Pourquoi sommes-nous si peu attachés aux libertés fondamentales et si prompts à les voir disparaître sans réaction ? Les libertés fondamentales sont celles qui touchent à l’essence même de la personne humaine, qui fait qu’une personne est une personne et non pas un objet ou un esclave (ce qui revient au même). Parmi ces libertés on trouve la liberté de penser et de parler, de se déplacer, de pratiquer une religion, de fonder un foyer et d’avoir des amis, d’exercer son objection de conscience, de fonder une entreprise et de la développer. Ces libertés sont essentielles pour bâtir une société libre et prospère, une société où les gens sont heureux. Dans le monde communiste, où ces libertés étaient bafouées, il n’y avait que laideur et tristesse, comme en témoigne le grand nombre de suicides.
Les libertés fondement de la personne humaine
Les libertés sont toujours en tension entre le respect de la personne humaine, son unicité, sa distinction, et le respect de règles globales et générales qui permettent la vie en société. Mais être en tension ne signifie pas être en contradiction. C’est parce que les personnes sont des personnes qu’elles s’associent entre elles et qu’elles forment des groupes et des sociétés. D’abord un foyer, puis une nation et enfin un ordre international. Ce qu’a démontré Hayek, notamment, c’est que l’ordre spontané des personnes est le plus à même de bâtir une société cohérente et forte ; plus que l’ordre construit imposé par des normes et des règles. Sans respect des libertés fondamentales il n’y a plus d’ordre spontané et, in fine, il n’y a plus de société, mais au contraire le chaos. La Russie soviétique à l’époque de Brejnev et de Gorbatchev était un chaos de contradictions, de petits bureaux, de contrordres, qui empêchaient le fonctionnement de l’État, comme l’a tragiquement démontré l’accident de Tchernobyl. Derrière la façade immobile qui peut sécuriser règne le chaos d’une société qui n’est plus organisée, mais maltraitée.
À l’inverse de ce que l’on peut penser de façon intuitive, l’ordre spontané est plus à même que l’ordre constructiviste de créer une société et un ordre stable, générateur de vides culturels et d’insécurité sociale.
Nous devrions donc être très attachés aux libertés fondamentales, non seulement par respect pour l’intégrité des personnes, mais aussi parce qu’elles seules apportent le bonheur et la prospérité, ce que démontre l’histoire de l’Europe. Pourtant, ces libertés semblent ne pas compter. Un Président peut annoncer dans la même semaine l’interdiction de l’école à la maison et la suppression de la clause de conscience des médecins dans la pratique des IVG sans que cela ne semble choquer et susciter de réactions négatives. Ce sont pourtant deux atteintes graves. La première à la liberté fondamentale des parents de choisir l’éducation de leurs enfants, y compris l’école chez eux. L’enfant n’appartient pas à l’État et l’école n’est pas un lieu de rééducation et de formatage, contrairement à l’école républicaine fondée par Ferry. La seconde au droit élémentaire à reconnaitre aux personnes une clause de conscience qui permet la possibilité de ne pas faire quelque chose quand on estime que cela va à l’encontre de ce que nous sommes. À cela s’ajoute cet état d’urgence sanitaire qui n’en finit pas de durer et qui semble justifier toutes les attaques possibles : interdiction de travailler, d’enterrer les morts, de visiter les malades et les souffrants. Chacun comprend qu’il s’agit-là de sujets fondamentaux qui touchent aux piliers d’une société, et non pas de sujets secondaires comme la liberté de choisir son programme télé ou son repas du soir. Mais justement, alors que nous croulons de plus en plus sous une extension des libertés secondaires (expansion des chaines de télévision, des modèles de téléphones, du choix des lieux de vacances etc.) nous sommes, de façon simultanée, victimes d’une restriction de plus en plus forte des choix premiers et primaires. Comme si la restriction des libertés fondamentales était camouflée ou compensée par l’accroissement sans limites des possibilités secondaires liées aux conforts de vie. Peut-être un moyen du reste de nous détourner de l’essentiel : nous donner un os à ronger après nous avoir retiré la viande.
Pourquoi aucune révolte ?
Face à ce rapetissement des libertés fondamentales pourquoi n’assistons-nous pas à des révoltes pour demander leur maintien ? Nous sommes passés à peu de chose lorsque le gouvernement a interdit aux bars et restaurants de Marseille de travailler en recevant du public. Des maires ont appelé à l’insoumission, des manifestations ont eu lieu, mais ensuite plus rien. En échange de promesses de compensations financières, la mesure a été acceptée. Plusieurs raisons à cette absence de révolte.
Le dédain, finalement, des libertés. Peu de personnes y sont réellement attachées aussi curieux que cela puisse paraître. La révolte de l’esclave se fait à l’égard de celui qui veut le libérer pas à l’encontre de celui qui l’asservit. Catherine II en fit les frais lorsqu’elle voulut abolir le servage : elle eut à subir une grande révolte des serfs à l’encontre de cette mesure. Napoléon s’en inspira en se gardant bien d’abolir le servage lors de son entrée en Russie, en dépit de la demande répétée de ses conseillers. Les libertés ont l’inconvénient d’amener avec elles la responsabilité et l’incertitude. La servitude a l’avantage de nous rendre irresponsables, donc non condamnables, et de créer une grande certitude dans l’avenir. Ces éléments-là sont très souvent préférés aux autres, comme le chien dans la fable de La Fontaine, qui préfère être enchaîné mais gras plutôt que libre et maigre comme le loup. Les sociétés comptent généralement plus de chiens que de loups.
Dans les régimes communistes, la révolte est partie des intellectuels et des universitaires, non parmi le peuple. Les dissidents étaient d’abord des aristocrates, c’est-à-dire des hommes attachés davantage à la liberté et à l’honneur qu’à l’égalité et à la conformité, comme l’a brillamment démontré Tocqueville.
L’autre raison est que la suppression de ces libertés est progressive et toujours présentée comme temporaire. Temporaire devait être l’obligation de se promener muselé dans la rue. Cela dure depuis presque deux mois. Temporaire devait être l’état d’urgence sanitaire. Nous fêterons probablement la première année en fanfare. Le plan Vigipirate installé après les attentats de 1995 dure encore, il devait être temporaire, et personne ne pense plus à y mettre un terme. Supprimées de façon douce, il est plus difficile de prendre conscience de la brutalité extrême de cette perte des libertés.
Cela s’accompagne d’un appel au plus grand bien. Si on interdit aux personnes de travailler, de rendre visite aux malades, d’assister à l’enterrement de leurs parents, c’est par solidarité. Qui pourrait s’opposer à la solidarité ? Qui pourrait refuser cet effort collectif pour le bien ? Le juste est ici détourné de sa finalité pour servir non le bien, mais une abolition du bien.
Enfin, dernier élément, la difficulté à défendre ces libertés. Comment le faire et comment l’organiser quand tout le monde, dans la rue, au bureau, à la télévision semble se satisfaire de ces attaques répétées ? Il est difficile d’agir seul, difficile aussi d’avoir l’impression d’être seul. Mais peut-être faut-il d’abord commencer par cela. Extirper les peurs, convaincre ceux qui peuvent l’être, s’appuyer sur les arguments compréhensibles par notre entourage. Les libertés fondamentales touchent au cœur de l’être humain, elles sont normalement compréhensibles par tous. Leur défense reste une priorité pour continuer à établir une société juste et prospère.
Auteur: Jean-Baptiste Noé
Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).
Sigi Thiam
28 octobre 2020Correction ‘crapaud’, pas ‘crapeau’.
Sigi Thiam
28 octobre 2020Merci, Monsieur, pour cet article intelligent. Il est agréable aussi de lire des commentaires sans les fautes d’ortographe exécrables dont les serfs sont si friands. Force est de constater que nous autres africains parlons français mieux que vos gueux.
Les serviteurs sont en effet devenus les maîtres, et ce dans le monde entier. La Belle a fait place à la Bête, et est-ce qu’il est pas beau le résultat? Immeubles modernes laids, muselières, mort de la haute cuisine qui sera remplacée par les pâtes alimentaires à base d’insectes proposées par un certain américain déterminé à vendre son vaccin miraculeux. Il faut être bête pour croire que le « coronavirus » existe et tant que les gens y croiront il ne disparaîtra pas. Étant née en 1975, j’ai dans les poumons l’air farouche que les combattants vietnamiens ont respiré. Alors ce n’est pas un virus de merde qui m’effraiera.
Il est difficile de transformer un crapeau en étalon, et les aristocrates auront essayé. Les cons seront toujours des cons, et ils aiment la nouvelle religion qu’est le COVID-19. Les serfs vénèrent la médiocrité. Cet affreux nouveau monde est pour eux.
L’aristocrate que je suis attend son vaisseau spatial pour partir.
Bien à vous.
Arnaud de Verthamon
20 octobre 2020Très bel article. Merci.
Comme illustration d’un appel au plus grand bien, je me permets de citer l’interview honteux de Mme Auzière, belle-fille de notre Démocrateur, qui soutient que philosophiquement la privation de liberté se justifie dans la mesure où cela est destiné à protéger les faibles.
Or, en réalité, la privation de libertés vient ici pallier les incompétences répétées du gouvernement à protéger les plus faibles, avec en particulier l’échec du traçage (80% des cas détectées en IdF ont une cause inconnue).
Calderini
19 octobre 2020Il faut qu’un chef se lève de la trempe d’un Martin Luther King, Mandela ou Gandhi car le défi semble immense Il n’y a pas de contre-pouvoir à ce jour Et il est aussi important que chacun d’entre nous comme le Colibri prenne sa part de travail en alertant informant soutenant pour éviter de dire : si j’avais su.
jean pierre Roblin
26 octobre 2020le problème c’est que les hommes que vous citez avaient un IDEAL , ce qui n’est surtout pas le cas de nos hommes politiques , d’abord l’argent, ensuite l’argent et enfin l’argent que l’on soit de gauche de droite ou d’ailleurs
Coste
19 octobre 2020Très beau texte sur la liberté et le liberticide inconscient
Roger Galinié
19 octobre 2020Dans sa dernière « causerie » télévisée, le porte-parole du gouv… pardon, le Chef de l’Etat a fait passer quelque chose qui aurait du occasionner une levée de boucliers, et même une insurrection. Il a dit que nous devrions renoncer à être libres pour être solidaires !
Je me questionne avec J.B Noé : pourquoi aucune révolte ? La réponse fait peur…
Bernard Martoïa
18 octobre 2020« Les libertés ont l’inconvénient d’amener avec elles la responsabilité et l’incertitude. La servitude a l’avantage de nous rendre irresponsables, donc non condamnables, et de créer une grande certitude dans l’avenir. »
C’est la cause majeure du mal français. Les Français ne sont pas des veaux pour rien !
breizh
18 octobre 2020cela arrange grandement ceux qui nous gouvernent et qui font tout pour ôter toute responsabilité aux citoyens.
Steve
17 octobre 2020Bonjour à tous.
En fait la , ou les libertés pour des mammifères sociaux évolués, ce sont des liens consentis tandis que le servage est fait de liens imposés par la force. La question remonte « à la plus haute antiquité » ( cf A. Vialatte) puisqu’elle est le thème des deux récits de la création du monde narrée dans la Genèse: d’une part le modèle agricole sumérien dans lequel un petit nombre de prêtres et de guerriers vivent dans le temple de la cité , alimentés et servis par les glébeux, humains créés « à l’en glaise » pour les servir, d’autre part un modèle de société rappelant les meilleurs côtés des sociétés de chasseurs cueilleurs ( l e premier récit dans le texte mais historiquement très postérieur à celui « à l’en glaise ». Il est rare que les sociétés reprennent des mythes des origines très différents . Il se pourrait que le rédacteur de la Bible, au 7ème siècle BC, n’ait pas su décider quel était le meilleur modèle pour l’avenir de l’humanité et laissé la décision à ses successeurs.
Visiblement, elle n’a toujours pas été résolue! Il semblerait bien que nous nous dirigions à nouveau vers le modèle sumérien : obéissance totale aux dieux de la cité, acceptation des miettes, sous peine d’exclusion létale!
Cordialement
Charles Heyd
18 octobre 2020#breizh, courage, fuyons!
Remarquez, dans les monts d’Arrée, dans la Bretagne profonde on doit être relativement à l’abri!
Charles Heyd
18 octobre 2020oups, je me suis trompé de rédacteur!
breizh
19 octobre 2020A Charles Heyd,
les Finistériens ont été les plus nombreux à rallier la France Libre…
Charles Heyd
19 octobre 2020encore une fois à #breizh;
ils ont été aussi (très et surtout trop) nombreux à rallier Macron (du genre le député de Carhaix)!
sylvain
17 octobre 2020La principale raison de cette absence de réaction face à la privation des libertés fondamentales tient effectivement au fait que ces libertés riment avec responsabilités et incertitudes. Or, les grandes tendances actuelles sont la déresponsabilisation des individus, avec notamment la culture de l’excuse, et la peur du risque symbolisée par le principe de précaution.
De plus, cela fait des décennies que les Français sont infantilisés. Un nombre important d’entre eux ont perdu toute autonomie. Tout comme les enfants sont dépendants des adultes, beaucoup de Français sont devenus totalement dépendants de l’état.
Je ne m’attends donc pas à un soulèvement prochain de la population.
Cela est d’autant plus improbable que gouverner par la peur semble terriblement efficace… pour l’instant du moins…
Bilibin
16 octobre 2020J’ai cru remarquer que les plus favorables au confinement et au durcissement des mesures étaient plutôt les femmes dans la deuxième moitié de la vie. De manière générale j’ai l’impression qu’il y a presque un effet générationnel. Il est finalement assez logique que les jeunes, ayant le plus à perdre de cette situation (opportunités d’emploi, mais aussi sociales, et cadre de vie en général : le confinement est plus confortable dans une maison de campagne en famille que dans un petit appartement en solitaire) y opposent le plus de résistance (ils sont aussi les moins touchés par la maladie), mais je pense que cela va au delà de ça et qu’il y a un rapport au risque et à l’autorité tout à fait différent, renforcé par un certain désabusement politique (ils ont toujours connu des politiciens opportunistes, sans envergure et mous, ils n’ont pas connu le « monde d’avant »).
Au contraire il y a un certain risque pour les plus jeunes à se laisser aller à l’oisiveté en attendant les résultats des tests pour savoir s’ils devront (hélas) retourner à l’école. C’est une sorte de pacte oedipien séduisant : ne rien faire, rester enfant, mais en sécurité dans la familiarité du foyer familial. Le monde est devenu trop dangereux pour être exploré et les contacts avec les inconnus sont fortement déconseillés. Certains vont ainsi par pur esprit de contradiction faire la fête dans les limites de la légalité, en « commençant avant et en finissant après ». Comme dirait Dostoïevski, « pour montrer qu’ils ne sont pas des touches de piano ».
La partition n’est en effet guère réjouissante, et le morceau n’a que trop duré.
Dominique
16 octobre 2020Marc durand, prenez vite un avion pour la Chine communiste : un aller simple puisque vous êtes certain que c’est un pays paradisiaque.
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Nous au contraire, nous nous battons ici et maintenant pour rétablir les libertés perdues.
Charles Heyd
17 octobre 2020Effectivement, comme à tous ceux (et celles) qui pensent qu’il vaut mieux s’expatrier puisqu’ici on ne peut plus rien faire, je pense qu’il faut se battre pour rétablir notre pays sur de bonnes bases!
breizh
17 octobre 2020c’est une vraie question : https://www.contrepoints.org/2013/04/25/122575-rester-se-battre
Charles Heyd
17 octobre 2020Je réponds en fait à #breizh;
n’est pas le général De Gaulle qui veut!
Aller où pour se battre pour qui ou quoi et avec quels moyens? Je persiste, il faut résister et s’organiser sur place pour enfin renverser la table;
j’écoutais hier soir le face-à-face Zemmour-Chevènement sur CNEWS et je n’avais pas encore été informé de cet ignoble assassinat de Conflans; Zemmour s’est fait traité d’hystérique par un Che qui pourtant parlait déjà de « sauvageons » il y des dizaines d’années! Il disait (Zemmour) que l’éducation Nationale ne fait plus, ne peut plus faire son travail d’éducation; le Che, imperturbable lui répondait qu’il faut expliquer et que le premier et plus important outil pour lutter contre le radicalisme (islamique) est l’école!
Je ne sais pas ce qu’en pensent (aujourd’hui, c-à-d un jour après) les profs dans le 93, 94 et j’en passe!
breizh
18 octobre 2020parfois, il vaut mieux prendre le large pour sauvegarder sa peau et sa liberté de manoeuvre.
marc durand
19 octobre 2020Je prefere être en Chine, j’ai été attaque 7 fois dans mon magasin en France, jamais a Hong kong et en Chine en 26 ans. J’habitais le neuf trois, donc non merci.
Totale sécurité en Chine, les islamistes sont maîtrisé, je n’ai nul besoin de faire l’esclave pour payer tous mois les abonnements EDF eau, gaz, taxe foncière et habitation, ni droit de succession, ni ISF, ni CSG et autre invention française.
Aucuns Chinois ne dit qu’il faut taxer les riches, puisque tous veulent devenir riche, marre des jaloux et fainéant français, des râleurs français.
Je n’ai nul besoin d’investir dans l’or pour protéger mon patrimoine, car 99,99% des produits que j’utilise sont produit en Chine. L’inflation sera dans des pays qui ne fabrique plus rien.
Et le temps que la France devienne comme le Venezuela, il faudra une paire d’année.
1991, Crache, crache, crache, c’est pas possible que tu en réchappe, nous somme l’etat qui rapt tout. Ca fait 30 ans, et rien n’a changer ! vous pensez vivre combien de temps ?
Et Coluche ses blagues remonte encore plus loin, 50 ans que c’est la meme chose en France.
Et je termine, par la plaisanterie de Charles Gave, qui n’en est pas une: Les Chinois disent on va envoyer une commission parlementaire en France pour savoir comment fonctionne le dernier pays communiste.
Cassiau
16 octobre 2020Patriote
Jacques Peter
16 octobre 2020Le peu d’intérêt porté par les Français à la liberté est inquiétant. Ils sont obsédés par l’égalité des conditions. Tout est acceptable dès lors que le voisin n’a pas plus que moi. Je ne peux plus sortir au restaurant ou à un spectacle; je dois me munir d’une muselière si je mets le pieds dehors; je dois être rentré à 21h; je n’ai pas le droit d’inviter des amis dès lors qu’on serait plus de 6 à table? Ce n’est pas grave puisque cela s’applique à tout le monde.
Tonton Flingueur
16 octobre 2020> Pourquoi aucune révolte ?
A cause de la croyance dans l’autorité de l’é/État ?
breizh
16 octobre 2020A cause de l’Etat providence et de la violence de l’Etat à l’égard de ces concitoyens honnêtes (les habitants des quartiers émotifs n’y sont pas soumis…).
Tonton Flingueur
27 octobre 2020Aussi à cause du classique « je ne me pose pas de questions et je ne fais qu’obéir aux ordres »?
Holocaust Survivor: Don’t Let Authorities Use Fear to Turn You Into a ‘Robot’
https://childrenshealthdefense.org/defender/holocaust-survivor-vera-sharav-covid/
germain
16 octobre 2020La liberté de penser, d’aller et venir sont bafouées dans l’indifférence quasi générale…Mais quand les frigo seront vides, les Français se rebelleront. Mais les mondialistes guettent les moments de faire avancer leurs sinistres projets, un monde américain notamment.
glardon
16 octobre 2020Malheureusement, les »français » n’ont été capable de se dévolter une seul fois en 1789 et pendant la commune
breizh
17 octobre 2020ce ne sont pas les français qui se sont révoltés en 1789 et à la commune, mais quelquese parisiens… et le résultat ne fut pas terrible !
Pierre 82
16 octobre 2020Vous avez vraiment raison dans la conclusion, il faut se retrousser les manches, et convaincre un maximum de gens.
J’ai commencé à « résister » il y a quelques semaines, en essayant de parler le plus possible à des gens que je ne connais pas, ou juste de vue, en faisant mes courses. A toute occasion, le m’adresse à certains pour dire le ras-le-bol de ces muselières, souvent à l’aide de l’ironie. Et beaucoup sont de mon avis, mais restent dans la confusion. D’un côté, ils en ont marre et trouvent qu' »ils » exagèrent, mais d’un autre côté, ont quand même un peu peur de la maladie. Mais en fait, cette peur est artificielle, et il suffirait que les autorités se montrent rassurantes (en relativisant par exemple, en comparaison avec d’autres épidémies) pour faire disparaître cette peur.
Depuis que je me prète à cet exercice, je me rends compte que la population est au bord de la crise de nerfs et ne porte le masque que pour éviter l’amende.
Nous devons donc, nous qui avons pris conscience du mal, tenter de convaincre notre entourage, le plus largement possible. Sans violence, même verbale. Le faire avec bienveillance, dans l’esprit d’amour du prochain, et rien d’autre.
J’aime aussi rappeler que le mot « diable » signifie au départ « celui qui divise, qui répand la confusion ». La nature même de ce qu’il nous arrive est diabolique, et le combat que nous devons mener est de même nature que celui de l’Apocalypse.
Au boulot!!
Deux petites remarques:
1. Il me semble que nos politiciens sont dans la pure provocation, ils attendent avec impatience qu’une personne pète les plombs et se mette à tirer dans le tas. Ça leur permettrait de renforcer encore la main-mise sur une population de plus en plus terrorisée, et de renforcer leur pouvoir dictatorial. Ne pas céder à la violence.
2. Ce qui me tracasse le plus, c’est qu’après cette « pandémie », viendra le temps de l’effondrement économique, qui a commencé, mais qui bénéficie jusqu’à présent d’une cascade de fonds publics qui permet de ne pas sombrer. Quand les digues seront rompues, et que des millions de personnes se retrouveront sans emploi avec des crédit à payer, le seul recours envisagé sera celui de faire appel à l’état, qui se fera un plaisir d’arroser d’argent gratuit contre une restriction accrue de libertés publiques. La France sera alors prête pour une guerre de tous contre tous, entre les tenants de la liberté, et ceux de la servitude.
germain
16 octobre 2020Ce qui sauvera la France, c’est précisément de rester uni, éviter la dispute, entre personnes physiques libres, que recherche le gouvernement français pour étendre ses tentacules plus sûrement sur nous.
breizh
16 octobre 2020il faut ajouter l’Etat Providence qui s’immisce partout et a crée une très forte dépendance et contrôle ! Comment se révolter contre la main qui nous nourrit et qui a un tel pouvoir sur nos vies (par exemple le fisc), notamment par violence (voir les violences policières contre les gilets jaunes, l’attitude des hauts fonctionnaires et des politiques).
bientôt Emmanuel Macron va annoncer qu’il fait don de sa personne à la France, avec tout le mépris qu’il a pour les français qui le nourrissent grassement, lui et ses copains énarques.
Toutefois, les dérivatifs ont une limite : le choc économique est tel, que les artifices de l’arrosage d’argent étatique vont atteindre leurs limites. Il suffit de pas grand chose, pour que beaucoup de choses s’effondrent, à l’image de notre santé publique, incapable de faire face à l’épidémie, sans l’arrêt des soins de tout ce qui n’est pas COVID (et dont les conséquences mortelles pour les autres patholigies ne sont pas communiquées).
greg
16 octobre 2020Rentrer en résistance, s’appliquer à soit même ce que l’on voudrait pour les autres. Vouloir convaincre est voué à l’échec. Quand on résiste on le fait clandestinement car ce n’est pas sans danger. Voilà où nous en sommes. Ceux qui sont conscient du présent doivent aussi se préparer au combat qui vient, parce-qu’ on ne récupérera pas notre pays sans violence.
Alexis Reymond
16 octobre 2020Totalement d’accord
glardon
16 octobre 2020+100.000
marc durand
16 octobre 2020Je ne suis absolument pas d’accord. Si je suis votre raisonnement un type qui a Ebola, la tuberculose … on devrait pas s’opposer a sa libre circulation ?
Les faits sont la, Wuhan berceau du covid-19, n’a plus un seul cas aujourd hui, il y a eu il y a quelques jours une resurgence de 12 cas de covid a Quindao, contamination relie a un hôpital qui traite les cas de covid.
Il y a 2 jours, le responsable sante de la ville a été limoge pour 12 cas, chez nous il y a des dizaines de milliers de cas, une centaine de mort par jour, et tout va bien pour les politiques. (11 millions de personne testes en 5 jours)
Quand au plan Vigipirate, en Chine les terroristes sont executes, comme les meurtriers et violeurs, ainsi que les dealers de drogue. (peine de mort hier, pour un violeur qui avait aussi tue sa victime) .
Tant qu’on ne dira pas la vérité, ca continuera, on fait croire en France, que les juges sont rouge, mais c’est faux, en Chine les juges sont 100% rouge communiste, et les criminels sont executes, les juges en France sont libéraux et pas rouge. Les droits de l’homme sont une fumisterie de liberal libertaire ou les criminels ont plus de droits que les victimes.
Quand je vois qu’en Chine, une fois que vous avez acheté un appartement, vous n’avez aucunes dépenses contraintes, (0 taxe foncière et habitation, 0 abonnement EDF , gaz, eau, 0 CSG, 0 TVA sur les abonnements, 0 taxe tele, 0 droit de succession, 0 ISF, 0 squatteur, 0 assurance habitation obligatoire …) alors qu’en France, vous devez chaque mois payer des charges avant de pouvoir habiter.
Sur le travail, la CGT c’est en France, pas en Chine (voir le commentaire de LOUIS GAVE la semaine derriere: la Chine a LIBÉRALISE le travail, l’immobilier, les matières premieres.
Quand a dire qu’avec le covid, c’est les vieux qui crèvent, c’est pas grave, je me demande dans quel monde on vit. Le libéralisme libertaire crée l’individualisme qui est une ânerie, de tout temps les hommes se sont associes pour survivre.
breizh
16 octobre 2020je ne vois pas le rapport de votre commentaire avec l’article ?
Michel Martinie
16 octobre 2020Je ne voudrais pas être offensant mais après avoir relu 3 fois votre commentaire, permettez moi de prescrire une consultation
Il semble que vous soyez atteint d’une nouvelle pathologie , voisine de celle qui affecte le
Président Macron : vos circonvolutions pariétales sont parfaitement amidonnées !
McDude
16 octobre 2020Etes vous bien sur le bon blog? Vous faites ici l’apologie du communisme a la chinoise et vous justifiez un gouvernment toujours plus puissant qui exercerait toujours plus de restriction sur le petit peuple terrorise. Nous sommes ici sur le blog de l’institut des libertes or vous semblez, comme le dit l’article d’ailleurs, n attacher aucune important aux libertes! L’homme est en effet un animal social mais contrairement a la fourmi ou bien a l’abeille, il est egaelement capable, dieu merci, de s’epanouir en tant qu’individu, chacun est different et chacun doit etre libre de ‘affirmer conformement aux valeurs qui lui corresponde le plus.
RIEME
16 octobre 2020Je suis assez dubitatif également quant à votre commentaire, je ne vois pas trop la finalité de votre pensée. Mais si je vous comprends bien, vous devriez partir habiter en chine, non? Bien cordialement.
Dominique
16 octobre 2020Marc durand, prenez vite un avion pour la Chine communiste : un aller simple puisque vous êtes certain que c’est un pays paradisiaque.
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Nous au contraire, nous nous battons ici et maintenant pour rétablir les libertés perdues.
marc durand
19 octobre 2020Faire croire que la liberté totale est la panacée a tous les maux est une ânerie.
La France cumule toutes tares du communisme (subvention, faux prix a tous les étages), mais aussi les tares du libéralisme libertaire : absence de contrôle aux frontières, immigration massive, delocalisations, mondialisme, en sauvagement de la France a cause des droits de l’homme, on tape plus sur les gilets jaune que sur les islamistes ….. Les honnêtes gens sont obliges de payer des taxes pour faire vivre les terroristes en prison.
Les libertés fondamentales sont d’être libre de travailler pour créer de la richesse, libéralisation du travail en Chine, Louis Gave le dit, et je le dis aussi puisque je suis en Chine. (Pas de CGT, et pas 3000 pages du code du travail).
Pouvoir habiter chez soi sans avoir de taxes, d’abonnement a payer tous mois, libéralisation de l’immobilier en Chine, ou 96% des Chinois sont propriétaires.
Louis Gave a encore raison, le bureau de propagande Chinoise n’ont pas besoin de beaucoup travailler, les occidentaux fabriquent les fakes news eux memes.
Et juste pour info, la semaine dernière, les Chinois viennent de briser encore 2 monopoles des occidentaux, la fin du duopole des grand tunnelier détenu par le Japon et l’Allemagne, et la fin des simulateur de vol Européen et Américain.
Dominique
16 octobre 2020PS. Je signale l’audition du pr. Raoult par les sénateurs. C’est long mais très instructif et on peut écouter surtout les réponses du scientifique.
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On y trouve une présentation de toutes les interdictions et atteintes aux libertés qui atteignent le secteur de la santé en France, et ailleurs, même si elles ne font pas l’objet de l’audition, directement à l’origine du désastre créé en Franve. Citons en France le numerus clausus sur les médecins à diplômer, et en France et dans des pays occidentaux : les terrifiantes attaques contre l’hydroxychloroquine et son interdiction ( interdite en France et dans 1/3 des états américains ) coordonnées par des gouvernements, l’OMS, et jusqu’à la revue The Lancet.
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La santé est un domaine particulièrement signifiant quant aux désastres entraînés par les atteintes aux libertés individuelles et collectives, puisqu’à la fin, comme le répète Raoult, on comptera les morts, comme en économie on compte les chômeurs.
( À fin juin 2020, 30.000 décès en France et moins de 200 en Grèce où les médecins de ville libéraux ont été autorisés, et encouragés, à traiter les personnes atteintes et prescrire le traitement à base d’ hydroxychloroquine ! Cet ajout est de moi et ne se trouve pas dans la vidéo ).
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La qualité de la santé est, comme tous les domaines dans la société, directement dépendante de la liberté laissée aux hommes compétents que sont les médecins. Ce qui est le cas dans plusieurs pays africains ( Sénégal, Mali …) comme l’apprend aux sénateurs le scientifique !
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La liberté est indispensable pour que s’épanouisse le pragmatisme des praticiens, et elle meurt sous les coups des idéologues : on comptera les morts.
On comptera aussi les morts d’entreprises, sauf que Big Brother dira qu’elles étaient défaillantes et que la crise sanitaire n’a fait que révéler leurs faiblesses cachées … encore une atteinte terrifiantes aux libertés que d’empêcher les industries thermiques conventionnelles et d’imposer une ( ainsi nommée ) transition énergétique ; mais j’ouvre un autre domaine.
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Nous sommes, à mon avis, terriblement marqués par les atteintes ( politiques mais pas que ) contre la liberté. Lénine et Pol Pot s’inspirèrent de la Révolution française. La question est bien politique à mon avis et il ne fait pas accuser les Francs d’être d’accord avec les privations de liberté. Nous sommes des victimes.
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https://m.youtube.com/watch?v=RmGztcAo2O4
Dominique
16 octobre 2020PS. Je signale l’audition du pr. Raoult par les sénateurs. C’est long mais très instructif et on peut écouter surtout les réponses du scientifique.
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On y trouve une présentation de toutes les interdictions et atteintes aux libertés qui atteignent le secteur de la santé en France, et ailleurs, même si elles ne font pas l’objet de l’audition, directement à l’origine du désastre créé en Franve. Citons en France le numerus clausus sur les médecins à diplômer, et en France et dans des pays occidentaux : les terrifiantes attaques contre l’hydroxychloroquine et son interdiction ( interdite en France et dans 1/3 des états américains ) coordonnées par des gouvernements, l’OMS, et jusqu’à la revue The Lancet.
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La santé est un domaine particulièrement signifiant quant aux désastres entraînés par les atteintes aux libertés individuelles et collectives, puisqu’à la fin, comme le répète Raoult, on comptera les morts, comme en économie on compte les chômeurs.
( À fin juin 2020, 30.000 décès en France et moins de 200 en Grèce où les médecins de ville libéraux ont été autorisés, et encouragés, à traiter les personnes atteintes et prescrire le traitement à base d’ hydroxychloroquine ! Cet ajout est de moi et ne se trouve pas dans la vidéo ).
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La qualité de la santé est, comme tous les domaines dans la société, directement dépendante de la liberté laissée aux hommes compétents que sont les médecins. Ce qui est le cas dans plusieurs pays africains ( Sénégal, Mali …) comme l’apprend aux sénateurs le scientifique !
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La liberté est indispensable pour que s’épanouisse le pragmatisme des praticiens, et elle meurt sous les coups des idéologues : on comptera les morts.
On comptera aussi les morts d’entreprises, sauf que Big Brother dira qu’elles étaient défaillantes et que la crise sanitaire n’a fait que révéler leurs faiblesses cachées … encore une atteinte terrifiantes aux libertés que d’empêcher les industries thermiques conventionnelles et d’imposer une ( ainsi nommée ) transition énergétique ; mais j’ouvre un autre domaine.
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Nous sommes, à mon avis, terriblement marqués par les atteintes ( politiques mais pas que ) contre la liberté. Lénine et Pol Pot s’inspirèrent de la Révolution française. La question est bien politique à mon avis et il ne fait pas accuser les Francs d’être d’accord avec les privations de liberté. Nous sommes des victimes.
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https://m.youtube.com/watch?v=RmGztcAo2O4
nicolas
16 octobre 2020Peur de la sanction individuelle? Finir devant un juge pour un tweet? Se retrouver ostracisé, perdre son emploi, ses proches pour une forme de contestation ne serait-ce que suspicieuse pour quiconque, implicite à charge?
Exemple type qui semble mineur mais en dit long: dîner entre biens heureux où une formulation maladroite vous échappe laissant place à ces quelques secondes de latence traversant la tablée d’une émotion consternée et incubée que la 5G d’esprits qui se réduisent viendra, je le souhaite, combler?
En plus de la forme, le fond de toute contestation, lui, sera balayé aux ordures de la conscience collective bien comprise, rubrique conspirationniste, information toxique.
Conclusion: la démarche collective s’inscrit à posteriori d’une démarche individuelle, pas l’inverse… d’où l’utilité de l’entrave à l’échelle individuelle dans un nouveau cadre « d’unicité » et de se tromper avec la masse histoire de survivre aux cons.
Nocturne
16 octobre 2020Une planche de la B.D. Garfield rendait bien compte de la situation : dans la première case, l’UberKatze, déguisé en Caped Avenger (« Le Vengeur à la cape » n’a pas la même vis comica que la version originale, comme pour le « Back to the trees ! » de l’oncle Vania dans What we did to Father), entre dans une animalerie, ouvre les cages et s’adresse ainsi aux animaux sidérés : « Le Caped Avenger vous offre la liberté ! ».
Case suivante, aucun animal n’a bougé, évidemment — ce qui démontre au passage la sottise du mot fameux de Patrick Henry, « Give me liberty, or give me death ! », puisque la liberté ne saurait être accordée comme une grâce, mais seulement conquise, et les ceusses qui la demandent ne la méritent pas, même à titre provisoire.
Dans la dernière case, le Caped Avenger referme toutes les portes et s’adressant aux animaux immobiles derrière leurs barreaux, leur dit : « Le *Caped Avenger* vous a offert la sécurité ! ».
Je crains que la liberté ne soit un trop lourd fardeau pour l’immense majorité des gens, qui presque tous veulent des maîtres, même méprisables, même menteurs, même incompétents, même tyranniques, pourvu que tous les membres du troupeau subissent (au moins en apparence) le même joug absurde et déshonorant. L’idée de liberté ne séduit qu’une infime minorité, par là condamnée puisque nous appartenons au cycle des civilisations quantitatives, comme le démontrait Pareto.
A en croire de certains optimistes, les vastes systèmes, en raison de leur fragilité, de leur complexité, de leur vulnérabilité, sont les formes ultimes qui précèdent la désagrégation, d’où émergera (et pas nécessairement dans la joie) un ordre nouveau, un « brave new world ». Ouais…
Ces systèmes resteront sans doute imparfaits, mais assez efficaces pour exercer la répression la plus sauvage, au sein d’un chaos ordonné ou d’un ordre chaotique. Je souhaite bonne chance aux rares réfractaires qui voudront échapper à l’ordre collectiviste et au Village planétaire. Ce qui me rappelle cet échange :
Number Two : I am definitely an optimist. That’s why it doesn’t matter « who » Number One is. It doesn’t matter which « side » runs the Village.
Number Six : It’s run by one side or the other.
Number Two : Oh certainly, but both sides are becoming identical. What in fact has been created is an international community — perfect blueprint for world order. When the sides facing each other suddenly realize that they’re looking into a mirror, they will see that « this » is the pattern for the future.
Number Six : The whole Earth as the Village ?
Number Two : That is my hope. What’s yours ?
Number Six : I’d like to be the first man on the moon.
Puisque la réalité n’a plus aucune importance, et que la population est désarmée (dans toutes les acceptions de l’adjectif), le tyranneau peut tout se pemettre.
L’avenir est à la termitière, à l’épouvantable termitière.
Dominique
15 octobre 2020D’abord, bravo d’aborder ce côté effrayant du mal français, peut être le plus grave.
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Je ne pense pas que les Français en soient conscients et qu’ils préfèrent l’esclavage à liberté. Pour être attaché aux libertés il faut aussi en avoir reçu l’enseignement en ses principes, or tout notre enseignement public est aux mains de marxistes… Pour se garder de toute dérive que les constituants américains écrivirent le principe de liberté dans la consitution américaine, et une couche supplémentaire fut ajoutée avec le 1er Amendement de la Constitution des Etats-Unis : « nul ne peut être poursuivi par le gouvernement pour ses idées et ses propos. » Nous faisons le contraire, par exemple avec nos lois Pleven, Gaissaut, Avia. C’est donc bien une question politique autant que philosophique : actuellement nos libertés individuelles, et donc aussi collectives, sont entravées par un pouvoir tyrannique qui porte le masque de la démocratie. Les innocents ( gilets jaunes ) en sont la preuve, par leur sang versé. Et ce n’est qu’un exemple : combien d’ entreprises ont été mises en liquidation par les URSSAF pour avoir été privées de la liberté de choix d’assureurs privées en risques maladie et en retraites, comme en Suisse par exemple où il.y a 250 caisses privées, au profit d’un monopole étatique ? Au final : une industrie détruite par ce système social non libre, collectiviste, des délocations sans fin, et entre 6 et 9 millions de chômeurs … on ne sait plus comment les compter !
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Pareil pour l’enseignement, la santé, l’information, l’art, etc. Recherchons un domaine où existe un espace de liberté dans notre société française devenue quasi communiste …
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A force de vivre dans un pays où la liberté n’est qu’un mot écrit sur le fronton des mairies, les Français ne savent plus ce qu’est la liberté car ils ont été endoctrinés et privés de tous ses bienfaits ! C’est Big Brother dans « 1984 » écrit par Orwell qui fait scander à la population soumise : » la liberté c’est l’esclavage « . En France nous y sommes.
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Vous devriez envoyer votre article aux patriotes qui oeuvrent pour sauver ce qui restera de notre royal et malheureux pays. Peut être même le développer en un essai, avec des exemples contemporains que F. Bastiat approuverait. Car ils ne se posent jamais assez, en tout cas pas dans leurs discours ou interventions, en défenseurs des libertés. En prenant des cas concrets, comme par exemple la cause essentielle du désert industriel et du chômage en France, et les comparant avec des pays où la liberté de choix des assurances existe, ils apporteraient plus de force à leurs idées … et même ils découvriraient leurs propres erreurs là où ils ont hélas aussi des idées collectivistes.
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Pareil évidemment pour l’échec scolaire, la destruction de l’art pictural contemporain, etc. Et jusqu’à la situation tragique de notre défense militaire ( avec nos chercheurs privés de la liberté de mener libtement leurs recherches en matière de MHD dans les années 60 ) où nous avons maintenant 20 ans de retard en matière de missiles, fusées et engins hypersoniques jusqu’à Mac20 ! Un retard définitif sur les Russes, et venant en second les Américains : un manque de liberté individuelle qui a mené à la perte de liberté collective !
A contrario c’est bien grâce à une totale liberté pour mener ses recherches que Marcel Bloch ( futur Dassault ) pu inventer son hélice » Éclair » qui fut montée avec grand succès sur les moteurs des avions de l’armée durant la Grande guerre, choisie parmi 250 autres projets.
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Je m’arrête là. Vous avez levé un lièvre énorme.
Le grand problème de notre malheureux pays. Merci Jean-Baptiste Noë !
Charles B
16 octobre 2020Merci Monsieur d’avoir pointé du doigt l’énorme erreur de nos souverainistes et patriotes court termistes qui pensent pouvoir sauver le pays en le plongeant encore plus dans le chaos. Ils n’ont jamais le mot liberté à la bouche alors que le libre arbitre est souvent la base de leur philosophie et spiritualité…