13 mars, 2017

Grande-Bretagne et Europe : Une situation surréaliste.

Les batailles d’arrière-garde au parlement Britannique des partisans du maintien dans l’Europe de la Grande Bretagne sont en train de se terminer.

Certains vieux crabes nostalgiques ont essayé de faire passer quelques amendements au projet de madame May à la chambre des Lords, mais ces amendements seront annulés lors du retour du texte à la chambre des communes la semaine prochaine. Il est donc certain que madame May va invoquer l’article 50 dans quelques jours et les «négociations» vont pouvoir commencer -enfin- entre Bruxelles et Londres.

 

Je mets « négociations » entre guillemets tout simplement parce qu’un certain nombre d’anglais et non des moindres, pensent en toute bonne foi qu’il n’y a rien du tout à négocier. Des hommes aussi éminents que Lord Lawson, ancien ministre des finances de madame Thatcher (qui d’ailleurs vit dans le Gers) ou Lord King, le précédent gouverneur de la banque d’Angleterre soutiennent que ce que la Grande-Bretagne doit faire est très clair.

 

Il suffirait de demander que le commerce entre la Grande Bretagne et le reste de l’Europe soit régi par les règles du GATT qui encadrent le commerce international entre les pays qui n’ont pas signé d’accords bilatéraux entre eux tout en faisant passer (devant le parlement Britannique) une à une toutes les réglementations ou lois imposées par Bruxelles pour supprimer toutes celles qui ne correspondent pas aux intérêts locaux et garder toutes celles qui seraient de bonne qualité.

 

Comme on le voit, l’idée est simple : la Grande- Bretagne abandonne tout accord exclusif avec la communauté européenne et demande simplement qu’entre la Communauté et elles soient appliquées les règles qui s’appliquent entre la Communauté et le reste du monde (US, Chine etc..) tout en faisant le tri entre les bonnes et les mauvaises solutions que l’Europe lui a imposé depuis des années, le tri étant fait par son propre parlement.

Voilà qui a le mérite de la simplicité.

 

Aimer la simplicité n’a jamais été la caractéristique première des bureaucrates Bruxellois et leurs vues sur les négociations sont bien entendu complètement différentes. Pour eux, la pire des choses serait que tout se passe simplement et que la Grande-Bretagne prospère tranquillement tandis que l’Europe continue de s’enfoncer.

 

Et donc, si j’ai bien compris, le but des négociateurs désignés par la Commission est double. Mettre des bâtons dans les roues de la Grande-Bretagne autant que faire se peut tout en essayant de lui extraire le maximum d’argent possible pendant que les négociations continuent.

En bons mafieux qu’ils sont, les commissaires européens veulent faire payer à la Grande-Bretagne de vouloir redevenir libre et indépendante et pour la faire chanter le plus longtemps possible, ils feront durer les pourparlers autant que faire se peut.

 

Et d’agiter des chiffres de dizaines de milliards d’euro que la Grande-Bretagne devrait leur verser tout en expliquant que la City est foutue et que tous les principaux cerveaux qui y sévissent vont filer à Francfort ou à Paris, ce qui me fait doucement sourire (comprendre : rire aux éclats).

S’imaginer qu’une City qui se libère de la tutelle Bruxelloise va perdre de son attrait est une contradiction logique, car plus la City est libre, mieux elle fonctionne.  Il n’y a que messieurs Barnier ou Macron pour croire qu’une City réglementée par Bruxelles fonctionnerait mieux qu’une City qui se réglemente elle-même. Si la City se libère de Bruxelles, mon conseil      à tous les jeunes est qu’il faut s’y précipiter et non pas la quitter. Il faut être un haut fonctionnaire français pour ne pas comprendre que ce qui crée la croissance c’est la liberté et non pas le contrôle et la réglementation.

Et en écrivant cela, à mon avis, je touche vraiment au cœur du problème Bruxellois.

 

A l’évidence, des hommes comme Delors, Barnier, Lamy, Juncker, Barroso, Kinnock…pensent sincèrement que les réglementations, lois, directives qui sortent sans arrêt de Bruxelles sont utiles, efficaces et aident à la prospérité en Europe.

Quelque part, ces pauvres garçons se perçoivent en chef d’orchestre agitant leur baguette tandis qu’ils voient les entrepreneurs comme de gentils musiciens qui, s’ils n’étaient pas là opéreraient dans une cacophonie totale.

Il ne leur traverse même pas l’esprit que les entrepreneurs n’ont en rien besoin de chefs d’orchestre mais de monnaies correspondant à la productivité de chaque pays compte tenu de son pacte national, de droits de propriété reconnus par un système légal stable et de qualité et enfin d’un système de crédit concurrentiel et bien capitalisé s’appuyant sur des prix de marché pour les taux d’intérêts et les taux de change.

Or comme toutes leurs actions depuis vingt ans se sont attachées à détruire ces trois piliers indispensables (d’après Schumpeter) à toute croissance économique, on peut se poser des questions sur leur compréhension des réalités.

Ces pauvres gens croient vraiment, vraiment, qu’ils font un travail utile…Ils sont à peu près aussi utiles que les fonctionnaires du Gosse Plan en URSS il y a quelques années et ce n’est pas un hasard si j’ai souvent appelé l’Union Européenne une URSS molle. Les mécanismes de pensée sont les mêmes.

Et j’en ai un exemple quasiment parfait de ces différentes interprétations simplement en analysant le commerce extérieur de la Grande Bretagne.

Je vais d’abord présenter des chiffres, ceux des exportations et des importations entre la Grande- Bretagne et la zone euro, puis entre la Grande-Bretagne et le reste du monde et ensuite je les commenterai en mettant d’abord ma casquette de haut-commissaire européen et ensuite celle de Lord King.

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Explication du Commissaire européen lambda ou de l’homme de Davos de base.

Les exportations de la Grande Bretagne vers la zone euro ne progressent plus depuis 10 ans, alors que ses importations de la même zone montent fortement. Cela veut donc dire que l’économie britannique n’est pas compétitive avec les économies de la zone euro et/ou n’a rien à vendre au reste de l’Europe. A la place de se reformer pour redevenir compétitifs, les britanniques ont choisi de sortir de l’Europe et comme ils sont inefficaces, qu’ils n’ont rien à vendre et qu’ils ne seront plus protégés par Bruxelles, leur économie va s’effondrer et ils n’auront que ce qu’ils méritent.

Explication de Lord King, ancien gouverneur de la banque d’Angleterre

Les exportations de la Grande Bretagne vers le reste du monde hors zone euro se développent admirablement ainsi que les importations anglaises en provenance de cette zone (voir le graphique du bas).  Les exportations anglaises vers l’Europe ne croissent pas tout simplement parce que la zone euro hors Allemagne stagne depuis 20 ans, et donc les importations françaises, italiennes, espagnoles, grecques, portugaises s’écroulent puisque les niveaux de vie locaux se sont ratatinés dans tous ces pays depuis vingt ans également. Et cette chute sans précédent des niveaux de vie en Europe continentale a été créée de toutes pièces par la coexistence de l’euro et de la folie réglementaire de Bruxelles (Cf. le dernier livre de Lord King, the end of Financial alchimy ».

En sortant de l’Europe, la Grande-Bretagne coupe donc le lien qui reliait la chaloupe Anglaise au Titanic Bruxellois en train de sombrer, et ce faisant, la Grande-Bretagne se sauve.

Bien entendu, si vous croyez comme mon haut fonctionnaire européen que la première thèse est la bonne, par charité il va vous falloir «punir» la Grande –Bretagne pour empêcher la France, l’Italie ou l’Espagne de se suicider.

Si vous pensez comme Lord King que le problème est la stagnation de l’Europe et non pas la sortie de la Grande-Bretagne , alors, vous allez dire que depuis vingt ans la Grande- Bretagne achète beaucoup plus au reste de l’Europe qu’elle ne le devrait sans que les européens lui rendent la politesse, tout simplement parce qu’on les y force (politique agricole commune par exemple)  et qu’il vaudrait beaucoup mieux pour l’économie anglaise qu’il achètent ailleurs et moins cher, ce qui ferait monter le niveau de vie des électeurs anglais.

Sortir de l’Europe, c’est donc rendre sa liberté de choix au citoyen britannique.

Quand j’étais enfant, j’entendais souvent une phrase : « le client est roi »

Le lecteur sans instruction remarquera que les anglais nous achètent infiniment plus qu’ils ne nous vendent, que donc ce sont nos clients et qu’il serait peut-être raisonnable d’être aimables avec eux.  Nous devrions en fait être d’une gentillesse extrême puisqu’énormément d’emplois chez nous sont dépendants de leurs achats.

Hélas, ceux qui nous gouvernent sont très instruits et on fait l’école nationale d’administration. Et ces génies pensent que si les anglais ont un déficit, c’est tout simplement parce qu’ils sont mal gérés et qu’il est urgent de punir les gens mal gérés sans même réfléchir une seconde que ces incapables sont nos clients. Les punir, c’est les inciter à acheter ailleurs.

Il faut quand même être complètement crétin, ou avoir fait de très longues études, ou être fonctionnaire, ou les trois à la fois pour punir financièrement ceux qui vous achètent beaucoup plus de produits qu’ils ne nous en vendent.

Or, c’est ce que propose de faire les Barnier et Juncker de ce monde.

Bien entendu s’ils le font, les usines VW et BMW fermeront à Wolfsburg et à Munich tout simplement parce que les anglais iront acheter leurs voitures en Suède, en Corée ou au Japon. Ce ne sont pas les fabricants de voitures qui manquent et la moitié des surplus allemands est due à des exportations de voitures dont plus personne n’aura besoin dans 10 ans. Je peux par contre assurer le lecteur que tout le monde aura toujours besoin des services de la City dans 10 ans.

Et la zone Euro pendant ces mêmes 10 ans continuera de s’enfoncer de façon imperturbable et cela durera tant que les Barnier and Co ne seront pas virés, c’est-à-dire tant que les peuples ne se seront pas libérés…

Aux urnes citoyens,

Formez vos bataillons

Allons, allons !

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

86 Commentaires

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  • Citoyen

    16 mars 2017

    « …Lord Lawson, ancien ministre des finances de madame Thatcher (qui d’ailleurs vit dans le Gers) » ??? … il s’est perdu ?
    Probablement qu’à force de tourner en rond sur des chemins départementaux, sans trouver la sortie, épuisé, il aura posé ses valises sur place … par désespoir…
    (je plaisante).

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    • ClauZ

      15 mars 2017

      And so what?

    • Michel Thériault

      16 mars 2017

      Mais bon sang la livre était surévalué de 16% avant le brexit, donc tout redevient normal et en prime les anglais sont maintenant compétitifs…. et libre.

      Michel

  • Serge Rousseau-Vaillant

    15 mars 2017

    Monsieur Gave,
    Suite à votre présent article concernant l’économie Britannique, il me revient en mémoire un autre de vos éditoriaux précédemment consacré à la répartition souhaitable selon vous d’un patrimoine financier avec 40% en obligation u.s.à 10 ans si je ne dis pas de bêtises (cela m’arrive parfois :). Compte tenu du marché action très élevé et des risques d’imposition future sur nos biens immobiliers, quels seraient vos conseils avisés en la matière dans les grandes lignes ? Seriez vous toujours acheteur avec monsieur Tump aux commandes. Merci par avance pour votre sens de la prospective.

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  • Serge Rousseau-Vaillant

    15 mars 2017

    Élève Gave Bravo, vous venez de louper votre entrée au concours d’admission au sein de notre glorieuse École Nationale d’Administration. Malheureusement pour vous, seule une brillante carrière d’investisseur et d’entrepreneur vous attend, vous n’aurez jamais l’honneur et l’avantage de faire partie de nos cercles de réflexion aux sièges capitonnés aux mots pesés et à l’ennui assidu. Tant pour vous ! Grand merci à vous monsieur Charles, au plaisir ( toujours présent) de vous lire. Salutations respectueuses.

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    • Michel

      16 mars 2017

      Quand tu contrôles ta monnaie … Peut-être que la gestion est plus conviviale dans le pays? Et on gère l’inflation.

  • Guasilas

    14 mars 2017

    La hargne des politiciens et fonctionnaires européens s’explique plus simplement. La Grande Bretagne est contributeur net de plusieurs milliards au budget européen. Si elle part, plus de milliards, qu’il faudra trouver ailleurs ou renoncer à des océans de subventions.

    Les hauts fonctionnaires et le politiciens ont aussi le souci du client, mais plutôt dans le sens romain du terme.

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  • Ockham

    14 mars 2017

    Monsieur Gave vous tenez l’histoire par le bon bout! Les Brits ont rejoint le marché commun par nécessité puis les Anglais se sont aperçu que le bien le plus rare était la liquidité des échanges depuis toujours: ambre, lapis-lazuli, métal, billet digne de sa promesse. Par ailleurs ces Anglais ont bien vu que nos fonctionnaires-à-vie n’avaient que des taxes pour leur caste en perspective. Quel financier va se jeter dans la gueule du loup du fisc français? Totalement instable même à l’intérieur d’une année, illogique, haineux de toute réussite et de toute nouvelle pousse, il n’a en obscurité que son égal européen, avec ses commissaires politiques, fonctionnaires politiques à vie au carré, presque moscovite. Ainsi l’Anglais a menti à son peuple pour lui expliquer qu’il serait mieux sans ces fatras de lois contradictoires rappelant plus Dioclétien que la Renaissance. En outre la finance que notre inaugurateur de rond-point hait bêtement, est très rémunératrice si en pleine liberté elle accueille le monde. Nos pères la morale sont d’une inculture économique de bonobo. Qui sait l’importance du fleuve de la non-observed economy qui va traverser l’intermédiation financière.? Pas eux. Les Anglais savent. Ajoutez les multinationales, toutes les grandes entreprises de la terre, les états ayant besoin d’un endroit discrets et les milliardaires. A seulement 1% cela fait beaucoup! Pour les Anglais c’est évident, il faut fuir et crier au loup pour décider les hésitants. C’est par contre beaucoup plus complexe pour nos amis Écossais et d’Ulster. Quand à l’Europe c’est problématique….nous n’avons que des gens à coudières en cuir qui cumulent les mandats et les bureaux.

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    • dede

      17 mars 2017

      « Nos pères la morale sont d’une inculture économique de bonobo »

      Vu l’harmonie qui regne chez les Bonobos, ils n’ont peut-etre pas theorise leurs rapports economiques mais ils ont du comprendre que parfois, ne rien faire est plus judicieux que d’imposer ses vues aux autres.

  • Jean-Pierre Nikolus

    14 mars 2017

    Bonjour Monsieur Gave. Ne croyez-vous pas que l’activation de l’article 50 est un bluff?Je devine que l’UE ne cédera rien au UK et que l’accord soumis au Parlement par May sera désastreux. Je crois que le Parlement le refusera et devant l’enjeu historique, on conduira de nouvelles élections législatives pour que le peuple décide « vraiment ». Théoriquement, le peuple anglais devrait changer d’avis et renoncer à sortir de l’UE car ni les Chinois, ni les Américains notamment, ne feront de cadeaux au UK. Les investissements s’y effondreront en cas de Brexit. Revenir brutalement aux règles de l’OMC présenterait sûrement des inconvénients et des incertitudes. Si l’UE tient bon, le Brexit sera annulé démocratiquement. C’est ce que je crois voir arriver….

    Répondre
    • idlibertes

      14 mars 2017

      Whishful thinking.

    • nolife

      14 mars 2017

      Les investissements sont déjà mis au frigo.

      L’inflation est là et elle fait mal, d’autant que 30 % de la dette est indexée dessus.

      Les travailleurs européens préparent quant à eux leurs valises … à propos de pieds-noirs, en voici de nouveaux !

  • dede

    14 mars 2017

    J’etais surpris par la faiblesse des montants relatifs au commerce exterieur : une recherche rapide me fait penser qu’il s’agit de chiffres mensuels, pouvez-vous confirmer?

    Répondre
  • Pivoine

    14 mars 2017

    Un faux rapport, une fake news, un peu d’«amalgame», une assimilation au terrorisme ou au nazisme (au choix), un article biaisé, et le peu d’espace de liberté qui nous reste est tué.

    «
    Écoles hors contrat : le rapport qui fait peur
    Un rapport de l’académie de Versailles montre les dérives d’un système éducatif parallèle sur lequel l’État a bien du mal à exercer un contrôle.
    »

    http://www.lepoint.fr/societe/ecoles-hors-contrat-le-rapport-qui-fait-peur-13-03-2017-2111498_23.php

    Il n’y a pas un journaliste qui a osé apposé son nom.

    Il est bien difficile de rigoler face à la phrase «une faillite éducative bien réelle» tellement le sujet est sérieux…
    Ou encore «compréhension des concepts par l’élève»…
    Et il est difficile de conserver son calme quand on lit le terme «conditionnement»…

    La liberté d’expression, c’est bien connu, c’est pour promouvoir le nazisme (de toutes façons, toute personne qui n’est pas gauchiste est nazi).
    Comme dit précédemment, le problème est que le peuple est facho, il faut donc changer le peuple (le dissoudre et créer un homme nouveau).

    Énervant. Et déprimant.

    Répondre
  • VTeichman

    13 mars 2017

    Comme argument contre MLP, j’ai lu que si la France adopte le franc au lieu de l’euro, ceux qui remboursent un emprunt immobilier en euros devront continuer à rembourser en euros tout en étant rémunérés en franc et seront très pénalisés car le nouveau franc baissera immanquablement.
    Mr Gave, avez-vous un avis sur cette question ?
    Pouvons-nous éviter ce risque si nos hommes politiques préparent une sortie ordonnée de l’euro ?

    Répondre
    • idlibertes

      13 mars 2017

      Bonsoir,

      Ou avez vous lu que les emprunts immobiliers resteraient en euros????

      Ce qu’il y a de formidable c’est que personne ne peut savoir en pratique, personne comment cela va se passer puisque tout dépendra au jour le jour de la réaction des marchés mais grâce au ciel, cela n’empêche pas les uns et les autres d’affirmer que …-)))

    • Alexandre

      14 mars 2017

      Normalement c’est l’épargne qui saute, pas les emprunts. Donc mieux vaut être endetté qu’épargnant.

      En Argentine lors de l’effacement des comptes les emprunts aussi étaient effacés me semble-t-il.

      Endettez-vous, il en restera toujours quelque chose. S’endetter maintenant avant les élections, c’est donc un coup de trader à jouer. Après le retour du franc, désolé, nul n’est plus tenu d’honorer ses dettes puisque l’épargne est effacée..

    • idlibertes

      14 mars 2017

      TOUS les contrats légaux Français seront remboursables en monnaie nationale du moment de leur remboursement. Donc à moins que vous n’ayez emprunté à la Deutsch Bank, je ne vois pas pourquoi dans le scénario d’un retour au franc, vous devriez rembourser en Euros. Ce n’est juste pas vrai.

    • bibi

      15 mars 2017

      En prenant l’hypothèse de Marxine Le Pen à savoir sortir à 1FRF pour 1€ avec dévaluation de 20% il faudra 1.25FRF pour acheter 1€, donc même si les dettes privées restent libellées en euro, il faudra que les banques négocient avec les débiteurs français car pas grand monde ne peut faire face à une hausse de 25% de ses mensualités.

    • David d.

      19 mars 2017

      Il n’y aura pas d’inflation de 25% du prix de l’immobilier par rapport à l’euro puisque l’euro cessera d’exister d’une part, et que ni la part risque ni le cout de construction ne vont augmenter.

    • Gerhom

      14 mars 2017

      Non, c’est l’effet « mondialisation ».
      Mais c’est lié, l’€ ayant été un projet des mondialistes…

  • André Meloche

    13 mars 2017

    Monsieur Gave,

    Je prise beaucoup votre ironie et votre lucidité. Là où je suis quelque peu en désaccord avec votre réflexion concernant la notion de client, c’est l’idée de le mettre sur un piédestal. Le client est certes au centre de l’entreprise. Mais n’oublions pas les réelles définitions du client :

    1) À Rome, plébéien qui était sous le patronage d’un patricien. 2) En général, toute personne qui se met sous une protection. 3) Toute personne qui confie ses intérêts à un homme d’affaires. Références : Le Dictionnaire d’Émile Littré.

    Ainsi, dans les trois cas, le client cède une partie de sa souveraineté contre un service (sécurité, intérêts, échanges ou commerce). Il s’agit donc d’une relation entre deux entités (ou individus). Donc, toute relation doit en être une d’abord de collaboration « entre égaux ».

    Je ferai donc intervenir Nietzsche pour illustrer mon propos. Dans « Humain trop humain II » (aphorisme intitulé « Les conditions du droit sont des moyens »), Nietzsche écrit ceci :

    « Le droit, reposant sur des contrats entre “égaux”, dure autant que la puissance des contractants est égale ou comparable ; c’est la prudence qui a créé le droit, pour mettre un terme à la lutte et au gaspillage “inutile” entre forces comparables. Or, c’est un terme “tout aussi définitif” qui y est mis si l’une des parties est devenue plus “faible” que l’autre ; la soumission intervient alors et le droit cesse, mais le résultat est le même que celui qui s’obstinait jusqu’alors par le droit. Car maintenant c’est la “sagesse” du dominateur qui lui conseille de “ménager” la force du vaincu et de ne pas la gaspiller sans profit ; et souvent, la situation du vaincu est plus favorable que ne l’était celle de l’égal. – Les conditions de droit sont donc des “moyens” provisoires que conseille la prudence, non pas des fins en soi. »

    Nietzsche illustre bien, dans cet aphorisme, que le vaincu voit souvent sa condition s’améliorer parce que le vainqueur le ménage. Il évoque la « sagesse » du dominateur.

    Ainsi, dans l’expression, le « client est roi », nous assistons à un renversement absurde de la notion de relation. Le client ne peut-être roi car il cède une partie de sa souveraineté contre un service rendu (une protection, par exemple). De plus, si le client est roi, il peut régner de façon absolue. Ce que ne firent pas les monarques tirant leur légitimité du peuple (l’ensemble du corps social).

    Comme je l’ai mentionné précédemment, le client est au centre de la relation. Vous avez bien raison, Monsieur Gave, d’en souligner l’importance pour l’Union européenne (ou plutôt pour ses pays « membres »). Je mets ce dernier mot entre guillemets car il me semble que l’adhésion des pays européens actuel pose problème.

    Dans le cas qui nous occupe, la mesquinerie semble bien s’être immiscée dans le processus de négociation. Mais, de quelle négociation parle-t-on, ici! il s’agit plutôt d’un braquage systématique de la part de mafieux qui cherchent à faire passer leur crime pour une bonne action! Ils sont tellement schizophrènes qu’ils viennent à dire tout et son contraire, parfois dans la même phrase. De plus, ils sont fortement amnésiques. Juncker a-t-il oublié sa fameuse phrase « Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

    Vous avez bien raison d’évoquer la punition que l’Union tente d’infliger à l’Angleterre pour avoir osé choisir la liberté d’entreprendre, liberté confisquée – sans aucune contrepartie – par le néolibéralisme.

    Ce que je perçois, dans toute cette histoire de mondialisme qui pourrait faire l’objet d’un roman fantastique tellement les élucubrations des dirigeants de l’« Union » sont débiles, c’est que ceux qui se font face dans cette « relation » sont des gens hypocrites et mesquins, à l’image même de notre monde contemporain. Plutôt qu’essayer de voir le point de vue de l’autre, de chercher des terrains de convergence, afin, rappelons-le, de ne pas voir le client se barrer avec son fric, l’Union européenne se comporte en prédatrice. Nous sommes bien loin de la notion de client cédant une partie de sa souveraineté pour recevoir un service. Ce que l’on demande à l’Angleterre, on l’impose aux pays membres de l’Union.

    Vous avez évoqué, dans votre article, les comportements mafieux qui sous-tendent ces négociations. Ça me semble en effet être une arnaque criminelle consistant à payer un mafieux pour qu’il n’attaque pas la boutique!

    La souveraineté monétaire est pourtant au cœur du débat. L’Union européenne n’a jamais digéré le refus de l’Angleterre d’adhérer à l’Euro. Quand on pense que, pour faire croire à une économie florissante en Europe, on inclut dans le calcul du PIB le commerce de la prostitution et de la drogue, on peut bien s’interroger sur les « valeurs démocratiques et morales » des dirigeants de l’Union. Ce qui fleurit, partout à travers le monde, c’est plutôt la dette et l’asservissement. Et qui dit dette, dit subordination…

    Négocier avec un client ne signifie nullement la fin des institutions. Quand une entente est conclue, ces dernières sont là pour l’encadrer, la faire respecter. Les institutions sont essentielles à un « libre commerce entre égaux ». Mais quand elles sont elles-mêmes gangrenées de l’intérieur (bureaucratie, lobbysme, favoritisme, etc.), elles tentent d’imposer au client des biens dont il n’a pas besoin ; notre fameux « consumérisme qui rend heureux ».

    Tel est le fonctionnement du capitalisme actuel qui enfonce dans la gorge du client des contre-vérités mafieuses et perverses. Les exemples abondent et il ne sert à rien de les rappeler ici. Vous dévoilez à juste titre, dans votre article (vos interventions sont toujours teintées d’un humour subtil que je compare à l’humour juif d’Odessa), l’arnaque de l’Union des Républiques Socialistes Européennes (URSE). Ici, on a simplement substitué une lettre pour une autre. Mais le résultat est le même, comme vous le constatez avec justesse.

    Mon épouse est russe. Elle a vécu la perestroïka de l’intérieur. De son aveu même, le socialisme de l’URSS était dysfonctionnel depuis très longtemps. Mais personne ne voulait l’admettre. Devant le « mur », tout le monde se prosternait mais n’en essayait pas moins de jeter un coup d’œil aux « fondations », histoire de dénicher la dernière faille qui le ferait s’écrouler, le dernier sophisme qui ferait s’évanouir l’illusion.

    Un jour, un gamin plus dégourdi – ou plus naïf – que les autres, s’est appuyé sur le « mur » qui s’est effondré d’un seul coup! Il en ira de même de l’Union européenne. Tout ce que je souhaite, c’est que l’Europe libre, comme idée « entre égaux », ne subisse pas l’effroyable criminalité que vécurent les Russes durant la perestroïka, synonyme pour eux de pur délitement des institutions.

    Mais il est aussi vrai de dire que, lorsque qu’un mafieux ou un criminel se sent pris au piège, il tente d’entraîner le plus de monde possible avec lui, quitte à mettre le feu à la baraque. Alors, prenez garde que ces Messieurs de l’Union ne cherchent à détruire tout projet susceptible de construire une réelle économie libérale basée sur ce que Nietzsche appelle des « contrats entre égaux ».

    Cordialement…

    P.S. Vous m’excuserez de ce commentaire trop long. Néanmoins, les sites qui permettent de développer une idée sans nécessairement la censurer à l’aide de l’espace sont si rares de nos jours…

    Répondre
    • ClauZ

      15 mars 2017

      Effectivement, votre commentaire est trop long, il est donc moins « lisible », moins percutant! Ce qui devrait être son but, non ?

  • nolife

    13 mars 2017

    https://www.theguardian.com/politics/2017/mar/13/theresa-may-unlikely-to-trigger-article-50-before-end-of-march

    Albion n’oserait pas sauter depuis ses falaises ?

    Les Anglais ont de la gueule mais se chient toujours dessus le moment venu.

    Ils ont attendu que les Russes et les Français attaquent l’Allemagne en 1914 avant de bouger, ils n’ont pas bougé en 1939 pour la Pologne et ont du laisser les Allemands « tirer les Premiers » raison pour laquelle il faut la leur rappeler.

    C’est une chose de jacter dans son pub avec une bière brune tiède contre l’UE après avoir lu le DailyMail ou The Sun, ça en est une autre de prendre ce risque et d’oser la dislocation du Royaume-Uni !

    Pas de baisse d’impôts, pas de renflouement du NHS, pas de fin du versement des 350 millions de £ à Bruxelles …

    Comment accomplir le « United Kingdom great again » si l’Ecosse et l’Irlande font sécession ?

    Répondre
    • sassy2

      14 mars 2017

      bonjour,

      et si certaines élites anglaises avaient déjà prévu de se barrer pour éviter les pb à venir?:
      https://twitter.com/wikileaks/status/841336608506970113
      (sachant que le choc brexit est parfait: pour licencier dans certaines activités bancaires -blockchain-
      + pour dévaluer soit le nerf de la guerre)

      Et à propos de 14/18 dont une motivation fut de finir l’alliance germano-turque (+domination zone irak): merkel a perdu beaucoup de terrain cette semaine

  • nolife

    13 mars 2017

    L’Ecosse se prépare à une tentative d’indépendance, l’Irlande y songe tandis que le Pays de Galles se demande comment rester dans le Marché Commun.

    Qui du Royaume-Uni ou de l’Union Européenne sera désunie en premier ?

    http://www.france24.com/fr/20170307-brexit-pays-galles-malgre-leave-gallois-veulent-rester-marche-unique-plaid-cymru

    Quand Elizabeth II était gamine, elle vivait dans un Royaume s’étendant sur la surface entière, elle risque de régner sur un Grand Liverpool !

    Répondre
    • Taote

      13 mars 2017

      Avant de gol la France régnait sur la moitié de l Afrique
      Aujourd’hui elle ne contrôle plus le 9.3 par exemple …vive des gaullistes et leurs successeurs

    • nolife

      13 mars 2017

      A quel prix ? Jacques Marseille a démontré que la colonisation a coûté plus cher qu’elle n’a rapporté, d’autant plus qu’il était « marxiste » au départ et qu’il étudiait cela dans le but de démontrer le « pillage colonial ».

      Ensuite la démographie ! Le Niger comptait 3 millions d’habitants contre 17 aujourd’hui, l’Algérie 10 millions d’habitants contre bientôt 40 …

      Pour le 9.3, de Gaulle était justement CONTRE !

      Il faut blâmer Giscard ! Lui et Mitterrand, 80 % de responsabilité dans les malheurs de la France depuis la Vème République.

    • idlibertes

      13 mars 2017

      On les blâme aussi, ce n’est pas la question.

    • sassy2

      14 mars 2017

      JM Daniel ce matin 😉

  • Arsene Holmes

    13 mars 2017

    C’est toujours un plaisir de lire les arguments de CG et les contres Arguments de NL.

    Juste une petite note: je ne crois pas que les politiques de colonisation de l’Angleterre et de la France datent de Bismark mais sont bien antérieures d’au moins 300 ans.

    Répondre
    • nolife

      13 mars 2017

      Merci pour le compliment, effectivement la colonisation algérienne date de 1830, les Anglais étaient Inde avant Bismarck … mais après la guerre de 1870, l’Allemagne qui avait été dépecée par les Français depuis les guerres de religion a préféré envoyé paître les Occidentaux en Afrique, voir Conférence de Berlin :

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Conf%C3%A9rence_de_Berlin

      D’ailleurs c’était les nationalistes les plus acharnés (Maurras pour la France et Hitler pour l’Allemagne) qui étaient les plus farouches adversaires car ces politiques affaiblissaient leurs pays.

      Le seul pays à avoir rentabiliser sa colonie était la Belgique grâce au caoutchouc.

      Pour ce qui est des Anglais, l’Angleterre sort ruinée de ses 2 guerres mondiales avec une industrie (à l’exception de l’aéronautique) qui ne s’en jamais vraiment remise, la France quant à elle, en perdant ses marchés coloniaux « protégés » se rendit compte de l’écart par rapport à sa rivale allemande qui grâce au pillage soviétique dut racheter des machines flambant neuves et en plus les Alliés durent racheter les pièces de rechange aux Allemands.

      Les Allemands étant soumis à la stricte concurrence comme les Japonais, ils se développèrent plus vite, d’autant que les Américains ont affaibli le pouvoir du Chancelier sur la Banque fédérale pour éviter un nouvel Hitler ce qui fit que le Mark fut bien géré.

      D’ailleurs, quand Churchill prétend qu’il choisira le grand large, il savait très bien que l’Europe finirait plus puissante que son Empire agonisant mais par orgueil, cet éternel orgueil britannique, il refusa de s’y joindre, c’est finalement des années plus tard, une Angleterre, ruinée par l’inflation et le Keynésianisme qui rejoindra en suppliant de Gaulle … le Marché Commun et c’est Thatcher qui redonna un coup de fouet à l’économie britannique.

      Mais en tant que Britannique, j’aurais voté Brexit car même si je suis un boutiquier, je ne peux accepter de recevoir tous les chômeurs polonais, roumains …

      de Gaulle abandonna l’Algérie pour pas que son village ne devienne Colombey-les-Mosquées, là c’est pareil, si tous les jeunes Européens viennent à Londres parce qu’on y trouve du taf plus facilement qu’à Varsovie ou Bucarest, Londres ne sera plus « So British », alors quitte à y perdre 20 % de pouvoir d’achat ou plus …

      2 marins se clashent, l’Anglais dit au Français, nous, nous combattons pour l’Honneur tandis que vous vous combattez pour l’Argent, ce à quoi le Français lui répond qu’il a raison car on combat pour ce qu’on a pas.

      Pour une fois, Albion ne se comporte pas en perfide boutiquier mais avec honneur et dignité quitte à y perdre des sous.

      Congratulations !

  • Robert Marchenoir

    13 mars 2017

    Hors sujet, mais concerne quand même l’IDL : le running gag d’Asselineau et ses Asselineau’s boys.

    http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2017/03/12/reponse-affligeante-sbires-dasselineau-a-article/

    Eric Verhaeghe écrit, sur son blog, un article qui (par miracle) dit un certain bien d’Asselineau, mais émet également certaines réserves. Au lieu de lui baiser les pieds, l’un des responsables de son parti publie un tweet fielleux où il sous-entend qu’Asselineau étant sorti dans les premiers de l’ENA, et Verhaeghe dans un rang médiocre, ce dernier serait jaloux.

    Du coup, Verhaeghe, piqué au vif, publie une série de mails par laquelle on lui a proposé une rencontre avec Asselineau… mais où ce dernier n’a pas eu la courtoisie de faire la démarche lui-même, et a envoyé un larbin à sa place.

    Alors, les Asselineau’s boys envahissent l’espace de commentaires de Verhaeghe pour l’insulter.

    Comme le fait remarquer ce dernier, la « stratégie » de communication d’Asselineau est suicidaire…

    Dans la situation où se trouve Asselineau (il estime être un recours pour la France, il se plaint de ne pas trouver l’audience qu’il mérite), son comportement devrait être à l’opposé de ce qu’il est. Or, Asselineau est l’archétype du haut fonctionnaire : sorti dans la botte de l’ENA, inspecteur des Finances, rêvant de rétablir « l’Etat fort et stratège », prônant même les nationalisations… Y a-t-il une meilleure démonstration que le fonctionnariat, comme l’islam, rend fou ?

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    13 mars 2017

    En France, on a l’habitude de punir le client. Etre client, ça se mérite. Il faut payer, et dire merci. Ce n’est pas une mentalité propre aux hommes de Davos. C’est une mentalité française.

    Répondre
  • Agree_to_disagree

    13 mars 2017

    Je vis en GB (et pas a Londres) depuis 5 ans. Objectivement je suis d’accord avec le Brexit mais personnellement ca ne m’arrange pas. Mes economies en livres sterling (certes pas massives, mais il faut cultiver son jardin) ont pris une claque par rapport a l’euro depuis le referendum. Demain il se pourrait que l’article 50 soit enfin engage, et je crains que la valeur de mon petit capital s’effondre encore plus. Que faire ? Acheter des francs suisses cet apres midi ? Ou attendre que la tempete passe dans quelques mois ?

    Répondre
    • nolife

      13 mars 2017

      Il avait conseillé d’acheter du Sterling après le Brexit, heureusement que je ne l’ai pas fait mais le Sterling continue de remonter de 1.21 vers 1.22 ce matin ! On était à 1.48 le 23 Juin 2016 !

    • Agree_to_disagree

      13 mars 2017

      1.21, vous parlez de quelle monnaie ? En euros je lis 1.145 ce matin.

    • Aljosha

      13 mars 2017

      Pour ma part, j’ai pris quelques Sterlings lors de la parution du conseil, pour voir concrètement (je l’avais mentionné).
      Je suis toujours dans le vert (ou à la limite), et j’aurais pu vendre avec 10% de plus-value, ce que j’ai choisi de ne pas faire.
      Je serre les doigts …
      L’idée d’aller à l’encontre de vos prédictions (toutefois intéressantes) m’encourage 😉

    • nolife

      13 mars 2017

      Je parlais en dollar mais c’est pareil en euro ou franc suisse

      http://fxtop.com/php/compgraph.php?C1a=GBP&C1b=USD&C2a=GBP&C2b=EUR&C3a=GBP&C3b=CHF&C4a=&C4b=&C5a=&C5b=&C6a=&C6b=&C7a=&C7b=&C8a=&C8b=&C9a=&C9b=&C10a=&C10b=&DD1=01&MM1=01&YYYY1=2016&DD2=10&MM2=03&YYYY2=2017&LARGE=2&M=1&LANG=fr

      Même en ayant acheté au plus bas, on reperd quasiment toute la plus-value. Sachant que l’inflation revient en force en GB et plus doucement en zone € et que celle-ci tempèrera peut-être son QE …

    • FREDO

      13 mars 2017

      Il fallait acheter de l’or (sans risque de contrepartie comme tout le reste)

    • nolife

      14 mars 2017

      Le Sterling depuis 2015 :

      http://www.noelshack.com/2017-11-1489494688-imggraph.png

      My taylor is not still rich and will not be anymore.

      Comme le dit Jean-Marc Daniel, Sa Très Grâcieuse Majesté est né dans un Empire qui gouvernait 1/4 des humains sur lequel le Soleil ne se couchait et là, son pays s’arrêtera au Mur d’Adrien et devra demander un visa pour passer ses vacances dans sa résidence de vacances … enfin peut-être … sans compter l’Irlande qui ne veut pas voir de frontières avec le nord de l’île …

      Le nationalisme … c’est la guerre …

  • Darley

    13 mars 2017

    Bonjour,

    Une petite question technique pour Charles Gave : quid du passeport européen pour les institutions financières basées à Londres ? La City ne risque-t-elle pas de se heurter à une forme de protectionnisme européen qui freinera son développement ? C’est l’inquiétude que me remontent plusieurs de mes connaissances travaillant à la City.

    Merci.

    Répondre
    • idlibertes

      13 mars 2017

      Ils vont essayer de le faire mais de là à réussir…

      Protéger les intérêts financiers de l’Europe, il faudrait qu’ils existassent encore.

  • LKS

    13 mars 2017

    Aucun rapport, mais quelqu’un sait-il pourquoi Alain Madelin soutient Macron hormis que selon certains le programme économique serait meilleur notamment sur les retraites et l’abolition du RSI ?
    Merci aux éclaireurs !

    Répondre
    • nolife

      13 mars 2017

      Parce que Madelin après avoir été suprémaciste occidental devient cosmopolite tandis qu’avec Charles Gave c’est l’inverse il se Breitbartise après avoir été libéral.

    • idlibertes

      13 mars 2017

      ça c’est votre point de vue quant à la breitbarisation.

    • Aljosha

      13 mars 2017

      Un joueur de billard penserait à des retombées possibles pour Latour Capital …

    • idlibertes

      13 mars 2017

      :-)))))

    • nolife

      13 mars 2017

      Je ne pense pas que Madelin soit comme ça, il a bien quitté son poste de ministre sous le Macron de l’époque pour conserver sa liberté de parole.

      Simplement, il se peut que Madelin certaines mesures plus chez Macron que chez Fillon.

      Pour ma part, en re-regardant le passage de Fillon chez Zemmour & Naulleau en 2015, je trouve qu’il a su répondre avec une sagesse et un équilibre alors même si il manque de personnalité et qu’il n’a pas la stature des présidents d’avant Sarkozy, il me paraît le plus honnête et le plus équilibré.

      Qu’est-ce qu’ils ont trouvé sur lui ?

      – Sa femme touche une partie de l’enveloppe de député. Indécent mais rien d’illégal
      – Il a emprunté 50 000 € sans les déclarer au fisc qu’il a quand même remboursé. Tout le monde pratique ce genre de choses.
      – Il s’est payé en cash 48 000 € de costumes.

      C’est tout pour quelqu’un qui a 60 ans, près de 40 ans de carrière politique dont 5 comme Premier Ministre sous Sarkozy !

      Le fait de les voir continuer à sortir des affaires insignifiantes prouve bien que le « Système » n’est pas rassuré par les sondages.

      Balladur et Jospin ont montré qu’être apprécié n’est pas suffisant mais qu’il faut une « base électorale solide » pour passer au second au tour, hors Macron a un électorat peu déterminé, il suffit qu’il y ait un peu de pluie pour que les bobos des centres-villes s’abstiennent.

    • Chumlee

      14 mars 2017

      Lks, c’est simple, madelin soutient micron car sinon il ne passera plus tous les mardi à BFMicron.
      micron est socialiste étatiste et veux nationaliser le rsi…donc remplacer un machin pourri par un truc encore plus pourri et cher…. et pour les retraites , ça ne coute rien de dire n’importe quoi vu que ça ne se fera pas.
      micron a été 4ans ministre ou conseiller de hollande, quand on a dit ça, on résume le personnage

    • ClauZ

      15 mars 2017

      Je ne crois pas que A Madelin soutienne Macron, par contre il a dit que sa réforme des retraites était excellente.
      Ensuite que le plus important n’était pas de gagner l’élection mais comment et avec qui gouverner?
      Oui, comment Macron ou MLP gouverneront s’ils gagnent? avec quelle majorité?

  • philippe hanchir

    13 mars 2017

    Je pense que du côté bruxellois, tout sera fait pour que le Brexit apparaisse comme un désastre pour la Grande-Bretagne. Il est même imaginable que des contacts soient pris avec l’Ecosse pour la pousser à se désolidariser de l’Angleterre, rien que pour faire du mal.
    Il ne pourrait en effet pas être acceptable que des signaux de « mieux-être » soient émis depuis la « perfide albion » une fois le divorce accompli. Ce serait donner raison au Brexit et pousser bien d’autres pays à arrêter les frais.
    On peut donc s’attendre à diverses manœuvres visant à discréditer nos voisins voire même à leur mettre des bâtons dans les roues.
    Ceci dit… Je regrette l’évaporation de l’Europe.
    Il y avait ici un réel potentiel de brillance.
    Pensez donc, les « Etats Unis d’Europe »… Ca en jetait quand-même…
    Restera le Benelux… A voir ! Si la Wallonie continue d’emprunter le chemin de l’extrême-gauche maoïste, ça ne le fera pas non plus.
    Quel triste avenir… Partir, oui, mais où et comment, sans les sous, à 51 ans… ?

    Répondre
    • Agree_to_disagree

      13 mars 2017

      « Nicki » Sturgeon a fait savoir des ce matin qu’elle pourrait menacer des cette semaine la date d’un nouveau referendum. Cette femme est assoiffee de pouvoir.

    • nolife

      13 mars 2017

      https://pbs.twimg.com/media/C6y39xNWgAA5SN3.jpg:large

      Voilà les exportations de biens et services vers le Commonwealth.

      http://www.bbc.com/news/uk-politics-38653681

      April 2016: « It is tempting to look at developing countries’ economies, with their high growth rates, and see them as an alternative to trade with Europe. But just look at the reality of our trading relationship with China – with its dumping policies, protective tariffs and industrial-scale industrial espionage. And look at the figures. We export more to Ireland than we do to China, almost twice as much to Belgium as we do to India, and nearly three times as much to Sweden as we do to Brazil. It is not realistic to think we could just replace European trade with these new markets. »
      « And while we could certainly negotiate our own trade agreements, there would be no guarantee that they would be on terms as good as those we enjoy now. There would also be a considerable opportunity cost given the need to replace the existing agreements – not least with the EU itself – that we would have torn up as a consequence of our departure. »

      Theresa May

    • Xavier

      13 mars 2017

      « Les Etats Unis d’Europe ça en jetait quand même ».
      Là est résumé tout qui ne va pas:
      -Une jolie rhétorique permet de faire passer tout et n’importe quoi.
      -Un copier/coller du modèle US est juste ridicule, vous avez trop lu Attali.
      -Vous n’arrivez pas à comprendre que L’Europe existe sans l’UE/€

    • bibi

      15 mars 2017

      L’Ecosse une fois indépendante ne sera pas membre de l’UE pour la simple et bonne raison que ce n’est pas un état membre et que donc il faut modifier les traités.

      Si l’UE veut permettre à un territoire d’un état membre de faire sécession tout en conservant sa place dans l’UE, je doutes que les Royaumes de Belgique et d’Espagne apprécient la manœuvre et donnent leur accord.

      Car tout cela pourrait aboutir rapidement à la partition de la Belgique et à l’indépendance de la Catalogne et du Pays Basque.
      Flandre, Catalogne et Pays-Basque qui une fois constitué en états indépendants membres de l’UE pourront lorgner sur les territoires qui se trouvent en France ou en Italie.

      Enfin l’Ecosse indépendante c’est un pays qui deviendra consommateur net au budget de l’UE en diminution ce qui fera diminuer encore plus le pognon versé aux autres états membres.

      Mais les cons ça osent tout c’est même à ça qu’on les reconnait, donc il ne faut juger de rien avec les eurocrates qui ratent rarement l’occasion de faire une grosse connerie.

  • hoche38

    13 mars 2017

    La réussite du Brexit est déjà une très mauvaise nouvelle pour la France d’en haut mais quand on pense qu’un Émmanuel Macron président, aura probablement à gérer la sortie de l’euro avant la fin de son mandat, ce sont de formidables cadeaux pour ses ennemis. Le plus étonnant chez le Commissaire européen lambda ou l’homme de Davos de base c’est son aveuglement. « Les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre »!

    Répondre
    • nolife

      13 mars 2017

      Réussite ? Pour l’instant, RIEN ne s’est produit hormis une dévaluation.

  • nolife

    13 mars 2017

    En interne, ils sont en sueur du côté d’Albion :

    http://www.independent.co.uk/news/uk/politics/brexit-treasury-fears-leaked-document-article-50-theresa-may-eu-referendum-exclusive-a7624706.html

    L’Ecosse se prépare à un référendum cependant que l’Irlande du Nord craint de revivre la guerre civile.

    L’Inde a envoyé bouler Theresa Maybe pour un accord de libre-échange en leur faisant comprendre que le Raj britannique n’est qu’un lointain souvenir tandis que l’Australie a dit qu’elle préférait négocier avec nous. Le Canada quant à lui a signé un accord de libre-échange avec nous. Il reste les USA et la NZ, je me demande ce qu’ils vont vendre aux NZ qui sont à l’autre bout du monde ? Les Kiwis sont plus intéressés par le TPP que par la « métroppole ».

    Les USA quant à eux, que vont-ils acheter aux Britons ? Des commodities, ils en ont chez eux ? Des services financiers ? Ils ont Wall Street. Des Avions ? Ils ont ça chez eux. Des armes ? Pareil.

    En gros tout ce que produit Albion, l’Oncle Sam l’a chez lui en mieux !

    Par contre si le Donald veut construire des usines pour ses électeurs de l’Ohio ou du Michiogan, il lui faudra des machines-outils qu’Albion ne produit plus depuis que les Allemands ont déboulé dans l’industrie car ils sont incapables d’être compétitifs industriellement face aux Germains et Scandinaves.

    De plus, l’entreprise leader dans la découpe laser n’est autre que Trumpf :

    http://www.trumpf.com/en.html

    Une coïncidence ?

    Répondre
    • riz

      13 mars 2017

      On peut faire confiance aux Anglais qui sont visionnaires et ont beaucoup de nez .Au début des années 80 ils ont fait le pari de la finance , Londres devait devenir une plateforme financière majeure , mais à l’époque le secteur financier dérégularisé étant jeune car début des années 70 .La finance n’avait pas le poids considérable qu’elle a maintenant .Le pari a été réussi puisque c’est le premier secteur économique du pays .Là ils veulent probablement miser sur l’économie numérique , GAFA où la souplesse , l’absence de barrières , les taxes au plus bas sont reines donc le pari serait d’attirer toutes les start-up ricaines, chinoises …et d’être une tête de pont pour l’Europe et autres en devenir .Les conditions ne sont absolument pas réunies en Europe continentales où le tjs plus de réglementations domine, tjs plus de taxes et impôts , tjs moins de souplesse et flexibilité , toujours moins de gouvernance et réactivité , aucun interlocuteur , l’anglais est la langue des affaires .Donc ils vont attaquer sur le plan de la fiscalité condition sine qua non pour attirer les nouveaux acteurs d’un monde uberisé .Par conséquent les taxes à l’exportation seront contrebalancées pour un fiscalité plus douce donc effet neutralisé au final .Ils ont un déficit courant mais qui ne l’a pas toujours été donc c’est atténuable 1.7% de déficit je crois en 2011 .Et étant une plateforme financière mondiale c’est pas les K étrangers qui manquent à l’appel pour boucher le trou .Je pense que nous allons avoir une guerre fiscale avec le Royaume-Uni où ils vont redevenir fortement business friendly .Leur adn c’est le libre échange , l’absence d’entraves en tout genre, une liberté totale d’entreprendre dans les meilleures conditions, on parie sur le ruissellement : incompatible avec l’ue .Ne sous-estimons pas les Anglais car ce sont svt eux qui ouvrent la voie .

    • nolife

      13 mars 2017

      Très visionnaire, ils se sont jetés dans le piège bismarckien des colonies faisant que la GB et la France contrairement aux âneries tiers-mondistes se sont ruinées dans les colonies et leurs industries ayant des marchés protégés sont devenues non-compétitives par rapport aux Allemands, Néerlandais, Scandinaves …

      Ensuite, ils ont refusé l’Europe après 1945 et se sont retrouvés ruinés avec leur keynésianisme et ils ont quémandés des dollars ce à quoi l’Oncle Sam leur a indiqué la porte du FMI comme un vulgaire pays du tiers-monde.

      Ensuite, ils ont tenté de tenir dans le SME mais n’ont pu suivre le Deutsch Mark.

      Pour la City, elle était déjà une place financière de référence il y a un siècle.

      Les Anglais ont aussi réévalué abusivement leur monnaie dans les années 20 après la guerre pour leur « prestige » ce qui obligea la banque centrale à adopter des taux bas menant aux années folles puis à la crise de 1929.

      Leurs bonnes intutions:
      – Se délester du boulet colonial dès 1948
      – rejoindre le Marché Commun
      – Refuser l’€

      Ensuite pour la fiscalité, je vous rappelle que l’Etat à dépenses à financer et qu’en ce moment ils ont augmenté les impôts et que le NHS, c’est une misère sanitaire !

    • Agree_to_disagree

      13 mars 2017

      Peut etre que le NHS ne serait pas au bord de la faillite si les councils (mairies) ne distribuaient pas des logements gratuits a des gamines de 19 ans qui se retrouvent enceintes juste pour pouvoir quitter le domicile parental. La « chavification » de la GB est un phenomene massif et inquietant que je n’ai vu nulle part ailleurs en Europe.

    • nolife

      13 mars 2017

      Peut-être que si le NHS n’était pas un « machin public » d’une taille à inquiéter, l’Armée Rouge, l’Armée chinoise ou McDonald, ce truc là fonctionnerait mieux et peut-être que si il y avait des prix de marché sur le secteur de la santé, il y aurait moins de pénurie où si jamais ils tenaient absolument à leur santé « gratuite » (pas plus gratuite qu’il n’y a de repas gratuit, on paie cher pour l’avoir gratuit !), si Cameron n’avait pas tant taillé dans les budgets.

      Pour le logement social, si ils n’avaient pas basé leur modèle économique sur une bulle immobilière on en serait pas là !

      A Londres quand j’y étais, les gens ne louaient plus un chambre mais un lit dans une chambre.

  • Ponchon

    13 mars 2017

    Bravo, bien vu, je partage votre avis EU=URSS ….tout est dit.

    Répondre
    • nolife

      13 mars 2017

      Budapest 1956, Prague 1968, Berlin 1989, Pays Baltes 1991 … Ces mecs là avaient la trouille d’une invasion de chars soviétiques quand ils tentaient de s’émanciper.

      On en est pas là avec l’UE, d’ailleurs c’est Albion qui veut le Brexit le plus dur.

      No deal is better than bad deal ! Moi il me semblait avoir lu sur ce site de la part du modérateur que les avocats américains disaient qu’un mauvais compromis valait mieux qu’un bon procès.

    • idlibertes

      13 mars 2017

      Tout avocat vous dira d’expérience qu’un mauvais deal vaut mieux qu’un bon procès. Surtout en France avec l’indépendance de la justice que l’on connait.

      Quant aux USA, quand on connait le prix de facturation horaires des Avocats, à part un procès en responsabilité contre une marque à poches profondes, le calcul va en général assez vite sur la beauté d’une négociation contenue face à un procès couteux et dont l’issue est toujours risquée.

    • nolife

      13 mars 2017

      Oui c’est pour cela que je m’étonnais que vous préfériez ne pas avoir un « bad deal » qu’un bon statut de l’OMC.

      Sinon, Theresa May se retransforme en Theresa Maybe et les aboyeurs de son parti ne la ramènent pas trop maintenant qu’ils sont face à le décision historique de prendre le risque de la dislocation du « United Kingdom », facile de parler au pub ou sur twitter, plus difficile de gérer un pays.

      de Gaulle que vous critiquez tant sur ce site n’a pas trépider pour se délester de l’Algérie quitte à faire hurler sa « droite dure ».

      Tous les Brexiteurs sont partis se cacher en laissant les Dames faire le boulot mais en continuant d’aboyer par derrière.

      Les Anglais se battent pour l’honneur, les Français pour l’argent, on se bat pour ce qu’on a pas !

    • idlibertes

      13 mars 2017

      On aime le De Gaulle de Londres.
      Moins celui d’Alger c’est tout.

      Et puis, il y a du contentieux familial.

    • nolife

      13 mars 2017

      Je comprends que des gens vivant depuis des générations en Algérie qui se sont fait chassés de chez eux et qui en plus ont du aller se « réadapter ailleurs » soient rancuniers contre de Gaulle, les Arabes, les Musulmans …

      Mais de Gaulle a eu RAISON, car comme le fit remarquer Tapie à Le Pen, vous vouliez l’Algérie française et que les Mahmoud Ben Youssef aient la citoyenneté française mais alors vous auriez peut-être 4 à 5 fois plus d’Arabes en métropole alors que vous ragiez contre « Eurabia ».

      Je viens de voir récemment « La valise ou le cercueil » :

      https://www.youtube.com/watch?v=lghZQSfhDWY

      Etant « aristocratique », je préfère confier mon pouvoir aux élites plutôt qu’aux électeurs, oui de Gaulle a bien fait de bazarder l’Algérie comme Napoléon avec la Louisiane. Un homme d’Etat DOIT à un moment ou un autre prendre des décisions impopulaires pour le bien de la nation.

      Je vous rappelle que Churchill était TOUT SEUL à vouloir la guerre contre l’Allemagne, TOUT l’establishement britannique qui avait combattu en 14 ne voulait que la paix même en bradant toute l’Europe de l’Est et que le rien du tout d’Atlee a vaincu Churchill aux élections de 1946 car les Anglais ont sanctionné Churchill pour la guerre.

      « Du chaos naissent les héros », je constate que chez les Britons, nul ne surgit pour prendre courageusement en main le destine du Royaume.

    • idlibertes

      13 mars 2017

      Qu’il prenne cette décision est une chose, mais la façons dont il a traité en pratique les harkis dans la situation Algérienne fut absolument honteuse; Et il était militaire, il avait combattu avec des hommes plus dévoués à la république que le plus profond des français, tout cela pour demander aux gradés de planter leurs « locaux » sur place alors qu’il s’agissait en pratique d’une mort annoncé pour les soldats en question et toutes les familles.

      S’il n’en avait été de quelques gradés ayant choisi de désobéir au dépend de leurs grade futur et de leur avancement, ce sont des centaines et des centaines de victimes que nous aurions eu en plus.

      Des morts dans une guerre, c’est une chose.
      Mais ces hommes s’étaient battus pour la France et la France a choisi en la personne de De Gaulle de les abandonner.

      Ce n’est pas ça la position d’un homme d’honneur.

    • nolife

      14 mars 2017

      Je vous accorde qu’il agit par raison personnelle en méprisant les pieds-noirs et les harkis.

      Quand j’entends Ménard, Zemmour et d’autres d’extrême-droite douter de la fidélité des « musulmans » de l’Armée française alors que les harkis ont défendu bec et ongles la France et c’est de Gaulle qui les a trahis et non l’inverse !

      Ensuite, il aurait pu refiler le pouvoir à d’autres qu’au FLN mais ça c’est un autre sujet.

      Les Britanniques, eux ont fait la guerre, l’ont gagné, ont planté le drapeau et ont ensuite agi en « magnanime » avant de partir avec fierté tandis que la France est partie en catastrophe après avoir quand même gagné !

    • idlibertes

      14 mars 2017

      Je répondais juste à la question « Pourquoi n’aimez vous pas de Gaulle Sur ce site ». Nous avons aimé l’homme d’Etat, la force qu’il a représenté pour la France, mais il nous est difficile d’oublier son traitement humain de cette affaire Algérienne. D’où la distance prudente.

  • Jean Vdb

    13 mars 2017

    Je me demande ce que les Anglais faisaient dans cette galère depuis 1972 !? étaient-ils sadomasos ?

    A mon avis c’est assez simple : Ils étaient entrés dans L’Union Européenne dans le seul but d’y foutre la pagaille. Farage leur a fait croire que cela leur coûtait bien trop cher.

    Répondre
    • nolife

      13 mars 2017

      L’Angleterre était en ruine à cette époque, les Rolling Stones venaient en France pour échapper au matraquage fiscal tandis que les usines tournaient 3 jours au lieu de 5, ils ont même du appeler le FMI comme un pays africain ou sud-américain !!!!

  • nolife

    13 mars 2017

    « Cela veut donc dire que l’économie britannique n’est pas compétitive avec les économies de la zone euro et/ou n’a rien à vendre au reste de l’Europe »

    Merci pour cet éclair de lucidité … ces braves incapables de fonctionnaires européens ont quand même réussi à être plus productifs que ces « libres » anglais !

    L’Autriche et les Pays-Bas ont eux aussi 8 % du PIB des excédants, la Belgique se porte bien aussi, enfin surtout la Flandre.

    Races germaniques et races latines … encore et toujours !

    « En sortant de l’Europe, la Grande-Bretagne coupe donc le lien qui reliait la chaloupe Anglaise au Titanic Bruxellois en train de sombrer, et ce faisant, la Grande-Bretagne se sauve. »

    Pour votre « gouverne », c’est le cas de le dire, le Titanic a été construit à une époque où l’Allemagne avait déclassé l’industrie anglaise et où les exportations anglaises diminuaient vers l’Europe et où il ne restait à Albion que la City et les matières premières de son Commonwealth … la suite … faillite d’Albion … jusqu’à ce qu’elle intègre le Marché Commun ! Le but de ce Titanic était de redorer le blason de cet empire deliquescent !

    « qu’il vaudrait beaucoup mieux pour l’économie anglaise qu’il achètent ailleurs et moins cher, ce qui ferait monter le niveau de vie des électeurs anglais. »

    Le niveau de mensonge des Brexiteurs est sans commune mesure … les prix n’arrêtent pas d’augmenter depuis le Brexit et l’effet de la dévaluation s’estompe.

    « Le lecteur sans instruction remarquera que les anglais nous achètent infiniment plus qu’ils ne nous vendent, que donc ce sont nos clients et qu’il serait peut-être raisonnable d’être aimables avec eux.  »

    Un client qui achète à crédit ce qu’il n’a pas les moyens de rembourser, il vaut peut-être mieux le claquer la porte au nez ! D’ailleurs ne disiez-vous pas qu’il valait mieux être le Grec avec la Merco que le Boche avec la dette grecque ?

    « Bien entendu s’ils le font, les usines VW et BMW fermeront à Wolfsburg et à Munich tout simplement parce que les anglais iront acheter leurs voitures en Suède, en Corée ou au Japon »

    Vont-ils rouler en Lexus ? J’en doute !

    Les bagnoles allemands on en aura encore besoin dans 10 ans je pense, ainsi que les machines-outils, la chimie …

    Albion vit à crédit avec ses bulles immobilières, 7 % de déficit courant !!!!!!!! contre 8 % d’excédents pour l’Allemagne, les Pays-Bas ou l’Autriche !

    Le Sterling remonte vers les 1.22 $, heureusement qu’on a pas suivi votre « sage » conseil d’en acheter après le Brexit, on aurait perdu 10 % facilement !

    Répondre
  • MVS

    13 mars 2017

    Et en plus nos Rosbeefs adorés mettent des roustes à tout le monde aux 6 nations!
    2019, l’année où l’on relève la tête!!
    – Un 30-15 en demie contres les Rosbeefs au Japon;
    – Un 22-18 contre les Blacks en finale;
    – Et une sortie de l’Euro !!!
    PS: Désolé à tous pour ce glissement thématique, mais je partage aussi l’amour de ce sport avec M. GAVE.
    PPS: Supporter Toulousain et du coq fier, je soufre depuis quelques mois/années, un peu de compassion SVP… 🙂

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  • riz

    13 mars 2017

    En effet la zone euro est l’endroit du monde où la croissance est la plus faible depuis 2002
    instauration de l’euro .Pourquoi commercer avec un bras cassé qui ne croît plus ? Je tiens à préciser de mémoire qu’avant 1973 la GB se passait très bien de l’Europe car 33% de ses exports seulement y étaient destinées .Les Anglais étant les meilleurs stratèges et économistes du monde savent très bien que l’euro nous tue à petit feu , raison pour laquelle ils n’ont jamais voulu l’adopter (mais ils ont fait semblant diplomatiquement parlant) .Hélas les us vont faire pareil , qui croyez -vous qu’ils vont sacrifier entre la Chine 5% de croissance annuelle pour longtemps et l’Europe 0.5% (10 fois moins)? Ca a déjà commencé avec GM qui s’est délestée de son boulet Opel afin de se recentrer en Chine , le raisonnement de l’état-major étant qu’ils vont vite recouvrer leur 1 million de voitures vendues à pertes par un accroissement d’autant en Chine vendues à fortes marges .Et d’ailleurs le Mexique étant le plus grand concurrent de la Chine (proximité et compétitivité) , cela n’a pas empêché les us de s’éloigner des Mexicains ce qui satisfait pleinement Pékin .Or l’Europe vit aux crochets de l’Allemagne dont les us sont leur premier partenaire commercial (premier excédent) .Et l’Allemagne nous dit c’est pas grave on va se recentrer sur la Chine où elle-même en plus qu’aucun pays de l’ue n’est en excédent commercial .Sauf la Suisse qui n’en fait pas partie .Les Etats n’ont pas d’amis mais que des intérêts selon De Gaulle , les anglo-saxons vont s’éloigner de l’Europe et se rapprocher de la Chine (de l’Asie) .
    Rappel les us en 2009 n’ont vendu que 11 millions de voitures neuves et la Chine va atteindre les 30 millions cette année et peut-être plafonneront-ils à 40 millions par an (800 millions de Chinois ne font pas partie de la classe moyenne) en rythme de croisière dans 10 ans .
    Ce basculement commercial en cours sous Trump est une très mauvaise nouvelle pour l’ue .Les Anlo-Saxons savent compter sont pragmatiques , ils font du commerce pendant que nous faisons de la politique , l’ue espère vivre de la politique et en remplir les frigos de ses concitoyens .

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    • nolife

      13 mars 2017

      Le Japon a une croissance plus faible et n’est pas dans l’UE …

      L’Allemagne a une croissance aussi forte en nominale qu’Albion, 1.8 % sauf que les Teutons ont 8 % d’excédents courants et un excédent budgétaire malgré 1.2 million de réfugiés à entretenir.

      La différence, dans le PIB allemand, on trouve plutot de la production que de la consommation !

      Pour une fois c’est l’inverse, les Anglo-Saxons sabordent leurs intérêts commerciaux pour la politique, ils ne veulent pas être submergés d’étrangers.

  • Aljosha

    13 mars 2017

    vous alliez conclure par marchons, marchons … mais cela rappelait un mauvais slogan 😉
    J’aime bien la simplicité du plan de sortie de la GB, et comme d’habitude un point de vue qui tarde à percer dans le mainstream.

    Répondre

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