Les marchés sont difficiles en ce moment, ce qui ne saurait surprendre les lecteurs de l’IDL (voir par exemple « vous savez quoi ? J’ai la trouille… »). La question essentielle pour analyser ce qui se passe est bien entendu : mais pourquoi ces saloperies de marchés baissent-ils ? Et à cette interrogation, vos journaux et nombre de « spécialistes » s’empressent de répondre en mettant en cause la guerre commerciale sino américaine, le Brexit, les populistes en Italie ou que sais-je encore.
Je suis plus circonspect. Mon expérience des marchés baissiers m’amène en effet à beaucoup de modestie. En général, quand un marché se met à baisser, on n’en découvre la vraieraison que vers la fin du mouvement, quand les grandes baleines bleues remontent àla surface. Les lecteurs de l’IDL connaissent bien l’image de la pêche à la dynamite que j’ai souvent utilisé dans ces chroniques : si vous balancez une grenade dans la mer, les petits poissons remonteront en premier, les thons et les mérous en second puis nous aurons les cachalots et les requins et enfin les grandes baleines bleues, tout à la fin.
Je suis persuadé que quelqu’un a laissé tomber avec délicatesse une grenade en eau profonde, ce quelqu’un étant bien entendu la banque centrale américaine, le moment étant sans doute venu de rétablir la primauté du dollar, les serfs ayant tendance à se révolter. Depuis un an en effet, la banque centrale américaine fait monter ses taux courts en réduisant la taille de son bilan, ce qui veut dire en termes simples que la quantité de monnaie « dollar » dans le système baisse, ce qui fait monter son prix, c’est-à-dire les taux d’intérêts.
Et c’est cette combinaison qui s’apparente à une explosion sous l’eau.
J’ai déjà vu remonter des petits poissons du style des cryptos monnaies, quelques cachalots ont fait surface tels l’Argentine, l’Afrique du Sud ou la Turquie mais j’attends toujours ma baleine bleue… Dans chacune des grandes crises de liquidité que j’ai connu dans ma carrière, au début du mouvement, je me suis toujours hasardé à essayer d’identifier la baleine bleue à venir, avec un succès très, très mitigé cependant.
Je vais cependant m’y risquer à nouveau : A mon avis, cette fois ci, les candidats au rôle de baleine bleue sont la Deutsche Bank et le système bancaire Italien.
Que le lecteur veuille bien considérer le premier graphique.
De 2008 à 2009, les banques du monde entier plongent comme rarement dans l’histoire à cause de la crise des « surprime » aux USA.
Tout ce petit monde fait son plus bas en Mars 2009 pour rebondir violemment et replonger ensuite sans que l’on sache très bien pourquoi en 2010 et 2011. Les marchés comprirent enfin pourquoi les banques baissaient quand la Grèce fit faillite (apparition de ma baleine bleue).
Depuis l’indice bancaire des USA a été multiplié par 2.6, la baleine bleue ne sera pas américaine cette fois ci, l’indice bancaire europeen a été stagnant mais la Deutsche et UniCredit ONT BAISSE de 66 %, ce qui est … alarmant.
Les actions de ces deux géants bancaires sont peut-être en train de nous dire que le prochain cétacé va remonter en Allemagne ou en Italie ?
Ce qui m’amène au point suivant et au deuxième graphique.
La ligne rouge représente une espèce d’indice de la valeur du dollar contre l’ensemble des autres monnaies.
De 1971 à 1981, le dollar ne cesse de baisser, passant de 120 à85. Après quelques années de baisse, tout un chacun comprend que le dollar va continuer à baisser jusqu’à la fin des temps et qu’il est intelligent d’emprunter en dollar pour acheter des choses qui elles ne baisseront jamais du style de l’or ou du pétrole. Moyennant quoi quand le dollar se mit à monter et l’or et le pétrole à baisser, à partir de 1981, des tas de gens firent faillite dont la majorité des pays d’Amérique Latine.
Rebelotte de 1985 à 1995, le dollar baisse encore pendant 10 ans de suite et, de nouveau, tout un chacun de s’endetter pour acheter des tas de choses qui ne pouvaient pas baisser comme l’immobilier en Thaïlande ou des actions Coréennes. Et quand le dollar se remit à monter à partir de 1996, tout ce petit monde sauta allègrement entrainant la faillite de tout le système bancaire local.
Et que croyez-vous que le dollar ait fait de 2004 à 2014 ? Eh bien il a baissé sans arrêt et la grande question d’aujourd’hui est sans doute : Qui a emprunté des dollars pour les investir dans des choses qui ne pouvaient pas baisser, du style de l’Euro ou de l’immobilier à Londres ou à Paris ?
Bien entendu, nous ne connaitrons les coupables qu’à la fin de la crise qui vient peut-être de commencer, mais nous savons déjà sans doute qui a prêté à ces débiteurs l’argent qu’ils n’auraient jamais dû emprunter ? Et ma réponse est sans doute la Deutsche Bank…
La dite Deutsche Bank a -peut-être- emprunté massivement des dollars pour les re-prêter à la Turquie, ou pour monter et vendre des produits dérivés sur les marchés des actions ou des changes, produits que personne ne comprend et qui sont, comme l’a souvent dit Warren Buffet, de véritables machines de destruction massives.
A mon avis donc, la Deutsche est un signe annonciateur que quelqu’un, quelque part a emprunté trop de dollars et qu’il ne pourra pas les rembourser, ce qui mettra en faillite celui qui lui a prêté, en l’occurrence la grande banque allemande.
Pour UniCredit, que je prends comme un symbole du système bancaire Italien dans son ensemble, l’explication est plus facile : comme la plupart des banques Italiennes UniCredit n’a plus assez de fonds propres pour effectuer des opérations de prêts au secteur privé, grosses consommatrices de capital.
Mais UniCredit a de très importants dépôts qu’il faut bien prêter à quelqu’un pour en tirer quelque rentabilité. Seule solution qui ne consomme aucun capital, acheter des obligations émises par l’Etat Italien. Eh oui, si UniCredit achète une obligation émise par Nestlé, il lui faut mettre 25 % de réserves obligatoires, si UniCredit achète une obligation de l’Etat Italien, zéro…Et donc les banques Italiennes sont bourrées d’obligations de l’Etat Italien qui baissent beaucoup en ce moment, ce qui va les forcer à prendre des pertes, ce qui réduira le capital de ces banques, ce qui créera une récession, qui fera exploser le déficit budgétaire et ainsi de suite.
Et l’Italie est en train de rentrer dans un scenario de « spirale baissière » : si l’Etat Italien doit payer des taux plus élevés, les banques sautent et cette crainte fait monter les taux sur la dette Italienne, ce qui fera sauter les banques. Caressez un cercle, et il devient vicieux comme le dit l’humoriste.
Mes deux candidats sont donc, la Deutsche, à cause de la pénurie de dollars et le système bancaire Italien qui va finir par imploser par manque de créditeurs solvables.
Je persiste et je signe donc : La crise des marches actuels n’a que peu à voir avec la bataille commerciale entre les US et la Chine, encore moins avec le Brexit et tout à voir soit avec les soubresauts d’agonie du Frankenstein financier qu’est l’Euro, soit avec une gigantesque position à découvert sur le dollar.
Je maintiens mes recommandations précédentes :
Cash en dollar et en Yuan.
Obligations en Chine, Suède, Grande-Bretagne.
Actions dans le secteur capitaliste ou que ce soit dans le monde avec une préférence pour l’Asie
Le but restant le même depuis Novembre 2017 : perdre le moins d’argent possible tant il est vrai qu’il y a des moments où il faut gagner de l’argent et d’autres où il faut en perdre le moins possible.
Nous sommes clairement dans le deuxième cas.
Auteur: Charles Gave
Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).
pierre
10 novembre 2018Concrètement, quand vous dites qu’il est préférable d’avoir le cash en dollar, ça veut dire quel produit? juste un compte en dollar ou des produits de trésorerie particuliers? et une banque en particulier est elle plus adaptée à celà?
Alexandre
5 novembre 2018Ils ont tout prévu, notamment la suppression de l’argent liquide pour 2022 (article 16 du comité d’action public CAP 2020) :
https://www.mesopinions.com/petition/politique/secours-art-16-prevoit-fin-argent/51056
Ce qu’ils n’ont pas compris, c’est qu’ils n’ont pas les moyens de leur dictature et qu’une telle pression sur les flux fera naitre un besoin d’autres monnaies..
Nous paieront donc clandestinement en France en Yuan, en Dollar et en cryptomonnaies en 2022.
En croyance par l’interdiction de l’argent liquide soumettre et contrôler plus encore les flux, spolier et réquisitionner les propriétés, ils vont en fait faire naître par le besoin de nouveaux usages clandestins qu’ils ne contrôleront pas.
Le dollar est utilisé en Argentine pour acheter des immeubles entiers alors qu’il est pourtant interdit !
Et la chute du bitcoin fut principalement causée par son interdiction en Chine, mais malgré cette dernière le bitcoin continu d’être utilisé en Chine..
Avec la faillite de l’euro, la suppression de l’argent liquide, la réquisition d’une part des titres immobiliers, ils vont en fait perdre le regard et le contrôle qu’ils avaient sur l’économie, par l’émergence d’un usage clandestin de monnaies et d’intermédiaires nouveaux qui joueront le rôle de tiers de confiance ou de police.
Demain le notaire clandestinement garantira les transactions immobilières en yuan ainsi qu’en cryptomonnaie et le notaire aura aussi fonction de police pour faire respecter cette transaction.. avec des mafias.. comme en Argentine actuellement..
Nul ne peut demeurer indemne sous le régime de cette ineptocratie.
Alexandre
5 novembre 2018La solution est de légaliser les monnaies privées nationales dès maintenant, pour ne pas avoir des monnaies étrangères ou des cryptomonnaies clandestines.. demain, après la faillite de l’euro.
breizh
30 octobre 2018ma crainte, c’est quel établissement bancaire en France va tenir le coup fasse aux secousses à venir.
vu l’oligarchie des banques en France…
sassy2
30 octobre 2018Peur pour vos dépôts perso?
http://img.e-marketing.fr/Images/Breves/Actus/49394/image/BNP_accueil.JPG
https://www.instagram.com/p/BiibKkxgA0f/?hl=fr&taken-by=donaldjtrumpjr
Il n’y a plus de banques de dépôts mais des banques de dettes 😉
La pire chose serait que les gens se précipitent pour les rembourser et corrélativement détruisent de la monnaie-crédit (qui fait office de monnaie pour le moment).
Alexandre
5 novembre 2018Les banques publient-elles officiellement quelque part leurs ratios de couvertures et la ventilation de leurs encours entre obligations publiques, immobilier et entreprises ?
Maxrol
29 octobre 2018Comment acheter des bonds Chinois Suédois Indiens?!
Avez-vous un bon fond?
Pour miser sur la robotique au Japon?
Merci
Taote
29 octobre 2018Je maintiens mes recommandations précédentes….
J attends toujours la fin de l euro,etc…etc…
Mais là….peut être par lassitude de lire toujours la même chose….j ai l impression d être un acteur du désert des tartares
Vulgairement errare humanum est, perseverare…..vous connaissez la suite
Steve
29 octobre 2018Bonjour
le cours de l’action D.B évolue assez bien, depuis quelque temps, comme celui de la baleine Lehman…Voir B.B.
Cordialement
Arsene Holmes
29 octobre 2018Spot on.
Cadre aussi avec ma théorie que tous les problèmes du monde depuis 1870 sont le fait de l’Allemagne et de son « containment » (désolé, je ne trouve pas le mot exact en francais)
Liste simpliste, basique et pas exhaustive
– guerre 1870 France – Allemagne Expansionnisme de l’Allemagne
Réparations énormes repayées en 2 ans par la France, ce qui créa une crise financière
– Première Guerre Mondiale Rebelote
Réparations énormes jamais repayées par l’Allemagne. Insistence de la France et l’Angleterre pour le repaiement à cause des Américains qui exigeaient le repaiment des dettes contractées pour la guerre à 100% (l’Angleterre a fini de repayer au 21ème siècle)
– Deuxième guerre Mondiale No comment
Plan Marshall pour reconstruire le pays après qu’il ait détruit l’Europe
-1987 La Buba contribue au crash par sa politique quelques mois avant ( je ne me souviens plus des détails)
-1991 Reconnaissance unilatérale par Helmit Kohl contre ses partenaires européens de la Croatie et Slovénie; Ouverture boite de Pandore qui mène à 10 ans de guerre dans l’ex Yougoslavie
– 2011 Intransigeance face à la Grèce( qui est loin d’etre innocente) pour effectivement déjà sauver la DB et BNP accessoirement
-2015 Merkel ouvre les portes de l’EU à l’immigration incontrolée pour aider le patronat allemand qui a besoin de main d’oeuvre bon marché et contribue à déstabiliser l’Europe
Etc.. etc…
sassy2
29 octobre 2018salut , Buba 1987
accords plaza * 1985
accords du Louvre 1987
et négociation d’une brigade franco allemande** durant l’été 1987
(car Reagan*** a menacé de retirer missiles pershing**** en Allemagne)
=> buba monte ses taux en rétorsion (alors que les accords du Louvre sont signés -avec Attali?-)
=>en partie 1987
*,**: en 2018: CG
***, **** en 2018: Trump
*: Trump ancien proprio + home alone
Aujourd’hui, c’est l’inverse ils se battent pour dévaluer
sassy2
30 octobre 2018lol
Sans rire impossible de comprendre trump sans reagan.
de comprendre la fin de l actuel USD carry trade sans comprendre accord du plaza,
de comprendre la nego avec les chinois sans comprendre la nego avec les japs+allemagne fin 80’s,
de comprendre les menaces de DJT sur l’otan sans comprendre ce qu’il s’est passé en 1987 au sujet des missiles pershings en allemagne,
****1987**** c’est quand même intéressant non?
qui est Ahsen Bouba? lol
Pierre
29 octobre 2018Mais UniCredit a de très importants dépôts qu’il faut bien prêter à quelqu’un pour en tirer quelque rentabilité….!?!?
Je ne comprend pas!
Pourquoi pas se tourner vers l’or! L’argent! Les matières premières!
Tant qu’à risquer de perdre!
Pourquoi ne pas investir sur du tangible!?!? Qui ne peut trop perdre en valeur avec le temps!
Un krach obligataire étant plus probable! On risque là de tout perdre!
Da Silva
29 octobre 2018@Pierre parce que Le rôle d’une banque n’est pas d’acheter des métaux précieux mais de prêter aux entreprises et particuliers et ainsi se faire sa marge. Et HEUREUSEMENT pour l’economie…
Da Silva
29 octobre 2018@Pierre parce que Le rôle d’une banque n’est pas d’acheter des métaux précieux mais de prêter aux entreprises, particuliers et l’Etat parfois et ainsi se faire sa marge. Et HEUREUSEMENT pour l’economie…
dede
30 octobre 2018« Pourquoi pas se tourner vers l’or! L’argent! Les matières premières! »
Meme explication que pour les obligations Nestle : les regulateurs ont defini des regles qui poussent les banquiers et les assureurs a acheter de la dette d’Etat. Ils sont malins, non?
PHILIPPE LE BEL
29 octobre 2018Bonjour !
Effectivement la Deutsche Bank peut être un trou noir qui peut tout absorber.
N’oublions pas non plus la Commerzbank et même les caisses d’épargne des Landers ou les banques publiques régionales desdits Landers qui ne sont pas en bon état (cf l’article de LES ECHOS « L’Allemagne envisage la constitution d’un nouveau géant bancaire »)…
… sans parler de la situation italienne avec Unicrédit que certains auraient voulu marier avec la Société Générale… pour donner encore un magnifique géant bancaire…
Bref, nous avons le choix avec également des Etats surendettés, des banques centrales avec un bilan hypertrophié et des taux toujours très bas… mais qui remontent aux Etats Unis avec le risque de casse au niveau de l’immobilier, des prêts étudiants (plus de 1 000 milliards) et des auto loans (plus de 1 000 milliards également).
L’Italie va-t-elle planter tout le monde en sortant de l’Euro un vendredi soir ou un samedi matin tout en instaurant un contrôle des capitaux ???
Le Brexit pourrait alors passer pour une vision médiumnique.
mdn
29 octobre 2018…clair , concis, bien compris !!
Da Silva
29 octobre 2018Bonjour M. Gave,
Merci pour cet article lucide. Peut-on garder un petit peu d’or (15-20%)?
rogger
29 octobre 2018On apprend ce matin que Angela ne fera plus parti du paysage politique allemand a partir de décembre….que de changements avec les midterm US….ça promet!
Quand il faudra voter pour les européennes en 2019, le monde aura déjà bien changé!
Patrick VIVES
29 octobre 2018Brilliant comme toujours, merci Monsieur Gave.
Bagman
29 octobre 2018Bonjour M. Gave,
Merci pour votre article passionnant, clair et limpide.
On en viendrait à presque à penser que la finance et la macroéconomie ne seraient pas aussi complexes que voudraient nous le fasse croire ces gens qui se donnent des airs sophistiqués qui travaillent dans le milieu…
J’ai dit presque hein…
Philippe
29 octobre 2018Bonjour,
Tout à fait d’accord sur la position USD de la DB, à chaque clôture trimestrielle de bilans c’est Deutsche qui surpaye le cash dollar dans le marché vie les fx swap…
Arthur Magnus
29 octobre 2018Merci pour votre excellente analyse.
Dans ce contexte, faut-il garder des £?
sassy2
29 octobre 2018/The « Trump Curse » is real:
1985 Plaza Accord (avec côté français: Attali? & Beregovoy), article d’août 2015 suite à la dévaluation du RMB:
https://www.nytimes.com/2015/08/14/business/dealbook/chinas-renminbi-devaluation-may-initiate-new-phase-in-global-currency-war.html
En 1988, l’investisseur immobilier Donald Trump rachète le Plaza pour la somme de 407 millions de dollars. Il écrit alors dans le New York Times : « Je n’ai pas acheté un immeuble ; j’ai acheté un chef-d’œuvre » 1. Il le revend 325 millions de dollars à Troy Richard Campbell et au >>>>>Prince Al Waleed<<<<< en 1995
https://i.ytimg.com/vi/k404F9SFPlY/maxresdefault.jpg
/ il faut une baisse de 300pb pour remettre à flot une économie, la FED dispose maintenant de ce potentiel de baisse.
Ce génie a préféré faire rapatrier le cash et baisser les impôts (de manière contra cyclique: pour amortir la chute à venir + parce que c'est normal + cela fera moins de crédits d'impôts à rembourser par le Trésor au compagnies du SP500+nasdaq qui vont faire de la perte sur certains postes du bilan) tout en continuant le QT pour se ménager les 300 pb.
Et plus il monte les tx encore, jusqu'à ce que le SP ne fasse pas -20% ou le DOW 21000,
plus il se ménage de la sécurité pour la suite, de la sécurité US seulement.
Robert
29 octobre 2018Quelle ironie si vous avez raison… L’ Allemagne dans la tourmente financière… n’en déplaise à nos politiques admirateurs de ce pays-modèle, à commencer par notre président ! Des comédiens…
Charles Heyd
29 octobre 2018Je dirais plutôt de tristes clows!
Homo Orcus
29 octobre 2018Cétacé bien expliqué, pour l’instant on n’y voit que du bleu.