3 décembre, 2019

L’univers d’investissement des sociétés permettant de réduire l’empreinte carbone

 

 

L’univers d’investissement des sociétés permettant de réduire l’empreinte carbone

 

Le rejet de CO2 dans l’atmosphère n’est pas un problème nouveau. Dès 1896 Suante August Arrhenius, a construit scientifiquement l’hypothèse d’un effet de serre produit par le CO2 présent dans l’atmosphère. Le titre de son livre était « De l’influence de l’acide carbonique dans l’air sur la température au sol »…

 

La biosphère et les océans sont complètement dépassés par les événements.

 

Les émissions mondiales de gaz à effet de serre ont franchi en 2018 un nouveau record à 55,3 gigatonnes. Un américain émet en moyenne 18T de CO2 par an, un européen émet 8,1T et un habitant de la République Démocratique du Congo 100kg. Un chinois émet 6,1T. Plus de 60% des émissions globales de CO2 proviennent de l’énergie. L’agriculture serait responsable de 10 à 12% des émissions de gaz dans le monde. Le méthane est la deuxième source de changement climatique après le CO2.Son cycle est plus court mais son effet de serre est 25 fois plus puissant que le CO2. Il faudra donc utiliser plus d’énergies renouvelables dont le coût devient désormais compétitif par rapport aux énergies fossiles…

 

Le mois de juillet 2019 a été au niveau mondial le plus chaud jamais observé depuis le début des relevés systématiques au XIXème siècle. Or, l’humanité ne peut plus émettre que 800 milliards de tonnes de CO2, si on veut limiter la hausse des températures à 2 °C, alors qu’elle en a émis 2 200 milliards depuis le début de l’ère industrielle et continue au rythme de 40 milliards par an. Les émissions mondiales de gaz à effet de serre devraient diminuer de 7,6% par an entre 2020 et 2030 si l’on veut atteindre les objectifs fixés par les accords de Paris (+ 1,5% d’ici la fin du siècle)…

 

Tous ceux qui ne sont pas encore convaincus par la gravité de la situation peuvent lire le livre de John Brunner « Le troupeau aveugle ». Dans cette dystopie parue en 1972, l’auteur britannique raconte un monde où la Méditerranée est devenue une mer morte. Tout le monde souffre d’allergies. Les plages sont interdites, et parfois, dans les grandes villes, il pleut de l’acide. Le port du masque à gaz s’est répandu, l’eau du robinet est rarement potable. Les microbes, eux, triomphent, invulnérables. « Arrêtez, vous me faites mourir ! » C’est le slogan du héros, Austin Train, qui a fondé le mouvement anti-pollution, et continue de lutter pour le salut de la Terre. Ce roman est une anticipation de la prise de conscience écologiste et un manifeste qui décline de façon quasi obsessionnelle les dérives liées à la pollution…

 

La gravité de la crise climatique nécessite des solutions simples et compréhensibles par tout le monde

 

Il faudrait donner un prix à la tonne de CO2 émise en l’ajoutant au prix de vente des produits carbonés. Les émetteurs devraient donc être taxés ou échanger des « permis de polluer ». La valeur de la tonne de CO2 (50€, 100€, 500€ ?) devrait être suffisamment élevée pour déclencher un « signal prix ». Il devra refléter le prix que nous accordons au bien être des générations futures. Christian Gollier dans son livre qu’il faut absolument lire, « Le climat après la fin du mois » propose que ce soit l’Etat qui fixe le prix, mais surtout qu’il laisse les acteurs trouver les bonnes solutions. Le problème est que imposer un prix mondial à des africains ou des indiens qui ont des revenus très bas est donc une vue de l’esprit. Il faut introduire des systèmes de redistribution innovants pour que cela fonctionne.

 

 

L’application politique est très compliquée

 

Les exemptions qui ont été accordées pour des raisons politiques notamment le secteur aérien responsable de 2,5% des émissions mondiales est une situation qui ne pourra plus être tolérée longtemps. Il y a aussi celles dont bénéficient en France les taxis, les agriculteurs ou les transporteurs maritimes. Elles brouillent notre politique climatique et la nécessité de contribuer à l’indispensable effort collectif.

 

En France, une taxe carbone a été créée en 2014. Son augmentation de 3 centimes début 2019 combinée à une augmentation de 50€ du chèque énergie au même moment avait pour effet de réduire le pouvoir d’achat de 20€ par an pour les ménages les plus modestes et 160€ pour les plus riches. Cela a déclenché le mouvement des Gilets Jaunes et obligé le gouvernement à céder en rase campagne. Ce qui a été frappant dans cette affaire est le manque de communication. On ne pouvait pas aborder la question de la taxe carbone sans aborder les consommations contraintes qui touche 60% de la population qui ne vivent pas dans les centres-villes…

 

L’Allemagne prévoit de supprimer toutes ses centrales nucléaires d’ici 2022, et ses centrales au charbon d’ici 2038. Elle perdra alors 43 % de sa production pilotable (donc garantie) par rapport à 2019. Cette politique en faveur des énergies renouvelables intermittentes, principalement l’énergie éolienne et l’énergie solaire, provoque une flambée des prix de l’électricité et un encombrement du réseau électrique lorsqu’il y a du vent et du soleil.

Le prix de l’électricité en Allemagne est déjà 45 % supérieur à la moyenne européenne pour les particuliers, et deux fois supérieurs à celui de la France. Les taxes « vertes » représentent désormais 54 % du prix de l’électricité pour les ménages. L’Allemagne a émis (en 2018) 15 % de plus de CO2 (866 millions de tonnes) que son objectif prévu en 2020 (750 millions de tonnes). Actuellement, elle n’a atteint que 39 % de sa prévision de réduction de consommation d’énergie primaire…

 

La Norvège espère atteindre la neutralité carbone dès 2030. Il lui faudra réduire de 35MT de C02 ses émissions d’ici 2035. Par contre, les coupes de forêt ont atteint un niveau record en 2018, compte tenu de la demande de papier pour remplacer le plastique. Cela limite l’absorption de CO2 par les forêts et pose un vrai problème…

 

L’écologie politico idéologique doit cesser

 

Des transformations sociétales et économiques majeures doivent avoir lieu au cours de la prochaine décennie pour compenser l’inaction du passé écrivent les auteurs du dernier rapport de l’ONU. Pour aller dans cette direction il faut cesser de pratiquer l’écologie politique idéologique incarnée notamment par Naomie Klein dans son livre « Tout peut changer. Capitalisme et changement climatique » Elle défend que le climat et le capitalisme se mènent une guerre dont il n’y aura qu’un seul survivant. D’après elle c’est le capitalisme qui est responsable du changement climatique. Il faut donc en priorité selon elle abattre le capitalisme ! L’essayiste Naomi Klein propose de revenir à la consommation telle qu’elle était au début des années 1970, ce qui se traduirait par une chute de 50% du pouvoir d’achat en moyenne…

 

Les économistes doivent avoir le courage de dire que cela aura un coût. Ce qui est sûr c’est que plus on attend plus cela coutera cher pour arriver à l’objectif de la neutralité carbone.

Les politiques n’ont pas eu le courage d’expliquer un certain nombre de choses comme la nécessité d’instaurer une taxe carbone. Chaque fois qu’on fait une réforme on doit faire attention à une éventuelle compensation des plus défavorisés. Il faut des critères, des mesures, des agences de notation fiables dans des domaines non financiers pour que l’on soit sûr que quand quelque chose est présenté comme vert c’est effectivement vert.

 

Le Groupe Intergouvernemental d’Experts sur l’Evolution du Climat (GIEC ) est une boite noire qui fixe les normes en matière de climatologie. Il dépend de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) et du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). On ne peut pas dire que les six rapports produits jusqu’à maintenant aient permis de faire avancer le sujet…

 

L’univers d’investissement des sociétés concernées

 

Le label Investissement Socialement Responsable (ISR) a été  décerné à 59 sociétés de gestion qui gèrent 321 fonds d’investissement pour un encours de 121Md€. Leur univers d’investissement est concentré sur des sociétés qui ont une stratégie pour réduire leur empreinte carbone. Les sociétés que l’on retrouve le plus souvent appartiennent à plusieurs secteurs :

 

1/ Les producteurs d’énergie

 

ERG est un opérateur italien produisant de l’énergie à partir de l’éolien (61%), de l’hydroélectrique (18%) du gaz naturel (16%) et du solaire (5%). Rendement de 4,1%

 

Energias de Portugal (EDP) est un des grands acteurs mondiaux de l’éolien

 

Vestas qui est une entreprise danoise spécialisée dans l’énergie éolienne

 

Siemens Gamesa est une société basée en Espagne spécialisée dans l’énergie éolienne

 

Neste est le leader mondial finlandais du carburant renouvelable. Il a lancé son produit Neste MY Renewable Diesel sur le marché suédois. Destiné aux secteurs des transports, ce biodiesel est élaboré à partir de 100 % de matières premières renouvelables, à savoir des résidus de graisses animales, des huiles végétales usagées, etc. En ce qui concerne les performances, Neste MY Renewable Diesel permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 90 % comparé au diesel traditionnel.

 

Scatec Solar est une société norvégienne qui construit développe et opére mondialement des installations solaires photovoltaiques.

 

NEL est une société norvégienne spécialisée dans les solutions de production stockage et distribution d’hydrogène à base d’énergie 100% renouvelable.

 

Goldwind est une société chinoise spécialisée dans l’énergie éolienne.

 

Innergex est une société canadienne qui se concentre sur l’énergie éolienne et solaire

 

Albioma est une société française spécialisée dans la biomasse et le solaire

 

Erex est une société japonaise spécialisée dans la biomasse

 

2/ Le recyclage

 

Tomra Systems est le leader mondial des machines à collecter les emballages usagés et à trier

 

Biffa est une société britannique spécialisée dans le traitement des déchets.

 

3/ Les équipementiers

 

Interxion est le leader européen des infrastructures d’interconnection avec 50 data centers dans 13 villes d’Europe

 

Knorr-Bremse est le leader mondial des systèmes de freinage ferroviaire avec 50% de part de marché.

 

DS Smith est une société britannique. Elle le leader européen de l’emballage en carton ondulé

 

AcuityBrands est une société américaine dédiée aux systèmes d’éclairage LED

 

Johnson Matthey est une société britannique. Elle est spécialisée dans la qualité de l’air, les éléments de batterie et les ressources naturelles

 

Les investisseurs qui ne souhaitent pas acheter ce type de valeurs directement peuvent bien évidemment acheter un fonds d’investissement spécialisé.

 

 

 

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

28 Commentaires

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  • David

    9 janvier 2020

    Cher Monsieur Netter,

    Je vous remercie de ce billet qui devrait m’aider en tant qu’investisseur a focaliser mon energie sur des secteurs d’avenir.

    En lisant les commentaires, je suis afflige de constater que presque la moitie d’entre eux, pour ne pas dire plus, argumente avec une etude par ci et une etude par la que l’on peut encore continuer a rejeter sans vegognes des megatonnes de gaz a effet de serre dans la nature et que la charge de la preuve se trouve chez ceux qui veulent arreter les frais avant que les consequences climatiques, deja visibles, se multiplient.
    Il s’agit, peut-etre, de la meilleure illustration du tribalisme moderne.
    Si on est un liberal de droite ou un libertarien, la fidelite a la tribu implique de dire que le rechauffement climatique n’existe pas et est largement exagere par les scientifiques du GIEC (qui bien evidemment ont tout interet a mentir et a condamner leur posterite, ces critiques semblent bien connaitre le profil psychologiques typique des physiciens).
    A l’oppose du troupeau, un expert en gestion du risque et conservateur revendique, Nassim Taleb, a ecrit un papier avec d’autres sur le ridicule de continuer a rejeter des gas a effet de serre en argumentant que cela est justifie par l’incertitude des modeles climatiques.
    https://www.fooledbyrandomness.com/climateletter.pdf
    C’est un probleme de charge de la preuve. Vu le risque en presence, il est obligatoire que l’ecrasante majorite des etudes climatologiques demontrent que le risque des rejets de gas a effet de serre est negligeable pour continuer a proceder ainsi. Ce n’est evidemment pas le cas.
    Pour faire une analogie, est-ce que vous devez prouver a un laboratoire P4 que ses process ne risque pas de jeter le virus Ebola dans la nature ou doit-il demontrer que ses process sont securises avant d’obtenir le feu vert pour commencer ses operations. Meme question pour une centrale nucleaire.
    En tant qu’ingenieur dans le domaine de la construction, je peux etre poursuivi si les batiments que je concoit mettent des vies en danger, et meme finir en prison si il y a un ou plusieurs morts.
    Il serait temps que les entreprises financant le mouvement rejeteur aient un peu plus de « skin in the game » et engagent leur responsabilite penale si d’aventure ils se trompent sur le risque climatique, car les consequences ne feront pas « quelques morts ». Pour l’instant, malheureusement, ils continuent a corrompre legalement les hommes politique, comme les mineurs de charbon ici en Australie, pour pouvoir continuer a faire du profit quand le reste de leur concitoyens payent les effet secondaires.
    Socialisme pour les oligarques.

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  • JacquesHenry

    7 décembre 2019

    Cher Monsieur, je lis toujours avec attention vos billets ainsi que ceux de Charles Gave.
    Je suis surpris que vous soyez aussi inconditionnellement crédule au sujet des thèses défendues par l’IPCC concernant ce pseudo-réchauffement climatique. Il est clair qu’il s’agit d’une machination montée de toute pièce pour établir une gouvernance mondiale au profit de quelques institutions bancaires transnationales privilégiées.
    vous êtes certainement informé des toutes dernières avancées des travaux des géophysiciens qui prévoient au contraire un refroidissement du climat qui durera jusqu’en 2100. Les conséquences seront infiniment plus catastrophiques qu’un supposé réchauffement de 1, voire 2 degrés. jamais par le passé un climat plus chaud a créé des problèmes pour l’humanité, bien au contraire. Quand l’Europe construisait des cathédrales les températures moyennes était de 1,8 degrés supérieures à celles d’aujourd’hui. Franchement, à quoi bon se préoccuper de ce réchauffement qui n’existe plus depuis 20 ans quoique la propagande en dise. C’est faux de dire que l’année 2019 a été la plus chaude, c’est une manipulation onusienne dans le seul but de terroriser les populations afin qu’elles acceptent de se faire rançonner pour « sauver le climat ». Quand je note que Christine Lagarde a décidé que la BCE n’accepterait plus que des obligations d’Etat « vertes » il y a vraiment de réelles questions à se poser. Ce sont les banquiers et les institutions financières qui en profiteront, le peuple ce sera pour plus tard ou plutôt jamais.

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  • Alexandre

    5 décembre 2019

    Je ne partage pas votre analyse que les gaz à effet de serre seraient un problème aussi impérieux.

    D’une part il existe des technologies de captation des gaz à effet de serre, qui seront à l’avenir bien plus accessibles et d’autre part parce que le réchauffement climatique pourrait s’expliquer par un accroissement de neutrinos au centre de la terre et non du fait d’une augmentation du CO2.

    De la même façon je ne crois pas que le méthane soit un poison, car il n’existe qu’en cycle fermé. Le méthane rejeté par les animaux d’élevage est réintégré par les végétaux lors de leur pousse.. il est donc faux de prétendre que l’agriculture serait productrice nette de méthane.

    Sur la planète Mars les températures se réchauffent aussi depuis que nous les mesurons avec les robots que nous y envoyons et pour autant il n’y a pas d’usines sur Mars.

    Je ne dis pas qu’il ne faille pas considérer les énergies renouvelables, notamment le solaire thermique de production d’électricité, mais pas pour les raisons du « réchauffement climatique »..

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  • Alain

    5 décembre 2019

    La taxation environnementale est la restriction pour les moins nantis et le permis de polluer au détriment des premier pour les plus nantis qui peuvent les payer.

    La seule solution efficace serait le rationnement, chaque habitant pourrait émettre x kg de CO2 et aurait un compte qui se viderait au fur et à mesure de ses achats et se remplirait de son quota chaque mois. Chacun serait donc obligé de faire ses propres choix.

    Mais la conséquence serait évidemment une sévère récession économique car les citoyens seraient bien obligés de renoncer à ce qui n’est pas indispensable. L’industrie aérienne et les pays vivant du tourisme seraient particulièrement touchés car les voyages en avions pourrait être le premier choix de ce que l’on élimine dans sa consommation.

    Le système actuel n’est que le détournement de sommes colossales en faveur de technologies peu performantes qui n’existeraient pas sans subventions, le rationnement ferait que les citoyens se tournerait vers ce qui est réellement efficace

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  • machin

    5 décembre 2019

    j’ai envoyé un message amusant hier où est-il?

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  • Yellowplush

    4 décembre 2019

    On ne s’attendait pas à trouver ici cette propagande un peu faible et peu convaincante… Je suggère que M. Netter parte immédiatement pour la Chine, en passant par l’Inde, pour expliquer à ces gens combien leur développement et leur énorme population « font du mal à la planète », avant que de nous donner des leçons à la greta-je-je-sais-quoi….

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  • BKK

    4 décembre 2019

    La grande fiction du réchauffement climatique , c’est du même acabit que le jour tragique que celui où l ‘économie, le must en matière des sciences sociales, adopta les méthodes des sciences naturelles, empirisme et positivisme, cette triste supercherie advint au moment où pseudo intellectuels et politicards en virent à croire à l ‘efficacité de la planification étatique et malgré leurs échecs, les deux doctrines demeurent des croyances superstitieuses ancrées dans notre époque . Pour espérer s’affranchir d’une telle régression cognitive posant qu ils pourraient prédire avec certitude l avenir et, que par conséquent , que l’ Etat pourraient planifier la vie, je préfère en tant qu investisseur pro, la connaissance a priori et l’emploi de la logique déductive, l’implacabilité de l’économie une discipline parmi tant d’autre dans la vaste praxéologie de la science de l’action humaine. Ex d’un truc tout bête d’un investisseur pas encore convertis au communisme : Euro Stoxx 50 (SX5E – Dow Jones ) acheter Decembre 2024 expiration SX5E call option, Strike = 3700 (~at-the-money) vendre Decembre 2024 expiration SX5E put option, Strike = 2700 (27% out-the-money) sans coût. le rendement du dividende de l’indice de référence Euro Stoxx 50 (SX5E – Dow Jones d’Europe) s’est nettement inversé peu après le discours de Mario Draghi « WATHEVER IT TAKES  » Cette inversion a fait pression sur le prix à terme à cinq ans « sans arbitrage » de 15 % en dessous du prix au comptant. Puisque les dérivés sont évalués par l’intermédiaire du  » forward », les calls se sont dépréciés artificiellement tandis que les puts se sont appréciés . En matière d’investissement Pas besoins de délirer et de surcroit c’est d’une simplicité enfantine. Pour ceux intéressé par la climatologie réel je conseil le site Suspicious0bservers – Earthquakes and Space Weather
    https://suspicious0bservers.org

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  • Sébastien

    4 décembre 2019

    L’éolien et le solaire qui respectivement peuvent se targuer de facteurs de charge oscillant pour l’un autour de 23% et de 14 % pour l’autre ne fonctionnent aujourd’hui que grace à deux phénomènes :
    – Un lobbying particulièrement actif auprès des instances politiques et des médias afin d’obtenir des tarifs de rachats tout à fait prohibitifs et hors concurrence.
    – La présence de réseaux alimentés par des sources dont les fréquences et tensions oscillent peu (nucléaire, gaz et charbon).
    Vous nous conseillez donc d’investir dans des entreprises qui ne fonctionnent que grace à de larges subventions étatiques et dont les buisness plan sont assis sur une incohérence technique (Un système qui produit à sa puissance nominale 23% du temps une énergie instable en fréquence et en tension) dont les défauts sont palliés par les citoyens (tarification prohibitive et outils de compensation indispensables…).
    Que se passera t’il quand le citoyen européen comprendra qu’il a été floué ? le politique pourrait retourner sa veste et fermer le robinet à pognon qu’est le tarif de rachat. Et là, une éolienne avec comme seule perspective de rentabilité du MWh, le tarif du spot. Je puis vous prédire un paquet de faillites.

    De manière générale, j’ai du mal à investir dans un truc soutenu à bout de bras par les citoyens du fait de choix politiques par nature instables.

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    • Alecton

      11 décembre 2019

      Ce qui nous conduit à un magnifique facteur de charge de 0.28.. Le double du photovoltaique, j’en convient mais qui reste minable au devant d’un facteur de charge de 0.75 pour la filière nucléaire et de plus de 05 pour l’hydro-electricité. 1400 ha pour 360MW installés qui en génèrent, en réalité… une centaine…

      Et votre remarque ne change rien au fait que c’est l’Etat qui fixe le tarif de rachat…

  • Pierre 82

    4 décembre 2019

    Dans un premier temps, j’ai d’abord été consterné de lire de tels propos sur ce site.
    Puis, en relisant et en réfléchissant, on peut prendre cet article comme des conseils d’investissements dans notre univers bizarroïde, où on peut quand même gagner de l’argent en profitant du capitalisme de connivence, dénoncé à juste titre ailleurs sur ce site. Après tout, ce qu’on demande à un investisseur, c’est de dégager du profit. On peut regretter un tel degré de cynisme, mais c’est comme ça. Dommage qu’il fasse mine de croire à ce qu’il écrit.

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  • Christian Legros

    4 décembre 2019

    Je suis sur une ligne complètement opposée à la votre. Vous tablez sur une augmentation de la température mondiale. J’y ai cru quelques temps, et je commence à en douter. Vous incriminez la responsabilité du CO2 et un changement climatique dû aux activités humaines. Or le CO2 n’est qu’un gaz à effet de serre parmi d’autres, et son effet est très limité. Je pense au contraire que les changements climatiques sont naturels depuis la nuit des temps. Vous suivez les travaux du GIEC, et je n’y crois pas du tout. Je les crois même dépourvus de toute rigueur scientifique. D’ailleurs, s’ils s’étaient vérifiés, une partie de la France devrait être sous l’eau aujourd’hui. C’est grave car, évidemment, les sommes monstrueuses englouties pour espérer contrer la Nature sont un fantastique gâchis et une escroquerie monstrueuse qui va avoir des conséquences désastreuses, sur l’Europe en particulier, l’Europe, qui étrangement est la seule à se lancer dans ce qu’il faut bien appeler une aventure débile, aux ordres du grand moloch onusien conduit par un des dinosaures portugais marxistes du siècle passé. C’est attristant venant d’IDL. C’est sans doute la première fois que je ne transmettrai pas votre article.

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  • goufio

    4 décembre 2019

    Moi aussi je suis perturbé par cette doxa pro climatique qui n’accepte aucune contradiction médiatique.
    J’ai lu qu’il y avait 31.000 scientifiques dans le monde qui doutaient et/ou s’opposaient aux 1.500 scientifiques du GIEC. Ils disent que leurs connaissances sont trop faibles, qu’il y a trop d’erreurs, d’approximations, ils manquent de recul. Les recherches sont en cours et ne sont pas abouties pour décider péremptoirement. Que savent nos dirigeants qu’ils n’osent pas nous dire ou qu’ils ne savent rien, car quand même si ce changement climatique anthropique est avéré, il faut le courage de dire, de faire la pédagogie adaptée, nous ne sommes pas si idiots que cela. Soit alors c’est une fake news et il faut aussi le dire. Cette situation m’est insupportable ainsi qu’à mon entourage.

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    • Vincent P

      6 décembre 2019

      Le fait qu’ils n’acceptent pas la contradiction ne veut pas dire qu’ils ont tort mais qu’ils sont politiquement imbéciles. Explication de la théorie (ou certitude ?) du forçage radiatif : https://twitter.com/laydgeur/status/1139905984653090817

  • LKS

    4 décembre 2019

    En complément de mon précédent mail, je vous invite à écouter ce professeur à la Sorbonne :
    https://www.youtube.com/watch?v=76bMCieVOZY
    et ou à lire son livre L’écologisme, nouveau totalitarisme ?
    par Drieu Godefridi, Texquis, mai 2019

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    • LKS

      4 décembre 2019

      Où sont mes précédents messages ? Merci

  • LKS

    4 décembre 2019

    Connaissez-vous Vincent Courtillot reconnu par ses pairs comme un des 10 plus grands géophysiciens du monde ?
    Voici son propos qui nuance très grandement ceux du GIEC et ceux qui sont exprimés ici :
    https://www.youtube.com/watch?v=uXeRbbM2AjY

    Par ailleurs, une pétition de scientifiques est venu tout récemment s’inscrire en faux contre les écologistes anti-capitalistes, et elle a été complétement étouffée en France :
    https://www.huffingtonpost.fr/entry/face-au-giec-une-tribune-climato-sceptique-recolte-500-signatures-de-scientifiques_fr_5d8b6e50e4b0c6d0cef4bb69

    Enfin, je renvoie à la vidéo très pertinente de Loïc Abadie, ingénieur et trader indépendant (brillant-bac à 14/15 ans) :
    https://www.youtube.com/watch?v=ZDO7gu9ErIA&feature=emb_logo

    Donc en la matière très ou trop politisée aujourd’hui, adoptons la devise de Spinoza  » Caute » (méfie-toi en latin) , ou tout simplement l’adage « Prudence est mère de sûreté » !

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  • Huger

    4 décembre 2019

    Monsieur Netter, votre spécialité est l’économie et la finance. Peut-être, si vous aviez été Mais physicien, vous seriez-vous demandé comment on mesure les températures au niveau mondial et ce que signifie leur moyenne. Vous auriez peut-être mis en doute la validite de modèles numériques qui aboutissent au résultat recherché. Vous vous seriez intéressé aux températures planétaires sur le temps long. Vous vous seriez peut-être étonné de la mise au pilori de nombreux grands scientifiques, sans discussion possible. Vous auriez peut-être découvert le scandale du Climategate, bien que la presse française l’ai tu.
    Cherchez, vous trouverez dit l’Evangile.
    Si le RCA est une imposture, alors pourquo? Et là, à force de « tirer sur oe fil du mensonge » (comme dit M. de Villiers) on découvre que le RCA n’est que le derner avatar d’un projet diabolique porté par une idéologie mortifère d´uniformisation et de domination mondiales. Que c’est la même idéologie qui a engendré tant de morts au siècle dernier à travers deux grands totalirarismes. Cette idéologie, qui veut priver les homes de leurs ancrages au nom d’une fausse liberté, se déploie à travers de multiples polémiques qui en sont le signe mais en masquent le sens profond.
    les sujets sur lesquels aucune discussion n’est admise et les adversaires à la pensée convenue diaboisés, voire pourchassés. sont un indice pour repérer les coups de boutoir de ce monde orwellien contre notre civilisation. Sur tous des sujets il faut interroger l’évidence admise et écouter ceux que l’on fait taire avant d’en juger.
    Au dmeurant, pour en revenir au fameux CO2, gaz de la vie faut-il le rappeler, il suffit de considérer objectivement les conséquences de cette imposture mondiale, ne serait-ce que du point de vue des politiques énergétiques. Avec logique. Et voir que les effets sont l’inverse de ce qui est prôné.
    Le problème de la propagande, c’est qu’elle nous fait avaler des contre-vérités sur des sujets dont nous ne sommes pas spécialistes. Quant au bon peuple qui n’est pas averti sur les sujets pointus (la finance en est un!), on l’a orivé de la culture générale qui lui permettait d’exercer son bon sens.
    Cherchez et vous trouverez…

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  • Jiff

    4 décembre 2019

    Il y a quelques « petits » problèmes dans ce raisonnement fallacieux et non-scientifique.
    D’abord, le vilain-méchant CO₂ est… l’un des aliments dont les plantes ont _besoin_, pas de CO₂, pas de photosynthèse, ensuite, le CO₂ n’absorbe les infrarouges (IR) que sur 2 bandes de fréquences très étroites, ce qui ne suffit pas à créer un réchauffement. D’ailleurs tous les satellites qui recensent la végétation sur terre ont montré un accroissement significatif ces dernières années.
     
    Après, il y a un quelque chose que _personne_ n’a jamais abordé en public, LE « produit » qui absorbe le plus les IR (et là, ça n’est pas deux raies, mais l’intégralité de la gamme), c’est la _vapeur d’eau_, ce qui est d’ailleurs une caractéristique bien connue des poseurs de systèmes d’alarme sérieux, qui refuseront de vous poser une barrière IR en extérieur si vous vous trouvez dans un lieu où il y a souvent du brouillard.
    Or, que produit une centrale nucléaire, en dehors des actinides qu’elle disperse généreusement sur tous les champs alentours ? Évidemment de la vapeur d’eau, par le truchement de ses immenses évaporateurs – wikipedia donne un prélèvement d’eau total de 42 Milliards de m³ par an pour les 58 réacteurs français (source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Centrale_nucl%C3%A9aire) avec une évaporation évaluée à 500 Millions de m³ qui est fausse, puisque juste après et sur la même ligne, il est dit que 97.5% de cette eau retourne aux rivières, soit une évaporation de 2.5% de 42·10E9 = 1.05 Milliards de m³ (renseignements pris, la page est très souvent modifiée…) ; un petit appel à un vieux copain ingénieur plus tard, on peut très facilement doubler ce chiffre comme approximation de la réalité, disons 2 Milliards de m³ de vapeur d’eau par an.
    Ceux qui vont vers l’est par l’A5 auront sûrement remarqué que par un temps de printemps ensoleillé et froid, la centrale de Nogent-sur-Seine possède son petit cumulo-nimbus personnel, juste au-dessus. Tout ça pour dire que 2 Milliards de m³ au total, ça en fait du gaz à effet de serre et que celui-ci est méchamment plus actif en matière de réchauffement que le CO₂…
     
    Je ne dis pas que le CO₂ n’a absolument aucune action sur le _changement_ de climat, mais certainement moins que la vapeur d’eau.
     
    Par ailleurs, un autre problème, mis en exergue par les français et les Japonais, n’est jamais abordé non-plus : la lumière urbaine brûlant toute la nuit empêche la catalyse naturelle des NOx, or ceux-ci ont aussi une action d’absorption des IR.
     
    Il y a également les chlorofluorocarbones (CFC), dont on vous a rabattu les oreilles lors de l’épisode du trou dans la couche d’ozone, qui ont eux aussi un effet (bœuf !) sur l’absorption des IR. On vous raconte que leur élimination a réglé le problème, mais c’est faux ; posez la question aux capitaines de marine marchande ou à leur radio qui croisent dans le Pacifique et vous verrez qu’ils vous confirmeront qu’il existe plusieurs zones (7 de mémoire) où il est impossible d’émettre ou de recevoir sur la plupart des fréquences à cause de l’ionisation provoquée par le manque d’ozone. Bien entendu, personne n’a non-plus parlé du fait que ça a coïncidé exactement avec la tombée du brevet de Dupont de Nemours, qui en a profité pour les remplacer par des molécules évidemment incompatibles avec les frigos existants (eh oui, il faut bien que les appareils soient changés pour pouvoir vendre ses gaz) et qui, de plus, sont extrêmement agressives pour le matériel – à tel point que là où un frigo de particulier durait auparavant 25 ans et souvent plus, il ne tient plus que… 8 ans, grand maximum. Or, une pré-étude très récente semble montrer que ces nouveaux gaz ont eux, une action très néfaste sur l’atmosphère…
     
    Après, il y a tous les composés chimiques libérés par la combustion des carburants fossiles, qui sont non-seulement directement toxiques pour l’Homme (que vient faire ce poison violent qu’est l’éthyl-benzène dans l’essence, à part pour éviter de payer des fortunes afin de s’en débarrasser légalement) mais dégagent également des tas de molécules longues absorbant aussi très bien les IR.
     
    Et last, but not the least, celui qui porte si bien son nom : Gore, Al de son prénom qui, en marge de faire des films pour nous faire larmoyer sur le carbone qu’il est trop caca est aussi l’actionnaire principal de la plus grosse entreprise faisant commerce des quotas (pourquoi une telle saloperie est-elle autorisée, hein ?)
     
    Tout ça pour dire que le CO₂ a le dos large, mais que toutes les autres causes sont passées sous silence parce qu’elles mettraient toutes à mal « certains intérêts » et que le citoyen lambda n’est pas prêt à renoncer à sa tuture – encore moins dans ce pays où rien n’est fait pour développer de vrais transports en commun en dehors des villes.
     
    L’électrique n’est pas une option, tout du moins, pas dans l’état actuel des choses, puisque le Lithium n’existe qu’en quantité limitée, qu’on ne sait pas le recycler, qu’il brûle et explose au contact de l’eau et que de toutes façons, toutes les réserves mondiales suffiraient à peine à fournir 15 % du parc totomobile.
     
    Pour terminer, le gâteau sous la cerise, il semble bien que tout le monde, dont l’auteur de cet article, ait oublié ce qui s’est passé en 2009 : le climategate, qui a prouvé sans ambages que toute l’histoire du GIEC (dont la fumeuse courbe en crosse de hockey) était une fourberie de première, montée de toutes pièces ! Et sur ce sujet, on ne peut fort malheureusement qu’applaudir la presse main stream, puisqu’elle a 100 % réussit à complètement gommer cet évènement _prouvé_ (je ne sais plus combien de centaines (milliers?) d’e-mails entre responsables ayant été révélés.)
     
    Personne ne peut nier qu’il y ait un _changement_ climatique, mais quant à désigner un seul coupable, c’est du grand n’importe quoi et surtout une façon d’encore plus faire cracher au bassinet le Vulgum Pecus qui, dans ce pays, n’a vraiment pas besoin de ça en plus du reste.

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  • Jean Pierre

    4 décembre 2019

    Je suis étonné de trouver l’expression de ces convictions sur ce site. Conseiller à ceux qui ne sont pas encore convaincus par la gravité de la situation de lire … des romans ! Je conseille plutôt à ceux qui sont convaincus de lire un livre scientifique : L’urgence climatique est un leurre, François Gervais ( CNRS). Cela permet de sortir du baratin pseudo scientifique sur l’influence supposée du CO2 dans un réchauffement climatique supposé d’origine anthropique. Les autres pistes d’écologie visant à réduire les pollutions réelles sont par contre dignes d’intérêt

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    • Jiff

      6 décembre 2019

      Ajoutons que Gervais ne peut-être soupçonné d’un quelconque parti pris, puisqu’il était l’un des relecteurs du rapport n°4 (ou 5, sèpu) du GIEC et que c’est en relevant tout un tas d’approximations et d’invraisemblances qu’il a décidé de mettre les pieds dans le plat avec une vraie rigueur scientifique.

  • Shell

    3 décembre 2019

    Article intéressant.

    Cependant, je suis plutôt pessimiste sur le sujet. Au moins sur la possibilité de réussir quelque se soit les objectifs. Ce que je sais et que les changements climatiques font périr les civilisations. Malheureusement, vus la gestion des politiques absurde et ressemblant à (ou étant réellement) du mépris, la faute sera à terme rejeté sur l’écologie surtout les écologistes ont gagné avant la prochaine crise économique (coupable idéale).

    De plus le soutient demander à 80% des gens ont perdus du niveau de vie sur la période 2000 à maintenant, avec accélération depuis 2008 est à oublier. Surtout qu’à terme il n’y aura plus de retraite avant que les problèmes climatiques se manifesteront plus problématiques.

    Si on regarde les problèmes avec le CFC et le temps il a fallut 21 ans pour diminuer la concentration (pour un domaine avec un impacte économique relativement restreint) qui ont été remplacer par un gaz à fort effet de serre (pour les spray aussi avec selon certain effet de serre 23000 fois supérieur au CO2 selon l’EU) dont un accord prévoient de les supprimer en 2047 et ratifié par seulement 69 pays (contrairement au CFC avec 197 pays)…

    Je doute qu’un accord sera trouver et aucune majorité voudra faire quoi que ce soit, car la peine économique sur la crise économique sera insupportable. De plus, dans un modèle de concurrence seul celui qui produit le moins chère survie (pollution ou la majorité est) ou celui qui produit de la haute valeur ajouter (écologie mais seulement pour un petit nombre => pas suffisant mais probablement allégera la souffrance)

    Si on regarde la Chine (qui me semble prévoit un problème énergétique) qui prévoit de construire massivement des central au charbon (plus qu’en Europe en a déjà) et nucléaire. À savoir que en ce qui concerne le charbon, c’est les USA, l’Inde, la Russie, la Chine et l’Australie qui en ont le plus souvent pas trop regardant sur l’écologie. Après le pic de pétrolier et si les véhicules électrique ou l’internet des objets ou les services de cloud se développent se sera probablement via le charbon. De plus, économiquement et historiquement les gens ont toujours pris l’option de facilité (l’énergie la plus simple à prendre) quitte à se détruire (par exemple déforestation).

    Merci pour proposer des sociétés crédibles, dommage que le gouvernement ne vous écoute pas et financer les routes à panneaux solaires qui était une idée idiote (sans besoin d’être ingénieur, une bête comparaison avec un toit photovoltaïque et la route permet de voire avant même le projet lancé que cela n’allez jamais fonctionné 6 fois moins performant et avec gros problème d’entretien et de vieillissement) et l’union européen qui n’a pas assez protégé son industrie photovoltaïque…

    De plus, maintenant un autre problème est qui osera faire des taxes d’importations sur des produits fait en Chine et ailleurs par des centrales aux charbon (et autre pollution) à mon avis personnes en Europe (en tout cas pour +5 ans). Pour l’instant ils se gargarisent de l’écologie (en occultant le fait qu’ils ne font que de l’on a juste délocalisé la pollution).

    De plus, une société avec un coût énergétique plus élevé obligent une restructuration énorme qui peut conduire à un effondrement complet dont les effets peuvent s’avérer pire que le remède. En outre, certaine personnes sont prêtes à tout justifier pour le climat ce qui peut aussi être dangereux (à mon avis passer l’écologie avant la dignité humaine est une mauvaise idée par exemple).
    À mon avis la seul chose qui reste à faire et de trouver comment vivre avec les problèmes qui vont arriver de façon à minimiser la souffrance humaine engendrée. Ce qui est en faite dans une certaine mesure se que vous proposez.

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  • MichelC

    3 décembre 2019

    Il me semble préférable de miser sur les secteurs 2 et 3, tangibles, la demande devrait croitre. Le secteur 1 me semble une escroquerie surfaite et je serais prudent.

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  • Artiste

    3 décembre 2019

    L’eolien est une vaste fumisterie qui ne fait pas baisser le CO2 car il faut de l’energie pour fabriquer et installer une éolienne dont les pales ne sont pas recyclables et les tonnes de béton pour la fixer resteront dans le sol.Il faut lui adjoindre une centrale à gaz pou les périodes sans vent ou avec trop de vent.Son facteur de charge est de 30% Max de sa capacité.il faut un réseau électrique important pour relier toutes ces machines.Achetez Nexans si vous y y croyez.on a déjà dépensé 120 milliard d.€ qui sont partis dans les poches du capitalisme de connivence.Une ineptie pour capter 3% des voix écolos avec en prime une diminution du nucléaire.
    Écoutez sur YouTube tube les conférences de jean Marc Jancovici vous serez éclairé.

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    • Jiff

      6 décembre 2019

      Oui, il n’y a qu’à fouiller un peu le Ternet pour découvrir que d’innombrables zélus ont des intérêts dans l’éolien (ben tiens, y’a bon les subventions sur le prix du kWh ! Mais comme disait ce manche de Grotoumou 1er : « c’est gratuit, puisque c’est l’état qui paye » :(((

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