19 mars, 2018

De la suprématie de l’Individu

Avant-propos : Au moment où j’écris ces lignes, j’apprends qu’Andrew McCabe, le numéro 2 du FBI sous Obama vient d’être officiellement viré, perdant tous ses droits à la retraite, après un rapport accablant du contrôleur général de l’administration US, Mr. Horowitz. Derrière McCabe, Loretta Lynch, la ministre de la Justice, l’ex patron du FBI, Mr. Comey et bien sûr, l’ex Président Obama. Les dominos commencent à tomber…

 

La véritable ligne de fracture de l’Histoire se produit avec le Christ.

Avant lui, la tribu a toujours raison contre l’individu.

Avec le Christ, nous apprenons que « Dieu ne sait compter que jusqu’à un » (d’après André Frossard, qui l’avait rencontré) et que la victime, lors des crises sacrificielles (mimétiques), est innocente. Elle est non seulement innocente mais c’est elle qui a raison alors que la tribu a tort.

C’est donc donner à chaque individu le pouvoir de dire non parce qu’il DOIT dire non, ce qui veut dire que la Liberté individuelle est antérieure et supérieure au pouvoir de la Tribu, de l’Etat, du syndicat, du Führer, du Caudillo, du Duce, du Guide suprême…

Comme le rappelait Jean-Paul II : « la Liberté c’est de Pouvoir et de Vouloir faire ce que l’on Doit faire ». Pouvoir, Vouloir, Devoir, ne se conçoivent qu’au niveau individuel… Nous serons jugés un par un et ce que Dieu cherche est d’avoir une relation individuelle avec chacun d’entre nous. La justice collective, la morale collective, cela n’existe pas.

Ce que confirme Saint Paul, dans l’une de ses lettres au Gallates, quand il annonce tranquillement « qu’il n’y a plus ni Juifs ni païens, ni homme ni femme, ni homme libre ni esclave et que nous sommes tous égaux (en Jésus Christ), ce qui représente une totale inversion de la pensée dominante jusque-là.

Comme je l’ai écrit dans mon livre « Un Liberal nommé Jésus », Dieu au départ, a décidé de passer une espèce de convention collective avec le peuple Juif.

Les résultats ont été assez moyens, si l’on en croit l’Ancien Testament.

Il changea donc son fusil d’épaule et décida de passer à un contrat individuel avec chacun d’entre nous, ce qui veut dire que chacun est libre d’accepter ou de refuser librement ce contrat en tant qu’individu.  Et donc aux yeux de Dieu, je suis à la fois unique et égal de tous les autres (ce qui a été confirmé par la découverte de l’ADN).  

Et fort logiquement, Samuel P Huntington dans son ouvrage majeur : « la Guerre des Civilisations » montre que la singularité de la civilisation occidentale par rapport à toutes les autres se trouve dans cette extraordinaire prééminence donnée à l’individu sur la communauté.

Et cette liberté donnée à l’individu de penser par lui-même est bien entendu à l’origine de l’explosion qu’a connu notre civilisation par rapport aux autres et elle a amené au fait qu’ait été créé en Europe la seule civilisation ou l’esclavage ait été aboli, l’égalité entre hommes et femmes promue et le racisme condamné.

Mais, et toujours pour rester avec René Girard, cette victoire n’est jamais acquise.

Les forces du mal reviennent encore et toujours à la charge pour ramener l’individu sous le contrôle de la tribu (Voir : j’ai vu Satan tomber comme l’éclair de René Girard).

Par exemple, le XX -ème siècle a créé deux tentatives monstrueuses de contrôler à nouveau chaque personne, le Nazisme et le Communisme, en ramenant chacun de force sous l’égide de la tribu, affublée de nouveaux noms, la race ou la classe (le principe est le même).

Eh bien, je soutiens que notre temps est en train de connaitre une nouvelle tentative de remettre l’individu sous contrôle.

Je vais essayer de montrer que cette suprématie existentielle est attaquée à nouveau avec des moyens différents certes, mais que le but reste le même : nous empêcher d’exercer notre Liberté individuelle.

Et cette nouvelle attaque avait été parfaitement annoncée par Georges Orwell dés 1948.  

D’abord on essaie de détruire le Verbe, le Logos qui nous unit les uns aux autres et qui nous permet de communiquer les uns avec les autres. Essayer de détruire le Verbe, c’est s’attaquer à l’essence même de ce qu’est notre civilisation (au début était le Verbe…) et donc il faut le détruire en créant une « novlangue » ou les mots veulent dire le contraire de ce qu’ils veulent dire dans la compréhension commune.

Et pourquoi cela ?

Pour deux raisons

·       La première fût fort bien comprise par Confucius quand il écrivît : « Quand les mots changent de sens, les royaumes deviennent ingouvernables » et donc le chaos s’en suit…et quand le chaos règne, la Liberté individuelle disparait.

·       Quant à la deuxième, elle fut expliquée par Soljenitsyne. Un homme libre parle clairement (Que votre Oui soit un Oui, que votre Non soit un Non, tout le reste vient du Malin ». Or, dans un monde qui utilise la Novlangue, tout homme qui parle clairement est immédiatement repéré, ce qui permet de le faire fusiller, de l’envoyer dans un camp de concentration ou au mieux dans un hôpital psychiatrique. Et donc tout homme soit se tait et perd sa Liberté, soit parle et disparait de sa communauté à jamais.

Mais me direz-vous, chacun peut s’exprimer librement aujourd’hui et les camps de concentration n’existent plus !

Certes.

Mais les camps de concentration ou les hôpitaux psychiatriques sont des moyens rudimentaires pour isoler quelqu’un et l’empêcher de parler

D’après Chantal Delsol, ces moyens artisanaux ont été remplacés par trois façons plus subtiles de faire taire ceux qui ne sont pas d’accord avec la Doxa dominante.

1.       Briser leur carrière.

2.       Leur interdire l’accès aux media.

3.       Tandis que les Media les couvre de ridicule et d’opprobre pour les décrédibiliser aux yeux du public.

Et ces trois moyens sont utilisés de façon fort efficace par nos ennemis de la Liberté (Voir, Sire, surtout ne faites rien pour une typologie de ces malfaisants).

Que le lecteur se souvienne du traitement qu’ils infligent à un homme comme Renaud Camus et il comprendra ce que je veux dire.   

Et pour être bien certain que l’excommunié restera inaudible, une nouvelle technique est en train de se développer, comme toujours d’abord aux USA, pour nous « classer » que nous le voulions ou non dans une tribu.

Prenons mon cas, je suis blanc et je suis un homme (et en plus je suis vieux, c’est-à-dire que j’ai de l’expérience.)

Je fais donc partie de la tribu « blanche », de la tribu « homme », et de la tribu « vieux » ce qui implique qu’en tant que telle, ma parole n’a aucun intérêt et ne mérite pas d’être entendue, puisque ces tribus ont littéralement mis en esclavage d’abord les femmes et ensuite le reste du monde (deux contrevérités s’il en fut) avant que de piller la jeunesse pour s’assurer une retraite dorée. Il n’y a donc aucune de raison de prêter la moindre attention à ce que j’ai à dire, ce qui signifie que m’est dénié la possibilité de penser en dehors des schémas de mes tribus.

Coller des gens dans une tribu, c’est dans le fond nier le libre arbitre et la Liberté individuelle.

Et voilà le mode Socratique de discussion entre gens de bonne compagnie mis à terre également.

Et l’on voit donc que ces ennemis veulent à la fois détruire les racines Grecques et Chrétiennes de notre civilisation.

Et tout cela parce qu’ils ne supportent pas la Liberté et le libre arbitre qui amènent à des différences de résultats entre humains, conséquences bonnes ou mauvaise de décisions que ces mêmes humains ont prises librement. La haine du génie, la haine du talent, la haine du mérite, la haine de la réussite constituent le cœur de l’action de tous ces gens qui dans le fond n’ont qu’une idée : tirer tout le monde vers le bas et convaincre la population qu’il n’existe de liberté que dans l’abaissement, confondant liberté et licence.        

Remplaçons dans leurs écrits mâle, blanc, vieux par Juif, Noir, Femme, et l’on voit que le principe d’exclusion est exactement le même : Empêcher tout ou partie de la population de s’exprimer, ce qui est l’essence même du totalitarisme : n’ont droit à la parole que ceux qui sont d’accord avec le projet de destruction de la Liberté.

Seuls ont la liberté de parler les ennemis de la Liberté, ce qui est le paradoxe de notre époque : ceux qui haïssent notre société où ils ont le droit de parler veulent nous interdire de parler, à nous qui l’aimons…

A la fin de ce petit billet, le lecteur doit se demander : mais que faire ?

Aussi curieux que cela paraisse, la réponse est toute simple : Il ne faut en aucun cas les imiter et se mettre à chasser en meute, comme eux.

Pour un Libéral, il ne peut y avoir de réponse collective, la solution est toujours individuelle et non agressive, j’allais dire non violente.

Chaque fois que l’un d’entre nous en a l’occasion, il doit simplement dire non s’il lui est demandé de se déshonorer, ce qui est la chose du monde la plus difficile.

Et cela amènera sans aucun doute d’autres à dire non à leur tour, et ainsi de suite.

 Comme le disait Burke, mon philosophe anglais préféré : « Rien de mal ne peut arriver à un pays si les hommes d’honneur se lèvent au bon moment »

Je crois même que c’est la devise de l’Institut des Libertés

  

 

 

 

    

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

59 Commentaires

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  • BaliBalo

    1 avril 2018

    Tout d’abord, très bel article. Merci.

    Ensuite, votre article vient en écho de l’action du colonel Beltrame. Bien qu’il soit difficile de marcher dans ses pas, ce héros illustre parfaitement votre article, il nous montre l’exemple. Avec la potentielle conséquence ultime: vivre selon ses principes n’est pas gratuit.

    Selon ma compréhension, votre article semble énoncer que l’initiative individuelle suffit. C’est sur ce point que je voudrais apporter mon gravillon. Car, si l’affirmation individuelle me paraît un prérequis indispensable, je ne comprends pas en quoi elle serait suffisante.

    En l’espèce, j’ai vécu toute ma vie selon mes principes, mon système de valeurs, ma morale. Et bien, je peux vous dire que j’en ai ch*é. Non, ce n’est pas facile d’être seul contre tout et tous. De dire «non mais je ne fais pas ça parce que c’est lamentable et immoral». De se faire traiter de sectaire, de non-pragmatique intraitable et intransigeant, qu’il faut que je comprenne parce que ce n’est pas comme ça que le monde fonctionne, qu’il y a les belles règles pour les puceaux et la réalité, etc. Parce que on est toujours tout seul. Il n’y a personne pour vous soutenir. Tout le monde tient trop à sa petite situation personnelle, à sa petite place, à son petit statut social si chèrement acquis. Parce que, si on se lève, comme cela est bien décrit dans l’article, le peu qu’il reste sera pris, repris, et perdu. Car ils n’ont que ça. Ce n’est même pas par ambition, car ils sont déracinés. Ils n’existent plus horizontalement. Alors s’élever-contre engendrerait de ne plus exister verticalement (j’en sais quelque chose).

    Alors oui, malgré tout, je continue à ne pas transiger sur mes valeurs, ma morale. Ce n’est pas facile. Ce n’est pas gratuit. Ce n’est pas sans conséquences. Sans avoir des boloches tamponnées «Beltrame», l’issue ultime peut survenir malgré nous, anonymement. Mais, en ce qui me concerne, c’est une question de principe, de qui je suis, de ce que en je crois. Il s’agit de montrer l’exemple, de vivre en étant un exemple. Et surtout pour soi-même, par respect envers soi-même, d’avoir la capacité de se regarder dans le miroir tous les matins.

    Alors oui, l’impulsion première est individuelle. C’est à chacun de se lever pour sa morale. C’est la première étape, étape nécessaire, étape sine qua none.

    En revanche, dire que cela est suffisant me paraît, pardonnez-moi, douteux. Nous sommes justement des individus isolés face à un groupe organisé. C’est-à-dire des cibles faciles. Et inaudibles. À partir du moment où le système est hyper-vertical, où les racines horizontales ont disparu, avec les méthodes dans le voisinage de celles décrites par Mme Delsol, il est fort aisé d’affaiblir un individu isolé, et cela jusqu’au bout.

    Ainsi, si la prémisse est individuelle, dire que il faut rester isolé dépasse ma compréhension. Au contraire, je pense que nous avons besoin de se soutenir. Car, en plus, le fait de sentir seul est dur, très dur. Et même si on peut désirer se lever pour ses valeurs, le fait de se retrouver seul est un argument puissant pour l’immobilité, pour accepter le nouveau statu quo, la nouvelle prise de pouvoir. D’ailleurs, cela fait partie des techniques de manipulation, par la conformance au groupe et de ne pas être rejeté – c’est exactement ce qui entendu et exigé par les expressions «esprit d’équipe» et «travailler en équipe» (i.e. se fondre dans le groupe, adopter le point de vue du groupe, se soumettre au groupe, et ne pas faire preuve de personnalité ou d’indépendance (en essayant de «favoriser la discussion», le «débat», afin de «faire émerger des solutions consensuelles» qui font «l’unamité», <insérer ici autres mots-clefs de la novlangue RH à déblatérer dans un entretien d’embauche>)). Aussi, il y a des gens qui ne savent pas, qui ne sont pas au courant. Ils sentent quelque chose ne va pas, mais ils ne savent pas quoi. Être visible et audible permettrait d’atteindre ce genre de personnes. Et aussi de mettre des ressources en commun, de les mutualiser, comme une école. Mais sans pouir autant se soumettre à une autre nouvelle tribu – c’est d’ailleurs bien ce que nous promouvons: la vie en société avec primauté de l’individu. D’autant plus que nous sommes visés, ciblés, et attaqués. Sans pour autant contre-attaquer, se défendre me paraît nécessaire. De façon générale, il faudrait reprendre les principes de Gramsci, non pas à l’attaque, mais à la défense. On sait comment les mal-œuvrants agissent, leur théorie est écrite. Utilisons-là pour se défendre et perpétuer notre existence.

    Peut-être que vous citerez à raison l’incommensurable Soljénitsyne: «Quand un rocher tombe dans un torrent». Certes. Je ne sais pas. Je suis fort sceptique. Cela me paraît bien faible alors que il y a une action spécifique pour s’assurer que le silence règne, et que tout rocher qui tomberait dans le torrent soit sans conséquence. J’aimerais avoir tort et que l’inspirante et vivifiante action du colonel Beltrame ait un impact sur le cours du torrent.
    Notons également que son discours de Harvard après deux ans aux US était intitulé «Le déclin du courage».

    Pour résumer ce que je souhaite exprimer, oui, l’affirmation individuelle me paraît un prérequis indispensable – cependant, je n’arrive pas à comprendre pas en quoi elle serait suffisante.

    ps: L’ami Edmund Burke était irlandais. ☺

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  • Alexandre

    1 avril 2018

    Il faudrait écrire la déclaration des « droits et devoirs de l’Homme » à substituer à la déclaration des « droits de l’Homme ».

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  • G.Pasquier

    25 mars 2018

    Du grand Charles !

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  • LOMDEBORDEAUX

    24 mars 2018

    Il est tout à fait pertinent de faire valoir que la responsabilité n’est pas au niveau
    collectif mais au niveau de la personne .Cela rejoint ce que pensait Pompidou à propos des projets de réforme de société défendus par Chaban- Delmas,en réfutant l’existence de la société. Cela remet aussi à sa place d’un certain point de vue l’esprit gauchiste des cinquante dernières années faisant valoir des « prises de conscience collectives « mais jamais de responsabilité morale personnelle.
    Cependant et précisément l’emploi du mot de PERSONNE serait plus défendable que celui d’INDIVIDU simple élément de la termitière et permet de s’appuyer notamment sur le courant philosophique incarné par Mounier et Berdiaev qui ont renouvelé la légitimité de la personne et de l’exercice de de sa liberté créative tout en insistant sur ses devoirs.

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  • Alexandre

    24 mars 2018

    L’ineptocratie, la robocratie et la théocratie, unies, pourraient constituer le plus subtile des camp de concentration jamais inventé.

    De nouvelles découvertes sont faites en physique, en biologie et en astrophysique, des découvertes dont la portée est telle qu’il est très difficile ou impossible d’expliquer publiquement leur objet qui dépasse de loin la découverte du continent américain par Christophe Colomb..

    Antimatière, chimie des noyaux > transmutation de la matière, fusion froide, univers bi-métrique janus > masses négatives > voyage interstellaire, éventuelle fonction néguentropique du cerveau humain et éventuelle réduction des états quantiques dans les neuronnes.. ondes gravitationnelles..

    Le ralentissement « inexplicable » de la sonde pioneer, la résolution de l’equation de schwarzschild par le physicien Jean-pierre Petit (un génie fou) ou encore l’évolution incomprise d’une comète à proximité du centre notre galaxie..

    La science mainstream, fonctionnaire ou subventionnée propage depuis 30 ans le plus sombre des obscurantismes.. matière noire, trous noirs et autres foutaises..

    Les trous noirs n’existent pas, puisqu’il est démontré depuis 1970 que l’équation mathématique qui suppose leur existance est erronnée et puisque toutes les observations démontrent leur inexistance (ralentissement de la sonde pioneer, observation de la comète à l’approche du centre de la galaxie etc.).

    Toutes ces découvertes vont mener à un nouvel age d’or (résolution de tous nos problèmes d’approvisionnements énergétiques ou de pollution..) ou à une mise en servitude de l’humanité par des robots et des technologies de manipulation cognitive distantes associés à une théocratie-technologique ou encore à l’extinction de l’espèce humaine par le développement incontrôlable des armes proliférantes de destruction planétaire.

    Je crois qu’une théocratie articulé par des manipulations technologiques distantes et contrôlée par des intelligences artificielles, aurait toute les chances de succès sur terre pour permettre à une technocratie de contrôler la masse des idiocrates.. par la théocratie..

    En 1917 les 40000 chrétiens qui étaient présents à Fatima au Portugal, qui furent témoins de phénomènes atmosphériques et corporels inconnus (« la danse du soleil ») avec des photographies et des reportages dans les jouraux de l’époque (lire l’enquete du contre amiral Gille Pinon « le miracle de fatima » à ce sujet), furent convaincus qu’ils avaient vu la vierge Marie !

    Et l’anti-pape François c’est même récemment rendu à Fatima pour idolatrer et commémorer cet évènement..

    Du pain et des jeux ?

    Lorsque la technocratie mondialiste et new-age, appuyée par des technologies de manipulation cognitive distantes, issues de découvertes exogènes, viendrait promovoir une nouvelle théocratie ?

    Et dire que certains font encore la guerre pour du pétrole, cette relique barbare.. alors que la transmutation de la matière est sur le point d’être maitrisée..
    Et dire que certains croient encore que nous sommes seuls dans l’univers..
    Et dire que d’autres croient dialoguer avec des anges par télépathie (new-age..) alors qu’ils sont soumis à des technologies distantes..

    Le pire des camps de concentration serait un camps invisible que l’on prendrait pour dieu à l’insu de soi-même, subjugué par des miracles que nos 5 sens percevraient vraiment en conjugaison avec les coincidences de nos vies et des prédictions-vision du futur..

    La réalité virtuelle ne sera pas virtuelle, mais réelle, perçue par nos 5 sens.. sans que la source ne soit identifiable et l’intelligence artificielle qui organisera tout cela pratiquera la plus brillante des philosophies.. tout en tenant les messages de paix les plus transcendants..

    C’est pourquoi la masse des idiocrates croieront que les robots sont dieu.

    On ne portera probablement pas un casque de réalité virtuelle comme dans le dernier film de Spielberg ou comme on pourrait aller au cinéma, mais le cinéma deviendra la vie elle-même, mélangé à nos perceptions..

    Les militaires le savent très bien, puisque les puissances exogènes communiquent avec nous par le biais de ces interfaces, dont l’origine est inconnue et indétectable par nos moyens..

    Ne croyez rien de ce que j’écris ici sans preuves. Pensez par vous-même. Demandez-vous si je ne suis pas fou et demandez les preuves de ces découvertes ou phénomènes supposés..

    Mais la terre n’est ni plate, ni au centre de l’univers.. et garder tous ces secrets pour préserver les idiocrates de la vérité sera de plus en plus difficile à l’avenir pour nos militaires, d’autant plus si les civils se trouvent malgré-eux sollicités de plus en plus par ces interfaces..

    Un jour on vous présentera peut-être un robot mercurien comme le sauveur de l’humanité.. avec ses prodiges que l’on vous présentera comme étant divins, les scientifiques eux-mêmes tiendront un discours théocrate (comme certain le font déjà, tel Philippe Guillemant, Penrose etc.) pour résoudre les guerres et tout ne deviendra peut-être plus que confusions.. mentales.

    A l’avenir on sera probablement amenés à devoir douter de nos perceptions physiques, comme aujourd’hui on doute de la vérité de ce qu’on peut entendre à la télévision.

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  • Achille

    24 mars 2018

    Chère M. GAVE,
    Je suis troublé, bouleversé par votre texte … mais rassuré … je ne possède pourtant pas votre talent d’ecriture, votre talent d’allocution et votre culture … mais avec mes petits moyens je dénonce depuis toujours cet état de fait … non sans mal … les camps de concentration étaient trop visibles … un seul plus grand le serait moins … ils l’ont fait … je compare cette période avec les nuances que vous comprendrez à celle du nazisme. Bien sûr trouver échos est difficile voir impossible…. vous déclenchez au mieux le sourir ( il est fou) au pire la colère …. la liberté et la suprématie de l’individu est pour moi l’essentiel du vivant … aujourd’hui nous les hommes sont sommés d’exister et non de vivre …
    merci merci et encore merci chère Charles pour vos mots … sachez que je ne vous classe pas … ou du moins si je devais le faire je vous classerez en dehors du cadre …
    merci de cet article qui nous devons faire connaître …
    au plaisir de vous lire …

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  • S. Richard

    22 mars 2018

    Il est toujours trés intéressant de vous lire, notamment grâce aux nombreuses références dont vous faîtes mention!
    Je voudrais juste signaler qu’il me semble que l’ouvrage de Samuel P Huntington s’appelle « Le choc des civilisations » et non pas « La guerre des civilisations ».
    Merci

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  • Marc

    21 mars 2018

    Tout ceci est tres beau mais les camps de concentration ou autre ca va venir. En france le delit d’opinion a ete retabli et actuellement c’est plus des amendes mais des peines de prison, des dissidents (meme a la securité sociale, Claude reichmann) par exemple ont ete condamnés a des peines de prison pour leur opnion. Quand on connait l’etat de la secu en France..
    Et dire non avec un pistolet sur la tempe est plus que difficile. L’URSS ne fonctionnait que par la terreur . Le liberalisme c’est aussi certaines illusions. On combattait pas le nazisme en France en 1940 en disant non

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  • Denis Monod-Broca

    21 mars 2018

    Cher Monsieur Gave, ou cher Charles,
    En grand lecteur comme vous savez de René Girard, je me permets de revenir sur votre billet.

    « Comme je l’ai écrit dans mon livre « Un Libéral nommé Jésus », Dieu au départ, a décidé de passer une espèce de convention collective avec le peuple Juif ».
    Drôle de formule, vous me l’accorderez, drôle de vision du divin, ou drôle de conception de la vision hébraïque du divin.

    « Coller des gens dans une tribu, c’est dans le fond nier le libre arbitre et la Liberté individuelle. »
    Ne collez-vous pas vous-même les « ODS » et autres « hommes de Davos » dans une tribu ?

    « La haine du génie, la haine du talent, la haine du mérite, la haine de la réussite constituent le cœur de l’action de tous ces gens […] ».
    Pour le génie je ne saurais dire mais « ces gens-là » tout au contraire adorent le talent, le mérité et la réussite. Ils en ont même fait leurs idoles, ces idolâtres… Comme vous-même, non ?

    En somme, la difficulté de la liberté, de cette liberté que nous devons, j’en suis bien d’accord, à Moïse et à Jésus, réside dans l’impossibilité d’en être le prosélyte ; car en cherchant à recruter sous sa bannière, on la trahit ; car, en l’idolâtrant, on trahit ce qui la fonde, le refus de toute idolâtrie.

    Le drame est que ces quelques phrases sont de nos jours quasi inaudibles car teintées, horreur ! horreur ! horreur !, de religiosité…

    Nous tenons notre raison de la foi. La foi étant refusée, il ne reste rien de la raison.

    Si la France, « fille aînée de l’église », retrouvait la foi (foi en la parole, foi en la vérité, foi dans la justice et le pardon, foi dans les principes qui en découlent), elle serait à nouveau capable de parler au monde, en toute liberté !

    Mais qu’est la pensée française devenue ?..

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    • Vincent

      22 mars 2018

      Cher Denis,

      j’apprécie toujours vos commentaires réfléchis et clairvoyants, ils enrichissent souvent le propos et ouvre la réflexion. Merci pour vos contributions.
      Ce que vous évoquez est traité de façon sublime par Bernanos dans « journal d’un curé de campagne ».

      Bien à vous.

  • Kerdrel (de) Arnaud

    21 mars 2018

    Avez-vous pensé à créer un cours pour diffuser votre pensée. Nous sommes dans une civilisation patchwork. Un recentrage est urgent.

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    • idlibertes

      21 mars 2018

      Avez vous regardez notre site IDL Sur You tube et les videos récentes de Charles Gave ?

    • Kerdrel (de) Arnaud

      21 mars 2018

      Merci pour les vidéos sur You Tube. Il me semble qu’on se trouve alors encore dans le patchwork. Votre site et les commentaires de vos lecteurs témoignent en général d’un assez haut niveau culturel. Mais il faut aider en quelque sorte les commençant qui intuitivement savent que vous avez raison mais qui ont besoin d’un cadre. A quand une université IDL ?

    • durru

      21 mars 2018

      Et vous voyez un rapport entre ce qui est écrit dans l’article et ce que vous, vous écrivez ? Trop fort…
      Le libéralisme, contrairement à ce que vous semblez croire, n’est pas un hédonisme et encore moins un narcissisme.

    • Charles Heyd

      21 mars 2018

      #durru, depuis que j’ai vu apparaitre #Donatello sur ce site, il ne fait qu’exposer des idées soi-disant originales, et il vous fait même dire le contraire de ce que vous dites;
      il confond allègrement individualisme, voir égoïsme, et liberté individuelle ou libre-arbitre;
      en fait il devrait relire le billet de Charles Gave et essayer de comprendre ce que l’auteur y dit, et/ou de fréquenter de bons cours de catéchisme, les deux ne sont pas exclusifs!

    • idlibertes

      21 mars 2018

      J’ai aussi du mal avec les tortues Ninja 😉

  • Ockham

    21 mars 2018

    Reçu 5/5 Monsieur Gave. Avec le Christ, c’est l’entrée de Sapiens dans la liberté, le droit naturel à la propriété (que notre élite française massacre fiscalement pour son plaisir d’élite fonctionnarisée), la liberté de conscience personnelle et l’évolution permanente. L’Eglise catholique romaine contrairement à d’autres religions complètement sclérosées et dangereuses pour Sapiens, a évolué constamment depuis le mariage monogame et la reconnaissance du taux de l’intérêt non usuraire! Si les exagérations de l’Eglise dénoncées par des Ockham, Wycliffe, Jan Hus, Luther et Calvin étaient fondées, elle reste avec le message-pivot du Christ au centre. Elle fut un peu lente à se mouvoir d’où le protestantisme qui se passionne pour le dollar tant la nature est généreuse en énergie fossile outre-Atlantique. Le dollar est encore indispensable mais l’opinion personnelle libre non violente comme vous le soulignez reste fondatrice car nous vivons sur une boule où tout est interdépendant et non linéaire. Dès qu’une idéologie, une religion souvent violente, un corpus d’idées simples revanchardes et haineuses envahit des médias « industrialisés et tétanisés » et les politiques alors nous avons Hitler etc. … le grand hiver religieux notamment des femmes.

    Répondre
  • Yan'

    20 mars 2018

    Bonsoir madame, bonsoir mademoiselle, bonsoir monsieur …. (version *Pierre Desproges et Thierry Le Luron)

    A nos enfants (… de la Patrie) :
    Je vous recommande pour ma part « C’est pas du pipeau » de Renaud dont ce couplet qui m’a fait « TILT » un jour très lointain :

    « C’est pas des histoires
    C’est pas du pipeau
    Fais gaffe à jamais
    Suivre les troupeaux »

    Et l’on ne compte plus les dessins humoristiques sur le sujet : ex : les moutons qui vont à l’abattoir sans se poser de question .. sauf un … La brebis galeuse en somme !
    Ou l »homme/femme qui prend seul(e) la route de gauche alors que le « troupeau » prend la voie de droite et s’y entasse cul à cul (je ne fais pas de politique, simplement une constatation, une observation, … exercée et appliquée tous les matins en allant au charbon/travail/taf/labeur.. 😉 ) C’est ma méditation à moi ! Tout comme profitant de chaque instant pour manger au dehors d’une salle de restauration cacophonique, trop « binaire » et « aseptisée » à mon goût.

    Yan’ (selon l’humeur) : Brebis galeuse, sauvageon, électron libre (du moins j’y crois et j’essaie de l’être au maximum) .. pour retrouver une certaine joie de vivre en tant que terrien (habitant de la Terre) et humain (faisant partie de cette espèce animale douée soit disant d’intelligence mais l’utilisant très/trop souvent à mauvais escient contre ses pairs)..
    Encore une fois, je peux la replacer ici : l’homme est (bien) un loup pour l’homme !
    (Fait ch…. tiens !)
    M’en retourne dans mon aquarium => https://www.youtube.com/watch?v=254HBTFzzgc ; il reste encore un peu de place .. Qui me suit ? Ah ? on ne sera pas trop serrés alors ! 😉

    Répondre
  • zorgbibes

    20 mars 2018

    l’existence de la XVIIème chambre montre qu’il y a un problème de liberté d’expression en République française

    Répondre
  • Palacio

    20 mars 2018

    Bonjour j’ai une question qui n’a rien avoir avec l’article mais vous pourriez peut-être me répondre.
    Quel est l’intérêt de prêter de l’argent à des Etats à taux négatifs ? Notamment à la Suisse ?
    Merci

    Répondre
    • xyz

      21 mars 2018

      @Palacio

      pour avoir la garantie de récupérer la somme, tandis que du fait de la garantie limitée des dépots dans les Banques, ce ne peut être le cas en laissant le montant sur un compte.

      Par ailleurs, les Fonds d’Investissements placent ces sommes en jouant un Profit sur le taux de Change: Ils placent un montant qui sera remboursé (moindre du fait du taux negatif) dans 5 ans en CHF et espèrent que d’ici là, la Devise CHF aura pris de la valeur et obtiendra in fine une plus value.

      C’est une facon aussi de hedger une chute de l’euro: J’achete des bund, si l’euro casse, je serai remboursé en Deutsche Mark et pas en Euro qui ne vaudra plus Grand Chose..

    • Palacio

      22 mars 2018

      Merci beaucoup !

  • philippe hanchir

    20 mars 2018

    Magnifique !

    Répondre
  • Serge Rousseau-Vaillant

    20 mars 2018

    Bonjour,

    Merci monsieur Gave pour ce très bel écrit. Au plaisir de vous lire.

    Sincères salutations.

    Répondre
  • Puentedura

    19 mars 2018

    Cher Monsieur Gave, vos références sont aussi les miennes et je pense qu’il n’y a aucun souci à ne pas être « follower de la doxa » et je citerai Mark Twain: » il faut se poser sérieusement des questions quand est du côté de la majorité ».
    Merci.

    Répondre
  • Anyanka

    19 mars 2018

    Il est si important de rappeler à quel point la défense de la propriété privée est profitable aux pauvres, et que dans l’histoire, ce fut un acquis révolutionnaire.
    Au fond, votre réflexion montre combien les sociétés de type holiste, où la personne n’est rien, mais le clan / tribu / ethnie est tout, vont dans l’impasse, si ce n’est droit dans le mur.
    Ce qui m’avait fait comprendre l’impasse des sociétés holistes, ce sont des discussions que j’avais eues avec un malien qui était employé de ménage dans un immeuble où j’habitais, et qui m’avait expliqué à quel point sa « communauté » faisait pression sur des individus comme lui pour qu’il partage son maigre salaire à 800 €. En fait, les sociétés holistes africaines fonctionnent de cette façon : elles font beaucoup d’enfants comme quelqu’un qui joue plusieurs grilles de loto, car une seule personne avec des revenus a à sa charge de 5 à 20 personnes à elle toute seule, ce qui n’incite pas les autres membres du clan à travailler. C’est un mécanisme rentier et autobloquant, empêchant les individus de s’émanciper. D’ailleurs le malien dont je parle rêvait de pouvoir prendre le temps de suivre une formation qualifiante et surtout de bénéficier de ses maigres ressources à sa guise, et non d’entretenir une smala (qui n’est d’ailleurs même pas forcément de sa famille) vivant à ses crochets. Ce système me paraissait abhérent, mais comme il me le disait lui-même : « vous ne pouvez pas savoir, vous ne pouvez pas savoir ce qu’est une communauté de type surveillance du village ». Le pire dans tout ça, c’est que notre société au lieu d’encourager l’individualisme et l’émancipation de ce type de personnes, a promu leur communautarisation et importé en quasi copier-coller des villages entiers aux mœurs non assimilables par une politique d’immigration complètement dingue. Le regroupement familial n’est qu’une forme du loto joué par les sociétés africaines, or les êtres humains ne sont pas des billets de loto, et l’explosion démographique outre Medditerranée promet des lendemains très difficiles.

    Dans la série des grands esprits se rencontrent, ici a été exhumé un texte des réflexions de George Sand https://www.contrepoints.org/2018/03/18/312004-liberte-misere-heritage-selon-george-sand
    Mon dieu, quelle femme, quelle acuité, quelle finesse dans la réflexion sociale, et quelle plume !
    Mais je suis sûre que certaines féministes gauchos hurleraient en la lisant, mais tout ce qu’elle dit si finement, va dans le sens de ce que j’avais fini par comprendre par mes discussions avec ce malien.
    L’un des atouts de l’Occident fut bien de protéger la propriété privée et que les individus puissent bénéficier à leur guise des ressources conférées par leur dur labeur.

    Aujourd’hui, grâce aux ODS, on confond les droits naturels et les droits créances, et on a oublié que la liberté va de pair avec la responsabilité. Les droits naturels sont immatériels, même s’ils peuvent avoir un coût (la sécurité ce n’est pas gratuit, elle est à la fois affaire de discipline sociale, mais il y a tout un tas de professionnels à former et à payer pour qu’elle soit assurée), alors que des droits créance peuvent être révoqués si la consultation démocratique le veut. Les gauchistes infantiles sacralisent les droits-créances (qui sont financés par des dettes abyssales) et piétinent sans vergogne les droits naturels comme la liberté et la sécurité (un dernier exemple en date, l’ignoble scandale de Telfort/Roterham et cie, où la sécurité des victimes a été bafouée de la façon la plus tragique qui soit, alors que c’était leur droit le plus inaliénable qui soit).

    Répondre
    • sassy2

      19 mars 2018

      merci

      Ce sont des sujets primordiaux, sans jeu de mots.
      Et je ne pense pas que nous ayons beaucoup de points communs pour vivre ensemble avec toute l’afrique de manière efficiente. Sauf dans le cadre d’une variante de l’URSS: l’eurss.

      L’un des mecs les plus intelligent que j’ai rencontré au lycée (concours généraux, 1er? normale sup B/L soit avec math, skateur -je le dis car il était « complet »-) (un de ses pareils est directeur d’un magazine un tout petit peu intellectuel), a décidé non pas d’être élu président mais de devenir anthropologue… en Afrique.

      Alors que ce sont eux qui m’ont fait lire Nietszche (pendant qu’ils lisaient Heidegger en allemand…)

      De même on peut citer https://fr.wikipedia.org/wiki/Gillian_Tett
      qui  » est devenue une des plumes du Financial Times, en tant que rédactrice en chef, spécialiste des marchés financiers »
      Elle a publié L ‘ Or des Fous , heureusement dispo en français.

      C’est l’une des raisons qui m’ont fait comprendre que sans connaissance de l AT et du NT alors on est mort ou jamais né.
      (Les américains connaissent ces sujets mieux que nous)

  • bibi

    19 mars 2018

    « Avec le Christ, nous apprenons que Dieu ne sait compter que jusqu’à un »
    En fait Dieu ne sait compter que jusqu’à un pour les Hommes mais comme il est doté d’un sacré sens de l’humour pour nous embrouiller il lui arrive de compter jusqu’à trois : le Père, le Fils et le Saint-Esprit.

    «Et donc aux yeux de Dieu, je suis à la fois unique et égal de tous les autres» car je suis humain, cela n’a rien à voir avec l’unicité génétique qui si un jour on clone à l’identique base par base un être humain, il n’en sera pas moins unique aux yeux de Dieu et donc de nous et égal à tous les autres humains.

    « Prenons mon cas, je suis blanc et je suis un homme (et en plus je suis vieux, c’est-à-dire que j’ai de l’expérience.)» et en plus vous avez une autre tare vous êtes hétérosexuel, franchement Charles vous ne trouvez pas que vous abusez un peu trop?

    Répondre
  • Thibaut

    19 mars 2018

    Bonjour M. Gave,

    vous parlez fort bien des méthode Orwelienne de 1984. L’on pourrait compléter avec Huxley et le meilleur des monde… Accroitre les liberté sexuelle proportionnellement à la diminution des liberté individuelles, promouvoir l’ignorance et le divertissement et réduire l’accès à la culture, briser la famille pour fragiliser des individus esseulé, consommateur de vide, etc…

    Il faudrait dire, si nous sommes vraiment libre et dire les chose clairement

    Bien à vous.

    Répondre
    • sassy2

      19 mars 2018

      (semi-gag):
      Je dis non.

    • sassy2

      20 mars 2018

      si G est la propriété Globaliste.
      J et G ne sont pas équivalentes.

      J n’est ni une condition nécessaire ni suffisante. Mais J est une variable explicative de G.

      G(arnault) et G(Pinault) ont le pouvoir de fait en France (un peu de caillasse et l’ascendant, mais en fait y a rien derrière intellectuellement)

      G(pinault) qui héberge BHL ou chirac (lequel était en fauteuil roulant il y a 1an dans son appart, cf un article d’hier ou il est mentionné qu’il serait « en forme », j’ignore pourquoi) n’est pas J.

      G (warren buffet) n’est pas J
      G (bezos) ou G(soros) n’en ont rien à carrer d’israel

      Finkielkraut (ou zemmour) est peut être plus anti globaliste et plus « trad » que vous

      notes:
      G(drahi) est un faux nez, sous capitalisé.
      Ce sont des créanciers US les plus gros proprio effectifs et illégaux (morgan stanley? goldman? je ne sais pas et peu importe)

      Probablement a-t’il servi de poubelle à ses créanciers lors de son rachat aux us. Et probablement, va t’il exploser suite à… la défaite de clinton. Macron ayant été élu par des réseaux représentés par clinton

    • sassy2

      26 mars 2018

      Thibaut
      22 MARS

      nous sommes tous insignifiants

      qu’est-ce qui me prouve que vous n’^tes pas du FBI d’obama ou de la gendarmerie? 😉

  • Sara

    19 mars 2018

    Merci infiniment de mettre des mots justes sur cet etat de faits.

    Répondre
    • Thibaut

      22 mars 2018

      SASSY2, Bonjour,

      Selon moi… et je suis insignifiant, je le sais bien… G n’est qu’une composante de J au plutôt des S… qui on une idéologie, un but ultime et les moyens de leur ambitions.

      Nous ne nous entendrons pas sur le fond, mais alors… Pourquoi avez-vous supprimé la conclusion de mon message et pourquoi devons nous écrire de manière codé?

      Cherchez ceux que l’on ne peut nommé, même ici, vous aurez les responsables.

      Nous ne pouvons combattre ce que l’on ne peut nommer. C’est M. Gave qui cite Soljenitsyne. « Un homme libre parle clairement « . nous ne sommes pas libre.

  • Arsene Holmes

    19 mars 2018

    Excellent article.

    IMHO un de vos meilleurs.

    Et dans un cas de synchronicité étonnant, un ami Samedi m’a recommendé de regarder cette interview de Jordan Peterson

    https://www.youtube.com/watch?v=aMcjxSThD54

    qui est exactement la solution que vous préconisez.

    On ne doit pas etre les seuls . Cette interview a été regardé plus de 8,000,000 de fois!!!

    Malheureusement elle est en anglais. Elle dure 30 minutes et il faut la regarder en totalité

    qui

    Répondre
    • Francis

      19 mars 2018

      Une chargée de cours, Lindsay Shepherd, à la Laurier University dans l’Ontario, est passée en conseil de discipline pour avoir montré à ses étudiants une video conférence de Jordan Peterson.

      Et ce n’est pas un cas isolé. On imagine mal à quel point les universités nord américaines sont dominées par une gauche radicale dont le comportement illustre parfaitement le billet de Ch. Gave

    • MVS

      20 mars 2018

      J’ai découvert M. PETERSON il y a quelques semaines. Cet homme est un héros des temps modernes!
      Brillant et inflexible face aux arguments fallacieux des journalistes!

    • Arsene Holmes

      20 mars 2018

      @ Durru

      Merci pour la version francaise de cette interview remarquable.

      Elle va devenir un cas d’école pour comment ne jamais perdre son calme, comment démonter systématiquement des arguments fallacieux et refuser de se faire piéger.

      A regarder encore et encore…

      https://vimeo.com/251927876

  • candide

    19 mars 2018

    En parlant d’agression contre la liberté, j’ai récemment eu droit à une présentation de la loi Sapin 2, qui est une tartufferie de premier ordre. Cette loi transforme en effet chaque entreprise (notamment les banques et assurances) en auxiliaire de la force publique, chargé d’enquêter sur les provenance des fonds de leur clients et des risques de corruption liés. Pour les entreprises c’est une charge de travail importante, sans aucune retombé positive, pour l’état c’est une somme d’informations collectées sur tout le monde sans commune mesure avec ce qui existait jusqu’à présent.
    A coté, big brother est un petit garçon.
    Quand on trouve à la tête de l’état un individu qui croit malin de gouverner par décret, de réduire le pouvoir du parlement, de nommer les cabinets ministériels ou de choisir les journalistes qui ont le droit de l’interroger, un tel levier d’action peut vite devenir un efficace instrument de tyrannie.
    Quand en plus notre apprenti tyran méprise le peuple et la nation, je commence à être inquiet.

    Répondre
  • Michel

    19 mars 2018

    J’ai découvert à 33 ans Feu René GIRARD, la grille de lecture du fait religieux en parcourant son œuvre ( des choses cachées depuis la fondation du monde, la violence et le sacré….) m’a réconcilié avec ma culture judéo chrétienne. J’ai 60 ans aujourd’hui et durant toutes ces années, il m’est très peu apparu de la part de mes contemporains, l’intérêt que peut avoir la compréhension de l’oeuvre de GIRARD. Merci Mr GAVE, pour cet univers commun de la pensée conceptuelle et culturellement originel de notre académicien, si peut souvent mis en exergue….
    Merci à vous

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    19 mars 2018

    Certes, certes… je suis fondamentalement d’accord avec vous, M. Gave, mais…

    Mais, que faites-vous de la nation, au sens d’une nation constituée comme la France ? N’est-elle qu’une vulgaire tribu, forcément injuste, forcément dominatrice aux dépens de ses membres ?

    Et puis, nous occidentaux qui nous considérons comme les héritiers des pensées hébraïque et évangélique, qui sommes si fiers de notre civilisation et des inventions scientifiques et techniques qu’elles nous ont permis de faire, ne sommes-nous pas d’autant plus coupables de les avoir aussi abominablement trahies en tant d’occasion ?

    Ou encore, montrer du doigt « ces gens-là » n’est-ce pas faire ce qu’on leur reproche de faire ?

    « Liberté, que de crimes on commet en ton nom ! »

    Je vous remercie de vos billets, j’aime vos références à René Girard ainsi qu’aux pensée hébraïque, grecque, évangélique… (Elle est si mal vu de nos jours, la religion ! La laïcité en est au point d’avoir inventé un nouvel sacré : la religion. C’est un comble.)

    Même si je ne donne pas tout à fait le même sens que vous au libéralisme…

    Répondre
    • Steve

      19 mars 2018

      Bonjour M Monod Broca

      Je crois que nous sommes plutôt, hélas, une nation en déconstitution! De par la volonté de l’Europe de Monnet, Schuman et d’autres pour qui le nationalisme c’est l’ennemi, et de par l’histoire qui, comme l’a bien rappelé Poutine, nous a placés, vaincus, sous la domination des USA en 45, (de ce fait nous sommes devenus les seconds bouffeurs de hamburgers par tête de pipe au monde, juste après les américains; selon Régis Debray nous sommes désormais des gallo-ricains), et il n’est que de voir l’empressement stupide et servile des faiseurs d’opinions à singer au plus vite les modes les plus idiotes provenant des US et à vouloir les imposer à tous pour éprouver une tristesse indicible devant cet abrutissement programmé qui se mesure très exactement par le taux d’obèses dans la population, en progression dramatique et calqué sur celui des US.
      Nous savons maintenant comment Circé transforma les compagnons d’Ulysse en pourceaux: point besoin de magie, il lui suffit simplement d’exaucer à foison tous leurs désirs matériels basiques : bouffe, pinard, cul, feuilletons, machins etc….

      Nous fûmes une belle nation, nous avons encore de beaux restes, mais Marianne ressemble de plus en plus à Madeleine Renaud s’enfonçant irrémédiablement dans les sables….Oh les beaux jours!
      Sic transit gloria Gallia.
      Cordialement.

    • durru

      19 mars 2018

      Qu’est-ce que la Nation ?
      Sarkozy, en son temps, a dit pas mal de conneries. Mais il a dit un truc que, quoi qu’on en dise et comment on le retourne, reste une base de réflexion incontournable : « la France, on l’aime ou on la quitte ».
      La Nation n’est pas quelque chose d’abstrait, c’est un ensemble d’individus, ayant des ancêtres communs, une histoire commune, un territoire commun, mais aussi (et c’est essentiel) une volonté commune de partager certaines valeurs.
      Il paraît que la devise de la République serait « liberté, égalité, fraternité ». Sans la liberté de dire ce que l’on pense (de ses compatriotes, entre autres), qu’est-ce qui reste de « liberté » ?
      Le vrai ami n’est pas celui qui vous caresse en permanence dans le sens du poil, bien au contraire.

      Merci, M. Gave, pour cette bouffée d’air frais. Les mots ne sont pas les mêmes, mais votre conclusion me fait penser à l’extraordinaire poème de Kipling, « If ».

    • Robert

      21 mars 2018

      Le fils cadet de Sarko, Louis, ne doit pas aimer la France puisqu’il a décidé de la quitter et de demander la nationalité américaine. Il est vrai qu’il a fréquenté une école militaire US et non un vulgaire prytanée ! On est toujours trahi par les chiens… pardon les siens !

  • MVS

    19 mars 2018

    Dans la même veine, je recommande vivement « Le zéro et l’infini » d’Arthur Koestler.
    J’avais 15 ans et je me rappelle encore cette nuit sans fin où je l’ai dévoré.
    Rarement un livre m’a autant ouvert les yeux et m’a définitivement éloigné du socialisme sous toutes ses formes.

    Répondre
  • Robert

    19 mars 2018

    De nos jours, je crois qu’un esprit curieux et lucide ne peut en arriver qu’à cette conclusion: nous vivons une régression de la démocratie et des droits de l’individu, camouflée par des discours creux à destination de populations asservies par le matérialisme sous toutes ses formes…

    Répondre
  • sar. har.

    19 mars 2018

    Voilà un texte qui mériterait d’être étudié au programme du Bac. Tout y est…

    Répondre
    • sassy2

      21 mars 2018

      LOL je viens de relire le texte et j’ai pensé un peu la même chose.
      Me suis dit que M Gave aurait du obtenir 20/20, notée par Madame Macron! (& je viens de voir qu’ils ne sont peut-être pas croisé à Amiens…)

      Et qu’aussi, Emmanuel -qui ne demande qu’à progresser-aurait peut-être été gratifié d’une note inférieure.

    • idlibertes

      21 mars 2018

      Oh non, quand Charles y était, il n’y avait que des Jésuites et aucun professeur Femme.
      Elles n’auraient pas tenu avec la bande chenapans qu’ils étaient. Vraiment.
      Les jésuites voulaient l’envoyer en « métier manuel ». « le mieux serait qu’il apprenne un métier le plus vite possible, il n’est pas fait pour les choses de l’intellect ».

      Encore un succès d’orientation 🙂

  • Gerldam

    19 mars 2018

    Sur le thème de l’avènement de l’individu à partir d’un collectif, qu’il soit la famille, le clan ou la cité, je ne peut que recommander l’excellent livre de Larry Siedentrop « Inventing the individual », qui a sans doute été traduit en français pour ceux qui ne maîtrisent pas bien la langue de nos amis d’outre Manche/Atlantique.
    Ceci dit, je pense qu’avec internet, s’ouvre une voie de traverse pour continuer à dire ce que l’on pense (comme ici) et que ne peuvent juguler les forces destructrices à l’oeuvre actuellement.

    Répondre
  • Jimmie19

    19 mars 2018

    Une autre solution pour lutter contre ce sectarisme totalitaire et monopenséiste est de ne pas suivre les réseaux sociaux correspondants et boycotter les médias transmetteurs.
    Ce que je fais.
    Et m’en porte bien.

    Répondre
  • Kiwixar

    19 mars 2018

    Toujours un réel plaisir de lire Charles Gave, même pour un agnostique ne partageant pas nombre de ses vues politiques. Et toujours de la nourriture pour cogiter et cogiter pendant longtemps. Merci.

    Répondre
  • Miosolo

    19 mars 2018

    Cher Monsieur, votre chronique est une fois de plus magnifique,
    Elle recoupe mes ruminations de fin de vie, et cela m’amène à trouver que faire partir l’individualité du Christ est un peu pessimiste. Il me semble que le judaïsme a montré dans tout l’ancien testament son aptitude à susciter des élites, Moïse, le roi David sont des exemples d’individus ayant vaincu l’apathie ambiante.
    En ce qui concerne l’Asie que je connais mal, je penserais volontiers que leur civilisation écrase l’individu. Mais cela ne les a pas empêché de faire aussi bien, peut-être mieux, que notre civilisation occidentale jusqu’à ce que leur bureaucratie les endorme.
    Je retiendrai notamment votre final sur la citation de Burke, qui est un appel pour tous ces français bien élevés, dont je fais partie.

    Répondre
  • Charles Heyd

    19 mars 2018

    Article excellentissime!
    Digne d’un J-F Revel;
    on y reconnait notre société (française) et tout son attirail: ses médias, ses politiciens et son politiquement-correct et j’en passe!
    effectivement dire non quand il faut dire non et dire oui quand il le faut demande beaucoup de courage et d’abnégation et on est très vite catalogué (stigmatisé).

    Répondre
    • Richard HANLET

      19 mars 2018

      Je me joins aux louanges pour ce texte superbe et si lucide.

  • P. Lacroix

    19 mars 2018

    Merci pour ce billet. Une bonne mise en jambe pour débuter la semaine. Résistons !

    Répondre

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