Une des phrases politique que j’entends le plus souvent des gens dans ce pays est la suivante :
« J’ai une règle stricte en politique, toujours soutenir le candidat qui pense le contraire de Polly Toynbee/James Delingpole/Nick Clegg/Daniel Hannan. «
Pour une raison qui m’échappe, la personne lache en général cela avec panache comme s’il s’agissait là d’un trait d’esprit remarquable..L’esprit humain fonctionne décidemment d’une drôle de façon. Les gens ont souvent du mal avec l’idée que vous puissiez être d’accord avec eux sur A et B mais pas sur C.
« Mais comment Zac Goldsmith peut-il être Eurosceptique » me demande un jour Roger Helmer, dans un étonnement réel, « Il est inaudible sur le changement climatique ! ».
Quand les questions deviennent techniques, il est assez tentant en effet de se tourner afin de regarder de que coté penche votre famille politique et de se déplacer en fonction jusqu’à ses alliés coutumiers.Peut être que cette tendance humaine explique le soutien du parti travailliste à l’Union Européenne.Ces dernières années, nous avons constaté l’adhésion en rang serré de la majorité des votant du centre gauche Britannique derrière les banquiers et les Eurocrates contre les victimes de l’Union Monétaire.
Nous avons vu le parti travailliste applaudir à la descente d’avions privée des commissaires européens qui venaient dire aux infirmières irlandaises et aux assistants professeurs Portugais qu’ils se devaient à une plus grande austérité.
Pour ma part, j’ai souvent constaté que la plupart des personnes qui se considéraient comme des pro européens étaient le plus souvent des anti Eurosceptiques. Ils considéraient les problèmes non pas en s’interrogeant sur quels seraient les avantages et les inconvénients pour la Grande-Bretagne mais plutôt sur l’image du genre de personne qu ‘il se voudrait d’être dans les yeux des autres. Etre pro européen dans leur esprit implique que l’on soit perçu comme une personne censée, ouverte d’esprit et internationale. Etre eurosceptique, en revanche , c’est être une baudruche ou un hooligan.
Ainsi que Will Self le déclarait récemment :
« Je vois dans une Europe de plus en plus unie comme une façon déguisée sous des abords cosmopolites de taper sur le dos des petits anglais » Il est difficile de ne pas en conclure qu’Ed Miliband pense ainsi. Il est en effet sidérant de constater dans ses rares élocutions sur l’Europe qu’il n’aborde presque jamais les questions qui toucheraient l’économie, la démocratie ou les retombées constitutionnelles.A la place, il invoque le fait que sa propre famille ait été refugiée et accuse le premier ministre d’être en chemises avec ces coquins de « Torry Droitiers »
Une fois que l’idéal est définit, du moins par lui même, comme un Kulturkamp entre les modérés et les bigots, il a cessé de s’intéresser au problème. Si les partisans du libre échange et les pro thatchériens s’unissent dans un projet, il semble penser qu’il faille bien y voir quelque chose.Fort heureusement, tous les gauchos ne pensent pas ainsi parfois certains ne s’arrêtent pas à la posture comme Michael Foot et Tony Ben et ils doivent à ce titre être honorés.
Quelques jeunes blogueurs du parti travaillistes qui n’ont pas le poids de l’anti-Thatchérisme voient Ed Miliband pour ce qu’il est : un racket organisé par des fonctionnaires et des lobbys pour se payer un train de vie sur le dos de ceux qui bossent vraiment.
Le danger pour le parti travailliste est que l’opinion de Ed Miliband soit en contradiction avec l’opinion publique. Ainsi que Don Hodge le fait remarquer, que l’opposition refuse toute idée de recours ou même de référendum serait alors un vrai bourbier politique. Si ,ainsi que je le pense, le premier ministre annonce un référendum (mercredi 23 Janvier) sur le Oui/ Non de rester dans l’Union Europénne, nous pourrions ainsi tenir là , les résultats de la prochaine élection.
Librement traduit par IDL
Auteur: idlibertes
Profession de foi de IdL: *Je suis libéral, c'est à dire partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale. *Je ne crois pas que libéralisme soit une une théorie économique mais plutôt une théorie de comment appliquer le Droit au capitalisme pour que ce dernier fonctionne à la satisfaction générale. *Le libéralisme est une théorie philosophique appliquée au Droit, et pas à l'Economie qui vient très loin derrière dans les préoccupations de Constant, Tocqueville , Bastiat, Raymond Aron, Jean-François Revel et bien d'autres; *Le but suprême pour les libéraux que nous incarnons étant que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits,les petits de massacrer les gros mais surtout, l'Etat d'enquiquiner tout le monde.
BA
23 janvier 2013Mercredi 23 janvier 2013 : chiffres de la dette publique pour le troisième trimestre 2012.
En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats atteint des sommes inimaginables.
En zone euro, la dette publique de plusieurs Etats est devenue hors de contrôle.
Plus personne ne contrôle quoi que ce soit.
Nous entrons dans une nouvelle époque : l’époque des défauts de paiement de plusieurs Etats européens.
1- Médaille d’or : la Grèce. Dette publique de 301,193 milliards d’euros, soit 152,6 % du PIB. Tous les soi-disant « plans de sauvetage » de la Grèce ont échoué. Le premier défaut de paiement avait effacé 107 milliards d’euros de dettes. Mais la dette publique continue à augmenter, à augmenter encore, à augmenter toujours. La Grèce va de nouveau se déclarer en défaut de paiement.
2- Médaille d’argent : l’Italie. Mario Monti laisse derrière lui une dette publique de 1995,143 milliards d’euros, soit 127,3 % du PIB. Mario Monti a fait la preuve de sa nullité. Mario Monti a fait la preuve de son incompétence.
3- Médaille de bronze : le Portugal. Dette publique de 201,003 milliards d’euros, soit 120,3 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique du Portugal continue à augmenter. Le gouvernement portugais a annoncé que le Portugal était incapable de rembourser comme prévu les 78 milliards d’euros du soi-disant « plan de sauvetage ».
4- Dette publique de l’Irlande : 190,954 milliards d’euros, soit 117 % du PIB. Là encore, le soi-disant « plan de sauvetage » a échoué. La dette publique de l’Irlande continue à augmenter. Le gouvernement irlandais a annoncé que l’Irlande était incapable de rembourser comme prévu les 85 milliards d’euros du soi-disant « plan de sauvetage ».
5- Dette publique de la Belgique : 380,923 milliards d’euros, soit 101,6 % du PIB.
L’Irlande bénéficie depuis novembre 2010 d’un plan de sauvetage sur trois ans de l’Union européenne et du FMI. Le Portugal a quant à lui dû solliciter un plan de sauvetage sur trois ans en mai 2011.
http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL6N0ARB6520130122?pageNumber=3&virtualBrandChannel=0