31 août, 2025

La fin de la Sociale Démocratie ?

Il y a un peu moins d’un siècle, en octobre 1929, le monde capitaliste rentre dans une dépression dont seule l’arrivée de la seconde guerre mondiale arrivera venir à bout.

En 1936, un économiste anglais, John Meynard Keynes écrit un livre « théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » qui offre comme solution aux gouvernements lorsque l’économie rentre en récession d’emprunter pour créer une demande étatique qui remplacera la demande privée insuffisante par une demande publique créée par le gouvernement,

Dans sa correspondance avec Keynes, Hayek lui reprocha d’avoir donnée une justification intellectuelle à la main mise de l’Etat sur l’économie et donc d’engager les populations sur la route de la servitude. Ce qui était extrêmement bien vu.

L’idée de Keynes était donc de créer toujours plus de nouvelles dettes pour les rentiers qui y souscriraient avidement et de transférer l’argent à l’Etat qui paieraient des gars à faire des trous le matin pour les reboucher le soir, ce que j’avais appelé dans un papier il y a quelque temps l’économie du sapeur Camember.

Cette idée fut largement acceptée par tous ceux qui ne comprennent pas d’où vient la croissance dans une économie et cela va faire un siècle que la plupart des gouvernements de l’OCDE suivent des politiques visant à l’euthanasie du rentier, en confondant la création de valeur avec l’embauche de fonctionnaires financée par de la dette.

Les résultats de cette politique ont toujours été les mêmes : une hausse constante du poids de l’Etat dans l’économie, financée par une dette qui devenait de plus en plus importante tout cela amenant à une baisse structurelle du taux de croissance.

La France, gouvernée par une technocratie de qualité puisque pensant tous la même chose, étant tous allés dans la même école, a appliqué constamment ces idées depuis 50 ans, que le gouvernement soit officiellement de droite ou de gauche[1].

Arrive, hélas, toujours un moment où, comme plus personne ne créée de la valeur, le pays s’appauvrit et donc la valeur de sa monnaie et la valeur de ses obligations vont vers zéro de plus en plus rapidement.

En général, la population, à ce moment-là, a tendance à être mécontente, à gronder et donc à virer ses élites.

Il semble bien que la France soit en train d’arriver à un tel moment.

En tout cas c’est ce que semble annoncer la plupart de mes indicateurs. Je vais en montrer deux, mais je pourrai en montrer dix.

L’écart des taux à 10 ans entre la France et les Pays Bas.

 

 

 

[1] Voire sur notre site l’étude : comment réussir sa désindustrialisation

 

Le fameux multiplicateur Keynésien qui est négatif depuis 15 ans, ce qui veut dire que nous sommes arrivés depuis 15 ans à un point ou plus l’état s’endette, plus nous nous appauvrissons.

 

 

Il est donc raisonnable de penser que la France va faire faillite, ce qui commence à être une vue largement partagée.

Mais il me semble que les français font peut être preuve une fois de plus d’un nombrilisme exagéré.

Pourquoi ?

Parce que si je regarde d’autres pays, il y en a beaucoup, et non des moindres, qui vont tout aussi mal que la France.

  • Commençons par la Grande- Bretagne où un premier ministre (socialiste bien sûr, et donc Keynésien), en un an, a réussi à devenir aussi impopulaire que notre Macron en 12 ans. Leur déficit budgétaire est immense et leurs taux à long terme sont plus élevés qu’en France.

Je ne vois pas comment ils vont s’en sortir.

  • Continuons par les Etats-Unis qui vont devoir trouver au moins 6600 milliards de dollars dans les 12 mois qui viennent pour boucher les trous de leur budget et qui ont en plus un déficit gigantesque de leurs comptes extérieurs.

Je n’ai aucune idée de ce qui va arriver à la dette américaine dans les 24 mois qui viennent mais je n’en ai pas en portefeuille.

  • Mais le plus malade est sans doute l’Allemagne, puissance industrielle s’il en fut, qui doit payer son énergie aujourd’hui trois fois plus cher que les USA et quasiment six fois plus cher que la Chine, grâce à madame Merkel qui a fermé les centrales nucléaires en Allemagne.

La récession ne fait donc que commencer en Allemagne.

Au moins, nous en France, nous n’avons plus d’industrie à liquider, c’est fait.

En Allemagne la liquidation est devant eux.

Pour faire simple, comme ne pourrons plus emprunter, nous allons donc avoir une dépression inflationniste, ce qui veut dire que ce sont les obligations qui vont s’effondrer, et la monnaie qui ne vaudra plus rien.

Et c’est ce que nous annonce les marchés.

Les seuls actifs qui garderont leur pouvoir d’achat seront l’or et les actions des sociétés internationales qui sont cotées dans le pays mais produisent et vendent partout ailleurs sauf dans ce pays.

Au hasard Air Liquide et Scheider chez nous.

Et en Allemagne, dont l’industrie est en voie de destruction, curieusement les actions voient leurs cours s’envoler par rapport à celui des obligations. Dans le graphique ci-dessous, je compare la performance des actions et des obligations dans ce pays sérieux. (Je n’ai jamais compris pourquoi les gens trouvaient que l’Allemagne était un pays sérieux, mais c’est un autre débat)

 

 

Qu’est qui se passe depuis 2021 ? Pourquoi les actions montent elles comme cela ?

La reponse est simple. Ce ne sont pas les actions qui montent, mais la valeur (relative) des obligations qui baisse.

Ce raisonnement est confirmé dans le graphique suivant où je mesure le marché allemand non pas contre le marché obligataire allemand mais contre l’or, l’autre actif qui est censé garder sa valeur.

 

 

 

 

Le marché allemand contre l’or a baissé depuis 2020 …

Qu’est que cela veut dire ?  c’est tout simple.

Les actions ne montent pas en Allemagne. Ce sont les obligations et la monnaie qui s’écroulent en valeur relative contre l’or et les actions.

Nous avons une fuite devant les obligations allemandes et devant la monnaie dans lesquelles elles sont cotées.

Et le graphique est exactement le même pour les obligations françaises, britanniques et américaines, parce que personne ne veut de titres de dettes émis par des états qui vont faire faillite.

Tout le monde veut des actions ou de l’or, personne ne veut des obligations, sauf ceux qui sont obligés d’en acheter par la règlementation comme les banques, les compagnies d’assurance, les fonds de pension, les assurances vie en France…

Ce n’est pas la faillite de la France qui arrive.

C’est la faillite des sociales démocraties et du Keynésianisme.

La sociale démocratie va s’effondrer comme le communisme il y a 35 ans, et pour les mêmes raisons.

Il aura fallu un siècle pour prouver que Keynes avait tort et qu’Hayek avait raison.

C’est peu.

Bien des gens sont encore Marxistes.

Et pourtant Marx a eu tort lui depuis deux cents ans.

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

51 Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Hergastul

    7 septembre 2025

    Merci, Charles.
    Je ne rate pas une de vos interventions écrites ici, malgré vos nombreuses vidéos avec famille et DAF.

    Répondre
  • LEJEUNE

    5 septembre 2025

    L’ENA est une école pour former des fonctionnaires pour obéir et non diriger, ils en sont incapables

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    5 septembre 2025

    La social-democratie ne meurt pas, c’est un concept, une abstraction. Elle a pour but d’accompagner le concept de « republque sagement organisee », imagine par Mme de Stael au debut du XIXe siecle et dont la mise en oeuvre commence avec le roi Louis XVIII. Elle consiste a assurer une indemite de demi salaire en cas d’incapacite de travail. La retraite vont ensuite: 40 % a 65 ans… (en 1945…) On ne va quand pas faire moins.

    Répondre
  • Eric

    4 septembre 2025

    Nous le savons que les idéologies ne fonctionnent pas. Une idéologie par définition dit que l’Homme doit changer et qu’il faut le régénérer. Cela ne fonctionne jamais et finis toujours avec des millions de morts au passage.

    Non, la vraie question est de savoir si nous allons retenir la leçon à l’avenir ?
    Les Hommes ont besoin de croire.
    A contrario, une Religion part de ce qu’est l’Homme pour le rapprocher d’un idéal divin…..

    Allons-nous saisir l’opportunité ?

    Répondre
  • Pascal

    4 septembre 2025

    Merci Monsieur Gave pour cet article édifiant:
    – en théorie, vous avez (encore) raison, comme depuis 25 ans environ
    – en pratique, voyons quel tour de passe-passe nous sortira la ploutocratie politico-financière cette fois, pour se maintenir comme depuis 25 ans environ

    Répondre
  • Kyle

    4 septembre 2025

    Si l’on reprend le modèle des 4 cadrants, une dépression inflationniste ne nous invte-t-elle pas à avoir du cash dans la meilleure des monnaies ? Plutôt que de l’or et des actions ?

    Répondre
    • Sophie

      5 septembre 2025

      La meilleure des monnaie en ce moment n’est-elle pas l’or?

    • Gildas

      6 septembre 2025

      La meilleure des monnaies c’est … l’or.

    • Kyle

      7 septembre 2025

      Mais l’or est l’investissement de choix lorsqu’on est dans un scénario de croissance économique et d’inflation. Hors ce qui est anticipé là est une décroissance inflationniste (stagflation). Du coup ne vaut-il pas mieux investir en prévision de ce scénario dans des monnaies asiatiques le Renminbi, le won ou le Rupiah ? Concernant l’or je ne la considère pas comme une monnaie mais comme un actif au passif de personne…ce qui la distingue justement d’une monnaie.

  • Henry

    3 septembre 2025

    J’ai encore relu cet excellent article avant d’aller dormir carje l’ai bcp aimé. Une autre raison pour compléter l’analyse et je crois la renforcer. Les Social démocratie doivent mourir aussi car elles se sont suicidées. Construire un système de protection sociale universel fort représente un coût colossal. Seule une économie en forte croissance, avec une assiette fiscale large et des recettes publiques importante, peut se le permettre sans provoquer de crise financière. Or, pour « sauver la planète » (en allant polluer plus ailleurs alors que le CO2 est un polluant GLOBAL), les mêmes gauchistes qui appellent à toujours plus de social ont décidé de tuer la croissance. L’écologie ne sera peuêtre pasle cercueil de ll’Occident parce que elle aura tué la social démocratie avant de tuer l’occident.

    Répondre
  • Noël barlet

    2 septembre 2025

    Marre de lire ou d’entendre du mal de l’ENA. C’est -ce fut-une école de fonctionnaires, créee pour enseigner les divers métiers de la fonction publique: la gestion des finances publiques, l’art de faire un budget, de la diplomatie, de la police et de tous les métiers qui sont le fait de professionnels. . Pour éviter l’amateurisme et la corruption. Et elle a rempli sa mission, du moins tant qu’il y avait un Etat pour donner aux « énarques » des ordres et contrôler leur application. Et non pas ce qui en tient lieu avec ses gouvernements incapables de diriger et de … gouverner. Alors, laissés à eux-mêmes, les fonctionnaires se dévoient. Ils commandent à la place des ministres . Leurs syndicats contestent les projets de loi à la place des assemblées élues pour ce faire, comme s’ils avaient reçu mandat du peuple. Les hauts fonctionnaires se font élire à l’abri de leur statu (pile, je gagne et face, je ne risque rien)ou bien se font parachuter dans des entreprise où ils sont incompétents faute de savoir ce qu’est un client et un concurrent.
    En 1982, les syndicats US du contrôle aérien se mirent en grève pour protester conte un projet de loi discuté dans les assemblées élues du Capitole. M. Reagan les licencia et les remplaça par des privés: la politique est décidée par le gouvernement et ceux qui sont élus du peuple, personne d’autre. Imaginez chez nous si la ministre de l’audiovisuel public (en faut-il un ?) licenciait les personnels en grève illimitée parce qu’ils ne sont pas d’accord sur un projet de loi… Les media subventionnés la qualifieraient de fasciste ultra-libérale…Dans la religion socialiste, les services publics appartiennent à leurs salariés. Ce n’est pas le fait de l’ENA, mais de la lâcheté du milieu politique.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      4 septembre 2025

      Depuis que le parti socialiste est au pouvoir, soit depuis la strategie du diner chez Edith Creson, l’ENA -comme comme toute la fonction publique en general – est devenue une succursale du PS. car vous oubliez aussi que c’est le PS qui gere l’avancement. Il ne faut pas chercher plus loin pourquoi il n’y a plus d’Etat; parce que l’Etat leur appartient.

  • Noël Barlet

    2 septembre 2025

    Marre de lire et entendre du mal de l’ENA disparue, (mais encore beaucoup d’anciens élèves). Ce fut une école d’administration, c’est à dire qu’on y apprenait à faire fonctionner … l’administration. C’est un métier avec ses spécialités: collecte des impôts, police, droit public ne s’improvisent pas. Elle reçoit des ordres du gouvernement. Et elle exécute…. quand le milieu politique ose donner des ordres et couvrir ceux qui les exécutent contre les plaintes de ceux qui se jugent victimes. Il y a alors un Etat: on en est loin.
    La lâcheté du milieu politique socialiste mais pas que, depuis 1981, explique le rôle démesuré des fonctionnaires dans la vie du pays, sans compter leur « détachement » dans des entreprises privées où leur échec ne les condamne pas au chômage puisque leur statut leur assure un retour (du moins pour les 2/3 des inspecteurs des finances parachutés là où ça paye le mieux…). Et de leurs syndicats dans les administrations les plus nombreuses telles que l’ éducation nationale. Les ministres n’osent pas donner d’ordres, ni sanctionner ceux qui passent outre. Voyez la grève dans l’audiovisuel public contre la politique du ministre qui payera les salaires à la fin (faut-il un audiovisuel public … ? ). En 1982, les contrôleurs aériens US ont décidé de faire grève contre un projet de réforme, ce qui bloquait tout le pays. M. Reagan les a tous licenciés et a confié cette mission au secteur privé. Vous voyez ça chez nous ? on parlerait de fascisme capitaliste…

    Répondre
  • Freeman

    2 septembre 2025

    https://www.youtube.com/watch?v=GtCJHYCrZcY
    Bayrou a sorti ça en direct sur les français !  » C’est de votre faute !  » 01/09/2025

    Bayrou dit « Ce n’est pas l’Etat qui dépense, ce sont les Français » : voilà un keynesien qui s’ignore comme Hollande qui disait « Ce n’est pas cher, c’est l’Etat qui paye.

    La réalité, c’est que l’Etat n’a pas d’argent mais est seulement une enveloppe vide qui se remplit et se vide chaque année au travers du Budget financé par les impôts des Français.

    Ainsi fonctionne le piège Keynesien, par la tricherie budgétaire et le mensonge au peuple immature.

    Répondre
  • Jaedena

    2 septembre 2025

    Merci pour cet article.
    Pourquoi ne précisez-vous jamais que, dans la théorie Keynésienne, la politique fiscale doit être contracyclique, et donc viser des excédents budgétaires hors récession, pour compenser les déficits des récessions, chose que ne font jamais nos gouvernements ? Nos gouvernements font du social-clientélisme, déguisé en keynésianisme.

    Répondre
  • Tems

    1 septembre 2025

    Les allemands qui nous la font à l’envers depuis toujours ont une énergie hors de prix !
    Ils investissent 100 milliards d’euros dans une armée qui nous dominera totalement sur le champ depuis toujours ont bataille vu ce qu’il nous reste !
    Personne ne fait de rapprochement entre cette armée et notre parc nucléaire …
    C’est moi ou bien ?

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      6 septembre 2025

      Toujours le Reich allemand, l’Allemagne insolente. arrogante et revancharde,,, Vous avez tout compris, La France a besoin d’un nouveau de Gaulle pour organiser la Resistance a l’occupationallemande jusqu’q Dakar ei onstituer une haute-cour pour faire comparaitre les traitres qui ont arrete les Allemands a Moulin (prufstelle Allier Brucke)

  • guerbert

    1 septembre 2025

    La France gangrénée par l’ ENA, grande école pour personnages décérébrés qui vivent en meutes de vampires affamés…on imaginait le mur, maintenant on y est. ça va être douloureux sauf pour les heureux élus planqués dans les paradis fiscaux, qu’ ils ont créés à pour leur usage !

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      2 septembre 2025

      V’est le general de Gaulle quia cree l’ENA,, vous critiquez le general de Gaulle?

    • Rob

      3 septembre 2025

      Sur le tarmac d’un aéroport de la corne de l’Afrique, mon père accueillait Michel Debré (fondateur de l’ENA) à sa descente d’avion. Debré demanda à mon père « Qu’est ce que donnent les deux stagiaires de l’ENA que je t’ai envoyés il y a 6 mois? » Devant la moue de mon père, Debré s’exclama : « je vais te faire une confidence, la plus grande connerie de ma carrière a été la création de l’ENA… » C’est authentique…

    • Freeman

      8 septembre 2025

      Question à Monsieur Gave : Cette video explique clairement l’histoire et le but du NOM, c’est à dire de toute la technocratie mondiale avec tous ses organismes non élus tels ONU, FMI, BRI, OMS et autres, dont l’objectif ultime est d’imposer le triptyque Identité Numérique + Monnaie Numérique + Crédit Social, leur permettant de rendre réel leur Motto : »Vous ne posséderez rien ». Quelles solutions imagineriez-vous par lesquelles il serait possible pour les peuples de résister et de mettre en échec cette initiative ? Pour ma part, je n’en vois pas mais peut-être le pourriez-vous ?

  • Aenas

    1 septembre 2025

    Si les russes nous envahissent, notre dette et nos déficit seraient à leur charge ? Dans un sens ça nous soulagerait.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      2 septembre 2025

      Oui, mais il faudra obeir. « vous ne savez pas ce que c’est que d’etre occuoe par l’Armee Rouge » (un general sovietique au general Weygand, au debut des annees 50).

  • Patrice Pimoulle

    1 septembre 2025

    Il ne faut pas denaturer la pensee de Keynesm elui-ci savait tres bien que sa theorie n’avait qu’une valeur conjoncturelle, cae « along terme, nous serons tous morts » Ce sont les gaullistes et la gauche qui se sont servis de Keynes pour accreditere dans l’esprit du public « qu’une autre politique etait possible que la politique « louis-philipparde » de Raymond Barre. il a ete tres etonne ensuite de ne pas avoir ete suivis par le patronat,

    Keynes est a l’economie politique ce que l’art baroque est a l’art baroque. Or il est evident que tant le « mouvement gaulliste » que la gauche, qui ont toujours partie liee lorsqu’il s’agit de reprendre et reprendre la Francafrique.Il faut etre juste, cependant: de Gaulle en pesronne etait un esprit classique qui vait compris qu’un franc fort etait la base du developpement. Mais il faut biwn gagner les elections…

    Répondre
  • Polo

    1 septembre 2025

    Merci pour votre éclairage.
    Dans un scénario de dépression avec inflation pensez vous préférable d’investir dans l’or ou dans l’immobilier ? (les lecteurs peuvent répondre)

    Répondre
    • Red

      1 septembre 2025

      Sans hésiter l’or car l’immobilier a une très faible liquidité. Un actif immobilier est très peu mobile, peu difficilement être démembré et prend du temps à être vendu. Par ailleurs le fort attrait des Français pour l’immobilier en fait une proie facile pour le taxateur.
      L’or (en pièces) est à l’opposé des arguments précédents.
      Enfin il constitue une assurance : si la situation devient dictatoriale en France il vous permettra de corrompre un fonctionnaire pour quitter le pays.

    • André

      1 septembre 2025

      Sans aucune hésitation dans l’or car à terme les BRICS vont mettre en place leur monnaie à savoir le yuan adossé à l’or avec de sérieuses déconvenues à venir et pour le dollar et pour les Etats – Unis qui devront accepter de passer d’un monde unipolaire à un monde multipolaire en sachant que la croissance se fera essentiellement en Asie . Quant à investir dans l’immobilier, vous pourrez le faire quand les prix exorbitants d’aujourd’hui liés à la planche à billets qui dévalorise l’euro seront revenus plus réalistes offrant ainsi des rendements convenables ( ce n’est pas pour demain………………..) en sachant que malgré tout l’investissement en immobilier ne reste qu’une excellente affaire que pour sa résidence principale à condition de pouvoir emprunter à des taux bas comme ceux de 2021 à 1 % par exemple.

    • Robert

      1 septembre 2025

      @ André : Tout à fait d’accord avec vous, notamment en ce qui concerne l’immobilier à réserver à sa résidence principale…

    • Robert

      1 septembre 2025

      Or ( physique !) et immobilier en résidence principale.

    • Altérophile

      4 septembre 2025

      Si j’investis dans le confort de mon unique et primaire « château (en France ) », quelle certitude ai-je quant à l’évolution de la valeur du dit château pour mes héritiers en apparence (monnaie) et en réalité (évolution du pouvoir d’achat et/ou contre valeur or) ?

    • Kyle

      7 septembre 2025

      Pourquoi pas l’immobilier en résidence secondaire à mettre en location pour générer un cashflow positif avec la rente ?

  • Didier Bronselaer

    1 septembre 2025

    Merci pour cette information qui nous rappelle le fond du problème souvent gommé par les politiciens et les médias. Pouvez-vous s’il vous plait, légender les ordonnées (y = ?) de vos graphiques qui, pour moi, ne sont pas simples à comprendre. Belle journée!

    Répondre
  • Aristophélès

    1 septembre 2025

    Donc il faut acheter des $ avec nos €.
    C’est comme l’eau, bientôt il n’y en aura plus !

    Répondre
    • Mathieu Lafitte

      1 septembre 2025

      Il faut acheter quelque chose avec vos euros, mais certainement pas du dollar.

    • Robert

      1 septembre 2025

      Achetez plutôt du CHF !

    • Henry

      3 septembre 2025

      Achetez alors des entreprises US avec un MOAT actives sur le seul marché US et pas impactées par les tarifs

  • le chinois

    1 septembre 2025

    ben… -il reste la « Keynésianisme militaire
    pour ne pas reconnaître l’erreur.

    Répondre
  • LEJEUNE

    1 septembre 2025

    Bravo Mr Gave comme d’habitude. Ce monde de technocrates incompétents s’écroule, ce qui est normal rattrapé par le monde du réel. Vous feriez un Grand Président dont la France a bien besoin. l’adulescent attardé la France en a marre.

    Répondre
  • Pythéas

    1 septembre 2025

    « À mon avis, c’est un grand livre. Tous, nous avons la plus grande des raisons d’être reconnaissant envers vous de dire ainsi ce qui doit être dit. Vous ne devez pas vous attendre à ce que j’accepte totalement toute la doctrine économique de ce livre. Mais moralement et philosophiquement, je suis d’accord avec la quasi-totalité de cet écrit ; et il ne s’agit pas d’un simple accord, mais aussi d’un accord empli d’une profonde émotion. » — Extrait d’une lettre de Keynes à Hayek à propos de la Route de la servitude, 1944, in ‘Hayek : the clash that defined Modern Economics’

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      5 septembre 2025

      Merci. tres revelateur.

  • Sissou

    1 septembre 2025

    Il est donc pertinent de suivre les émissions de France Trésor pour constater la difficulté de trouver les financements dés ce mois de septembre et 9/11 milliards à trouver cette semaine ?

    Répondre
    • Yepyep

      1 septembre 2025

      Non, il n’y aura pas de pb. La bce achètera les oblig émises parles bq commerciale sur le marché secondaire et s’abstiendra de proposer les présenter les vieilles obligations. La monnaie sera dc de plus en plus flinguée dc l’or va monter jusqu à ce que sa de tension soit interdite comme cela est arrivé pdt une gd partie de XXieme sc.

  • Pétulante

    1 septembre 2025

    Merci Monsieur Gave pour cette belle démonstration. A propos de communistes, dans mon milieu professionnel, je suis cernée…

    Répondre
  • Kenn Willaims @ OkCodePromo.fr

    1 septembre 2025

    L’échec persistant des mesures de relance keynésiennes dans les grandes économies annonce-t-il la fin de la social-démocratie en tant que modèle économique viable ?

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      5 septembre 2025

      C;est une erreur de lier la securite sociale a la relance; un systeme de securite sociael doit s’equilibre en autonomie.

  • XAVIER

    1 septembre 2025

    I can’t wait !

    Répondre
    • Hallet

      1 septembre 2025

      Excellente analyse claire et sans ambiguïté

  • Kerdraon

    31 août 2025

    Très juste
    Les Mag 7 sont dans la même lignée avec des courbes qui ressemblent à celle de Weimar
    Mais alors si inflation le pétrole et l’or sont très en retard
    Qui pour déclencher cette crise inflationniste?
    Qui pour faire exploser le prix du baril?
    Il me semble que les SPR ont été vidées par Joe
    Prions pour un hiver doux

    Répondre

Me prévenir lorsqu'un nouvel article est publié

Les livres de Charles Gave enfin réédités!