J’écris ces chroniques du lundi depuis plus de 10 ans et j’en commet environ 40 par année.
Chacun de ces documents fait quatre pages, j’ai donc dû publier plus de 2000 pages qui se trouvent toutes sur ce site et j’invite ceux qui nous ont rejoint récemment à lire au hasard des chroniques anciennes qui pourraient répondre à des questions qu’ils se posent aujourd’hui.
A chacune de ces chroniques, les lecteurs font librement des commentaires, ou posent des questions, et je crois avoir lu toutes ces remarques, même si je n’ai pas répondu à toutes les questions par manque de temps. J’ai toujours essayé cependant d’en tenir compte dans mes écrits suivants.
Aujourd’hui, je voudrais répondre à une série de commentaires que je vais appeler les affirmations à la fois stupides et insultantes. J’en ai quelques-unes chaque lundi, et, bien entendu, elles sont toujours faites sous la protection de l’anonymat. Comme le disait mon cher père, contre la bêtise au front de taureau, on ne peut rien faire et donc pendant longtemps, je n’ai rien fait, mais je me suis dit que je pouvais sans doute en faire un petit florilège pour faire rire ou sourire mes lecteurs.
Commençons par la plus étonnante.
Prix de la remarque la plus stupide.
Ce que je gagne, je l’ai pris à quelqu’un d’autre.
Récemment, j’ai écrit que grâce à la méthode d’investissement que je développe dans l’Université de l’épargne, il me semblait possible d’avoir une rentabilité annuelle en termes réels d’environ 4 %.
A quoi un lecteur indigné m’a demandé : « À qui les avez-vous pris ces 4 % ? ». A personne est la réponse. Ce gros analphabète pense à l’évidence que l’économie est un jeu à somme nulle, et que ce que je gagne à droite, lui le perd à gauche.
Comme l’a dit l’amiral Kersauson dans les grandes gueules « Être une victime n’est pas un projet de vie ». Qu’il reste donc à gauche où il crèvera dans la misère en maudissant tous ceux qui font quelque chose pour que le monde change.
Deuxième prix.
Seul le travail crée de la valeur.
Dans un papier sur Pareto et le règle des 80/20, j’expliquais que tous les phénomènes sociologiques sont distribués selon la Loi de Pareto. Ainsi 80 % des accidents sur la route sont créés par 20 % des conducteurs, 80 % de l’alcool est bu par 20 % de la population etc… Et je rajoutais que 80 % des valeurs dans l’économie était créées par 20% des individus et que dans ces 20 % d’individus, 80 % de la valeur créée l’était par 20 % d’entre eux. Et je concluais donc qu’en France 4 % des individus créent 64 % de la valeur et que le gouvernement devrait leur foutre bien la paix.
Le Marxiste de service me fit alors remarquer que la seule chose qui créait de la valeur était le travail des masses laborieuses et qu’il fallait donc taxer au maximum ces 4 % puisqu’à l’évidence, ces 4 % étaient ceux qui exploitaient le mieux lesdites masses laborieuses, dont il fallait faire baisser le temps de travail. A l’évidence, ce géant de la pensée est inscrit à LFI et l’on peut espérer qu’il (ou elle) ait été élu au Parlement grâce aux voix des Macronistes, ce qui lui permet de faire savoir à toute la population qu’il est non seulement totalement idiot, mais aussi qu’il devrait aller vivre à Cuba ou au Venezuela pour bénéficier du niveau de vie que ces idées ont engendré dans ces paradis du socialisme scientifique.
Troisième prix.
Il faut taxer les superprofits.
Mention spéciale au RN qui semble décidé à être aussi bête que LFI et qui sont en bonne voie pour y arriver.
Voilà qui suppose deux choses.
- Qu’en France, les sociétés fassent des profits.
- Que nos élites au Parlement soient capables de déterminer ce qui serait un profit normal et ce qui serait un super profit.
Prenons ces deux idées l’une après l’autre.
- Depuis le début de 1990, la marge brute d’autofinancement des entreprises françaises (ce qui reste dans la caisse quand tout a été payé) a baissé de 16 points de PIB, en trente-quatre ans, ce qui est à peu près sans égal dans le monde. Parallèlement, le poids de l’Etat est monté de plus de 16 points pendant la même période, ce qui est aussi à peu près sans égal dans le monde, surtout si l’on exclut Cuba et le Venezuela, le niveau de la suisse étant, quant à lui, resté à 30% depuis cinquante ans. La misère des Suisses fait peine à voir, surtout si on la compare à notre prospérité.
Moins de profits = moins d’impôts et moins d’emplois, plus d’Etat implique plus de dépenses financées par des déficits budgétaires et donc plus de dettes et à la fin, nous arrivons à » La Faillite, nous voici ».
- Les superprofits. La France a eu un coup de pot historique. Nous avons une dizaine de grandes sociétés, cotées à Paris, qui font d’immenses profits a l’étranger. (Total, Air Liquide, Schneider, LVMH, Hermès, Pernod-Ricard, Dassault Systèmes, etc..).
Les profits qu’elles engrangent à l’étranger viennent en déduction de notre déficit extérieur, ce qui aide beaucoup à la crédibilité de la France sur les marchés obligataires.
Le problème est que pour ainsi dire aucune de ces sociétés ne gagnent de l’argent…en France et que notre pays a signé des accords de double imposition avec la quasi-totalité des pays où ces sociétés opèrent et qu’elles payent donc des impôts là où elles sont implantées. Et à ce point du raisonnement nous n’avons plus que deux possibilités.
Ou bien nous les imposons sur leurs bénéfices mondiaux et elles transfèrent toutes leurs sièges sociaux à Amsterdam, Londres ou New-York, où sont leurs actionnaires, ou alors nous leur foutons bien la paix, ce qui voudrait dire que nombre de gens au Parlement, et pas seulement chez la France Insoumise, cesse de raconter des âneries démagogiques. Je pense que la deuxième solution est plus probable et reste donc un éternel optimiste.
Après tout, si nos parlementaires comprenaient quelque chose à la réalité, ils ne seraient sans doute pas parlementaires, mais feraient un métier honnête et utile, conforme à leurs capacités et tiendraient une baraque à frites à côté d’une gare. Hélas, ils en sont bien incapables et se sont rabattus sur la politique. Que ces ignoramus économiques se croient capables de déterminer ce qui serait excessif dans les profits générés par Total ou LVMH devrait faire rire. Hélas, cela ne prête pas à rire, mais à pleurer. Quand les clowns sont au Parlement, au Gouvernement et à la Présidence d’un pays, la vie ne devient pas plus drôle, mais le pays devient un cirque.
Premier accessit
Il faut réindustrialiser la France.
Pour ceux que cette idée intéresse, je ne saurais trop recommander la lecture du dossier IDL que nous avons publié il y a un peu plus d’un an sur ce site, intitulé :
Comment réussir sa désindustrialisation.
Tout y est.
Mais je voudrais faire une remarque toute simple : Pour réindustrialiser, il faudrait que la rentabilité des usines en France soit supérieure à la rentabilité des usines en dehors de France. Si tel était le cas, Schneider, Total ou Air Liquide s’empresseraient de le faire.
Hélas, cette rentabilité en France est à peine à soixante pour cent de ce qu’elle est dans un pays où les travailleurs sont exploités de façon honteuse, je veux parler bien sûr de la Suisse.
Heureusement, nos élites ont la solution : il nous faut créer un « Etat Stratège » qui, bien qu’étant incapable de se gérer lui meme puisqu’il emploie des centaines de consultants extérieurs et qu’il est en quasi-faillite, se donnerait comme mission de faire de la France une start-up nation écologiquement parfaite. Si vous avez aimé messieurs Macron ou Philippe (celui qui aime les communistes), vous allez adorer l’Etat stratège.
Après tout, c’est ce que nous avait promis monsieur Macron, et nous en avons vu les résultats d’ un génie quand il s’attache à dominer le concret. Que le lecteur se renseigne sur la production industrielle française ou sur l’évolution de notre système de production d’électricité.Il fallait quand même des stratèges remarquables pour détruire en quelques années la position dominante de la France dans le nucléaire. Et ils y sont arrivés. Et à ce propos, où en est le procès de madame Lauvergeon ? Il semble qu’il prenne plus de temps que celui de monsieur Fillon, ce qui est incompréhensible.
Et finalement, un prix spécial a été créé par le Jury (moi tout seul) pour deux grands intellectuels français en vue de récompenser leur soutien indéfectible au projet européen.
Le Prix Ligne Maginot a donc été attribué à messieurs Attali et Minc pour défendre avec tout le talent qu »on leur connaît l’idée la plus destructrice de toutes:
L’Euro est un grand succès et l’Europe nous protège.
Ces deux grands esprits ont une caractéristique commune : ils n’ont pas dit que des bêtises. Ils en ont écrit encore plus. Ce qui permet de revenir en arrière puisque les écrits restent.
A ce point de l’article, il me faut citer Jean François Revel parlant de Minc : « Il y a deux façons d’être un intellectuel. La première est de ne jamais se tromper, c’est celle de Raymond Aron. La deuxième est de se tromper toujours, et c’est celle d’Alain Minc ». Cette citation s’’applique parfaitement à Minc, mais encore plus à Jacques Attali.
En 2000, les deux récipiendaires du prix, délirants de bonheur nous annoncent que l’Euro et une Europe fédéraliste allaient nous amener à la prospérité, au bonheur, à la cohésion sociale, à la fin de l’Histoire, et enfin à un gouvernement mondial qui mènerait à une paix éternelle entre les Nations.
On songe au slogan du Front Populaire pour gagner les élections en 1936 « la paix, la liberté et du pain ». Trois ans après, nous avions la guerre, les Allemands à Paris et notre pain partait Outre Rhin avec monsieur Marchais.
Et l’histoire se répète : aujourd’hui, le revenu disponible médian des français est en baisse depuis l’an 2000, le FMI sera bientôt à Paris et notre pays est à nouveau envahi.
Et ces deux hommes sont en grande partie responsables de ces désastres puisque ce sont eux qui ont poussé vers la Présidence, Sarkozy, Hollande et Macron.
Ils reçoivent donc ce prix Maginot, d’une valeur inestimable et qui consiste en une semaine dans une casemate de la ligne éponyme, le deuxième prix (à attribuer) étant deux semaines au même endroit, pour l’ensemble de leurs efforts, dont le but était, à l’évidence, de détruire la Nation Française.
Il est rare de voir des intellectuels atteindre un but quel qu’il soit.
Force est de constater qu’à eux deux, ils y sont pleinement arrivés.
Auteur: Charles Gave
Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).
AUSTRAL98
25 octobre 2024Je n’ai toujours pas compris pourquoi des gens qui se sont toujours trompés sont encore consultés ? Des pointures de cet acabit sont légions en France. Il est quand même étrande que les gens compétents soient écartés des pouvoirs et des médias. C’est sans doute une des composantes de la « fabrique du crétin » mis en oeuvre avec succès en France.
Arthur Oneau
23 octobre 2024On ne parle plus maintenant de « bénéfices », mais de « profits » ou de « super-profits »,
ces 2 derniers mots impliquant par leur sens une conduite et gestion de l’entreprise négatives
et proches du « hors-la-loi ». Peut-être pourrait-on revenir à un vocabulaire moins partial
qui qui ne condamnerait pas immédiatement du fait qu’il est utilisé.
Basiquement, je n’ai encore jamais entendu parler d’une entreprise qui s’estimerait « vertueuse »
parce qu’elle perd de l’argent !
Rolande
20 octobre 2024Merci M. Gave de mettre ironiquement les points sur les I .
Voilà qui fait du bien: le simple bon sens.
Jean
19 octobre 2024Heureusement on n’est pas obligé de répondre.
CHARPIAT
21 octobre 2024Mais si, faites.
Tony
19 octobre 2024le gouvernement vient d en produire qqs unes d idees stupides cette semaine
Philippe
19 octobre 2024Il manque Giscard et son emprunt à 7% indexé sur l’or qui a plombé les finances publiques .
Gorhorg
16 octobre 2024Je devrais pleurer mais il y a longtemps que je n’avais pas autant rit. Merci
Jalon
16 octobre 2024Troisième prix: En d’autres Il semblerait monsieur Gave que votre démonstration illustre les propos de Laffer: Plus d’impôts = moins de profits = moins d’impôts -> ou en version developpé Plus d’impôts = moins de profits = moins d’emplois = moins de revenus = moins de dépenses = moins de profits = moins d’impôts etc…
Pour simplifier pour monsieur Barnier qui nous lit peut-être: « plus d’impôts = moins d’impôts »
Alain Saliez
16 octobre 2024Excellent !!!!!
Olivier
16 octobre 2024Merci Mr GAVE
Quel plaisir de vous lire!
Merci
Quiviger
15 octobre 2024Je viens d’écouter Emmanuel Todd sur les systèmes familiaux et leur influence sur les types de gouvernements. Vous devriez l’inviter à l’Institut des Libertés. Votre conception libérale en opposition frontale avec l’esprit français depuis 40 ans devrait se frotter à cet ethnologue qui aurait bcp de choses à partager avec Mr Gave père. : https://www.youtube.com/watch?v=jG_WZcBarIg&t=724s
Bastien Mesnil
23 octobre 2024Complètement d’accord, après ça risque de faire des étincelles, Todd est foncièrement gauchiste dans l’âme (mais plus forcément si sûr en lisant son dernier livre…).
Jouillat
15 octobre 2024Très pertinent
alain
15 octobre 2024» ce que je gagne, je l’ai pris à quelqu’un d’autre ».(au privé) C’est la devise de la fonction publique, des associations lucratives sans but , etc
Mario FERRETTI
15 octobre 2024Super, que du vrai !
Magnus Ignoramus
15 octobre 2024Les parlementaires du RN ont beau etre des « ignoramus économiques », vous etes vous un cancre en Latin qui meriterait de se voir prescrire des exercises de declinaisons!
Ignoramus se decline a la 1ere personne du pluriel en ignorami.
Cela vient de la note « ignoramus » (i.e., « nous ne savons pas ») qu’un juge ou avocat ecrivait sur les actes d’accusation en Angleterre au 16e-17e lorsque l’accusation n’etait pas retenue (i.e., « nous ne prenons pas note »).
Alea jacta est
16 octobre 2024Magnus Ignoramus, vous vous êtes perdu ? Ici vous êtes sur un site dédié essentiellement à l’économie, pas aux langues anciennes. Mr Gave n’a jamais prétendu être un fin latiniste, j’ai l’habitude de l’écouter et il admet volontiers se tromper ou ne pas être certain de l’exactitude d’expressions latines employées. Que celui qui n’a jamais dit » » « Alea jacta est » lui jette la première pierre. « Vir prudens non necesse habet ostendere scientiam suam », Et pardon si vous trouvez une faute 😉
Charpiat
21 octobre 2024Exercices et non exercises……Nous ne sommes pas en pays anglo-saxon. Nous sommes en France.
Rageux
15 octobre 2024Je regrette de ne pas figurer dans cet ingrat palmares.
Ce n’est pas faute d’avoir essayer, tous les lundis, avec mes remarques plus impertinentes qu’irrelevantes.
Christian Gaudin
14 octobre 2024Voilà qui est dit très clairement dans langage accessibles à tous ….Par pitié…….. présentez vous auxprochaines présidentielles
Ravoux
14 octobre 2024Le problème c’est que la bêtise devient exponentielle et ceux qui pensent qu’un jour on touchera le fond et qu’on pourra alors penser à remonter oublient qu’il n’y a pas de fond alors à l’échelle du temps humain, je comprends que certains puissent dire qu’on est foutu ! Mais heureusement la démocratie de notre pays nous autorise encore à partager des opinions comme celles de ce jeune homme de 81 ans qui n’a strictement rien à perdre et qui dit les choses tellement bien! Cela ne change rien sauf le plaisir de ne pas se sentir seul. Alors Merci Charles!
François Aldoma
19 octobre 2024De fait, la bêtise n’épargne personne, ne l’oublions pas. C’est la propagande qui nous maintient dans l’irreflexion…
Nanker
14 octobre 2024C’est toujours un plaisir de lire les Exocet de ce jeune homme de 81 ans.
J’espère vivre aussi longtemps et avec une vivacité d’esprit équivalente.
A propos de la France : je pense que nous vivrons une « année zéro » comme l’a vécue l’Allemagne en 1945. Les parasites importés par Macron depuis 2017 partiront d’eux-mêmes (cela s’est produit aux USA en 2008 après la crise financière).
Quant à ceux qui ont bâti ce pays ils sortiront du bain idéologique stato-consumériste qui a fait tant de mal à ce pays, et ils se retrousseront les manches.
Patice Pimoulle
15 octobre 2024La FRance a ausi connu unennee zero en 1945; la difeence avec l:Allemagne, c’est ce qu’elle en a fait.
David Lejeune
14 octobre 2024Merci pour votre article. J’ai cru dans ce fameux: « Ce que je gagne, je l’ai pris à quelqu’un d’autre. » pendant tellement longtemps…
Enfin, je me permets ce petit commentaire: 2024 a été une année excitante: j’attends 2025 avec impatience!
laurent tracard
14 octobre 2024que le lecteur veuille bien considérer….
Aristophélès
14 octobre 2024Un prix spécial est à décerner au peuple français pour avoir toujours se choisir les élites qu’il chérit pour les materner car « il faut une loi » parce que tous les problèmes des français sont « à cause des autres ».
Merci pour cette chronique, bien que je sois déçu de n’avoir vu vu de mention honorable pour Piketty.
Patrice Pimoulle
14 octobre 2024La question de lq legitimite du profit est depassee;
A chaque facteur de production correspond une remuneration: a la terre, le loyer, au capital l’interet, au travai, le salaire. le profit ne remunere rien Les economistes s’en tirent par une elegante pirouette: le prfit remunere « l;innovation »; c;est en effet par une habile combinaison des facteurs de production que l;entreprise introduit sur le marche un bien ou service qui produit un revenu, Certs, il n;y a aucune correlation entre le service rendu et le montant du profit, C;est un fait, mais qui m’autorise pas unfacteur de production a pretemdre s;approprier tout ou partie de ce revenu; le travailleur a recu son salaire. Sous la Restauration on distinguait les salaries des proprietairesPour etre electeur, il fsut eter prprirtsire. Pour etere libre, o; faut etre proprietaire on prien n;est plus facile que d;epargner une partie de son salaite et de ll;investir dans un petit terrain a l’ouest.
de wispelaere
14 octobre 2024😂👏👏👏🥂
Arsene Holmes
14 octobre 2024Attali et Minc ont d’autres choses en commun et vous faites allusion à l’une de celle là : gouvernement mondial avec la capitale à …..
Delaunay
14 octobre 2024Implacable Mr Gave, le réel triomphe toujours. Cela ferait sourire à gorge déployée s’il n’y avait pas d’aussi graves conséquences pour les Français. Or, le vide intellectuel et l’idéologie mènent toujours au drame. Visiblement, certains manquent clairement de culture historique pour oublier ces évidences. Toute mon amitié à Mr gave et son équipe.
Beaba
14 octobre 2024Monsieur Gave est en grande forme : j’ai beaucoup aimé cette chronique très incisive. Il a raison : de temps en temps il faut moucher les donneurs de leçons qui ne connaissent rien à rien. Mais comme le fait remarquer Vauban, ça me ferait sourire si ce n’était pas aussi consternant. Je continue néanmoins de travailler dans mon coin en évitant d’écouter trop les infos. A chaque fois que j’entends les dames Sardine ou Panot parler j’ai envie de casser mon poste de radio. Vite ! un podcast avec Mr Gave et Emmanuelle pour retrouver un peu de soleil dans ma vie 🙂
Abdulalhazred
14 octobre 2024Félicitations, texte clair et arguments solides ; malheureusement, le troupeau se fiche éperdument de la rationalité, des arguments solides, de la vérité… Abruti par les médias, l’université, ce qu’il veut, c’est du « rêve »…
Franck R
14 octobre 2024Impressionnant de lucidité, un grand merci M. Gave. Je ne vois pas grand avenir en France ni en Europe avec la classe politique actuelle. Il faut plusieurs générations pour changer les mentalités, et si cela arrive, nous ne serons plus là pour le voir, nos enfants probablement non plus. Il est hélas grand temps de s’expatrier hors de l’Europe.
XAVIER
15 octobre 2024À conseiller à tous nos jeunes un billet pour n’importe quelle grande ville d’Asie
Nathalie Robain
14 octobre 2024En parfaite adéquation avec Atlas shrugged by Ayn Rand que suis en train de lire sur les conseils de Charles Gave, que je remercie.
Vauban
14 octobre 2024Très drôle, ça me ferait ma journée si ce n’était aussi consternant. Mais mieux vaut en rire.
Olivier
14 octobre 2024Et le prix spécial du jury va à Charles Gave, savoureuse plume mêlant érudition et ironie !
pythagore
14 octobre 2024tout comme l’IVG je pense qu’il faudrait inscrire le droit de respirer dans notre constitution … avant que le NFP ne nous le taxe ( déjà qu’ils nous les pompes …)
Martin Chatigny
14 octobre 2024Votre article me rappelle ce roman philosophique: La Grève : Atlas shrugged
De Ayn Rand écrié en 1957 par cette femme philosophe, romancière et cinéaste d’origine russe vivant aux États Unis.
1800 pages ! Pour résumer, elle décrit l’effet sur la société lorsque les grands entrepreneurs, créateurs de richesse, investisseurs, inventeurs etc spoliés par l’Etat décident de se retirer de la société dans un lieu inaccessible en faisant la grève de l’intelligence , délaissant leurs entreprises, usines etc. laissant la société à elle même. C’est la débandade, le chaos, l’incompétence, la violence qui s’en suit. A certains points de vue, c’est prémonitoire de se qu’on voit ici et là dans le monde occidental. Le rendement du temps requis à la lecture de ce livre est excellent!
Bilibin
14 octobre 2024On change très rarement l’opinion des gens par la contradiction et l’argumentation. Et comme le disait si bien Schopenhauer : « si l’on essayait de dissuader les gens de toutes les imbécilités auquelles ils croient, on n’aurait pas fini quand on serait arrivé à l’âge de Mathusalem ». Moi je n’essaie plus, et je suis bien plus heureux depuis.
Francis Averous
14 octobre 2024Ca me rappelle l’usine de piles Energizer / Wonder de Caudebec-les-,Elbeuf, fermée en 2005 au milieu des vitupérations des élus socialistes du coin, pour cause de non-compétitivité. l’activité a été délocalisée… en Suisse ! J’en avais parlé avec un des responsables du groupe, qui m’avait fait remarquer que les Suisses travaillent 42 h par semaine et ne font pas grève…
Robert
14 octobre 2024A l’époque ils travaillaient 42 h /semaine mais plus maintenant. Ce serait plutôt 39 h avec des variations selon les secteurs.
Par contre, il est juste de dire que la grève ne fait pas partie de la culture Suisse, ou du moins en toute dernière extrémité…
Ddelataille
14 octobre 2024Les Suisses font jusqu’ à 46h par semaine dans les usines du Valais.
Leurs usines n’ont pas été délocalisées et ils ont gardé leur emploi.
Carlo
14 octobre 2024Cher Monsieur Gave,
Je chercherais volontiers diverses infos dans vos 2000 pages de chroniques mais il faudrait un seul fichier pdf les réunissant : recherche par mot-clé.
Votre Profession de foi IdL est intéressante c’est un début de philosophie politique : une chronique ? Certains disent Europe ! Europe ! et d’autres Libéral !
Jean-Marie GLANTZLEN
14 octobre 2024Attali ,c’est bien le monsieur qui rêve à un gouvernement mondial installé à Jérusalem ?
jean
14 octobre 2024Et que penseriez vous de taxer les super profits réalisés par la branche collecte de la Direction Générale des Finances publiques? de l’impot sur l’impot… Une sorte de mouvement perpétuel. Je sais je suis un génie.
Joël
14 octobre 2024Merci pour cet article drolatique et sinistre. Merci pour votre préoccupation de transmettre. Chapeau Monsieur.
Biz
14 octobre 2024Au delà du fait que la république française ressemble de plus en plus à une monarchie avec quelques politiciens privilégiés qui tondent les moutons, à la différence des anciens rois ils ne travaillent globalement pour la prospérité du pays et son rayonnement. Nous assistons à un destruction programmée de la France et de son économie. Comment changer cela ? Vace des gens comme vous Mr Gave et d’autres journalistes, économistes,désintéressés. Il faut remettre ce pays à flot sinon nous allons vers un destin à la grecque
Roger
14 octobre 2024« Et à ce propos, où en est le procès de madame Lauvergeon ? »
J’ai appris par un contact Bpifrance que cette grande dame occupe un poste de direction d’un pôle fonds – investissement chez Bpifrance. Une impasse et punition pour cette grande dame … défense de rire !
Candide
14 octobre 2024Excellent, M Gave.
Pour la Suisse et sa misère, nous avons la solution, puisqu’un brillant auteur de livres porno, ministre de l’économie à ses heures, va aller leur enseigner l’économie.
Y va-t-il en tant que réfugier politique, pour éviter des poursuites pour faux en écritures publiques ? En tout cas, les suisses pourront apprendre tout ce qu’il ne faut pas faire.
Clovis Bulot
14 octobre 2024« Un réfugier politique » Vos fadaises sont en quelle langue ?
Robin
14 octobre 2024Il ira enseigner l’économie n’ayant jamais étudié l’économie, il recevra donc un salaire pour un travail fictif, qu’a-t-il vendu à la Suisse pour se faire payer?
MMN jb
14 octobre 2024Du grand « Charles « ! C’est d’un réalisme confondant et qui pourrait faire rire sauf que le sort économique, sociétal et social du pays ne permet plus la rigolade .. merci à toutes les « lumières « et leurs complices ( ceux qui votent et qui élisent ces gens ) d’avoir plongé la France dans le néant..vae victis.
Aristarkke
14 octobre 2024https:/
/x.com/MichelBM33/status/1845375964907229286?t=JtuUDWjgtgqoTvwwTTtVvA&s=19
Charles Heyd
14 octobre 2024Vous êtes dur avec M. Maginot, le comparer avec messieurs Minc et Attali! La preuve: les Allemands on contourné sa ligne, ce qui veut dire qu’elle était efficace mais seulement là où elle existait! Dans les Ardennes infranchissables, comme les Alpes pour les éléphants d’Hannibal, ou en Belgique une fois, les Allemnds sont passés sans trop souffrir.