14 septembre, 2023

« Il faut utiliser les outils de l’analyse économique pour éclairer le débat sur le climat »

On a longtemps vendu à l’opinion publique l’illusion d’une transition écologique merveilleuse, qui créerait emplois et richesses pour tous, tout en redonnant à la nature son lustre d’antan. Christian Gollier dans son livre « Le climat après la fin du mois » paru en 2019 a bien montré que la lutte pour le climat réduisait le pouvoir d’achat. Elle nous obligeait à nous détourner à moyen terme de cette énergie fossile qui a fait notre fortune pendant deux siècles et à demander aux pays en développement d’en faire autant. Cette guerre pour le climat ne pourra se gagner sans la mobilisation de chacun. Cela nécessite d’appliquer le principe pollueur-payeur, en imposant un prix universel du carbone reflétant la valeur du dommage qu’il génère, quitte à le compenser pour les plus pauvres.

 

Comme on l’a vu avec les Gilets Jaunes, les Français ne sont pas prêts à sacrifier un peu de leur bien-être d’aujourd’hui pour améliorer le bien-être des générations futures, surtout si elles ne sont pas françaises. Pour la plupart, la fin du mois passe avant la fin du monde. Ce constat dérangeant pose la question de nos responsabilités envers l’humanité. Pour compléter son livre, Christian Gollier a donné en 2022 au Collège de France dans le cadre de la « Chaire Avenir Commun Durable » une série de huit leçons sur le thème « Fin du mois fin du monde ». Pour ceux qui n’auront pas le temps de passer huit heures à l’écouter voilà un résumé des principaux points qu’il a évoqué.

 

Réfléchir sur le réchauffement climatique suppose de répondre à plusieurs questions simples : comment diminuer le réchauffement climatique, qui doit payer et combien cela coûte. Il n’y aura pas de transition énergétique sans coût. Transformer le discours politique  en action est toujours compliqué.

Il y a désormais un consensus pour réduire les émissions de CO2. Les climato sceptiques sont de moins en moins nombreux. Les partisans de la décroissance sont encore obligés  d’affronter les techno-optimistes.

L’Europe a déjà réduit ses émissions de 25% depuis 20 ans. Elle émet 2,7 Gigatonnes de CO2 par an, soit le même niveau que l’Inde, la moitié de l’Amérique du Nord et quatre fois moins que la Chine. A partir de ces chiffres on voit bien que la question climatique ne sera pas résolue par l’Europe mais surtout  par les autres.

On cache le fait que l’on de diminuera pas de 55% les émissions de CO2 d’ici 2030.Pour atteindre l’objectif de limiter à 2° celsius l’augmentation de la température, il ne faudra pas que le monde émette plus de 900 Gigatonnes de carbone pour les 30 prochaines années . Aujourd’hui on émet 40 Gigatonnes chaque année.

 

 

 

Objectif climatique et justice sociale sont difficiles à concilier

Comment concilier un objectif climatique ambitieux avec la justice sociale ? Le cout de l’énergie pourrait doubler avec une énergie décarbonée. Ce sont les ménages les plus modestes qui sont les plus vulnérables, car augmenter le prix de l’énergie accroit les inégalités. Il y a des actions trop coûteuses par rapport aux objectifs de diminution de CO2.

Jusqu’où faut-il sacrifier le pouvoir d’achat des générations présentes pour affronter nos responsabilités envers les générations futures. Peut-on demander à des ménages aux revenus modestes de consacrer une année de leurs revenus pour changer de chaudière et de voiture. Rappelons que tout le monde en France paye la Contribution au Service Public de l’Electricité au taux de 17%

Comment sacrifier le présent pour des bénéfices futurs c’est le principe de l’actualisation. (1€ dans 35 ans c’est 0,25€ aujourd’hui actualisé à 4%).

Peut on demander  aux gens d’aujourd’hui de faire des efforts pour des gens qui seront plus riches que nous ?

Pourquoi dois je m’intéresser aux générations futures ? Qu’ont-elles fait pour moi disait Groucho Marx

L’efficacité des actions climatiques est très inégale

Le bilan de l’Etat planificateur et investisseur dans le domaine de l’énergie est peu concluant tant au niveau européen qu’au niveau français.

 

L’Union Européenne  a mis en place en 2005 un marché alimenté par des quotas gratuits de quotas CO2 alloués cimentiers et les sidérurgistes, les fabricants d’aluminium. Cela leur a permis de gonfler leurs résultats.  Toujours en vigueur, il est appelé à disparaitre en 2034. Il sera remplacé par « un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières ». Selon une enquête du journal Le Monde. La revente  de ces quotas entre 2013 et 2021 a rapporté 98,5 Md€ aux industriels concernés alors que les sociétés bénéficiaires n’ont consacré que 25 Md€ à l’action climatique.

En plus, une énorme fraude à la TVA a déstabilisé le système à ses débuts faisant perdre 6 Md€ à l’Union Européenne dont 1,6Md€ à la France. Une trentaine de Franco-Israélien ont été condamnés dans cette affaire mais les demandes d’extradition formulées par la France n’ont pas été exécutées.

En France, une des grosses erreurs a été la promotion du photovoltaique.  Le KWH d’électricité produit coûte 1820€ pour éviter une Tonne de CO2 en 2035.

Cela aurait été beaucoup plus efficace d’inciter l’Allemagne à sortir plus vite du charbon qui constitue encore 45% de son mix énergétique. En effet éviter une tonne de CO2 revient seulement à 36€ pour le charbon. Le fait de ne pas l’avoir fait est une erreur écologique majeure. La Grande Bretagne a éliminé ses centrales à charbon en dix ans. A ce stade on peut d’ores et déjà estimer que la promotion des panneaux solaires par le gouvernement a été une grosse erreur d’autant plus qu’ils ont quasiment tous été importés de Chine !

De nombreuses mesures ont été prises par le gouvernement français beaucoup plus inspirées par la communication à court terme que par l’efficacité à long terme. La liste de ces mesures est éloquente  notamment :  la réglementation du  chauffage des terrasses de café,

le passage de la vitesse sur route de 130 km/h à 110 km/h, la fixation d’une température maximale pour les appartements…Pour couronner le tout le gouvernement s’est cru obligé de faire appel à une « Convention Citoyenne pour le climat » constituée de 150 personnes tirées au hasard pour proposer des mesures au gouvernement. C’est une méthode plus que contestable. . Tout cela pourrait donner l’impression que si les politiques publiques  ne sont pas plus volontaristes « c’est qu’on a encore le temps »

Les éoliennes ont envahi les campagnes et les littoraux sont devenues dans le monde entier par une propagande systématique le symbole de l’écologie et de la lutte pour le climat. Derrière cette image verte on trouve pollution, émissions de CO2, atteintes à la santé et à la biodiversité, détournement de fonds publics, augmentation du prix de l’électricité, conflits d’intérêts, mafia… L’éolien est donc une fausse énergie propre, une fausse énergie renouvelable.

Les éoliennes, dont certaines atteignent maintenant deux cents mètres de hauteur, ravagent nos paysages, qui sont le cadre de vie des Français, et l’une des bases de notre tourisme.

De surcroît, le courant d’origine éolienne coûte deux fois plus cher que celui des centrales nucléaires actuellement en service,

L’écologie punitive a encore ses partisans. La dernière proposition de mesure stupide émane de Jean Pisany Ferry de restaurer l’ISF en le baptisant climatique. Il s’agirait d’  « un prélèvement exceptionnel sur le patrimoine financier des ménages les plus aisés ». Rappelons que ce sont eux qui payent déjà 70% de l’impôt sur le revenu ! Les effets de ce genre de mesure sont déjà très bien documentée. Cela relanceraitl’exil fiscal et menacerait les investissements productifs. L’ISF Climatique de Jean Pisany-Ferry fait partie des mauvais réflexes typiquement français. C’est la solution pavlovienne de l’Enarchie française. Un problème = une taxe. Ce n’est pas la « richesse qu’il faut taxer mais les comportements. Augmenter les impôts des « riches » au moment où l’on a besoin de leurs investissements n’est pas une bonne idée.

De nombreuses incertitudes entourent la dynamique climatique

Il faut avant tout ne pas politiser le débat et éviter l’idéologie. Toutes les décisions présentées comme vertes ne sont pas socialement souhaitables. Le coût d’abattement d’une Tonne de CO2 par un panneau solaire importé de Chine est totalement excessif

Le rythme de croissance de l’économie mondiale est une grande inconnue… Grâce à la technologie, le mariage entre l’écologie et l’économie deviendra favorable.

Le progrès technologique devra être intensifié car le coût de stockage reste très élevé pour les énergies renouvelables.

 

 

 

Les outils

Il faut un signal prix pour montrer le dommage que l’on crée à autrui. C’est le principe pollueur /payeur

Le prix de la valeur carbone est un sujet de friction mais il faut savoir affronter la réalité. Elle devrait être autour de de 160€/T. La valeur carbone c’est le thermomètre.

Il y a deux approches  celle du coût/bénéfice et celle du coût/efficacité.

Sous Obama la valeur carbone était de 42€ T/CO2 et sous Trump de 7€ T/CO2 !

La taxe carbone n’a rien à voir avec la valeur carbone Le mouvement des gilets jaunes a été déclenché car le gouvernement voulait faire passer la taxe carbone de 35€ à 44€. Elle avait été très mal expliquée

Il y a aussi la taxe carbone aux frontières. Cela suppose que le prix de la taxe carbone soit aligné dans toute l’ Europe pour se défendre contre la Chine où le prix est de 5€ la tonne.

Un marché de permis d’émission a été mis en place par l’Europe en 2005. En 2021 le prix a été multiplié par trois à 90€, ce qui rendait le charbon non compétitif.

Le prix de la valeur carbone est trop faible. On joue notre destin à la roulette russe.

Le taux d’actualisation En le réduisant il y a plus de projets éligibles. En retenant un taux de 1% cela donnerait comme prix de valeur carbone 450€

Les modules de science du climat sont difficiles à manier. Cela fait deux siècles que la civilisation industrielle libère les hommes de la misère. Les apôtres de l’écologie radicale dépeignent le passé comme un paradis perdu qu’il n’a jamais été. Des antimodernes comme Pierre Rahbi, Greta Thunberg en passant par Nicolas Hulot passent leur temps à crier à la catastrophe. Le progrès technique reste pourtant le moyen le plus juste pour sauvegarder la planète.

L’obscurantisme écolo-bobo-bio est censé représenter le “bien” avec ses mots vertueux: écologie, environnement, éolienne, lanceur d’alerte, santé…Tous ceux qui pensent bien ont droit à des qualificatifs positifs: vert, naturel, durable, circulaire, biodynamique, biologique, photovoltaïque, recyclable, économe, local, associatif, décentralisé.

De l’autre il y a « le mal »: nucléaire, pollution, croissance, climato-sceptique, charbon, pesticides, OGM. Tous ceux qui ne pensent pas convenablement font l’objet de qualificatifs négatifs: polluant, dangereux, intensif, capitaliste, industriel, cancérigène, corrompu…

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

20 Commentaires

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  • Christophe Desmaris

    26 septembre 2023

    Le réchauffement climatique anthropique n’est pas une science mais une idéologie à visée totalitaire. Le professeur émérite de chimie Georges Geuskens a détruit la fameuse théorie de l’effet de serre en quelques paragraphes. Merci de cesser de relayer cette imposture.

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  • JFAKAR

    21 septembre 2023

    L’écologie n’est-elle pas devenue une religion? Qui se répand, comme toutes avant elle , et comme les virus Covid, Sida Sras, c’est à dire sans qu’on comprenne très bien pourquoi elles arrivent ni pourquoi elles disparaissent. Les Suédois ont bien démontré que nos mesures coercitives n’avaient servi à rien.
    Elle en a toutes les caractéristiques: l’enfer où nous allons bruler et souffrir( c’est le réchauffement climatique). A cause de nos fautes qui nous condamnent et que nous devons expier. Notre bonne mère la terre , Gaïa que nous avons outragée et qui demande réparation. Et des dogmes qu’il est interdir de discuter sous peine d’excommunication pour cause de blasphème: C. Gérondeau est un blasphémateur, autant que les réformés de la Renaissance qui se moquaient du culte des reliques , et des clous de la vraie croix « tant nombreux qu’ on en pourrait construire une flotte » écrivait Calvin qui fut d’ailleurs condamné au bucher avec son Traité des reliques ( à lire pour rire avec lui…).
    Mais comme avec les reliques, il y a du pouvoir et de l’argent à gagner pour les dévots de cette religion. Il est seulement curieux qu’en France , qui émet moins de CO2 que toutes les autres nations grâce à nos centrale nucléaires, les écologistes soient si ardents. Mais les allemands ne font pas mieux et, pour le moment, continuent des considérer le nucléaire comme diabolique. Un dogme aussi incontestable que celui de la supériorité insurpassable de la pensée marxiste …..
    Au fond, les humains ont besoin d’une religion. Après la disparition dans la honte du nazisme, du communisme, du nationalisme et de l’inquisition, l’écologie en tient lieu. Reste que, comme toutes les religions devenues « d’Etat », elle entraine les mêmes catastrophes que celles décrites par A. Peyrefitte dans : « la société de confiance », telles l’Europe du sud devenue arriérée par rapport à l’Europe du Nord avec l’inquisition romaine, ou le Proche Orient avec l’Islam.
    Au fond, il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

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  • DAUMAS Jean-Robert

    16 septembre 2023

    En tant que scientifique je récuse l’idée que la très faible augmentation de température que nous constatons depuis près de 200 ans soit essentiellement due à l’activité humaine.
    Les prédictions alarmistes , mais jamais advenues, du GIEC ne sont que celles des modèles qu’ils utilisent.
    Regardez ce propose de Christian Gerondeau et vous en saurez plus

    https://youtu.be/HkuCBxIbZ_g?si=2Mqms7hTUS7i9eLe

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  • Francis_O

    16 septembre 2023

    Quelle est la preuve que l’augmentation du CO2 soit responsable de l’augmentation de la température ? Cela n’a jamais été prouvé, on voit même dans les observations que l’augmentation du CO2 est consécutive à l’augmentation de la température. Alors pourquoi euthanasier le monde avec ce genre de balivernes, pour être poli. On pense que Mr Netter a une finesse d’analyse qui devrait le placer au-dessus, ou bien il a d’autre objectifs comme tous ceux qui veulent nous vendre le CO2.

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  • Marc2728

    15 septembre 2023

    « Il y a désormais un consensus pour réduire les émissions de CO2. Les climato-sceptiques sont de moins en moins nombreux.  »
    Cher Jean-Jacques,
    Sauf votre respect, cette prémisse est douteuse.
    Je vous invite à lire cet article d’IPSOS: https://www.ipsos.com/fr-fr/obscop-2022-fr
    En effet, au delà de ce constat d’un institut de sondage qu’il est difficile de faire passer pour complotiste, il faut bien voir que des voix tentent encore mais avec beaucoup de difficulté de continuer le débat. L’analyse méthodologique des travaux du GIEC renforce encore plus le doute à l’égard de cette prémisse. En matière de science, quand le doute n’est plus permis sur un domaine aussi complexe et multi-factoriel que sur le climat et le CO2 et que la discussion n’est plus permise, c’est que l’on a plongé dans l’obscurantisme, du fait d’une manipulation politique.
    Et la politique c’est « l’art de chercher des ennuis, de les trouver, d’en donner un diagnostic erroné, puis d’appliquer les mauvais remèdes » (Ernest Benn), au grand bénéfice des marchands de remèdes, eux-mêmes en collusion avec les politiques. Nul ne peut nier le poids du capitalisme de connivence dans le marché de ce nouvel or vert. Davos 2007 concluait « Gold is green », désormais l’environnement est le nouvel or vert. Depuis les fonds d’investissement à impact pour projets vertueux ont fait flores avec les succès que l’on voit… (autre sujet)
    Les media mainstream donnent la perception que la responsabilité du CO2 est au coeur du problème et que la source grandissante de CO2 anthropique en est forcément la solution.
    Le seul avantage du CO2 est qu’il est partout et plutôt facile à comptabiliser. Il en devient une unité d’oeuvre commode à administrer.
    En vérité, le vrai problème se situe donc en amont, sur la sincérité du débat par rapport à la réalité du problème, alors que d’autres problèmes eux restent bien glissés sous le tapis pendant que l’on entretient le bruit sur le dit dérèglement climatique: les pollutions de tous ordres. Là on est bien dans le réel et non dans les peurs instrumentalisées.
    Mon hypothèse c’est que si le climato-scepticisme progresse en dépit d’une pression médiatique de tous les instants (quand il n’y a pas un autre sujet comme la guerre en Ukraine ou le Covid), c’est simplement que la population a de moins en moins confiance dans ces medias mainstream. J’y verrais plutôt le signe d’un éveil de la population.
    Bien librement vôtre.
    Marc

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  • SC

    14 septembre 2023

    Merci Covid !

    En 2020 les émissions mondiales CO2 ont baissé de 7% sur l’année et de…17% pendant le con finenemet du printemps 2020

    A comparer à quoi ?

    2 éléments comparatifs :

    – comme d’habitude le Stock de CO2 est con fondu avec le Flux ( l’émission du CO2 ) : réduire la « fabrication » ( les émissions ) du CO2 ne fait pas baisser le Stock ( les fameux 0.04 % de Stock de CO2 qui compose l’atmosphère [ voir le site de la NASA…pas vraiment climato-sceptique… ] ) ; la confusion entre Stock et Flux permet d’entretenir la peur par les bobos-éCOlos

    -avec la Production à l’origine de l’émission du CO2 : quelle a été la baisse de la production mondiale ( industrie + transport etc ) au printemps 2020… MOINS 80 % ! alors que notre CO2 adoré n’a baissé que de 17 %

    Donc si avec MOINS 80 % de Fabricants nous « n’avons » que MOINS 17% de Fabrication…à votre avis pour réduire le Flux ( les émissions ) de 50 % ( au niveau mondial… ) VOUS baisser de COMBIEN la Fabrication ??

    Simple règle de trois ? Vous êtes sûr ?

    Solution pour atteindre les moins 50 % retour à l’âge de pierre

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  • Olivier

    14 septembre 2023

    Plusieurs remarques :
    – la justice sociale est un concept qui ne veut rien dire, il revient à coller dans la même expression deux mots antagonistes : la justice est toujours une décision relative à un individu (la justice de groupe n’existe pas) alors que le social est une approche holiste de l’activité humaine; la justice sociale est un sophisme, un raisonnement qui a l’apparence du vrai mais qui est faux. Il n’y a de justice que par rapport à un individu, à un acte individuel, qui peut être commis en groupe certes, mais qui doit toujours être rattaché à un individu au final ou à des individus précisément désignés.
    – personne ne nie (ou très peu) un phénomène de réchauffement climatique, sans doute en partie anthropique, mais nous savons très peu de choses sur le climat et donc cette part d’anthropique dans le total. Il y a toujours eu au cours de la vie de la Terre des variations brutales de climat alors que l’Homme n’était pas présent (ou très peu).

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  • Jacques Peter

    14 septembre 2023

    Est-ce que l’activité humaine a une influence sur le CO2 dans l’athmosphère?
    Y a-t-il une correlation entre taux de CO2 dans l’athmosphère et le climat?
    Comme il n’y a pas de réponses évidentes à ces questions je trouve qu’il y a urgence à ne pas s’en occuper et à laisser l’économie s’adapter au climat et prospérer dans un environnement de liberté et de concurrence.

    Répondre
  • PAJOT Gilbert

    14 septembre 2023

    Pierre Rabhi, qui nous a quittés en 2021, était, de mon point de vue, un homme très moderne, nonobstant ses origines. Gilbert Pajot

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  • Vinz

    14 septembre 2023

    Restons simple et évitons de noircir des feuilles ou des écrans.
    Le C02 représente incontestablement 0,04% de l’atmosphère (c’est scientifique).
    1 – Si nous passons à 0,02% les plantes vont mourir et nous aussi.
    2 – il est impossible pour nous les hommes de baisser le CO2 de 0,04% à 0,02%. C’est IMPOSSIBLE.
    iLS SONT EN TRAIN en détruisant notre environnement natuel DE DETRUIRE LES HOMMES ou de les METTRE EN ESCLAVAGE.
    Et je crois bien qu’il faut à tout prix ne pas avoir fait des études universitaires pour le constater.
    Les études ne vous donnent pas du bon sens mais des intérêts ou du pouvoir à défendre.
    Et avec autant de blabla qui ne veut rien dire on va mourir.

    Répondre
  • Nathan

    14 septembre 2023

    Troubles de la personnalité ? Comment peut on a quelques paragraphes d’intervalle dire: « les climato sceptiques sont de moins en moins courants » et ensuite « de l’autre il y a le mal comme les climato-sceptique « .
    J’ajouterai à toutes ces réflexions sur tableau noir qu’il va falloir se préparer à faire la guerre à tout pays ne respectant pas les « prix du CO2 », heureusement que la guerre elle n’émet pas de tel gaz…

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    • Ruddy

      14 septembre 2023

      En quoi cela serait un trouble de la personnalité ? Il ne fait qu’énoncer des faits en disant que les climato-sceptiques sont de moins en moins nombreux.
      Même chose pour le final avec le « mal »
      Et on ne peut qu’être d’accord avec ces faits.

      Quel gâchis quand on sait qu’en France on aurait pu avoir l’énergie la moins cher du monde et la plus propre. Cela s’est joué à 3 pions près pour avoir un mat sur le roi. Dommage qu’on ai pas su(voulu) voir les coups du roi à l’avance.

  • Robert

    14 septembre 2023

    La France émet 0,8 % des émissions mondiales de CO2, l’ Europe 8 %.
    Les USA, la Chine et l’ Inde émettent ensemble 80 % des émissions mondiales de CO2. Tout est dit…

    Répondre
    • Gaspard des montagnes

      15 septembre 2023

      @Robert
      Le taux d’émission carbone est un indicateur biaisé, en fait nous exportons nos émissions, via l’achat à l’étranger des produits fortement carbonés (délocalisés par nos industriels recherchant des couts de prod faibles).
      Chine et Inde sont devenus les ateliers du monde (occidental), pour ce qui est des US, ils ont à la fois un taux d’émission plutôt élevé et un fort niveau d’importation de produits carbonés mais bon pour le moment ils font encore la pluie et le beau temps (Cf les obus à uranium appauvri)!

      Enfin, il faut voir l’effet rattrapage, l’Europe émet depuis 200 ans, les US depuis 150 … la Chine depuis 50 et l’Inde depuis 20. Nous sommes en cumulé les plus gros pollueurs !
      De ce fait les nouveaux pollueurs sont historiquement légitimes à revendiquer une sorte de « droit de tirage », il faudrait se mettre autour d’une table pour essayer d’en réduire l’impact.
      D’autant que les chantres de la réindustrialisation, vont devoir faire avec les écolos occasionnels.. en fait avant tout des adeptes du « not in my back yard », sans compter les hystériques des ZAD..
      Bien du plaisir en perspective.

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