14 septembre, 2020

Le Monde après la crise du Covid.

Avant- propos.

Je me rends compte que cette analyse est loin d’être pessimiste, et j’en suis le premier surpris. Comme d’habitude, j’ai laissé mon cerveau se balader librement, et il est le seul responsable du résultat.

Nous sommes loin d’être sortis de la crise du Covid, mais on peut déjà esquisser les lignes de force des changements qu’elle va amener dans nos vies Je vais donc essayer de décrire les bouleversements que cette crise va entraîner d’abord dans les domaines philosophique et politique, puis dans les domaines de l’économie, de la monnaie, du travail, de la vie de tous les jours…

 Commençons par le domaine philosophique.

Chacun a pu voir que quand les choses se mettent à vraiment chauffer, les organisations internationales du type de l’Europe ou de l’OMS ne servent à rien et, qu’en cas de difficultés sérieuses, tout retourne aux états nationaux pour la simple raison qu’ils sont légitimes quand ils exercent leur monopole de la violence légale.  Voilà qui ramène sur le devant de la scène la Nation et son bras armé, l’Etat, comme seules organisations où la protection du citoyen peut avoir lieu et qui donc porte un coup mortel à des chimères comme l’état « fédéral » européen ou le gouvernement mondial.

Cela veut dire en termes concrets que philosophiquement défendre et l’Identité Nationale et la Souveraineté redevient le principal boulot des élus, ce qui va avoir des conséquences sur ce que j’ai souvent appelé dans ces lignes : ‘Le Logos dominant » : à toutes les époques, la classe au pouvoir essaie de contrôler les mots que tout un chacun peut ou ne peut pas utiliser. Jusqu’à tout récemment, tous ceux qui dans une conversation, même banale, se servaient de mots comme histoire, identité nationale, patriotisme, armée, devoir, honneur… étaient impitoyablement rejetés comme ringards fascisants. Voilà qui est fini.  Pour utiliser mon jargon habituel, les jours des Oints du Seigneur (ODS) et autres hommes de Davos sont comptés. Le monde du futur appartient aux souverainistes et ce basculement ne fait que commencer et aura des conséquences politiques gigantesques.

Politiquement : le grand retour du Peuple

Bien entendu, ce mouvement de fond porté par le peuple est massivement combattu par les élites anciennes encore au pouvoir, qui ont gouverné contre le Peuple depuis quarante ans et qui entendent bien continuer, ce qui amènera leur chute. Et c’est du Peuple que sortiront les élites appelées à se substituer aux vieilles élites usées jusqu’à la corde, tant elles ont trahi et failli en remplaçant dans leurs discours et leurs actions le Peuple par les immigrés et la Nation par le droit international.

Et, de fait, nous sommes déjà en train de changer de Logos. Et ce nouveau Logos dominant, c’est-à-dire celui accepté par le Peuple, est porté par des hommes comme Onfray ou Zemmour, sortis du peuple, ce qui veut dire que le changement des élites est proche.

Mais ce retour de la Souveraineté du Peuple, comme fondement de la Légitimité, et de la Nation, comme seule capable de protéger les citoyens en cas de crise est gros de nombre de dangers : retour de conflits frontaliers, mauvais traitement de minorités ethniques, vieilles querelles historiques…

Et tout cela se passera au moment même où énormément de pouvoirs, (monétaires, budgétaires, légaux, règlementaires, territoriaux, frontaliers), qui avaient été abandonnés par des traités vont refluer vers les États Nationaux, ce qui créera d’immenses difficultés en particulier en Europe puisque c’est là que les abandons de pouvoir ont été les plus grands. Des « incidents » sont à craindre.

C’est à ces problèmes que la Grande-Bretagne est en train de s’attaquer, et son expérience pourra être très utile aux autres d’ici quelques temps.

Et en plus, tous ces pays devront se positionner à l’international à nouveau, ce qui va entraîner des changements profonds dans la politique internationale.

Si le lecteur accepte ma vieille analyse du monde se scindant en trois zones géographiques, la première autour des USA, la deuxième autour de la Chine et la troisième en Europe, alors, cela suppose qu’émerge dans chacune de ces trois zones un « hégémon » militaire régional pour maintenir l’ordre dans sa zone. Cela implique évidemment aussi que les USA renoncent à leur hégémon militaire mondial, ce qui ne se produira pas tant que le complexe militaro-industriel (traduire la CIA) mènera les affaires aux USA, mais qui pourrait commencer à se produire si Trump était réélu.

  • Pour le continent Américain, les USA, en tout état de cause, continueront à dominer leur zone (Doctrine de Monroe).
  • Pour l’Asie, la Chine est candidate à l’hégémonie militaire en Asie, mais cela suppose que les USA se retirent, et que l’Inde ne trouble pas le jeu. En tout cas, il est certain que cela prendra du temps. La lutte pour le contrôle du Pacifique va être la grande affaire des décennies qui viennent.
  • Pour l’Europe, il est à peu près certain que les USA vont s’en retirer, et la bataille pour l’hégémonie militaire du Vieux Continent se passera sans doute entre une alliance Russie-Grande-Bretagne, soutenue par les USA en sous-main et une autre alliance, Turquie-Allemagne soutenue elle par la Chine (l’alliance actuelle entre la Russie et la Chine est une anomalie due a la stupidité intéressée des Démocrates aux USA).

Voilà qui promet des vies intéressantes aux diplomates qui ne vont pas manquer de travail.

Venons-en à l’Economie

Le premier changement va être immense mais quasiment invisible : les hommes politiques depuis quarante ans ne nous parlaient que d’économie, de taux de croissance, de balance commerciale, tous sujets auxquels à l’évidence ils ne comprenaient rien et sur lesquels ils n’avaient aucune influence, mais ces discours leur semblaient nécessaires pour être élus. Or, ils découvrent avec stupéfaction que « l’homme ne vit pas que de pain ». On peut donc espérer que nos hommes politiques vont se préoccuper un peu moins du PIB et un peu plus de la France et de son Peuple, ce qui rendrait peut-être leurs discours moins ennuyeux.

Venons-en à l’essentiel, l’économie, la vraie, celle des entrepreneurs.

En Europe, la disparition de l’ordre international contraignant et fait sur mesure pour les grands groupes va libérer les entrepreneurs, et en particulier les petits entrepreneurs, tout comme la chute du mur de Berlin l’avait fait en son temps, car des milliers de règlementations imbéciles n’existeront plus puisque que les monstres à l’origine de ces stupidités comme l’Euro ou la Commission Européenne auront disparu. Et là, pour chaque état et chaque nation du vieux continent, il y aura deux réponses possibles :    ou bien les technocraties nationales essaieront de reprendre le flambeau pour maintenir les réglementations et nous aurons à la fois le protectionnisme et les règlementations, ce qui aura des résultats désastreux (Je crains le pire pour la France si les mêmes se retrouvent au pouvoir), ou bien les peuples exigeront d’être consultés au travers de referendum pour tout nouvel impôt et toute nouvelle règlementation comme c’est le cas en Suisse et tout sera pour le mieux.

Mais, pour les Etats qui ne réussiraient pas à s’adapter au monde nouveau, la combinaison du protectionnisme nouveau et des réglementations anciennes mènera automatiquement au contrôle des changes et des mouvements de capitaux et bien sûr à la baisse du niveau de vie.

En Asie, les économies souffriront du retour du protectionnisme en Europe et aux USA mais bénéficieront de l’ouverture de la Chine et du développement de leur marché intérieur dopé par la hausse de leurs monnaies vis-à-vis de l’Europe et des Etats-Unis.

Quant aux USA, si monsieur Trump est réélu, nous aurons un second massacre de règlements et de normes idiotes et cela ira de pair avec une augmentation des droits de douane sur les importations US, ce qui devrait être tres bon pour la rentabilité du capital et l’emploi aux USA.

S’il n’est pas élu, alors tout mon optimisme s’effondre et je craindrais fort que le monde ne rentre dans la nuit.

Passons à la monnaie.

Chaque zone aura sa monnaie dominante, qui contrairement à ce que pense la plupart des gens n’est pas toujours la monnaie du pays le plus efficace, mais est toujours la monnaie du pays dans lequel est établi le marché financier dominant de la Zone.

  • Pour les USA, ce sera bien sur le dollar adossé à Wall-Street.
  • Pour l’Asie, ce sera le yuan, grâce à Hong-Kong. Comme je l’ai écrit par le passé, les Etats-Unis ont déclaré une guerre monétaire à la Chine pour savoir qui allait gérer les excédents d’épargne asiatiques dans les trente ans qui viennent, eux ou la Chine. Pour que ce soit la Chine, il fallait que l’empire du milieu établisse sa souveraineté sur HK, seul endroit sur leur territoire où il y avait un marché financier de taille mondiale. Je ne dis pas que c’est bien, je dis qu’il ne pouvait pas en être autrement.
  • Et pour l’Europe, la monnaie principale sera bien entendu le Sterling puisque les Britanniques dominent massivement l’éducation de qualité en Europe-ce qui est essentiel dans une économie de la connaissance- et contrôlent la City. Les autres monnaies resteront des outils provinciaux à usage interne.

Un dernier mot sur les monnaies et la crise du Covid. Dans les années 70, le pétrole passa d’un dollar le baril à plus de trente, ce qui était un choc inouï. Certains pays- USA, GB, France, Italie « monétisèrent « cette hausse du prix du pétrole. Deux refusent, la Suisse et l’Allemagne. Dans les 10 ans qui suivirent, l’inflation grimpa comme jamais dans les pays qui avaient monétisé, mais pas en Suisse et en Allemagne. Par contre, les cours du DM et du FS explosèrent à la hausse, et le meilleur investissement -après l’or -fut d’avoir en portefeuille des obligations longues allemandes et suisses.

Remplacez le pétrole par le Covid et nous avons la même chose.

Les Etats-Unis et l’Europe ont monétisé comme jamais, tandis que la quasi-totalité des pays asiatiques, en commençant par la Chine ont refusé.

Vous devez avoir toutes vos obligations en Asie ainsi que de l’or.

Venons-en au travail

Le Covid a révélé de façon cruelle que les mégalopoles étaient des erreurs monstrueuses où tout le monde était malheureux. Or, dans beaucoup de métiers, il est aujourd’hui beaucoup plus facile de faire venir le travail à soi que d’aller à son travail. Et donc les agglomérations gigantesques, qui tendent à être des désastres écologiques vont se réduire comme peau de chagrin et il m’étonnerait que l’immobilier y fasse des merveilles.

Dans le même esprit, je me ferais du souci si j’étais propriétaire dans une mégalopole de grands immeubles de bureaux adjoignant des grandes surfaces commerciales, du type de ce qui existe à la Défense. Entre Amazon et le travail en ligne, la rentabilité de mes investissements s’annonce assez faible. Je préfère avoir ma maison à Avignon, à deux heures et demie de Paris, qui dispose d’un grand jardin où je pourrai faire pousser des salades si les pessimistes ont raison.

L’avenir semble appartenir aux villes universitaires de taille moyenne situées près d’un aéroport de qualité, et pas trop loin d’un centre financier. Je songe à Boston, Cambridge, Edinburgh Montréal, Aix en Provence ou Grenoble…

Ou alors, j’irai acheter de l’immobilier résidentiel à Singapour voir à Hong-Kong tant l’avenir de ces deux villes me semble assuré, la Chine allant faire tout ce qui est en son pouvoir pour que la prospérité y règne, à défaut de la Liberté.

Bref, il me semble que le temps du métro-boulot -dodo est terminé et que l’un des avantages de cette crise est que nous allons redécouvrir le plaisir de vivre dans des communautés à taille humaine.

Ce qui veut dire que si nous avons la chance de vivre dans un pays où nos élites n’essaieront pas de nous recoller les réglementations dont le retour à la Nation aurait dû nous libérer, alors le « le bonheur sera dans le pré ».

Mais pour cela, il faut rendre nos fonctionnaires non éligibles et obtenir le referendum d’initiative populaire.

Ce devrait être le programme électoral de tout candidat souverainiste à l’élection de 2022.

Au moins, il a le mérite de ne pas être long.

Les Suisses ont tout compris, et depuis longtemps !

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

59 Commentaires

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  • Olivier Kerdraon

    23 septembre 2020

    Bonjour M.Gave
    Sachant que wall street est adossé à la planche à billet de la fed et du trésor américain comment le dollar peut il encore être adossé à ceux ci?
    La dévalorisation du dollar sera t il progressif comme dans les années 70 ou arbitraire comme en 33?
    Je suis toujours dispo pour vous coller des affiches.

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  • G SAVRY

    21 septembre 2020

    Charles vous voyez juste et loin, vous m’avez convaincu sur l’euro et la fausse europe
    pur 2022 la majorité ne veux ni de m le pen ni de macron, donc il faut trouver une personne honnete qui soit habile en économie, je propose Emmanuelle, votre fille à qui vous fournirez appui et une large équipe, car le travail pour redresser le pays est énorme, il y a une pédagogie à mettre en place, c’est sûr. Avanti,

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  • Franck

    18 septembre 2020

    Bonjour monsieur Gave,

    J avoue être assez dérouté losque vous dîtes en gros que l’ inflation va exploser inéluctablement en Europe et aux USA comme lors de la de crise pétrolière en 73 à cause du covid.
    Pourriez nous apporter plus de précisions dans un billet ne traitant que de la monnaie.
    Après tout cela est une de vos plus grandes spécialité.
    Ne sommes nous pas rentrer dans une période de déflation en Europe ?
    Les politiques monétaires en Europe sont t elles comparables avec celles mené aux USA ? Il me semble que non les USA se préoccupant plus du chômage et croissance et l Europe plus de l’ inflation.
    Vous aviez déjà il y a longtemps écrit un article qui traitait de la base monétaire et création monétaire. Ce qui est intéressant et qui me semble fondamental lorsque l on traite de la création monétaire, c est le recul que l’ on peut prendre face à toute cette mascarade. Et comment ne pas douter du bien fondé de ces politiques monétaires en tout cas aux USA. Car en Europe je pense que la BCE fait bien plus n importe quoi encore que la FED aux USA.
    En Europe nous avons l’ Euro qui massacrent nos entreprises françaises et Italiennes etc en plus du chômage qui explosent.
    Aux USA on a le dollar monnaie international et le chômage grâce à Trump va diminuer encore fortement, S en suivra, s il y a de l’ inflation une réaction probablement coordonné de la FED qui je l’ espère est qd même capable de enrayer une forte hausse de l’ inflation comme elle a su soutenir les cours en bourse lors de la crise des subprimes. Mais le problème je sais bien est que les liquidités ont alimenté les bulles sur marché financiers et l économie réelle reste en suspend.
    L avenir nous dira en tout cas si la FED est Performante contre racheter les actifs au bon moment et donc les liquidités pour eviter pressions inflationniste.
    Elle est Performante pour inonder les marchés de billet, mais le sera t elle pour enrayer l inflation en douceur en degonflant son bilan au fur et à mesure que l économie repart !!!!!!!
    Aux USA malgré les politiques monétaires Exagérément expansionnistes, la FED peut elle enrayer l inflation en revendant les actifs précédemment achetée une fois le chômage et la croissance retrouvé.

    N est ce pas son but principal afin de empêcher que l’ inflation explose comme dans les années 70.

    Excusez moi mais quand vous nous parler de monnaie ou de finance, nous aimerions un billet complet avec un maximum de précisions !!!
    Et cela afin de dissiper, pardonnez moi les doutes que l on peut avoir qd à tout miser du côté de l’ asie, même si ce que vous conseiller me semble tout à fait logique, le yuan etant amené à monter, le pays etant comme l Allemagne et bcp plus libre dans le placement de ces réserves monstrueuse de change. Puis comme vous le dites la politique monétaire des taux a été bcp mieux gère qu aux USA. Quand à l’ Europe c est l anarchie.

    Respectueusement et cordialement,

    Franck

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  • jacqueshenry

    18 septembre 2020

    Mon dernier fils habite à Tokyo dans un quartier résidentiel à l’ouest de Sinjuku. Il travaille dans le quartier de Ginza au sein d’une société financière de gestion de porte-feuilles (assets management). Tokyo, ville que je connais très bien, est une mégalopole avec toutes les autres villes entourant la baie de Tokyo dont Yokohama, Chiba, Kawasaki, Saitama, etc … en tout 38 millions de personnes entièrement connectées par un réseau très dense de transports en commun. Mon fils s’y trouve très heureux et il n’a aucune intention de revenir vivre à Paris. Je suppose que vous connaissez Tokyo pour avoir vécu à HongKong. Je connais HongKong mais cette ville n’a strictement rien à voir avec Tokyo et les autres villes de cette conurbation.
    Depuis plusieurs mois j’hésite à vous contacter pour parler de climat ou d’énergie nucléaire, par exemple.
    Je pense que je vais me décider à vous envoyer un mail en ce sens.
    Cordialement et encore mon admiration pour vos billets d’une excellence peu égalée sur les autres sites qui me sont familiers …

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  • Brucher

    17 septembre 2020

    L’ analyse contient encore selon moi trop de lacunes et d erreurs. Les leviers de retournement comme le modele educatif ou la remise à plat du modele dit de protection sociale, avec la réforme profonde de pilotage du systeme de sante ne sont pas suffisament pris en compte compte tenu de l’enorme potentiel d energies creatrices qu il pourraient liberer en france et donc de marges de libertes à reconquérir.

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  • Soufiane

    16 septembre 2020

    L’immobilier a l’etranger c’etait une bonne idee jusqu’a ce que le covid rappel a tous le monde aue quand les frontieres ferment vous avez l’air malin avec votre appartement qui vous appartient mais que vous ne pouvez pas visiter!
    Je vis en Asie dans un pays qui a plus ou moins ferme les frontieres aux etrangers et ceux qui ont de l’immobilier se retrouve bien embete!
    L’exemple de Singapour que vous prenez est notamment dans ce cas la. Les frontieres sont fermes sauf si vous travaillez deja sur place.
    Conclusion: on achete dans un pays dont on a la nationalite car on pourra toujours s’y retrancher en cas de pepin.

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    • Charles Heyd

      16 septembre 2020

      Je vous ai vu rarement vu aussi perspicace!
      Votre démonstration (magistrale) plaide en la faveur du souverainisme, du nationalisme comme dirait un certain Macron!

    • Joel

      29 septembre 2020

      Tout a fait d’accord. Habitant aux USA je n’ai pas la possibilité de rendre visite a ma famille restée en France… Peut être l’an prochain ?
      Heureusement je nai plus de bien immobilier. Cash (obligations) et Or.

  • mondher toumi

    16 septembre 2020

    Monsieur Gave je pense qu’il manque une information l’echéance de ce changement?
    Vous n’avez pas encore à ma connaissance fait de papier sur les élites globales et le grand reset (great reset) de Klaus Schwab. Je pense qu’est typiquement votre sujet.

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  • Poiteaux

    15 septembre 2020

    Du coup, quels sont les secteurs les plus favorables dans lequel se lancer pour un jeune entrepreneur Mr Gaves ?

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  • Eliane Joumond

    15 septembre 2020

    Rien a redire à cet article (j’apprécie)
    Et effectivement beaucoup de positif et même de Paix !
    J’ai une question à adresser à :
    Chalpitek qui nous dit :
    « J’habite en Suisse depuis 15 ans et je suis aussi très, très satisfait. Jamais je ne retournerai vivre en France. Impossible. J’attends ma naturalisation Suisse (il faut 12 ans de séjour et avec pas mal de restrictions, passer un examen devant le syndic communal etc). »
    Et pour être agriculteur en Suisse… Où y investir dans l’agriculture … Que faut-il ?

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  • Meduse

    15 septembre 2020

    Monsieur gave ch.
    pensez-vous sérieusement un instant que ce que vous nommez élites et élus vont lâchez le pouvoir si facilement !! Ils couleront le pays plus tôt que de céder aux peuples la est leurs mentalités et se que on leurs inculque dans les grand ècole française !! Et j’en sais quelque choses personnellement !!

    Répondre
  • Lionel

    15 septembre 2020

    Merci pour cet article optimiste qui rompt avec l’état d’esprit ambiant, vos analyses sont, comme toujours, fort éclairantes et instructives. Comme beaucoup de mes contemporains, et peut-être à tort, je suis stupéfait par l’insatiable demande d’état dont semblent faire preuve les électeurs. Partout, de l’extrême droite à l’extrême gauche, on n’entend que des zélateurs qui s’unissent pour exiger toujours plus de contrôle, de centralisation, de lois, et de réglementations. Nous sommes une minorité à penser que cet excès de lois, cette présence intrusive et inutile de l’état dans tous les aspects de la vie économique et sociale crée plus de problèmes qu’elle n’en résout. Pour la majorité c’est l’inverse. Pour preuve, le succès électoral des écologistes rouges, la croyance dans un état qui serait stratège, la proposition récente d’un député socialiste d’augmenter encore plus l’impôt sur le revenu. Tous ces exemples nous montrent la soif d’état qui existe dans ce pays, la croyance fausse et rarement remise en cause, bien que toujours démentie dans les faits, que plus d’état c’est plus de prospérité et plus de bien-être. Je n’ai pas l’impression que la crise sanitaire ait changé les mentalités, je pense même que les difficultés vont renforcer le camp des étatistes forcenés. J’espère me tromper. Dans ce contexte, votre optimisme est bienfaisant.

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    • Franck

      18 septembre 2020

      Bonjour,
      C est claire je partage votre opinion cher monsieur. Nous sommes peu nombreux. D ailleurs je vous trouve même optimiste quand vous dîtes que nous ne sommes qu une minorité à vouloir moins d état.
      Le mal français vient de l’ inculture économique en France.
      J n ai jamais compris cet engouement perpétuel quand à tout ce qui se réfère au social à l anti libéralisme. Je pense que cela vient simplement du fait que les gens en général en France ne se rendent même plus compte que leurs appauvrissement est maintenue et entretenue par le augmentation des dettes par l’emprunt. On emprunte on s endette pour avoir de la croissance.
      L arrivé de l’ euro ne sert qu’à entretenir l endettement et l appauvrissement.
      Draghi: « je ferais tout pour sauver l’ euro ». Maintenant nous continuons à emprunter pour s appauvrir en toute discrétion, normal !!!!
      Pauvre de nous !!!

      Cordialement

  • Cevert

    15 septembre 2020

    J’adore le programme mais je ne vois pas un fonctionnaire le proposer.

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  • Taote

    14 septembre 2020

    Si vous croyez à l avenir d une ville comme Grenoble, venez je vous invite et vous verrez votre erreur
    J aime votre article, très juste…en théorie …mais ça , c’est comme la fin de l euro.,on attend toujours
    L erreur que vous faites est que vous conservez dans votre pensée,une population qui ne change pas dans sa structure, une jeunesse qui a le même savoir ,le même QI et les mêmes aspirations d il y a 40 ans , de plus la population a été multipliée par 4 en 40 ans etc..etc…
    Votre raisonnement était juste ,était …
    Conservez tout de même votre optimisme naïf, vous écrivez bien

    PS pour les souverainistes c est trop tard ,je pense sincèrement qu il fallait leur faire confiance avant.Merci a ceux qui ont permis d avoir du Mitterand,du Sarkozy du hollande et pire…au lieu de renverser la table, too late

    Répondre
    • Poiteaux

      15 septembre 2020

      Oui, Grenoble est encastrée entre les montagnes et aura plus de difficultés à se développer à l’avenir. Il n’est pas possible d’y construire des sièges d’entreprises.
      Néanmoins, les choses peuvent agréablement changer et des opportunités immobilières peuvent exister bien que la ville soit déjà très chère.

  • kingounet

    14 septembre 2020

    Mr Gave, ne croyez vous pas que nous revivons la révolution française version mondiale ? l’écroulement des nations par le covid et par des révoltes ne servira qu’à mettre en place un communisme planétaire ou « nuit » selon votre langage.

    Répondre
  • laurent

    14 septembre 2020

    Merci pour cet article, effectivement optimiste. Retour des souverainetés et disparition des structures métanationales me paraissent effectivement les forces dominantes des temps à venir. La question reste toutefois de la durée et de la dureté de cette transition. Souhaitons – et travaillons – à ce qu’il se produise le moins d’errements possible.

    Répondre
  • SysATI

    14 septembre 2020

    « Pour l’Europe, il est à peu près certain que les USA vont s’en retirer, et la bataille pour l’hégémonie militaire du Vieux Continent se passera sans doute entre une alliance Russie-Grande-Bretagne, soutenue par les USA en sous-main et une autre alliance, Turquie-Allemagne soutenue elle par la Chine (l’alliance actuelle entre la Russie et la Chine est une anomalie due a la stupidité intéressée des Démocrates aux USA). »

    J’ai énormément de mal à imaginer que deux pays aussi complémentaires que la Chine et la Russie puissent se trouver dans deux blocs antagonistes, tout au moins à court-moyen terme.

    J’ai encore plus de mal à imaginer une GB (forcément toujours sous la coupe des USA) alliée à la Russie. La haine est féroce et date de fort longtemps. Comment cela pourrait-il changer brusquement ?

    Une alliance quelconque entre l’Allemagne et la Turquie est de même totalement inconcevable. Pourquoi la Turquie irait s’allier avec un pays comme l’Allemagne alors qu’elle peut lui imposer ce qu’elle veut (5% de la population allemande est d’origine turque), sans parler de l’éternel chantage aux immigrés.
    Inversement, pour qu’elle raison l’Allemagne irait-elle s’allier avec la Turquie alors que l’Europe de l’est est juste à coté et totalement sous sa domination. Les rapports seront forcements bons (pas le choix) mais de la à imaginer une alliance, il y a un énorme pas à franchir…

    Je vois beaucoup plus une alliance energie-industrie-commerciale (sans parler militaire) entre Allemagne-Russie-Chine et appelée à dominer le monde sinon l’Europe-Asie à moyen-long terme. La Turquie servant de pivot moyen-oriental/musulman à cette alliance.

    Répondre
    • Xavier.C

      15 septembre 2020

      Juste une petite remarque, quand la France a été proche de la Russie, tout a toujours été au mieux…, alors un rapprochement, pourquoi pas, à nous citoyen de positionner un cap pour nos élus (pas nos maîtres, ça c’est fini..) Merci

    • Chalpitek

      15 septembre 2020

      Amusant, vous avez répondu exactement comme moi, mais avec plus de développement. Pour moi c’est parfaitement clair.

  • Karl Descombes

    14 septembre 2020

    Perplexe quant à cet article.

    Je suis on ne peut plus d’accord sur la démondialisation et le retour aux souverainetés nationales avec tous les avantages et risques cités

    Beaucoup moins quant à la géo-politique.

    Les USA comme dominant de la zone Amérique nord et sud: OK business as usual.

    La Russie comme dominant la sphère de l’ex-URSS: OK business as usual.

    L’Europe: sa malédiction est qu’aucun pays en interne ne peut en prendre la dominance.
    La raison n’est en pas la puissance économique, mais l’absence de force militaire de niveau mondial. Et une armée européenne n’a pas de réalité: un soldat risque sa vie pour son peuple national, pas pour « l’Europe », notion bien trop vague. De plus, une armée multilingue est simplement ingérable dans le feu de l’action. (Il n’y a qu’à voir cette fumisterie qu’est l’Eurocorps.)
    Cela veut dire que l’Europe restera nécessairement vassale d’une puissance militaire mondiale: USA, Russie ou Chine.
    + Chine aucune chance.

    + Russie, avec le pouvoir non démocratique actuel, aucune chance.
    Après 20 ans d’un vrai pouvoir démocratique en Russie, ce serait une autre histoire, mais ce n’est pas à l’ordre du jour.

    + Ne reste que les USA.
    L’Europe doit continuer à se placer sous la protection des USA.
    Mais cela n’est pas sans conséquences:
    + mise en dépendance des états européens aux lois américaines (en particulier sur les libertés individuelles).
    + dépendance de Wall Street comme puissance financière centrale majeure (avec les cousins de la City tolérés)
    + participation financière des états européens aux dépenses de défense
    + affaiblissement, voire disparition d’une industrie militaire de premier plan.

    Les politiques européens ont pensé pouvoir grignoter le pouvoir du suzerain, depuis 1989. Le suzerain va leur rappeler leur statut de vassal. L’attitude de Trump manque de finesse, mais le message est clair. Il a l’énorme avantage d’obliger les politiques européens à se positionner.

    A contrario, les USA ne peuvent se permettre de refuser l’allégeance de l’Europe vassale.
    L’alternative est un envahissement plus ou moins pacifique par la Russie.
    Ce qui obligerait les USA à intervenir de toute manière et en catastrophe.

    Les politiques européens auraient donc énormément à apprendre d’Israël. La situation est basiquement la même.
    Je t’aime, moi non plus.
    Europe infidèle, je vais voir ailleurs de temps en temps, mais je reviens toujours à la maison.

    Quant à l’Asie, je ne vois pas du tout la Chine en prendre la domination, pour deux raisons:
    + Culturelle: La Chine a deux priorités:
    1) Garantir son unité territoriale.
    2) Garantir la domination de l’élite du PC sur le pays.

    La puissance économique n’est qu’un corollaire du point 2. Il est plus facile de se maintenir au pouvoir quand la population s’enrichit.
    Mais ce n’est pas un fin en soi. Le pays a vécu avec un PC tout-puissant sur un pays de misère. S’il faut sacrifier 30% de l’économie et se replier sur soi-même, le PC le fera plutôt que de disparaître.

    Une expansion territoriale chinoise serait vue comme un danger mortel pour tous les autres pays sans exception. Il n’y a qu’à voir les relations actuelles très tendues avec tous les voisins.

    Les pays voisins savent que la Chine peut se refermer sur elle-même à tout moment. Les pays voisins n’y mettront jamais la majorité de leurs réserves en Yuan. Seulement la partie nécessaire au commerce avec la Chine.

    La Chine sera respectée et crainte, mais jamais acceptée comme suzeraine. (Rôle qu’elle refuse de toute manière.)

    D’autant plus que, deuxième raison majeure, la démographie joue en défaveur de la Chine.
    La Chine n’est plus le pays le plus peuplé d’Asie et ne le redeviendra pas avec des décennies.
    L’inde et l’Indonésie n’ont aucune, mais aucune, envie d’être les vassaux de la Chine.
    La Chine ne pouvant agresser ces pays, cela veut dire qu’ils deviennent, à leur corps défendant, des suzerains potentiels; imparfaits certes mais réels.
    Pour moi, le pays à suivre en Asie est l’Indonésie.

    Quant l’Afrique et au Moyen-Orient, ces pays resteront pour leur malheur des jouets des grandes puissances. A moins de folie idéologique.

    Quant à la monnaie, mon scénario privilégié suit la géo-politique.
    Pour les pays occidentaux:
    Un dollar, sapé par la politique intérieure US et par la Chine, remplacé par les DTS.
    Cela reste acceptable par la puissance financière américaine si l’émetteur des DTS reste dépendant des USA (et avec une participation éventuelle symbolique de la Chine).
    Les monnaies des pays occidentaux seront redescendues au niveau national (disparition de l’Euro), mais rattachées aux DTS.
    Les DTS seront la monnaie financière de référence, mais non accessible aux individus et entreprises.

    La Chine participera mollement aux DTS, juste pour soutenir son commerce international en feu le roi dollar.
    Dans le même temps, elle cherchera par tous les moyens à se passer des DTS avec des accords bilatéraux directs avec les différents pays fournisseurs.

    La position de la Russie ne sera pas simple. Elle a besoin des DTS du fait de ses exports d’hydrocarbures, car son économie autre n’est pas assez forte pour donner une stature au rouble. Mais cela va contre ses intérêts stratégiques fondamentaux.

    Voilà ma vision…
    …si tout le monde reste raisonnable et que les phénomènes religieux restent mineurs et sous contrôle.

    Répondre
  • Nanker

    14 septembre 2020

    « Pourquoi pas une alliance Russie/Grande-Bretagne/France? Ça s’est déjà vu… »

    UNE fois entre 1941 et 1945. Mais ce fut une anomalie vu que l’Establishment anglais porte en lui la haine de la Russie et des Russes (des manoeuvres pour empêcher Catherine II d’accéder aux mers chaudes à la récente et lamentable manip barbouzarde autour de la famille Skripal).

    Quant à la France… Il y a un dicton anglais qui dit «les bougnoules commencent à Douvres»…

    Répondre
  • JMAD

    14 septembre 2020

    Toujours un plaisir de lire Charles Gave car on le voit et on l’entend parler.
    Bravo pour » les ODS » , pour l’équation « complexe militaro-industriel = CIA »,pour » la Stupidité intéressée des démocrates ».
    Etonnement pour « les Britanniques contrôlent la City » c’est plutôt l’inverse et elle ne contrôle pas que les britanniques…
    Un oubli : Les démocrates savent dores et déjà que Trump l’emportera haut la main mais moi j’en suis moins sûr car des courriels ça peut se bloquer, des urnes ça peut se voler, des bureaux de vote ça peut brûler, et des électeurs ça peut être empêché de voter et les démocrates s’y entraînent.
    Tout ça pourrait faire disparaître un des trois pôles du monde futur imaginé par Charles Gave et je le regretterais autant que lui.

    Répondre
  • Mamie

    14 septembre 2020

    Bonjour Charles,

    Merci pour cette analyse fort intéressante Sur les changements possibles de notre paysage.
    Je suis ravis que tu confirmes que l’Angleterre va tirer son épingle dû jeux et risque d’influencer le reste de l’Europe, notamment grâce à son système d’éducation , je ne regrette pas d’y avoir choisi de faire une partie de mes études supérieur .

    Je vis aujourd’hui à MAYOTTE, qui est officiellement un département Français , mais qui sur le terrain peine à rattraper le train…
    Les politiques régionales menée rendent impossible un véritable développement de ce territoire atypique et plus vraiment idyllique .

    Comment puis je vous donner des informations sur la region?

    Répondre
  • Vincent

    14 septembre 2020

    Il n’y a rien de plus improbable qu’une alliance britanno-russe, et l’Allemagne n’est pas une puissance militaire. Si les États-Unis se retirent effectivement d’Europe, l’Allemagne perd énormément de crédibilité internationale car elle joue sur le fait qu’elle est protégée militairement par les États-Unis, à l’instar de tout le reste de l’Europe Centrale. De plus l’alliance entre la Russie et la Chine n’a rien d’une alliance contre-nature : les deux combattent l’hégémonie américaine qui a bien peu de chances de cesser rapidement, au mieux elle s’affaiblira et redéfinira ses priorités (vers le Pacifique plutôt que vers l’Europe), de plus les économies russe et chinoise se complètent bien, et la proximité géographique n’est pas à négliger. Ni la Russie ni la Chine ne souhaitent de tensions avec un voisin puissant militairement.

    Pour moi, le retrait des États-Unis d’Europe signifierait surtout que l’on rebattrait les cartes entre Royaume-Uni, France et Russie, les trois puissances nucléaires du continent, avec la Turquie en embuscade.

    La France aurait une plus grande marge de manœuvre pour faire valoir ses intérêts communs avec la Russie, ce qui sera le cas de l’Allemagne aussi. Mais le Royaume-Uni perdurerait une certaine politique américaine (elle-même héritée d’une politique anglaise) de semence de la division entre les trois puissances continentales que sont la France, l’Allemagne et la Russie. Dans cette optique elle aurait des moyens plus faibles, mais elle pourra toujours s’allier à la Turquie et donc influencer l’Allemagne par ricochet. On assisterait à un rapprochement stratégique franco-russe, à une Allemagne déchirée et indécise (en vente au plus offrant en réalité), et à une alliance de circonstances entre Royaume-Uni et Turquie.

    Répondre
  • alain dupuis

    14 septembre 2020

    Je suis un de vos fideles lecteur, je vois que vous dites de plus en plus de bien de la Suisse ou je vis. Pourtant la Suisse n’est pas un état nation, notion qui vous est si chere autant que je la deteste.

    Répondre
    • sissou

      14 septembre 2020

      Je comprends pas bien ce que vous voulez dire ? La Suisse est une confédération qui constitue une nation .C’est bien l’état Suisse qui existe également ?

    • Medise

      15 septembre 2020

      Venez vivre en France vous comprendrez !!

    • alain dupuis

      16 septembre 2020

      Mais non la Suisse est une federation qui ignore le concept d’etat nation intra-muros

  • Mazeres Maryse

    14 septembre 2020

    Merci monsieur Gave, je ne peux résister à l’envie de vous remercier de votre article, optimiste, comme vous savez l’être, Une seule condition à ce beau changement, meme si nous devrons tous, nous citoyens, nous retrousser les manches afin de nous assurer que la transition va bien au bénéfice du peuple. Donald Trump doit être réélu, et d’ici là, bien des baggares, aux usa, et en Europe, car ceux qui nous ont mené là ou nous sommes et qui dirigent la France au dessus de nos gouvernants, en en partie encore, les usa, ne veulent pas lâcher. De défaites en défaites jusqu’à la victoire, une phrase que j’aime beaucoup et qui symbolise bien ma vie, et la vie de bien des gens.

    Répondre
  • Christophe

    14 septembre 2020

    Nous n’aurions jamais dû donner pouvoir aux élites, mais le français n’a pas de cerveau

    Répondre
    • franchou

      15 septembre 2020

      vous vous trompez, je pense qu’il y a des idiots partout mais le % est assez faible et similaire d’un pays à l’autre. Le problème c’est l’appareil politico médiatique qui est très très fort (et aussi l’éducation nationale) pour que les gens fassent et votent ce que ceux qui tirent les ficelles leur disent. Des gens très cultivés et intelligents que je connais ont voté pour les précédents présidents. Si je n’étais pas un peu complotiste je tomberais aussi dans le panneau!

  • Benjamin

    14 septembre 2020

    Bonjour M. Gave et bonjour à tous,
    Total peut elle s’en sortir dans le Nouveau monde post covid ?
    Merci d’avance pour vos réponses 🙂

    Répondre
  • Christophe

    14 septembre 2020

    Apparemment le grand reset vous rend optimiste.
    « Chaque zone aura sa monnaie dominante »
    Pas d’accord, il existe déjà le DTS. la monnaie fiduciaire peut continuer à exister pour le peuple et le marché local, mais les transactions internationales se feront au moyen du DTS.
    La Suede expérimente, depuis un moment déjà, la monnaie virtuelle.

    Répondre
  • Charles Heyd

    14 septembre 2020

    Je cite: « Pour l’Europe, il est à peu près certain que les USA vont s’en retirer, et la bataille pour l’hégémonie militaire du Vieux Continent se passera sans doute entre une alliance Russie-Grande-Bretagne, soutenue par les USA en sous-main et une autre alliance, Turquie-Allemagne soutenue elle par la Chine … »
    Non seulement je trouve l’ensemble de votre article très pertinent mais plus particulièrement cet extrait que je viens de citer;
    c’est pour cela d’ailleurs qu’il faut sortir de l’OTAN et créer une alliance européenne avec les nations qui le veulent bien; je suis cependant un peu sceptique sur une alliance GB-Russie même si elle pouvait avoir l’agrément des USA mais je rejoins Zemmour quand il parle d’une alliance France-Russie; cela est aussi à mon sens le seul moyen de faire rempart à l’Allemagne.

    Répondre
    • madame Shrek

      14 septembre 2020

      Pourquoi pas une alliance Russie/Grande-Bretagne/France? Ça s’est déjà vu…

    • vincent herrmann

      14 septembre 2020

      Je partage votre avis et je dirais même que les USA n’aurons plus le nez dans les affaires de s européens si la GB n’est pas leader. Poutine est un stratège qui défend son Peuple. Il faut trouver maintenant un autre stratège en France au moins pendant un an pour remettre de l’ordre dans les institutions financières et étatiques …. et politiques ! Si Monsieur Charles Gaves ne veut pas il faudra trouver son équivalent. La seule solution actuelle est de faire une photocopie !!!! 🙂

    • Guillaume B

      18 septembre 2020

      Avec tout le respect que je dois à C. Gave, je pense que quand on parle de puissance militaire, il ne faut pas sous estimer la disuasion nucléaire, et le seul pays d’Europe qui a à la fois technologie de missile nucléaire et la technologie de sous marin nucléaire 100% nationale est la France. La France possède aussi des écoles d’ingénieurs de haut niveau. Bien géré, notre pays est loin d’avoir dit son dernier mot.

  • MVS

    14 septembre 2020

    La Suisse… mon rêve.
    Cela n’a rien à voir avec la fiscalité. 2 raisons simples: je ne connais aucun nom d’homme politique Suisse (ils se taisent donc) et ils n’ont pas l’Euro.

    Répondre
    • Adrian Dillier

      14 septembre 2020

      Cher Monsieur,
      si seulement vous pouviez avoir raison.
      Vous les connaîtriez si vous habitiez en Suisse comme moi depuis que j’existe.
      La Suisse n’a rien d’un jardin d’Eden. Notre système en vaut un autre mais, comme tout système, son fonctionnement dépend de l’honnêteté des intervenants. Celle-ci s’est gravement dégradée au cours des quarante dernières années. Le brassage de population, l’immigration massive, l’importation de comportements lamentables y sont pour beaucoup.
      Les peuple Suisse a accepté l’initiative contre l’immigration de masse il y a quelques années. Qu’a fait l’establishment? Eh bien il n’a tout simplement pas mis en oeuvre cette initiative. 60% des membres du parlement ont choisi de ne pas tenir compte de l’avis du peuple.

    • Robert

      14 septembre 2020

      La Suisse : Un rêve pour qui a les moyens de supporter un coût de la vie élevé, notamment dans le domaine de l’ immobilier, mais pas que… C’est un pays stable, encore assez paisible, et qui ne s’embarrasse pas de vains débats, contrairement à la France.
      Mais cela a un prix ! …

    • Chalpitek

      15 septembre 2020

      Le salaire moyen dans l’arc lémanique est de 6400CHF, environ 6000E. Le coût de la vie est plus élevé mais pas tant que ça car la TVA est seulement de 8% environ. Le vin français est moins cher en Suisse qu’en France, c’est ça le point important 😉

  • David Jeames

    14 septembre 2020

    Merci M. Gave pour cette analyse d’un futur potentiel. J’aimerai avoir votre opinion sur l’importance potentiel du CANZUK (alliance économique et libertés de mouvement entre le Canada, UK, Australie et Nouvelle-Zélande). Tous les premiers ministres de ces pays ont annoncé qu’ils étaient favorables à une alliance de ce type (même si Justin Trudeau ralentit – sans surprise).
    Il me semble que cela pourrait créer une zone économique qui pourrait concurrencer la Chine et les USA en créant une puissance maritime (vs continental comme la Chine ou des USA repliés sur leur continent) qui aurait un accès important à l’Atlantique et le Pacifique.
    Dans le même ordre d’idée, quelle pourrait être l’impact du continent Zelandia dans le Pacifique?

    Merci pour vos insights.

    Répondre
    • Francois

      14 septembre 2020

      Etant un lecteur de l’IDL habitant en Nouvelle-Zélande, votre question m’intéresse beaucoup !

  • Thierry Moreau

    14 septembre 2020

    Bonjour Mr Gave,
    Ou en est l’enquête sur le coup d’état contre Trump ?
    Les résultats seront ils connus avant les élections de novembre ?

    Répondre
  • Karizoc

    14 septembre 2020

    Après l’Europe qui devient « une petite péninsule à l’Ouest de l’Asie », voici qu’aujourd’hui l’Euro, la monnaie, devient « un outil provincial à usage interne ».
    Je me marre !

    Répondre
  • alain Lambeau

    14 septembre 2020

    Que veux dire « monétiser le prix du pétrole »

    Répondre
    • Soufiane

      14 septembre 2020

      Cela veut dire que l’Etat a renflouer (en empruntant j’imagine) les entites en faillite a cause de cette augmentation soudaine.
      Par exemple les particuliers on du recevoir des aides de l’Etat pour aller a la pompe, ce genre de choses.

  • Didier FENIX

    14 septembre 2020

    Bonjour, je lis avec régularité et intérêt profond chacune de vos chroniques.
    J’en approuve presque systématiquement le contenu, systématiquement l’esprit.
    C’est agréable.
    Didier FENIX, chef d’entreprise.

    Répondre
  • Chalpitek

    14 septembre 2020

    Bonjour Monsieur Gave, comme toujours, c’est un régal de vous lire. Je doute fort que l’Angleterre s’allie à la Russie. La sortie de l’Allemagne de la zone Euro et la constitution d’un bloc Russie-Allemagne-Chine de puissances terriennes me semble faire plus de sens. Le Sterling comme monnaie dominante, je n’y crois pas une minute. Il ne faut pas avoir une si haute opinion des anglais. Pour Hong Kong, c’est un peu l’exode là-bas. Départ pour Singapour, moins pour Taïwan et encore moins pour la Corée. Le rôle de Singapour comme Suisse de l’Asie semble assez crédible.

    Répondre
    • Aura

      14 septembre 2020

      CG est très, très anglophile.

      Je pense que c’est la nostalgie d’un UK qui n’existe plus.

      Je crois que CG , qui a vécu longtemps au UK, a une période , fin années 70-90 qui était la fin des mentalités de la grande époque de l’Angleterre .i.e l’ère victorienne et de Churchill.

      Il y avait encore des Anglais qui avaient connu cette époque, je dirai celle du Raj. Ils ont eu l’intelligence du Big Bang qui a définitivement propulsé Londres à la première place financiére mondiale.

      CG a quitté Londres il y a environ 20 ans je crois. Le UK n’a plus rien à voir avec celui qu’il a quitté.

      Il suffit de regarder le niveau d’incompétence du gouvernement actuel pour voir le chemin parcouru. C’est affligeant.

      J’habite toujours à Londres et commence à me désespérer de la situation ce qui ne m’était jamais arriver auparavant. Problème, ca a l’air pire en France.

      Reste la Suisse ou mon fils habite et est super content.

      Le reste de l’article est très bien

    • idlibertes

      14 septembre 2020

      L »associé de CG est Anglais. Il y voyage constamment.

    • Aura

      14 septembre 2020

      @idlibertés
      Il y a deux types d’Anglais : ceux des arbres et ceux des bateaux
      Ceux des bateaux ( associé de CG) sont souvent des gens supers car très ouvert tout en étant British
      Ceux des arbres, moins supers to put mildly , assez étriqués.
      Exemple aujourd’hui : https://tinyurl.com/yy7r8kho
      Le gouvernement incite les gens à la délation à propos de la décision complèment débile de la semaine dernière de ne pas etre plus de 6 personnes.
      Habitant à Londres non stop depuis presque 40 ans ( 1983), je pense avoir une vague idée des Anglais. En fait des Londoniens 😉

    • Chalpitek

      15 septembre 2020

      @Aura J’habite en Suisse depuis 15 ans et je suis aussi très, très satisfait. Jamais je ne retournerai vivre en France. Impossible. J’attends ma naturalisation Suisse (il faut 12 ans de séjour et avec pas mal de restrictions, passer un examen devant le syndic communal etc).

    • Alcorak07015

      16 septembre 2020

      L’associé de CG est anglais certes, mais il est négatif sur la livre sterling et les titres anglais, avec les mêmes arguments que ceux d’Aura..

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