Trois changements majeurs vont avoir de nombreuses répercussions sur les marchés financiers. La mondialisation qui a permis à de nombreuses sociétés de délocaliser leur production et à de nombreux pays émergents de sortir de la pauvreté va être ralentie par la montée du protectionnisme. Les politiques monétaires (rachat d’obligations et taux d’intérêt zéro) menées par toutes les banques centrales depuis 2008 vont être remplacées par des politiques fiscales (baisses d’impôts pour les sociétés et les ménages). Enfin la lutte contre la déflation sera mise de côté au profit d’une lutte contre les inégalités. Ces évolutions obligent tout investisseur à revoir l’allocation de ses actifs. C’est un exercice qui va se dérouler sur l’ensemble de l’année. Cette semaine il faut se pencher sur les conséquences de la montée du protectionisme.
La guerre commerciale va être très dure
Les nombreux « experts » qui sont intervenus nous expliquent que l’élection de Donald Trump est à marquer d’une pierre noire dans l’histoire de la démocratie…
La « Trumpnomics » risque de se traduire par une véritable guerre commerciale. On est loin de connaître toutes les mesures qui seront prises par Donald Trump. Ce sera le cas si les droits de douane atteignent les 45% comme cela a souvent été mentionné.
Les sociétés chinoises qui souffriraient le plus serait dans les grandes capitalisations Lenovo et ZTE. D’autres sociétés plus petites comme Goertek (technologie sans fil) ou Regina Miracle (textile) réalisent plus de 70% de leurs revenus aux Etats Unis.
Parmi les sociétés américaine qui pourraient faire l’objet de mesures de rétorsion figurent Nike, Tiffany ou General Motors et Ford. Toutes les sociétés qui réalisent l’essentiel de leur chiffre d’affaire aux Etats Unis comme Texas Instruments ou Ambarella sont aussi vulnérables. Le consommateur chinois choisira probablement d’acheter chez Adidas (Allemagne) plutôt que chez Nike.
Certaines sociétés européennes sont aussi menacées. Pour en déterminer la liste, il faut examiner bien sûr le pourcentage de chiffre d’affaire réalisé aux Etats Unis. Ce chiffre ne va pas forcément décrire correctement sa vulnérabilité. Une société comme Publicis a 33% de ses effectifs aux Etats Unis, Sodexho 31%, Essilor 22%, Michelin 21%. Avant de prendre des mesures pénalisantes contre ces sociétés, l’administration Trump prendra en compte le sort des salariés américains. Le pourcentage des actifs détenus en Amérique doit aussi être pris en compte. .
Benoit Hamon propose le retour à un communisme soft
On se frotte les yeux en écoutant les propositions de Benoit Hamon sur le Revenu Universel. Dans pays où la dépense publique est déjà une des plus élevée de tous les pays avancés l’idée de rajouter encore entre 300 et 400 Md€ de dépenses soit plus de 20% de PIB est ahurissante. C’est vraiment le retour au communisme dans une version douce et progressive.
Les attaques contre le programme de François Fillon vont se poursuivre dans la caricature : volonté de « détruire la Sécurité Sociale », de vouloir « couper dans les effectifs des fonctionnaires de façon sauvage », « d’augmenter sans discernement la TVA »…
Emmanuel Macron a su créer jusqu’à maintenant une dynamique électorale sans annoncer précisément quel sera son programme. Il pense que de nombreux députés PS le rejoindront très vite.
Jean Luc Mélenchon fait exactement le même calcul.
Pendant ce temps là, en dehors des propos tenus par François Fillon, rien n’a été dit sur la progression de la charia en France dans toutes les zones où l’islam impose sa loi. Rien ne permet aux citoyens de comprendre comment la France va combattre la menace islamiste….
Les bourses europénnes sont bon marché
La présidence Trump peut être une occasion pour l’Allemagne et la France de remettre l’Union Européenne sur les rails. Elle devra présenter un front uni face à l’administration Trump et non chercher à séduire Washington chacun pour son compte.
Il y aura soit du protectionnisme intelligent soit de l’ouverture maitrisée. Un tandem Merkel Fillon permettrait à l’Europe de tirer son épingle du jeu.
Les trois pays qui exportent le plus aux US sont le Mexique, le Canada et Hong Kong.
Les tweets de Trump ont été jusqu’à maintenant plus efficaces que les discours de Davos Si la Trumpnomics se traduit par une baisse de la fiscalité sur les sociétés, moins de réglementation et donc une croissance plus forte, le monde entyier ne pourra que s’en féliciter.
L’Europe est significativement sous évaluée par rapport aux US dont le P/E à 12 mois est au plus haut depuis 10 ans.
Sociétés attractives
En ce début d’année au delà de la macro économie et de la géopolitique, il s’agit de trouver des affaires qui offrent de bonnes perspectives de croissance avec des cours de bourse encore attractifs. Voilà quelques idées intéressantes :
Universal Display développe des OLED utilisés dans la nouvelle génération des écrans pour téléphone et télévisions. Ils ont pour le moment un quasi monopole. Ils ont des accords avec LG Display et Samsung Electronics en Corée.
Hexcel fabrique des composites avancés en carbone pour l’industrie aérospatiale. Ils ont huit ans de carnets de commande avec Boeing et Airbus.
Fabrinet produit des lasers, senseurs, déclencheurs optiques
Zimmer Biomet produit des produits orthopédiques…
Royal Dutch Shell est une vraie valeur de rendement. A racheté BG Group l’année dernière
Freeport McMoRan opère sept mines de cuivre en Amérique du Nord, une en Indonésie avec le gouvernement ainsi que des mines d’or.
Auteur: Jean-Jacques Netter
Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.
Dimitriev
27 janvier 2017Ce n’est pas certains que la lutte contre la déflation soit abandonnée, car la fed va être obligé de continuer sa politique monétaire et son programme de quantitative easing autrement ce sont les taux d’intérêts qui explosent.
idlibertes
27 janvier 2017Si seulement !
DrStefool
28 janvier 2017Il n’y a plus de QE aux USA….
Et bien justement les taux remontent naturellement sous l’effet Trump (depuis le 9/11) parce que l’environnement « business friendly » qu’il prépare va améliorer la compétitivité des entreprises et booster l’économie US …
Les taux à 10 ans ont dépassé les 2.5% et l’écart se creuse avec les taux courts… . Et si j’en crois la théorie wicksellienne exposée ici par M. Gave, l’économie aux USA devrait retrouver un taux de croissance digne de ce nom… Mais peut-être n’ai-je rien compris.
Le second effet kiss-cool, et c’est là que c’est rigolo: les taux remontent en zone euro également 😀
Accrochez-vous: l’Italie aussi voit ses taux à 10 ans au-dessus de 2.5% Mais là je serais beaucoup moins optimiste, j’ai l’impression qu’on va réentendre parler de la zone euro, et que la BCE va devoir bientôt intervenir. Mais je peux me tromper…
En tous cas nous vivons des temps révolutionnaires
idlibertes
29 janvier 2017https://fr.sputniknews.com/radio_sapir/201701271029819231-gauche-primaire-travail/
Patate
30 janvier 2017Merci pour le lien, c’est plaisant de revoir Mr Gave !
Un peu dommage qu’il y ait ces bugs, et surtout, que Mr Gave se retrouve face à ce jeune qui n’a pas beaucoup de répartie.
La confrontation aurait été bien plus intéressante face à Mr Friot !
Par contre, vous risquez de fortement déplaire à Robert Marchenoir pour ce passage dans « une officine du Kremlin » 😉
Pour conclure, je suis tout à fait d’accord avec Mr Gave concernant l’infaisabilité de le mettre en place à l’heure actuelle à l’échelle d’une nation. Pour que cela « fonctionne », il faudrait forcément qu’il soit implanté de partout sinon il y aura forcément effet d’aubaine (et qu’il y ait les même règles fiscales de partout, même taxes etc.. donc ce ne sera pas pour demain hein).
Là où je ne suis pas d’accord, c’est quand Mr Gave explique que l’on va prendre à X pour donner à Y : de mon point de vue il me semble plutôt qu’on prendrait à X pour (re)donner à X ET Y (mais c’est quand même X qui paie ^^)
nolife
26 janvier 2017Bluff ?
Trump était déjà protecionniste contre le Japon en 1988, première cible le Mexique trop loin de Dieu trop prêt de l’Amérique !
http://uk.businessinsider.com/sean-spicer-trump-considering-20-tax-on-mexican-imports-2017-1?r=US&IR=T
Spicer said border tax would be part of a broader tax reform package, according to the report
Smith
26 janvier 2017J’aime beaucoup les papiers de Netter. En effet, après l’analyse fondamentale, Il passe à une réflexion appliquée et donne des conseils concernant les valeurs qui se rapportent à son analyse. 1000 Mercis, d’autant que rétrospectivement, il avait très souvent raison.
Bravo.
idlibertes
26 janvier 2017Merci pour lui. Cela sera rapporté à qui de droit.
Tom
26 janvier 2017La cible de Trump sont les émergents. Les pays occidentaux européens (non plus l’UE qui va exploser) feront ce que les USA leur demande de faire (en gesticulant un peu pour simuler une résistance morale à 2 balles), le but est simple, affaiblir les émergents pour redonner du pouvoir a l’occident et conserver la main mise sur les matières premières des émergents.
Il y aura certainement un embargo économique occidentale avec la Chine si cette dernière provoque un incident en mer de Chine qui ne saurait tarder (avec méga chute du PIB et du Yuan pour cette dernière).
L’islam en France c’est assez simple, il suffit pour en faire partir de retirer certaines allocs / logement sociaux, empêcher le traffic de drogue librement consenti des racailles, expulser tous les bi-nationaux condamnés, ne pas renouveler des cartes de séjour, supprimer le regroupement familial non occidental etc … cela parait une montagne impossible à franchir, il suffit juste que la bonne personne prenne le pouvoir par les urnes ou par la situation qui s’imposerait, lepen ou un ancien général militaire en cas de début de guerre civile appuyée par les forces russes et anglo-saxonne.
DrStefool
26 janvier 2017C’est très intéressant ce que vous écrivez….
Je crois que Trump va casser l’UE telle qu’elle se construit aujourd’hui, contre les peuples 🙂 L’Europe des hommes de Davos comme le grand Charles Gave se plait a l’appeler…
Un signe qui ne trompe pas:
-de façon très ostentatoire il appuie le Brexit et Theresa May qu’il appelle « my Maggie » et entend donner au UK un statut particulier
-il snobe madame Merkel… dont le cabinet n’a jusqu’à présent pas été capable de trouver une ligne de communication avec son administration. A Berlin ils sont en plein désarroi surtout avec ces histoires de taxes a l’importation… Et l’UE merkelienne est muette
Priorité numéro 1, qui inquiète les USA: les militaires, le renseignement militaire, une partie de la CIA … c’est la montée de l’islam radical, en Afrique et au ME. Et l’Europe est menacée de l’intérieur… qui suit l’application des principes Neocons.
La théorie du choc des civilisations, sorte de principe des réalités s’invite a la table de cette administration. Une réalité bien comprise par les militaires sur le terrain en Afghanistan, Irak, puis Libye et maintenant Syrie. A l’opposé de la bouillie mondialiste de Davos qui a fait rentrer le loup dans la bergerie européenne, contre l’avis des peuples, pour effacer les nations. La gauche mondialiste est en mode panique hystérique. Aux USA et partout ailleurs…
Changements d’alliances a venir au ME: fin de la complaisance a l’égard des monarchies du Golfe, rapprochement avec l’Iran en montrant sa force, pour préserver la sécurité d’Israël, ce qui nécessite un rapprochement avec la RUssie. Je ne sais pas encore quel sort il réserve au calife Erdogan… on verra…
L’OTAN sera toujours la, plus forte, avec une nouvelle mission tournée vers le sud et le sud est…
Je crois que l’UE va évoluer vers un marché ouvert de nations indépendantes, qui commercent et coopèrent librement… on sent Nigel la derrière.
Pour y arriver il va falloir casser l’hégémonie Allemande, et peut être faire évoluer la zone euro, voire la casser aussi. Les Grecs, les Italiens, les Portugais qui souffrent sous l’inflexible Merkel lui en seront éternellement reconnaissants.
C’est ce que je vois, c’est mon interprétation mais je peux me tromper.
–
idlibertes
26 janvier 2017Le problème est que les français ADORENT l’idée de l’Allemagne Hégémonique. C’était la grande idée de Mittterand de clouer la main de l’Allemagne à l’euro. Il a cruxifié le reste de l’Europe et nous avec mais qu’importe, n’est ce pas?
nolife
26 janvier 2017Non je pense que les Français en sont malades de jalousie et cherchent à se rassurer comme ils le peuvent en parlant de la productivité française supérieure, des emplois à 400 € …
Richelieu a tout fait pour faire durer la guerre civile entre Catholiques et Protestants dans le Saint-Empire Romain Germanique de manière à pouvoir faire du Royaume de France la première puissance d’Europe (Louis XIV et le Palais de Versailles).
C’est aussi la politique qui a mené au retournement d’alliance envers l’Autriche en 1763 ennemie de longue date pour la suprématie catholique sur le Continent, Louis XVI épousa donc une autrichienne et ces 2 pays ont tenté de contenir comme ils le pouvaient la Prusse de Frédéric II.
Napoléon aussi l’avait bien compris et a décidé à sa manière de carrément annexer la Rhénanie.
Quand Napoléon III sent le danger de la Prusse de Bismarck il tente la guerre pour contenir l’Allemagne avant qu’il ne soit trop tard.
Bismarck en envoyant les Français et les Britanniques en Afrique permet de gagner un répit avant que les Français inquiétés par la montée en puissance de l’Empire Allemand ne financent les Serbes au Sud et les Russes à l’Est pour prendre en étau les Empires centraux.
Le Traité de Versailles n’est qu’une tentative hystérique (mot prononcé par les Américains eux-même) de casser hégémonie allemande.
Après 1945, on disait, j’aime tellement l’Allemagne que je suis content qu’il y en ait 2.
Après 1989, Thatcher que vous aimez tant était CONTRE la réunification bizarrement elle appréciait quand même un régime communiste !
Quant à Mitterand, sans l’€, la France passerait son temps à s’aligner sur la Buba de manière impuissante et à quémander des marks avec certes moins de chômage et de désindustrialisation mais beaucoup plus d’inflation et de honte nationale.
Non les Français n’ont jamais voulu de l’hégémonie allemande pas plus que les Anglais ne l’acceptaient, on rendre grâce à Bush père de l’avoir permis.
DrStefool
26 janvier 2017Oui je me souviens, « affaiblir » l’Allemagne dans la monnaie unique en échange de la réunification… Kohl-Mitterand. C’est tout le contraire qui s’est produit. 😀 😀
La président français est devenu le caniche de la chancelière, qu’elle invite en même temps que le président du conseil italien (deux caniches)
En fait Londres a quasiment toutes les cartes en main dans ce Brexit:
(1) importations allemandes
(2) la France a besoin de son allie traditionnel= Londres pour contrebalancer la puissance allemande
Trump va « étouffer » l’UE dans les négociations. On vit des moments passionnants. Voila un beau sujet pour votre nouvelle section « géopolitique »
idlibertes
26 janvier 2017Oui, très belles perspectives en jeu 🙂
nolife
26 janvier 2017Absolument pas 10 % de droits de douane, tarif OMC et fini l’industrie britannique, d’ailleurs Theresa est en train de cirer les pompes du GOP en ce moment.
nolife
26 janvier 2017Les députés britanniques sont arrivés en Allemagne pour l’expliquer qu’il fallait qu’ils laissent les Britanniques avoir accès au Marché commun sinon ils perdraient le marché britanniques, les industriels allemands ont d’abord souri avant de ricaner et de leur expliquer qu’ils ne comprenaient RIEN à ce que signifiait l’Europe pour les Allemands, pour eux ce n’est pas un « single market » mais la PAIX. Fini d’être attaqué chaque génération par les Français.
Ils ont dit que vu l’éclatement de leur chaîne de valeur, ils avaient plutôt intérêt à garder le Marché commun tel qu’il est que de faire table rase.
Alors l’arrogante Albion se vante de sa production automobile au plus depuis 17 ans … sauf que les investissements (emplois de demain ?) sont en baisse d’1/3 ! et que les constructeurs automobiles sont aux mains d’étrangers ! même des Indiens …
DrStefool
26 janvier 2017Le déficit commercial britannique avec l’UE est essentiellement au bénéfice de l’Allemagne.
Donc je doute que les industriels allemands aient ricané Vous êtes dans l’affect.
Trump snobe la chancelière..c’est sa tête de Turc (que) il va la mettre sous contrôle et l’UE avec. Ça va commencer par une mise au pas sur les contributions a l’OTAN.
Le Brexit va bien se passer… J’ai l’impression que Londres va avoir le beurre et l’argent du beurre.
nolife
26 janvier 2017Non ils l’ont fait et d’ailleurs ce n’est pas dans leur intérêt de vendre des bagnoles à des anglais insolvables qui vivent sur une bulle de crédit comme les Grecs il y a 10 ans en moins ample bien sûr.
Garofula
26 janvier 2017L’Europe est effectivement sous évaluée par rapport aux US, mais à quel niveau ! Elle était déjà nettement « sous-évaluée » en juillet 2000 et en juillet 2007. Les deux côtés de l’Atlantique ayant été noyés dans le déluge de liquidités des BC, les niveaux des marchés paraissent intenables au-delà des injections monétaires.
Dès lors, il est sage de comparer la valeur actuelle des marchés avec la valeur qu’ils présenteraient sans les QE et de commencer à réfléchir aux positions de repli lorsque les marchés testeront dans un bel ensemble l’accélération de la chute libre, avec la grâce d’une paire de plongeurs synchronisés.
Garofula
29 janvier 2017J’ajoute que la comparaison des indices n’a de sens que dividendes réinvestis. En effet, un indice net sur lequel relativement peu de dividendes sont versés se maintient naturellement plus haut que les autres.
nolife
26 janvier 2017Ah bon, il y a la « Charia » en France ?
Il fallait voter Le Pen à l’époque, trop tard maintenant …
Si Trump déclare une guerre commerciale, cela profitera à Airbus non ?
Gerhom
27 janvier 2017LePen n’aurait absolument rien changé, c’est beaucoup plus compliqué que ça.
Il faut remonter aux années Giscard et le choc pétrolier des années 70 pour comprendre…
Aujourd’hui il est en effet trop tard, le % des musulmans en France est élevé et leur démographie plus importante, donc même en mettant un fou à la barre en refusant toute immigration, leur nombre continuera à croître… Mais trop tard pour quoi? Il n’est jamais trop tard. En restaurant un Etat de Droit (ce qui n’est plus le cas), le multiéthnisme (et non le multiculturalisme=communautarisme et perte d’identité – Ex: la Russie, 15% de la population Russe est musulmane, ils n’ont pas les problèmes que nous avons) et la politique de l’assimilation qui fut un temps fonctionnait et dont aujourd’hui, via la mondialisation, en a perdu totalement le contrôle et ne peut proposer aujourd’hui à cette immigration que chômage, pauvreté, logements insalubres, échec scolaire, délinquance…
LePen n’aurait rien apporter à tout cela, sauf si vous souhaitez revivre les périodes de grandes purges…