23 mai, 2016

De l’imbécilité foudroyante du Keynésianisme

Deuxième Partie

 

La semaine dernière, j’ai essayé de montrer que la première des recommandations de Keynes qui était de procéder à « l’euthanasie du rentier » , c’est-à-dire de maintenir des taux d’intérêts anormalement bas,  amenait  à un écroulement de la croissance économique et à un appauvrissement généralisé, sauf bien sur pour les « riches », les détenteurs d’actifs.

Cette semaine, je vais m’attacher à montrer que la deuxième recommandation de Keynes qui était que l’Etat devait embaucher des gens pour creuser des trous qu’il reboucherait le lendemain est à peu prés aussi désastreuse que la première.

En termes simples, je vais développer l’idée que toute hausse structurelle du poids de l’Etat dans l’économie fait baisser la croissance et donc monter le chômage. Pour ce faire, je vais utiliser les statistiques de la Grande- Bretagne puisque l’offre politique et la pratique de gouvernement dans ce pays correspondent très exactement à cette idée. Les Conservateurs quand ils sont au pouvoir s’attachent toujours à réduire le poids de l’Etat, et en cela ils sont anti Keynésiens tandis que les travaillistes font toujours le contraire, comme le montre le premier graphique.

uk ratio secteur public sur secteur prive

 

La ligne rouge représente la moyenne  à 7 ans du ratio secteur public sur secteur privé en Grande Bretagne. Que le lecteur considère cette ligne un peu comme la tendance « lourde ». La ligne bleue représente la moyenne annuelle du même ratio et elle est bien sûr plus volatile. Si une récession se produit, on verra la ligne bleue monter en raison de la hausse temporaire des dépenses de l’Etat créée par cette récession, mais tant que la ligne rouge ne monte pas on peut être certain que la hausse du poids de l’Etat n’est pas structurelle mais cyclique, et donc que tout va bien.

Comme le lecteur le voit, les travaillistes au pouvoir amènent TOUJOURS à une hausse du poids de l’Etat, les Conservateurs toujours à une baisse.

Rappelons en passant que les travaillistes furent directement responsables de l’arrivée du FMI à  Londres à la fin des années 70 (Grande- Bretagne en faillite), ce qui explique sans doute pourquoi les Conservateurs restèrent au pouvoir  pendant si longtemps ensuite…

Ce point ayant été établi, passons à la deuxième étape et regardons la relation entre la tendance structurelle du poids de l’Etat Anglais dans l’économie et la croissance tout aussi structurelle du PIB en Grande Bretagne.

Voici le graphique.

uk ratio secteur public sur secteur prive et croissance structurelle

 

Le lecteur voit bien que plus le poids de l’Etat est important (échelle inversée à gauche), plus la croissance économique est faible. Les Travaillistes ont brillamment amené en environ dix ans le taux de croissance moyen sur les 7 années précédentes d’environ 2 .5% par an à 0.5% par an.

Depuis leur départ, le taux de croissance est repassé de 0. 5 % à 1. 5 %, ce qui est quand même beaucoup mieux que notre pauvre pays qui lui a vu, comme toujours et quels que soient les partis au pouvoir une hausse du poids de l’Etat depuis sept ans.  Jamais, depuis 1973, le poids de l’Etat dans l’économie Française n’a baissé sur 7 ans, les deux plus fortes hausses étant intervenues durant les Présidences de Giscard et de Sarkozy. Et encore bravo à la soit disant Droite.

Certes, certes, va me dire le lecteur, mais le chômage a du monter puisque les pauvres travailleurs ne sont plus payés à creuser et à reboucher des trous et vont donc devoir s’inscrire au chômage ?

Vérifions, vérifions toujours, vérifions encore…

Ciel !

image006

C’est l’inverse qui s’est passé.

Le taux de chômage de la population active est passé d’un peu plus de 8 % après la grande crise financière à 5.1  %. Ce qui semble indiquer que si l’Etat vire les cantonniers qui creusent et qui bouchent des trous qui ne servent à rien, l’emploi va monter. Voila qui parait un peu excessif, mais vérifions tout de même.

image008

Où l’on voit que depuis 2010, le secteur public en Grande Bretagne a PERDU environ un million d’emplois (échelle de droite ligne rouge) tandis que le secteur privé en gagnait un peu moins de 4 millions (échelle de gauche, ligne noire).

Et je retrouve là une fois de plus ma règle habituelle : si l’Etat vire un fonctionnaire, trois emplois sont créés dans le secteur privé presque immédiatement, le contraire étant également vrai.

Et cette règle, je la retrouve à peu prés dans tous les pays du monde, et à toutes les époques.

A mon avis les prescriptions budgétaires du prophète de Cambridge sont donc tout aussi stupides que ses prescriptions monétaires

Ce qui m’amène à ma conclusion et à quelques réflexions philosophiques:

Mais pourquoi donc les classes dirigeantes s’entêtent-elles à suivre des politiques qui appauvrissent la majorité de la population ?

La réponse est toute simple : c’est parce qu’ils VEULENT que la majorité de la population s’appauvrisse car c’est sur cet appauvrissement qu’ils fondent leur pouvoir.Le plein emploi amène toujours à des hommes libres, à une société ouverte, à une robuste méfiance envers les Oints du Seigneur, comme en Suisse.Qui connait le nom d’un politicien Suisse ?

Une société qui s’appauvrit se tourne vers l’Etat pour être « protégé » et donc la seule façon de forcer des hommes libres à se tourner vers l’Etat est de les appauvrir.

CQFD.

Et si c’est cela le but à atteindre, alors le Keynésianisme remplit parfaitement ses objectifs.Il permet de ruiner les gens tout en leur donnant l’impression que l’on est généreux.

Une combinaison imbattable.

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

53 Commentaires

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  • Mastal

    1 juin 2016

    Sempiternelle petite guéguerre (stérile?) sur l’interventionnisme étatique: Keynes vs Néolibéraux … Le plus drôle étant d’assimiler Keynes au communisme dans les commentaires. On n’est plus à ça près

    Quelques compléments sur la situation britannique: Explosion des contrats de travail précaires, dette privée abyssale (corollaire d’une retrait de l’Etat, de plus les grandes crises financières viennent systématiquement d’outre-manche pour rappel), taux de pauvreté important, dévaluation régulière de la monnaie, faible productivité (comparé à la France et ses 35h, ce pays de feignasses éhontées).

    J’aime lire Charles Gave de temps à autre et je partage son point de vue sur quelques sujets (Euro, politique monétaire visant à suspendre artificiellement le risque) Seulement son anti-keynésianisme primaire (et incongru en l’espèce) m’a toujours paru étrange.

    Il me semble qu’il est plus question de choix de société: La France (les français !) a fait le choix d’un modèle assurantiel et redistributif très fort, fruit de luttes sociales (bien réelles, n’en déplaise), donc « rigide » (ah la fameuse rigidité), ce qui signifie moins d’emplois détruits en cas de crise, et logiquement moins d’emplois (précaires) créés en cas de boom.

    Et il me semble que, bien loin des vieilles théories éculées, les économies développées font face au dilemme (relativement insoluble pour l’instant) suivant: chômage de masse (indemnisé) vs emplois précaires.
    Choisissez votre camps, camarades ! Ah la vieille valeur travail, que dise-je, la bénédiction au travail … Ou comment légitimer un comportement masochiste (« le bonheur est dans le contrat précaire », voilà le slogan de notre époque, après le fameux « privatisation des profits, socialisation des pertes » que les tenants du libre marché aiment aussi fredonner, on ne cesse de les remercier depuis 2008)

    Bref, tout n’est pas noir ou blanc, et les économistes (en général !) devraient faire preuve de plus de modestie (ce que disait déjà Keynes et … Hayek il me semble, non ?)

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    • idlibertes

      1 juin 2016

      Charles Gave qui a tondu des pelouses dans un cimetière pour payer ses études vous répondrait « emplois « précaires » » sachant que cette notion même de précaire est absurde. Si on croit au principe de libre marché et d’offre et de demande, l’offre d’emploi doit être par nature souple pour être optimale.

      La soit disant protection se fait au dépend de la souplesse de l’embauche.

  • Robert Marchenoir

    26 mai 2016

    L’actualité de ce jour me fournit une parfaite illustration de mon commentaire d’hier (resté en garde à vue pour cause de longueur kilométrique, je suppose ; merci de m’indiquer s’il pose un problème…).

    Le « centriste » Jean Lassalle vient faire l’éloge, à la tribune de l’Assemblée, de la grève illégale, subversive et insurrectionnelle de la CGT !

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/insolites/2016/05/26/25007-20160526ARTFIG00221-l-hommage-inattendu-du-depute-centriste-jean-lassalle-a-la-cgt.php

    « L’ultra-libéral » Alain Madelin vient de déclarer que le programme de François Fillion était… trop libéral, parce qu’il prévoit de diminuer le nombre des fonctionnaires, voire de supprimer leur statut !

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/coulisses/2016/05/26/25006-20160526ARTFIG00144-chantre-du-liberalisme-madelin-desavoue-le-programme-de-fillon.php

    Comme je le disais, nous vivons en pays communiste.

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  • Robert Marchenoir

    26 mai 2016

    Sur la question de savoir pourquoi il reste encore plus de douze keynésiens vivants en France, malgré les démonstrations pulvérisantes de Charles Gave, j’aimerais proposer une explication, en sollicitant l’indulgence du lecteur si jamais je l’ai déjà exposée ici.

    Depuis quelque temps, j’ai acquis la conviction que, malgré les étiquettes officielles, la France est depuis la Libération un pays communiste de fait, en raison des réformes engagées en 1945 par les ministres de la même couleur : Sécurité sociale, statut des fonctionnaires, nationalisations, syndicats « représentatifs »

    Je diffuse cette thèse ici et là sur la blogochose, en ayant conscience de passer ainsi pour un extrémiste de l’ultra-droite, un dérangé ayant intérêt à consulter.

    Et puis, il y a quelques jours, j’ai acheté un livre épuisé de Thierry Wolton, publié en 1986, intitulé Le KGB en France. Et j’ai découvert que le 24 février 1985, sur TF1, un pilier discret mais stratégique du Parti communiste français, Jean-Baptiste Doumeng, surnommé le « milliardaire rouge », avait confirmé par avance mes divagations.

    Interrogé par les journalistes de la chaîne sur le déclin électoral du PCF, il avait répondu, avec le cynisme tranquille de celui qui tient les leviers du vrai pouvoir :

    « Que vaut-il mieux ? Avoir 18 % des voix, ou être maître de la SNCF, d’EDF et des ports ? »

    A l’époque, 18 % des voix pour le PCF, c’était un objectif réaliste…

    A l’heure où la CGT entreprend en France une grève insurrectionnelle pour étrangler le pays, exactement comme en 1947, on pourrait ajouter : vaut-il mieux être présent en nombre à l’Assemblée, ou être maître des centrales nucléaires, des raffineries, du contrôle aérien, de l’Education nationale, des journaux via le syndicat du Livre, etc, etc…

    Je prétends qu’en créant la Sécurité sociale en 1945, le parti communiste a nationalisé silencieusement l’ensemble des entreprises françaises, avec une efficacité bien supérieure aux méthodes léninistes : il pouvait désormais s’en prendre à loisir au « patronat » si le secteur privé peinait à créer des richesses, mais en même temps il se donnait le droit de vie et de mort sur les entreprises, car il pouvait, à volonté, les étrangler en spoliant la part qu’il voulait de leur production, avec un pouvoir de police et de justice, sur elles, quasi-absolu.

    Avec le statut de la fonction publique et les autres « acquis sociaux » attribués, mensongèrement, au Conseil national de la Résistance alors qu’ils sont dûs aux communistes, ces mesures ont constitué le crime politique parfait, un coup d’Etat silencieux et jamais remis en cause jusqu’à présent.

    Les communistes ont pris le pouvoir en noyautant les centres nerveux de la société française, alors même que le parti communiste a, pour ainsi dire, disparu, et que les caïds de ce sytème mafieux ne se qualifient même plus de communistes.

    Pendant ce temps, les « hommes politiques » amusent la galerie, qu’ils soient « de droite » ou « de gauche ». Ce ne sont guère que des comédiens, des intermittents du spectacle surpayés, et, malheureusement, fort peu intermittents.

    Staline doit encore rigoler du bon coup qu’il a joué à de Gaulle en le poussant à prendre Thorez comme ministre, en échange d’un abandon de la menace révolutionnaire immédiate. Nous en supportons les conséquences encore aujourd’hui.

    J’ajoute que cette métamorphose du contre-modèle communiste s’observe également en Russie : sous des formes différentes, c’est bien la tyrannie et le racket communistes qui se perpétuent par d’autres moyens, sous une apparence plus respectable, mais avec toujours la même caste tenant fermement l’arrosoir à pognon.

    Si l’on accepte cette analyse, il importe d’abandonner le vocabulaire orwellien sous lequel se dissimulent les nouveaux mafieux : « partenaires sociaux », « gestion paritaire », « syndicats », « acquis sociaux », « modèle social »…

    Il ne faut pas hésiter à appeler les malfaiteurs communistes par leur nom, et montrer du doigt le coupable : l’idéologie communiste. Ce n’est pas « la gauche », ce ne sont pas « les socialistes », ce n’est pas « la gauche de la gauche », ce ne sont pas « les écologistes », ce ne sont pas les « antifas », ce ne sont pas « les syndicats », ce ne sont pas « les associations », ce ne sont pas « les mouvements citoyens » ; ce sont les communistes.

    De même que les islamo-complaisants essaient de masquer la nocivité fondamentale de l’islam en noyant le poisson derrière les « salafistes », les « sunnites », les « chiites », les « malékites » et j’en passe, de même les communistes tentent d’éviter ce qui est devenu (enfin !) une étiquette infamante, en adoptant toute une nomenclature hypocrite destinée à réduire en poudre l’idéologie marxiste pour mieux la dissimuler.

    Avant même de songer à libéraliser, il faudra bien, si nous voulons sortir un jour de cette prison, décommuniser la France, de même que l’Allemagne a été dénazifiée.

    Ce qui passe par la condamnation impitoyable des communistes, déclarés ou non, l’interdiction des organisations communistes, l’interdiction de la propagande communiste, et l’exclusion des anciens communistes des postes de responsabilité. Comme cela a été fait en Ukraine, et dans d’autres pays jadis sous la botte de la Russie.

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    • josick

      27 mai 2016

      Très bien Robert… Ce qui va de paire avec la pédagogie noire, celle qui consiste à déstabiliser l’enfant pour le garder sous jupe !

    • sassy2

      29 mai 2016

      la BCE, la commission de bruxelles sont clairement communiste.

      Avec de petites innovations cosmétiques:
      le communisme par la banque (comme aux US),
      par l’immigration (sur le modèle US),
      par les eoliennes (modele chinois(?) je crois me souvenir ou un dirigeant voulait que chaque foyer ait son reacteur nucleaire dans sa maison, je ne me souviens plus de ce fait qui m’a été enseigné au lycée).

      cf brandon smith traduit sakerfrancophone pour certains aspects

    • Robert Marchenoir

      31 mai 2016

      Sassy 2,

      Une montre arrêtée peut toujours donner l’heure deux fois par jour, mais tenez compte, tout de même, du fait que Sakerfrancophone est un espion russe, chargé d’orienter l’opinion française dans le sens des intérêts de Moscou.

  • Robert Marchenoir

    26 mai 2016

    Etincelant et définitif. Il faudrait le condenser en version tract, affiche, vidéo ioutioube, en en balancer quelques millions d’exemplaires.

    Avec quelques sponsors, on pourrait en faire des tracts étanches en plastique, et les introduire dans les réservoirs des canons à eau des CRS qui rafraîchissent les troupes cégétistes.

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  • José Paldir

    25 mai 2016

    je me suis tellement énervé sur les propos de No Life que mon commentaire été euthanasié -:)

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    • idlibertes

      25 mai 2016

      C’est pas moi :-))

    • idlibertes

      25 mai 2016

      mais cela dit, que cela ne nous empêche pas d’échanger sur le poids de l’état dans l’économie et autres douceurs..;

  • Nono

    24 mai 2016

    Merci à vous pour ce énième brillant article M. GAVE.
    J’avais la même conviction que vous : les ODS entretiennent la misère pour rendre les citoyens dépendants et redevables.
    Je pense que le paroxysme du phénomène apparaît lorsqu’il devient nécessaire de prendre sa carte au parti pour avoir une brillante carrière.

    Lorsque j’invoque cette situation au cours d’une discussion ou d’un dîner j’essuie souvent quelques quolibets avec des réflexions comme : « tu vois le mal partout », « tu fais une fixette », « tu exagères », « si tu es jaloux passe un concours » …

    Je ne dis à présent plus rien et prépare mon départ pour des contrées plus vertueuses que la France.

    Répondre
    • sassy2

      29 mai 2016

      il y a tout a reconstruire en F
      la france dispose même de ses propres pays emergents si c’est qui vous interesse (93), ce qui n’estpas mon cas

  • José Paldir

    24 mai 2016

    j’espère qu’un contributeur très fertile pro Keynes sur Atlantico lira ce texte de mr Gave.
    Pour NO LIFE  » Mein Kampf  » est en vente libre vous deviez pouvoir vous régaler… Ensuite sur les dépenses publiques , je ne suis pas contre si le résultat de la dépense permet d rembourser la dette et d’être positive globalement pour le pays c’est bien tout le problème
    Chez nous malheureusement je lisais ce matin le bulletin de maire de fontainebleau,( pro juppé) il se félicitait de la création d’une nouvelle tranche de millefeuille après les communautés de communes suggérées cad imposées par l’Etat nous allons avoir la créations d’unes super communauté intégrante des communes + des communautés..
    la Présidente de Région peut bien nous dire qu’elle veut supprimer 2 échelons, si sur le terrain, l’Etat continue à créer d es tranches successives qu’il faudra bien alimenter en bureaux et personnels supplémentaires car jamais ,pas une seule foi , on a vu et on verra une mutualisation des moyens… comment cela peut il finir autrement que par un déficit toujours plu grand?.NOS JEUNES D’AUJOURD’HUI DEVRAIENT INTERVENIR SINON …LEURS ENFANTS VONT LES PASSER AU FOUR CREMATOIRE_-:((

    Répondre
    • Nono

      25 mai 2016

      Bonjour José,

      Je n’ai plus besoin de répondre à Nolife puisque vous l’avez déjà fait. Je comptais lui indiquer que son programme a déjà été appliqué avec le « succès » que l’on sait …
      Qui plus est, chaque jeune est un « vieux » en devenir.

      Concernant votre incitation à agir pour la jeunesse, je suis bien d’accord sur le fait qu’il est urgent d’agir.
      A 30 ans j’hésite entre continuer à me battre en France pour faire progresser le libéralisme ou quitter la France et revenir plus tard.
      Quand on voit ce qui se passe actuellement, comment un « syndicat » qui ne représente qu’une minorité bloque le pays je me demande si ce pays pourra un jour avoir une vision non polluée par la lutte des classes.
      N’est-il pas préférable d’avoir la chance de progresser socialement par le mérite plutôt que de tout niveler par le bas ?

    • josé Paldir

      25 mai 2016

      Surtout que la déconnade sur les dépenses a sérieusement commencé en 81 , donc accuser ceux de la reconstruction de la France c’est juste un beau slogan dépourvu de base historique simplement le vers est dans le fruit depuis 1968 :l’anomie devenant le mode de pensée des esprits « supérieurs »
      Le vrai problème est l’inculture économique ,les français veulent du changement mais pas les conséquences ou simplement pour les autres .Je suis vieux ,à 30 ans j’irai voir ailleurs…

    • Aljosha

      25 mai 2016

      Votre dernière remarque, José, me rappelle la page 123 « d’Un Libéral nommé Jésus », qui est également en vente libre 😉

  • Ockham

    24 mai 2016

    Est-ce que tout a recommencé avec polytechnique? Apparemment non, ils ont fourni une véritable élite d’ingénieurs depuis un peu plus de deux siècles. Est-ce que tout a recommencé avec les hussards noirs de la IIIème république? En retard d’un bon siècle sur la Prusse en matière d’écoles, il le fallait bien pour la France. Est-ce que tout s’est aggravé quand les hussards noirs, les enseignants ont commencé à envahir le parlement sans perdre leur statut à vie ni leur retraite d’État? A peine. Est ce que tout s’est aggravé quand l’ENA fut fondée en 1934 pour former des fonctionnaires à vie? Pas des politiciens. A peine aussi, à part le passage provisoire des allemands. Ce qui comptait pour eux c’est la culture pas les chars. Est-ce que tout s’est aggravé quand polytechniciens, hussards noirs, fonctionnaires de tous acabits et hautes écoles commerciales sont devenus Enarques pour enfin jouir du statut de fonctionnaire à vie avec de brillantes perspectives politiques infinies dans les ministères, les grands entreprises franco-françaises, les associations de tous acabits lourdement subventionnées? Depuis Giscard, Jospin, Juppé, Hollande, l’avarie est telle que le bateau coule normalement! Tout a recommencé, Louis XIV et son Versailles budgétaire pour une nomenklatura est revenu sans la grandeur du personnage et ils ne laisseront aucun Versailles sinon celui de leurs retraites boursouflées!

    Répondre
  • Patate

    24 mai 2016

    Merci pour ces deux billets très intéressants !!

    De passage régulièrement sur le blog de Mr Jorion, qui a fait paraitre dernièrement « Penser tout haut l’économie avec Keynes », n’avez-vous jamais envisagé un débat Gave/Jorion ?

    Répondre
    • idlibertes

      24 mai 2016

      BOnjour,

      Non pas à ce jour mais pourquoi pas?

    • Félicien

      5 juin 2016

      Ayant lu le blog de Paul Jorion pendant des années, je dois vous dire que vous y êtes très mal vu (« le pote de Pinochet » ou des choses dans ce genre).

      Paul Jorion, c’est le type qui a été maître-assistant dans un TD à la fac US, et qui vient raconter qu’il était prof de fac. Il a une tendance à sur-amplifier son cursus qui reste invérifiable même après de longues recherches. Mais il produit beaucoup de contenu éditorial, généralement sans s’appuyer sur des démonstrations comme le fait Charles Gave.

      Quant à ses groupies, sans vouloir offenser qui que ce soit, ce sont à 95% des retraités qui semblent s’intéresser à l’héritage qu’ils vont laisser après avoir bien contribué à dévaster le pays (68ards).

    • Charles Gave

      5 juin 2016

      Je ne vois pas pourquoi ce monsieur nous en voudrait, nous ne lui avons jamais rendu service 🙂

  • septic

    24 mai 2016

    Bonjour,

    globalement je souscrit à votre analyse, quelques remarques :

    – n’y aurait-il pas un effet de base ou d’aubaine ? Sous lionel Jospin nous avons eu une des périodes les plus fortes de croissance en France par exemple or on ne peut pas dire que Yoyo est sa bande était conservateur.

    – les taux de chômage sont souvent bidonnés parce que c’est un indicateur politique qui peut faire perdre ou gagner des élections : voir le taux de chômage officiel US. D’ailleurs à propos de l’Angleterre : quand une personne signe un contrat zéro heure il semble qu’elle sorte de la catégorie chômeur même si elle reste à la maison. Ceci expliquerai d’ailleurs une grande partie de la baisse du chômage en Angleterre.

    – pas de pondération par la qualité des emplois : aux usas par exemple, des emplois qualifiés bien payés ont disparu pour être remplacé par des empois de service mal payés et à temps partiel (voir les graphiques emploi industriel vs service c’est effrayant); Au final, la classe moyenne aux us est en voie de disparition, la plupart des ricains ont vu une chute de 20% de leur niveau de vie depuis les années 70.

    – il me semble que si on veut parler des gens on devrait plutôt utiliser des indicateurs qui reflètent le niveau de vie et autres plus subtils: patrimoine, épargne, emploi à temps partiel choisi, dette privée, taux d’enfants vivant encore chez leurs parents, …. on constate par exemple que les pays ou le nombre d’enfants entre 25 et 35 ans qui vivent chez leur parent est élevé ne vont généralement pas très bien, ces même enfants pouvant avoir au demeurant un « travail » (contrat zéro heure, deux heures par semaine chez MacDo, …)

    – les conservateurs généreraient-ils une croissance en trompe l’oeil, de court terme au prix de destruction non compensée par des politiques certes opposées aux travaillistes mais tout aussi inefficaces sur le moyen/long terme (d’où l’alternance politique !!!!) ? Ou dit autrement : pourquoi le peuple anglais vire-t-il des gouvernements qui leur apporte autant de prospérité ?

    Cdlt.

    Répondre
    • Oblabla

      24 mai 2016

      Deux remarques sur les anglais:
      D’abord quand vous dites « quand une personne signe un contrat zéro heure il semble qu’elle sorte de la catégorie chômeur… Ceci expliquerai d’ailleurs une grande partie de la baisse du chômage en Angleterre. » Peut-être, mais la moyenne des contrats zéro heure en Angleterre est de 27 heures de travail par semaine, donc les personnes ayant ce type de contrat ne sont pas des chômeurs déguisés comme nos contrats aidés…
      Ensuite, quand vous dites « pourquoi le peuple anglais vire-t-il des gouvernements qui leur apporte autant de prospérité ? » C’est simplement faux. Cameron a été réélu triomphalement il y a un an!

    • septic

      24 mai 2016

      Je regarde les courbes et je note que les gouvernements conservateurs sont virés alors que cela va plutôt beaucoup mieux qu’au moment ou ils ont pris le pouvoir mais il y a toujours des exceptions (quand l’adversaire est tellement nul qu’il n’y a pas de choix véritable).

      En Irlande, les élections de 2016 ont vu perdre un gouvernement qui est responsable d’une croissance de 7 % en 2015, d’une forte baisse du chômage, passant de 15 % en 2012 à 8,9 % en octobre 2015 !!!!

      Je pose donc une question sur certains faits un peu contre intuitif mais je n’ai pas la réponse si ce n’est que le taux de croissance est un indicateur technique donc facilement manipulable ou bien qu’on sait produire de la croissance à court terme mais au détriment d’une partie importante du peuple au point de perdre les élections ce qui, moi qui me préoccupe des gens, me paraît un peu suspect.

      Les contrats zéro heure n’offrent aucune garantie ni de salaires ni de temps de travail ce qui doit poser tout de même pas mal de problèmes aux intéressés pour envisager le présent (remplir le frigo) et l’avenir (les études des enfants, un projet immo surtout à Londres, …)

      On revient donc à ce problème de la qualité de la croissance ou de l’emploi.

      Maintenant si vous me dites qu’un CDI avec un salaire et un temps de travail connu c’est pareil qu’un contrat zéro heure d’un point de vue du comportement des agents économiques vous avez parfaitement le droit.

      Essayez 6 mois et on en reparle.

      Personnellement je pense que l’on souffre deux maux mortels à eux seul:
      – un déclin démographique qui s’accélère
      – un surendettement massif privé et public quelque soit les pays occidentaux

      Défoncer les gens en les précarisant au maximum n’arrangera rien du tout, les surprotéger non plus : la voie du milieu reste à trouver …

      Cdlt.

  • OSIFE

    23 mai 2016

    C’est bien beau tous ça et je suis d’accord sur tout mais comment on fait pour convaincre ceux qui n’y croit pas ?
    Moi j’essaye mais même en donnant toutes les billes qu’on veut ça rentre pas dans leur tête.

    Le problème c’est plus de démontrer pourquoi ça marche pas c’est comment on convertit des religieux ?

    Répondre
  • Oblabla

    23 mai 2016

    En lisant le délire de nolife, je me demande si le service modération de l’Institut des Libertés est parti en vacances…

    Répondre
    • idlibertes

      23 mai 2016

      Disons que comme c’est argumenté, que voulez vous que je dise?

      Vous avez là un assez bel exemple de libéralisme à la libertarienne, contre lequel j’ai suffisamment pesté.
      Ce sont les mêmes qui explique que tout un chacun devrait pouvoir vendre son corps ou profiter du ventre offert par le commerce libre de la GPA.

      A partir de là, que dire….

    • nolife

      23 mai 2016

      Je dirais plutôt « destruction créatrice », darwinisme social, en laissait péricliter les « improductifs » et qui en plus détiennent du capital en partie figé, leur destruction redistribuerait ce capital vers les jeunes plus actifs et entreprenants, cela dit moralement, ça ne passerait pas surtout dans des pays où l’Etat-Providence est aussi important.

      Ce sera de gré ou de force, avec une dette publique colossale, des jeunes diplômés productifs qui se barrent, des jeunes moins diplômés au chômage, une génération de baby-boomers trop importante … ce choix s’imposera par la dure réalité des nombres.

      Le rôle des prochains gouvernements sera de tailler dans les budgets les uns après les autres comme un huissier de justice qui vient reprendre les jouets que les parents ont offert à leurs enfants à la Noël mais qu’ils n’étaient pas en moyen de se payer.

    • idlibertes

      23 mai 2016

      Pffffff
      J’ai autre chose à faire que même lire d’un derrière distrait ce genre de propos.
      J’efface le prochain s’il est du même acabit tant cela reléve d’un trollage de petite facture.

  • Arnaud

    23 mai 2016

    Je ne suis pas sur que les politiciens socialistes soient vraiment conscients de vouloir appauvrir la population. Je pense qu’ils croient plutôt que la population ne peut vivre sans eux et qu’ils sont indispensables à son bien être. Le keynesien pense que sans lui le peuple est perdu…

    Par ailleurs je souhaiterais savoir ce que vous pensez des solutions implémentées par Roosevelt dans les années 30 puisque, sur le papier, les Républicains n’auraient à l’époque pas réussi à résoudre la dépression post 29. Parce que quand on regarde bien, c’est toujours l’argument central des keynesiens, ils ont « sauvé » les USA de la grande dépression et la guerre a stimulé la production de l’armement et donc la fin de la crise. En d’autres terme, c’est soit la guerre, soit l’Etat qui aurait savé les USA. J’avoue que sur ce sujet je voudrais lire des publications autres que celles des keynesiens.

    Répondre
  • nolife

    23 mai 2016

    Et si on euthanasiait le rentier « physiquement », c’est-à-dire qu’on arrêter de payer des prix délirants pour sauver médicalement des vieux dont personne ne s’y intéresse, qui sont parqués dans des mouroirs en attendant de pouvoir toucher l’héritage ? Ces dépenses en moins sur les classes actives, amèneraient de la croissance non ?

    D’autant plus que leur héritage se retrouverait entre les mains des jeunes actifs et la mort de tous ces vieux permettrait de faire baisser les prix immobiliers et donc diminuer les dépenses improductives des ménages …

    Mais dans un pays de vieux comme la France …

    « Périsse les faibles et les ratés, et qu’on les aide encore à disparaître »
    Nietzsche

    Répondre
    • Marxan

      23 mai 2016

      « Périsse les faibles et les ratés, et qu’on les aide encore à disparaître »
      Nietzsche

      Et aussi les malades, les handicapés, les enfants, les analphabètes, les femmes (elles sont bien des infèrieures sociales) et aussi ceux qui ne parlent pas la langue; etc…

    • nolife

      23 mai 2016

      Non je mets simplement à charge des citoyens d’entretenir leurs infirmes de manière à débarrasser la communauté nationale d’un fardeau financier qui plombe ma génération …

      Le libéralisme, c’est la responsabilité individuelle non ?

      Pourquoi un gamin comme moi devrait entretenir des vieux hédonistes qui ont dilapidé le patrimoine financier du pays, et qui exigent des pensions de retraites délirantes à 1500 € + soins de santé …

      Plutôt que de les envoyer dans les camps, laissons simplement la nature éradiqué les faibles.

      Imaginons que nous soyons dans une galère, ce qui n’est pas le cas je vous rassure, mais admettons, vous avez 10 vieux et 8 jeunes, 3 de ces vieux le sont devenus trop et ne rament, ce qui fait que le bateau avançant moins, vite, ou plutôt il rame, jetons par-dessus bord, les 2 vieillards, de cette manière, le charge à déplacer diminue, le rapport poids/poussée devenant plus favorable.

      CQFD.

      D’autant plus qu’on peut récupérer l’héritage en plus, héritage qui au lieu d’être investi en obligations d’état improductives sera réinvesti dans le secteur productif.

      CG donne le pourcentage d’actions à avoir : 100 – son âge.

      Quand on trépasse à 75 ans, on laisse disons 50 000 à 2 enfants de 50 ans, qui avec ce pognon pourront payer les études de leurs gamins, ou investir ailleurs …

      Le problème, c’est la démocratie, ces vieux étant majoritaires, ils sont mathématiquement majoritaires et couleront donc la France …

    • Aljosha

      23 mai 2016

      Je suis foudroyé.

    • idlibertes

      23 mai 2016

      Pareil mais plus.

    • bruno

      23 mai 2016

      Je crois que vous n’avez vraiment, rien, rien compris au libéralisme… Je préfère encore des gauchistes à des « libéraux » de votre espèce…

    • idlibertes

      23 mai 2016

      C’est un super discours que vous devriez aller porter de ce pas chez les libertariens de gauche « Génération libre » qui sont extrêmement friands de ce genre de sottise malthusienne, sans éthique et sans histoire.

    • sassy2

      29 mai 2016

      ce n’est pas de Guitton mais de J Lejeune et cela concernait l’avortement.

      Le mérite de l’intervention du bien nommé nolife est que j’ai compris que Clara gaymard (famille lejeune) a bien euthanasié Alstom; qu’elle l’a probablement fait selon Schumpeter (moi je pense qu’elle a été achetée/manipulée)

      Et là ou nous retombons dans le sujet.

      Je n’ai pas lu Schumpeter, mais j’ai, par forfanterie, une action encadrée dans mon bureau d’une banque autrichienne qu’il a dirigée… jusqu’à sa faillite.
      Et j’ai la sensation d’avoir fait ma petite fortune un peu grace à lui car j’achète des choses dont personne ne veut.
      Schumpeter pose le même problème que pour l’euthanasie ou l’avortement : quand?

      Pour ce qui est des libertariens. A mon avis la seule est ayn rand. Il ne faut pas trop discuter de cela: c’est une perte de temps.
      Discuter de l’avortement ou euthanasie est chose impossible sur un forum ou dans un débat présidentiel car c’est dense parce qu’attenant à Dieu.
      Je constate que Trump, avec ses saillies à l’emporte pièce a encore vaincu ses adversaires sur ce sujet.
      Notamment Rand Paul.
      Mon sentiment est que Rand paul ou d’autres « libertariens » sont devenus fort reac ou dogmatiques: mais on ne peut pas trop leur en vouloir.
      En effet une tante est une collègue de Joyce Le blanc chirurgienne (fille de Ron paul, soeur de Rand).
      Elle doit passer 50% de son temps à opérer des transgenres.
      En outre leur pays a été mis « sous le bus ».

      Je me dis que Rand a du trouver profondément injuste que jamais son pays ne soit gouverné par le bon sens c’est à dire par son père.
      Que donc il est ainsi devenu très radical.

      Trump a je pense toujours su trouver les mots juste pour traiter l’avortement et répondre à Rand, tout en l’assurant qu’il avait beaucoup d’admiration pour Ron.
      (dans un episode de stump the trump youtube the madman-série tres bien renseignée- à la fin apparaît le visage de Ron paul en hommage-)

      je constate, comme vous l’avais fait, que la beauté sur bcp de plans de la fille trump et de ses enfants,
      sachant le discours de trump évolutif sur l’avortement,
      est la démonstration que celui ci détient une partie de la vérité.

    • sassy2

      24 mai 2016

      oui
      mais un des problèmes de l’euthanasie c’est à quel âge on le commence?
      (ce n’est pas de moi mais de J Guitton je pense)

      mais ensuite, quel est l’intérêt de bosser si on sait que l’on va être euthanasier?

      😉

    • idlibertes

      24 mai 2016

      Comme je dis souvent: le jour ou vous aurez décidé de naitre vous aurez le pendant de choisir de mourir pour la société.

      D’autre part, je suis toujours surpris de constater que les libertariens les plus acharnés demandent à l’ETAT , entre toute personne, d’enregistrer ce droit.

      Ces mêmes personnes qui pensent que les registres d’état cvil, c’est de la merde. Que « taxation is theft », qui n’octroient même pas de composantes régaliennes à l’Etat mais qui, voudraient que ce même Etat leur octroie de Mourir?

      Otez moi d’un doute: est ce donc une entité que vous respectez ou non?

      Si la réponse est non, comme le reste de propos tendent à la suggérer, de quoi avez vous peur en vous foutant en l’air? Qu’on vous juge? ah mais non vous êtes mort.

      Alors, allez y.

      Oh non pardon vous voudriez que l’état fasse le boulot pour vous d’écrémer les « actifs  » des autres? Sans revenir sur la notion même (que certains ont déjà essayé mais passons), vous laisseriez donc à l’état toujours le pouvoir de juger qui serait quoi?

      Suis la seule personne à trouver le propos même illogique?

      Nos politiciens seraient totalement incompétents et incapables de décisions constantes ou justes, mais Dieu, donnons leurs le pouvoir de vie ou de mort sur la civilisation ???

      EN voila une riche idée….

    • idlibertes

      24 mai 2016

      Comme je dis souvent: le jour ou vous aurez décidé de naitre vous aurez le pendant de choisir de mourir pour la société.

      D’autre part, je suis toujours surpris de constater que les libertariens les plus acharnés demandent à l’ETAT , entre toute personne, d’enregistrer ce droit.

      Ces mêmes personnes qui pensent que les registres d’état cvil, c’est de la merde. Que « taxation is theft », qui n’octroient même pas de composantes régaliennes à l’Etat mais qui, voudraient que ce même Etat leur octroie de Mourir?

      Otez moi d’un doute: est ce donc une entité que vous respectez ou non?

      Si la réponse est non, comme le reste de propos tendent à la suggérer, de quoi avez vous peur en vous foutant en l’air? Qu’on vous juge? ah mais non vous êtes mort.

      Alors, allez y.

      Oh non pardon vous voudriez que l’état fasse le boulot pour vous d’écrémer les « actifs  » des autres? Sans revenir sur la notion même (que certains ont déjà essayé mais passons), vous laisseriez donc à l’état toujours le pouvoir de juger qui serait quoi?

      Suis la seule personne à trouver le propos même illogique?

      Nos politiciens seraient totalement incompétents et incapables de décisions constantes ou justes, mais Dieu, donnons leur le pouvoir de vie ou de mort sur la civilisation. EN voila une riche idée….

    • nolife

      25 mai 2016

      Bug dans la matrice ?

      Je disais simplement qu’en privatisant la sécurité sociale, cela permettrait d’appliquer le concept de destruction créatrice en euthanasiant le rentier physiquement, économiquement ce raisonnement tient la route, mais éthiquement, c’est inconcevable dans un pays comme la France.

      J’ose imaginer un cinglé comme moi présenter ce programme dans quelques mois sur France 2.

    • sassy2

      29 mai 2016

      Comme je dis souvent: le jour ou vous aurez décidé de naitre vous aurez le pendant de choisir de mourir pour la société.
      +-la « dette de vie » recensée par B maris:

      « on doit une dette à Dieu, celui qui meurt cette année est quitte pour l’année prochaine » Hamlet

    • idlibertes

      29 mai 2016

      C’est pour la même raison qu’il faut toujours aller aux enterrements de ses amis sinon ils ne viendront pas au notre

    • AgentDevlin

      23 mai 2016

      C’est toujours très agaçant de lire un article de qualité comme celui ci-dessus et de tomber ensuite sur un commentaire aussi débile. Vraiment, vous n’avez pas mieux à faire que d’écrire des horreurs comme celles-là?

    • idlibertes

      23 mai 2016

      +1

    • idlibertes

      23 mai 2016

      Cher Nolife,

      Je pense que nous nous sommes suffisament exprimés sur l’euthanasie et autres questions humaines pour que vous ayez réponse à votre question.

      Ayez l’amabilité de conserver vos commentaires dans le fil intellectuel du jour ( et non pas en // éthique).

      Cela à l’air d’irriter tout le monde et ce n’est pas la question.

      Merci

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