Je dois confesser quelque chose : analyser les processus de décision des ODS Bruxellois me remplit de bonheur tant on peut -être certain qu’il sera à la fois prévisible et non-démocratique mené qu’il sera toujours par des gens qui ont toujours fait preuve de la mauvaise foi la plus totale.
Nous en avons encore un exemple parfait avec les négociations qui s’engagent entre la Grande-Bretagne et la Commission Européenne sur les aspects « techniques » qui doivent être acceptées par les deux parties pour éviter une sortie sans accord du Royaume Uni.
Rappelons que, ou cette négociation échoue, et la Grande-Bretagne sort de l’Europe, les accords du GATT s’appliquant dans ce cas, ou la négociation réussit et une sorte de libre échange s’installe entre la Grande-Bretagne et la zone européenne.
Dans le second cas, nombre de pays se diraient sans doute qu’avoir le libre échange sans avoir Bruxelles serait une situation gagnant- gagnant.
Il me faut donc répéter ce que j’ai écrit juste après le référendum britannique : le but des ODS n’est pas de trouver un accord satisfaisant pour les deux parties, mais de punir le peuple anglais de son outrecuidance et si cela requiert une crise massive dans les économies du vieux continent, eh bien on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs. Je vois les œufs cassés, j’attends toujours l’omelette.
C’est ce que vient de dire notre Président quand il a dit, avec un fier mouvement de menton, qu’il voulait que le Royaume-Uni « paye » alors même que rien dans les traités ne prévoit qu’en cas de sortie de l’Union de l’un de ses membres, ce membre ait à payer quoi que ce soit.
Les Anglais paieront, sils le veulent bien, ce qui parait peu probable en l’absence d’accord.
Il n’en reste pas moins qu’immédiatement les ODS se mirent au travail en vue d’un résultat, qui n’a JAMAIS changé et n’est pas près de changer : préserver leur pouvoir.
La première chose que firent nos ODS fût bien sûr ce que fait tout bon bureaucrate quand on le met face à une échéance : assurer avec autorité que, compte tenu de la complexité des problèmes totalement sous-estimée par des élus incompétents, il allait falloir beaucoup, beaucoup plus de temps.
Un délai raisonnable aurait dû être quatre ou encore mieux cinq ans tant ces négociations s’annonçaient difficiles.
Et à dire vrai, cinq ans apparaissent comme un minimum puisque d’ici cinq ans les Britanniques iront aux urnes à nouveau et que si BOJO et le Parti Conservateur se présentent aux électeurs sans avoir réglé le problème, il est sûr qu’ils seront battus, ce qui bien entendu est le seul et unique but des ODS Bruxellois.
Première manœuvre totalement prévisible des ODS donc …
Et ce bon BOJO, en riant sans-doute sous cape, de leur annoncer qu’accord ou pas, les négociations se termineraient fin Décembre 2020 et que faute d’accord, les procédures standards du Gatt s’appliqueraient entre la Communauté et la Grande-Bretagne, ce qui voudrait dire au passage que le Royaume-Uni ne verserait pas les dizaines de milliards d’Euros promis au cas où un accord ne serait pas signé en temps utile…ce qui mettrait le budget européen dans une situation impossible.
Première défaite donc pour ODS, et alors même que les hostilités n’ont pas vraiment commencées.
Voilà qui donne confiance pour la suite.
Et la suite on la connait déjà puisque le négociateur en chef pour Bruxelles n’est autre que monsieur Barnier.
- Eh oui, le même monsieur Barnier qui avait négocié des accords auxquels avec madame May auxquels rien ne pouvait être changé (c’est du moins ce qui fût dit à Boris Johnson quand il devint premier ministre) et qui furent néanmoins transformés de fond en comble dès que Boris agita la menace de la sortie sans accord (voir mon article à l’époque).
- Le même monsieur Barnier qui avait comploté avec toutes les forces anglaises globalisantes s’opposant à la sortie de la Grande-Bretagne pour bloquer le fonctionnement du parlement Britannique en intervenant de façon éhontée dans les affaires intérieures d’un pays. Il faut noter à ce point du raisonnement que pas un seul des députés qui ont soutenu monsieur Barnier quand ils étaient au parlement britannique n’a été réélu, les britanniques ne plaisantant pas avec ceux prêts à vendre pour un plat de lentilles la souveraineté du pays.
- Le même monsieur Barnier qui est connu pour une absence absolument totale de charisme et qui fut, avec Juncker, la tête de turc de Farage au parlement europeen et qui, pas une seule fois ne trouva quoique que ce soit d’amusant à retorquer au tribun britannique…
Et c’est là où l’on voit tout le machiavélisme de nos ODS dont il serait stupide de penser qu’ils le sont.
Quoi de plus malin que de nommer à nouveau comme négociateur en chef un homme qui insupporte les britanniques au plus haut point et qui a déjà lamentablement échoué ?
« On » est à peu près sur du résultat.
Mais qui est ce « on » ?
Bonne question et voici la réponse : l’Etat profond européen, ce qui est un paradoxe car il n’y a pas d’Etat européen.
Mais il y a à l’évidence un Etat Profond Européen composé de l’Otan, de la Commission, des Cours de Justice, des grands lobbystes, de la plupart des media, d’un bon nombre de membres du Parlement Europeen ainsi que de moults sous-marins chargés de noyauter les vrais Etats en Europe.
Et leur méthode a toujours été la même, celle dite du « cliquet » inventée par Jean Monnet.
Je dois rappeler ici en quoi elle consiste.
Imaginons que cette classe (caste ?) ait décidé qu’il était inconcevable que les pays liés par les traités européens conservent leur souveraineté juridique.
En aucun cas, un tel projet ne serait accepté par les populations locales. Et donc, on va procéder par étapes, petit à petit. Un exemple : La France est signataire du traité de Marrakech. Mais en aucun cas, nous disent les eurocrates, ce traité ne devrait s’appliquer à elle (pourquoi avoir signé dans ce cas ?).
Un jour cependant, l’une des deux cours de justice européennes devra traiter d’un conflit opposant un immigré à notre pays. Un arrêt sera rendu nous donnant tort et du coup le traité s’appliquera sans que quiconque puisse protester.
Le principe est toujours le même :
- L’abandon de souveraineté est « minime » mais nécessaire pour que la construction européenne continue.
- Une fois l’abandon voté par les eurocrates nationaux, on se rend compte qu’il n’était pas si petit que ça puisqu’il est interdit de revenir en arrière, comme on l’a vu. Une souveraineté abandonnée l’est pour toujours et à jamais (effet de cliquet).
- Si par hasard, l’erreur a été commise de demander son avis au peuple par un referendum et que la première réponse ait été « non », on fera revoter le peuple autant qu’il le faudra, jusqu’à ce qu’il apporte la bonne réponse (cf la Constitution européenne, refusée par le peuple et imposé par les parlementaires sous monsieur Sarkozy.) A ce moment-là, le vote devient irréversible et engage les générations futures à jamais.
- Ceux qui dénoncent ces manœuvres sont assimilés aux personnes qui ont causé les « heures les plus sombres de notre histoire » par la fameuse « réductio ad Hitlerium », couplée à l’accusation qu’ils veulent la guerre entre nations européennes.
Et voila qui avait très bien marché jusqu’à ce que monsieur Cameron fasse l’erreur fatale de demander aux britanniques s’ils voulaient rester dans la construction du Léviathan.
Et bien sûr, ces braves gens répondirent non, à la stupéfaction générale tant les ODS pensent que le peuple est idiot.
Mais cette décision d’un peuple retrouvant sa souveraineté fait sauter de façon irrémédiable le principe même du cliquet ayant permis tous les abandons de souveraineté consentis jusqu’à ce point.
Ce qui risque de foutre en l’air l’Etat profond européen dont le personnel va peut-être devoir travailler pour vivre.
En fait, c’est la survie même de cet état profond que le départ de la Grande-Bretagne met en danger.
Et pour l’instant, ce sont les membres de cet Etat profond qui se sont auto-sélectionnés pour mener les discussions et ils ont un but et un seul, préserver le pouvoir qu’ils se sont attribué sans avoir à passer par la case « élections ».
Ce qui veut dire qu’un combat à mort est engagé entre la souveraineté du peuple britannique et l’Etat profond européen et que donc tout sera fait pour qu’une crise profonde frappe la Grande-Bretagne quand bien même le prix à payer pour le reste de l’Europe serait très, très élevé.
Mais c’est là que les gouvernements des autres pays en Europe risquent d’intervenir pour remettre au pas les Barnier de ce monde et là, je pense surtout à l’Allemagne qui a un considérable excèdent de son commerce extérieur avec la Grande-Bretagne et qui est dans une situation tant politique (montée de l’AFD) qu’économique désastreuse (effondrement mondial de l’industrie automobile) …
Voici donc ce qui va se passer à mon avis dans les 12 mois qui viennent.
- Monsieur Barnier continue son travail de sape, avec l’aide du gouvernement français qui par exemple propose aux allemands de partager avec eux l’arme atomique, ce qui reviendrait à abandonner l’Otan. On imagine l’enthousiasme à Berlin.
- Au bout de trois mois de blocage, BOJO décroche son téléphone pour appeler madame Merkel et lui signifie qu’il songe à interdire la vente au Royaume- Uni d’une grande partie des produits allemands faits avec du charbon, car cela met très en colère la jeune Greta et les écologistes britanniques.
- Madame Merkel appelle monsieur Barnier pour lui dire que les bêtises ont assez duré et qu’à partir de maintenant, il est mis sous tutelle.
- Fureur de monsieur Macron. La réalité est pourtant très simple. Soit monsieur Macron se couche, soit-il ne se couche pas, mais dans les deux cas, l’Etat profond européen est cuit puisqu’il est apparu pour ce qu’il est, c’est-à-dire une tentative par les hauts fonctionnaires français de contrôler les autres pays européens.
- Monsieur Salvini, revenu au pouvoir en Italie annonce qu’il demande une grande convention pour réintroduire un semblant de démocratie en Europe. La Pologne, la Hongrie, la Tchéquie approuvent cette initiative. Monsieur Macron refait une colère, à laquelle personne ne prête la moindre attention…
- L’Euro tombe en dessous d’un dollar. Monsieur Trump impose des droits de douane sur les produits de la zone Euro.
- La Grande-Bretagne obtient son accord de libre-échange et les conservateurs Suédois demandent qu’un referendum soit organisée sur le maintien de la Suède dans l’Union Européenne
Malheureusement, c’est à ce moment-là que ma boule de cristal se brouille… `
Auteur: Charles Gave
Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).
BKK
15 février 2020Interessant, information venant complété l’article de Charles Gave https://mises.org/wire/socialism-brief-taxonomy?utm_source=Mises+Institute+Subscriptions&utm_campaign=6ae1895539-EMAIL_CAMPAIGN_9_21_2018_9_59_COPY_01&utm_medium=email&utm_term=0_8b52b2e1c0-6ae1895539-228640613
BKK
15 février 2020Macron ouvre la voie à une adhésion de la Macédoine du Nord et de l’Albanie à l’UE ( Reuter) l’EU et son Gauleiter Macron , c’est sombre très sombre, un système d’énergie pathologique.
BKK
15 février 2020Pour la boule de cristal, prochain pays a faire sortir de l’EU, la France, pure logique géostratégique car, il ne pourrait avoir de » new viking era » sans des accords bilatéraux avec le très proche voisin surtout concernant sa grande façade maritime . Les ports britanniques auront besoins de nouvelles infrastructure sur le continent c’est un point cruciale pour la reussite du Brexit.
humpty-dumpty
15 février 2020Sauf que… Tant que la CGT sera aux commandes, mettre « infrastructures portuaires efficaces » et « France » dans la même équation sera impossible.
Stefano
15 février 2020Je réponds à Nico
Vous écrivez que le projet européen est un projet de paix, mais c’est la paix qui a créé l’Europe et non pas l’inverse. Bruxelles n’a rien pu faire pour empêcher la guerre atroce de Yougoslavie. Par ailleurs pour rivaliser avec la Chine et les USA, ce qui serait effectivement souhaitable et même la vraie raison d’être d’une organisation européenne, encore faudrait il un accord des pays européens sur les grands sujets que sont la défense, la diplomatie, l’énergie, l’écologie, etl’immigration. Or précisément ce sont sur ces sujets que l’Europe ne trouve aucun point d’accord. Qu’est ce qui reste alors: une monnaie qui ne marche pas, une bureaucratie ruineuse, et des directives absurdes venant de gens non élus. Quant aux Anglais, ils ont toujours su dans leur histoire où étaient leurs intérêts, et on peut être certain du succès du Brexit, les marchés l’annoncent déjà.
Nico
15 février 2020Bonsoir,
Je ne partage pas votre vision pessimiste sur l’Europe, même si je comprends votre point de vu et vos arguments. Je maintiens que l’idée fondamentale de l’Union Européene est un projet de paix et de cooperation, afin que les atrocités des 2 guerres mondiales ne se reproduisent plus jamais. L’Europe est leader mondial en matiere de droits de l’homme et des travailleurs, en matière de justice sociale, environementale, de la santé, la zone économique la plus riche au monde (un peu moins avec le depart des Britanniques je vous l’accorde). Chaque pays, meme le plus petit a les memes droits (et devoirs) que les autres, c’est un espace de cooperation inedit et naturellement ce genre de progrès ne se fait pas sans erreurs de parcours.
L’economie pouvait sembler plus prospère lorsque l’inflation et les devaluations concomitantes permettait aux politiques d’entretenir un grand flou sur leur gestion.
Enfin, je vous l’accorde, les défis sont immenses, ne serait-ce que la vague migratoire Africaine des 20 prochaines années, qui pourrait etre magnifié par une crise climatique. La riche et viellissante Europe va devoir faire face a des choix encore plus difficile. Les forces nationalistes vont jouer sur du velour… ma vue personnelle est que Marion Maréchale sera la 1ere femme présidente de la République Francaise…
Puissions-nous vivre des temps intéressants…
Anonyme
14 février 2020Bonsoir,
Pour plus de concret sur l’UE, je propose le témoignage de quelqu’un qui s’y est essayé:
https://youtu.be/Xmy3_QIGOe4?t=3m40s
Ça donne une idée du niveau…
Bonne soirée
Nico
14 février 2020Bonjour,
Pourquoi le changement d’auteur pour cet article? L’auteur est-il Emmanuelle ou Charles Gaves svp?
Concernant les attaques du projet supranational Européen, je trouve toujours ironique que ses détracteurs soient les mêmes qui en ont paradoxalement le plus bénéficié (je rappelle ici les 75 ans de paix et de prospérité inédite dans l’histoire Européenne et ce grâce à la création de la Communauté Economique du Charbon et de l’Acier, ancêtre de l’UE). Ironique que ces 75 ans soient peu ou prou l’Age de Mr Gave et pas très loin de l’âge moyen du Brexiter typique.
Au-delà de l’économie, des chiffres du chômage et de la croissance, il est important de rappeler que le projet Européen est un projet de Paix et la seule option crédible des peuple Européens face à l’hégémonie Américaine et Chinoise.
Je suis heureux d’être un peu moins prospère et souverain, mais en paix et d’avoir plus de poids sur la scène internationale grâce à la coopération avec nos voisins.
Le Brexit est notamment la plus grande bêtise qu’une nation est faite en temps de paix, basé sur des mensonges et un opportunisme politique. Les Britanniques le savent bien, mais coincer entre la peste (Corbyn le Communiste) et le cholera (BoJo le charlatan egocentrique et menteur pathologique) ils ont fait leur « choix » qui n’en était pas un. Il sera intéressant (amusant ?) d’observer les bénéfices de leur « souveraineté » retrouvée lors des négociations avec les superpuissances.
Cette manipulation de la réalité et la présentation de faux choix (par l’absence d’opposition réelle ou crédible) est un des pièges du nationalisme, précurseur du fascisme où l’on préfère ériger des murs et des frontières (peur de l’Autre) plutôt que de construire des ponts.
Schengen et l’Euro ont été les deux erreurs majeures au cours de la construction Européenne, je le reconnais très volontiers. Elles ne seront pas faciles à corriger, mais la critique à postériori est aisée.
L’union Bancaire et Fiscale seraient un bon début, mais j’ai malheureusement peur que les Allemands n’acceptent de renoncer à leurs créances Target 2 seulement lorsque nous serons au pied du mur, lorsque Deutsch Bank fera faillite par exemple et que l’Euro replongera vers 0.80 contre USD.
L’Europe et la planète doivent déjà faire face à deux défis majeurs que sont l’Islamisme radicale et le changement climatique. Je trouve que ce sont des combats autrement plus importants que celui contre nos élites (qui manquent peut-être de bon sens mais qui sont infiniment plus compétents que l’électeur moyen). Comme le disait Churchill : « le meilleur argument contre la Démocratie et une discussion de 5mn avec l’électeur moyen ». D’ailleurs « Les Français sont des veaux » disait l’un de ses illustres contemporains 🙂
Je trouve que Mr Macron, en dépit de ses lacunes, fait le job, avec contre lui les immenses forces immobilistes et conservatrices Française.
Personnellement je préfère le discours lucide d’un Richard Malka sur la menace Islamo-Gauchiste en France plutôt que la vieille rengaine de Mr Gave contre les fameux ODS. Mon opinion n’engage que moi et je remercie d’ailleurs l’IDL d’offrir cet espace de débat si important pour une Démocratie.
Respectueusement,
Charles Heyd
14 février 2020C’est vrai, vieille rengaine, la critique est aisée surtout après coup!
Certes, mais comment un esprit aussi fin que M. Macron ne dise pas comme vous que l’€ est, mais surtout a été, une erreur et ce depuis sa création!
Schengen par contre est plus logique puisqu’il ne concerne que la circulation des personnes; il suffit de le rendre un peu plus souple pour que les différents pays puissent fermer plus facilement leurs frontières, mais dans ce cas pourquoi l’avoir fait? Et dans l’Europe fédérale de Macron, il n’y aura pas de libre circulation?
Bref, la critique seule ne suffit pas, il faut aussi des propositions (sensées) acceptées par tout le monde ou du moins une large majorité.
BKK
15 février 2020L’islamo gauchisme est un leurre pure produit de synthèse fabriquer et alimenté financièrement par l’état est ses ingénieures sociaux La preuve en est que toutes les villes ou communes dites Islamo gauchistes sont dirigées par des membres de la hiérarchie républicaine française d’obédience socialiste ou centriste et qui s’appuie allégrement, électoralement sur leur entité dite » islamo gauchiste » . On peut se poser la question pourquoi en France, islamo gauchiste est pas islamo droitiste qui équivaudrait à l’ islamo Thatchérisme pro Brexit des faubourgs de Manchester. Ex le coup géniale de certain stratégistes lors du vote en UK C’est d’avoir su piégé Corbyn (pro Brexit ) dans son positionnement politique totalement influé par les Lib dems et blairistes du partie labour Le résultat de l opération fut que toutes la gauche du labor à voté Boris et a intégré le partie conservateur vidant l’ancienne énergie dépréciée des centristes et la remplissant d’une nouvelle libération d’énergie plus en adéquation avec le nouveau paradigme mondiale via les marxistes- libertariens qui sont maintenant positionnés à Westminster faiseur de prob ou pas pour Boris( au cas ou il aurait tendance à trahir lors des futures négociation avec l’EU. En conclusion pour survivre il faut connaitre son véritable ennemie et c’est pas toujours celui que l’on s’imagine ou que l on nous désigne .
Jeros
9 mars 2020Pour répondre à nico, je l’invite à lire le revue des 2 mondes du 15 septembre 1925, notamment l’article « les maladies monétaires de l’Europe ».
nico l’Europe est grande ? pourquoi n’avons nous pas de carte bleue soldée en Europe?
Stefano
13 février 2020Tout à fait d’accord
On ne voit pas a priori pourquoi le commerce entre la Grande Bretagne et l’UE ne continuerait pas exactement comme avant, surtout compte tenu de l’excédent commercial de l’UE .
Oui, mais le problème c’est que l’UE, ce n’est pas pour faire du commerce. C’est un projet politique , dont précisément les anglais ne veulent plus, car ce projet est anti-démocratique, liberticide, et met en oeuvre une bureaucratie coûteuse et inutile, dont on voit ce qu’elle coûte à notre pays. De toute façon tout les efforts d’un Barnier ne sont qu’un combat d’arrière garde qui ne changera rien à l’issue que l’on peut deviner, sans toutefois en connaître l’échéance.
Jiff
13 février 2020C’est toujours quand CG fait preuve d’un humour pervers envers les ponktionnaires de l’ue qu’il me ravit le plus, plantant ses dents dans leur jugulaire tout en dépliant sa serviette d’un air absent. Contrairement à certains, je ne penche pas pour une Mémerkel statique, parce qu’en l’occurrence, il s’agira de l’avenir commercial de son pays, donc elle bougera automatiquement et plutôt deux fois qu’une et tous les autres seront dans son sillage, AfD compris, parce que quand on parle pognon là-bas, on ne plaisante pas. Dernière constatation, quel dommage que les françois n’aient pas une conscience poliotique identique à celle des anglois, si cela avait été le cas, pause-caca serait juste resté un passant pour l’élysée et non un squatter. Avec la prochaine crise financière (voulue et préparée de longue date) qui s’annonce, je pense que tout ça finira de cette façon pour l’ue : https://www.youtube.com/watch?v=jbLFo02jlH8
Bebas
13 février 2020En plus de sa propre aptitude / competence, Emmanuelle Gave possede l’avantage d’heriter de specificites de la lignee des Gave. Comment se fait il que la transmission de l’intelligence n’ait pas encore fait l’objet d’une grille etablissant une taxation. C’est insupportable (plaisanterie).
Kiwixar
13 février 2020M. Gave, je me souviens que vous aviez predit que les Neerlandais quitteraient l’UE en deuxieme, apres le RU… Que vous dit votre boule de crystal aujourd’hui, Suede ou Pays-Bas?
breizh
14 février 2020il peut y avoir aussi les allemands qui peuvent préférer retourner au DM, plutôt que de couler avec l’euro.
DT
11 février 2020« les conservateurs Suédois » ou les conservateurs italiens?
Ockham
11 février 2020Je doute. … Dans la mesure où Bruxelles a le temps des empires et dans la mesure où BOJO n’a pas voulu une première et une seconde fois sauter de la falaise, l’affaire est cuite.
L’Europe repartira lourdement mais elle repartira et BOJO sera débarqué du drakkar dérivant dans 5 ans. Or l’Europe a le temps comme Bismarck eut le temps d’employer des vilenies pour avaler la Bavière. De même l’état anglais attendit une exceptionnelle marée basse pour cueillir et avaler tout cru l’Écosse après l’infortune financière du projet Darien en Amérique Centrale. Il faut donc que BOJO soit très sûr de son projet d’un grand Singapour de traders. La « New Viking Era » peut-elle tenir la route coûte que coûte ? Pas si sûr qu’il en soit lui-même convaincu. BOJO n’a pas sauté la falaise malgré son serment de préférer être jeter dans un cul de basse fosse plutôt que de sauter. Pourquoi sauterait -il fin décembre 2020 ? Rien ne sera réglé et il le sait. C’est bien une affaire d’état et non de démocratie. Il doit sauter de la falaise ou perdre.
Voyons.
Rachid
11 février 2020Bonjour,
Merci pour ce bel article !
Je voudrais avoir une précision par rapport à la possibilité d’un pays ayant adopté l’euro de pouvoir en sortir : effectivement, l’état qui sortirait pourrait reprendre son ancienne monnaie dont le cours devrait trouver sa place par rapport aux autres devises. Mais les dettes des ménages et des entreprises resteraient en euros d’après Patrick Artus. Si tel est le cas, il est totalement impossible qu’un pays sorte de l’euro puisqu’il ruinerait immédiatement ses industries et sa population.
Pouvez-vous m’éclairer sur ce sujet ?
Savoia
13 février 2020Source wikipedia :
Alors que Patrick Artus est économiste à la banque Natixis, il estime dans une note en mai 2008 que la crise financière est « finie et que « On peut considérer que le pire de la crise financière qui débute à l’été 2007 est derrière nous : le provisionnement des banques est suffisant, la confiance revient sur la plupart des marchés financiers, les banques consolident leurs bilans. »
« Meilleur Économiste de l’année », 1996, décerné par Le Nouvel économiste.
La plupart des banques européennes ont un leverage autour de 30/40 en 2020… .et les taux négatifs actuels sont la conséquence du « gentil bordel » de 2008…
Vaik
13 février 2020Très bonne question, ce que dit Patrick Artus est faux. Une loi se nommant la Lex Monetae stipule que la dette est remboursée dans la monnaie du pays endettée. Un accord a été conclus stipulant qu’en cas de sortie de l’Euro, 97% de la dette de la France serait reconvertie en Franc.
Quand à la question de la sortie de l’euro, un homme avait posé la question à Moscovici au parlement européen il me semble. C’était à propos des dettes entre banques centrales Target 2, il lui demandait comment cela se règlerais en cas de sortie de l’Euro. Moscovici, gêné, lui a répondu que l’Euro était irrévocable.
Mais bien évidement, il est possible de sortir de l’Euro car au cours de l’histoire, plus de 20 monnaies plurinationales ont existées et se sont toutes écroulées dans une durée comprises entre 10 et 70 ans.
On l’a bien vu avec les bons du trésor Italien que Salvini a souhaité faire circuler. Il s’apretait a créer une seconde monnaie pour faire pression sur l’Europe car comme le stipule la loi de Grecham: La mauvaise monnaie chasse la bonne.
De toute façon, l’Italie ne pourrait pas être ruiné car Trump qui souhaite faire sauter l’Euro contre l’Hyperpuissance de l’Allemagne a proposé à Salvini de racheter une partie de la dette Italienne s’il sortait de l’Euro.
Donc pour conclure, c’est plutôt en restant dans l’Euro qu’ils feront faillite!
J’espère avoir répondu à votre question.
Pie vert
10 février 2020Je suis d’accord avec Candide, Me Merckel est en fin de vie politique elle n’est plus crédible, du coup au scénario 3 elle ne bougera pas, le patronat Allemand va hurler mais elle ne fera rien. l’État profond européen gardera la main sur les négociations et cela ne se passera pas bien mais ils s’en foutent, seul le projet compte.
Par contre, je pense que devant ce fanatisme d’autres nations vont se libérer, en Europe du nord probablement, et là on sera proche de la fin car les Allemands vont siffler la fin de partie. Encore 5 ans ?
Jordi
14 février 2020Effectivement, la prévision 3 est fragile. Mais si votre proposition 3bis arrive, un petit referendum Néerlandais ou Danois de derrière les fagots devrait relancer la partie.
Tonton Flingueur
10 février 2020> … ce que fait tout bon bureaucrate… assurer avec autorité que…
https://www.youtube.com/embed/VTNatIZDeSY?start=133&end=200&version=3
Philippe
10 février 2020L’UE est une boite pour les copains en politique qui ont pris une beigne ( Moscovici par exemple ) et cherche un fauteuil , deux bureaux , trois secretaires , un chauffeur – le tout sans impot vu l’ extraterritorialité de Bruxelles . La perversion de le democratie nationale consiste a faire voter des citoyens pour designer des élus qui vont nommer leurs copains bureaucrates dans l’UE qui vont imposer par la voie de l’ abandon de souveraineté , des directives anti-democratiques .c’ est une dictature soft . Mais cela reste une dictature .
antoine
10 février 2020Excellent article, on retrouve la plume du père ( c est un compliment) . Tres bonne prospective. L avenir nous dira quel taux de reussite. Au plaisir de vous lire
antoine
11 février 2020hier l article etait publiée sous la plume d Emmanuelle, d ou mon commentaire : une affaire de famille cet IDL 😉
Charles Heyd
11 février 2020J’ai aussi été autant surpris qu’#antoine, mais agréablement, puisque apparemment la bonne plume de Charles Gave se transmet par filiation!
Mais j’aurais juré que c’est effectivement la plume du maître même si la fille peut aussi avoir du talent.
breizh
10 février 2020on ne remerciera jamais assez les anglais de secouer tout cela !
Savoia
11 février 2020Tout à fait, espérons que les prochains à remercier soit les Italiens
Scardanelli
10 février 2020Bonjour Madame,
Beau travail de fiction qui surestime cependant la détermination et la rigueur de nos dirigeants, fût-ce dans l’erreur.
Cela dit, votre aparté : « classe (caste?) » se trouve justifié par la politique d’admission des enfants aux Écoles Européennes de Bruxelles.
Politique lisible sur un site labyrinthique qui de renvois en renvois finit par s’afficher pour ce qu’il est :
https://www.eursc.eu/fr/European-Schools/enrolments/enrolment-policy-Brussels-ES/2020-2021
Que ne hurlerait-on pas à l’encontre d’un établissement d’enseignement qui filtrerait ses élèves sur de pareils critères.
Un grand bravo pour la pertinence et le courage de vos analyses.
Ramen
10 février 2020Mouarf! Qui l’eût cru?
Et ces mêmes gens prétendent honnir les murs et l’entre-soi, et nous cassent les oreilles (et la vie) avec une dangereuse diversité.
Ces hypocrites condescendants ne méritent que le mépris.
Alexandre
10 février 2020Bonjour,
Vous oubliez dans votre scénario le peuple Suisse qui va voter pour ou contre la fin de la libre circulation dès le mois de mai.
Meilleures salutations
candide
10 février 2020Excellent !
Seul point faible de votre raisonnement, vous semblez accorder beaucoup de crédit à Mme Merkel. Pourtant, entre la Grèce, l’Ukraine, la politique énergétique et les migrants, son oeuvre politique est la chronique d’un ratage. Un peu comme notre Chirac national, elle est douée pour conquérir le pouvoir, beaucoup moins pour l’exercer. Il ne faut pas trop miser sur elle, à mon avis.
Thierry Balet
10 février 2020Bonjour Madame Gave,
Texte de bon sens, les exemples sont irréfutables, un scénario tout ce qui a de plus plausible. Donc un constat devrait émerger pour la France…….
Si nous nous réjouissons tous que les Britanniques recouvrent leur liberté, si nous sommes tous conscients que cette europe est irréformable, si il est communément admis que la technocratie n’a jamais apporté le bonheur des peuples, alors pourquoi ne pas lâcher le mot qui serait bon pour la france…….: Frexit.
Je pense qu’il ne sert à rien d’avoir raison sur le diagnostic et de ne jamais proposer le seul remède susceptible de nous libérer…..
Cette Europe on l’aime ou on la quitte. Comme les Anglais.
Mais c’est toujours un plaisir de vous lire ou de vous écouter Madame Gave!
Robert
10 février 2020Votre raisonnement est logique… peut-être trop car l’Histoire a plaisir à brouiller les cartes. Quant au partage de l’arme atomique à court terme, je n’y crois guère. Le sujet est (encore) trop sensible en France, mais jusqu’à quand il est vrai ?
C’est plutôt le siège de la France au conseil de sécurité qui est menacé au profit d’ un siège européen…
Roger Duberger
10 février 2020Bonjour, j’adore votre scenario d’anticipation qui est d’une logique imparable. Vous décrivez très bien les ODS et il va falloir appuyer où ça fait mal pour que les négociations avancent…RV à la fin de l’année !