22 février, 2016

Brexit ou pas Brexit?

De temps en temps, j’ai l’impression diffuse mais certainement fausse que les hommes politiques prennent les électeurs pour des imbéciles. Nous venons d’en avoir une remarquable illustration à  l’occasion de la renégociation d’un statut privilégié pour la Grande Bretagne dans la Communauté Européenne.

Le premier Ministre, David Cameron, pour des raisons de politique intérieure liées à la montée d’un parti  anti-européen conduit par Nigel Farage a été obligé de promettre au peuple Britannique avant les dernières élections Britanniques un référendum sur le maintien ou non de la Grande-Bretagne dans la Communauté Européenne. Ce même premier ministre à ensuite fait savoir qu’il allait renégocier des conditions «spéciales» pour la GB et que s’il obtenait ce qu’il comptait demander aux autres pays comme « privilèges», il recommanderait au Peuple de voter pour le maintien du pays dans les structures européennes…

On voit l’énormité de la ficelle.

  • Bien entendu, il n’allait rien demander de vraiment essentiel.
  • Bien entendu, les autres pays et Bruxelles allaient pousser des cries d’orfraie à  ces demandes.
  • Bien entendu, de longues et difficiles palabres allaient avoir lieu à Bruxelles jusqu’aux petites heures du matin.
  • Bien entendu, vers 6 ou 7 heures du matin, avant les nouvelles radio, nos héros allaient sortir épuisés de leur nuit de travail en agitant un chiffon de papier expliquant qu’ils étaient arrivés à un accord qui allait garantir la paix à notre temps (Fine allusion à Chamberlain et à Munich).

Et à la suite de cet accord complètement inattendu monsieur Cameron peut donc recommander en son âme et conscience à chaque citoyen Britannique de voter pour le maintien de la Grande-Bretagne dans les structures Européennes.

C’est vraiment prendre les électeurs Britanniques pour des tanches.

D’abord, les institutions Européennes n’ont JAMAIS respecté les souverainetés nationales puisqu’elles ont été créées pour les détruire. On se souvient du referendum sur la Constitution Européenne que la France et la Hollande ont rejeté pour se les voir imposer par un traité quelque temps après.

On se souvient aussi des Irlandais qui avaient voté non à l’Euro et qui furent invités à voter à nouveau jusqu’à ce qu’ils  acceptent l’Euro de guerre lasse, pour s’entendre dire ensuite qu’ils ne pourraient jamais plus en sortir.

On se souvient du vote des Grecs, immédiatement trahis par Tsipras dont on se demande combien il a touché pour trahir ses électeurs aussi rapidement.

Comme l’a dit fort clairement le ministre des finances Allemand « il n’y a pas de sortie démocratique des institutions européennes». On ne saurait être plus clair : c’est ce que disait Brejnev aux Tchèques ou aux Polonais en 1968, en mettant en avant sa théorie de la « souveraineté limitée ».

Et donc nous allons avoir un referendum le 23 Juin sur le maintien ou non de la Grande Bretagne en Europe. Et malgré le soutien du Premier Ministre Britannique, il est loin, très loin d’être gagné.

Voici pourquoi.

Le peuple Anglais en général et les Conservateurs en particulier sont extraordinairement attachés à la notion de démocratie qu’après tout, ils ont inventé au cours des siècles, depuis la  magna carta imposée à Jean sans Terre en passant par la glorieuse révolution de 1689 et jusqu’à la prise de contrôle par l’assemblée élue (les Communes) sur l’assemblée héréditaire (la Chambre des Lords) au XIX eme siècle.

Or l’Europe d’aujourd’hui n’a rien de démocratique. Il n’y a pas de séparation des pouvoirs puisque la Commission détient à la fois le Pouvoir législatif et exécutif alors qu’elle n’est élue par personne, n’étant composée que de politiciens de seconde zone ayant été battu aux élections dans leurs propres pays.

Le parlement Européen n’est pas maitre de son ordre du jour qui lui est imposé par la Commission et ne sert strictement à rien si ce n’est à entretenir grassement une multitude de médiocres que personne ne connait.

Quand à la cour Européenne de justice, il s’agit d’une parodie de Cour suprême peuplée de juristes dont un grand nombre avaient fait les grands jours des tribunaux communistes à l’époque où les pays qui les ont désigné à ces importantes fonctions étaient communistes. Confier le maintien de nos libertés à  ces gens là, c’est confier la clé de sa cave à un sommelier alcoolique.

Et donc le choix pour le peuple Anglais va être extraordinairement simple : il ne s’agira pas de voter pour ou contre l’Europe, mais de voter pour ou contre la démocratie, qui comme chacun le sait ne peut s’exercer dans chaque pays qu’en s’appuyant sur la souveraineté nationale exprimée au travers d’élections libres.

Dans le fond, il va falloir choisir entre Churchill et de Gaulle d’un coté et Jean Monnet et Draghi de l’autre. Car il va falloir choisir entre la Démocratie, dont on sait qu’elle est le pire de tous les régimes à   l’exclusion de tous les autres et la technocratie qui nous a amené dans cette espèce d’URSS molle dont tous les pays Européens crèvent.

La question va être donc: voulez-vous être gouvernés par des gens que vous n’avez pas élu, qui ne sont pas responsables devant vous, que vous ne pouvez pas virer en cas d’incompétence crasse ou de corruption patente ou voulez-vous être gouvernés par des gens que vous connaissez, que vous pouvez virer à intervalle régulier et qui vous représentent ?

Voulez-vous être jugés selon votre droit (Common Law) qui a évolué lentement au travers des siècles en fonction de l’évolution de votre société ou voulez vous être jugés en fonction de codes sortis tout armé de la cervelle de politiciens fous comme en France  (voir notre code du travail ou notre code fiscal par exemple)?

Que l’on ne s’y trompe pas : si la prééminence du droit Européen sur le droit Britannique n’est pas annulée, les autorités européennes reprendront le contrôle de la Grande Bretagne inéluctablement quelques soient les « garanties » que monsieur Cameron auraient pu obtenir. Ces garanties ne valent pas le prix du chiffon de papier sur lesquelles elles ont été écrites.

Et le débat pour ce referendum va traverser les deux partis de gouvernement de part en part.

Chez les Conservateurs, au pouvoir actuellement, la grande question va être la liberté de vote pour le référendum, d’abord pour ceux qui sont à l’intérieur du gouvernement. Si Cameron demande la « loyauté » des membres de son gouvernement, on devrait avoir des démissions en chaine qui pourraient mettre en question son poste de premier ministre.  Qui plus est, il est hors de question qu’il puisse imposer sa volonté à ceux que l’on appelle les  back benchers , c’est-à-dire les députés de base qui ne sont en rien dépendants de lui pour leur réélection. Et cela d’autant plus que si le non venait à l’emporter, à mon avis, monsieur Cameron, désavoué, devrait démissionner pour être remplacé par un nouveau premier ministre, qui pourrait être soit Osborne, l’actuel ministre des finances, soit un personnage très original qui rappelle quelque peu Churchill, Boris Johnson, le maire de Londres qui vient de recommander de voter  le Brexit.

Chez les Travaillistes, le leader actuel du parti est un gauchiste invétéré, très à la gauche de Mélenchon chez nous et qui semble avoir peu de sympathies pour la camarilla atlantico-corrompue qui gère l’Europe depuis quarante ans, tandis que le petit peuple Anglais qui voit ce qui se passe à Calais, en Allemagne ou en Suède se dit que Nigel Farage n’a peut être eu qu’un tort, c’est d’avoir eu raison avant les autres, ce qui est plutôt considéré comme une qualité outre Manche…

Du coté du « oui » que trouve t’on ?

Intellectuellement, pas grand-chose si ce n’est les milieux dits « d’affaires » , c’est-à-dire les gens qui ne doivent leurs survies qu’aux contacts qu’ils ont su établir avec les structures de pouvoir Bruxelloises et ici je pense aux avocats d’affaires, aux auditeurs , aux comptables , aux lobbyistes, aux fiscalistes, en gros tous ceux qui ne créent rien mais rendent le travail des autres plus difficile.  Ces groupes essaient de faire naitre chez le peuple Anglais la PEUR, en leur expliquant que si le vote non l’emportait, leur niveau de vie baisserait sèchement. Ces gens là, fort bien représentés par le Financial Times, de façon générale, étaient tous partisans de l’Euro et avaient utilisé les mêmes arguments pour essayer de forcer la Grande-Bretagne  à rejoindre la monnaie commune. Par exemple, la City allait voir son influence s’écrouler puisque la Grande Bretagne n’étant pas dans l’Euro, le marché de l’Euro irait automatiquement s’installer à Francfort ou à Paris, ce qui serait très dommageable pour les institutions financières Britanniques. On sait ce qu’il en advint… ou encore que les autres pays Européens allaient devenir protectionnistes contre les produits Anglais, tout en passant sous silence le fait que la Grande Bretagne a un déficit extérieur monstrueux avec les autres pays d’Europe. Devenir protectionniste pour l’Allemagne ou la France, cela voudrait dire ne plus vendre de BMW ou de Peugeot. On voit qui y perdrait… Jamais n’est mentionné le fait que la Suisse ne bénéficie pas des conseils éclairés de messieurs Juncker or Draghi et qu’elle s’en porte plutôt bien.  En fait, ces gens la représentent ceux qui se précipitent à Davos chaque année et correspondraient chez nous à  messieurs Attali, Duhamel, Minc ou Bernard Henri-Levy dont chacun reconnait la remarquable capacité à ne faire que des erreurs et à se tromper tout le temps.

Et que peut faire l’Europe « Institutionnelle » ?

Son seul moyen d’action pendant la crise Grecque a été de menacer de façon fort peu subtile la Grèce de cesser de financer le gouvernement local, ce qui permit à la population de comprendre que la Souveraineté Grecque avait été vendue pour un plat de lentilles par des politiciens à la fois corrompus et incompétents. La Grande Bretagne ayant sa propre monnaie, voila quelque chose qui n’aura pas lieu. Oh certes, «ils» vont essayer de faire baisser la Livre Sterling et les marchés financiers locaux avant le vote, pour instiller la peur, mais cela me donnera une merveilleuse occasion d’achat…

Conclusion

Mon militaire de père disait que la Grande-Bretagne perdait la majorité des batailles mais gagnait toutes les guerres.  Car les seules guerres qui vaillent la peine sont celles qui sont menées au nom de la Liberté. Une fois de plus, et fidèle à sa mission historique, la Grande Bretagne va défendre la Liberté contre la Tyrannie… Plutôt mourir qu’être esclave, même si l’esclavage est présenté au début comme étant doux. Etre libre disait Jean Paul II, c’est de pouvoir et de vouloir faire ce que l’on doit faire. En Europe, nous ne sommes plus libres et depuis longtemps.

Une fois la Grande Bretagne redevenue libre, chacun verra que l’empereur est nu, la nouvelle Union Soviétique s’écroulera comme la précédente, et ce sera une bonne, une très bonne nouvelle.

Le vote Anglais est donc la chose la plus importante pour l’Europe depuis le Traité de Rome en 1956. Comme le disait Churchill, sans lequel nous parlerions Allemand ou Russe, j’attends de chaque Anglais qu’il fasse son devoir.

Go England, Go !

Sauf quand la France joue contre l’Angleterre au Rugby, bien sur.

Il y a des limites à tout.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

61 Commentaires

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  • ockham

    27 février 2016

    Votre point de vue exprime votre passion pour la liberté. C’est partagé et votre lecture est toujours intéressante. Dans l’hypothèse où l’Angleterre quitte l’Europe c’est effectivement le seul membre important capable de défendre la démocratie et la liberté qui part. Alors le continent peut dériver selon le modèle du crétinisme institutionnel français où les fonctionnaires à vie représentent le peuple à vie. Toutefois n’oublions pas l’ours russe qui a recommencé à trouver du plaisir à croquer. Ni l’Amérique qui souhaiterait avoir un fidèle dans cette Europe et tient au lac atlantique. Quel meilleur rapporteur que l’Angleterre? Que deviendrait cette pauvre France percluse de dettes et dirigée par une classe politique hors sol, confuse et indécise? Elle risquerait de connaître le sort de Louis II de Bavière. Vous faites réfléchir. L’affaire n’est pas jouée. L’issue est importante.

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  • Aljosha

    25 février 2016

    Lu dans lessentiel.lu :
     »
    Après le «Brexit», le «Luxexit?». Une pétition réclamant un référendum sur le maintien ou la sortie du Luxembourg de l’Union européenne a été validée jeudi matin par la commission des pétitions, a indiqué son président Marco Schank, contacté par L’essentiel. Le texte réclame aussi que les citoyens se prononcent sur le retour au franc luxembourgeois.

    Les pétitionnaires s’inspirent de l’exemple britannique. Le Premier ministre David Cameron, conformément à l’une de ses promesses de campagne, invite ses concitoyens à se prononcer le 23 juin sur le maintien du Royaume-Uni à l’UE.
     »

    C’est peut-être un détail pour vous.

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    • nolife

      26 février 2016

      Pas pour moi, je rêve d’un éclatement de l’€ … c’est quasiment une question existentielle pour Moi.

  • dede

    25 février 2016

    « cela voudrait dire ne plus vendre de BMW ou de Peugeot. On voit qui y perdrait »

    Qui y perdrait? Seriez-vous devenu mercantiliste???

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    • Robert

      25 février 2016

      Merci pour cette analyse de haut vol, qui associe compétence et une pointe d’humour… Il est bon que de telles réalités puissent(encore)être énoncées, et qu’elles guident notre réflexion…

    • idlibertes

      25 février 2016

      ????????

  • michel

    24 février 2016

    Merci Monsieur Gave pour ces billets rafraîchissants.
    Ne nous faisons pas d’illusions, la G.B ne quittera pas l’U.E. Il y a cet espèce de grand spectacle destiné à « faire croire » que quelque chose pourrait se passer. Il va se passer que la grande machine politico-médiatique va se mettre en branle (combien de millions d’€ l’U.E a t elle décidé de consacrer à redorer son image?). Et si ce n’est pas suffisant, les forces de l’argent qui détiennent aussi les media feront ce qu’il faut. Ce sera le contraire qui se passera avec encore moins de démocratie et encore plus de dédain pour les peuples. Cette agitation autour de la G.B n’est rien d’autre que des préparatifs pour renforcer encore l’emprise de cette bureaucratie totalitaire.
    Pour les côtoyer journellement à Bruxelles, tous ces fonctionnaires U.E ou parlement U.E sont bâtis sur le même modèle: complètement coupés de la réalité du terrain, ultra privilégiés et biberonnés à l’idéologie, ils sont incapables du moindre questionnement. Une armée de zombies doublés de parasites.

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    • nolife

      24 février 2016

      La Grèce n’a pas quitté l’€, l’Allemagne non plus, l’Ecosse n’a pas quitté le Royaue-Uni, la Flandre n’ose pas lâcher la Wallonie, le Québec n’ose pas quitter le Canada …

      L’explication est démographique, avec le temps, les gens développent une aversion au risque plus élevé et donc dans une société de quinquagénaire sachant qu’ils ne pourront peut-être pas se refaire de l’épargne, ils ne prendront pas beaucoup de risque.

      Ce numéro s’apparente à « retenez-moi ou je fais un malheur » simple suite de « I want my money back ». L’UE diminuera la contribution britannique à la PAC et ses allocs pour les gars de l’Est et les citoyens de sa Très Gracieuse Majesté ont seront contents.

      Voyez-vous la livre perdre 10 % de sa valeur et la « nation de boutiquier » continue de prendre le large ?

      Cela dit, comme avec la Grèce, on n’aura pas tranché le noeud gordien et les problèmes deviendront chroniques et ne seront jamais traités. Nous n’avons pas les Hommes d’Etat sur le Continent et nous ne voulons toucher à rien.

      Le résultat, tout s’accumulera probablement et explosera plus fort que si on avait réuni les chefs de l’UE en 2010 ou 2011 pour abroger l’€ et rebâtir une Union Européenne sur des bases plus saines…

      « La démographie fait l’Histoire »

      Eric Zemmour

    • Achille

      25 février 2016

      (La Grèce n’a pas quitté l’€, l’Allemagne non plus, l’Ecosse n’a pas quitté le Royaue-Uni, la Flandre n’ose pas lâcher la Wallonie, le Québec n’ose pas quitter le Canada …)
      Les élites ne veulent pas d’explosion des grands ensembles pour les raisons que nous connaissons, éloignement des centres de décision par exemple. Mais les peuples, pour l’Europe, souhaiteraient sortir de ce « machin » antidémocratique.
      Pour le Québec le problème est bien différent et historiquement incomparable à l’Europe.

    • Matteo

      3 mars 2016

      La Grèce n’a pas quitté l’euro parce qu’elle a préféré une longue agonie avec quelques soins palliatifs à une mort subite. Si elle sort de l’euro, elle n’exportera quasiment rien de plus, le coût de ce qu’elle importe flambera. La Grèce est à l’UE ce que la Corse ou la Lozère sont à la France. On ne divorce pas quand on a 60 ans, quand la législation ne prévoit pas de pension on de prestation compensatoire, qu’on ne possède rien en son nom propre, nulle part où aller et guère de compétences pour subvenir seul à ses besoins.

      L’Ecosse quittera le RU si elle y a intérêt. Les puits de pétrole de la mer du nord sont à peu près épuisés, et il me semble que c’est en Angleterre même que les prospections s’averent prometteuses.

      La Flandre ne lâche pas là Wallonie de sitôt parce qu’elle perdrait alors Bruxelles et les communes de la périphérie bruxelloise qui sont francophones. Et la Flandre sans Bruxelles, ce n’est déjà plus tout à fait aussi enthousiasmant, même si Anvers est très dynamique.

      L’Allemagne ne part pas price qu’elle est le minci pas bénéficiaire de l’UE et de la zone euro. Le jour où, à son tour, l’Allemagne sera confrontée aux effets néfastes de l’euro, elle en sortira. Les épargnants allemands grisonnants ne sacrifieront pas leurs économies pour aider leurs clients « fainéants », « pas vertueux », des « pays du club Med ».

  • zorgbibe

    23 février 2016

    j’avoue boire du petit lait en lisant certains passages (pensant la même chose notamment sur les auditeurs et comptables).
    Pas sûr que les Attali and co se trompent tout le temps : ils savent ce qu’ils font et pourquoi : nous nuire.
    Les Français s’acharnent à voter pour les mêmes corrompus et les mêmes incompétents : un slogan de l’entre deux tours a tout résumé : un escroc plutôt qu’un facho.

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    • nolife

      24 février 2016

      On a les élites qu’on mérite …

      Bayrou vantant le modèle britannique face à Zemmour, c’est fait recarder par ce dernier :

      – Cher Bayrou, en Angleterre, quand un candidat perd les élections, il démissionne et on ne le revoit plus.

      La France, c’est la France, notamment avec sa cohorte de « grands commis d’Etat » qui se refilent les postes, ses politicients professionnels qui s’accommodent aussi bien du régime de Vichy que de la IVème République (Papon, Mitterrand …)

      Et fidèle à son Histoire, le salut ne peut venir que de l’armée (Napoléon, de Gaulle, Boulanger …)

  • bezard patrice

    23 février 2016

    Bonjour Mr Charles Gave
    Je vous est découvert il y a peut et je tenait à vous remercier d’existé car dans le monde médiatique et politique il n’y a peut de personnes qui on à mon sens une vision aussi juste du climat géopolitique et économique de ce monde. Cela peut paraître étrange, mais votre expérience me permet de mettre de mieux structurer mon intime conviction.
    J’aimerais tant que notre pays puisse être diriger par des hommes de votre qualité.

    Répondre
  • Philippe Hermkens

    23 février 2016

    Je ne pense pas que les institutions européennes produisent une réglementation qui serait même de loin optimale.

    1. Mais, la critique sur l’absence de démocratie est risible.

    A titre d’exemple, l’article 149 du règlement du Parlement européen organise la manière dont il établit souverainement son projet d’ordre du jour. Son ordre du jour est établi par le Parlement réuni en séance plénière.

    Le Parlement européen n’a pas d’initiative législative. Je suis pour une telle disposition. Voulez-vous aussi passer à un système fédéraliste ?

    2. Si le Royaume-Uni sort de l’Union européenne, va-t-il vraiment mener une politique plus libérale que l’Union européenne ? J’en doute. Le nationalisme a aussi un aspect économique. La toute nouvelle souveraineté sera très certainement utilisée pour protéger les britanniques des méchants étrangers qui leur volent leurs emplois.

    3. Si Jeremy CORBYN est élu 2 fois pour dix ans au total, les dégâts qu’il commettrait seraient beaucoup plus élevés que la situation actuelle.

    4. La nocivité actuelle de la réglementation européenne serait très faible s’il y avait le principe de la reconnaissance mutuelle , et non pas le principe de l’harmonisation. Un bien ou un service devrait pouvoir circuler librement dans l’Union européenne à condition qu’il soit mis en vente licitement dans un Etat membre.

    Conclusions: la volonté d’un plus grande liberté économique dans un Etat membre par rapport aux autres Etats membres de l’Union européenne ou par rapport aux Etats-Unis ou à la Suisse, par exemple me semble très grandement exagérée. On n’est qu’à la marge.

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    • Robert Marchenoir

      23 février 2016

      « La toute nouvelle souveraineté sera très certainement utilisée pour protéger les britanniques des méchants étrangers qui leur volent leurs emplois. »

      Mais j’espère bien ! Les étrangers sont effectivement méchants, car ils volent effectivement l’emploi des Britanniques. Les statistiques montrent que la plupart des emplois créés ont été affectés à des étrangers.

      Essayez donc de nous expliquer que ce n’est pas « méchant », ou en langage moins infantile et moins manipulateur, que c’est souhaitable ou légitime…

      Le droit et le devoir le plus strict d’un peuple est de protéger sa sécurité, son territoire et ses intérêts fondamentaux. Ca vaut pour les Britanniques, ça vaut aussi pour les Français. C’est pour cela que nous élisons des gouvernants. S’ils refusent de remplir cette mission, ils trahissent leurs mandants et ils perdent toute légitimité.

    • Matteo S.

      24 février 2016

      Il ne suffit pas qu’une assemblée parlementaire puisse élaborer une partie de son ordre du jour pour qu’elle soit démocratique.

      La démocratie, c’est aussi un homme = une voix.

      Or au Parlement européen, il faut 12 fois plus d’électeurs français que de députés luxembourgeois ou maltais pour élire un député.

      Vous imaginez une chambre des députés française où un breton aurait 12 bulletins de vote et un francilien 1 seul bulletin de vote ?

      Et qu’on ne me parle pas de justification par une logique fédérale. Aux USA, à côté du Sénat où chaque Etat n’a que 2 sièges quelle que soit sa population, il y a la chambre des représentants où un homme égale une voix.

      Le Parlement européen est donc une Padoue de démocratie. C’est un fait.

  • nolife

    23 février 2016

    A propos de la Russie, certains disent :

    « L’Ukraine a perdu la Crimée mais la Russie a perdu l’Ukraine »

    Avec un Brexit,
    l’Angleterre se débarrasserait de l’UE mais perdrait l’Ecosse.

    Ce serait la fin du Royaume-Uni.

    Cameron a obtenu des gages suffisants pour justifier un « Great-Bremain »

    Avec un retrait de l’UE, la Grande-Bretagne referait le coup du blocus continental mais CONTRE ELLE-MÊME.

    Comme Churchill avec Pitt, elle applique le même « PATTERN » mais dans des contextes différents et mènerait sans doute au même résultat.

    http://www.voltairenet.org/article179279.html

    A la limite, TANT mieux, cela renforcerait le « Würgegriff » allemand sur l’Europe et la rendrait plus puissante.

    Le Commonwealth ne suffira pas comme ersatz …

    Répondre
    • Faïk Henablia

      23 février 2016

      Perdraient l’Ecosse? Pourquoi donc?

    • duff

      23 février 2016

      Ceux qui agitent l’idée que l’Ecosse et le pays de Galles fileraient à l’anglaise me font marrer. L’Ecosse vient de voter le maintien donc ça signifie accepter le vote des anglais majoritairement en faveur du Brexit. L’Ecosse a de quoi faire chanter Londres et a donc intérêt à rester dans le Royaume. A part manger dans la main de Londres, je ne vois pas bien quel serait l’intérêt de Cardiff ou Belfast de faire un caprice. L’exemple de la Catalogne et le chantage de Bruxelles pour doucher les ardeurs des séparatistes était amusant et révélateur.

    • nolife

      23 février 2016

      Parce que l’Ecosse est très europhile et demandera à juste titre un nouveau référendum.

      Imagine a UK without Scotland
      Imagine a UE without England

      Imagine UK with just City and nothing around
      Imagine the value of their pound

      La Business model britannique :

      1. Rabais sur la fiscalité et la loi
      2. Attrait de capitaux
      3. Emissions de crédits massives
      4. Bulle immobilière
      5. Eclatement de la bulle avec un train de vie « unaffordable »
      6. Déficits pantagrueliques
      7. Dévaluation masives
      8. Retour au point 3

      Remember 1992, comment la soi-disant Grande-Bretagne nouvelle motrice de l’Europe s’est fait charcutée par Soros et les marchés et a du sortir humiliée du SME.

      Un Royaume-désuni ayant plaqué l’UE et perdu l’Ecosse peut-être même le Pays de Galles se retrouverait en position d’extrême faiblesse pour négocier face à Frau Merkel (la France ne compte plus pour rien, Mme El Khomri doit faire approuver sa réforme à Berlin avant de la faire voter à l’Assemblée nationale).

      Autant quand Churchill décide de choisir le Grande large, le Commonwealth représentait un poids économique important, autant là, ce n’est plus le cas. Quand Napoléon impose le blocus continental, la marine britannique et les colonies était quelque chose de signifiant, autant là …

      Comme Churchill qui appliqua le même « Pattern » que Pitt, l’UK subira le même désastre.

      Cela dit, débarrassée de l’îlot, on pourra enfin entamer une vraie réforme bancaire …

      Bye-bye England, bbbyyyyyeee

    • idlibertes

      23 février 2016

      L’écosse a eu une grosse poussée d’indépendance il y a 6 mois. La volonté de reprendre le contrôle.

      Cela dit, je ne partage pas l’analyse de no life justement. Si la GB sortait de l’UE cela irait plutôt dans le sens des indépendantistes écossais qui veulent retrouver le contrôle justement!

  • Faïk Henablia

    23 février 2016

    Bonjour Charles,
    Si les anglais sortaient, ce serait peut-être bon pour eux mais certainement mauvais pour nous; qui donc assurerait la résistance à l’invasion des technocrates bruxellois? Qui défendrait la démocratie représentative?

    Répondre
  • Kiwixar

    23 février 2016

    Toujours un grand plaisir (et de l’instruction) à lire CG, mais cet article est particulièrement remarquable. Je le diffuse à tous les eurolâtres.

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    23 février 2016

    Une question : vous dites que les milieux d’affaires, c’est à dire les comptables et les avocats, sont contre le Brexit. Mais il me semble que les entreprises elles-mêmes sont contre le Brexit. Pourquoi ?

    Une remarque : Boris Johnson est certes un original, mais il a mis beaucoup d’eau dans son vin depuis qu’il est devenu maire de Londres. Alors qu’il était remarquablement non-politiquement correct auparavant, il nous chante maintenant tous les quatre matins les mérites de la diversité, du vivre-ensemble et de la « vibrance » de sa ville multiculturelle.

    Forcément, Londres est en quelque sorte une enclave étrangère dans le pays…

    Sinon, il fait toujours le con avec son vélo et ses cheveux (aussi célèbres que ceux de Trump), et c’est toujours un excellent client pour les journalistes. Mais il faut faire la part du théâtre.

    Répondre
  • fleurda

    22 février 2016

    Etant donné les positions plutot lucides que vous avez sur la question, ne pourriez vous pas demander à M. Doze de vous inviter en compagnie de F. Asselineau de l’UPR pour faire entendre quelque voix eurosceptique sur les ondes libérales?

    Répondre
    • idlibertes

      22 février 2016

      Bonjour,

      Charles Gave a rencontré par le passé F. Asselineau qu’il respecte mais dont il est loin de partager toutes les idées. De plus, il n’est pas interessé par la politique.

      Pourriez vous faire circuler le message « entre vous », nous avons cette question deux fois par semaine, c’est un peu lassant. Merci

  • Taote

    22 février 2016

    Si les anglais quittent le camp des loosers, et j en doute,ce sera à cause des migrants qu ils subissent déjà depuis un bon moment,en plus de leurs intérêts
    Quand au complot  » anglo américain  » dont vous vous glosez …puisque vous citez Churchill ,relisez les déclarations du vieux lion et même ce qu il pensait de la France et de la grande zhora encore admirée par quelques pre alzheimer lol
    Si par hasard le Breixit réussit,je vais vite militer un peu plus pour le FRANXIT

    Répondre
  • Franck Boizard

    22 février 2016

    Vous vous faites des illusions, vous prenez vos désirs politiques pour des réalités (vous aviez prévu la victoire de Romney).

    Il n’y aura pas de Brexit. Deux hypothèses :

    1) Les Britanniques votent en majorité pour rester dans l’UE (c’est le plus probable, vu la pression que toute la classe jacassante leur met. Et puis, les Britanniques sont aussi abrutis par l’assistanat que les continentaux. Ce ne sont plus ceux qu’a connus votre père). La question est réglée pour vingt ans. D’un coup, les oligarques bruxellois seront très démocrates. La moindre contestation d’un oukase technocratique sur la courbure des bananes sera considérée comme une horreur fascisante.

    2) Les Britanniques votent en majorité, forcément petite, pour sortir de l’UE. Leur décision sera contournée par la classe mondialiste, comme le fut le referendum français de 2005 ou le referendum suisse de 2010 (renvoi des criminels étrangers).

    Pour que la Grande-Bretagne sorte vraiment de l’UE, il faudrait un 60 % qui n’arrivera pas.

    Répondre
    • Emmanuel

      23 février 2016

      Je pense que les anglais vont voter massivement pour le Brexit (autour de 55%), et les écossais massivement contre.

      Au final, on dans 5 ans on aura un Engxit et un Royaume désuni

  • TYLOLO76

    22 février 2016

    Même pas drôle, ces filous n’arrivent même plus à nous bluffer ! Pathétique…
    Le titre de votre prochain ouvrage : « L’Europe est morte, vive l’Europe »

    Répondre
  • Bastet

    22 février 2016

    C’est extraordinaire!…… stricto sensu. Je n’arrive pas à croire qu’il existe encore un français capable de dire quelque chose de sensé, et de bout en bout.

    Merci monsieur pour cet exposé revigorant; mais il faudrait évidemment que vous soyez compris par nos compatriotes en forme de « tanches »

    Répondre
  • Flavien

    22 février 2016

    J’ai adoré cet article et je partage totalement votre sentiment, Monsieur Gave. Je déplore seulement l’attaque contre les comptables dont je suis; les petits cabinets ne bénéficient nullement de l’avalanche de réglementation européenne qui consolide la mainmise des grands cabinets… Je produit de l’information financière, du conseil (de plus en plus opérationnel) et une aide considérable à mes clients pour réduire leur impôt au plus proche de ce qu’il devrait être (zéro). J’ai une excellente relation avec mes clients qui voient sans peine la valeur que je créé pour eux. Je suis aussi pro-Brexit (j’ai vécu au Royaume-Uni et je suis un grand admirateur de ce pays et de feu Lady T), anti-EU, anti-QE, pro-marché et pro-liberté. Cela me peine de voir ces attaques contre ma profession qui est loin d’être unanimenent en faveur de l’UE…

    Répondre
    • idlibertes

      22 février 2016

      Bonjour,

      Je crois que c’etait une réflexion générale envers les comptables dans le sans « les ordonnateurs et les comptables » plus que contre les comptables véritables.

      Les « bean counters »

  • Alecton

    22 février 2016

    Nous connaissons tous la réponse qu’apportera cette splendide épreuve démocratique.
    Les USA feront pression sur la GB pour que l’Europe reste unie et forte. La GB pliera et acceptera l’accord.

    Il n’y aura pas de Brexit.

    Répondre
    • idlibertes

      22 février 2016

      Bonjour,
      Quel rapport avec les USA?????

      Ah, OUIIII, le fameux complot que ce sont les USA qui ont fait en sorte que l’Europe soit un Total désastre ainsi ils en ressortiraient plus fort? Ouarf ouarf….

      Sur ce coup là, je veux bien dire du mal de mon prochain autant que n’importe qui, mais les Européens, trichet en tête, n’ont eu besoin de PERSONNE pour se foutre dedans COMME des grands.

      Vous pouvez bien sur détester les américains, toutefois, ce n’est NI le propos de l’auteur, ni le propos de l’article mais j’imagine que chacun voit midi à sa porte….

      Une petit Jean- François Revel pour se mettre à niveau?

    • nolife

      22 février 2016

      Euh Jean Monnet avait quand mêmes des « connexions » avec l’Oncle Sam.

      Cela dit l’€ est un projet purement conçu par des technocrates européens d’où son formidable échec …

      Et surtout, on ne peut pas dire que les USA sont contre l’€ qui leur ferait concurrence et en même temps l’ont crée pour plomber le Vieux Continent.

    • idlibertes

      22 février 2016

      Il y avait deux projets européens à la source: un qui s’appuyait juridiquement que la notion de subsidiarité (en place depuis le moyen age) et une vision Jean Monnet/puis delors/trichet etc du « tout à bruxelles ». Il est certain que si mon idée était de capturer le pouvoir (et accesoirement la monnaie) au profit de ma caste politique, j’aurai aussi fait ce choix.

    • nolife

      24 février 2016

      « L’Europe des régions, c’est le Moyen-Âge »

      Pompidou

      Cela dit, cela ne change pas grand chose.

      Soit on a des monnaies nationales et la Bundesbank donne le la de la politique monétaire en Europe comme en 1992, soit on fait l’€ machiavéliquement comme Mitterrand nous le proposait et on saborde les industries du Sud de l’Europe mais ces boulets peuvent donner leur avis sur la monnaie allemande.

      Dans les 2 cas, on se retrouve avec une « Europe de 1941 ».

      Ce qu’il fallait faire, c’est ce que Richelieu a fait, couper l’Allemagne en Kebab et empêcher sa réunification comme le clamait BAINVILLE et MAURRAS.

      Trop tard maintenant …

    • Alecton

      24 février 2016

      Pardon mais il n’est nullement question de complotisme, d’illuminatis ou autres billevesées.

      La géopolitique Européenne au moyen orient est intégralement calquée sur celle des USA. Compte tenu des liens fraternels indéniables existants entre la GB et les US, je ne vois pas ce qui peut relever du complotisme lorsque l’on imagine que les US ont tout intérêt à vouloir conserver une Europe unifiée sur leur propre vision du monde.

      Maintenant, lorsque l’on voit le peu de cas que nos dirigeants font des consultations populaires qu’ils organisent (cf referendum de 2005).

      Je ne déteste pas les US, les US roulent exclusivement pour eux-mêmes ; ils sont très cohérents sur ce point. Il est juste illusoire de les imaginer rouler pour le bien commun ou défendre une hypothétique vision de la Liberté…

    • idlibertes

      24 février 2016

      Encore une fois, sur ce coup de l’Europe « Jean Monnet », les USA n’y sont pour RIEN.
      Et je ne vois absolument pas le rapport avec le moyen orient sur ce coup là non plus.
      Penser que les Anglais se sentiraient plus proches des Américains que des Italiens ou des Espagnols est mal connaitre le peuple Anglais.

  • Pierre

    22 février 2016

    Bonjour Monsieur Charles Gave,

    Je ne connais rien en politique, par contre au sujet de votre phrase : « C’est vraiment prendre les électeurs Britanniques pour des tanches », que je vais exprimer mon avis.

    Comme vous le lirez ci-dessous :

    http://www.jcpoiret.com/bapw/contribution/clement/ligne_tanche.htm

    « La touche de la tanche est toujours sélective et lente, elle “goûte” l’appât, le recrache et finit par l’avaler. Attendez patiemment avant de ferrer. Le combat avec une tanche est toujours suivit de grandes sensations ! »

    C’est faire injure à la tanche et aux pêcheurs qui savent la ferrer que de laisser sous-entendre que la tanche puisse être idiote.

    C’est bien le paradigme de votre phrase qui oppose les Britanniques et les tanches que je conteste.

    Je reste à disposition pour faire découvrir toutes les subtilités de la pêche à la tanche.

    🙂

    Bonne semaine,
    Cordialement,

    Répondre
    • idlibertes

      22 février 2016

      Une question en eau trouble à creuser donc. merci :-))

  • alain dupuis

    22 février 2016

    Que de vérités dans cet article. A part pour les tanches qui sont de charmantes créatures.

    Répondre
  • Gerldam

    22 février 2016

    Il me semble que c’est Juncker qui a sorti l’énormité sur l’impossibilité de sortir de l’europe par des voies démocratiques et non Wolgang Schauble.
    Ceci dit, je suis 100% d’accord avec vous. Le Brexit serait la meilleure nouvelle et de loin de cette année. Que Dieu inspire les anglais!

    Répondre
    • duff

      22 février 2016

      le ministre allemand a tout de même bien déclaré l’été dernier qu’il se moquait de ce qui allait sortir des urnes grecques et que les grecs n’échapperaient pas à l’austérité.. Grand démocrate donc.

    • nolife

      22 février 2016

      Qui paie commande.

      Si les Grecs veulent de nouveau cigaler, qu’ils trouvent d’autres fourmis chez qui emprunter.

      Schaüble a 73 ans, il ne pourra plus beaucoup épargner tout comme grand nombre de ses compatriotes et électeurs (Plus de 50% des électeurs de la CDU sont retraités) et n’a donc pas envie d’arroser de prébendes les WESLCHs.

      Sauf que c’est en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Italie que l’€ est le mieux supporté …

  • CHS

    22 février 2016

    en somme avant de parler Europe et construction européenne il conviendrait de parler démocratie
    et revoir les projets européens sur des bases démocratiques donc des conceptions proches des britanniques
    cela pourrait constituer un bon programme: respecter les souverainetés et nous coordonner à partir de sous ensembles démocratiques et libéraux
    mais comment faire simplement avec le sous ensemble français sans une profonde réforme démocratique et libérale préalable ?

    Répondre
  • nolife

    22 février 2016

    « On se souvient du vote des Grecs, immédiatement trahis par Tsipras dont on se demande combien il a touché pour trahir ses électeurs aussi rapidement. »

    Pas besoin de le soudoyer, il a simplement compris que Poutine ne lui filerait pas un rond, ni Maduro, ni personne d’autre et que les seuls qui ont financé ce pays depuis son indépendance, c’est la France, l’Allemagne et la Grande-Bretagne, à partir de là, il s’est rendu face à la réalité.

    « Comme l’a dit fort clairement le ministre des finances Allemand « il n’y a pas de sortie démocratique des institutions européennes».  »

    Ce n’est pas M. Schaüble mais M. Juncker, ancier premier ministre du Luxembourg et président de la Commission.

    « Le parlement Européen n’est pas maitre de son ordre du jour qui lui est imposée par la Commission et ne sert strictement à rien si ce n’est à entretenir grassement une multitude de médiocres que personne ne connait. »

    Vous avez déjà acté la réforme de l’orthographe … moi j’ai encore du mal malgré mon jeune âge

    « ou voulez vous être gouvernés par des gens que vous connaissez, que vous pouvez virer à intervalle régulier et qui vous représentent »

    Ils ont ce privilège les Britanniques ? En France, ça ne me dit rien …

    « les autorités européennes reprendront le contrôle de la Grande Bretagne inéluctablement quelques soient les « garanties » que monsieur Cameron auraient ou obtenir »

    Ah bon ? En tout cas, en pratique, je ne me souviens pas d’avoir vu ce genre de choses …

     » Boris Johnson, l’ancien maire de Londres qui vient de recommander de voter le Brexit. »

    Européiste, soit dit en passant, qui défend le non dans l’espoir de remplacer Cameron et devenir Vizir à la place du Vizir de la Grande-Bretagne … Personnellement, il me fait plus penser à TRUMP que Churchill.

    « tout en passant sous silence le fait que la Grande Bretagne a un déficit extérieur monstrueux avec les autres pays d’Europ »

    Ce qui fait que sa monnaie baisse contre le Deutsche Mark depuis toujours … Que produit la Grande-Bretagne ???? Croissance artificielle créée à coup de dettes et de bulle immobilière, les Anglais n’ont rien appris ni rien oubliés de la crise des Subprimes ..

    « ils» vont essayer de faire baisser la Livre Sterling et les marchés financiers locaux avant le vote »

    Théorie du complot ??? Pas besoin de comploter, la Livre ne peut que se dévaluer vu son niveau de déficit extérieur …

    « la Grande-Bretagne perdait la majorité des batailles mais gagnait toutes les guerres. »

    Ils ont perdu la Seconde Guerre mondiale, Hitler leur a laissé une chance à Dunkerque, puis leur a laissé une chance en Libye mais ils n’ont que perdu, c’est l’Amérique et l’URSS qui les ont sauvés mais l’Empire Britannique n’a pas survécu. Son industrie non plus, car habituée à avoir un marché « protégé » qu’étaient ses anciennes colonies.

    Pour plus de détails :

    https://www.radioislam.org/historia/hitler/testam/fra/testa.htm#01

    « Une fois la Grande Bretagne redevenue libre, chacun verra que l’empereur est nu, la nouvelle Union Soviétique s’écroulera comme la précédente, et ce sera une bonne, une très bonne nouvelle. »

    Tout à fait, en espérant que l’€uro €clat€ ainsi que Schengen et que les migrants soient renvoyés, on trouverait enfin une monnaie bien gérée ce qui forcerait les autres pays à bien se gérer.

    « Comme le disait Churchill, sans lequel nous parlerions Allemand ou Russe »

    Et est-ce mieux ? L’Anglais est du germain simplifié auquel on a greffé un tas de mots français et elle une langue de très bas-niveau. Cette anglification a abaissé comme jamais la capacité intellectuelle des Européens qui ont du l’apprendre. Autrefois l’élite, scientifique en particulier, apprenait l’Allemand et ce qui faisait travailler les neurones et donnait des esprits brillants.

    Comparons simplement la jeunesse qui s’exprime avec des « What the f*ck » avec celle qui lisait Goethe …

    « Go England, Go !

    Sauf quand la France joue contre l’Angleterre au Rugby, bien sur.

    Il y a des limites à tout.  »

    France – Italie : 23-21
    Italie – Angleterre : 9-40

    La France n’est plus une Grande Nation dans le rugby, ni dans le foot d’ailleurs, ni dans l’économie non plus … Les migrants préfèrent vivre dans un bidonville à Calais avec l’espoir de rejoindre la Grande-Bretagne plutôt que de tenter l’aventure en France … c’est dire …

    « If you can destroy them, join them » disent-ils …

    « Entre l’Europe et le grande large, nous choisirons toujours le grande large » oui bah allez-y …

    Messieurs les Anglais TIREZ-VOUS les premiers, vous ne nous manquerez pas, historiquement vous avez été les destructeurs de l’Europe, plus que les Turcs ou les Russes. Le boulet-contrepoids britannique en moins et un partie de l’Ukraine en plus, et ça nous fera une Europe de 1941 dans laquelle l’Allemagne pourra enfin retrouver son rôle naturel …

    Répondre
    • Polémos

      22 février 2016

      À nolife,

      Qu’est-ce que c’est que ce lien merdique et antisémite que vous nous suggérez?

      https://www.radioislam.org/historia/hitler/testam/fra/testa.htm#01

      Vous nous aiguillez vers les derniers délires d’Hitler en février 1945 avant qu’il ne lui reste plus que la seule chose sensée à faire : se tirer une balle dans la tête avant que les Russes ne le fassent pour lui. On trouve aussi sur ce site le Protocole des Sages de Sion, torchon antisémite concocté par la police secrète de l’Empire russe du temps de Nicolas II! Le reste de votre bibliographie serait-il à l’avenant?

    • Aljosha

      22 février 2016

      Et ce non sequitur ovalium !

    • zorgbibe

      23 février 2016

      bravo nolife ; bravo ; vive la liberté d’expression ; vive le 1er amendement de la constitution us

    • idlibertes

      24 février 2016

      Oui enfin « liberté d’expression  » n’est pas « licence d’expression »

    • Thibs

      26 février 2016

      L’anglais, c’est du vocabulaire français importé par les Normands de Guillaume et du danois (vocabulaire et grammaire acquis du temps du Danelaw). C’est du moins l’avis d’Henriette Walter (linguiste).

  • Emmanuel M

    22 février 2016

    Les anglais ont un vrai droit de vote, eux. J’espère sincèrement qu’il sauront envoyer paître l’EURSS et sa caste de parasites.

    Ca ne va pas être simple, les européistes ont montré un grande capacité à contourner ou influencer les élections qui leur déplaisent.

    Répondre
  • sassy2

    22 février 2016

    j’ai été epoustouflé car je ne m’attendais pas à une telle page

    « Et donc le choix pour le peuple Anglais va être extraordinairement simple : il ne s’agira pas de voter pour ou contre l’Europe, mais de voter pour ou contre la Démocratie, »

    oui!
    voter pour ou contre non pas la sortie de l’Europe
    Mais bien:
    voter pour ou contre la sortie des Etats Unis ou de la « camarilla atlantico–corrompue qui gère l’Europe »

    Répondre

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