24 octobre, 2021

D’abord, Comprendre pourquoi la France s’est désindustrialisée.

La désindustrialisation de notre pays a commencé il y a quarante ans et s’est accélérée depuis vingt ans à cause de l’euro, c’est ce que montre mon premier graphique. Aujourd’hui, bon nombre de politiques veulent procéder à la réindustrialisation de notre pays, ce qui serait souhaitable.

Pour y arriver, encore faut-il comprendre POURQUOI nous nous sommes désindustrialisés.

C’est à cette explication que je vais m’attacher dans cette note qui sera plus longue que les quatre pages habituelles, et je m’en excuse.  Depuis Mai 1981, moment où nous sommes passés de l’ombre à la lumière selon Jack Lang, indice de production industrielle et PIB divergent continuellement (voir le premier graphique). Cet écroulement de notre industrie s’est accéléré depuis l’introduction de l’Euro en 2000. J’en ai souvent parlé dans ces billets et je n’y reviendrai pas dans cette note. Je renvoie simplement à notre dossier sur l’euro qui peut être trouvé sur le site de l’IDL.

 

 

Devant ce constat de désastre, la recherche du bouc émissaire fait rage. Les coupables sont (au choix), les excès du libéralisme, l’élargissement européen, la Chine, la concurrence déloyale des américains, ou des anglais et certaines de ces remarques ne sont pas sans mérite.

Mais le but de cette note est d’expliquer que, quand il s’agit de foutre notre économie en l’air, nous n’avons pas besoin d’aide, que nous nous débrouillons très bien tout seul. Par exemple, sur le graphique ci-dessus, je rappelle les grandes étapes de la descente aux enfers de notre industrie :

  • Mitterrand et ses nationalisations qui autorisèrent ensuite une corruption sans précèdent de la haute administration dans notre pays.
  • Trichet et sa politique du franc fort qui fît payer la réunification de l’Allemagne par la France et fit sauter la moitié du système bancaire français (faillite du Crédit Lyonnais et de milliers de petits entrepreneurs).
  • Madame Aubry et ses 35 heures, qui fît monter le coût du travail en France juste au moment où le gouvernement allemand le faisait baisser chez lui.
  • Et enfin l’euro, le dernier clou dans le cercueil de l’industrie française avant la mise en terre.

Toutes ces mesures, plus brillantes les unes que les autres, ont été portées par les « élites « françaises et pas du tout imposées par je ne sais quelle conjuration internationale. Voilà qui rappelle la ligne Maginot, autre triomphe de nos élites.  Je ne sais pas si nous avons la droite la plus bête du monde, mais je sais que nos élites sont, depuis Mitterrand, de loin les plus incompétentes, et les plus corrompues de notre histoire.

Et ce désastre, n’a pas affecté tous les autres pays d’Europe mais simplement ceux chez qui sévissait le capitalisme de connivence (Italie, Espagne, France). Pendant la même période, de nombreux pays européens s’en sont très bien sortis, comme la Suède, le Danemark, l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, les Pays Bas…

Dans cette note, je vais me concentrer sur un seul pays voisin, la Suisse, pour montrer qu’il s’en est très bien sorti comme en fait foi le graphique suivant.

 

 

 

Aucune différence notable entre IP et PIB, aucune trace de catastrophe en 2009 ou en 2020, l’économie Suisse semble vivre sur un long fleuve tranquille alors que la nôtre n’est jamais sortie de la « crise » depuis 1974 date à laquelle nos élites ont commencé, hélas, à s’intéresser à la macro économie.

Comparons maintenant les indices de production industrielle Suisse et Français.

 

 

Taux de croissance de l’industrie en Suisse : +1.9 % par an, c’est-à-dire la même chose que le PIB en volume.

En France, croissance de la production industrielle :  +0.7% par an, beaucoup moins que le PIB en volume (+1.6 %), mais la quasi-totalité de la croissance depuis plus de vingt ans est venue du secteur public et fût financée par la dette. Le décrochage de la France, qui croissait plus vite que la Suisse, commence en 1980.

En Suisse, malgré la monnaie la plus forte du monde depuis quarante ans, nous avons une croissance satisfaisante de sa production industrielle, des excédents commerciaux records, aucun déficit budgétaire, une inflation inexistante, des budgets sociaux en équilibre, pas de chômage, le niveau de vie le plus élevé au monde,  et son économie n’a été gênée ni par la Chine, ni par le Japon, ni par l’Allemagne, ni par Bruxelles, ni par le libre-échange, ni par personne apparemment.

Mais comment font-ils, alors qu’il n’y a pas d’Ecole Nationale d’Administration en Suisse ?

La réponse est simple. Les sociétés suisses gagnent beaucoup plus d’argent que les sociétés françaises, ce que montre notre troisième graphique et cela sans doute parce qu’il n’y a pas d’ENA en Suisse.

 

 

 

Salopards d’entrepreneurs suisses : Non seulement ils gagnent plus, mais de plus en plus, alors que nos entrepreneurs non seulement gagnent moins, mais aussi de moins en moins.

L’exploitation de l’homme par l’homme atteint donc des sommets en Helvétie, où les gens meurent de faim dans la rue, et il va nous falloir bâtir un mur pour empêcher les Suisses de venir travailler en France pour échapper à la misère. Heu… Dans la réalité, ce sont les travailleurs français frontaliers qui font la queue pour aller en Suisse…

En réalité, les sociétés suisses gagnent environ 50 % de plus d’argent que les sociétés françaises pour un chiffre d’affaires équivalent.  Comment expliquer cette anomalie ?

Nous arrivons au cœur de la question et voici la réponse qui est fournie par le graphique suivant.

 

 

Eh oui.

Depuis 1978, l’état Suisse est resté à 33 % de dépenses étatiques en % du PIB pendant que l’état Français passait de 35 à 61 %.

Puisqu’un repas gratuit ça n’existe pas, il nous faut maintenant poser la question qui fâche : qui a payé la note en France pour cette croissance débridée de notre Etat ?

La réponse est simple :  Les entreprises françaises dont la rentabilité s’est écroulée. C’est ce que montre le graphique suivant.

Ligne bleue qui baisse = dépenses étatiques qui montent, ce qui fait baisser la ligne rouge (rentabilité des entreprises) quelques mois plus tard et déclenche a son tour une baisse du taux de croissance structurel de l’économie (graphique du dessous, ligne noire).

La croissance vient des entrepreneurs, s’ils gagnent suffisamment d’argent compte tenu du risque pris, et non pas de l’état s’il en dépense plus.  Le Keynésianisme est une foutaise. Je suis bouleversé de honte devant cette découverte.

 

 

 

Et si les entrepreneurs ne gagnent pas assez d’argent, le chômage augmente (dernier graphique), ce qui fait croitre le poids de l’état à nouveau, puisqu’il faut payer tous ces gens que la hausse du poids de l’état a mis au chômage, et ainsi de suite.

 

 

 

D’où l’on peut  conclure que la principale cause de la hausse du chômage, des dettes abyssales et de la désindustrialisation i en France a été l’embauche de fonctionnaires, manifestation la plus pérenne d’une hausse du poids de l’état dans l’économie.

Conclusion

La cause « première » de tous nos malheurs, ce n’est pas la Chine, ce n’est pas Bruxelles, ce n’est pas le libre-échange, ce ne sont pas les Etats-Unis, c’est une classe administrativo-criminelle, née sous Mitterrand, qui a capturé le pouvoir politique et l’exerce pour extraire des rentes à son profit et à celui de ceux qui les ont fait élire.

Réindustrialiser la France nécessite donc une chose et une seule : enlever le pouvoir politique à cette classe pour ensuite faire baisser le poids de l’état dans l’économie d’au moins 10 points sur les prochaines années.

Car, dès que le poids de l’état se met à baisser, les choses s’améliorent immédiatement, les entrepreneurs exilés reviennent au pays avec leurs capitaux tandis que les entrepreneurs locaux se jettent a nouveau dans la bataille.

Comme le dit Corneille « L’espoir changea de camp. Le combat changea d’âme »

C’est ce qu’a réussi à faire la Suède depuis 1992.  Les années suivantes1993 et 1994 furent des années difficiles mais à partir de 1995, tout alla en s’améliorant et cette renaissance continue à ce jour. Mais comme en Grande-Bretagne au début de Thatcher, comme au Canada avec Chrétien, tout cela s’est passé avec un taux de change flottant librement.

De fait, je ne connais pas d’exemple historique où une baisse forte du poids de l’état dans l’économie ait été accomplie dans un régime de taux de change fixe.

Le but d’une telle politique est en effet de faire monter la rentabilité du capital investi dans la production, ce qui sera favorable aux entrepreneurs et aux exportations, et de pénaliser les rentiers, c’est dire les fonctionnaires et les porteurs d’obligations, ce qui revient  à défavoriser la consommation et les importations.

Comme les salaires ne peuvent pas être baissés nominalement dans la fonction publique, la meilleure chose à faire est donc de transférer du pouvoir d’achat des fonctionnaires aux entrepreneurs par la baisse du taux de change, c’est-à-dire d’opérer un transfert massif de la valeur ajoutée créée par le système, des fonctionnaires et des porteurs d’obligations aux entrepreneurs, en payant les fonctionnaires et les rentiers en « monnaie de singe, pendant un temps.

Le danger est cependant de créer trop de monnaie, ce qui serait inflationniste et pourrait amener à une dévaluation « ratée » qui nous ramènerait au point de départ. C’est ce que fit l’Italie pendant des décennies. Une dévaluation « réussie » implique donc un ajustement brutal vers le bas du taux de change, suivi d’une politique monétaire très restrictive qui, elle, préparera la hausse à venir de la monnaie.

C’est ce que firent les pays asiatiques de 1998 à 2001…C’est ce qu’il faudra faire si l’on préfère « la fin de l’horreur à une horreur sans fin », qui nous amènerait à suivre le chemin tracé par l’Argentine, qui après tout, était le second niveau de vie au monde en 1945.

Comme nous l’étions à peu de chose près il y a quelques temps, avant Mitterrand.

.

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

125 Commentaires

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  • tchoo

    3 juin 2023

    D’après C Gave le déclin de la France a commencé en 80, quid de l’effet Mitterand
    depuis très longtemps les salaires en Suisse étaient nettement plus élevés qu’en France ( de l’ordre de 3 fois plus dans ma partie dans les années 80) alors quid du cout du travail

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  • jean-marc lefebvre

    23 avril 2023

    « l’espoir changea de camp et le combat changea d’âme »…c’est plus de victor hugo que de corneille…

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  • hervit

    6 octobre 2022

    mais non a coté de la plaque … la Gave …

    quand borlot décide de fermer la machine (production de coque de fonderie) c’est toute l’industrie de production d’acier de la région de nevers qui ferme et vont en Pologne …

    la compétitivité des français a 35 heures est supérieur de 18% par rapport aux USA et de 27% par rapport aux allemands …

    Rhone poulenc qui était le plus grand spécialiste dans le traitement des terres rare … est vendu aux hollandais … pollue trop chez nous …

    c’est uniquement la gauche qui a tue la France par idéologie …

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  • Enthubert

    7 novembre 2021

    Sans oublier l’instauration d’une flat tax sur les personnes physiques ainsi que sur les entreprises dont, c’est bien connu, les clients payent les taxes puisque celles-ci sont répercutées dans les prix, ce qui sabotent la compétitivité. La flat tax est juste (c’est la progressivité fiscale qui est injuste), car elle met tout le monde à égalité devant la loi et tout le monde participe suivant ses revenus. Réduire le code du travail à l’essentiel dont traite déjà le droit des contrats servirait à rendre la flexibilité à la mobilité professionnelle qui en a bien besoin. Est-il normal que ce soit l’état qui décide de l’âge de la retraite ? Enfin, lier le patrimoine de nos hommes politiques aux conséquences des décisions qu’ils prennent. Celles-ci seraient analysées par coûts-bénéfices en dépit des tendances politiques càd. en toute indépendance (dehors les professeurs d’université !). Mais a-t-on encore besoin des parlements telles qu’ils sont à la fois en nombre d’institutions et en nombre de membres. Il suffit de constater le taux d’absentéisme pour se rendre compte qu’il y a un véritable problème. Voilà ce sont là des idées à creuser car l’urgence se fait sentir.

    Répondre
    • BdiG

      19 novembre 2021

      Pour conforter votre raisonnement, il suffit de comparer les représentants US et français, soit:
      US 935 députés et sénateurs / 353 millions d’habitants 52 états
      France 925 députés & sénateurs 67 millions d’habitants UN état

      Autre exemple Fiche de paye des mes collaborateurs 3 LIGNES tant au RU « qu’ailleurs »
      France c’est VINGT ET UNE LIGNES et « ça change tous les mois »
      etc etc …

  • Danielle Delesse

    7 novembre 2021

    votre analyse est très juste et j’en conviens avec vous.

    Répondre
  • Enthubert

    6 novembre 2021

    Sans oublier l’instauration d’une flat tax sur les personnes physiques ainsi que sur les entreprises dont, c’est bien connu, les clients payent les taxes puisque celles-ci sont répercutées dans les prix, ce qui sabotent la compétitivité. La flat tax est juste (c’est la progressivité fiscale qui est injuste), car elle met tout le monde à égalité devant la loi et tout le monde participe suivant ses revenus. Réduire le code du travail à l’essentiel dont traite déjà le droit des contrats servirait à rendre la flexibilité à la mobilité professionnelle qui en a bien besoin. Est-il normal que ce soit l’état qui décide de l’âge de la retraite ? Enfin, lier le patrimoine de nos hommes politiques aux conséquences des décisions qu’ils prennent. Celles-ci seraient analysées par coûts-bénéfices en dépit des tendances politiques càd. en toute indépendance (dehors les professeurs d’université !). Mais a-t-on encore besoin des parlements telles qu’ils sont à la fois en nombre d’institutions et en nombre de membres. Il suffit de constater le taux d’absentéisme pour se rendre compte qu’il y a un véritable problème. Voilà ce sont là des idées à creuser car l’urgence se fait sentir.

    Répondre
  • Enthubert

    5 novembre 2021

    Sans oublier l’instauration d’une flat tax sur les personnes physiques ainsi que sur les entreprises dont, c’est bien connu, les clients payent les taxes puisque celles-ci sont répercutées dans les prix, ce qui sabotent la compétitivité. La flat tax est juste car elle met tout le monde à égalité devant la loi et tout le monde participe suivant ses revenus. Réduire le code du travail à l’essentiel dont traite déjà le droit des contrats servirait à rendre la flexibilité à la mobilité professionnelle qui en a bien besoin. Enfin, lier le patrimoine de nos hommes politiques aux conséquences des décisions qu’ils prennent. Celles-ci seraient analysées par coûts-bénéfices en dépit des tendances politiques càd. en toute indépendance (dehors les professeurs d’université !). Mais a-t-on encore besoin des parlements telles qu’ils sont à la fois en nombre d’institutions et en nombre de membres. Il suffit de constater le taux d’absentéisme pour se rendre compte qu’il y a un véritable problème. Voilà ce sont là des idées à creuser car l’urgence se fait sentir.

    Répondre
  • Enthubert

    4 novembre 2021

    Chère Dominique, J’admire énormément le travail de Charles Gave, de ses associés (je n’aime pas le mot « collaborateur ») ainsi que vos réponses directes, cohérentes et très bien argumentées. Ce travail de fond est plus que salutaire. Mon besoin, ma soif de cohérence fait que je ne puis absolument pas être de gauche, càd. socialiste, communiste, écologiste ou fasciste. Je suis comme vous un Libéral. Si je partage l’idée qu’un état minimum est nécessaire, cet état ne doit pas être un idéologue, ni une nounou du berceau jusqu’au tombeau, mais un gestionnaire de la chose publique tout en éliminant les clivages idéologiques dont on pourrait se passer car ce n’est pas le rôle de l’état de faire la morale, surtout dans le domaine économique. Cet état limité doit avoir à sa tête des gens compétents dont le nombre serait limité aux besoins réels. Cet état-là doit être limité à ses compétences traditionnellement régaliennes (police, justice, armée, économie) même si, pourquoi pas ?, on pourrait également envisager une privatisation complète des services dits « publics ». Pourquoi l’économie serait-elle une tâche régalienne? Il ne s’agit évidemment pas ici de superviser, ni de réguler artificiellement l’offre et la demande mais d’assurer, outre la protection de la propriété privée (l’un des droits de l’homme fondamentaux), la sécurité càd. de vérifier par exemple les poids et mesures, l’hygiène de la chaîne alimentaire ou la sécurité au travail. Par ailleurs, je soutiens la privatisation du système des retraites (système par capitalisation au lieu de la répartition actuelle) et de la sécurité sociale. Une réforme fiscale favorable aux gens du travail, qu’il s’agisse aussi bien de l’entrepreneur qui prend des risques que des employés, doit être mise en oeuvre en profondeur en ce sens. Une réforme du droit du travail, y compris des allocations de chômage plus généreuses mais aussi très limitées dans le temps, doit être entreprise afin de réduire les règlementations au strict minimum (ex. droit des contrats). Faire fi des lois comportementalo-constructivistes est impératif. Le système que nous connaissons est allé beaucoup trop loin dans l’intrusion et le contrôle de nos vies et ce pour faire quoi au final? Je n’en sais trop rien si ce n’est de justifier des postes de politicien devenus inutiles. C’est tellement stérile tout ça. Il y a beaucoup de choses à faire, y compris dans le domaine de l’éducation (ex. les programmes scolaires doivent enseigner autre chose que des idioties quant à un hypothétique réchauffement climatique et les litanies LGBTQ+), sans quoi nous resterons toujours à la traine, y compris notre compétitivité, tant vis-à-vis de nos concurrents internationaux que vis-à-vis de nous-mêmes (ex. sommes-nous encore vraiment capables d’acheter ce que nous produisons encore et de payer au comptant ?).

    Répondre
  • Enthubert

    3 novembre 2021

    Mes commentaires ne passent pas. Sont-ils bloqués?

    Répondre
  • Enthubert

    3 novembre 2021

    Ce commentaire est renvoyé car il ne passe pas.
    Chère Dominique, Moi, j’admire énormément le travail de Charles Gave, de ses associés (je n’aime pas le mot « collaborateur ») ainsi que vos réponses directes, cohérentes et très bien argumentées. Ce travail de fond est plus que salutaire. Mon besoin, ma soif de cohérence fait que je ne puis absolument pas être de gauche, càd. socialiste, communiste, écologiste ou fasciste. Je suis comme vous un Libéral. Si je partage l’idée qu’un état minimum est nécessaire, cet état ne doit pas être un idéologue, ni une nounou du berceau jusqu’au tombeau, mais un gestionnaire de la chose publique tout en éliminant les clivages idéologiques dont on pourrait se passer car ce n’est pas le rôle de l’état de faire la morale, surtout dans le domaine économique. Cet état limité doit avoir à sa tête des gens compétents dont le nombre serait limité aux besoins réels. Cet état-là doit être limité à ses compétences traditionnellement régaliennes (police, justice, armée, économie) même si, pourquoi pas ?, on pourrait envisager une privatisation complète des services dits « publics ». Pourquoi l’économie serait une tâche régalienne? Il ne s’agit évidemment pas ici de superviser, ni de réguler artificiellement l’offre et la demande mais d’assurer, outre la protection de la propriété privée (l’un des droits de l’homme fondamentaux), la sécurité càd. de vérifier par exemple les poids et mesures, l’hygiène de la chaîne alimentaire ou la sécurité au travail. Par ailleurs, je soutiens la privatisation du système des retraites (système par capitalisation au lieu de la répartition) et de la sécurité sociale. Une réforme fiscale favorable aux gens du travail, qu’il s’agisse aussi bien de l’entrepreneur qui prend des risques que des employés, doit être mise en oeuvre en profondeur en ce sens. Une réforme du droit du travail, y compris des allocations de chômage plus généreuses mais aussi très limitées dans le temps, doit être entreprise afin de réduire les règlementations au strict minimum (ex. droit des contrats). Faire fi des lois comportementalo-constructivistes est impératif. Le système que nous connaissons est allé beaucoup trop loin dans l’intrusion et le contrôle de nos vies. Pour faire quoi au final? Je n’en sais trop rien si ce n’est justifier des postes de politicien devenus inutiles. C’est tellement stérile tout ça. Il y a beaucoup de choses à faire, y compris dans le domaine de l’éducation (ex. les programmes scolaires doivent enseigner autre chose que des idioties quant à un hypothétique réchauffement climatique et les litanies LGBTQ+), sans quoi nous resterons toujours à la traine, y compris notre compétitivité, tant vis-à-vis de nos concurrents internationaux que vis-à-vis de nous-mêmes (ex. sommes-nous encore vraiment capables d’acheter ce que nous produisons encore et de payer au comptant ?).

    Répondre
    • Dominique

      2 novembre 2021

      Bernard Conte le troll communiste !
      Vous persistez en ramenant à nouveau votre article et le discours de votre communiste préféré des années 50, le député communiste Fajon.
      Vos propos sont remplis de haine anti allemande, et d’une façon générale de haine pour tous ceux qui ne sont pas communistes.

  • Enthubert

    1 novembre 2021

    Je reviens sur la vidéo avec Guezavié Moreau sur la Russie. Moreau a certes raison sur son analyse de la situation de la France. Cependant, il semble vouloir ignorer que si la Russie n’a effectivement plus d’idéologie (en a-t-elle réellement jamais eu une, autre que son nombril?) et qu’elle ne vise qu’à protéger ou promouvoir ses intérêts (le communisme n’a servi qu’à ça), son objectif, et ce n’est pas nouveau, est bien de vassaliser l’Europe entière. Alors, l’Europe de l’Atlantique à l’Oural, voire de Lisbonne à Vladivostok dans une « maison (soi-disant) commune européenne », ce n’est possible que si la Russie y joue le rôle principal en vassalisant ses voisins comme elle l’a toujours fait au cours des derniers 2-3 siècles avec son « proche voisinage ». Il n’y a que les naïfs et les idiots utiles pour croire le contraire. Je n’ai aucune confiance non plus dans nos « élites », ces imbéciles qui nous ont bien ruinés alors que nous étions en position de force. On me dira que la Russie n’a pas de dettes. Merci le Club de Londres dont il est permis de penser qu’il a été corrompu comme la Russie aime corrompre les dirigeants occidentaux (elle n’est pas la seule d’ailleurs).

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    • CHEVALLIER Jacques

      12 novembre 2021

      Qui a vassalisé la France ? L’extraterritorialité du droit américian fascule N° 97 FONDATION RES REPUBLICA : il est écrit ce que j’ai vécu dans une grande entreprise :
       » les EU développent une strategie de contrainte globale qui consiste à faire payer partout dans le monde ce qui circule, ce qui vaut, et ce qui bouge …. Lle premier enjeu est la mise en place ‘un moniteur… un moniteur est un espion AMERICAIN , chargé de piller le secrets techniques, commerciaux, manageriaux , français  »
      c’est la culture anglo saxone avec le droit anglosaxon qui n’est qu’u droit marchand pour voler et piller le reste du monde qui a suppplanté le droit continental europeen avec pour finalité l’organisation de la société civil et le partage du bien commun et ce qui donne notre civilisation judeo cretienne que les AMREICIANS sont entrain de detruire…

    • Enthubert

      21 novembre 2021

      Bonjour Monsieur Chevallier. Vous parlez de l’extraterritorialité du droit américain envers tout ce qui bouge, circule, vaut etc. à travers le monde et mettez en cause le droit anglosaxon en général. Je trouve votre post assez surprenant s’il est destiné à défendre la Russie d’une part, et la France d’autre part. En effet, en ce qui concerne la Russie, votre remarque est d’autant plus étrange que la Russie n’est pas un état de droit. La Russie, elle, applique d’office la force extraterritoriale par voie de chantages et d’invasions militaires absolument injustifiées ou disproportionnées. Quant à la France, il y a deux choses qui m’interpellent dans ce que vous dites. D’abord, la France dispose de diplomates, de fonctionnaires publics et de juristes. Ce n’est pas ça qui manquent en République française. La France dispose également de grandes entreprises qui pratiquent le capitalisme de connivence et pas qu’en France et ce n’est rien de le dire. Elle a donc de quoi se défendre. Ensuite, vient l’extraterritorialité du droit. En effet, le droit fiscal français se pourvoit de prérogatives extraterritoriales scandaleuses afin de pomper convenablement les citoyens résidents et ce partout dans le monde où ils auraient des intérêts économiques ou considérés comme tels. Dès lors, votre deux poids-deux mesures rend votre post un peu faible selon moi, à moins que je vous aie mal compris. Enfin, vous évoquez le « partage du bien commun ». Etes-vous un de ces « partageurs » de plus avec les biens des autres ou pourriez-vous nous donner une définition de cette notion si souvent utilisée mais assez floue au final ? Merci d’avance. Pour le reste, vous me rappelez la parabole du Christ dans St Luc 6/42 sur la poussière et la poutre en quelques sortes. Cordialement, E.

  • Benjamin

    31 octobre 2021

    Bonjour Charles, pour une prochaine video YouTube je vous propose comme sujet « la transition énergétique, la décroissance comme futur » ? (la question du carbone, quel avenir pour les energies fossiles, quelle place pour le nucléaire, la cop26, le rapport RTE est il sérieux (qui dans tous les scénarios comporte 40% de baisse de la consommation énergétique (d’où la question de la décroissance) , etc .. je veux bien vous interviewer 🙂
    Cordialement

    Répondre
  • jacquo82

    30 octobre 2021

    Cher Charles,
    J’ai quitté mon emploi en France, il y a 3 ans pour travailler à Genève.
    J’ai triplé mon salaire, j’ai un niveau de vie que je n’aurais jamais eu en France.
    En Suisse, vous pouvez être informaticien à 50 ans et écrire du code sans qu’on pense que vous êtes un débile mental qui a raté sa vie. En france, c’est impossible de faire carrière dans le code, dès que vous avez 30 ans on vous pousse vers le management dont on connait la qualité en France.
    J’ai donc triplé mon salaire tout en habitant côté France dans le Jura.
    Nous envisageons de quitter la France pour la Suisse: télétravail, qualité de l’éducation, sécurité, etat efficace, santé au top, beauté des paysages, …
    Le pire c’est que le logement n’est pas si cher que ça quand on s’éloigne des hubs comme zurich ou geneve.
    La bas pas de PAC, les paysages agricoles sont magnfiques.
    Bref, je ne veux plus vivre en France, et je ne le souhaite pas à mes enfants, cela va aller de plus en plus mal.
    Je ne veux plus jamais travailler en France: marre de leur salaire de misère pour des compétences qui sont très difficles à acquérir et à maintenir, marre que des petits chefs me prennent pour un demeuré parce que je suis technique, marre de cet état qui fait n’importe quoi et abime la vie des gens, marre de l’enrichssement culturel par le bas qui considère des personnes avec une culture violente, moyennageuse comme des gens à accueilir.
    Il y a de plus en plus de français à Geneve et en Suisse, les gens partent pour s’installer autour d’Annecy ou dans le pays de gex mais travaillent en Suisse. A force les emmerder ils partiront tout court.
    Je m’attends d’ailleur à ce que la Suisse captent une bonne partie des personnels de santé qui ont démissionné: si la Suisse était plus agressive en terme de main d’oeuvre, lasituation en france serait pire.
    Cdlt.

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    • Enthubert

      2 novembre 2021

      Bien joué, monsieur ! 5-0 (lisez « cinq zéros »), en France, c’est un score de foot, en Suisse, c’est un salaire. La situation est pareille entre la Balzique et le Grand-Duché de Luxembourg.

  • marc durand

    30 octobre 2021

    La désindustrialisation vient de l’euro, du nombres de fonctionnaires (mais pas qu’eux), mis aussi des faux prix en occident, du manque de concurrence et du capitalisme de connivence.
    Quand on donne du RSA, CAF, CMU, APL … on fausse les prix de marché, les prix sont gonflés.
    Quand on garantit le prix de remboursement d’une consultation médicale, le médecin devient un rentier, aucuns d’eux va facturer sa consultation en dessous du prix de remboursement de la secu.
    Quand on mets des avocats commis d’office aux clandestins, les avocats deviennent des rentiers. Ce n’est pas une creation de richesse, c’est transfert des impôts et taxes vers une profession libérale.
    Quand on donne la CMU aux clandestins, c’est un transfert des impôts et taxes vers les médecins et les labos pharmaceutiques.

    Répondre
  • BKK

    29 octobre 2021

    Tout ceci est très, très inquiétant, La seule action possible , extraire Macron et toute cette clique de déglinguée du pouvoir à tout jamais et tous les moyens sont bons sinon ce sera selon mon humble avis le néant.

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  • Dominique

    28 octobre 2021

    Bernard Conte
    Vous avez le toupet de présenter ici vos opinions marxistes et nous proposer des chroniques politiques de la CGT et du PCF des années 50 pour expliquer la désindustrislisation actuelle de la France.
    En réalité, à cette époque, une chance des Allemands fut que les EUA y interdirent le renouveau d’un parti communiste allemand en Allemagne de l’ouest, et le malheur de la France fut que les communistes imposèrent leur programme économique et social rédigé du CNR – Conseil national de la résistance, à savoir les nationalisations des grandes structures économiques : énergie, transport, industries, caisses de maladie, prévoyance, et pensions etc. ! Et nous continuons à subir les effets mortifères de ce programme communiste 70 années après !
    Ces révolutionnaires qui recevaient leurs ordres de Staline, auraient voulu dans les années qui ont suivi 1945 faire de la France un pays stalinien. Ils se sont bien gardés par la suite d’admettre les crimes des staliniens et les maoïstes : la ruine de pays entiers et l’extermination de près de deux cents millions d’êtres humains.
    Vos fausses prévisions de cadres de la CGT et du député du PCF visaient en fait à semer la discorde entre Français et Allemands pour affaiblir l’Europe de l’ouest, selon des directives de Staline.
    Votre article personnel ( cf 1er lien ) est du même style, et vous vous appuyez sur d’autres communistes pour faire nombre, comme ce chef de cellule de la CGT des années 50.
    Enseignez donc à Sciences po Bordeaux votre anti libéralisme sectaire, hélas pour les étudiants, et ne trollez pas chez les amis des Libertés, ici et ailleurs. Vous vous couvrez de ridicule avec vos théories économiques fumeuses, et de honte eu égard aux victimes.

    Répondre
  • Dominique

    28 octobre 2021

    Trop c’est trop !
    C’est fou le nombre de commentaires qui vantent ici les lois, les règlements, et les systèmes quasiment soviétiques imposés aux Français et qui sont totalement opposés aux LIBERTÉS.
    Il y a en effet, en vrac : des adorateurs de la TVA, des 35 heures, des charges sociales étatisées, de l’ État stratège, de l’UE de Bruxelles, etc. Et je ne cite pas celui qui balance que les Suisses seraient riches grâce au nazisme et à l’argent sale – dur de lire cela !
    Bref, ils sont soit des socialo-communistes qui trollent dans ce blog dédié aux libertés, soit des hommes croyant être épris de liberté mais complêtement lobotomisés et programmés par la propagande marxiste du système jacobin français et sans le savoir ils trollent …
    Et le mal est profond en France, pays malheureux où quasiment tout ce qui devrait être privé est nationalisé ! Citons l’enseignement, les assurances maladies, les pensions, par exemple.
    Charles Gave ce sont des cours de base sur la liberté et l’économie ( libérale ) qu’il va vous falloir donner ! A défaut voici un glossaire créé par des libéraux français :
    https://www.libres.org/abecedaire/Glossaire-1/L/

    Répondre
    • marc durand

      29 octobre 2021

      Les libertariens sont des malades mentaux, il faut un état minimum.
      Qu’est ce qui se passe quand l’éducation est totalement privé ? Ceux qui n’ont pas les moyens de payer l’ecole font travailler leurs enfants ! (dans les champs, usines, trafic de drogue, voir la prostitution …)
      L’education peut être fait par le privé, mais doit être payé par les impôts, comme Charles le dit de la Suède.

      Quand a l’etat stratège cela ne fonctionne pas en France depuis Pompidou, car nous élisons des énarques, en Chine, le politburo sont tous des ingénieurs, a la fin de la journée les Chinois ont construit une usine, nous on discute a savoir si quelqu’un a un chromosome XY est une femme ou un homme.

      -L’état stratège Chinois a decider que toutes usines qui produit des puces depuis 5 ans serait totalement exonéré d’impot sur 10 ans si elle investit dans des nouvelles machines ou innovent.
      -L’état stratèges a mis e place un plan sur 5 ans, tous les bâtiments publiques devrons installer des panneaux solaire sur les toits, non pas pour vendre l’électricité, mais pour l’utiliser, les bâtiments publiques tant fermés la nuit, aucunes importance que ca ne produit pas d’electricite la nuit.
      -L’etat stratège Chinois a commander 4 centrales nucléaires a Poutine.
      -L’etat stratège Chinois est en train de casser les pratiques monopolistique des big tech.
      -L’état stratège Chinois est en train de stopper la spéculation immobilière, qui font vivre les fonds américains (blackrock, fidelity, vanguard qui vivent sur le dos des ménages Chinois).

      L’etat stratège fonctionne si elle se base sur des faits et pas de l’ideologie.

    • Dominique

      2 novembre 2021

      Marc Durand
      Vous ne pouvez pas dire que les libertariens seraient des malades sur le seul fait que vous n’êtes pss d’accord avec eux, parce qu’ils poussent la pensée libérale d’une façon qui vous déplait.
      .
      On peut encore moins vanter la Chine communiste sur le fait que ses dirigeants seraient des  » stratèges « . Ils sont dans la ligne de Mao, et ils continuent à tyranniser le peuple chinois. Vanter la RPC c’est se mettre du côté d’un systême responsable de la mort de plus de 200 millions de Chinois et qui continue à priver de libertés 1 milliard 500 millions d’êtres humains, soumis à une caste de 60 millions de membres du Parti Communiste Chinois.

    • marc durand

      18 novembre 2021

      Dominique
      Charles dit la meme chose dans une de ses videos, les libertariens sont des cingles.

      Quand aux Chinois ils sont plus libres que vous le pensez, vous les avez pas vus sur les Champs Elysees devant LV ?

      C’est vous en occident qui êtes esclave, un Chinois ou moi meme propriétaire de sa maison, n’a aucuns frais de dépense contrainte, Zero impôt foncier, 0 taxe d’habitation, aucun abonnement EDF, Gaz, Eau, aucunes assurance habitation obligatoire, 0 taxe d’ordure ménagère, 0 taxe télé…
      Je peux m’arrêter de travailler, je n’ai rien a payer pour habiter ma maison, alors qu’en France, les taxes tombe tous les mois, vous êtes oblige de travailler pour payer ces taxes.

  • N. Barlet

    27 octobre 2021

    Limpide, et vérifié par les anecdotes suivantes, vécues par un haut fonctionnaire « à l’ancienne » .
    Dès la victoire de M. Mitterand en 1981, nationalisations généralisées. Les fonctionnaires de Bercy qui avaient su donner des gages au PS en l’aidant dans sa campagne, sont alors parachutés dans les DG des entreprises nouvellement nationalisées. Salaires multipliés par le facteur Pi . Ils étaient déjà présents dans les grandes banques où seuls les inspecteurs des finances « ont vocation » aux grands emplois, mais désormais, les grandes entreprises bénéficient aussi de ces recrutements. Et des comités composés de leurs camarades de corps et du parti réinventent les Plans sectoriels qui élaborent des grande stratégies industrielles et distribuent des crédits abondants à ceux qui… en sont dignes. Le Franc dévalue de 40% en 3 ans par rapport au DM et le chômage passe du niveau « insupportable » (pendant la campagne), de 1,1 à 2,5millions. C’est aussi l’époque où l’on disait qu’on paye sa Renault 2 fois: une chez le concessionnaire, et une chez le percepteur… Le capital de l’entreprise sera perdu et remplacé plusieurs fois par le contribuable.
    Une autre: un impertinent , associé à des élus de l’ Assemblée et du Sénat , a tenté dès 1978, de faire voter un amendement au statut des fonctionnaires, visant à séparer la fonction publique et les « détachements » (c’est le nom) de ses membres dans la politique, ce qui leur permet de tenter sa chance sans prendre de risques : élu ça va , battu ça va aussi. Le voici: « Tout fonctionnaire des cadres A et B de la fonction publique nationale, candidat à une élection de député, sénateur, conseiller général ou municipal dans les villes de plus de N habitants, est réputé démissionnaire de son corps; il ne peut être réintégré ». Refusé par les majorités Giscardienne puis Mitterandienne comme contraire aux droits de l’homme et du citoyen . Ce projet n’a pas dépassé le stade de la commission des finances. Et plus de la moitié des députés sont issus de la fonction publique. Combien de ministres aujourd’hui?
    Une dernière ? En 1987, le Gouvernement Chirac dénationalise et organise des enchères. Un groupe d’amis se réunit pour racheter
    une entreprise avec des capitaux de caisses de retraite et Cies d’assurance-vie. Le chef du bureau ad hoc à Bercy les reçoit et leur indique la marche à suivre; mais cet honnête homme (à l’ancienne sans doute) les raccompagnant à l’ascenseur, leur dit: « ne te fatigue pas trop, M. Balladur a déjà distribué ces dépouilles à des groupes qu’il connait ».. .
    On peut vraiment dater la corruption dans la fonction publique , de 1981. Gauche ou droite, ce sera ensuite la même chose. Peut-être est-ce la raison du succès, ces jours-ci, du candidat sans parti et sans autre « statut » que celui de son talent ?

    Répondre
    • Charles HEYD

      27 octobre 2021

      Il y a deux sortes de « détachements », les mises en disponibilité et et les détachements proprement dit; j’ai moi-même été détaché 3 fois mais pour aller travailler dans une entreprise qui avait besoin de compétences comme les miennes (des entreprises vendant du matériel militaire et ayant donc besoin de militaires pour former les clients étrangers). J’étais bien content de regagner mon corps d’origine une fois mes détachements (de quelques mois à 3 ans) finis; je n’aurais d’ailleurs pas accepté d’être détaché si cette possibilité de regagner mon corps d’origine m’aurait été refusée. Le problème, c’est en fait les mandats électoraux et les nominations à des postes de direction d’entreprises contrôlées plus ou moins par l’état. Charles Gave a déjà abordé ce problème (pour les mandats électifs) et il est effectivement pour la démission pure et simple d’un fonctionnaire, et ce à vie, qui se fait élire. Pour ma part, je considère que les fonctionnaires sont des citoyens comme les autres et devraient pouvoir se présenter à une élection et ne démissionner (être démissionnés!) que s’ils briguent un second mandat. Pour ce qui est des détachements à de très hauts postes dans une entreprise privée, ce que CG dénomme le capitalisme de connivence, les impétrants devrait aussi être « démissionnés à vie de la fonction publique.

    • Dominique

      28 octobre 2021

      N. Barker
      J’ai vécu, alors cadre financier à la direction de la holding d’un groupe infustriel, la nationalisation puis la dénationalisation d’un fleuron industriel français.
      A la nationalisation notre pdg – Jean Gandois – versa des larmes … Il fut remplacé par un technicien au ministère de l’industrie, un brave homme qui n »avait pas. eu d’expérience au sein d’un groupe industriel. Il sut ne pas bouleverser l’organigramme et tenta d’apprendre son métier..
      Mais hélas, il appliqua évidemment les directives gouvernementales socialo-communistes qui handicapèrent trop fortement les groupes français !
      .
      Je dois rapporter que la dénationalisation eut des effets pires. D’abord le nouveau pdg n’avait aucune expérience industriel ( il travaillait dans les services ).
      Son unique  » mérite  » était d’avoir été le trésorier de l’UDF et pour cela récompensé par Giscard qui présidait ce parti.
      Le pire était à venir avec l’arrivée rapide de cabinets de conseils et de banquiers, et d’un ÉNARQUE à la direction financière. Ils lancèrent le groupe dans des acquisitions ruineuses, ( des sociétés pourries furent acquises aux EUA à prix d’or, dont un groupe qui fut condamné très lourdement dans des procès aux EUA pour pollution ! ).
      A l’inverse les nouveaux dirigeants cédèrent des actifs en pleine phase de  » star « , tant par bêtise et soumission à leurs conseils extérieurs, que pour obtenir la trésorerie nécessaire afin de combler les pertes …
      J’assistai alors, en pleine déconfiture du groupe, à des hausses vertigineuses de salaires des nouveaux dirigeants ainsi que leur auto-octroi de stock options.
      Beaucoup de cadres supérieurs, et de cadres moyens, de valeur, quittèrent leurs fonctions.
      Dix années après 1981 les cartes étaient jouées : le groupe était définitivement sorti du cercle des grandes entreprises européennes.
      Finalement ce groupe a disparu, passant d’un effectif mondial de 40.000 à un effectif français de 2.000 !
      .
      Je suppose que les autres grands groupes industriels français qui disparurent à cette époque, avaient connu les mêmes turpitudes. D’où le point d’inflection du PIB montré par graphique de CG à partir du gouvernement Mitterrand.
      .
      Le choc des nationalisations toucha les sous-traitants et la France se trouva éjectée de plusieurs secteurs industriels stratégiques.
      Dans ces domaines de haute technologie et de forte capitalisation, la ré-industrialisation me semble être très très difficile.
      Des politiciens emploient ce mot de manière incantatoire, alors qu’il conviendrait évidemment de procéder à l’élaboration de projets secteur par secteur, métier par métier.
      Seuls des professionnels seraient capables d’effectuer de telles études d’opportunité dans les grands secteurs industriels qui faisait le socle de la puissance industrielle de la France : chimie, sidérurgie, mécanique, machine outil, électronique, pharmacie, etc.
      Or ces hommes n’existent plus en France !
      Si nous disposons de quelques grandes entreprises, comme Total par exemple, d’autres ont perdu leurs forces et survivent, comme dans le secteur automobile, Renault qui est déjà déclassé, et PSA qui est en voie d’être sinisé ; derrière ce sont des centaines de sous-traitants !
      .
      Il faudrait au moins, sauver les grandes entreprises qui restent, en commençant par ne plus les embêter de mille et une charges et obligations nouvelles, ni bien sûr ne pas les céder à des concurrents étrangers. Or nous assistons de la part des gouvernants ( énarques etc. ) à de véritables actes de trahisons.
      .
      Des secteurs peuvent être reconquis par les TPE et les PME, peut-être moins difficilement.
      Encore faudrait il que tout ce qui touche à la Liberté et à la Propriété permettent à des hommes compétents de créer puis de faire vivre et développer un projet d’entreprise de production. Or tout l’environnement étatique a détruit les TPE ( l’artisanat de production ) et les PMI. Tout ce qui tue les TPE et les PMI devrait être détruit : ce système social qui leur rend l’embauche quasiment irréalisable, la formation des jeunes qui est aux mains de l’Education nationale, la TVA dont le taux est excessif ( et alors que des artisans ont peu ou pas de TVA sur achats à récupérer ), etc. jusqu’aux coûts prohibitifs de l’immobilier et … de l’essence.
      Tout ceci est connu des intéressés, mais ils ne font ni les mois ni les réglements. Il reste aux rares auto-entrepreneurs et aux salariés de la maroquinerie, de se faire embaucher par B. Arnault. Eux seuls ne pointeront pas aux Anpe.
      .
      En conclusion, et à mon avis, nous pourrions jouer sur ces facteurs de Liberté et de Propriété, et ils seraient susceptibles de  » FAIRE AVEC  » l’EURO et la CHINE..
      Il reste des artisans de production et des PMI susceptibles de faire des petits comme en Allemagne si leur environnement jacobin est radicalement supprimé.
      De la même façon que Renault pourrait grandir et ne pas être condamné à faire croître la part low-cost de Dacia ( déjà 50 % du CA du groupe Renault ).
      Pour cela il faudrait une contre-révolution qui nous libère du jacobinisme franco-français ( précurseur du communisme, et toujours en place.
      Car la Liberté et la Propriété sont les conditions nécessaires et suffisantes d’une bonne économie, dont l’industrie est le COEUR.
      Allons faire comprendre cela aux candidats et élus de tous poils et de toutes tendances, du maire jusqu’au député, et aux ministres ! Très difficile avec des députés issus de la fonction publique ( ! ) et des président et ministres issus de l’ENA.
      Alors on fait quoi ?

    • Dominique

      29 octobre 2021

      N. Barlet
      J’ai vécu, alors cadre financier à la direction de la holding d’un groupe industriel, la nationalisation puis la dénationalisation d’un fleuron industriel français.
      A la nationalisation notre pdg – Jean Gandois – versa des larmes … Il fut remplacé par un technicien au ministère de l’industrie, un brave homme qui n’avait pas eu d’expérience au sein d’un groupe industriel. Il sut ne pas bouleverser l’organigramme et tenta d’apprendre son métier..
      Mais hélas, il appliqua évidemment les directives gouvernementales socialo-communistes qui handicapèrent trop fortement les groupes français !
      .
      Je dois rapporter que la dénationalisation a eu des effets pires. D’abord le nouveau pdg n’avait, également,aucune expérience industrielle ( il travaillait dans les services ).
      Son unique ” mérite ” était d’avoir été le trésorier de l’UDF et pour cela récompensé par Giscard qui présidait ce parti.
      Le pire était à venir avec l’arrivée rapide de cabinets de conseils et de banquiers, et d’un ÉNARQUE à la direction financière. Ils lancèrent le groupe dans des acquisitions ruineuses, ( des sociétés pourries furent acquises aux EUA à prix d’or, dont un groupe qui fut condamné très lourdement dans des procès aux EUA pour pollution ! ).
      A l’inverse les nouveaux dirigeants cédèrent des actifs en pleine phase de ” star “, tant par bêtise et soumission à leurs conseils extérieurs, que pour obtenir la trésorerie nécessaire afin de combler les pertes …
      J’assistai alors, en pleine déconfiture du groupe, à des hausses vertigineuses de salaires des nouveaux dirigeants ainsi que leur auto-octroi de stock options.
      Beaucoup de cadres supérieurs, et de cadres moyens, de valeur, quittèrent leurs fonctions.
      Dix années après 1981 les cartes étaient jouées : le groupe était définitivement sorti du cercle des grandes entreprises européennes.
      Finalement ce groupe a disparu, passant d’un effectif mondial de 40.000 à un effectif français de 2.000 !
      .
      Je suppose que les autres grands groupes industriels français qui disparurent à cette époque, avaient connu les mêmes turpitudes. D’où le point d’inflection du PIB montré par le graphique de CG à partir du gouvernement Mitterrand.
      .
      Le choc des nationalisations toucha les sous-traitants et la France se trouva éjectée de plusieurs secteurs industriels stratégiques.

    • marc durand

      30 octobre 2021

      @Dominique
      Pour que des sous traitants puissent vivre, il faudrait qu’ils aient accès a des prix de marché, hors tous les prix en France sont faux, du a la redistribution (RAS, CAF, APL, CMU…) qui gonfle tous prix, sans compter le manque de concurrence, mainmise sur l’economie par de grands groupes qui empêche celle-ci).

    • nikoopol

      3 novembre 2021

      A ceux qui pourrait croire vos propos tendancieux, sachez que ce qui est écrit est documenté et vérifiée dans de nombreux ouvrages d’historiens !

      Ce n’est pas parce qu’on souhaite une société généreuse qu’on doit négliger la vérité !

  • Roussel

    27 octobre 2021

    Limpide
    Constat clairvoyant
    Rien à rajouter

    Ne jamais oublier quel pays a créé la tva, IS…

    La jalousie profondément ancrée dans ce pays

    Le fait de voir tout en petit dans la majorité des yeux des français

    Oui la France est un des plus beaux au monde mais habité pas une majorité de personnes dont il ne faut rien attendre et surtout pas des politiques français qui n’ont aucun recul… (ps: l’ENA a été créée par Maurice Thorez…)

    Un pays où il fait juste bon venir en vacances (cela devient cher par rapport à la qualité)

    Un français qui a des activités en suisse

    Répondre
  • Marco

    26 octobre 2021

    Vous Monsieur, je vous verrai bien Ministre de l’économie et des fiances du Président Zemmour.

    Répondre
  • Ockham

    26 octobre 2021

    Il est évident que ces fonctionnaires gardant pour la plupart leur statut sont la cause d’une inadaptation grave au réel. Il doit être interdit comme c’est le cas dans une démocratie qui se respecte qu’un employé de l’état ne doit pas faire de politique et rester employé de l’état … ou démissionner. Le meilleur tartuffe est François Hollande. Mais il y a plus grave. Il est anormal que cette politique de gribouille massacrant l’économie soit encadrée par un conseil d’état de fonctionnaires chapeauté par un conseil constitutionnel à 100% de fonctionnaires. L’état français se juge lui-même entre soi. Cette cascade hiérarchique est sous le contrôle d’une juridiction européenne opaque qui se targue d’appliquer à la majorité les droits de minorités et des droits égaux sinon plus larges aux étrangers faisant irruption par milliers en Europe chaque jour au nom des droits abstraits et éthérés de l’homme. La France et d’autres se suicident juridiquement sans vague.

    Répondre
    • Charles HEYD

      27 octobre 2021

      Hollande est en effet un bon exemple de ces tartuffes mais il y en a des tas: Juppé, Chirac, Macron (jusqu’à preuve de sa démission de son corps), Moscovici, Philippe, je ne vais pas les citer tous, ils sont nombreux!

  • Ockham

    26 octobre 2021

    L’histoire des 35 H est selon cet auteur l’histoire d’une mesure née de presque personne, une idée proposée par Dominique Strauss-Kahn (remaquable commercial financier), reprise par un premier ministre Lionel Jospin dans sa déclaration de gouvernement pour faire « gauche », mise en forme légale en tant que projet de loi par une ministre du travail qui, en privé, la trouve farfelue, Martine Aubry. Entérinée avec le cautionnement de Mitterrand qui pense peut-être à autre chose, elle arrive au parlement et est votée dans la joie ! Tout va très bien Madame la Marquise. Même Dominique Strauss-Kahn essaye de freiner l’ardeur des protagonistes du projet en criant casse-cou car c’est une machine infernale. Il ne l’avait proposée que pour faire joli, de gauche, pour la vitrine mais surtout pas pour la prendre au sérieux comme Jospin, l’ancien trotskyste. Les capacités en calcul économique du premier ministre socialiste sont dans la norme de cette famille de pensée : très limitée. Cela fait très pieds-nicklés. L’énarchie de petit fonctionnaire livresque dans toute leur splendeur.
    Inspiré de JOUYET Jean-Pierre. L’envers du décor [pp. 214-215]. – Paris : Albin Michel, 2020. – Vol. 1 :1

    Répondre
  • Alex

    26 octobre 2021

    L’État français monte au front économique comme jamais depuis la fin de la Seconde guerre mondiale. Face à la crise, le vieux rêve d’un État stratège performant?

    Répondre
    • breizh

      27 octobre 2021

      L’état stratège n’a jamais été performant, mais plutôt désastreux.
      En revanche, il y a toujours le vieux rêve des fonctionnaires (depuis les synarques de Vichy) de piloter l’économie à la place des entrepreneurs : le pouvoir sans les risques, ni les responsabilités.

    • Charles HEYD

      27 octobre 2021

      Je réponds en fait à #breizh; ah l’Etat stratège! J’ai déjà eu de longues discussions sur ce sujet notamment lors d’un article de M. Noé qui lui aussi est très opposé à l’Etat stratège; je crois que l’important est de se mettre d’accord sur ce qu’on entend par Etat stratège; le rôle de l’Etat stratège n’est pas de définir ce que l’économie doit produire, ni où ou encore comment; c’est pour cela que l’insistance du gouvernement à orienter l’appareil productif vers l’économie de l’hydrogène peut être vu comme un engagement dans une possible impasse; mais d’un autre côté, qui aurait développé notre parc électro nucléaire si cela n’avait pas été l’état stratège? De même pour les réseaux autoroutiers en France mais surtout en Allemagne où c’est même un certain Hitler qui a poussé à cela! Les délocalisations n’auraient pas fait tant de mal à notre industrie si on avait eu un état stratège qui avait favorisé cette industrie par des mesures fiscales (baisse des taxes sur la production), le temps de travail et la formation professionnelle au lieu de se lancer à fond dans l’€ et de casser notre compétivité face à l’Allemagne notamment (cf l’excellent article présent de Charles Gave). Bref, il faut un état stratège, sinon il ne sert tout simplement à rien!

  • Pascale

    26 octobre 2021

    Concernant l’Argentine je me souviens en effet qu’à la fin des années 50 et au début des années 60 le pays caracolait e.n tete du classement du PIB par habitants. Si mes souvenirs son exacts elle devait osciller entre 4ème et 5ème selon les années.

    Répondre
  • MARCILLY

    26 octobre 2021

    Entièrement d’accord avec la philosophie générale de votre papier et le constat d’échec que vous faites de la politique catastrophique de dépense publique qui est menée depuis le début des années 1980 (surtout sous Mitterrand qui n’a rien compris à la gravité de la crise énergétique qui frappait la France depuis le milieu des années 1970, sous Giscard).
    Toutefois, je pense que vous n’insistez pas suffisamment sur le rôle crucial qu’a joué la crise énergétique qui nous a frappé en 1973 et 1979 (lors des 2 chocs pétroliers) sur la baisse de la croissance et le début d’un endettement galopant.

    Répondre
  • Thomas

    26 octobre 2021

    Bonjour, et merci pour vos analyses profondes et originales.
    Le combat changea d’âme chez Victor Hugo il me semble.

    Répondre
  • Nicolas

    26 octobre 2021

    C’est de Victor Hugo, dans l’Expiation.

    Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire.
    Il avait l’offensive et presque la victoire ;
    Il tenait Wellington acculé sur un bois.
    Sa lunette à la main, il observait parfois
    Le centre du combat, point obscur où tressaille
    La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
    Et parfois l’horizon, sombre comme la mer.
    Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! – C’était Blücher.

    L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme,
    La mêlée en hurlant grandit comme une flamme.

    Répondre
  • Soufiane

    26 octobre 2021

    Surtout ne vous excusez pas du fait que le papier de cette semaine soit plus long que d’habitude, on en redemande!

    Répondre
  • Explorer76

    25 octobre 2021

    La mère de toutes les réformes : l’abrogation du statut de la fonction publique. Afin que le deuxième mot de notre devise nationale ne soit plus un vain mot et l’état un vain maux.

    Répondre
  • Yvan

    25 octobre 2021

    Jaedena, non ! lisez Charles gave pour comprendre: Des lions menés par des ânes. C’est leuro le seul probleme. Lisez et revenez nous voir ensuite.

    Répondre
  • Benistant Francis

    25 octobre 2021

    Tres bonne analyse qui demontre qu:il faut sortir de l’UE et de l’Euro. Soutien a Zemmour qui veut rester dans l’UE et garder l’Euro…

    Répondre
  • Dominique

    25 octobre 2021

    Charles Gave j’ai écrit un complément à votre attention. Mais il ne passe pas.
    .

    J’insistai pour dire que ce n’est pas le fardeau FINANCIER des FONCTIONNAIRES qui a désindustrialisé la France ( et ruiné l’économie d’une façon générale ). Les dégâts de cette caste devenu nuisible – sauf ses quelques parties régaliennes – sont en effet plus qualitatifs que financiers malgré leurs coûts.
    .
    Ainsi l’Education nationale fait un mal immense, comme les énarques qui étouffent la vie des Français. Il faudrait réduire ce jacobinisme qui détruit la France depuis 1789 … donc en un mot : faire une contre-révolution !
    .
    Mais les fonctionnaires pèsent financièrement surtout sur les Français, et moins sur les entreprises. C’est le  » SYSTÈME social que le monde entier nous envie  » qui ruine les entreprises privées. Aujourd’hui les charges sociales représentent 3 fois plus ( quelques 600 milliards ) que le budget de la France. Etatisées depuis Juppé et monopolistes depuis le CNR – le communiste conseil national de la résistance de 1945 – les charges dites sociales ont fait succomber les entreprises, hors mis celles qui ont pu délocaliser pour échapper à cet enfer social.
    Ce n’est pas le cas de la Suisse qui a plus de 250 caisses d’assurances maladies et retraites privées, et du système allemand qui est mixte ( 700 milliards avec beaucoup plus de cotisants ) et est bénéficiaire.
    Vous avez indéniablement raison sur TOUS les autres facteurs qui ont activement participè à cette destruction de notre économie, des industries et de l’artisanat de production qu’on oublie, mais il faudrait vous pencher aussi sur le MAL qu’est devenu le  » système social français  » : ses tares étatiques et monopolistiques, ses dirigeants et ses organisations à la soviétique, son coût faramineux, ses huissiers et ses tribunaux d’exception ( tribunaux de la Sécurité sociale ! ) . Les  » caisses  » étatistes ont détruit l’économie et rendu impossible. La réindustrialisation est impossible avec ce système social.
    Bizarrement presque personne ne parle en France de cette oppression des  » caisses  » URSSAF en tête. Il y eut des résistants, et il y eut hélas plusieurs victimes parmi eux pour avoir monté des systèmes d’assurances privés, gérés par et pour des travailleurs indépendants, le malheureux Doucet notamment. Après l’omerta il semble que chacun trouve t il ce système normal ? Propagande et organisation à la soviétique obligent ?
    Alors qu’aux EUA l’Obamacare fut une énorme épine dans le soulier de Clinton lors du duel électoral avec Trump, puis Trump détricota l’Obamacare …
    C’est pourquoi j’insiste tant aujourd’hui : il faudrait nous libérer de cet enfer des  » caisses  » sinon il n’y aura JAMAIS de réindustrialisation possible, et la France poursuivra son déclin et finalement, sans industries ni secteurs économiques dignes de ce nom, elle disparaîtra.
    Car ce monopole de l’Etat jacobin sur la santé et les retraites des Français est le moyen le plus oppressif et le plus destructif qui soit. Il a été développé depuis 1945 par le  » citoyen  » issu de 1789, pour détruire en France la liberté – la vraie – et asservir les Français.

    Répondre
  • Dominique

    25 octobre 2021

    Au risque de vous contredire, cher Charles Gave, ce n’est donc pas le seul fardeau FINANCIER des FONCTIONNAIRES qui a désindustrialisé la France ( et ruiné l’économie d’une façon générale ).
    Les dégâts de cette caste nuisible – sauf quelques parties régaliennes – sont en effet plus qualitatifs que financiers, quelque soit leur coût.
    Ainsi l’Education nationale fait à la France un mal qui est immense, comme les énarques qui  » administrent  » la vie c’est à dire étouffent tous les secteurs privés de notre vie, tant les choix personnels ( enseignement, médecine, etc. ) que la liberté dans la vie économique Il faudrait dégraisser tout cela afin de réduire ce jacobinisme qui détruit la France depuis 1789 … donc en un mot : enfin faire une contre-révolution !
    Mais les fonctionnaires plombent financièrement surtout les Français, et moins les entreprises que le  » SYSTÈME social que le monde entier nous envie « . Aujourd’hui les charges sociales représentent en efget 3 fois plus ( quelques 600 milliards et plus mais déficitaire ) que le budget de la France. Enarchisées depuis Juppé mais monopolistes et étatistes depuis le CNR – le communiste conseil national de la résistance de 1945 – les charges dites sociales ont lentement mais sûrement fait succomber les entreprises françaises, hors mis celles qui ont pu délocaliser et échapper à ce devint finalement un enfer social. Petit à petit ce système a plaqué ses griffes sur les Français.
    Ce système fait la différence avec celui de la Suisse qui a plus de 250 caisses d’assurances maladies et retraites privées, et le système allemand qui est mixte ( 700 milliards de recettes avec beaucoup plus de cotisants qu’en France, et équilibré ).
    Vous avez indéniablement raison sur tous les autres facteurs qui ont détruit notre économie, tant les industries que l’artisanat de production qu’on oublie, mais il faudrait vous pencher sur le MAL qu’est devenu le  » système social français  » , ses tares étatiques et monopolistiques, ses dirigeants et ses organisations à la soviétique, son coût faramineux qui a asséché les entreprises privées au point de les ruiner, avec des huissiers et ses tribunaux d’exception ( tribunaux de la Sécurité sociale ! ) et de rendre impossible toute refondation de l’économie.
    Bizarrement presque personne ne parle en France de cette oppression des  » caisses  » URSSAF en tête. Il y eut des résistants, et il y eut hélas plusieurs victimes parmi eux pour avoir monté des systèmes d’assurances privés, gérés par et pour des travailleurs indépendants. Après l’omerta il semble que ce système soit accepté par tous : propagande et organisation à la soviétique obligent ?
    Alors qu’aux EUA l’Obamacare fut une grosse épine dans le soulier de Clinton lors du duel électoral avec Trump, puis Trump détricota l’Obamacare, sommes nous un pays perdu ?
    C’est pourquoi j’insiste tant aujourd’hui : il faudrait nous libérer de cet enfer des  » caisses  » sinon il n’y aura JAMAIS de réindustrialisation possible, et la France poursuivra son déclin et finalement, sans industries ni secteurs économiques dignes de ce nom, elle disparaîtra.
    Ce monopole de l’Etat jacobin sur la santé et les retraites des Français est le moyen le plus oppressif et le plus destructif qui soit. Il a été développé depuis 1945 par le  » citoyen  » issu de 1789, pour détruire en France la liberté – la vraie – et asservir les Français. L’échec de toutes les politiques de santé et de retraites n’y fait rien : si peu voient clair. Il est temps que des voix s’élèvent et expliquent comment ce système social étatisé, détruit non seulement notre santé et nos retraites, mais aussi nos moyens de productions.

    Répondre
  • Dominique

    25 octobre 2021

    Oblabla
    .
    La France a hélas trop de fonctionnaires et d’autres fardeaux qui ruinent la France ! Charles Gavr a évidemment raison sur ce point, mais l’excédent de fonctionnaires ne crée nullement les charges sociales du secteur privé en France, ce sont les plus de 600 milliards de charges sociales qui frappent les employeurs et les employés français qui ruinent les coûts de revient du travail en France. Tout le secteur privé en est victime !
    Il est très difficile de trouver des études adéquates sur ce sujet ( et évidemment pas à Bercy ) mais l’IFRAP fournit des études chiffrées très intéressantes, bravo à eux.
    .
    En Allemagne le taux de charges sociales patronales est de moins de 20% sur le brut, contre plus de 40% en France. La différence, de plus de 20 % sur un salaire brut, est énorme ! Par exemple sur un salaire de 5.000 euros brut cela représente 12.000 euros de charges sociales supplémentaires pour une entreprise française, par an. Aucune entreprise française ne peut tenir et c’est pourquoi plus de la moitié de la production de Renault est effectuée à l’étranger ! Au final l’industrie automobile française fait figure doréanavant de nain face au secteur automobile allemand !!!! Quelle tristesse …. Carlos Goshn n’aurait pas monté son programme mondial si les charges sociales en France ….
    Rappelons que le déficit commercial de la France est de plus de – 50 milliards et que l’excédent de l’Allemagne est de plus de + 150 milliards.
    .
    Alors que le total des heures travaillées dans l’industrie est de plus du double en Allemagne ( 8 millards ) qu’en France, le total national des charges sociales de 700 milliards en Allemagne est à peine supérieur aux 600 milliards prélevés en France et que ce chiffre continue de croitre : avec le  » quoi qu’il en coûte  » depuis deux ans, le chiffre des dépenses va exploser et le déficit s’accroitre encore.
    .
    Les taux de charges sociales sont dégressifs en Allemagne ce qui favorise les salaires les plus qualifiés, ce qui n’est pas le cas en France où les taux favorisent les bas salaires et tirent les qualifications vers le bas !
    J’ai vécu dans les années 80 la descente aux enfers d’un puissant groupe français du secteur de la chimie, et les charges sociales à la française étaient les premiers tueurs. Evidemment la nationalisation et d’autres obstacles n’arrangèrent rien. Aujourd’hui cette grande entreprise ( 40 millards de FRF de chiffre d’affaires ) a disparu car ses activités ne se prêtaient qu’insufisamment aux délocalisations.
    .
    Pour les travailleurs indépendants, la surcharge des indépendants français est monstreuse. Je cite l’IFRAP :
     » Sur 20 000 euros de revenus, un indépendant paiera toujours plus de 8 600 euros de cotisations et CSG, soit 43% ( !!! ) Un taux maximal en Europe quand l’Allemagne est à moins de 15%, la Norvège à 11% ou le Royaume-Uni à 9% pour ses indépendants.  »
    Là où un artisan français paie 8.600, un Allemand paie 3.000 et un Britannique 820 : nos meilleurs artisans et commerçants ont ainsi disparu : les artisans de production n’existent plus et les petits commerçants indépendants ne sont plus que des boutiques de fringues … je caricature à peine ! Prenons un exemple : le secteur du jouet comptait 80.000 entreprises artisanales dans les années 70/80 et le  » jouet français  » était, à Paris, également vendu dans des magasins à la clientèle Internationale fortunée. Ruiné essentiellement par les charges sociales étatisées, nouvellement appliquées au secteur artisanal, la TVA de 16,66 % également nouvelle pour ces travailleurs indépendants, ( et concurrencés par les produits bas de gamme de Taiwan ), ce secteur artisanal ne pu survivre au lieu de se développer.
    Pour ma part mes observations sur des comptes d’exploitation de travailleurs indépendants m’amènent au taux de 33 % sur bénéfice brut soit 50 % sur le montant net après charges sociales : c’est monstreux ! Pas étonnant que nous n’avons plus d’artisans que dans les métiers quasiment  » obligés  » ( plombiers, peintres et entretien de l’habitat individuel par exemple ), qu’ils ne peuvent se développer en PME, et font faillite.
    .
    Ne cherchez pas ailleurs que dans le « système social français que le monde entier nous envie  » ( dixit le calamiteux Chirac ) la cause essentielle de la ruine de notre secteur productif, et la cause de nos malheurs dans les domaines de la santé et des retraites. Mais cherchez les informations car elles sont évidemment cachées tant par.les socialo-communistes que par les énarques qui gouvernent.

    Répondre
    • nikoopol

      3 novembre 2021

      @dominique
      Plus simple à lire
      en 1945 un proche avait 4 employés, en 1970 son fils repreneur 8, en 2000 son petit fils repreneur 1.5

  • roi des rois

    25 octobre 2021

    bye bye l’industrie
    bonjour la pauvreté
    voila le vrai debat !!!!!!!
    on a saccage nos savoirs faire,nos competences
    on a ruiné notre tissu industriel
    on a laissé et abandonné des millions de gens sans emploi alors qu’un emploi industriel,c’est une famille sauvée de la misere !!!
    c’est une commune qui vit
    c’est un quartier qui respire,une boulangerie,une epicerie qui vend !!!
    l’industrie est parti
    ils nous restent les bullshits jobs !!!!!!!
    on aurait pu apprendre aux jeunes une vraie competence,une vraie specialité
    ils auraient ete fier de leur patrie d’avoir eu un enseignement un savoir
    il ne restera rien pour la jeunesse desoeuvrée si ce n’est l’exclusion ou des emplois tertiaires mal remunerés

    Répondre
  • Roy

    25 octobre 2021

    Bonjour M. Gave,

    Vous qui êtes en contact avec Eric Zemmour, partage-t-il vos idées en la matière ?
    Pourriez-vous nous parler de son programme économique? En a-t-il seulement un ou compte-t-il faire campagne uniquement sur la question migratoire (statut quo sur l’UE, sur la tyrannie sanitaire, l’état d’urgence permanent (d’abord anti-terroriste et aujourd’hui sanitaire, bientôt écologique…) ?

    Répondre
  • Dominique

    25 octobre 2021

    Vous parlez de  » dépenses étatiques « .
    IIl vaudrait mieux dire que le système de santé et de retraite a, en France, été étatisé ! D’abord par le programme de 1945 qui a créé les URSSAF ( associations privées au demeurant ) toutes contrôlées par les dirigeants du syndicat CGT, jusqu’à finalement l’intégration des URSSAF dans le budget dit « social  » voté par les chambres sous le calamiteux Juppé en même temps que le budget de la nation. Notons au passage que ce budget bis ( social ) est 3 fois supérieur au budget  » classique  » de la France sans même qu’il y ait de dèbat !!!
    La Suisse n’a pas connu cette histoire désastreuse car son système de santé et de retraite est resté PRIVÉ et ce sont plusieurs CENTAINES d’institutions financières privées qui assurent les Suisses pour leur santé et leur retraites.
    .
    Vous ne voyez pas que c’est cette cause réelle :
    la main mise sur la santé et les retraites par une organisation communiste, puis énarchique depuis le  » coup  » de Juppè qui a ruiné l’économie française et particulièrement les industries. Les PME ont été, en conséquence, évidemment laminées par la concurrence européenne ( Allemagne, Italie, … et Suisse ) , et toutes les entreprises de taille plus importantes ont connu leur salut dans la délocalisation : elles ont fui les charges sociales à la française ! C’est la VRAIE cause de la désindustrialisation de notre pays, et aussi de la disparition de ses artisans, commerçants, autres travailleurs indépendants : savez vous qu’ils sont contraints de verser 33 % de leur  » bénéfice  » annuel – oui 33 % ! – au titre de leur  » assurance maladie et retraite « , pour des garanties d’ailleurs lamentables. A tel point que le ministre Alain Madelin créa des mutuelles privées pour que les indépendants eussent des compléments d’assurances santé et retraite ( mais il ne fit rien pour supprimer ni diminuer, l’énoorme charge de 33 % … lamentable ).
    .
    Tout, absolument tout dans notre disparition de la scène économique européenne ( presque 10 millions de chômeurs dans le secteur privé ) réside dans cette horrible système de santé français. Puisqu’il est la VÉRITABLE cause de la ruine économique avec 100 % de charges sociales sur un salaire net ( !!! ), mais aussi de la toute puissance de la médecine étatisée ( hôpital public, ARS, vaxxin et pass …. ) et des retraites étatisées, et jusqu’aux financememts des subventions sociales pour …. les immigrés ( AME etc. elles sont légion et payées par les cotsations sociales ! )
    Je n’arrive pas à comprendre qu’aucun homme politique n’ait vu cette question à 600 MILLIARDS annuellement, ni si peu d’économistes.
    De votre part c’est encore plus étonnant et dommageable car vous passez à côté du problême de fond : alors que vous voyez bien que la cause de notre déclin est française, vous ne voyez pas la cause réelle. Il vous faudrait dresser des GRAPHIQUES des  » charges sociales  » à la française depuis 1945 et les compatez aux pays européens et américains.
    Bizarre quand même qie vous n’ayez pas vu que ces atteintes à la liberté que sont les interdictions ( depuis 1945 ) de caisses privées de santé et de retraites ( sauf de  » mutuelles privées  » à la marge ) ont détruit l’économie française, … et aussi la médecine et les retraites des Français car elles sont devenues lamentables et sans rapport avec leur coùt.
    Notons qu’une directive européenne allait dans le sens d’une libre  » concurrence  » entre caisses de santé et de retraite ; évidemment les gouvernants français l’ont méprisée … et ensuite Bruxelles ne les a pas mis en demeure, cherchons l’erreur dabs cette abandon.
    .
    Vous feriez donc une bonne action en proposant une votation nationale sur ce sujet, argumentation politique ( liberté de choix ), économique et financière à l’appui.
    Privatiser les caisses de santé et de retraite est devenue une cause nationale car leur étatisation a détruit notre pays.
    Je passe sur la « pompe à immigration » qu’est ce système étatisé façon ex-URSS.

    Répondre
    • Oblabla

      25 octobre 2021

      Votre contribution est louable et justifiée, mais les faits restent têtus : la France a en proportion d’un pays comme l’Allemagne UN million de fonctionnaires en trop !
      Et ça ne vient qu’en partie faible de la santé et des retraites.

    • Dominique

      25 octobre 2021

      Oblabla je vous ai écrit une réponse mais elle ne parait pas. En deux mots :
      Le nombre de ponctionnaires et donc leur poids sur le dos des contribuables français n’a pas de rapport avec le poids des charges sociales sur les entreprises du secteur productif ( privé ).
      Les chercheurs de l’IFRAP ont produit des comparaisons édifiantes entre les charges sociales en France et en Allemagne ( tapez vos questions dans un moteur internet et ajoutez ifrap ) :
      Avec deux fois plus d’heures de travail dans l’industrie, l’Allemagne a à peine plus de charges sociales ( 700 milliards ) que la France ( 600 ) du fait que le taux de charges patronales y est 2 fois moindre ! ( Et que les caisses de santé et de retraites sont en partie privées. ) J’ai vécu ce désastre dans les années 80, dans un groupe chimique français de 40 milliards FRF de chiffre d’affaires. Nos charges sociales plombaient nos prix de revient et nous ne pouvions délocaliser nos usines. Ce groupe disparu comme de nombreuses très grandes entreprises françaises. Les sous traitants disparurent …. Aujourd’hui c’est au tour des  » survivants  » : Renault ne pèse plus rien face à VW BMW Mercédès etc. Et Carlos Goshn ne se serait pas lancer dans une aventure mondiale s’il n’y avait eu 12.000 euros de charges sociales supplémentaires en France ( par rapport à l’Allemagne ) pour un poste à 5.000 euros mensuels.
      Pour les entreprises personnelles ( travailleurs indépendants ) je cite l’IFRAP :
       » Sur 20 000 euros de revenus, un indépendant paiera toujours plus de 8.600 euros de cotisations et CSG, soit 43% ( !!! ) Un taux maximal en Europe quand l’Allemagne est à moins de 15%, la Norvège à 11% ou le Royaume-Uni à 9% pour ses indépendants.  » Voilá pourquoi les artisans de production ont quasiment disparu en France, ainsi que les commerçants de détail indépendants.

    • Explorer76

      26 octobre 2021

      Le fondement de l’état c’est d’élargir son périmètre, pour élargir toujours plus le périmètre du fondement du citoyen.

    • breizh

      26 octobre 2021

      il faut bien nourrir les fonctionnaires de la santé (dans les ARS, sécu, hôpitaux publics…)

    • Robert

      26 octobre 2021

      Renseignez vous sur le coût des caisses médicales privées en Suisse et vous conviendrez de la modicité de nos cotisations de sécurité sociale, ce qui explique (en partie seulement !) ses problèmes budgétaires …

    • breizh

      27 octobre 2021

      @ Robert

      comptez-vous la « part patronale » dans les cotisations ?

  • ANTOINE

    25 octobre 2021

    Excellente analyse et démonstration. La différence majeure avec la Suisse (illustrée par les choix français dans le premier graphique) vient à mon avis principalement du différentiel des temps de travail entre les pays, des régimes de retraite (et âge de départ), des budgets sociaux ( en Suisse ils peuvent être en déficit). Les remèdes sont donc simples à mettre en oeuvre…. certains pays européens l’on fait avec succès en 2012 (ex Portugal: baisse des salaires et retraite des fonctionnaires de 20%, augmentation du temps de travail , TVA à 23%….). Ces réformes ont été très peu corrigées par la coalition socialo communiste au pouvoir actuellement. La France est hors sol dans le monde actuel mais les taux restent très bas (pour le moment). Si l’on faisait l ‘inventaire comparatif entre les principaux pays de principaux critères relatifs aux avantages sociaux : temps de travail, Smic, frais médicaux, coût enseigment, retraite ( montant et âge de départ), allocation chômage, coût de la vie (électricité, gaz, téléphone, carburants) ect.. On s’aperçevrait que la France est toujours dans le peloton de tête du classement (l’étude fine est à faire)…. mais c’est en France qu’il y a le plus de manifestations. Les français qui vivent en enfer alors qu’ils sont au paradis doivent regarder ce qui se passe à l’extérieur (les médias ne font pas leur travail). Les mois qui viennent seront peut être l’occasion d’une prise de conscience pour amorcer une rupture radicale avec les 40 dernières années. PS: au sujet de VGE et du regroupement familial ; R. Barre a voulu le supprimer mais ceci a été refusé par le conseil d’état.. (vive le gouvernement des juges…).

    Répondre
  • Karl DESCOMBES

    25 octobre 2021

    Je partage pleinement l’analyse.
    .
    Pas sûr cependant que la Suisse soit le bon exemple.
    .
    1) Comme mentionné dans un autre commentaire, la Suisse n’est sortie d’une économie montagnarde qu’en suivant une voie qui ne devient « respectable » que quand on est devenu riche grâce aux nazis, puis à l’argent sale du crime organisé et de l’évasion fiscale.
    .
    Sans cela, les Nestlé, Glencore et Novartis et autres grands groupes suisses n’existeraient probablement pas…
    .
    2) Les chiffres donnés sont-ils dépollués de ces grands groupes « holding » quand on parle de tissu industriel suisse?
    .
    .
    Ce qui ne remet pas en cause l’analyse.
    Les bons exemples me semblent être les pays nordiques.
    .
    Une constante dans ces pays qui se sont réformés: une culture homogène.
    Ce qui est d’autant plus facile avec des populations sous les 10 – 20 millions de personnes.
    .
    L’Allemagne pourrait paraître un contre-exemple, mais elle est d’abord fédérale.
    .
    Ma conviction est que la voie de sortie par le haut est celle de la régionalisation fédérale, autour de métropoles locales attractives.
    .
    C’est pour moi aussi le seul moyen de sauver l’UE; lui redonner sa légitimité.
    .
    Mais pour la France, cela suppose de faire sauter de gros verrous culturels et d’affaiblir fortement Paris.
    Il faudra des événements pénibles suite à une descente aux enfers pour que cela devienne une évidence pour une masse critique de citoyens.

    Répondre
    • Jaedena

      25 octobre 2021

      Le Canada s’est réformé et n’avait pas pour autant une culture homogène (anglophones, francophones).
      L’Allemagne avait encore, excepté 2-3-4 millions de turcs, une population ethniquement homogène.
      La Suisse a maintenu son faible poids étatique grâce à des réformes constantes, et pourtant sa population est loin d’être homogène (germanophones, francophones, italophones, allématiques, et 25% d’étrangers).
      Le point commun serait plutôt selon moi d’être des pays historiquement protestants.

    • Delvix

      2 novembre 2021

      Karl DESCOMBES, vous ignorez peut-être que la Suisse a évolué de son « économie montagnarde » bien avant la deuxième guerre mondiale. Le pays dispose d’un tissu economique doté, proportionnellement, d’autant de PME industrielles que l’Allemagne. Ces PME sont souvent à la pointe de leurs secteurs respectifs. Les capteurs de vibrations pour les fusées Arianne ont durant des années été fabriquées par une PME à Marly dans le canton de Fribourg.

      Beaucoup de grands groupes suisses ont été fondés bien avant la deuxième guerre mondiale: Nestlé a été inscrite au registre du commerce vaudois le 19 juillet 1905, et beaucoup d’autres sociétés suisses d’envergure mondiale tels que ABB, Sulzer, les assureurs Swiss Re, Zurich et Swiss Life, les grandes sociétés pharmaceutiques à Bâle (qui est loin des montagnes) ont toutes été fondées dans la deuxième moitié du 19e siècle. Le groupe Holcim, qui a fusionné avec Lafarge, a été fondé en 1912. J’ai volontairement omis de parler des banques pour démontrer qu’il existe autre chose dans ce pays que des banques et des horloges.

      Les entrepreneurs sont finalement assez bien vus en Suisse, on leur laisse la marge pour qu’ils tentent leur chance, on évite (relativement) de les noyer sous des règlements, et on leur laisse garder un part de la valeur qu’ils crééent. De même, le pays a su garder une part de son industrie.

      La grande différence à mon sens avec beaucoup d’autres pays (et que M. Gave n’a pas relevé, mais qui lui plaira sans aucun doute) est que beaucoup des parlementaires suisses sont encore des parlementaires de milice – donc ils ont un travail à côté. Le système est fragile et certes très imparfait, mais elle permet d’avoir une classe politique qui a au moins une idée de comment fonctionne l’économie dans la vraie vie. Je pense que c’est de là que vient le respect du travail et du secteur privé qui est encore maintenant un trait marquant de la culture suisse.

  • Nanker

    25 octobre 2021

    « Je suis pessimiste pour mon pays et je pense que son avenir sera celui de l’Argentine et non de la Suisse. »

    Je pense que si nous continuons sur la voie qui est la notre notre avenir se nommera Brésil ou Afrique du Sud : deux pays HYPER-criminogènes où, au quotidien, le petit Blanc vit dans la peur de se faire tuer par les colorés (avec viol et détroussement en guise d’apéritif).
    Quitte à sombrer, l’Argentine me semblerait presque représenter un déclin « soft ».

    Répondre
  • DF

    25 octobre 2021

    Bonjour,
    je suis un modeste chef d’une entreprise dans le secteur du luminaire localisée en France et pense contrairement à Charles Gave que le libre échange est un frein au développement de l’industrie en France. Il faut savoir qu’une entreprise localisée partout ailleurs qu’en Europe peut exporter en Europe simplement grâce à un numéro de TVA intracommunautaire Européen. Cette entreprise munie de son numéro de TVA intracommunautaire peut même stocker du stock en Europe et le vendre via des plateformes comme ManoMano, CDiscount, Amazon, son site…. sans payer d’impôts en Europe, sans avoir une assurance en Europe ni même sans être assujetti aux normes Ecologiques Européennes….et sans d’innombrables prélèvements sociaux.
    Il est donc compliqué voire impossible de re-localiser un grand nombre d’industries tant que nous permettrons aux hors Européens (et surtout Chinois) de vendre facilement en Europe des produits qui ne correspondent pas aux certifications, obligations écologiques, niveaux d’impôts que les entreprises Françaises supportent.

    Répondre
    • Jacques Ady

      25 octobre 2021

      Justement, il est question en priorité d’alléger toutes les « certifications, obligations écologiques, niveaux d’impôts que les entreprises Françaises supportent », pour rendre notre économie plus compétitive vis à vis des étrangers. Quand M. Gave parle de réduire le poids de l’État dans l’économie, c’est ainsi que cela doit d’abord se traduire.

      Après, cela n’empêche pas – c’est moi qui ajoute ceci – de n’accepter un vrai libre-échange qu’avec des pays dignes de confiance (stables politiquement) et dotés d’une économie comparable à la nôtre – ce dont parlait déjà Maurice Allais. Avec une attention toute particulière aux secteurs stratégiques (armement, énergie, voire agriculture)…

    • DF

      26 octobre 2021

      Cher Jacques, personnellement je ne souhaite pas avoir pour voisin une usine qui a un process d’élecroplating ou de laque identique à celles qui sont en Chine. Les certifications ne sont pas le problème non plus. Si vous relisez mon mail, le souci dans un monde de plus en plus digital est que l’Europe est une passoire qui fait des règles difficiles à suivre pour les entreprises Européennes dont ne sont pas assujetti les entreprise non Européennes quand elles importent en Europe. De plus l’hégémonie de la grande distribution en France avec ses marques MDD dans les produis manufacturés fabriquées quasi exclusivement en Asie ne permet pas l’éclosion de jeunes et nouvelles entreprises industrielles Françaises, même si elles sont innovantes. Les conseils de Charles Gave pour redémarrer l’industrialisation en France sont nécessaires mais doivent s’accompagner de mesures politiques fortes. Enfin personnellement la notion de secteurs stratégiques me parait flou (les masque covid ou le paracetamol sont ils stratégiques ?)

    • Jacques Ady

      28 octobre 2021

      Je vous l’accorde, la question n’est pas simple.
      Traditionnellement, les secteurs considérés comme stratégiques sont l’agriculture (tant de jacqueries et révoltes voire révolutions ont commencé avec des pénuries alimentaires), l’armement pour des raisons faciles à comprendre, l’énergie suivant d’assez près.
      Mais aujourd’hui, vu l’interdépendance des entreprises entre elles au niveau international, les choses sont compliquées. C’est pourquoi je crois pertinente la position de M. Allais : un libre-échange entre pays homogènes, à la fois économiquement et politiquement. La Chine en serait bien évidemment exclue.

  • Jaedena

    25 octobre 2021

    Cette dévaluation interne ne peut-elle pas être effectuée via la fiscalité ? Augmenter la fiscalité sur la consommation (TVA à 25% comme les pays nordiques), tout en la diminuant sur la production, n’est-ce pas équivalent à une dévaluation ?

    Je pense que Zemmour pourrait réussir la politique de réindustrialisation si il augmente la TVA, diminue massivement les dépenses sociales (préférence nationale + lutte contre les fraudes), les subventions diverses et variées, et utilise toutes ces économies / ressources supplémentaires pour diminuer MASSIVEMENT la fiscalité et le fardeau réglementaire sur la production.

    Répondre
    • Karl DESCOMBES

      25 octobre 2021

      Augmenter la TVA pour réduire la fiscalité?
      Pas sûr de suivre le raisonnement.

    • Jaedena

      25 octobre 2021

      Si on augmente de 5 points la TVA (40 milliards ?) et qu’on diminue la fiscalité de production de 40 milliards, on est neutre sur la balance budgétaire, on diminue le niveau de vie des « rentiers », et on augmente le niveau de vie des producteurs exportateurs. Exactement le même résultat qu’une dévaluation monétaire, mais sans avoir accès au levier monétaire à cause de l’euro.

    • Dominique

      25 octobre 2021

      La TVA est une taxe folle : humainement injuste car s’opposant à la distribution du travail des hommes pour satisfaire leurs besoins de tous ordres, techniquement imbécile, et source de fraudes énormes. Elle n’existe pas partout, notamment aux EUA.
      Lire ceci ici est renversant.

    • Jaedena

      25 octobre 2021

      En quoi est-ce que la TVA s’opposerait à la distribution du travail des hommes pour satisfaire leurs besoins de tous ordres, et techniquement imbécile ?
      Au contraire, c’est un import qui rapporte énormément tout en créant peu de distorsions économiques.

    • Explorer76

      26 octobre 2021

      La TVA punit le créateur de richesses, c’est très moral et vertueux pour l’économie. Il me semblerait plus opportun de la supprimer (=légaliser le travail au noir) et verser le salaire complet en supprimant les monopoles d’assurance sociales (URSSAF, SS). Ca rendrait des centaines de milliers (dix, vingt, il est permis de rêver) de fonctionnaires qui deviendraient utiles pour créer des richesses.

    • Dominique

      28 octobre 2021

      Jaedena
      Il faudrait faire un cours d’économie.
      Je mentionne néanmoins que la 1ère économie du monde, celle des EUA, ne connait pas cette taxe funeste ! En Suisse le taux est de 7,7% seulement et les entreprises dont le chiffre d’affaires est inférieur à 100.000. CHF sont exonérées.
      Ni les Suisses ni les Américains ne sont imbéciles en économie …
      Petite remarque : en France l’introduction de la TVA à 16,66 % a eu pour effet de détruire en 10/20 années tout l’artisanat de production. Les 33,33% de  » charges sociales étatiques  » appliquées sans dégressivité sur le bénéfice artisanal ( avant cso ) ont complété l’arsenal des hommes-de-l’état.

  • Mandataire

    25 octobre 2021

    Merci beaucoup de cette analyse.

    Sera-t-il possible de mettre l’heure des commentaires pour savoir dans quel sens les lire ?
    Par avance merci.

    Répondre
    • Oblabla

      25 octobre 2021

      Je plussoie

  • Brandenburg

    25 octobre 2021

    Jadis la Suisse était si pauvre qu’elle vendait ses jeunes gens comme mercenaires en France,au Vatican,etc.
    Et devinez ce qui arriva!!De même pour la Suède avec une très forte émigration vers les Etats-Unis mais ses mines de fer très riches la sauvèrent, les sociaux-démocrates vendant aux belligérants à prix d’or ce fer et notamment à l’Allemagne hitlérienne d’où l’expédition franco-anglaise de Narvik et le cri de triomphe de Paul Reynaud: »La route du fer est coupée » mais les allemands ayant attaqué en septembre 1939 les Pays-Bas,la Belgique et la France avec leurs tanks en fer et acier,les alliés revinrent à l’ouest.Déjà en 1914 les pays scandinaves neutres,comme la Suisse, s’étaient prodigieusement enrichis comme le montre Sigrid Undset,norvégienne et prix Nobel de littérature,dans plusieurs romans.

    Répondre
  • Luc

    25 octobre 2021

    Le constat est implacable. neanmoins le socialisme se nourrit de l’assistanat et du clientelisme, et ne pretend pas etre efficace economiquement mais bien politiquement (acheter des voix). Combien de millards deversés en pure perte sur les banlieues, pour financer des emplois bidons (animateur de rue, ne rigolez pas ca existe !!), des assocs bidons en sapoudrant bien partout pour acheter des voix et importer la misere du monde (et des futurs electeurs peu regardants et peu exigeants sur leurs futures allocs) via l’immigration

    Comme d’autre l’ont dit dans les commentaires une majorité de la population francaise depend maintenant de l’etat pour remplir sa gamelle : fonctionnaires (il y a meme parfois du homard dans leur gamelle pour les hauts fonctionnaires), chomeurs et assistés (rmistes), retraités qui ont interet que rien ne change et ne veulent surtout pas d’inflation qui eroderait leur retraite. Le coefficient actif/retraité en France est un des plus bas au monde, (1,7 je crois et ca va encore baisser bien sur) et tout ceci dans un systeme 100% repartition, ce qui n’est pas le cas en Suisse. Vous ne parlez pas du systeme de retraite Suisse qui est different, hybride (3 piliers). Le probleme du systeme de retraite francais doit etre abordé, est-il sage de continuer avec ce systeme apr repartition ?. Politiquement ce sujet est tres chaud en France
    Les retraites francaises sont aussi plus elevées qu’en allemagne, en moyenne (montant moyen) bien sur (cela n’empeche pas que certains francais touchent de petites retraites)

    Répondre
  • yvan

    25 octobre 2021

    Seule solution : la sortie de l’UE.
    Il n’y pas de négociation possible à l’intérieur de l’UE. Ceux qui croient le contraire n’y connaissent rien, ceux qui prétendent le contraire, sont des menteurs.
    Zemmour ne propose pas la sortie de l’UE. Veuillez le convaincre, monsieur GAVE.

    Répondre
    • Settin

      25 octobre 2021

      Zemmour : l’entrée dans l’UE et dans l’euro a été une grosse erreur.
      En sortir serait encore pire que d’y rester.
      Chercher l’erreur.

    • Jaedena

      25 octobre 2021

      Il a déjà expliqué que proposer la sortie de l’UE est trop diviseur et empêche d’arriver au pouvoir pour s’attaquer aux problématiques existentielles. L’UE empêche de mener des politiques monétaires ou commerciales, mais il reste tout les autres leviers. Il ne faut pas croire ceux qui font de l’UE un bouc émissaire bien pratique.

    • yvan

      25 octobre 2021

      Jaedena :  » Il ne faut pas croire ceux qui font de l’UE un bouc émissaire bien pratique.  »
      AUCUN LEVIER possible dans l’UE, aucun, il faut l’unanimité pour tout changement et l’unanimité est impossible.
      Lisez ( l’UE est le problème ) ou relisez Charles GAVE, vous n’avez pas encore compris .

    • Jaedena

      25 octobre 2021

      Il n’y a pas besoin de changer l’UE pour mener les politiques dont la France a besoin :
      Ce n’est pas l’UE qui est à l’origine des 35h.
      Ce n’est pas l’UE qui est à l’origine de la politique de peuplement menée depuis 45 ans et qui représente un fardeau considérable pour l’économie française.
      Ce n’est pas l’UE qui est derrière les politiques ruineuses « vertes ».
      Ce n’est pas l’UE qui est derrière les subventions massives au secteur « social et solidaire » financées par le secteur productif.
      Ce n’est pas l’UE qui est derrière la décentralisation qui a généré un million de fonctionnaires territoriaux inutiles.
      Ce n’est pas l’UE qui est derrière la politique du logement.
      Ce n’est pas l’UE qui est derrière la politique de sur-protection des salariés au point de générer un chômage de masse.
      Etc.

      Dire que l’UE est responsables de tous les maux, et qu’aucune politique ne peut être menée en son sein est tout simplement faux. C’est de la paresse intellectuelle.

    • Dominique

      2 novembre 2021

      Jaedena
      Vous n’avez pas tort sur le fait que la France est responsable de ses propres turpitudes. Le jacobinisme sui nous détruit remonte d’ailleirs3 à la révolution française …
      .
      Mais l’UE a été créée par les grands banquiers américains pour diriger les Européens en prenant la place des Européens, et imposer les volontès des grands banquiers. Par exemple nous leur devons l’invasion migratoire, décidée outre Atlantique dans les bureaux du CFR des grands banquiers C’est en cela que l’UE est mauvaise. Il faudrait la réformer pour nous libérer et créer une véritable Europe, avec toute la meilleire subsidiarité possible pour chaque pays membre.

  • Student of Liberty

    25 octobre 2021

    « Aujourd’hui, bon nombre de politiques veulent procéder à la réindustrialisation de notre pays, ce qui serait souhaitable. »

    Pourquoi une réindustrialisation serait-elle souhaitable? En quoi serait-elle plus souhaitable qu’un retour à la terre, par exemple?

    Comme vous le dites ensuite, réduire le poids de l’Etat et laisser faire les entrepreneurs serait fort souhaitable (indispensable même) mais je ne vois pas en quoi un nouveau fabricant de casseroles serait plus souhaitable qu’un programmeur de logiciels.

    Répondre
    • yvan

      25 octobre 2021

      Vous n’avez pas entendu parler de la pénurie de semi-conducteurs ?

    • Cheunbaba

      25 octobre 2021

      Tous les emplois sont liés aux emplois industriels, et pas au secteur primaire ou tertiaire. Cela se comprend d’une certaine manière : l’agriculture est devenu un process industriel. Et le tertiaire travaille pour des biens tangibles, directement ou indirectement. Quand ce n’est pas le cas, cela s’appelle une rente de fonctionnaire.

    • Jaedena

      25 octobre 2021

      Car tout le monde n’a pas les aptitudes nécessaires pour etre programmeur de logiciel (courbe en cloche), et qu’il faut aussi du travail rémunérateur pour les autres.

    • yvan

      25 octobre 2021

      Jaedena : tout faux !
      Relisez : Des lions menés par des ânes.
      C’est l’euro le problème, pas la compétence des français qui est supérieure au reste de l’UE dans beaucoup de domaines.

    • H otomo

      25 octobre 2021

      +1 Yvan

      Les circuits commerciaux longs, les pays mono producteurs de biens essentiels… on sait que ça ne marche que si tout va bien depuis… Pharaon, en gros.

    • R Th

      25 octobre 2021

      1) Les gains de productivités sont beaucoup plus important dans l’industrie; 2) Les industries ont besoin d’espace à bon marché, cela crée donc des emplois, et des salaires, dans les régions; 3) Les services à forte valeur ajoutés existe en complément d’une industrie.

    • Jacques Ady

      25 octobre 2021

      Quand notre armée est dépendante des pays étrangers pour les pièces détachées, pour les matériels et même pour les munitions, il y a un problème ; quand pour lénergie et beaucoup de secteurs-clés nous sommes devenus dépendants de l’étranger, y compris de pays non recommandables et instables, il y a un problème ; et quand la désindustrialisation résulte de décisions ineptes, démagogiques, idéologiques (socialistes) et destructrices, rien que le fait de prendre des décisions sensées ramènera des emplois industriels en France.
      PS : l’agriculture française est en train de subir le même sort que l’industrie : dans deux ans, si rien ne’st fait, notre balance commerciale agricole et alimentaire sera déficitaire pour la première fois depuis les années 60… les hommes de l’État incompétents et corrompus détruisent tout ce qu’ils touchent.

    • Dominique

      2 novembre 2021

      Chacun a raison. Il faudrait réindustrialiser pour redevenir un pays intelligent, puissant et riche.
      Mais il faudrait aussi recréer un artisanat de production, et ne plus empêcher nos agriculteurs de travailler. Etc.
      En fait c’est toute l’économie française qui est mise à mal, et la triste comparaison entre l’industrie allemande et la nôtre, mise en exergue par Charles Gave, pourrait être faite dans les mêmes termes avec l’artisanat de production ( nous n’en n’avons plus et l’Allemagne en regorge ).
      .
      La question de notre déclin économique est global, et le déclin économique – qui est cachée par de faux indicateurs – mènera inéluctablement à la fin de la France.
      .
      Une contre-révolution anti jacobine est à mon avis nécessaire, car l’oppression jacobine est monstreuse : elle porte atteinte en France à tous les aspects de la vie en société. Mais depuis 1789 toutes les tentatives de contre-révolution, ou de modération denla république ont échoué.
      .
      Si un combat frontal parait difficile, pour rétablir toutes les valeurs mises à mal depuis plus de 2 siècles, il faudrait au moins rétablir la loi naturelle afin de supprimer la culture de mort – c’est bien.le minimum à attendre d’une société humaine – , et réformer en même temps l’économie afin de la libérer.
      .
      Mais même ce second objectif serait difficile à réaliser tellement notre pays est imprégné de socialisme voire de marxisme y compris dans les milieux politiques dits de droite.
      Et les  » libéraux  » sont presque partout vus en France comme le mal absolu. Alors que c’est précisément le libéralisme, selon Jean Baptiste Say et surtout Frédéric Bastiat qui a permis de développer en son temps notre pays, et de le faire progresser avec succès et sans violence au delà de l’agriculture et l’artisanat ( pas besoin de great reset … )
      Un énorme effort de formation devra donc être entrepris dans le but de POUVOIR rétablir, pour commencer, les vraies valeurs de : liberté individuelle, responsabilité personnelle, et propriété familiale.
      Hélas ce ne sont pas les fameuses  » valeurs de la république  » laquelle a détruit ces vraies valeurs, et est un communiste masqué.
      .
      Si on est optimiste, on espère que la route sera longue … mais que la liberté triomphera. Après tout les Russes ne se sont ils pas libérés de l’oppression stalinienne ?
      Si on est pessimiste, on prédit que notre chute viendra finalement, et que nous serons mis sous tutelle du FMI. Certains voient la France deviendra un parc de loisirs international, c’est une image pour faire court.
      .
      C’est triste à dire, les centaines de milliers de Français qui s’expatrient chaque année : des jeunes diplômés jusqu’aux retraités, ont déjà fait le choix de vivre ailleurs pour sauver leur peau. On ne peut leur reprocher, il fait certainement les féliciter. C’est le choix que fit Charles Gave en 1981. Certains reviendont mais beaucoup ne reviendront que pour revoir leurs familles.
      .
      Pour ceux qui restent, par choix ou nécessité, pour ceux qui sont revenu, se posent la double question de leur survie, économique et sociale, dans un milieu hostile ( c’est la vérité ! ) ; et celle de participer au rétablissement de la Liberté.
      C’est ce que fait Charles Gave et on ne le remerciera jamais assez. Et c’est ce que tous les libéraux font selon leurs propres moyens. Dur dur dans un pays sur politisé, que la raison a quitté, aux mains d’une administration jacobine, tyrannique et tentaculaire par définition, et de plus, maintenant, qui est incapable de résister aux offensives de forces mondialistes qui sont aux mains des plus puissants banquiers qui aient jamais existé sur terre.
      Bon courage à tous.

    • nikoopol

      3 novembre 2021

      parce qu’un programmeur comme un fabriquant de casserole a d’abord besoin d’une casserole pour manger. Pourquoi pas un retour à la terre, mais je vous laisse expliquer aux 40 millions d’habitants en trop pourquoi ils meurent de faim. Quand on aura mangé nos doigts on aura du mal à programmer.

      et comme vous le voyez à date, les politiques sortie covid commencent à devenir différentes entre pays. Il va y avoir des gagnants et des perdant. La plupart des pays occidentaux n’ont pas de ressources à disposition, il faut tout importer, tout tient donc à la force de la devis de l’importateur. Cela tient quand les indicateurs macro sont équilibrés, mais nous ne sommes pas dans ce cas !

  • Nanker

    25 octobre 2021

    « D’où l’on peut conclure que la principale cause de la hausse du chômage, des dettes abyssales et de la désindustrialisation i en France a été l’embauche de fonctionnaires, manifestation la plus pérenne d’une hausse du poids de l’état dans l’économie. »

    Une piste à suivre selon Jacques Myard : supprimer les régions, nids (socialistes of course!) d’emplois plus ou moins fictifs.

    « Qui nous délivrera de l’engeance ? La lutte sera terrible car nombreux sont ceux qui ont à perdre dans la bataille. »

    Les socialos, en tant que force politique susceptible d’emporter une élection, sont cachexiques (et l’électeur de 1981 est lui soit mort, soit abstentionniste, soit passé à « l’aistrème-drouate » comme on dit sur Inter). Donc personne à gauche pour empêcher ce saint changement.
    Reste l’allogène dopé aux aides diverses. Lui ne va se faire retirer le pain (pétri par les Français) de la bouche si facilement… Je crois que le prochain président de la République devra immédiatement prévoir un budget gilets pare-balle et anti-couteau conséquent pour les employés de la CAF et de Pôle Emploi.

    Répondre
  • Robert

    25 octobre 2021

    Je partage globalement votre analyse.
    Une remarque sur la Suisse, pays que je connais bien car mon épouse en est native. Les salaires y sont élevés… mais les prix aussi avec un coût de la vie en rapport.
    Ce n’est pas pour rien que des Suisses des classes moyennes s’installent en France pour leur retraite…

    Répondre
    • Cheunbaba

      25 octobre 2021

      Sauf que la part qu’ils arrivent à épargner, aussi petite soit-elle, leur permet d’accéder à beaucoup de biens produits dans le monde. Qu’ils en veuillent encore plus à la retraite, c’est compréhensible…

    • Jaedena

      25 octobre 2021

      Les salaires sont le double, le coût de la vie y est supérieur de 30%. Le niveau de vie réel est donc largement supérieur à celui de la France.

    • Jacques Ady

      25 octobre 2021

      Si on en croit les classements de la Banque Mondiale ou du FMI pour le PIB par habitant à parité de pouvoir d’achat, les Suisses sont mieux lotis que les Français d’environ +40 à +50%

    • Robert

      26 octobre 2021

      @ Jaedena : J’ aimerais connaître vos sources, concernant les « salaires doubles »… Quant au coût de la vie supérieur à 30 % seulement, ce n’est pas dans la vraie vie !
      @Jacquesd Ady : Vous croyez vraiment aux stats du FMI et de la Banque mondiale ?

    • Jacques Ady

      28 octobre 2021

      @ Robert : et pourquoi croirais-je plutôt les dires d’un anonyme du net ? Les Suisses travailleraient donc près de 50% plus que les Français (cf étude OCDE dont j’ai parlé plus bas) et leur niveau de vie ne serait pas supérieur au nôtre ? Que le coût de la vie soit inférieur en France ne signifie absolument pas que le niveau de vie moyen soit inférieur en Suisse, voyons.

  • Roger

    25 octobre 2021

    Note de début de semaine toujours aussi instructive. Juste une remarque sur le graphique 1; Si l’on considère que c’est l’application effective des évènements et décisions qui sont représentées, les 35 heures sont entrées en vigueur en 2000 pour être généralisées en 2002. Le cercle du troisième désastre serait ainsi +/- superposé à celui de l’euro avec effet cumulatif. Bon, c’est un petit détail et l’on voit bien l’encéphalogramme plat sur 7 ans ensuite.
    Bonne semaine à tous et encore merci pour cette belle note

    Répondre
    • Cheunbaba

      25 octobre 2021

      Les graphiques montrent deux tendances : une tendance générale baissière, et des chocs de baisse. M Gave fait le postulat que la tendance baissière est révélée par les chocs à la baisse, ce qui est probablement vrai. Moi ce qui me surprend surtout dans ces graphiques, c’est à quel point, la France est résiliente. Car après chaque choc, elle redresse la barre. Pas assez pour corriger les effets néfastes de la mesure, mais quand même…

  • HerméneutiquEcossaise

    25 octobre 2021

    Le poisson commence toujours à pourrir par la tête. La tête ce sont les Grands Corps d’Etat (Inspection des finances, Corps des Mines). Club très sélect de l’entre-soi et du pantouflage (aller-retours corrupteurs entre la haute administration et les grandes entreprises). Le Z nous libérera-t-il de cela alors qu’il est plutôt obsédé par l’Islam ? Je crains que non car le Z est bonapartiste (l’X, le planismen ça le fascine). Les bonnes solutions de 1794 ne fonctionnent (hélas ?) plus en 2022.

    Répondre
  • Max

    25 octobre 2021

    Excellent billet qui ne dévie pas de vos recommandations habituelles . Seulement, deux points : je ne pense pas que les 35h ait été nocif bien au contraire, la productivité du français reste excellent même avec les 35h ,et prouve même que baisser le temps de travail rend le temps de présence plus efficace. La concentration ne pouvant pas se prolonger dans la journée au delà de ce que le cerveau le permet . Quelques pays du nord l’experimente d’ailleurs avec succès. Le taux de change impossible à cause de l’euro, dont un changement pouvait être espérer par les pays prospères . Mais dont la démission de Mr weidmann prouve que même les allemands n’ont de prises sur les effets néfastes de la politique de l’UE

    Répondre
    • Cheunbaba

      25 octobre 2021

      Si la productivité des Français est restée la même, il y a tout de même un problème puisqu’elle aurait dû augmenter. Dans la réalité, les 35h ont déstabilisés les métiers de « fonctionnaires » dont on avait besoin. Cette mesure a accru la pression sur les travailleurs du privé, quand ils n’ont pas dû travailler plus en dehors des horaires légaux. Les cadres au forfait ont dû travailler autant voire plus. Pour les entrepreneurs, c’était toujours 70heures par semaine, avant ou après. Reste les quelques emplois qui ont pu en bénéficier réellement. Faire un vrai calcul est très difficile à cause de toutes ces situations. Constater les résultats de cette mesure par un graphique, macroéconomique est à mon avis, la seule manière d’appréhender le problème en dehors de considérations généralistes comme je viens de le faire.

    • Max

      25 octobre 2021

      Il ne me semble pas avoir inscrit que notre productivité est resté la même (et dans le cas où elle baisse ,elle n’est pas imputable au 35h) mais qu’au contraire il est contre productif d’augmenter le temps de travail quotidien si de surcroît l’on souhaite les faire travailler plus longtemps . Mes 35h me permettent d’étre plus efficace (maintenance industrielle ) et mon temps libre m’a permis de m’occuper de ma santé ou d’économie, ce qui dans le cas contraire aurait généré des coûts pour mon pays non négligeable.

    • Jacques Ady

      25 octobre 2021

      Laissez les gens libres de travailler la durée qu’ils veulent, enfin !

      Un étude de l’OCDE datant de fin 2018 a montré que la France se classe DERNIÈRE pour le nombre d’heures travaillées par habitant et par an sur plus de 30 pays, avec 630 heures (le premier du classement est la Corée du sud avec plus de 1000 heures/hab/an). La Suisse, prise comme exemple ici par M. Gave, est à 943 heures ! La productivité supérieure des Français (au prix de quel stress) ne compense évidemment pas de telles différences. cf https://www.rtl.fr/actu/economie-consommation/les-francais-ne-travaillent-que-630-heures-par-an-un-record-selon-l-ocde-7795138516

  • Dame Ginette

    25 octobre 2021

    Mieux vaut être optimiste… Qui nous délivrera de l’engeance ? La lutte sera terrible car nombreux sont ceux qui ont à perdre dans la bataille.

    Répondre
    • Pierre 82

      25 octobre 2021

      Surtout que cette engeance représente une majorité de la population française, si on prend en compte le nombre de gens qui dépendent de l’état pour vivre. C’est une majorité écrasante de la population, si on compte les fonctionnaires, les privés vivant de contrats publics, ou travaillant dans des domaines subventionnés (tout le secteur de la médecine, par exemple), ou les retraités.
      Tous ces gens dépendent de l’état, et ça représente un paquet de monde. Ceux qui créent de la richesse sont en fait assez minoritaires.
      Si ça tourne mal, la majorité va se radicaliser, et exiger de l’état d’intervenir encore plus, au prix de la suppression totale de la liberté d’entreprendre si nécessaire.
      Je ne me sens pas très optimiste, mais je crains que d’ici quelques années, nous ne vivions dans une dictature communiste parfaitement assumée…
      Ce qui ne m’empêche pas de me battre, fût-ce contre des moulins.

    • Oblabla

      25 octobre 2021

      @Pierre 82
      Ça s’appelle une ineptocratie : L’ineptocracie est un système de gouvernement où les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire et où les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. »

    • BdiG

      19 novembre 2021

      Dame Ginette, l’hydre c’est le GODF et ses relais dans toutes les strates de la société française. Même marxistes (comme tous les socialistes) même néo-trotskistes (LFI et les rameaux) même faux libéraux ou faux nez socialistes (LREM) même fausse droite (LR Radicaux …) même RN (tendance MLP) TOUS sont frangins / frangines TROIS POINTS. Celui qui ne l’était pas FILLON (qui va à la messe le Dimanche) a été politiquement « louiseizisé » politiquement. Plus besoin de guillotine, les juges logés aux même enseignes . ‘ . ‘ . ‘ . suffisent

      Cependant il en est de fréquentables comme chez les anglo saxons et ailleurs Franco Pinochet etc étaient franc maçons mais pas bigots laïcards. Comme « Staluchon Charasse Emmanuelli Mauroy Valls Macron Grhollande Hidalgo etc etc etc TOUS !!!
      Il n’y a qu’un critère pour voter PAS DE FRANC MAC GODF parce que « ces gens là » sont comme les islamistes seul le coran ou la doctrine compte TROIS POINTS c’est tout

  • François

    25 octobre 2021

    Bonjour Monsieur Gave,merci encore pour cette analyse.
    Je suis pessimiste pour mon pays et je pense que son avenir sera celui de l’Argentine et non de la suisse.
    Les Français sont économiquements incultes,complètement sous pensée marxiste et viscéralement anti libéraux puisque leur mantra est de faire payer les riches.
    Notre pays est destiné à sortir de l’Histoire pour n’être plus qu’un pays de deuxième voire de troisième zône, tous pauvre mais tous égaux !!

    Répondre
    • Mireille Weber

      25 octobre 2021

      je suis malheureusement d’accord avec vous

    • BdiG

      19 novembre 2021

      Sauf si Zemmour Gave Villiers Onfray M.Maréchal etc parviennent à renverser la table. Parce que la France est prise en otage depuis que les lumières ont ébloui les canards boiteux, les marxistes et leurs variantes mutent comme les virus en fonction des oukazes du GODF et ce, depuis les lumières. Seul l’aigle peut regarder le soleil en face (pas les colibris ni les moutons)

  • Franck Wellington

    25 octobre 2021

    Vous oubliez un désastre : l’ascension puis l’élection de feu (du pangolin) Giscard D’Estaing en 1974 et avant : notamment, le premier président à ne faire que des budgets à l’équilibre, à faire de l’imbécilité migratoire appelée « regroupement familial » (qu’on devrait appeler « djihad migratoire ») une règle de droit et de son pendant intérieur qui est le coup de frein à la natalité française via la loi Veil. D’ailleurs c’est dans les années Giscard que votre graphique de PIB / Production industrielle connaît, certes avec l’aide du choc pétrolier, son infléchissement le plus net. Sinon, belle victoire du BO !

    Répondre
    • breizh

      25 octobre 2021

      oui, cela a commencé sous VGE, le premier Enarque à accéder à la présidence, inaugurant le règne des fonctionnaires improductifs.

    • patrick

      25 octobre 2021

      Bonsoir et certainement même sous la présidence de Pompidou…. En effet, ne pas oublier la La loi no 73-7 du 3 janvier 1973 qui précise et limite les conditions autorisant l’État à emprunter à la Banque de France … L’Etat, alors de se tourner vers les banques privées. Quel fabuleux cadeau que de céder ainsi à un tiers droit de percevoir des intérets et le droit financement monétaire….

    • Didier

      26 octobre 2021

      Je ne comprends pas comment des personnes qui lisent Charles Gave régulièrement peuvent sortir des énormités telles que ce canular sur la loi Pompidou de 1973 qui aurait ruiné la France. Renseignez-vous bon sang ! Utilisez vos neurones.

    • BdiG

      19 novembre 2021

      Didier c’est pourtant le cas, Pompidou a mis le doigt dans l’engrenage fatal en cela bien aidé par ses anciens patrons (Rothschild) qui lorgnaient depuis quelques temps sur cette rente ; de Gaulle ne voulait pas, c’est là l’origine des tensions entre de Gaulle et Pompidou. Plus précisément lorsque Pompidou à « embauché Giscard » aux finances.
      Peu de gens se souviennent que de Gaulle avait dit de Giscard:  » Si ce type la parvenait à la présidence il ruinerait la France ». Il faut aussi rappeler « l’emprunt Giscard » comme performance du pédant Giscard.
      Ajoutons le regroupement familial. Sans omettre le pire; savoir le règlement de compte perso avec Rezah Phalavi Sha d’Iran Vous souvenez vous de Khomeni tous les soirs au 20h faisant foin du devoir de réserve – Le même 20h dévolu au Sha qui annoncera le « choc pétrolier » aux français…Après ça sa cause était entendue et un boulevard ouvert à Khoméni dans l’opinion ou les cervelles de colibris sont majoritaires (les mêmes qui votèrent NON à la Nouvelle Société Participative en 69 aggravé du OUI MAIS de « ce con de Giscard »
      (de surcroît Giscard en voulait au Sha parce qu’il avait priorité chez Fernande Grudet pour « le choix des pouliches du haras »
      En conclusion, il y a des années un très proche à qui on demandait ce qu’il fallait penser de Giscard resta dubitatif et silencieux, puis laissa tomber: »Au fond Giscard c’est un con intelligent »
      C’est quand même à lui que la France doit l’élection de la mitte autre calamité

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