Je viens de passer une journée dans l’est de la France, invité par le Maire d’une petite commune de la Meuse, Culey, que je remercie ici. J’en suis revenu encore plus indigné que je ne l’étais en partant, tant la situation des habitants y est encore plus désastreuse que tout ce que je pouvais imaginer. Je me suis précipité en rentrant sur mon ordinateur pour écrire un compte rendu de ce petit voyage. En l’écrivant, j’ai eu la sensation que j’avais déjà tout décrit avant même d’y être allé. J’ai vérifié, et j’ai retrouvé ce texte que j’ai écrit il y a environ un an et que je reprends in extenso, n’ayant rien à y ajouter.
Que le lecteur veuille bien m’excuser de cet inhabituel accès de paresse mais parfois, nul besoin de ré-inventer la roue.
Je vais me livrer à un petit exercice de style : utiliser les écrits de deux hommes éminents qui m’ont influencé dans mon parcours intellectuel, Bastiat et Milton Friedman pour porter un diagnostic sur ce qui mine notre pays. Et qu’est que ces deux grands hommes ont en commun ? Une chose en particulier : la capacité de me faire rire en parlant d’économie tout en écrivant dans une langue superbe.
Commençons par Bastiat.
Bastiat disait que n’importe quel individu qui voulait s’approprier quelque chose avait le choix pour l’obtenir entre « travailler ou voler », et qu’il n‘y avait pas de troisième voie. Et qu’il était beaucoup plus fatigant de travailler que de voler, mais que voler pouvait être dangereux. Et donc que le plus simple pour voler est de s’organiser pour capturer l’Etat et autoriser le vol légal, qu’il appelait « spoliation ». Voici la citation
« On est d’abord porté à penser que la Spoliation ne se manifeste que sous la forme de ces vols définis et punis par le Code. S’il en était ainsi, je donnerais, en effet, une trop grande importance sociale à des faits exceptionnels, que la conscience publique réprouve et que la loi réprime. Mais, hélas ! il y a la spoliation qui s’exerce avec le consentement de la loi, par l’opération de la loi, avec l’assentiment et souvent aux applaudissements de la société. C’est cette Spoliation seule qui peut prendre des proportions énormes, suffisantes pour altérer la distribution de la richesse dans le corps social, paralyser pour longtemps la force de nivellement qui est dans la Liberté, créer l’inégalité permanente des conditions, ouvrir le gouffre de la misère, et répandre sur le monde ce déluge de maux que des esprits superficiels attribuent à la Propriété. Le vol individuel peut être rare, sévèrement réprimé, mais la spoliation est organisée, légalisée, systématisée. »
Et pourtant à son époque le vol en bande organisée « (communément appelé socialisme) » commençait à peine à prendre son vol (si j’ose dire). Nous avons fait beaucoup de progrès depuis !
Venons-en à Milton Friedman, qui disait en riant beaucoup qu’il y avait quatre façons de dépenser de l’argent.
- Je peux dépenser pour moi de l’argent que j’ai gagné moi-même. En général, cet argent est bien utilisé et le montant de satisfaction très élevé.
- Je peux dépenser de l’argent que j’ai gagné au profit de quelqu’un d’autre. J’achète une moto de compétition pour son anniversaire à mon épouse. L’intention est là, la satisfaction peut-être pas.
- Je peux dépenser de l’argent que quelqu’un d’autre a gagné, mettons une subvention étatique et j’en tirerai une satisfaction certaine, mais il n’est pas certain que cet argent soit mieux dépensé que par celui qui l’a gagné, ou que je vais continuer à toucher ces subventions.
- Et enfin, l’argent peut être transféré de mon compte au compte de quelqu’un qui ne l’a pas gagné mais qui devra le dépenser en l’envoyant à une autre personne parce que la Loi lui a donné cette prérogative, et là c’est toujours du grand n’importe quoi.
Le but de ce petit papier est simplement de montrer qu’en utilisant l’analyse de Bastiat et la typologie de la dépense de Milton Friedman, je peux expliquer tout ce qui s’est passé en France depuis quarante ans, tout ce qui se passe aujourd’hui et prévoir sans grandes difficultés tout ce qui va se passer demain. Au travail donc.
Comme je l’ai souvent rappelé, une Nation est une volonté de vivre ensemble (Renan) et cette volonté de vivre ensemble s’exprime par le fait que la communauté délègue à une entité qu’il est convenu d’appeler « L’ETAT » le monopole de la violence légale. Pour fonctionner cet Etat (je ne sais pas pourquoi je l’honore d’une majuscule, mais c’est une tradition française) a besoin de lever des impôts pour faire face à ses obligations.
Dans ma vie, j’ai rencontré au grès de mes pérégrinations trois sortes de systèmes d’imposition.
- Certains pays levaient des impôts simplement pour assurer le fonctionnement des fonctions régaliennes de l’état. Police, Justice, Diplomatie et Armée. Je pense à Hong-Kong et à Singapour par exemple. La charge fiscale de ces pays se balade entre 15 % et 25 % et ils sont en général en excèdent budgétaire et la fraude fiscale y est inexistante.
- Une deuxième catégorie de pays lève des impôts non seulement pour assurer leurs obligations régaliennes mais aussi pour financer tout ou partie d’un certain nombre de dépenses propres à favoriser la cohésion nationale du style éducation pour tous, dépensés de santé ou aménagement du territoire. La charge fiscale dans ces pays, parmi lesquels on peut compter les démocraties du nord de l’Europe sera de ce fait beaucoup plus élevée que dans le premier cas, mais force est de constater que la population supporte assez bien cette pression dans la mesure où les sociétés sont homogènes et respectueuses de la Loi. Il n’en reste pas moins que les législations fiscales deviennent tellement compliquées et contradictoires qu’une véritable industrie de l’optimisation fiscale se met en place qui utilise beaucoup de gens très compétents à des taches qui ne paraissent pas bien intéressantes. La fraude fiscale apparaît…
- Et enfin, un certain nombre de pays ont bâti des systèmes qui cherchent à « promouvoir la justice sociale », qui est à la justice ce que la musique militaire est à la musique. L’idée de base de ceux qui parlent de justice sociale est le concept Marxiste que la richesse est un gâteau à taille fixe et que si certains ont une trop grosse part de ce gâteau, c’est qu’ils ont volé ou triché et que l’Etat, dans son rôle d’arbitre impartial (si c’est eux qui en ont la charge bien sûr) doit leur faire rendre gorge. Et donc, la soi-disant Justice Sociale n’est qu’une déclinaison moderne de ce que l’on appelait dans ma jeunesse « l’envie aux dents vertes », condamnée comme tout un chacun le sait par l’un des dix commandements, le dixième si mes souvenirs sont exacts. Là, la fraude fiscale devient quasiment légitime…Fort naturellement, ces pays se retrouvent à financer tous les canards boiteux pour « préserver l’emploi au nom de la justice sociale » pendant que les gens compétents quittent le pays aussi vite que les capitaux, tandis que le poids de l’Etat ne cesse de monter, le nombre de fonctionnaires d’exploser, la corruption de fleurir (comme le disait un humoriste, quand c’est un fonctionnaire qui donne des licences d’importation, la première chose à acheter est ce fonctionnaire), les pénuries de voir le jour et les déficits budgétaires d’exploser…
Et le pire est que ce que je décris est un processus dynamique et non pas un état stable et ce processus se termine TOUJOURS par la faillite de l’état qui se laisse aller à ce genre de pratiques tout ceci se terminant par un changement de personnel politique ou de régime…. Et je peux fournir autant d’exemples que le lecteur le désire mais en voici quelques-uns : France en 1958, Grande-Bretagne en 1977, URSS en 1990, Venezuela et Algérie aujourd’hui. Les principes sont toujours les mêmes et les résultats identiques. La spoliation étatique ne se stabilise jamais, elle ira toujours vers son but ultime : une pauvreté effrayante pour tout le monde, sauf pour les apparatchiks.
Tout cela est bel et bon mais il nous faut maintenant en arriver au diagnostic sur notre pays.
Commençons par la spoliation.
Je ne suis pas un grand sociologue, mais j’ai vraiment l’impression que si les gens se collent des gilets jaunes sur le dos le samedi, ce n’est pas pour aller à la chasse ou éviter de se faire écraser sur les routes mais bien parce qu’ils en ont assez d’être spoliés.
Et je voudrais rappeler ici que la Démocratie Britannique a commencé en 1689 par le contrôle des dépenses du Souverain par le Peuple. Et je crois avoir remarqué qu’un certain nombre de gilets jaunes veulent arriver à un résultat semblable et pour se faire réclament non seulement un audit des dépensés de l’état pour comprendre exactement où va leur argent mais aussi un référendum d’initiative citoyenne pour pouvoir voter sur la façon dont cet argent allait être dépensé dans le futur.
Tant il est certain qu’une grande partie du peuple de France est convaincu qu’il est l’objet d’un vol organisé, ce en quoi ils ont parfaitement raison.
Venons-en à l’analyse Friedmanienne.
Une partie gigantesque de la valeur ajoutée en France est allouée de fait par des gens qui ne l’ont pas créée, à des gens qui ne le méritent pas vraiment, dans un superbe mélange entre le point numéro trois et le point numéro quatre, sans que les autorités n’y trouvent rien à redire. Prenons un exemple : d’après les sources les plus sérieuses, la fraude à la Sécu coûte 14 milliards d’euro par an et les faits sont connus et confirmés par des rapports de la Cour des Comptes et de l’Inspection Générale de la Sécu, et ce depuis la présidence Sarkozy.
Et pourtant, rien n’a été fait depuis, ni sous Napoléon, ni sous Flanby, ni sous Jupiter. Il y a des gens qui volent 14 milliards d’euro à la communauté depuis des années et tout le monde s’en fout, personne n’agit et le pouvoir politique préfère augmenter le prix de l’énergie au détriment des non frondeurs pour continuer à boucher les trous.
Pourquoi ?
Trois raisons me viennent à l’esprit
- Les courageux qui nous gouvernent ont peur que les fraudeurs ne soient d’un groupe ethnique diffèrent du reste de la population, ce qui pourrait gêner leurs politiques favorables à l’immigration.
- Les mêmes ont peur que l’arrestation des fraudeurs ne déclenche des troubles dans certaines banlieues, ce qui nous ramène au problème bien connu des « territoires perdus de la République » qui sont peut -être perdus pour la République mais lui quand même coûtent très, très cher.
- La troisième raison est de loin la plus grave : il n’est pas impossible que certains hommes politiques soient convaincus que cette fraude, dans la mesure où elle serait commise par ceux qu’ils pensent être les damnés de la terre soit légitime, un peu comme les juges du syndicat de la magistrature qui pensent que la victime est toujours coupable et le coupable toujours innocent. Et pour ces pervertis du cerveau, condamner le voleur, ce serait dans le fond reconnaître que la propriété privée doit être protégée, ce qui pour eux est une abomination.
Et si ça se passe dans la Sécu, cela doit se passer ailleurs et en particulier au niveau des administrations régionales et territoriales, et à une échelle très supérieure.
Je n’ai donc pas le moindre doute que cela se passe partout en France et que cette forme de corruption peut expliquer bien des résultats électoraux, que parfois je trouve étranges, ou des niveaux de vie que je trouve surprenants.
Ce qui nous amène à la philosophie de notre système fiscal qui, comme chacun le sait, ne cherche qu’à punir celui qui a réussi. Dans la parabole des talents, le Maître envoie en enfer le mauvais serviteur et donne son talent à celui qui a le mieux fait. Là ou l’on voit que le socialisme est proprement d’inspiration diabolique est dans le fait que nos systèmes fiscaux font exactement l’inverse. Ils enlèvent les talents à ceux qui ont bien travaillé pour les filer à celui qui n’a rien foutu, tout simplement parce que celui qui n’a rien foutu est un gros jaloux.
Conclusion
Nous sommes en plein dans une « inaptocratie », là laquelle j’avais consacré il y a longtemps l’une de ces chroniques, définie ainsi par un philosophe britannique :
« L’inaptocratie est un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle.
(Cette définition avait été reprise par Jean d’Ormesson quelque temps après mon article, qui s’en était attribuée la paternité, ce qui m’avait déçu…)
Nous sommes donc régis par des ineptocrates au profit de bons à rien et voilà un diagnostic qui ne surprendra personne…
Heureusement et comme cela s’est souvent produit dans notre histoire, le peuple se lève et l’on peut espérer que « les moins capables de gouverner » vont être renvoyés à leurs chères études.
En fait, je suis surpris que personne ne fasse le rapprochement entre Solidarnosc en Pologne en 1988 et les Gilets Jaunes aujourd’hui tant les protagonistes et le scénario sont les mêmes.
Comme je le dis depuis son élection, dans le fond monsieur Macron est un nouveau Jaruzelski, placé là par les caciques de la mondialisation pour qu’ils puissent continuer à piller tranquillement notre pays. Or ce genre de Quisling affectionne généralement l’usage de la force et donc la force a été utilisée de façon démesurée contre des gens fondamentalement paisibles.
S’il veut que les français se fâchent vraiment, qu’il continue, le résultat est garanti et il lui faudra se réfugier en Grande-Bretagne, comme Napoléon III le fit en son temps.
Je ne doute pas d’ailleurs qu’il y trouvera un poste dans la City, pas rancunière pour un sou.
Auteur: Charles Gave
Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).
Afrah Verichon
2 décembre 2019Bravo 👏👏rien a redire !Merci monsieur Gave
Calypso20
28 novembre 2019La fraude à la sécurité sociale (vous évoquez 14 milliards par an) vient en majorité des professionnels de santé (hôpitaux publics et privés, ambulanciers, kinésithérapeutes et infirmières en libéral, et autres… )… Les professionnels de santé fraudent davantage que les citoyens… Le système de tarification à l’acte (T2A) mis en place par Roselyne BACHELOT, ministre de la santé du Président SARKOZY, a eu pour conséquence de faire exploser la fraude à la sécurité sociale par les professionnels de santé, surtout par les hôpitaux publics et privés : simultanément cette T2A a fait baisser la qualité et la sécurité des soins aux patients dans les hôpitaux, car désormais les hôpitaux facturent à la sécurité sociale des soins non délivrés (c’est grave quand vous avez une pathologie réelle, déclarée par l’hôpital à la sécu, l’hôpital touche un budget pour vous soigner, mais il ne vous soigne pas, il empoche l’argent : ça se pratique beaucoup sur les personnes âgées) , ou bien l’hôpital facture des pathologies inexistantes donc non soignées (par ex. vous avez un rhume banal, l’hôpital écrit à la sécu que vous avez une infection pulmonaire, grâce à ce mensonge l’hôpital va toucher 5000 euros qu’il empochera en »profit brut » sans vous soigner pour l’infection pulmonaire que vous ne l’avez pas), ou ils font des chirurgies inutiles pour pouvoir facturer des actes à la sécurité sociale (par ex. une opération de l’appendicite alors que vous n’avez pas l’appendicite), etc…
Bref, on soigne de plus en plus mal en FRANCE, et ça coûte de plus en plus cher… A côté de ce gâchis, toute une partie de la population n’a pas accès à un médecin généraliste ou spécialiste de proximité ou doit attendre un an avant d’avoir un RDV (déserts médicaux en ville et en campagne).
BCG
18 novembre 2019Point n’est besoin d’aller en Meuse pour trouver de la misère ni dans d’autres pays surtout que certains peuvent infiniment plus heureux que nous avec juste ce que la nature leur donne (exemple ,en Amazonie beaucoup de tribus d’ indiens demandent uniquement qu’on leur laisse la forêt en état) , la France technocratique qui nous gouverne se moque bien des pauvres et des malheureux et de leur difficulté à vivre dans un monde modelé pour « faire de l’argent » à l’usage des déjà riches , c’est cette techno-sphère dont est issu Emmanuel Macron qui est notre bourreau , 1 à 2 fils ou filles d’employés par « promotion » de l’ENA montre que les riches et puissant se reproduisent par parthénogenèse et que sans révolte ou sans révolution puissante rien ne change , il n’y a aucun doute que les gilets jaunes n’ont sois disant obtenu quelques argent que par la violence d’abrutis encagoulés qui n’ont rien à voir avec eux , la sociologie des blackblocks étant bien plus simples que celle des gilets jaunes que leur diversité et leur méfiance des élites empêchent d’être efficace même si selon certains économistes ils auraient provoquer une micro-croissance, alors peut-être Monsieur Gave a t-il raison même si j’ai de la peine à savoir qui sont les lions et donc qui sont les ânes ,je ne suis sur que d’une chose je sais qui sont les dindons de la farce ! Quand à nos ingénieurs en politique formés dans l’art de la manipulation je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils travaillent pour leurs maitres qui bien plus malins ne font pas de politique. Quand à nous pauvres Français pensant qu’il faut encore voter nous sommes certainement nés pour servir à créer de la richesse car on ne peut décemment pas demander cela à un énarque ou à un fonctionnaire , je ne nie pas qu’ils travaillent mais je doute que tous savent pourquoi!! PS: Robert , avec beaucoup d’amitié je vous dis « ne parlez pas au nom des Français et de leurs sentiments sans les avoir rencontré tous » chacun de nous, met le curseur de la dictature à un endroit différent , peut-être êtes vous personnellement satisfait de la façon dont nos élites gèrent le pays mais demandez à une infirmière,un retraité avec une petite retraite,un malade qui a attendu 18 heures sur un brancard dans un couloir d’hôpital si la France va bien et vous aurez des réponses , demandez à des personnes âgées totalement,complètement, définitivement non violentes si elles sont contentes d’avoir été gazées par les CRS (sensés les protéger) parce qu’elles réclament une retraite supérieure au minimum vieillesse , ou encore aux gilets jaunes tout aussi non violent qui ont été tabassés,éborgnés,etc. si nous sommes dans une dictature et sans doute aurez vous une réponse de l’endroit ou est mit le curseur de la dictature ! Et ce n’est pas parce qu’on a rien à cacher que l’Etat (la police au sens large) doit nous pister ,nous espionner ,nous filmer ,nous écouter , dépouiller nos dossier médicaux , nos vies et nos envies ! Alors ou commence une dictature ?????????????
Robert
18 novembre 2019Analyse lucide, comme d’ habitude. Concernant la comparaison avec Solidarnosc, je met un bémol : les polonais se révoltaient contre une dictature, alors que les Français n’ont pas le sentiment de vivre en dictature…
bourrelly
26 mars 20232023 ? Qu’est-ce don . . . . que cette violence . Une génération qui voit surgir il y a 2 ans la menace d’un désastre climatique avec déjà ses effets . . le réchauffement. Cette génération plus qu’anxieuse Dit NON à un futur .. La retraite à … 64 ans En 2098 pour cet individu .. Que reste t’il?. Au lieu de frapper sur le peuple pour une cause dérisoire, Occupez-vous de la cause Ecologiste!. Mais en révisant tout de ce que l’écologiste actuel projette. Pour ce, un programme de fond. Intelligent Humain et respectueux s’impose. RIEN D’AUTRE.. je n’ai pas lu beaucoup de commentaires. Je ne sais si d’autres ont cette idée que je trouve essentielle et qui s’offre naturellement à l’esprit.
Jacques
17 novembre 2019Personnellement,je me suis senti trahis lorsque M.Sarkozy pour lequel,j’avais voté, a vendu en catimini 600 tonnes d’or ,sans nous en parler, c’est l’or des Français, alors j’en ai conclu,qu’ils étaient tous Maurassien ,le peuple n’est pas adulte ……..
Philippe Lopez
23 novembre 2019Les plus grandes trahisons de Sarkozy, à mon sens, sont les suivantes: suppression de 12500 postes de gendarmes, après avoir parlé de « karsher » pour faire entendre raison à la racaille.
– la guerre en Libye qui a armé le terrorisme islamiste.
-le non respect du référendum sur l’Europe avec la farce du traité de Lisbonne, (je ne sais plus si à ce moment-là c’est lui ou Hollande, mais bon, ce fut le point d’orgue de l’UMPS
pythagore
17 novembre 2019pour les élections en FRANCE si vous compter 600 000 élus + les conjoints + les listes qui se sont présentées mais pas élus + les assesseurs des bureaux de vote (qui se sentent obligés de votés) il ne reste plus beaucoup de votants qui se déplacent pour voter … on est bien dans un système qui s’auto alimente afin de survivre…sans compter un RN qui est un allié objectif ( au mieux sinon un idiot utile) car il ne sert a rien d’être au 2 eme tour d’une élection car le reste de l’échiquier refera le coup du cordon sanitaire à chaque fois … mais je vous rassure nous ne tomberons pas ( pas plus bas) car nous sommes déjà a terre… et nous ne pouvons qu’avancer en rampant car tout les freins dont mr GAVE parle dans cet article sont sur notre dos … quand j’avais lu » des lions menés par des ânes » je nous considérés sauvés car le diagnostic était posé et le mal était identifié mais je ne m’imaginai pas qu’il y avait une volonté politique commune de tous bords afin de nous tenir la tète dans la boue…
DEBOTTE Hugues
17 novembre 2019Depuis le traité de Lisbonne, en application de les articles 3 et 16 de la DDHC de 1789, la Constitution est illégale, par voie d’exception. Nous devons toutes et tous accepter cet état de fait pour exiger le départ du pouvoir en place et la mis en place d’une nouvelle constitution, nous rendant la souveraineté volée par les élus qui ont outrepassé leur mandat. Des conférences faisant a promotion de cette information capitale vont se mettre en place: les Français doivent se réapproprier leur destin, volé par les hauts fonctionnaires de l’Union Européenne.
Jacques Besozzi
16 novembre 2019Gilets jaunes à Dijon cet après-midi. Plusieurs centaines, plutôt des seniors paisibles. Une majorité se sentant spoliée, par des dirigeants arrogants, incompétents.
Un sentiment d’oppression, de reduction de l’espace de liberté individuelle.
La révolte ne viendra pas. Elle est là, dangereuse, désespérée.
Shell
14 novembre 2019Article intéressant et rafraîchissant comme toujours. D’autre ont aussi fait le rapprochement à la Rébellion des Turbans jaunes qui est aussi intéressante.
Claudio Vit
13 novembre 2019M Gave, une question me taraude depuis que j’ai relu votre article que j’apprécie beaucoup. Mais qu’avez vu de si terrible dans cette commune de la Meuse? Vous avez voyagé et vécu et travaillé longtemps à l’étranger. Cela a dû aiguiser votre vue.
Vous voyez des choses d’une manière différente des « sédentaires » Pourriez-vous nous éclairer un peu plus? Donner des exemples? Quelques détails significatifs?
daniel llopis
17 novembre 2019une amie disait que en MEUSE les corbeau bolé a l envers pour ne pas voir la misere
Cloitre bernard
13 novembre 2019C’est plein de vérité et heureusement que l’on des personnes comme Charles Gave pour remonter le niveau de notre pauvre société . J’ai toujours un immense plaisir à l’écouter car en temps que personne de la terre je rejoins ses analyses et pensées .
Jiff
13 novembre 2019LE problème est toujours le même, si pause-caca gicle de quelque manière que ce soit, ce qui a des chances honnêtes d’arriver, qui va alors décrocher la queue du Mickey ?
Parce que si l’on fait abstraction de tous ceux qui ont un casier et/ou une batterie de cuisine accrochée à leurs basques, des zénarques déconnectés (pléonasme voulut), il ne reste plus grand monde – à la limite F.Asselineau, qui semble intègre, avoir de bonnes idées, veut sortir de l’UERSS et de l’euro, mais a aussi de mauvais points faibles (l’instruction par exemple, plutôt primordiale dans un pays qui compte largement plus de 50% d’illettrés [Rappel: Du temps de Jospin, il a fait enterrer un rapport OCDE qui démontrait qu’il y avait 40% d’illettrés en france et vu que l’ednat a continué à se dégrader sensiblement plus après ça…].)
La meilleure solution ne consiste-t-elle pas à élire non-pas un président, ce qui est très dangereux, vu que la france a le douteux privilège d’avoir le président le plus puissant du monde et que pour l’instant, c’est un psychopathe prône aux cacas nerveux, méprisant sa propre population et n’ayant pas eu d’enfants (après lui, le déluge) qui se trouve sur le trône, mais un aréopage représentatif, un peu tel qu’il existe en Suisse ?
Déjà, à la condition expresse que ces gens soient tous intègres et probes (ahemm… kof !, kof !, kof !), ça éviterait les excès puisque les uns tempéreraient les autres, le tout s’équilibrant, ensuite, de la pluralité naissant les idées originales, peut-être que ce pays aurait alors une toute petite chance de s’en sortir si ces gens décidaient que le rôle de l’état doit se résoudre au régalien et (presque) rien d’autre. Il faudrait, bien sûr, qu’ils entérinent le RIC tel que proposé dans ses grandes lignes, c’est à dire la surveillance citoyenne des poliotiques avec pouvoir d’éviction n’importe quand. Un total changement de paradigme en clair.
Malheureusement, vu la fuite actuelle d’entrepreneurs anciens comme futurs (<- ça c'est une nouveauté, depuis un peu moins de 10 ans, les candidats à la création d'entreprise s'en vont préventivement !), de cadres dirigeants et de diplômés ainsi que de retraités talentueux, bref, de connaissances et d'expérience, une éventuelle réindustrialisation est maintenant devenue impossible et les NTIC s'en ressentent également grandement – ce qui a tendance à me faire dire que ce pays est complètement foutu, tel un grabataire dément, gangréné au point qu'il faudrait amputer, mais comme personne ne veut en prendre la responsabilité, ça ne sera jamais fait (d'ailleurs, celui qui a vu un ponktionnaire revendiquer une quelconque responsabilité est mort depuis tellement longtemps que personne ne se rappelle son nom…)
llopis
17 novembre 2019dans ma vie jai vu des instruits completement con et des illétrés vachement intelligent dans leurs fonction alors que les instruits ne savaient rien faire et les illétrés les ont former et ils sont passé devant
Michel Maury
12 novembre 2019Merci pour vos analyses et vos interventions que je suis régulièrement sur Grand Angle Richard Détente) Thinkerview, etc … Une question me taraude : Comme personne n’a jamais raison sur tout, où est la faille dans votre raisonnement ?
Emmanuelle Gave
13 novembre 2019Ecoutez Charles parler des modes d’assainissements urbains ou des chaudières à condensation, vous verrez que personne n’a raison sur tout ;-))
Jiff
14 novembre 2019@Emmanuelle gave
Nous attendons donc avec avidité son prochain article : « de l’influence du taux de souffre dans les fumées des chaudières à condensation sur l’assanissement urbain et les placements en euro » ;-p)
Emmanuelle Gave
14 novembre 2019/-))))
freclo
17 novembre 2019Il y a une logique à approfondir lié au coût réel de services qui si ils sont privatisés risquent de coûter fort cher , ainsi la problématique des mutations dans l’éducation nationale n’est jamais prise en compte dans les réflexions de Me Gave que je lis ou écoute avec plaisir …..
Degand
12 novembre 2019Tant que les bons français fustigeront les moins bons français ; leurs dirigeants pourront continuer de dormir sur leurs deux oreilles.
Vedel
12 novembre 2019C’est très bien de dénoncer cette situation réelle de plus en plus envahissante mais j’attends en vain une personnalité non corrompue qui aura l’audace et le courage de s’investir dans un éclatant redressement.
Steve
12 novembre 2019Bonsoir
M. Gave, c’est tout simplement une variante de la technique du meunier qui est à l’oeuvre!
Je m’explique: pour alimenter un moulin à eau, il faut en général créer une dérivation sur un flux principal, une rivière, qui va diriger une partie constante et régulée de la rivière vers la roue de votre moulin et ainsi va générer la farine qui vous enrichira.
Inventer Windows, l’iPhone ou le turbocompresseur n’est pas à la portée de n’importe qui tandis qu’observer soigneusement le flux de l’argent public offre bien plus d’opportunités pour créer une dérivation qui va faire d’ une partie de l’argent public la source d’énergie de votre moulin.
Comment procéder? Voici une méthode qui s’applique à un produit de confort courant; créer un nouveau produit est relativement facile, mais le mettre sur le marché devient très coûteux: un campagne de pub sérieuse se chiffre de nos jours en dizaine de millions d’euros sans garantie de succès aucune, tandis qu’aller convaincre un député que votre produit est nécessaire pour renforcer la sécurité des consommateurs et donc qu’il faut une loi pour le rendre obligatoire ici ou là , revient nettement moins cher, même s’il faut trouver une manière, légale, de rémunérer ses services.
C’est ainsi que beaucoup de normes et de lois ne se rapportent plus au « vivre ensemble » mais ressortiraient plutôt à de la vente forcée…. Comme vous le voyez, rien de socialiste la dedans , il faut juste un sens aigu des coûts et de la bonne allocation des capitaux disponibles , apanage incontournable du bon entrepreneur qui réussit.
Nous ne nous étonnons donc pas que le nom de la France en chinois soit Fa Guo, c’est à dire littéralement le pays des lois et règlements.
A titre d’exercice , je propose aux lecteurs de ce blog de calculer le surplus de C.A engouffré par les brasseurs de concepts du fait de l’élection du Président tous les 5 ans au lieu de 7 ans auparavant! C.A dérivé de l’argent public…..
Cordialement
Usam
12 novembre 2019Etant de nationalité suisse où je vis depuis plus de 50 ans, amoureux de la France où je me rends souvent pour mes vacances, je donne ici mon avis d’observateur étranger.
Je pense qu’il y a dans l’ADN du Français (en règle générale, je caricature) une contradiction fondamentale qui fait que la France est très difficilement réformable: le Français se plaint du manque de pouvoir d’achat, de toutes ces taxes, de la hauteur vertigineuse des prélèvements obligatoires, etc… Mais d’un autre côté, le Français attend tout de l’Etat-Providence dans lequel il est profondément immergé et auquel il tient: un maximum de sécurité sociale, une retraite aussi tôt que possible, la sécurité de l’emploi, etc… Donc forcément des montagnes d’impôts pour financer ce filet social.
Vouloir le beurre et l’argent du beurre. Contradiction insoluble ?
Jacques Ady
12 novembre 2019Français né français, je confirme votre diagnostic : soit le Français moyen ne sait pas compter, soit il croit au Père Noël qui lui donnera le beurre et l’argent du beurre, soit il pense, par pure superstition, qu’il échappera à la rage de l’impôt, laquelle frappe pourtant de plus en plus de Français et de plus en plus durement, en tout cas il nage en pleine contradiction pour ne pas dire en pleine schizophrénie.
Le Français moyen est non seulement envieux et jaloux de la réussite d’autrui, mais il est mesquin et n’aime pas donner à ceux qui sont réellement dans le besoin (suite à des accidents de la vie, car cela arrive de temps en temps) ; alors, il délègue à l’État le soin de donner à ces gens dans le besoin, non pas son argent qu’il ne veut pas donner, mais l’argent des autres ; tout en en concevant de la fierté (« je vote à gauche, donc je suis généreux ») et une bonne conscience à peu de frais. le problème, il ne s’en rend pas compte, ou pas immédiatement, c’est qu’il fait aussi partie des gens tondus par l’État, via les innombrables impôts, taxes et prélèvements existants (TVA, taxe sur l’essence, CSG etc etc.), et comme l’explique bien M. Gave, la situation ne peut aller qu’en empirant, jusqu’à l’écroulement final.
Quand on a une mentalité tordue, on en devient aveugle, y compris aux dangers qui menacent sa propre personne.
Jiff
13 novembre 2019« Contradiction insoluble ? »
Oui MAIS,
voulue, poussée et encouragée par un establishment qui n’a toujours pas compris que se rendre incontournable, c’est en fait s’imposer odieusement dans le quotidien de tous ses « administrés » (tout le problème étant de savoir si c’est conscient ou pas) – ces gens pensent assurer leur(s) position(s) que de la sorte.
Le niveau de la valetaille poliotique n’étant pas vraiment reluisant, ou plutôt devrais-je dire leur niveau de bon sens, coupés qu’ils sont de la vie réelle et le fait qu’ils soient tous coulés dans le même moule les figent et les empêche de créer quoi que ce soit d’efficace ; ce sont certes des bêtes de concours, mais comme l’a bien décrit Charles (et d’autres) dans ses vidéos, les décisions efficaces ne sont jamais prises par les premiers de la classe, mais par ceux qui ont la plus grande faculté d’adaptation alliée au plus grand bon sens, le tout avec un poil d’intuition, les deux n’étant nullement liés, ce qu’en tant que Suisse, vous devez déjà savoir.
Il faut aussi compter avec une corruption endémique, qu’elle soit intellectuelle ou concrète, parce que ces gens vendraient leur mère pour un mandat supplémentaire (ce que nous -avons pu clairement observer avec les migrations de tous bords qui se sont effectuées vers pause-caca, pas par adhésion, mais bien par intérêt) et qu’ils assurent le coup avec de bonnes grosses pantoufles bien chaudes par la porosité malsaine entre poliotique et grandes entreprises, malsaine parce qu’uniquement due au capitalisme de connivence qui gangrène la france – dire que ça n’arrange pas les choses est un faible mot.
Ajoutez là-dessus (ici, tout est mille-feuille) la « gestion » absolument catastrophique de l’instruction, qui ne produit plus que des têtes bien faites depuis des lustres, qui savent tout sur les ségoliennes ;-p) et les transsexuels, mais sont incapables de comprendre correctement ce qu’elles lisent et encore moins de compter de tête et vous commencerez à comprendre pourquoi la france s’est désindustrialisée (la foi de poliotique en la théologie globaliste y étant pour beaucoup) et pourquoi elle fait fuir ses cerveaux à plein tubes.
Nappez le tout avec l’équation de Charles, vérifiée partout dans le monde : +1 ponktionnaire = +3 chômeurs et vous commencerez à comprendre pourquoi, entre explosion voulue de l’industrie, élèves ne faisant plus que de la présence à l’école, populace à qui l’on fait oublier sa responsabilité individuelle pour la confier à des gens qui ne font que restreindre leurs libertés, leur entreprenariat et les voler¹ et trop-plein de ponktionnaires, ce pays s’enfonce rapidement dans des sables mouvants dont on ne sort pas.
__________
¹ – En 2015 (je crois), l’OCDE a fait paraître une intéressante étude sur l’évolution des salaires portant sur les dix années précédentes – étonnamment, la france s’y trouvait au-dessus de la moyenne européenne, mais toutes ces augmentations avaient été en même temps™ annulées par les augmentations concomitantes de charges patronales comme salariales (encore une autre escroquerie intellectuelle, ce distinguo.) Donc, le pouvoir d’achat suivait son petit bonhomme de chemin, sauf que les bandits l’attendaient au tournant…
Whatever
13 novembre 2019@Jacques
Votre analyse du peuple français est bien réductrice (et arrogante). Vous vous permettez de présenter la majorité des français comme des « mentalités tordues ». Vous faites un peu comme ces medias qui croient que les % de voies exprimées représentent tout notre peuple, alors que bien souvent la moitié des français ne votent pas.
Comme dit cette citation célèbre « élection piège à con », le système mis en place et bien rôdé des élections françaises (manipulations des foules par les médias, financement des partis…) réduit considérablement tout espoir de changement par le vote.
Vous confondez aussi l’état et les français, qui n’ont jamais eu l’occasion d’écrire leur propre constitution. Les parasites du système (une minorité, en tout cas pour l’instant) se reproduisent surtout parce que l’état (lui même un parasite monstrueux) leur donne naissance.
Le problème ne vient pas des français, mais bien de cet état ce monstre irresponsable et incapable de voter un budget à l’équilibre. Je crois que la majorité des français sont des gens tout à fait respectables et travaillant dur (quand ils n’ont pas été licenciés à cause de politiques mondialistes).
Si l’argent n’était pas détourné au profit de certains et les politiques bien menées, la redistribution justement répartie et controlée (d’accord ça fait beaucoup de si, mais dans un état de droit cela devrait être possible), on pourrait largement avoir beaucoup mieux et à bien moindre frais.
Je pense que les français sont tristes pour ces raisons. Ils n’en n’ont pas pour leur argent et n’en peuvent plus de ce système, mais n’ont aucun moyen de le changer.
Je suis donc déçu en lisant certains commentaires (donc svp arrêtez ceux du type « les français sont schizophrènes… »), comme dire (cf plus bas) que la majorité des gilets jaunes sont des assistés envieux et jaloux; et que penser de ceux qui s’expatrient en disant que la France est perdue? Quand même! La France n’est pas (encore) le Vénézuela! Doit on quitter sa mère si elle est gravement malade? Un proverbe chinois dit « rit (ou part) qui veut, pleure qui peut »
SwiftyBru
13 novembre 2019Irlandais, habitant en France, travaillant en Suisse et marié avec une française, je côtoie la France depuis trente ans. Je suis d’accord avec Usam, le Français attend le beurre et l’argent du beurre et veut surtout dépenser l’argent des autres. La moitié de la population vote pour des impôts pensant que ce sont les autres qui paieront. Pour ma part je pense que de Gaulle avait raison sur la difficulté de gouverner un pays avec autant de variétés de fromage. Il n y a pas d’esprit civique comme en Suisse et pour cette raison, les problèmes de la France sont insoluble.
Ruoma
17 novembre 2019Ouch ! Je viens de découvrir ce blog et je lis les commentaires à cet article, dont certains me font bondir… J’espère que vous aurez connaissance de ma réaction tardive.
Usam et ceux qui lui ont répondu se satisfont de cette explication simpliste et plutôt méprisante ; les Français sont ingouvernables et (SwiftyBru) « votent pour des impôts » (ce qui n’a jamais été le cas, en France on vote pour élire).
C’est un peu le discours permanent et mensonger de l’ensemble de nos « grands » médias, phagocytés par des « journalistes » hautement diplômés qui se considèrent être des élites et méprisent la population.
Discours identique dans la clique de politiciens, tous plus ou moins énarques, science po, HEC, voire Young leaders, tous professionnels de la politique, qui méprisent discrètement le reste de la population et pour qui le programme politique se résume à : séduire l’électeur, recueillir des voix, avoir un poste.
De Gaulle s’en affligeait en son temps : il ne faut pas que le pouvoir soit donné aux partis politiques !
La réalité, c’est que les Français tiennent à leurs services publics, mais que les gouvernements successifs n’ont pas cessé de les affaiblir (en réduisant les budgets), de les désorganiser (en les découpant ou en enchaînant les « réorganisations »), dans le but de parvenir à la privatisation.
Sans compter la propagande médiatique permanente à la fainéantise des fonctionnaires, à l’inefficacité du service, etc.
Le budget de l’État est une catastrophe : 54 milliards d’euros annuels d’intérêts de la dette, qui ne cesse de croître, 24 milliards d’euros de contribution à « l’union » €uropéenne, une fraude ou optimisation fiscale estimée à ~100 milliards d’euros et on voudrait que les impôts que payent les Français suffisent à tout financer ?…
Bref ! Les Français sont avant tout les victimes d’un système politique de partis qui s’échangent le pouvoir depuis des décennies pour faire la même chose, de la propagande de leurs « grands » médias, du carcan de l’UE, des pressions ultralibérales qui poussent aux privatisations dans tous les domaines et ils n’ont pratiquement aucun moyen de trouver une issue à cette situation.
Le « système » est parfaitement verrouillé.
Les Gilets Jaunes sont une réaction à cette situation et une tentative de redonner le pouvoir au peuple, rétablir une démocratie saine à défaut d’être véritable.
Et on a pu mesurer l’ampleur de la répression policière violente, preuve que cette « oligarchie », cette « ploutocratie » craint que cette mobilisation puisse déboucher sur des changements.
Désolé pour la longueur de ma première intervention.
Guantanamera
18 novembre 2019@Whatever: étant moi-même français et expatrié… au Venezuela, je trouve que les analyses (caricaturales, Usam l’a pourtant dit) sur le problème franco-français sont finalement assez pertinentes. Et je voir ironiquement plus d’arrogance dans votre intervention que dans la sienne. A moins que votre patriotisme ne biaise votre lecture.
Robert
18 novembre 2019Oui, contradiction insurmontable dans un monde régi par le capitalisme financier !
Francois Pignon
12 novembre 2019Le vote blanc n’est pas un suffrage exprimé pour « inciter » une partie de la population à ne pas allez voter et donc faciliter encore plus la tambouille électorale de l’état profond francais et de tous les obscurs groupes de pouvoirs.
S’abstenir c’est donc mettre en lumière l’adage : » Qui ne dit mot, conscent «
PHILIPPE LE BEL
12 novembre 2019Bonjour !
J’ai une question qui me taraude depuis un certain temps à la lecture de vos billets.
Pourquoi êtes vous revenu en France et n’êtes vous pas resté en GB ? Bon, ne pas retourner Hong Kong version mandarin rouge, là, je comprendrai.
Vous savez qu’à votre âge vous ne changerait rien… alors, puisque vous pensez que la France va sombrer, tomber, pourquoi investissez-vous ici ?
La « stagnation séculaire » nous guette, paraît il. Bon, il y a pire quand on voit la Bolivie, le Chili, le Liban, l’Espagne…
Avec votre expérience, votre savoir, et votre pensée, la GB est tout indiqué, non ?
Depuis le début du BREXIT, le marché immobilier s’est calmé, même à LONDRES, avec une petite baisse même. Certes, pour l’instant, ce n’est pas stable politiquement…
pierre MUMBACH
12 novembre 2019OK à 100% , MAIS …IL Y A UN GRAND mais….QUELLE SOLUTIONS TR7S CONCRETES pour modifier le cours des « choses » à la façon d’ un spécialiste du marketing qui élabore un business plan… j’ ai rédigé ce plan d’ action opératif pour amorcer ce que j’ appelle : une nouvelle civilisation des lumières du XXI siècle ,
tout y est , avec les attendus et les solutions + mode d’ emploi pour faire passer la mutation , la disruption . Car c’ est bien d’ une mutation de civilisation qu’ il s’ agit . Echangeons par mail et on changera le cours de l’ histoire ….
Eliane
12 novembre 2019Tant la concordance et la simultanéité avec mon vécu était grande…
Je vous ai immédiatement envoyé mon commentaire concernant « le retour de l’ineptocratie » faisant suite à votre voyage dans ce petit village de Culey dans la Meuse…
Au bout de 3 essais, il ne vous était toujours pas parvenu (j’ai demandé ce matin à Alain par mail de vous le faire parvenir) Et comme je vois que vous avez reçu ma toute dernière contribution et pour que celle du 11/11 soit accessible à tous…
La revoici ci-dessous :
4em tentative d’envoyer à Monsieur Gave mon commentaire que j’avais sauvegardé.
Monsieur Gave,
Je vous apprécie assez pour oser vous contrer un tout petit peu. Alors allons-y si vous le voulez bien ?…
Et si nous sortions des habitudes ? En comprenant que si nous en sommes où nous en sommes c’est que nous avons refait des tours et des tours pour rien (à ne pas faire ce que nous devions faire).
A force nous avons un énorme noeud à défaire. Et puis qu’y a-t-il de changé depuis 1789 ?
Cette « petite commune » de votre récent voyage n’est pas plus faite, aujourd’hui qu’hier et ne le sera probablement jamais, pour répondre aux désirs inassouvis des méga-pôles, des communautés d’agglomération, des communautés de commune, des énarques des états, sans conscience véritable de l’identité, de la raison d’être des villages, de ses habitants, de leur aspiration profonde et authentique.
Semblable à l’Amazonie ces champs et ces villages sont une respiration… Une sauvegarde incontestable pour l’Avenir de l’humanité…
Permettez deux citations qu’un ami fils de paysan, ancien instituteur d’un tout petit village vient de me confier à l’occasion d’une dégustation de châtaigne cuites au feu de bois par ses soins.
En ce dimanche après midi, une synchronicité orchestrée par la Providence… Nous étions 8, d’âge, d’opinion, d’horizons différents…
Ce fut un régal, du bonheur à l’état pur… Un espace temps, hors du temps. Où les rires comme les critiques (à notre grande surprise) ont égrené au grand jour la réalité de vies accomplies au service de l’ensemble.
Et (cerise sur le gâteau) ce qui n’était pas clair a été spontanément clarifié…
Voici cette première citation qui retrouve aujourd’hui toute son importance :
« Les paysans d’autrefois sont morts « vieux et comblés par la vie » parce qu’ils étaient installés dans le cycle organique de la vie, parce que celle-ci avait apporté au déclin de leur jours tout le sens qu’elle pouvait leur offrir et parce qu’il ne subsistait aucune énigme qu’ils auraient encore voulu résoudre. Ils pouvaient donc se dire « satisfaits » de la vie. L’homme civilisé, au contraire, placé dans le mouvement d’une civilisation qui s’enrichit continuellement de pensées, de savoirs et de problèmes, peut se sentir » las » de la vie et non pas comblé par elle. En effet il ne peut jamais saisir qu’une infime partie de tout ce que la vie de l’esprit produit de nouveau; il ne peut saisir que du provisoire et jamais du définitif. C’est pourquoi la mort est à ses yeux un évènement qui n’a pas de sens. Max Weber, Wissenschaft als Beruf (1919).
Et celle-ci :
« Rurales ! Voilà un archaïsme étrange. Des pêcheurs, des chasseurs, des laboureurs, des pâtres : comprend-on bien maintenant le sens de ces mots ? A-t-on réfléchi un instant à la vie de cet être fossile dont il est souvent question dans les livres d’histoire ancienne et qu’on appelait le paysan ? G. Tarde, Fragment d’histoire future (1896).
Une paysanne d’un petit village de Provence qui demande à ses semblables de reconsidérer la Réalité, le Sens…
L’Authenticité que portent ces gardiens de la Terre, ces bergers de ce Siècle de transition et que sont les paysans.
J’ajoute simplement ici cette phrase prononcée lors d’une fête sur notre ferme, par un Monsieur, Alain Tessier un amoureux de la nature et des vertus des plantes :
« Paysan dans le sens de : celui du pays qui apporte la santé »
Et ce commentaire personnel :
Quiconque aime profondément son pays peut-être, est probablement déjà ce paysan pour son pays !
Eliane
jean SEGUR
14 novembre 2019Madame, c’est avec émotion que je lis et relis votre texte. Du bonheur partagé à l’état pur. Merci
Robert
18 novembre 2019Très beau texte… sur un passé définitivement révolu à notre époque de mondialisation, de globalisation, de consommation… bref de matérialisme !
BKK
12 novembre 2019« qu’il continue, le résultat est garanti et il lui faudra se réfugier en Grande-Bretagne, comme Napoléon III le fit en son temps.
Je ne doute pas d’ailleurs qu’il y trouvera un poste dans la City, pas rancunière pour un sou. » Très pertinent , depuis son éléction, j ai toujours pensé qu il devra fuir à Londres et qu il finira sa carrière de président comme » salesman » à la City .
Leseur
12 novembre 2019Tellement vrai
Merci Monsieur Gave pour votre pertinence.
Nous sommes nombreux à partager votre diagnostic.
francesco
12 novembre 2019Démonstration limpide et, comme toujours , brillante .Un grand merci à Mr CHARLES
jb²o
12 novembre 2019Ineptocratie ou inaptocratie?
Les deux termes sont pertinents.
Charles Heyd
12 novembre 2019Ne pas voter ou voter « contre » ce n’est pas la même chose!
Certes avec notre scrutin s’abstenir ne sert à rien puisque cela avantagera celui qui arrive en tête en % des voix;
tout cela parce que notre mode de scrutin ignore le vote blanc; la clé est là, il faut pouvoir dire non à la peste et au choléra ==> vote blanc = suffrage exprimé; cela changerait déjà énormémént!
Eliane
11 novembre 20193em tentative de vous envoyer mon commentaire que j’avais sauvegardé.
Monsieur Gave, je vous apprécie assez pour oser vous contrer un tout petit peu. Alors allons-y si vous le voulez bien ?… Et si nous sortions des habitudes ? En comprenant que si nous en sommes où nous en sommes c’est que nous avons refait des tours et des tours pour rien (à ne pas faire ce que nous devions faire). A force nous avons un énorme noeud à défaire.
Et puis qu’y a-t-il de changé depuis 1789. ? Cette « petite commune » de votre récent voyage n’est pas faite et ne le sera probablement jamais pour répondre aux désirs inassouvis des méga-pôles, des communautés d’agglomération, des états, des énarques, sans conscience véritable de l’identité, de la raison d’être des villages, de ses habitants, de leur aspiration profonde et authentique. Semblable à l’Amazonie ces champs et ces villages sont une respiration… Une sauvegarde incontestable pour l’Avenir de l’humanité…
Permettez deux citations qu’un ami fils de paysan, ancien instituteur d’un tout petit village vient de me confier à l’occasion d’une dégustation de châtaigne cuites au feu de bois par ses soins. En ce dimanche après midi, une synchronicité orchestrée par la Providence… Nous étions 8, d’âge, d’opinion, d’horizons différents…
Ce fut un régal, du bonheur à l’état pur… Un espace temps, hors du temps. Où les rires comme les critiques (à notre grande surprise) ont égrené au grand jour la réalité assouvie de vies accomplies au service de l’ensemble. Voici cette citation qui retrouve aujourd’hui toute son importance :
« Les paysans d’autrefois sont morts « vieux et comblés par la vie » parce qu’ils étaient installés dans le cycle organique de la vie, parce que celle-ci avait apporté au déclin de leur jours tout le sens qu’elle pouvait leur offrir et parce qu’il ne subsistait aucune énigme qu’ils auraient encore voulu résoudre. Ils pouvaient donc se dire « satisfaits » de la vie. L’homme civilisé, au contraire, placé dans le mouvement d’une civilisation qui s’enrichit continuellement de pensées, de savoirs et de problèmes, peut se sentir » las » de la vie et non pas comblé par elle. En effet il ne peut jamais saisir qu’une infime partie de tout ce que la vie de l’esprit produit de nouveau; il ne peut saisir que du provisoire et jamais du définitif. C’est pourquoi la mort est à ses yeux un évènement qui n’a pas de sens. Max Weber, Wissenschaft als Beruf (1919).
Et celle-ci :
« Rurales ! Voilà un archaïsme étrange. Des pêcheurs, des chasseurs, des laboureurs, des pâtres : comprend-on bien maintenant le sens de ces mots ? A-t-on réfléchi un instant à la vie de cet être fossile dont il est souvent question dans les livres d’histoire ancienne et qu’on appelait le paysan ? » G. Tarde, Fragment d’histoire future (1896).
Une paysanne d’un petit village de Provence qui demande à ses semblables de reconsidérer la Réalité, le Sens… L’Authenticité que portent ces gardiens de la Terre, ces bergers de ce Siècle de transition et que sont les paysans.
Haskar
11 novembre 2019Vos arguments en faveur du libéralisme sont très intéressants, continuez avec vos billets, je suis presque converti !
Merci Mr. Gave vos articles sont très instructif et enrichissant.
FRANÇOIS MAJOREL
11 novembre 2019Merci Monsieur Gave
Pettier
11 novembre 2019Vous avez tout à fait raison , je ne suis qu’un ancien dessinateur en bureau d’études et c’est vraiment ce que je pensais depuis longtemps, les plus cons excusez moi pour ce mot, mais je trouve que c’est celui qui est le mieux approprié. Voici ce que je disais à propos des responsables dans une grande entreprise de la région Grenobloise. plus ils sont cons plus il sont chefs, celà rejoint vôtre analyse. Continuez dans vos récits cela est très intéressant. Merci.
Belep
12 novembre 2019Principe de Peter 😉
Eliane
11 novembre 2019Je viens de vous envoyer mon commentaire il n’apparait pas… Pourquoi ?
Rantanplan
11 novembre 2019Au sujet de la spoliation, il y avait l’histoire de de ce sieur, qui s’est hélas et une fois de plus mal terminée:
https://jequittelasecu.blogspot.com
J’avais toujours trouvé sa démarche égale à celle de Don Quichotte face aux moulins, puisque celle-ci allait contre le dogme du clergé dirigeant. Cela dit, je nourrissais le secret espoir qu’il me montrerait que j’étais trop pessimiste et trop désenchanté. (D’autant plus que il semblerait qu’il existerait des gens qui auraient pu changer de sécu. Toutefois je n’ai jamais rencontré ces fameux dahus.)
Sur la porte d’entrée, l’inscription n’est pas «Arbeit macht frei» mais «Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir.».
À ce sujet également, il fort intéressant de noter que le malheureux protagoniste de cette histoire fut bien incapable d’obtenir les statuts et autres documents légaux relatifs à l’URSSAF (la ressemblance d’acronyme ne peut être que fortuite, n’est-il pas). Rappelons ce qu’avait écrit Soljénitsyne à ce sujet: lui et les autres zeks avaient été condamnés selon un code auquel ils n’avaient jamais eu accès (Soljénitsyne raconta qu’il vit ce fameux code pour la première fois dans un musée).
La Grande Omelette du paradis terrestre n’attend pas! Tous en rang! Pas une tête qui dépasse! Entonnez le Chant de la Grande Solidarité! Tous au goulag! Pour faire advenir ce millénium, les grands frères du Comité Scientifique des Oints ont la sagesse de savoir que le dieu Liberté et le dieu Égalité exigent que les jaunes de ces œufs soient rouges.
St Lénine! St Robespierre! St Voltaire! Priez pour nous!
Eliane
11 novembre 2019Monsieur Gave (je vous aime beaucoup) mais vous nous aviez habitué à mieux. Je met çà sur le compte de la fatigue. Comment ne pas l’être (je le suis aussi souvent) dans ce recensement inextricable en forme de labyrinthe. Je vous apprécie assez pour oser vous contrer, un tout petit peu. Alors allons-y si vous le voulez bien ?… Et si nous sortions des habitudes ? Et si nous comprenions que si nous en sommes où nous en sommes c’est que nous avons refait des tours et des tours pas originaux du tout. A force nous avons un énorme noeud à défaire. Et puis qu’y a-t-il de changé depuis 1789 ? Cette « petite commune » de votre récent voyage n’est pas faite et ne le sera probablement jamais pour répondre aux désirs inassouvis des méga-pôles, des communautés de communes, des états, des énarques, des entités sans conscience véritable de l’identité, de la raison d’être des villages, de leurs habitants, de leur aspiration profonde et authentique. De la respiration qu’ils apportent à l’humanité…
Permettez quelques citations qu’un ami, fils de paysan, ancien instituteur d’un tout petit village vient de me confier à l’occasion d’une dégustation de châtaigne cuites au feu de bois par ses soins.
Je les trouves si proche de notre vécu ce jour là que je me permet de vous les confier (ces citations) ainsi que la quintessence de ce que nous avons vécu : Nous étions 8, d’âge, d’opinion, d’horizons différents…
Ce fut un régal, du bonheur… Une succulente tranche de vie. Un espace temps, hors du temps. Où les rires comme les critiques (à notre grande surprise) ont éparpillé au grand jour leurs réalités assouvies de vies accomplies au service de l’ensemble. Disolvant même celles qui n’étaient pas encore apparues (assouvies). Nous sommes tous repartis transformés.
Alors voici ces citations :
« Les paysans d’autrefois sont morts « vieux et comblés par la vie » parce qu’ils étaient installés dans le cycle organique de la vie, parce que celle-ci avait apporté au déclin de leur jours tout le sens qu’elle pouvait leur offrir et parce qu’il ne subsistait aucune énigme qu’ils auraient encore voulu résoudre. Ils pouvaient donc se dire « satisfaits » de la vie. L’homme civilisé, au contraire, placé dans le mouvement d’une civilisation qui s’enrichit continuellement de pensées, de savoirs et de problèmes, peut se sentir » las » de la vie et non pas comblé par elle. En effet il ne peut jamais saisir qu’une infime partie de tout ce que la vie de l’esprit produit de nouveau; il ne peut saisir que du provisoire et jamais du définitif. C’est pourquoi la mort est à ses yeux un évènement qui n’a pas de sens. Max Weber, Wissenschaft als Beruf (1919).
Et cette autre citation :
« Rurales ! Voilà un archaïsme étrange. Des pêcheurs, des chasseurs, des laboureurs, des pâtres : comprend-on bien maintenant le sens de ces mots ? A-t-on réfléchi un instant à la vie de cet être fossile dont il est souvent question dans les livres d’histoire ancienne et qu’on appelait le paysan ? G. Tarde, Fragment d’histoire future (1896).
Une paysanne d’un petit village de Provence…
Bertrand
11 novembre 2019Il est urgent d’inscrire dans la Constitution un taux de confiscation maximal des revenus de chaque citoyen (et non le concept fumeux et à géométrie variable de « prélèvements obligatoires ») tous impôts, taxes, contributions, redevances, etc. (l’inventivité lexicale des taxeurs fous étant à peu près sans limite) confondus.
Il conviendrait aussi d’inscrire dans le marbre que seuls un revenu et à défaut une dépense peuvent servir d’assiette à l’impôt et non la simple détention d’un bien, quel qu’il soit (exit taxe foncière, IFI, taxes sur la plus-value, taxes sur les donations et successions et autres joyeusetés)
Il faudrait enfin un plan de suppression de postes massifs des emplois publics en ramenant les collectivités publiques à un périmètre d’intervention normal (faire rentrer le tigre collectiviste et confiscateur dans sa cage).
Charles Heyd
12 novembre 2019Il y eu un président qui inventa le « bouclier fiscal »; cela ne lui a pas réussi mais certes aussi pour d’autres raisons;
effectivement je suis complètement d’accord avec vous il ne sert à rien d’imposer le capital même dormant, c’est du vol pur et simple; ceci dit la TH qui est quasiment le seul impôt visible, mais mal calculée, il ne fallait surtout pas la supprimer.
Jean Bon
11 novembre 2019Trop d’intérêts contraires intriqués, trop d’argent gratuit et de « droit à » devenus naturels , minorité des contributeurs nets … —> Aucune sortie politique n’est possible à mon humble avis.
Il n’y a que le défaut de paiement qui nous sortira de là:
La cible n’est pas compliquée à trouver : la consommation représente 53 % du PIB, la TVA 205 Milliards …
Il « suffirait » qu’un mouvement relativement apolitique pousse à la déconsommation (en gros repousser/diminuer les dépenses non vitales au maximum …)
Il est possible en 2 ans d’ici 2022 de mettre l’état à terre et forcer autre chose que Macron/Le Pen avec ca
Rien ne dit qu’on aura mieux après, mais le manque d’argent des autres est la condition sine qua non du changement
patrick boissy
11 novembre 2019Mais on ne doit pas connaître les mêmes gilets jaunes les miens sont plutôt de se qui veulent encore plus d allocations et aussi moins d’impôts ( pour eux ) sa les dérange pas vraiment de spolier les plus riche bien au contraire
Derek
12 novembre 2019100% d’accord. Les gilets jaunes que j’entends dans les médias sont les personnages les plus envieux et jaloux que je connaisse, et, franchement, pour la majorité d’entre eux, je ne vois pas ce qu’ils ont fait dans leur vie pour mériter ce qu’ils demandent, ayant été assistés toute leur vie.
Tout ça pour rester sur le terrain de M.Gave qui stigmatise à raison l’envie et la jalousie comme un des maux français les plus terribles, ce avec quoi je suis d’accord à 100%.
Les gilets jaunes actuels sont les plus fervents adeptes du collectivisme et de la spoliation. Je pense qu’il faut arrêter de considérer leurs revendications comme l’expression d’un souhait de « moins d’état », c’est tout le contraire. Ils veulent l’argent des « riches » sans effort de leur part. Rien à espérer de ce côté pour la promotion des idée libérales, je le crains.
Gerldam
12 novembre 2019Charles Gave parle des GJ des deux premières semaines, pas la récupération ultérieure par l’extrême gauche, toujours prête à spolier encore plus ceux qui produisent quelquechose.
Czerny
13 novembre 2019Se,Son,Sa,Ça,Ceux,……C’est dur ,hein ?
Boissy Patrick
11 novembre 2019En partie d’accord
Rene René
11 novembre 2019Bonjour mon opinion il y a volonté pour que tout s’effondre nous sommes gouverné par des goujat des gens qui devrait décidé pour le peuple protéger nots entreprises nots emplois et surtout favoriser le développement économique
Mais il y a Bruxelles qui ne veut rien et quand tout sera détruit que la société sera nu et qu’il n’y aura plus de moyen d’en sortir le jour où tout s’arrêtera la les principaux responsables prendrons leurs jambes pour se sauver les mécréants devrait prendre des décisions énergique et importante et dire la vérité ou nous en sommes très cordialement Godde rene
Jimmie19
11 novembre 2019» pouvoir voter sur la façon dont cet argent allait être dépensé dans le futur » : donc rétablir le suffrage censitaire puisque qui ne paie pas d’impôt n’a pas à voter sur son utilisation. Ouille le RIP.
» peur que l’arrestation des fraudeurs ne déclenche des troubles dans certaines banlieues » : il faut alors considérer que l’Algérie tout entière, qui comporte une quantité astronomique de centenaires retraités de la France, fait partie de nos banlieues?
Une petite blague pour finir : demandez à M. Cahuzac si Singapour n’a pas de fraudeurs :)…
Vox Clamens
11 novembre 2019En son temps (maudit), lénine (je refuse de lui accorder une majuscule) avait écrit un livre court « Que faire » dont la mise en oeuvre a été victorieuse (le mot succès est immérité). Qui nous écrira un livre aussi impactant aujourd’hui, parce que les oeuvres de Ayn Rand ont l’air passées de mode. O tempora O mores…
Gerldam
12 novembre 2019Atlas Shrugged se vend toujours très bien aux USA, 40 ans après sa publication.
TRONC
11 novembre 2019Monsieur Charles Gave, mon opinion est simple tant sont limpides vos explications !
Je vous lis avec gourmandise et vous exprime mon profond respect !
Merci à vous ! Continuez à éclairer notre chemin !
Le Rabouilleur
11 novembre 2019Cela rejoint une constatation de Platon sur la politique :
Ceux qui veulent le pouvoir ne possèdent pas les capacités de l’exercer, comme le défunt Chirac.
Ceux qui possèdent les capacités d’exercer le pouvoir n’en veulent à aucun prix.
Il faudra donc les forcer !
Alexandre
12 novembre 2019Qui ou quoi doit les forcer ?
Pluvinet
11 novembre 2019Toute à fait d’accord avec vous mais j’attends toujours ce soulèvement de colère que vous promettez mais qui ne vient pas! Il faut un chef comme un Napoléon. .. un Ch.de Gaules…etc. . Les français veulent ils vraiment s’en sortir???
Je lis avec beaucoup d’intérêt vos analyses quelques fois très alambiquées !
jean joel Zattara
11 novembre 2019J’adhère totalement
Tartaglia Éric
11 novembre 2019Il est donc urgent de créer un nouveau parti politique qui mette en place publique la gabegie chronique et établisse un plan de renouveau économique devant et pour le vrai peuple. Celui de la classe moyenne travailleuse, créatrice et vaillante mais non récompensée voire spoliée. Les réseaux sociaux devraient pouvoir nous aider à nous structurer.
jean joel Zattara
11 novembre 2019Vœu pieu, qui demande l’adhésion de tout le peuple français, tellement divisé par politiciens en place. Seule une révolution reste une solution.
Cedric
11 novembre 2019Je vous conseille de vous rapprocher de l’association Contribuables et Associés qui publie nombre de gabegies d’Etat (avec une majuscule malheureusement…) et tente d’en faire prendre conscience à nos députés.
Marc2728
11 novembre 2019Seuls des émigrés à l’abri de toute rétorsion de l’Etat peuvent utiliser les réseaux sociaux pour préparer, organiser et promouvoir un tel projet sans danger.
Anonyme
11 novembre 2019Bonjour,
Je crois que ça ne sert à rien de lutter, tant qu’il y aura du fric qui rentre, ça continuera. Ça peut décliner, et pendant longtemps…
Petite remarque : vous pouvez ne pas être d’accord, mais si vous payez des impôts, vous alimentez le système… peu importe si vous êtes content ou pas.
On retrouve ce phénomène avec des clients pas contents de produits qu’ils achètent, qui râlent, mais qui continuent à acheter quand même, faute de meilleure alternative.
Le blabla ne sert à rien.
Bonne soirée