvoir des médias entre fantasmes, déni et réalité – Acrimed 19/03/2018
      L’impact des différents pouvoirs des médias varie notablement selon les sujets et selon les contextes. Des informations fausses ou biaisées peuvent commettre des ravages ou ne laisser aucune trace, n’avoir qu’un impact instantané ou limité. Mais il en va autrement si elles sont réitérées sur des périodes plus ou moins longues.
      Les médias ne fabriquent pas, à proprement parler, le consentement des peuples, mais ils sont parvenus, en quelques décennies, à réduire considérablement le périmètre du politiquement pensable, à reléguer en les disqualifiant les voix contestant l’ordre social et à imposer la centralité et la crédibilité des thèses et des solutions néolibérales. Ce faisant, ils ont construit jour après jour, par un unanimisme savamment organisé, un consensus qui tient pour évidentes et naturelles une doctrine sociale, une organisation économique et des options politiques qui protègent et favorisent les intérêts des dominants.
      Trop souvent, les pratiques journalistiques ordinaires déforment et distordent l’information en introduisant à tout instant biais factuels et parti-pris interprétatifs. Mais surtout, loin de garantir une information et des débats pluralistes, indépendants et équilibrés, les chefferies éditoriales exhibent leurs petites différences mais renient toute autonomie pour participer avec délice au grand jeu du pouvoir dans le sillage des classes dirigeantes qui les ont plus ou moins cooptées. Quant aux grandes entreprises médiatiques, elles sont devenues des vecteurs d’influence que s’arrachent les oligarques du grand capitalisme. La plupart des journalistes n’exercent pas le même métier que les professionnels du commentaire. Mais ce sont ces derniers qui orchestrent les pouvoirs des médias dominants.
      L’usage dévoyé des pouvoirs qui leur échoient confère aux médias et à ceux qui les dirigent une fonction d’intégration idéologique de la classe dominante et de chambre d’écho de ses préoccupations, ainsi qu’un rôle de relais et d’auxiliaires des pouvoirs politiques et des puissances économiques – un rôle de « chien de garde » en somme.

    • Charles Heyd

      14 octobre 2019

      Je réponds en fait à #Bebas;
      Vous avez certainement raison pour la fondation Clinton mais je serais déjà ravi si la liste des donateurs de la campagne présidentielle de M. Macron était publiée! Certes ses comptes ont été formellement approuvés par le Conseil Constitutionnel mais c’était aussi déjà le cas pour M. Sarkozy si je ne me trompe; on sait ce qu’il en est advenu par le suite (dépassement du montant autorisé et autres babioles). C’est bien ce qui relie tous les « deep states », pour vivre heureux vivons caché!

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!