12 avril, 2021

Pourquoi le libéralisme ?

Si j’avais reçu un euro chaque fois qu’un « sachant » quelconque avait dit ou écrit quelque chose de désagréable, d’insultant, de faux ou de calomnieux sur le Libéralisme, je serai enfin riche comme je le mérite.

Et ce qu’il y a de merveilleux dans ces anathèmes est bien sur qu’elles viennent aussi bien de la droite (qui a trahi la Nation) que de la gauche (qui elle trahissait le peuple), des communistes (il en reste beaucoup et on les voit partout alors qu’ils devraient se cacher), de l’Université (où l’on n’apprend plus rien), des Media (qui ne nous informent plus sur rien), du monde des affaires (qui a perdu toute légitimité en se vendant  à l’Etat pour un plat de lentilles), du chauffeur de taxi, de ma concierge…

Et tous ces gens ont bien entendu raison puisque le Libéralisme a permis en trois siècles un doublement de l’espérance de vie, d’abord en Occident, puis dans le monde entier, la fin de l’esclavage dans tous les pays libéraux, l’éducation pour tous, une hausse du niveau de vie spectaculaire, en particulier pour les plus défavorisées, une explosion de la connaissance et autres désastres.

Heureusement, ces résultats abominables ont été compensés par les succès des communisme, nazisme, fascisme, nationalisme et bientôt écologisme qui ont puissamment aidé à faire disparaître des centaines de millions de pauvres bougres, contribuant ainsi à une réduction de la population mondiale devenue excessive, en tout cas pour les écolos.

Bref, le Libéralisme est devenu « ce pelé, ce galeux d’où venait tout le mal ».

Et je me dis que si des gens qui sont tous infiniment méprisables sont d’accord pour dire que le Libéralisme est l’abomination ultime, alors, cela doit vouloir dire que cette doctrine juridique doit être la seule qu’il faille défendre…

Et c’est ce que je vais faire dans ce papier.

Pour comprendre la beauté intellectuelle du Libéralisme, il faut revenir à l’immense contradiction que l’on trouve au cœur même de chaque Nation qui s’est dotée d’un État, à qui est confié le monopole de la violence légale pour que cette Nation puisse être défendue contre les ennemis extérieurs ou les ennemis intérieurs.

Cet Etat est nécessairement constitué d’hommes et de femmes normaux au départ, mais à qui a été donné le droit de vie ou de mort sur les autres citoyens, ce qui rend fou.

Comme le disait Lord Acton : « Le pouvoir rend fou, et le pouvoir absolu rend absolument fou »

Et donc le problème se pose dès que d’une Nation sort un Etat : comment empêcher ces hommes et ces femmes, d’abord de devenir fous, pour ensuite se servir du pouvoir qui leur a été délégué pour mettre en esclavage leurs concitoyens ?

Et c’est là le problème central de ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui la Science Politique (foutaise totale) et qu’Aristote aurait appelé la Philosophie.

De multiples solutions ont été proposées historiquement pour traiter le problème

  1. La tyrannie, ou celui qui a le pouvoir a aussi la plus grosse matraque. Efficace, puisqu’il n’y a pas de contre pouvoir à celui qui a la plus grosse massue, mais instable.
  2. L’Aristocratie. Un certain nombre de grandes familles de nature guerrière ou commerciale portent la Nation et c’est parmi elles que l’on choisit ceux ou celles qui gouverneront. Les contre-pouvoirs sont détenus par les autres familles. Le risque ici est l’alliance entre les grandes familles pour plumer le reste de la population.
  3. La Royauté. Une famille est perçue comme représentant la Nation « historique » et l’un de ses membres est choisi pour exercer le pouvoir exécutif. Historiquement très efficace, mais mène facilement à de solides bagarres dans la famille et donc à des guerres civiles.
  4. La Théocratie, ou le gouvernement par des prêtres qui ont une ligne directe avec Dieu. Probablement le pire des systèmes, comme on l’a vu avec Savonarole ou les Ayatollahs en Iran.
  5. La Technocratie, ou le gouvernement par les « sachants », membres du Parti, hommes de Davos ou oints du Seigneur. Cela se termine souvent par le pouvoir exécutif fusionnant avec le pouvoir judiciaire (union soviétique, Bruxelles), les opposants allant dans les asiles de fous et ce régime finit toujours dans des émeutes.
  6. La Ploutocratie. Les « riches » ont le pouvoir et l’exercent à leur profit. Très instable, mais satisfaisant pour les riches.
  7. Et enfin la Démocratie, qui trouve son origine intellectuelle dans le Libéralisme tel que défini par Locke a la fin du XVIII -ème siècle, et dont Churchill disait qu’était «le pire de tous les régimes à l’exclusion de tous les autres ». La Démocratie peut hélas glisser  facilement à la démagogie,  c’est n’est plus le Peuple qui règne, mais la rue et il y a de nombreux signes que nous y sommes.

Ce qui m’amène à vous parler de Locke et des solutions qu’il préconise pour nous éviter d’être gouvernés par des fous.

Et ces solutions constituent l’essence même du Libéralisme, ce qui revient à dire que tous ceux qui haïssent le Libéralisme veulent être gouvernés par des fous, ou le sont déjà eux -mêmes.

Venons-en aux solutions proposées par Locke.

Une première remarque s’impose ici. Toutes ces solutions reposent sur le droit et la séparation des pouvoirs.

Tout d’abord. Locke reprend la distinction fondamentale faite par Abélard plusieurs siècles auparavant : l’Etat ne doit et ne peut s’occuper que des crimes, et non pas des péchés.

En aucun cas, l’Etat ne peut légiférer pour empêcher la libre expression des opinions ou croyances. Et donc :

  • Les individus ne peuvent pas déléguer à l’État le soin de s’occuper de leur âme ;
  • L’exercice de la force ne peut pas contraindre les âmes, juste amener à l’obéissance ;
  • Même si la coercition pouvait persuader quelqu’un de quelque chose, Dieu ne force pas les individus contre leur volonté.

C’est cette idée que reprend le premier amendement de la Constitution Américaine : « Le Congrès ne pourra faire aucune loi ayant pour objet l’établissement d’une religion ou interdisant son libre exercice, de limiter la liberté de parole ou de presse, ou le droit des citoyens de s’assembler pacifiquement et d’adresser des pétitions au gouvernement pour qu’il mette fin aux abus »

Ce principe en amène un certain nombre d’autres, qui tous cherchent à limiter le pouvoir de l’Etat.

  • Locke cherche d’abord à contrôler l’État en lui coupant la possibilité de lever librement des impôts. Les impôts doivent être votés par les citoyens ou par leurs représentants, faute de quoi ils ne sont pas légitimes et la population a le devoir de se révolter. C’est ce qui s’est passé aux USA quand le Souverain Britannique imposa aux colonies en Amérique du Nord un impôt sur le thé, ce qui conduisit à la Révolution Américaine.
  • Une seconde conséquence s’ensuit. Le Droit de Propriété est intangible. Permettre à l’Etat de s’emparer par la violence des biens des individus serait en contradiction avec le point ci-dessus.
  • Chacun est propriétaire du fruit de son travail et en dispose comme il veut. Ce qui veut dire que servage ou esclavage sont formellement interdits.
  • En cas de conflit entre citoyens ou entre citoyens et l’Etat, la justice doit être rendue par des personnes indépendantes du pouvoir, rémunérées localement ou travaillant à titre gratuit. Les Juges doivent être indépendants du Pouvoir, si possible élus, et le jugement doit être rendu par des jurys de citoyens sélectionnés au hasard dans la population, le rôle du Juge étant d’informer les citoyens sur la Jurisprudence des cas similaires dans le passé. Ce qui veut dire que le Droit vient de la base et non pas du haut de la Société. En termes simples, cela signifie qu’un Droit bâti sur des codes serait une abomination pour Locke puisqu’il amène automatiquement à une forme de tyrannie technocratique.
  • Cela revient à dire que seuls les citoyens acceptant ces principes peuvent bénéficier de leurs résultats, ce qui constitue une immense contradiction dans l’œuvre de Locke. Par exemple, il considérait que les Catholiques en Grande-Bretagne, qui obéissent à un souverain étranger, s’étaient par là même exclus de la communauté nationale. Les principes définis par la Loi et le Droit ne peuvent s’appliquer qu’à l’intérieur d’une Nation, ce qui est en contradiction totale avec les théories actuelles des Droits de l’Homme telles qu’elles sont employées aujourd’hui.

Résumons

  1. Nul ne peut chercher à imposer aux autres ses croyances religieuses ou philosophiques et surtout pas ceux qui sont au pouvoir. La concurrence doit régner dans le monde des idées comme dans le monde des affaires.
  2. Le contrôle de l’Etat s’effectue par le vote des impôts, par ceux qui les payent.
  3. Le droit de propriété est absolument intangible et ce principe s’applique en particulier sur le produit du travail de chacun.
  4. Le Droit vient du bas au travers d’une lente maturation historique
  5. La Justice est rendue par le peuple et non pas par une partie de l’Etat.
  6. Ces principes ne peuvent s’appliquer qu’à l’intérieur d’une Nation en excluant ceux qui les refusent.

Et dans le siècle qui suivit la publication par Locke de ces thèses, la Grande-Bretagne d’abord, puis les Etats-Unis se mirent à les appliquer.

Et la révolution industrielle pût commencer, avec les résultats que chacun sait et que j’ai décrit un peu plus haut

Il faut donc bien comprendre que le Libéralisme n’est en rien une théorie économique mais est exclusivement un ensemble de recommandations politiques et juridiques pour nous éviter d’être gouvernés par des fous, devenant de plus en plus fous avec le passage du temps.

Il me faut, hélas, reconnaître à ce point, que le but de tous ceux qui aspirent à nous gouverner aujourd’hui est de ne respecter aucun des principes Libéraux posés par Locke.

Les politiques actuels essaient de m’imposer leurs croyances telles que la religion des Droits de l’Homme ou l’écologie.

L’impôt est devenu une façon de punir le bon serviteur et de récompenser celui qui a enterré son talent et non plus une façon de contrôler les fous au pouvoir.

Le Droit de propriété est battu en brèche comme jamais (voir le traitement des squatters par exemple, ou des taux d’imposition grotesques ou à peine 20 % de ce que je gagne par mon travail me revient « in fine »).

Des gens que personne n’a élu et que nous ne pouvons pas virer, à Bruxelles ou dans nos administrations (voir nos pertes de libertés depuis le Covid), nous passent Loi sur Loi, règlement sur règlement qui toutes limitent de plus en plus nos libertés et nous ne pouvons rien faire.

La justice est rendue par des gens qui font partie intégrante de l’appareil d’Etat et qui sont donc devenus fous depuis longtemps, ce qui se vérifie tous les jours quand l’on regarde leurs jugements

Des gens qui ne respectent en rien les principes fondateurs de notre Nation y ont des droits supérieurs à ceux des citoyens, ce qui en attire de plus en plus chez nous.

Etc…

Et je voudrais conclure par un petit rappel historique.

Il y a un peu moins d’un siècle, le Libéralisme tel que je viens de le définir a été l’objet d’immenses attaques de la part des communistes, des fascistes, des nazis, des socialistes, des nationalistes et que sais-je encore.

Le résultat fut que des fous arrivèrent partout au pouvoir et y restèrent, ce qui nous amena à la deuxième guerre mondiale, à Staline en Russie, à Mao en Chine …

Plus ça change, plus c’est la même chose…

Le but de nos classes dirigeantes d’aujourd’hui est de rester au pouvoir envers et contre tout.  Elles attaquent donc de front tous les principes de Locke qui seuls nous expliquent comment et pourquoi contrôler les apprentis fous. Et ils sont de plus en plus en train d’arriver à leurs fins. Nous sommes donc gouvernés par des fous, nous n’avons plus les moyens de les virer, et hélas la folie est contagieuse comme l’histoire des peuples le montre abondamment.

Acheter des actions dans des asiles de fous me paraît être une bonne idée.

Au moins, je pourrai m’y réfugier quand les vrais fous seront dans les rues.

Ça fera du bien de retrouver des gens normaux.

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

55 Commentaires

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  • lecteur

    23 juillet 2021

    La liberté d’un humain est une manifestation et preuve de sa qualité de vivant.
    Comment un humain soit vivant sans être libre ?

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  • Salim

    5 mai 2021

    Merci pour ces éclaircissements,
    Vous ne voulez pas devenir présidents et instaurer le libéralisme?

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  • Jean Paul Baudelot

    18 avril 2021

    La lecture de cet article m’incite à parler d’un livre que je viens de lire. Abattre l’ennemi deJuan Branco.
    Il y prolonge la description de toutes les dérives, les dysfonctionnements qui touchent les institutions et les rendent inefficaces, sauf à garantir les privilèges de ceux qu’il nomme « nos Princes ». Aux derniers chapitres, il nomme les véritables responsables incompétents ou et corrompus du déclin qui touche la France; et propose un programme avec nombre de solutions de bon sens pour remettre d’aplomb les institutions, rétablir une véritable séparation des pouvoirs . Toutes les propositions ne sont peut-être pas les meilleures dans la durée,mais elles sont sans doute aussi draconiennes que la situation est très périlleuse.
    Je crois que ce livre mérite votre attention. Et que l’Institut des Libertés pourrait confronter Juan Branco .
    Merci de me lire.

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    • idlibertes

      18 avril 2021

      Nous avons cherché à l’inviter. Je vais tenter par sa maison d’édition.

  • Beret vert

    16 avril 2021

    La démocratie est une vitrine. Elle ne fonctionne qu’à l’échelle d’une petite communauté, quand ses membres sont déjà d’accords sur des principes.
    Oublier les principes, arrive le résultat que l’on connaît, le principe de Lucifer ( l’égo qui rend fou ) finit par dominer.
    https://tshirt-artdelaguerre.com

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  • Carel Wijngaards

    14 avril 2021

    Cher Charles, même prénom même année 43 .Pour vous la Syrie moi Utrecht bien que à deux doigts c’était Batavia ( actuellement Djakarta) et j’aurais passé comme mes 4 cousins dans un camp de concentration Japs merci l’arrivé des Boches.
    Oui la libéralisme a bien prouvé son efficacité et j’approche le 80 donc ça change de mourir de 20 ou 30 et parfois 40 ans.
    La nature ne regarde pas ces critères . je raconte à mes petits enfants que mon grand père née en 1871 ( dont je suis le petit fils ainé) il y avait pas de voiture ni avion et vous connaissez comme moi tous les progrès accomplis .
    Les grec ont inventé 200 BC la machine à vapeur si il auraient été aussi effaças que James Watt et Jefferson Jules César saurait venu en train en Gaule.
    Dans 100 ou 1000 ou 10000 ans notre espèce humain faira -t-il encore parti de la faune terrestre? Notre société tout électrique et électronique peut être balayé par le moindre méchant éruption solaire. Que la libéralisme fait des progrès fabuleux je suis convaincu mais les fourmis et tant d’autres espèces vont nous enterrer avec tout la mépris justifié.

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  • Ockham

    14 avril 2021

    Pour illustrer vos propos solides et à propos de démocratie, j’ai trois exemples parmi d’autres du pays de Montesquieu (pauvre garçon).

    UN. Ce fonctionnaire magistrat qui devient député puis passe à la tête d’un exécutif d’une grande ville et redevient fonctionnaire au niveau maximum de l’indice de l’inspection générale de la justice en toute légalité. Je ne vous dis pas la carrière de petit magistrat inspecté si d’aventure il estime qu’être de gauche c’est une maladie dégénérative incurable !

    DEUX. Ce fonctionnaire de la cour des comptes qui devient député-ministre-commissaire européen et revient à la cour des comptes comme grand chef . Est-ce pour corriger les erreurs de ses collègues ?

    TROIS. Le troisième est très célèbre. Tout le monde sait que le maire de Paris est à la fois maire et président du conseil général de la Seine. Il est donc impossible d’être à la fois Président de deux Conseils Généraux. Chirac l’a réussi avec celui de la Corrèze. Ce qui est très intéressant, c’est que cela n’a jamais gêné personne. Omerta des Hauts-Fonctionnaires, du Parlement, des Cours et des Magistrats. J’imagine la carrière d’un procureur qui aurait lancé une enquête préliminaire !

    Incidemment Chirac a mis en lumière le très grave problème du pouvoir du maire de Paris sur l’énorme quantité et les ineffables qualités d’intérêts nationaux où le vote des parisiens n’est pas de mise car il s’agit de la France et non de Paris. La mairie de Paris devrait être abolie. C’est une urgence. Imaginez que la ville tombe dans les mains d’un fou ou d’une folle ou pire d’un (e ) communiste ou un (e) écologiste (pléonasme)ou même encore même un nationaliste fascisant suite à une overdose de socialistes !

    Les fonctionnaires-politiques-à-vie ont bien bétonné leurs pouvoirs jusqu’à leur retraites et ce à mort ! Mais les Français votent pour eux et surtout les parisiens raffolent des fonctionnaires (Chirac, Tibéri, Hidalgo…).

    Conclusion si pour un politique français Montesquieu est un crétin et Locke est un dangereux comploteur. Donc il y a quelque chose de pourri dans le système français. La gangrène est fatale.

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  • Marc

    14 avril 2021

    Mr gave, je suis un adepte convaincu du liberalisme mais ne pensez vous pas que le probleme se situe au niveau de la Ve republique, d’inspiration communiste faut-il le rappeller. Il faut nettoyer devant sa porte a defaut de nettoyer devant celle des autres. Les hauts fonctionnaires ne sont plus la pour servir mais se servir. Ces prefets non elus sont une engeance et se comportent en despotes locaux. Le fonctionnaire de base qui exerce sa triste mission n’est t-il pas un rouage de cette machine infernale destinée a asservir les francais ? l’asservissement des francais ne commence-t-il pas avec des impots et un niveau de taxation deraisonnable (on peut parler de spoliation)
    Par ailleurs beaucoup de technocrates de l’UE sont issus du serail technocratique republicain (qui ne semble pas etre un grand succes), pierre moscovici par exemple.

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    • Normandie

      14 avril 2021

      Tout est dit, maintenant, que fais-t’on pour mettre tout les nuisibles au pas, avant que ce ne soit l’inverse ?

    • breizh

      15 avril 2021

      dans un de ses ouvrages, Charles Gave explique que la Vème république est d’essence maurassienne…

  • Le Rabouilleur

    14 avril 2021

    Le Scientifique joue sa peau, et le médecin joue la peau de son patient : les règles du jeu ne sont pas les mêmes.

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  • Idomar

    13 avril 2021

    Ouais je veux bien.
    Le problème est qu’un libéral n’a qu’un seul objectif, qui le rend illibéral pour ne pas dire capitaliste : celui de shooter ses concurrents, prendre leurs parts de marché, établir un monopole et vivre de ses rentes !
    Sinon l’idée de base est plus que satisfaisante.

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    • Bilibin

      13 avril 2021

      Et alors, si c’est fait dans les règles? Les entreprises A et B existent sur un marché, A fait faillite et B se retrouve seul. N’est-ce pas là l’expression même de la concurrence? Bien sûr, C arrivera bien assez vite, surtout si B roupille, et laisse des opportunités de faire mieux. Ce qui compte c’est que la loi n’empêche pas C de naître, car ce n’est pas le monopole en lui même qui pose problème, mais la suppression de la concurrence : on ne peut reprocher à quelqu’un d’être seul quelque part à un moment donné, on peut seulement lui reprocher de vouloir fermer les portes, ce qui est bien sûr très tentant. Le nombre de A, B, ou autres n’a aucune importance. Les combines à plusieurs pour fermer le marché marchent très bien aussi.
      Le rentier a aussi une utilité puisqu’il fournit du capital qui sert notamment à ceux qui n’en ont pas (encore). Le problème c’est quand la rente rémunère mieux que l’entreprenariat, ou qu’elle vient de la spoliation (retraites publiques déficitaires payées par le privé) etc…

    • Vauban

      14 avril 2021

      C’est sans compter sur la destruction créatrice. De plus, un type qui fait de bonnes affaires va vite avoir besoin de gens pour l’aider , qui vont en bénéficier. Quelqu’un qui fait le TAF, c’est précieux, on a pas envie de le perdre, alors on le paie,´on le récompense.

  • Volper Suzie

    13 avril 2021

    Monsieur Gave merci, vous êtes un Grand Monsieur.
    Je vous suis et c’est très réconfortant d’avoir des gens de votre trempe.
    Puissiez-vous remettre notre France debout.

    Répondre
  • agarin

    13 avril 2021

    Vous avez du apprécier la lecture de « Jouer sa peu » de Nassim Nicholas Taleb !

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  • Alex

    12 avril 2021

    Le problème est que la dynamique du capitalisme – celle de l’impitoyable loi du marché – contrarie le désir humain de stabilité et de sécurité. Face aux bénéfices du capitalisme, une grande part de la population éprouve un sentiment croissant d’injustice. La peur de perdre son emploi en est l’une des causes majeures. Une autre anxiété, encore plus profonde, est que la concurrence dérange sans cesse le statu quo et le style de vie, bon ou mauvais, de la plupart des gens. Le capitalisme crée un conflit en chacun de nous. Bien que la concurrence soit essentielle au progrès économique, mais pour être compétitif, il faut s’améliorer, offrir de meilleurs services, devenir plus productif. C’est peut-être au fond le message du capitalisme: la «destruction créatrice», le rejet de technologies désuètes et des vieux mode de production au profit de nouveaux sont la seule façon d’élever les niveaux de vie de manière durable. On ne peut contester le palmarès du capitalisme. Au cours des siècles, les économie de marché ont triomphé en éliminant ceux qui étaient inefficaces et mal équipés, gratifiant ainsi ceux qui savaient anticiper la demande des consommateurs et la satisfaire grâce à un usage plus efficace du travail et du capital. L’effort nous rend meilleur tandis que le découragement et la peur nous plongent, dans un échec total. Nos institutions ont perdu leur emprise sur les choses qu’elles sont censées contrôler.

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    • Student of Liberty

      13 avril 2021

      « La peur de perdre son emploi en est l’une des causes majeures. »

      Oui. Et ce qu’on observe, c’est que cette peur est largement créée par la sclérose du marché de l’emploi. Dans les pays plus libéraux, le marché de l’emploi est dynamique et, sauf cas marginaux, il n’y a pas lieu d’avoir peur (et la plupart des gens surmontent celle qui reste).

    • breizh

      13 avril 2021

      la peur de perdre son emploi existe en France car il est difficile (et parfois impossible) d’en retrouver un autre.
      Dans un marché de l’emploi dynamique, cette peur est fortement atténuée, voire transformée en opportunité de progresser.

  • Ada Wong

    12 avril 2021

    Merci pour ce nouvel article, M. Gave.

    Toutefois je vous en veux (gentiment) : vous citez Locke et Acton ou la Constitution américaine sans vous appuyer sur nos illustres penseurs. Pourtant il y a de la matière ! Rien qu’avec la DDHC, Tocqueville, Bastiat et Revel les français pourraient se sentir plus concernés par ce sujet. À vous lire on croirait que le libéralisme est comme étranger à la France et qu’il faut remonter presque un millénaire dans le passé pour trouver un français épris de liberté.

    Je rejoins un commentateur sur le fait que vous preniez à tort le nationalisme par le sens péjoratif que les collectivistes lui ont donné. Il est crucial que l’on revienne au sens réel des mots sans jouer selon les règles de ceux qui les inventent au fur et à mesure pour toujours sortir gagnants. Rien de méchant dans cette doctrine, d’où l’article 3 de la DDHC, qui revient à graver dans le marbre la souveraineté nationale, condition préalable si on souhaite qu’une force publique garantisse nos droits naturels.

    Enfin, à force de parler des « droits de l’homme » à tort et à travers, on brouille les idées originelles et là encore on joue selon les règles de nos adversaires, et le débat est, au mieux, confus. Alors que si l’on s’en tient aux « principes simples et incontestables », tout est très simple: les hommes sont égaux en droits et ces Droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression. Clair comme de l’eau de roche.

    Ce ne sont que des details, je suis d’accord sur le fond de l’article, mais on sait où se cache le diable 😉

    Longue vie à vous et à l’IDL.

    Répondre
  • Hugues

    12 avril 2021

    Une bonne chose est de définir le mot « libéralisme ». Dans notre monde Orwellien, le libéralisme c’est la dictature, la ploutocratie, le vol
    Si vous dites bien fort que vous êtes libérale dans un bistrot…Dieu merci ils sont fermés.

    Répondre
  • michel hasbrouck

    12 avril 2021

    tout est expliqué de notre situation mondiale d’aujourd’hui – et bien mieux que par cet article – dans le schéma « ETAT FINANCIARISTE » de Valérie Bugault interrogée sur TVLibertés :

    https://www.youtube.com/watch?v=AVZiNDMKOjk

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  • Jaedena

    12 avril 2021

    M. Gave, je ne vois pas ce que vient faire le nationalisme au milieu des communismes, fascismes, nazismes et écologismes. Celui-ci est simplement une doctrine politique plaçant l’intérêt national, c’est à dire de la nation, c’est à dire de l’ensemble d’un peuple donné sur la durée, incluant les morts et ceux à naître, au dessus des autres considérations politiques. Il n’inclut pas de politique économique à proprement parler, contrairement aux idées citées précédemment, prônant l’économie planifiée.

    Répondre
    • Student of Liberty

      13 avril 2021

      Le nationalisme a sa part de responsabilité dans le nazisme et le fascisme.
      Son problème majeur est qu’il définit une population à privilégier, ce qui conduit à des formes de redistribution par le gouvernement, la plus évidente étant le protectionisme (il fut aussi un temps ou le colonialisme ne se justifiait que par le nationalisme).
      Le nationalisme est discriminant et toute discrimination institutionnalisée pose des problèmes de pouvoir des uns sur les autres, en sus des risques de dérives violentes (chasse aux sorcières des boucs-émissaires).

  • PETRE

    12 avril 2021

    Monsieur Charles GAVE,
    Je me permets de vous poser Une Question,
    Est-ce que Votre site « Institut des ,,Libertés,, »
    Utilise LA CENSURE ?
    Comment se passe chez Vous avec LA LIBERTE D’EXPRESSION ?

    Répondre
    • Aurélien T.

      14 avril 2021

      Etant lecteur de longue date de ce site et des écrits de C. Gave, votre question a été posée maintes fois (avec souvent l’espoir secret du troll tapis dans l’ombre et qui veut prendre en défaut celui qui prône la liberté d’expression et qui ne l’autorise pas chez lui). La liberté d’expression est pratiquée ici, avec les limites évidentes de la loi, et que comporte toute conversation saine en particulier sur Internet où il est facile de se défouler anonymement. Les habitués reconnaissent facilement les contradicteurs incapables d’être à leur tour contredits, des contradicteurs alimentant la réflexion et poussant les lecteurs à progresser. Ces derniers sont généralement facilement identifiables avec leur style soigné, les fautes d’orthographes rares ou exceptionnelles (j’en conviens malheureusement, beaucoup d’articles de l’IDL mériteraient une relecture pour eux-mêmes ne pas tomber dans ce travers), et des références remarquables pour approfondir la lecture.
      Cdt
      A.T.

    • PETRE

      14 avril 2021

      @Aurélien T.

      ,,Aurélien T.’’ n’est-ce pas un pseudonyme ?!?
      ALORS !!!???
      Votre Langue de Bois a évolué
      éblouissant complètement tout autour.

    • PETRE

      15 avril 2021

      @Aurélien T. … Cdt, wow !
      Je vous invite de lire mon commentaire, plus bas, écrit le 12
      est publié, très bizarrement, qu’après 2 jours des signales d’étonnement envoyés par e-mail à l’IdL
      et voir aussi le commentaire ci-dessus.
      Comme je viens d’ailleurs, je ne maitrise pas encore la langue française écrite à un niveau littéraire éblouissant, hélas ! Soyez donc indulgent s’il vous plait, pour les défauts et les imperfections du style.
      Voir la détresse dans laquelle la France et le monde occidentale sont aidés de se liquéfier, je me permets de croire que Le Message doit passer en premier.
      Citoyen français
      P.G.

    • PETRE

      15 avril 2021

      MERCI,
      Monsieur Charles Gave,
      de mettre au claire mon étonnement.
      Que le Débat continue, et les Vérités soit exprimés Librement !

    • PETRE

      15 avril 2021

      Addendum
      …. et les Vérités soient exprimés Librement !

    • PETRE

      15 avril 2021

      Addendum 2
      ….. et que les vérités soient librement exprimées

  • Paul

    12 avril 2021

    Une bonne façon de s’épuiser et de justifier l’échec est de considérer qu’il y a un ennemi et ne pas avoir conscience que l’on a soi-même parfois décidé de l’existence, de l’importance et des projets de cet ennemi et de se focaliser ainsi sur des obstacles créés par soi-même comme le faisait Don Quichotte.

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  • Hervé Poux

    12 avril 2021

    C’est fort aimable de partager avec vos lecteurs un constat aussi déprimant sur l’état du libéralisme auquel nul être censé ne trouvera à redire. C’est brutal de conclure avec autant d’humour et de tels suggestions d’investissement sans ouvrir la moindre lucarne sur un avenir plus radieux.
    Le libéralisme a été dévoyé, les démocraties occidentales sont en décadence et de nombreux états sont en situation de faillite virtuelle…
    Afin de remettre du bons sens dans la Nation, je suggérerais humblement de réduire le rôle de l’Etat à ses strictes fonctions régaliennes avec le budget excédentaire qui va de paire. Il faut mettre un terme au grand guignol annuel du votre des budgets déficitaires sur des décennies par des élus trop nombreux, incompétents et irresponsables. L’Etat démagogique et providentiel c’est fini, il n’en a pas les moyens depuis trop longtemps.
    Instauration d’une flat taxe pour les plus bas revenus et maintien de l’impôt sur le revenu progressif pour les autres.
    Restauration d’un suffrage censitaire proportionnel aux contributions des contribuables. Cela fonctionne très bien pour les conseils d’administration des entreprises ou le pouvoir de décision est légitimé par la participation des actionnaires. Cela marchera pour la nation.
    Pour le reste, le bon sens et les lois du marché feront leur ouvrage.

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  • Mickael

    12 avril 2021

    Qui est fou ? Le fou ou le fou qui suit le fou ?

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  • PETRE

    12 avril 2021

    Bonne page, comme d’habitude !
    Sauf, l’euphémisme choisi : ,,les fous’’.
    Ces gens-là, il ne sont pas du tout des ,,fous’’, ils sont ceux qui depuis au moins 3 siècles veulent La Mort de l’Occident, de la Démocratie, de Libéralisme, des toutes Libertés, de l’individu, de la Connaissance et de la Vérité.
    Ces ,,Fous’’-là, ils savent très-très bien ce qu’ils veulent et ce qu’ils font.
    Sont Les Nouveaux Ecraseurs – Les Manipulateurs du ,,Monde Meilleur’’
    bien plus habilement huilés que ceux du XXème siècle,
    ils ne tuent plus,
    Ils liquéfient les cerveaux des êtres vivants en transformant l’Homme dans une pate molle super facilement maniable-modelable.
    Ils ne sont pas du tout des ,,Fous’’ !
    (U.R.S.S. & comp. et) l’idéologie criminelle communiste a réussi, ils ont transformé leur idéologie internationaliste, dans un mondialisme triomphant, et l’Europe dans Union Européenne Soviétisée A MORT dirigée par La Pensée Unique depuis moscou-Bruxelles. Mais tout ça est déjà bien connu depuis presque un siècle. Des écrivains, des artistes, des vrais dissidents ont été massacré, bannis, écrasés, pourchassés et même tués pour leurs signales d’alarme par Le Terrorisme Intellectuelle.
    Et ça continue !
    La Solution ? C’est trop tard !

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  • SysATI

    12 avril 2021

    L’information, c’est le pouvoir….

    Après moult réflexion, le seul système viable est sans doute la démocratie au sens athénien du terme: i.e. seul les citoyens votent.

    Et pour devenir citoyen-électeur, il faut consacrer une soirée par semaine à « écouter (se faire endoctriner) » par les « comissaires du peuple » de chaque parti. Une semaine le FN, la semaine suivante les socialos, puis les anarchistes, et pourquoi pas les royalistes à tour de rôle… Comme ça toutes les opinions se font entendre sans le filtre de la presse (et de ses propriétaires).

    Chaque scéance donne droit à un jeton et lors des élections: un jeton vaut une voix.
    Vous préférez regarder Loft Story ou jouer au golf avec votre banquier, eh bien, vous ne votez pas…
    …et vous payez l’amende forfaitaire de « non_participation aux réunions partisanes ».

    Comme ça les électeurs savent au moins pour quoi/qui ils votent, ou ont tout au moins droit aux mensonges/corrections de chaque parti en direct.

    Ceci en plus d’un mandat unique et non renouvelable et d’un contrôle citoyen accru des élus devrait permettre de « nettoyer » un peu la politique et de limiter le nombre de politiciens professionnels…

    Pour limiter le pouvoir des « multinationales », il suffirait d’imposer la présence d’une filiale sur le territoire national avec un PDG (i.e. personne physique) pénalement responsable des actions de sa société. Vous vendez très cher un desherbant ou un vaccin, pas de problème… Mais en cas de pépin, vous pouvez parfaitement vous retrouver devant les tribunaux et risquer d’aller en taule _vous_ le PDG/membres du directoire… Du coup bien des abus disparaitraient totalement…
    (Big pharma aussi sans doute par la même occasion 🙂

    Thucydide, père de la démocratie athénienne disait :  » Il faut choisir : se reposer ou être libre « .
    Cette phrase qui a 2500 ans reste toujours d’une brulante actualité…

    Si l’on se fout de ce qui se passe (i.e. si on ne mouille pas _chacun_ _vraiment_ sa chemise) il n’y aucun système qui puisse fonctionner sur la durée…

    Seriez-vous prêt à consacrer une soirée par semaine à votre pays/état/gouvernement ?

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  • Tib

    12 avril 2021

    Tout cela est parfait comme d’habitude maintenant pour que ça porte et imprime les esprits plus qu’à le diffuser dans une formulation simple et percutante. Peut être sous forme humoristique, en raillant les considérations des autres camps, en les ridiculisant. En gros en faire quelque chose qui fera régulièrement le buzz sur Tiktok et consorts. Tout un programme au long cours.

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  • adterram

    12 avril 2021

    Bonjour,
    Merci pour votre article toujours aussi percutant.
    Lorsque vous écrivez « Le contrôle de l’Etat s’effectue par le vote des impôts, par ceux qui les payent. », cela suppose que vous préconiseriez le suffrage censitaire. Bien que ce mode d’élections n’ait plus cours maintenant, n’est-ce pas un moyen de limiter les dérives de la démocratie, auxquelles on assiste aujourd’hui, avec toutes les démagogies, que les socialistes de tous bords nous assènent ?

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    • CharlesM

      12 avril 2021

      On pourrait commencer par la flat tax, un impôt proportionnel sur les revenus. Cela envoie un message très clair aux électeurs: si les dépenses de l’état augmentent, votre contribution augmente, à vous de voir…
      Cela ne met pas en cause le principe de redistribution, mais serait un cauchemar pour tous les démagogues. D’ailleurs ceux-ci traitent de fascistes tous ceux qui y sont favorables

  • Mandon Jack

    12 avril 2021

    Ma réponse est simple et courte, la folie n’entend rien au bon sens et à la dialectique, donc elle est étrangère à votre message limpide. L’humanité est donc perdue, au moins momentanément.
    Quand un peuple est capable d’élire un idiot, un paranoïaque habité par la peur, le cynisme et la perversion, la déchirure révolutionnaire est en marche… »en marche » comme il disait macreux, cette erreur de la nature !

    Répondre
  • Henri

    12 avril 2021

    Excellent article, merci !
    Petites questions :
    – Ce Abélard… Est-ce Pierre Abélard, le théologien, ou Abélard du puy, évêque de ville éponyme, adepte des sermons musclés ?
    – quel est le rôle de l’énergie dans ces systèmes politiques, selon vous ? Si on en croit Jancovici, la démocratie actuelle (la libérale donc) est directement fille du charbon et du pétrole, via la croissance sans précédent obtenue via les moteurs à vapeur et à explosion, alors que les systèmes plus dirigistes sont mieux adaptés aux situations de pénurie.

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    • idlibertes

      12 avril 2021

      Abelard de Heloise et Abelard qui fut moine.

    • Student of Liberty

      13 avril 2021

      Les systèmes dirigistes ne sont pas adaptés aux situations de pénurie: ils créent la pénurie!

    • breizh

      13 avril 2021

      pour exploiter le pétrole et le charbon, faut d’abord être libre de pouvoir le faire (en avoir les moyens).

      l’Energie : c’est de la technique. La Liberté, c’est de la philosophie. C’est l’erreur de Jancovici de confondre les deux.

      ce sont effectivement les dirigistes qui créent la pénurie (par exemple les communistes en Russie qui regorge pourtant de pétrole).

      et a contrario, en Afrique, c’est la liberté (de commerce, d’entreprendre) qui réduit les pénuries et sort de la famine.

  • CharlesM

    12 avril 2021

    Excellente synthèse, merci!
    «  »Chacun est propriétaire du fruit de son travail et en dispose comme il veut » »
    On n’entend jamais évoquer la question du Droit de Propriété dans les débats publics et pourtant c’est un des 4 droits imprescriptibles de l’être humain.
    En pure théorie, tout impôt direct est une atteinte à ce droit. Mais on ne peut imaginer une société sans impôt direct. Quand est ce qu’un impôt direct devient une atteinte au droit de propriété ? question de % ? de nature de la base taxable ?
    On entend sur tous les media que les libéraux seraient des farouches partisans de la taxation de l’héritage? J ai du mal à voir comment c’est compatible avec la libre disposition du fruit de son travail, j ai du louper quelque chose

    Répondre
    • idlibertes

      12 avril 2021

      Non les partisans de la taxation de l’héritage sont de ces « libéraux » libertaires qui veulent aussi un RU par exemple. Pas de cela chez nous :-)) SI vous avez payé des impots sur le capital toute votre vie, je ne vois pas au nom de quoi l’état aurait droit à une double taxation?

    • Ada Wong

      12 avril 2021

      Réponse dans les articles 12, 13 et 14 😉
      Entre le préambule et les 17 articles, tout est parfaitement limpide et c’est précisément pour ça que personne n’en parle jamais.

      Ne surtout pas compter sur les médias pour apprendre ni comprendre quoi que ce soit!

  • KATHERINE MAHEO

    12 avril 2021

    Pas faux !

    Répondre
  • PIERRE OLIVIER GROS

    12 avril 2021

    Monsieur Gave, quel est selon vous la différence entre le Peuple et la Rue ? La distinction que vous faites dans votre article mérite je crois explication pour mieux comprendre le Libéralisme. Merci déjà pour vos billets toujours très éclairants

    Répondre
    • Résistant Valaisan

      12 avril 2021

      Sans prétendre pouvoir répondre à sa place : Black Lives Matter, Extinction Rebellion, Black Block, etc…. idiots utiles d’un système qu’ils croient combattre, ils terrorisent le citoyen par la violence, car 1) ils n’ont rien à perdre 2) la «  » »justice » » » se montre très clémente avec eux, allez savoir pourquoi….

      Bref, une minorité qui prend toute la place dans les media.

  • sissou

    12 avril 2021

    Ya t’il un candidat Locke pour 2022? Celui qui est aussi favorable au RIC…

    Répondre
  • Jean-Christophe S.

    12 avril 2021

    Merci monsieur Gave. J’adore votre sens du raisonnement imparable, teinté d’un humour très pincé sans rire absolument impayable (la conclusion est à mourir de rire… malheureusement, je crains qu’on fasse plus que nous autoriser à nous réfugier dans les asiles de fou, et qu’on nous y enferme de force. L’URSS avait pavé la voie…). Bien à vous

    Répondre
    • breizh

      13 avril 2021

      je vois plus la tristesse de Cassandre dans la conclusion…

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!