27 septembre, 2021

Le grand retour de l’inflation aux USA ?

Mettons en base 100 en janvier 2007 (un an avant le déclenchement de la grande crise financière de 2008 aux USA), les trois variables suivantes : le PIB nominal des USA, la dette émise par le gouvernement américain par le passé et enfin la base monétaire US (monnaie de banque centrale) et voyons ou nous en sommes aujourd’hui.

  1. Le PIB nominal est passé de 100 à 157, soit un taux de croissance annuel moyen depuis 2007 de 3.25 %
  2. La dette émise par le gouvernement fédéral est passée de 100 à401, soit un taux de croissance annuel moyen de 10. 5 % par an.
  3. Le bilan de la Fed, quant à lui est passé de 100 à 741, ce qui correspond à une croissance moyenne annuelle de 14 % par an.

Ces chiffres illustrent une réalité : le lecteur doit prendre conscience que depuis 2008 au moins, nous vivons dans une expérience monétaire sans précèdent dans l’histoire moderne puisque la zone Euro suit depuis 2012 des politiques monétaires et budgétaires similaires : de fait,  les deux premières puissances économiques mondiales, les États-Unis et l’Europe ont décidé en même temps d’autoriser leurs banques centrales  à financer massivement les déficits budgétaires étatiques par l’achat d’obligations émises par ces mêmes états.

Cette dérive monétaire et budgétaire s’est produite en deux temps :

  1. D’abord de 2008 à 2014
  2. Dans un deuxième temps et à cause du Covid, depuis 2020.

Un observateur venu de Mars se serait attendu à une forte poussée inflationniste dans ces zones puisque l’inflation, comme le disait Jacques Rueff, « c’est de subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas. » et que c’est ce que les banques centrales font.

Eh bien, il n’en fût rien.

Le déflateur du PIB américain (indice des prix) est monté sagement de 1. 5 % par an pendant toute cette période, ce qui a laissé les observateurs à tendance monétariste (comme moi) quelque peu surpris et a, bien sûr, déclenché l’enthousiasme des Keynésiens, qui ne cessent de nous dire que l’on peut donc faire marcher la banque à billets au maximum pour financer toutes les dépenses étatiques, même les plus farfelues, sans que cela ait la moindre conséquence sur la hausse des prix.

Et donc, Keynes avait raison, et Milton Friedman tort.

C’est peut-être aller un peu vite en besogne.

  • D’abord, aux USA et dans le reste du monde, nous avons eu une formidable inflation du prix des actifs du type immobilier dans les grandes villes ou du cours des bonnes sociétés en bourse. Expliquer à un jeune ménage qui cherche à se loger qu’il n’y a pas eu d’inflation dans l’immobilier, c’est vraiment se foutre du monde. Cette inflation n’a pas été prise en compte dans les indices de l’inflation mais elle a eu lieu, et oh combien !
  • Ensuite, de 2008 à 2020, le prix du pétrole s’est cassé la figure passant de $ 130 /bbl a …négatif au plus bas, ce qui eut un effet très heureux sur les indices des prix de détail. Mais cela est fini puisque le baril est de retour au-dessus de $ 70 bbl.
  • Et enfin, la mondialisation battait encore son plein, ce qui permettait à l’Europe et aux USA d’acheter en Asie à bon compte, puisque, là-bas, il n’y avait pas d’inflation.

Tout cela est terminé et nous semblons bien être entrés dans une période durablement inflationniste, comme en fait foi le graphique suivant, qui réclame cependant quelques explications.

 

 

 

  1. Quand le graphique est hachuré en bleu, cela veut dire que je suis certain statistiquement que l’inflation est en train d’accélérer depuis au moins un an. Depuis janvier 2021, c’est le cas.
  2. Pour l’indice des prix de détail, la hausse des 12 derniers mois atteint 5.37 %, au plus haut depuis 1990, et l’indice des prix de gros vient de sortir vendredi, en hausse de 8.3 %, ce qui n’augure rien de bon pour les indices du CPI dans le futur.
  3. L’indice que j’appelle « des gilets jaunes » qui couvre simplement la nourriture, le logement et les dépenses d’énergie qui constituent près de 100 % des dépenses des ménages les plus modestes est en hausse de près de 10 % sur les 12 derniers mois, ce qui veut dire que partout dans le monde, ce sont les plus pauvres qui vont prendre la plus grosse claque. Voilà qui devrait amener un automne chaud dans l’Europe du Sud, et bien des troubles politiques, en particulier en Afrique Les migrations en provenance de l’Afrique vont accélérer, voilà qui est certain.
  4. Le Covid et la nouvelle guerre froide entre la Chine et les USA ont déclenché des arrêts de production dans de nombreux secteurs industriels par pénurie de pièces détachées un peu partout dans le monde, et si vous commandez une Ford, une Toyota, une Peugeot, vous aurez de la chance si votre voiture neuve vous est livrée avant 15 mois. Et c’est vrai pour la plupart des produits. Et donc ceux qui peuvent produire, ou qui ont des stocks, augmentent leurs prix, ce qui est bien normal.
  5. Qui plus est la Chine, l’usine du monde, peut contrôler tranquillement ses prix à l’exportation en réduisant habilement son offre, et ceux qui ne pourront, ou ne voudront payer, ou bien ceux dont les gouvernements ont déplu au PC Chinois n’auront pas accès aux pièces détachées dont ils ont besoin et resteront donc fermés. La quantité de produits diminue donc tandis que l’offre de monnaies augmente, ce qui, en général, se traduit par une hausse des prix.
  6. Aux USA, en Europe, un phénomène curieux et sur lequel j’aurais surement l’occasion de revenir est en train de se produire. Depuis l’arrivée du covid, de nombreuses personnes ont touché plus en indemnités diverses et variées qu’elles ne gagnaient en travaillant auparavant. Et du coup, elles ne cherchent plus d’emploi. Et les employeurs sont obligés d’augmenter les salaires pour les décider à revenir et/ou pour garder ceux qui veulent bien bosser. Ce qui les amènera à augmenter leurs prix pour préserver leurs marges….
  7. Un nombre immense de nouvelles règlementations viennent d’être introduites partout, qui rendent le voyage des hommes et le transport des marchandises beaucoup plus difficiles qu’auparavant. Cette hausse des coûts ne manquera pas d’être répercutée sur les indices des prix, soyez en sûr.
  8. Et enfin, les folies millénaristes de nos amis verts et les impôts et réglementations qu’ils ont collé sur les énergies fossiles (taxe Carbonne etc…) font que plus personne n’a investi dans les recherches gazières et pétrolières depuis des années et que du coup, la pénurie d’énergie pointe. Les prix de l’essence mais surtout du gaz naturel explosent à la hausse, en parallèle avec celui de l’électricité qui grimpe à qui mieux mieux pour financer les éoliennes et autres panneaux solaires. Voilà qui ne va pas manquer de faire un effet profond sur les gilets jaunes dans le monde entier.

Bref, tout semble indiquer que nous rentrons à toute vapeur dans une nouvelle période inflationniste. Et nous y rentrons comme souvent avec des taux d’intérêts réels (déduction faite de l’inflation) à un plus bas depuis les années 70, comme le montre le deuxième graphique que je présente.

 

 

 

Comme je ne cesse de l’expliquer, les Keynésiens pensent que pour qu’une économie marche bien, il faut procéder à « l’euthanasie du rentier », c’est-à-dire ruiner les épargnants. Avec des taux nominaux à 1.35 % et une inflation à 5.37 %, ce qui donne des taux réels à -4.05%, voilà qui est en bonne voie de réalisation. Le problème est que si vous garantissez à l’épargnant qu’il va perdre 4% de son capital par an, il va cesser d’épargner ou épargner ailleurs et le taux d’épargne national va s’effondrer. Et comme, sur le long terme, l’épargne égale toujours l’investissement, l’investissement va s’effondrer aussi, et avec lui la productivité et donc la croissance économique, puis le niveau de vie des populations et enfin les chances de réélections des démocrates dans un an.

Et du coup monsieur Biden et la banque centrale américaine sont dans une situation impossible :

  • Ou bien, ils ne montent pas les taux d’intérêts et continuent à faire marcher la planche à billets, et l’inflation décolle vraiment, comme dans les années 70, avec le pétrole doublant ou triplant et le dollar s’écroulant, ce qui amènerait à un retour triomphal de monsieur Trump et de ses troupes dans un an. C’est ce que l’on pourrait appeler la « solution Carter » du nom du malheureux Président Américain dans les années 70.
  • Ou bien ils montent les taux et cessent d’imprimer, ce qui rendrait le financement du déficit budgétaire et de la dette passée impossibles, et nous avons un effondrement du marché des actions, mais aussi et surtout du marché obligataire et de l’immobilier. C’est ce que l’on pourrait appeler la solution ‘’Volcker » du nom du patron de la Fed de 1977 à 1987 qui sût faire ce qu’il fallait pour rétablir la crédibilité de la monnaie US à l’époque.

L’ennui est que le stock de dette à refinancer a tellement augmenté depuis 2007 que toute hausse des taux amènerait immédiatement à une véritable catastrophe d’abord financière et ensuite économique aux USA.

Et donc l’administration Biden est dans une situation qui peut rapidement devenir vraiment difficile . Tant que la banque centrale pouvait faire croire aux marchés qu’il n’y avait pas d’inflation, tout allait bien et ladite banque centrale pouvait maintenir des taux extraordinairement bas ce qui permettait de faire durer l’illusion.

Avec une inflation qui partirait à la hausse violemment, cette solution n’existe plus et il va falloir soit accepter un effondrement du dollar et donc une baisse gigantesque du niveau de vie des americains, ceux-ci ne pouvant plus payer leurs importations, soit, pour sauver le dollar, faire monter les taux et faire s’écrouler le prix des actifs américains pour que les étrangers puissent les acheter à bon compte.

En voyant ce dilemme, il y en a un qui doit être bien content de ne pas avoir été élu lors de la dernière élection présidentielle et c’est monsieur Trump, dont les partisans risquent de ratatiner non seulement les démocrates mais aussi ses ennemis de toujours dans le parti républicain, les fameux ‘’RINO » ou Republicans in name only. Il risque bien de toucher le jackpot en novembre prochain…

Les 12 prochains mois s’annoncent très durs pour monsieur Biden.

Tout cela apparait bien sombre. Aussi,  pour ne pas désespérer les lecteurs, il me faut mentionner une troisième solution.

Les USA ont officiellement le plus gros stock d’or du monde. Ils pourraient décider de dévaluer le dollar massivement vis-à-vis de l’or (il faudrait que l’or soit au moins à $5000 par once pour que le ratio entre le stock de dettes du gouvernement et le stock d’or soir le même qu’en 1950… Moi je demanderai $ 10000 pour être tranquille), pour pouvoir convertir la dette US en dette qui peut être remboursée en or, indexer la masse monétaire US sur le stock d’or US, fermer la Fed et toutes les autres banques centrales avec, et donc retourner à l’étalon or. Voilà qui maintiendrait durablement une inflation très basse, voir une déflation, et qui faciliterait le service de la dette passé car les taux courts seraient proches de zéro. Il est probable que c’est ce que les USA finiront par faire car, comme le disait Churchill, les USA trouvent toujours la bonne solution, non sans avoir essayé avant toutes les mauvaises. Nous nous rapprochons à toute allure de la fin des monnaies fiduciaires, non pas qu’elles soient une mauvaise idée, mais tout simplement parce que nos régimes politiques ont montré qu’ils étaient incapables de les gérer. En tout cas, c’est ce à quoi la Chine se prépare depuis 2007 au moins.

 

 

 

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

62 Commentaires

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  • gerard rihour

    24 octobre 2021

    il vaut mieux acheter du nickel ou des producteurs( cotés en bourse )que de l or .il en faut enormement pour fabriquer les batteries du futur ,il n y a pas de stock contrairement a l or .les banques centrales ne peuvent pas controler les prix .

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  • mig

    9 octobre 2021

    bonne analyse
    mais je pense que les choses vont rester ainsi la planche a billets va continuer a tourner t l inflation va rester acceptable
    motif:
    1 le vieillissement des populations
    2 le choc numérique et automatisation
    3 de nouveaux pays en développement vont faire pression sur les prix

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  • Idomar

    5 octobre 2021

    « Et du coup, elles ne cherchent plus d’emploi. Et les employeurs sont obligés d’augmenter les salaires pour les décider à revenir et/ou pour garder ceux qui veulent bien bosser. Ce qui les amènera à augmenter leurs prix pour préserver leurs marges…. ‘
    Oui un peu comme les traders stockent le blé dans des entrepôts pour en faire monter le prix. Et bizarrement dans ce cas il n’y aurait rien à redire ?

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  • nikks

    4 octobre 2021

    Dernier post,
    Voilà vous venez, pour moi, d’extraire la substantifique moelle !

    En effet :

     » l’inflation « c’est de subventionner des dépenses qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas. » »
    « donc ceux qui peuvent produire, ou qui ont des stocks, augmentent leurs prix, ce qui est bien normal. »

     » Et les employeurs sont obligés d’augmenter les salaires pour les décider à revenir et/ou pour garder ceux qui veulent bien bosser. Ce qui les amènera à augmenter leurs prix pour préserver leurs marges…. »

    cqfd, pourquoi le paramétre monétaire de 2008 à 2021 n’a pas été prépondérant ? parce que l’usine du monde n’était pas dans les zones où l’argent(la monnaie) se consumait !
    Quand les USA se sont mis à rapatrier leurs usines il se sont mis à injecter de l’inflation. Les crises d’inflation du siècle dernier, se passaient dans des zones qui « produisaient » inflation et production étaient corrélées.

    Prenons le prix du baril (en dollar sic), quel sens a t’il si les USA l’importent ou le produise massivement en « local » ? Et pourtant Jancovici nous le rabâche (sympathiquement) la valeur d’un « bien » sur ce marché ne correspond pas et n’évolue pas en fonction du stock réel.

    Comme des posteurs l’écrivent la monnaie, comme le photon, est dual à la fois physique et humaine, aucun des 2 points de vue ne cerne totalement le sujet, chacun permet de toucher du doigt ce qu’on constate.

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  • nikoopol

    4 octobre 2021

    Oui M.GAVE et comme je fais le pari que vous serrez écouté en avril 2022…
    Il n’y a pas que le retour à un étalon « physique » pour endiguer l’inflation !
    de mémoire Vichy a réussi à payer le paiement de la dette de guerre on « profitant » de l’absence de débouchés de consommation; comprendre les citoyens qui ne pouvaient dépenser leurs argents on acheté des Bons du trésor national.

    Autre anticipation, j’ai l’intuition que la Chine ayant un gros stock de devise pourrait imposer un nouvel étalon, argent par Exemple. Il s’en suivrait une sorte de scission du marché mondial, la Chine troquant les dettes des états que les USA refuseraient de « couvrir » de leur étalon Or.

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  • Alex

    2 octobre 2021

    Nous vivons dans un univers contradictoire. Il faut comprendre que la monnaie est politique avant d’être économique. La confiance dans la monnaie est l’alpha et l’oméga de la société. Institution fondamentale de la société, la monnaie participe de la souveraineté. Avoir confiance dans la monnaie, c’est avoir confiance dans l’institution qui la légitime, dans le souverain, dans l’ordre social. Elle permet d’accepter le collectif comme supérieur à l’individuel. Cette notion n’a aucun sens dans la théorie économique pure, qui ne reconnaît a contrario que les individus et où le collectif s’identifie au système des prix d’équilibre.
Mais la forme supérieure de la monnaie, qu’on appelle la liquidité, peut être appropriée individuellement, puisque la monnaie est aussi un objet particulier, le cash. C’est là que réside la contradiction qui lui est inhérente. D’un côté, elle appartient au collectif et exprime la loi sociale en permettant aux échanges d’être cohérents. Mais, dans le même temps, les comportements privés, lorsqu’ils se polarisent sur la liquidité, comme ils le font dans les crises financières, perturbent gravement les engagements financiers. La préférence pour la liquidité, lorsqu’elle devient absolue, peut détruire l’ordre monétaire lui-même et donc l’économie. N’oublions pas qu’à partir de septembre – octobre 2008 le système interbancaire international s’est gelé et l’ensemble de la finance mondiale a été paralysée. Elle a été sauvée exclusivement par les banques centrales, donc par la monnaie, non par une soi-disant capacité des marchés financiers à retrouver spontanément leur équilibre. C’est la monnaie comme collectif qui a rétabli la confiance que la fuite privée dans la liquidité détruisait. L’obsession de chacun pour la liquidité se constate, de façon répétée, dans les périodes de crise parce que la perte de confiance dans la validité des créances et dettes futures exprime une contraction de l’horizon économique. La fuite vers le cash est un comportement individuel parfaitement rationnel devant l’incertitude. Mais il est collectivement destructeur. L’institution monétaire doit rétablir l’horizon temporel des contrats financiers en restaurant la confiance dans le souverain.

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  • Eurydice

    28 septembre 2021

    Revenons au bon sens .
    La valeur c’est le travail. C’est de fabriquer des biens , rendre des services.

    Le régime de l’étalon or a bien fonctionné tant que l’on a extrait du métal (Californie, Afrique du Sud) et augmenté la masse monétaire plus ou moins au rythme des économies. Les USA l’ont rejeté quand la Russie produisait plus d’or qu’eux.
    Depuis la base de la monnaie est constituée de dettes dites « solvables ». Mais comme toujours on a triché et dépassé le bon sens.

    Le bon sens c’est que la terre dispose d’hommes qui ne demandent qu’à travailler et de richesses naturelles qui devraient nous permettre de vivre. Pour engendrer le circuit vertueux il faut donc injecter de la monnaie aux bons endroits aux bonnes personnes. Contrairement à la pensée commune, c’est très difficile.
    Ainsi les moyens de lutte ou d’adaptation au réchauffement de la terre demande du travail de l’investissement. Il en est de même de la pauvreté du besoin en eau etc… Tels sont peut-être les bons canaux qui pourraient bénéficier de la création monétaire « ex nihilo » à condition de les contrôler en volume et en impact.
    Je lis qu’à ce jour les banques centrales nous gouvernent. Il est temps que le FMI et la WB soient à leur tour émetteurs et dispensateurs d’investissements et d’activité, et ce à commencer par les zones les plus pauvres et menacées. La « remise en route » de circuits économiques profiteront aux pays industrieux et travailleurs par ricochet.
    Investissez donc dans des entreprises qui savent exercer des métiers utiles, liés à l’alimentation, la construction, la satisfaction des besoins de base. Vous traverserez la crise qui se prépare comme un sous-marin dans la tempête.
    …..Et un peu d’or pour les pères de famille.

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    • nikoopol

      4 octobre 2021

      vous avez le sceau du bon sens, néanmoins avec les crypto monnaies le systéme est lentement en train de ripper; il va falloir purger avec un catharsie !

  • Alexandre M.

    27 septembre 2021

    C’est Charles Gave qui nous parle de l’étalon or ! Pincez-moi s’il vous plait. Nous en sommes vraiment là !

    Les monnaies privées basées non pas sur l’étalon or, mais sur les étalons stocks de marchandises et stocks de flux de services, émises par les commerçants eux-mêmes et certifiées par des experts comptables (qui certifient les volumes de stocks), seraient (seront ?) la prochaine évolution de la monnaie.

    En gros, je vois les cartes cadeaux de la FNAC, de Darty et d’Amazon, qui sont des certificats de stocks, devenir le prochain étalon de monnaies privées.

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    • idlibertes

      28 septembre 2021

      C’est dire s’ils sont nuls mais même cela ils ne le feront pas.

  • thibaut

    27 septembre 2021

    réponse 1: solution Carter of course.
    la Fed donne déjà la réponse en qualifiant l’inflation de transitoire. Les taux remonteront de façon contenue, le tapering sera mis en place. Est-ce qu’on s’attaquera à faire baisser le bilan de la FED? Peut être. Celui de la BCE? Certainement pas.
    Avantage de l’inflation et de la croissance: faire baisser le ratio Dette/PIB.
    Contrecoup: il faudra vivre avec un prix de l’énergie important pendant quelques dizaines de mois, le temps de réouvrir (discrètement car politique ESG oblige) les vannes de pétrole et de gaz. Pour les ménages les plus fragiles? Helicopter money avec des chèques énergies.

    On voit bien avec le Japon qu’on peut aller très loin dans l’endettement d’un pays.

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  • Du goudron et des plumes

    27 septembre 2021

    Biden donnera ça démission comme Nixon
    Les marchés s écrouleront et se stabiliseront vers les 10000 points Le Dow sera adossé à l or
    La fed fermera ses portes mais les banques comme la J.P. Morgan sera toujours dans l ombre de ce fracas puisque c est elle et ces copains qui organisent ces événements
    Trump incarnera ce que les américains attendent un espoir un vrai héros un guide un couillou
    Mais en fait une fois de plus cela ne sera qu une illusion la faillite sera plus facile à digérer
    Les tensions avec la Chine vont exploser
    Comme disait Chirac 10ans c est long
    10 ans a rebâtir pour sortir du monopole chinois
    Les ussa ont bien raison de ramener leur armée à la maison

    Répondre
  • Dominique

    27 septembre 2021

    Pour mémoire, rappelons que Ron Paul réclame depuis … 40 ans le retour de l’or comme étalon monétaire du dollar. Son livre paru en 1982 : https://mises.org/library/case-gold
    L’Institut Mises écrit que le maintien du Gold Standart eu évité :  » Had the U.S. followed the recommendations of this wonderful report when it came out in 1982, there would have been no housing bubble, no gigantic government debt, no depression, no economic upheaval, no high unemployment, and no international turmoil. This was a window of opportunity for reform. This is proof that Ron was right.  »
    .
    Charles Gave votre proposition de retour américain à l’étalon or est de la même veine. Le hic est que ni vous ni Ron Paul ne faites partie du club des grands banquiers des EUA, puisque ce sont eux qui décident de la politique monétaire américaine, et … possèdent les dollars et par conséquence peuvent les émettre à gogo. Pour les grands banquiers c’est bien de l’argent gratuit ( mdr ) et qui leur rapportent en retour des milliers de milliers de milliards.
    L’émission de la monnaie ne leur coûte en effet rien mais leur donne tous les pouvoirs financiers, économiques, et politiques. La Fed n’est qu’un relai politique et elle fait croire au peuple que le Dollar est sous contrôle du gouvernement fédéral.

    Répondre
    • caullet

      2 octobre 2021

      Lire ou relire  » Les secrets de la Réserve Fédérale  » d’E. Mullins.
      Une pépite.

  • Ankou

    27 septembre 2021

    On me demande mon opinion, en fait je n’en ai pas! 🙂
    Mais je constate à chaque lecture que tout semble simple avec Charles Gave.
    C’est peut-être lié au prénom …..

    Répondre
  • Dominique

    27 septembre 2021

    Ron Paul vient de publier aujourd’hui un billet sur ce même sujet ! Il explique que la formidable création monétaire est le plus grand scandale de la Fed. L’organisme régulateur de la monnaie américaine est responsable des envolées des cours de bourse et des dépenses fédérales.

    http://ronpaulinstitute.org/archives/featured-articles/2021/september/27/the-biggest-federal-reserve-scandal/

    Rappelons que Ron Paul ne cesse de demander un audit de la Fed.

    Répondre
    • Michel

      27 septembre 2021

      C’est bien la preuve que cette situation est voulue. Pour ceux qui le peuvent il faut diversifier.

  • Michel

    27 septembre 2021

    Aujourd’hui et depuis plus de 20 ans les états occidentaux puissants convergent tous vers le même point en obligeant les moins puissants à suivre. Les réunions à Davos sont un bon exemple. Exemples: les réserves d’or standardisées des pays, les dettes rapportées au PIB, les mesures bancaires généralisées,….. . Nous sommes dans une phase où se succèdent déflation, stagnation, inflation. Il y a des milliards en dollar, en euros, en yen, en livre sterling sur les comptes des familles. Le système mis en place va allé les chercher. Ensuite ce sera le tour des autres types d’épargne tangibles ou pas. A vous de faire votre marché en étant prévoyant. Au final les riches devrons rester riches. Les biens tangibles seront encore là demain, le reste sera déterminé par les résultats des ordinateurs que nos aieuls n’avaient pas et de la soif de puissance des clans. On appelle ça le modernisme. Tous les choix sont arrêtés s’ils rapportent du pignons peu importe les dégâts (les cadavres) dans la population. Nous avons le privilège si je peux dire d’être dans des pays dits riches.

    Répondre
    • Dominique

      27 septembre 2021

      Michel
      Bonjour, je ne vois pas le privilège que nous aurions d’être dans des pays  » riches « . Je suppose que vous pensez au pplus grand nombre de façon générale. Or c’est bien le peuple qui souffre des programmes imposés par les faux dirigeants, marionnettes des grands banquiers anglo-saxons : par exemple les innombrables programmes de toute la  » transition énergétique « , cette énorme escroquerie intellectuelle qui va détruire de vraies richesses économiques.
      Ron Paul insiste particulièrement sur les dépenses militaires ( des EUA ) et les guerres qui vont avec.
      Enfin il faut aussi considérer que l’inflation nuit grandement au peuple. Sur le temps long elle est énorme : regardons l’augmentation des prix de l’immobilier neuf depuis les années 1970. A cette date un appartement neuf dans Paris intra-muros coûtait 3.000 FRF de m2 dans un quartier moyen !

    • Michel

      27 septembre 2021

      Quand je dis pays riches c’est vis-à-vis de la pauvreté chez les autres et de l’illusion de richesse chez le plus grand nombre.

  • Max

    27 septembre 2021

    Une transition écologique est impossible avec des taux si bas , faire vivre des zombies ( ménage et entreprise) est extrêmement énergivore . D’autant qu’une monnaie baissant met en péril les sociétés à la trésorerie saine . Reflater la monnaie et déflater les actifs est ce qu’il semble préférable , avec ponctions des épargnes abondantes accumuler illégitimement par des crédits n’ayant pas dû se créer pendant cette épisode d’absurdité monétaire. Ce qui permettrait aux état d’alléger une dette en période de déflation.

    Répondre
    • Michel

      27 septembre 2021

      Votre réflexion rappelle certaines situation en temps de guerre armée.

    • breizh

      30 septembre 2021

      « ponction des épargnes abondantes »… ???

      réduction des dépenses étatiques me semble plus judicieux.

  • Karl DESCOMBES

    27 septembre 2021

    Superbe article.
    .
    ____
    .
    Deux points complémentaires:
    .
    Un facteur aggravant pour l’inflation:

    Il y a eu peu d’inflation des prix dans l’économie réelle, parce que des montants énormes ont été captés par les banques pour se refaire une santé optique au bilan.
    Mais, c’est terminé.
    Et les banques et assureurs ont besoin de gagner de l’argent. Ils vont devoir injecter et faire travailler une partie de ces sommes dans l’économie réelle.
    D’autant plus que la BCE ferme les yeux sur les ratios d’endettement.
    Et l’argent des banques transite dans l’économie réelle en priorité par:
    1. les prêts aux ménages et entreprises.
    2. les marchés boursiers.
    .
    D’où un facteur inflationniste en plus.
    .
    _____
    .
    Une troisième voie: le jubilé.
    .
    Admettre que les dettes ne seront plus remboursées et les annuler purement et simplement.
    .
    Ce sont alors les prêteurs les perdants.
    .
    Mais qui sont les prêteurs?
    Les banques centrales.
    Avec de l’argent créé ex-nihilo.
    Impact moindre sur l’économie réelle..
    .
    Lire Steve Keen sur le sujet.
    .
    Je ne suis pas sûr que l’investissement en pâtisse à court terme. Ce sera plutôt un effondrement des programmes de R&D et nouveaux projets si arrêt brutal de financement, comme en 2008.
    .
    Je pense que l’Allemagne a fait volte face sur les Eurobonds dans cette optique.
    Stuffer la BCE de dette pourrie, hors de frontières allemandes.
    .
    Mal sehen.

    Répondre
  • Sofian

    27 septembre 2021

    L’inflation sera probablement cyclique pour les raisons invoquées par M.Gave,.
    Les dettes des états continueront d’être monétisée par les banques centrales.
    Le credit score des état occidentaux va probablement se détériorer (monétisation covid + relance verte), les monnaies Asiatiques vont certainement passer au travers du toit et c’est là que l’inflation séculaire devrait arriver (Asie usine du monde)

    Répondre
  • Rième Thierry

    27 septembre 2021

    La 3ème option semble être la bonne!!!

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  • PATYDOC

    27 septembre 2021

    La solution Volcker sera choisie : le dollar est tellement puissant que sa sensibilité à une simple hausse de taux est ultra sensible ; avec une très faible hausse de taux le dollar montera suffisamment pour tuer l’inflation ! le dollar n’est pas la livre turque !

    Répondre
    • Sofian

      27 septembre 2021

      Impossible (ou suicidaire) avec de telle quantité de dettes (publique et privé)

  • Xavier Vuillet

    27 septembre 2021

    Merci pour cet article !

    J’ai l’impression que parler du sujet de l’inflation, en particulier aux USA, sans évoquer le Overnight Reverse Repo, c’est oublier un des facteurs majeurs de la question.
    Ce repo est même passé à 1300 Mrds de $ ces jours-ci.
    Je pense qu’il est sage d’en prendre compte

    Répondre
    • Sofian

      27 septembre 2021

      Le reverse repo permet juste de gagner (un peu de temps), pour que l’inflation tienne dans la durée il faut soit une augmentation des salaires, soit une augmentation du coût de l’energie. Aujourd’hui nous avons les deux

  • Alexis

    27 septembre 2021

    Bonjour Monsieur Gave,

    Plusieurs questions me viennent, et pardonnez-moi si j’ose les poser à l’éminent économiste que vous êtes.
    1. Les opérations de stérilisation par les banques centrales, peuvent-elles en partie expliqué la stagnation de l’inflation, et peut-être sa future « mise sous tutelle » ?
    2. La politique monétaire chinoise, qui selon moi n’est pas des plus transparente, ne suit-elle pas celles des USA et de l’Europe ? L’importance du shadow banking, et les tigres de papiers tels qu’Evergrande, me laisse-t-à penser qu’il y a aussi en Chine, une immense création monétaire ?
    3. Au lieu d’assister à un phénomène d’inflation « classique », et « grâce » à la monnaie unique, à des diminutions de pouvoir d’achat « internes » à chaque marché, sans que les devises ne voient leur valeur de change (par rapport aux autres devises) fondamentalement attaquée ?

    Répondre
  • Michel

    27 septembre 2021

    En dehors de toutes les spéculations il y a le tangible en petite quantité que le système veut enlever à la masse populaire.

    Répondre
  • Michel

    27 septembre 2021

    Que de mensonges et de manipulations. L’homme moderniste et liberaliste ne change pas, il veut le pouvoir et l’argent au détriment de la masse populaire, cette masse qui est appauvrie en fonction des intérêts de quelques-uns. N’appelle-t-on pas cela le marxisme cette doctrine qui veut une guerre perpétuelle ?
    Le FMI et ces messieurs les puissants de notre temps ont déjà leurs solutions prêtes. Nous ne sommes que des numéros.

    Répondre
  • Sébastien

    27 septembre 2021

    Cela peut faire rêver certains l’or 5000$ ou 10 000$ et de mon point de vu surtout la Russie et la Chine ayant accumulée depuis de nombreuses années.
    Seulement voilà, me vient ce point assez essentiel la création de leurs monnaies numérique !?! Qui au fond existe depuis fort longtemps et que seul le support est la réelle évolution ! Comme toute évolution appelée révolution technologique …
    Qu’attendre donc dans ce context sans parler des tensions autour de Taïwan et toute la zone pacifique ?

    Répondre
    • Michel

      28 septembre 2021

      L’or sera à 5000$ lorsque les banques internationales type Roschild le voudront et que ça leur rapportera beaucoup de pognon.

  • Olivier

    27 septembre 2021

    Que pensez-vous de la hausse du stock de reverse repo depuis le printemps ?
    Serait-ce une solution de la fed pour réduire la quantité de dollars sans réduire la taille de son bilan ?

    Répondre
  • Charles HEYD

    27 septembre 2021

    Une question, n’est-ce pas cela la raison de la vente de 500T environ de notre or par Sarkozy et l’intention de Macron d’en vendre aussi pour soi-disant soulager la dette africaine?
    Ce serait en effet cohérent avec ce remarquable article!

    Répondre
  • SC

    27 septembre 2021

    Si tout ceci pouvait contribuer à mettre Mr Micron dehors dans quelques moi, ces temps difficiles aurait au moins une utilité…

    Répondre
    • Michel

      27 septembre 2021

      Le candidat qui sera présenté vous sera imposé par une propagande manipulatrice et les électeurs tomberont dans le panneau.

    • Michel

      28 septembre 2021

      Ce qu’il faut faire c’est lire et lire encore pour comprendre, pour comprendre ce qu’est le marxisme, son application dans le communisme et le socialisme dont les finalités sont identiques, ce qu’est le modernisme, le libéralisme, ce que sont les clans, les sectes qui dirigent et enfin de comprendre ce qu’est la cupidité, la calomnie.

  • Student of Liberty

    27 septembre 2021

    « Dans un deuxième temps et à cause du Covid, depuis 2020. »

    Il a bon dos, le covid. J’aurais dit « …deuxième temps sous prétexe de covid… »

    Répondre
  • Alain

    27 septembre 2021

    Il y a maintenant quelques décennies, j’ai lu un livre « que le meilleur perde » qui défendait l’idée que les politiques voulaient avant tout être dans l’opposition car c’était plus confortable. On arrive vraiment à une époque où il faut être masochiste pour vouloir le pouvoir étant donné qu’il n’existe plus de solution qui n’aboutisse à une catastrophe

    Répondre
  • Henri

    27 septembre 2021

    En attendant, que peut faire un salarié modeste pour sauver son épargne ? Je n’ai guère envie de perdre les quelques dizaines de milliers d’euros sagement accumulés sur mes livrets…

    Répondre
    • Sofian

      27 septembre 2021

      Faire un crédit à taux fixe à la durée la + longue pour acheter de l’immobilier dans une ville de province de taille moyenne.
      Ce que vous perdrez sur vos livrets avec l’inflation vous le gagnerez avec votre crédit à taux fixe

    • Michel

      27 septembre 2021

      Intéressant.

    • Karl DESCOMBES

      27 septembre 2021

      Et en Allemagne ou pays à économie forte et prix de l’immobilier encore bas.

      Si l’Euro explose, la perte de valeur faciale sera compensée par le change.

      Il faudra alors penser à sortir et revenir en France, pour profiter du coup de fouet sur l’économie en France.

    • Michel

      27 septembre 2021

      Attention à l’impôt sur l’immobilier. En Grèce les taxes sur l’immobilier ont doublé.

    • Max

      27 septembre 2021

      Malgré ces avis ,je ne suis pas d’accord . L’inflation des matières premières (de toute façon prévisible dans un monde fini), réduit le pouvoir d’achat à l’essentiel et fait augmenter le chômage sur les activités non essentielles, rajouter à cela une réforme chômage ,un arrêt du quoi qu’il en coûte, une éducation en baisse et de l’immigration. C’est plutôt déflationniste et difficilement supportable pour ceux endettés à 33% de leur salaire actuel pour de l’immobilier. Ils auront ainsi bousiller les classes moyennes, fait augmenter le cash pour les riches afin qu’ils supportent l’inflation grâce à des années de QE, fait relativiser le niveau de vie des français par une immigration non mécontente de leur sort et au pire des cas je ne sais pas si l’état à un stock d’or conséquent mais le stock de LBD l’est, pour les mécontents . Puis automatisation à outrance pour se passer de la classe ouvrière née sous le fordisme et inutile aujourd’hui. Voir les récentes interviews de Pierre Sabatier sur l’inflation actuel https://youtu.be/xy66-wPIsp8

    • nikoopol

      4 octobre 2021

      achetez du matériel d’occasion fiable produit dans les années 90, à la limite jusqu’en 2000 !

    • nikosfeld

      4 octobre 2021

      @Max
      Les idées sont bonnes néanmoins avec quelques dizaines de milliers d’euros en banque les « pertes » imputées aux marchés seront toujours moindres que pour un haut dirigeant ou rentier.
      L’usage le plus sage reste de transformer ces Euros en Pierre, achat du logement où l’on vit (à minima Parking dans une grande ville, potager, parcelle de forét) !

      Ensuite s’habituer à la frugalité et se former en permanence.
      La finance& l’économie) ne sont pas tous, dépenser moins que ce que l’on gagne et toujours le gage de durer. La savoir n’est pas imposable.

      Comme l’a écrit mon survivaliste préféré (Orlov) « qui n’a pas envie de dépouiller cette belle famille qui vit avec confort, change de maison quand la fratrie s’agrandit, place ses enfants dans les meilleures écoles, investi à crédit là où l’état les incite »

  • nicolas34

    27 septembre 2021

    Bonjour Mr Gave, Merci pour vos articles que je lis avec une très grande attention. Pourriez-vous nous indiquer vos idées sur l’Europe: la situation y est elle complétement similaire ou bien y existe-t-il des différences sur l’inflation et la nécessité de monter les taux d’intérêt svp ?

    Répondre
    • Sofian

      27 septembre 2021

      La situation est pire en Europe (démographie moins bonne, 5% de zombie company en + qu’au USA et taux de change fixe entre états à productivités différentes), à venir contrôle des change puis répression financière

  • Dominique

    27 septembre 2021

    Retourner à l’étalon or ? C’est cette position que je défendai il y a quelques jours, en villipendant la croissance des dépenses étatiques … et qui m’a valu d’être villipendé par un modérateur de IDL ! Ce modo va t il vous répondre que vous n’y connaissez rien ?

    Répondre
    • Djamel

      27 septembre 2021

      Bonjour,
      Ces scenarios sont entendus depuis plus de 10 ans.
      vous me direz, et alors ? c’est pas un argument.
      Et pourtant…

      Au début du siècle, personne n’aurai dit qu’on aurai des taux négatif. C’est comme voir des oiseaux voler à l’envers.
      Personne n’aurai pensé que la BCE achèterai de la dette souveraines, encore moins d’entreprise.

      Donc il existe une 4e voix: Qu’ils nous sortent du jeux un énième As. Inconnu bien sure, puisque les 4 sont déjà sortis depuis belle lurette.

      Il me semble que les monnaies se dévaluent en même temps dans une chorégraphie bien huilée depuis des années.
      Les dettes souveraines sont/seront à 100% dans le bilan des banques, même avec des taux à 100%, ça ne change rien. ça reste gratuit eux.

      Comme ils sont tous des zombies, aucune monnaie ne coulera plus qu’une autre.

      Le danger d’une hausse des taux est pour le privée…. et encore.

      Ce n’est pas une prévision. Loin de là.
      Mais leur manège peut durer encore 10, 20 ou 50 ans, qui sait ?

  • Nanker

    27 septembre 2021

    « Tout cela apparait bien sombre. Aussi, pour ne pas désespérer les lecteurs, il me faut mentionner une troisième solution.

    Les USA ont officiellement le plus gros stock d’or du monde. »

    Officiellement, mais le dernier audit de Fort Knox remonte à Mathusalem donc on peut soupçonner que les coffres sont vides et que dans ce domaine comme dans tant d’autres le Roi ricain est nu.
    Il faudrait donc qu’un pays qui a encore de l’or dans les coffres de sa Banque Centrale soit soudainement pris de la lubie de vouloir s’en débarrasser.
    Ce qui – avouons-le – serait complètement fou!

    Heu attendez…
    https://or.fr/actualites/president-macron-exhorte-g7-vendre-reserves-or-pour-financer-sauvetage-afrique-2357

    Au fait Sylvie « I love America » Goulard est toujours second sous-gouverneur de la Banque de France…?
    Je suppute je suppute mais les faits connus et avérés (l’or de l’Ukraine et de l’Afghanistan sont sous séquestre aux USA) me laissent penser que l’Oncle Sam s’intéresse beaucoup au « jaune » des autres pays.

    La mission principale de Macron, s’il est réélu, sera-t-elle de vider la « Souterraine » au profit de ses amis de Washington?

    Répondre
    • Charles HEYD

      27 septembre 2021

      C’est ce que je viens d’écrire un peu plus haut avant d’avoir lu votre commentaire!

    • nikoopol

      4 octobre 2021

      est ce pour cela que les USA se rapproche de l’inde ?

  • marc durand

    27 septembre 2021

    Excellent video que vous avez faites pour la banque cantonale de Genève , dommage qu’il manque la fin de la vidéo.

    Répondre

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