18 mai, 2014

Dossier sur l’euro

En vue des élections européennes et du débat sur l’euro qui continuera certainement d’occuper l’espace public dans les mois à venir, l’Institut des Libertés publie deux documents sur la monnaie européenne.

Le premier est un court prospectus qui contient de saisissants graphiques et démystifie 4 idées fausses sur la sortie de l’euro. (TÉLÉCHARGER)


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Le second est un rapport de 36 pages qui explique clairement pourquoi il est nécessaire de se débarrasser de ce Frankenstein monétaire et quelles en seraient les conséquences. (TÉLÉCHARGER)

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N’hésitez surtout pas à partager ces documents afin de faire vivre le débat public !

 

Auteur: idlibertes

Profession de foi de IdL: *Je suis libéral, c'est à dire partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale. *Je ne crois pas que libéralisme soit une une théorie économique mais plutôt une théorie de comment appliquer le Droit au capitalisme pour que ce dernier fonctionne à la satisfaction générale. *Le libéralisme est une théorie philosophique appliquée au Droit, et pas à l'Economie qui vient très loin derrière dans les préoccupations de Constant, Tocqueville , Bastiat, Raymond Aron, Jean-François Revel et bien d'autres; *Le but suprême pour les libéraux que nous incarnons étant que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits,les petits de massacrer les gros mais surtout, l'Etat d'enquiquiner tout le monde.

82 Commentaires

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  • JVdb

    9 avril 2017

    La France est malade depuis 1740 environ et ne fait rien pour guérir. Elle n’a qu’un faible aperçu de ce qu’est un investissement rentable.
    Sa révolution est une catastrophe dont elle ne se remet pas. Tout est fait pour rendre les riches plus riches encore.

    Entre 1804 et 1914, elle peut assez facilement éviter l’inflation. Dès 1914, elle perd les pédales. Elle est actuellement malade de ne pouvoir dévaluer, ou du moins elle pense que la dévaluation va la guérir. Un rêve, quoi…

    L’euro, c’est le Nord de l’Europe. Le jour où les pays du Club Med n’en feront plus partie, tout ira bien.

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  • Stefano

    8 juin 2014

    On accuse l’Allemagne d’être responsable de l’échec de l’euro, et de refuser d’y porter remède en payant pour les pays cigales.
    Il ne faut quand même pas oublier que l’euro a été imposé à l’Allemagne , contre son gré, par Mitterrand ( approuvé par une grande partie des idéologues européistes) en 1990/92 comme condition de l’approbation (sic) par la France de la réunification. Ce que n’avait pas prévu ce grand politique (resic) c’est que ce n’est pas l’Allemagne qui entrait ainsi sous le contrôle de la France, mais exactement le contraire! L’appartenance de pays laxistes dans une zone Deutsche Mark de fait allait ruiner ces mêmes pays. L’arroseur arrosé quoi!
    Il faut quand même ne pas se tromper sur les vraies responsabilités !!
    Stop à l’antigermanisme primaire!

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  • Gilles Hector

    27 mai 2014

    J’ai un problème avec le point 4 du mini dossier sur l’euro : « la dette n’augmentera pas ».
    Techniquement, je n’en discute pas. Mais quid de la charge de la dette ?
    Avec une sortie de l’euro, toute chose étant égale par ailleurs, les prêteurs réclameront probablement un taux d’intérêt plus élevé au moins le temps que la situation économique s’améliore.
    Cela dit, cela nous pend au nez aussi en restant dans l’euro et en menant la politique économique gauche -droite habituelle
    juste pour clarifier ce point 4

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    • idlibertes

      27 mai 2014

      Les prêteurs vont réclamer des taux d’intérêts supérieurs de même en Juin 2015 aund il va s’agir de renégocier la partie de la dette Fr qui doit revenir sur les marchés. De la même façon.

  • BA

    27 mai 2014

    Un article d’une très grande importance historique :

    Lundi 26 mai 2014 :

    Le FN obtient ses meilleurs scores chez les jeunes et les ouvriers.

    Sans surprise, c’est chez les jeunes et les catégories populaires que le Front national fait ses meilleurs scores. De ce point de vue, les élections européennes de dimanche confirment les tendances observées au fil des scrutins des dernières années.

    Chez les moins de 35 ans, le parti de Marine Le Pen obtient 30 % des voix, soit 5 points de plus que son score moyen à l’échelle nationale, selon Ipsos-Steria. Il peut d’autant plus se prévaloir d’être un parti « jeune » qu’il obtient chez les plus âgés un résultat inférieur à son résultat global : 21% des plus de 60 ans ont voté dimanche pour le FN.

    A l’inverse, l’UMP apparaît plus que jamais comme le parti des seniors : il obtient 25 % des suffrages chez les plus de 60 ans, soit 5 points de plus que son score national.

    Seulement 15% des moins de 30 ans ont apporté leurs voix au PS ce 25 mai. Pour François Hollande, qui avait promis en 2012 de faire de la jeunesse la « priorité » de son quinquennat, c’est un sérieux camouflet.

    Au sein de l’électorat populaire, le parti d’extrême droite fait un tabac. Dimanche, 38 % des employés et 43 % des ouvriers lui ont apporté leurs suffrages.

    La gauche, sur ce qui constitue historiquement son cœur de cible, est laminée : seulement 8% des ouvriers et 16% des employés ont voté PS aux européennes.

    Contrairement à ses espérances, le Front de gauche ne bénéficie pas de la déception suscitée au sein de cet électorat par la gauche de gouvernement : seuls 5% des employés et 8% des ouvriers ont voté, dimanche, pour le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/05/25/le-fn-obtient-ses-meilleurs-scores-chez-les-jeunes-et-les-ouvriers_4425625_823448.html

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  • BA

    26 mai 2014

    L’idée européenne est morte.

    Lisez cet article :

    Européennes : plus de 140 députés europhobes pourraient siéger au Parlement.

    Tour d’Europe des performances des extrêmes dans les pays de l’Union européenne :

    1- Les pays où les extrêmes arrivent en tête :

    – En France, selon les derniers chiffes du ministère de l’Intérieur, le Front national obtiendrait un score historique de 24,96 % des suffrages, devançant largement l’UMP ( 20,80%). Le FN décrocherait avec ce score 24 sièges sur les 74 accordés à la France. Le PS arrive en troisième position avec près de 14 % des voix, son pire score à une élection européenne depuis 1994. Avec 9,90% des voix, l’alliance des centristes (UDI-Modem) passerait devant Europe Ecologie-Les Verts (8,82%), qui dégringole par rapport à son score de 2009 (16,28%). Le Front de gauche obtiendrait 6,34%.

    – Au Royaume-Uni, l’Ukip europhobe de Nigel Farage est largement en tête, devant les trois partis traditionnels après dépouillement dimanche soir des résultats dans 8 des 12 régions, avec un score historique de 27,5%. A ce stade, l’Ukip compterait 24 sièges, devant les conservateurs 18 (23,9%), et le Labour 18 (25,4)%. «L’Ukip va gagner ces élections, et oui, ce sera un séisme parce que jamais auparavant dans l’histoire de la politique britannique un parti rebelle n’est sorti vainqueur d’une élection nationale», a déclaré son chef Nigel Farage.

    – Au Danemark, l’extrême droite (Parti du peuple danois) devancerait les sociaux démocrates et le centre droit avec près de 27% des voix, contre respectivement 20,5% et 17,2%.

    – En Grèce, pays très durement touché par l’austérité, le parti de la gauche radicale Syriza d’Alexis Tsipras est arrivé en tête, en avance sur la Nouvelle-Démocratie (droite, au pouvoir). Il obtiendrait six sièges, contre cinq à Nouvelle démocratie. Le parti néonazi Aube dorée obtiendrait entre 9% et 10% des voix et pourrait envoyer trois élus à Strasbourg

    2- Les pays où les extrêmes font une percée ou progressent :

    – En Allemagne, le parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, réalise un score de 6,5% qui lui permet de faire son entrée au parlement européen. Mais les conservateurs de la CDU/CSU restent largement en tête, crédités de 35,3% des voix (29 sièges), devant les sociaux démocrates qui amélioreraient leur score à 27,3% (contre 20,8% en 2009) et 27 sièges. Le parti néo-nazi NPD, avec 1% des voix, pourrait entrer au Parlement puisque l’Allemagne ne fixe plus de seuil minimal pour obtenir un siège.

    – En Italie, le Mouvement Cinq étoiles de l’ex-comique Beppe Grillo est crédité de 22,4% des suffrages selon les premières estimations, derrière le Parti Démocrate du Premier ministre Matteo Renzi (41,4%) et devant le Forza Italia de Silvio Berlusconi (15,7%). La Ligue du nord, alliée en Europe du Front National, obtiendrait 6,1%.

    – En Autriche, le parti d’extrême droite FPÖ progresse nettement et arrive en troisième position, avec 20,5% des suffrages, en hausse de plus de cinq points par rapport à 2009, derrière les chrétiens-démocrates et les sociaux-démocrates au pouvoir. Ce parti espère constituer un groupe notamment avec le Front national.

    – En Pologne, un petit parti europhobe, le Congrès de la nouvelle droite (KNP), a obtenu 7,2% des voix et pourrait envoyer quatre députés au Parlement européen.

    – En Suède, les nationalistes (Démocrates suédois) arrivent en sixième position, mais avec 7% des suffrages selon les premières estimations, ils feraient leur entrée au Parlement européen pour la première fois.

    – En Finlande, les Vrais Finlandais arrivent en troisième position (13%) selon les sondages à la sortie des bureaux de vote et obtiendraient ainsi trois sièges au Parlement européen, un de plus qu’en 2009.

    – En Hongrie, l’extrême droite ultra nationaliste du Jobbik arriverait en deuxième position derrière le parti conservateur du dirigeant Viktor Orban avec 15% des suffrages et obtiendrait trois sièges au Parlement européen.

    – En Espagne, le Parti Populaire (droite) au pouvoir et le PSOE (gauche) cèderaient respectivement 8 et 9 sièges. Cela profite à l’extrême-gauche, issue du mouvement des Indignés. Podemos, né de la mouvance des indignés, entre au Parlement européen avec cinq sièges.

    3- Les pays où les extrêmes sont en échec :

    – Aux Pays-Bas, en revanche, le parti anti-islam PVV a subi un échec aux Pays-Bas, en n’obtenant que 12% des voix contre près de 18% il y a cinq ans.

    – En Belgique, le parti ultranationaliste flamand Vlaams Belang tomberait sous le seuil d’éligibilité des 5% (4,7%) et disparaîtrait du Parlement européen, souffrant de la concurrence des nationalistes de Bart De Wever, président du parti N-VA (Alliance néoflamande).

    – La Roumanie semblait de son côté se singulariser, avec une très large victoire de l’alliance de centre gauche créditée de 41% des voix. Le parti d’extrême droite Romania Mare (PRM), en chute libre depuis plusieurs années, a obtenu environ 2,5% des voix, privant son chef historique Corneliu Vadim Tudor du siège qu’il détient actuellement à Bruxelles.

    http://www.leparisien.fr/elections-europeennes/europeennes-la-poussee-attendue-des-extremes-se-confirme-dans-les-urnes-25-05-2014-3870283.php

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  • jean-claude

    25 mai 2014

    Voir la derniere livraison d’Atlantico, il ne semble pas y avoir de majorite pour sortir de l’Euro, et les resultats – attendus – des europeennes en France et dans les plus de 20 pays qui se sont exprimes avec un taux d’abstention variable ne remettent pas en cause l’equilibre des forces politiques au Parlement Europeen..
    Les propos des commentateurs, journalistes, politiques, etaient egalement conformes aux attentes.
    Le President reunit demain un Conseil de crise et va plaider a Berlin pour moins d’austerite, comme disait Shakespeare, « much today about nothing », on continuera sur la lancee, « kick the can », aucun Etat ne sortira de la zone Euro, on elira un nouveau « nobody »a la tete de la Commission, et on continuera gerer de crise en crise.
    l ne faudra pas s’etonner quand le FN fera 35% ou plus au premier tour de la presidentielle de 2017.
    Moi j’habite hors d’Europe et pourtant je suis concerne…

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  • BA

    25 mai 2014

    Belgique :

    Les nationalistes flamands, vainqueurs des élections législatives avec environ 33% des suffrages, veulent former un gouvernement.

    Les nationalistes flamands, grands vainqueurs des législatives de dimanche en Belgique avec environ un tiers des voix côté néerlandophone, veulent essayer de former un gouvernement fédéral, a déclaré leur chef, Bart De Wever.

    Avec quelque 32 à 34% des voix côté néerlandophone, tant au niveau du scrutin fédéral que régional, Bart De Wever a gagné son pari de franchir le seuil symbolique des 30%, alors que les autres formations s’étaient liguées contre lui.

    Autriche :

    L’extrême droite finit troisième et en forte hausse, avec 20,5% des suffrages.

    L’extrême droite a enregistré une forte poussée aux élections européennes dimanche en Autriche, remportées par le parti de centre-droit ÖVP.

    Le FPÖ, qui espère constituer un groupe commun avec notamment le Front national français de Marine Le Pen dans le prochain Parlement européen, est troisième du scrutin avec 20,5% des suffrages, contre 12,7% en 2009.

    Grèce :

    Le parti néonazi Aube Dorée atteint environ 10% lors des élections européennes.

    Le parti d’extrême-gauche Syriza obtiendrait entre 26% et 28% des voix et Nouvelle-Démocratie entre 23% et 25%.

    En troisième position arrive le parti néonazi Aube dorée avec un score compris entre 9% et 10%, ce qui pourrait lui donner au moins deux députés européens sur 21 élus grecs, une première pour ce parti qui a prospéré sur la crise et avait atteint 0,46% en 2009.

    En juin 2012 lors des dernières législatives, ce parti avait obtenu 18 députés au Parlement grec, avec un score de 6,9%.

    Allemagne :

    Les conservateurs d’Angela Merkel en tête, poussée des anti-euro.

    Les conservateurs de la CDU/CSU obtiennent 36% des voix, devant leur allié au sein du gouvernement de grande coalition, le SPD, qui obtient 27,5%.

    Le nouveau parti anti-euro AFD, créé au printemps 2013, qui plaide pour une dissolution de la monnaie unique européenne, réalise un score de 6,5%, qui lui permet de faire son entrée au parlement européen, d’après de premiers chiffres diffusés par les télévisions publiques allemandes.

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  • JEPIRAD

    21 mai 2014

    Avec tout le respect que j’ai pour M. GAVE qui nous apprend beaucoup, ma conviction est que l’euro est indéboulonnable et que l’UE continuera à s’agrandir. Il en va de la stabilité de la zone et de son influence dans le monde.
    Il me semble que l’enjeu est bien au-delà de l’économie dans la zone.
    S’il le faut, les allemands qui montrent que l’on peut être compétitif avec un euro fort, paieront pour les autres. Après tout ne commercent-ils pas avantageusement avec les partenaires de la zone UE.
    Dans 4 à 5 ans l’euro aura atteint un tel niveau de maturité qu’il sera la deuxième monnaie mondiale.

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    • idlibertes

      21 mai 2014

      Ah, oui, le concept de « les allemands paieront »
      Il faut dire qu’ils sont gonflant jusqu’à présent à être d’attitude si bonhomme.
      L’euro, Charles Gave le dit depuis des lions mennés par des ânes ne eput pas fonctionner en tant que tel. La question est donc celle d’une pensée magique. Au bout de combien de temps arrête t on de vouloir faire rouler un voilier?

      C’est le principe de l’attente sur un quai de gare: au bout de combien de temps d’attente considerez vous que potentiellement, il pourrait y avoir un probléme sur la ligne? et de là, prendre le bus?

      Chacun sa distorsion -)

    • Duff

      21 mai 2014

      l’AFD a raté de peu son entrée au Bundestag un an après sa création. En piquant des voix à la CDU et au FDP, il a privé Merkel d’une victoire à elle toute seule ou en coalition avec le FDP ce qui était précédemment le cas. Résultat, Merkel monte une coalition avec ces benêts euorpéistes du SPD, de quoi accélérer les choses pour l’AFD : Les allemands ne paieront jamais.

    • idlibertes

      21 mai 2014

      Can we blame them ? 🙂 Ils se sony déja tapé l’austérité de la remise à niveau Est/ouest. on leur en veut pas.

    • idlibertes

      21 mai 2014

      Si seulement il suffisait de « vouloir » pour « pouvoir ».

      Vous, vous ne m’avez jamai vu dessiner, car je vous jure que je veux….

    • nicolas

      22 mai 2014

      Si l’euro réussit, alors il faudra considérer que la capitale du continent est Berlin. Cette devise est l’instrument de son pouvoir. C’est un scandale historique.

  • David

    20 mai 2014

    Merci beaucoup pour ce dossier.
    il est clair, synthétique, bien documenté.

    Répondre
  • FriedrichList

    20 mai 2014

    Maintenant comme dirait Engels, il s’agit de savoir comment faire accoucher l’histoire : voter UMP, PS, NousCitoyens et autres baltringues sous-dimensionner ou oser voter FN pour faire exploser cette chimère technocratique qu’est l’euro ?

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  • Josick Croyal

    19 mai 2014

    « Sortir de l’euro », est-ce la bonne terminologie ?… Il serait peut-être plus judicieux de parler du désarrimage de l’euro-France, basculement d’un taux de change fixe à un taux de change flottant et donc renommage de l’euro-France en franc (ou e-franc pour marquer le changement).

    Répondre
  • BA

    19 mai 2014

    Le parti politique UPR veut que la France sorte de l’Union Européenne.

    C’est le seul de tous les partis politiques à réclamer une sortie de l’Union Européenne.

    D’autres partis politiques veulent que la France reste dans l’Union Européenne : ces partis politiques veulent juste renégocier les traités européens.

    Mais l’UPR est plus radicale.

    L’UPR ne veut pas renégocier les traités : il n’y a rien à négocier.

    La France doit sortir de l’Union Européenne, un point c’est tout.

    Lisez le programme de l’UPR :

    Sortons de l’Union Européenne !

    Il est parfaitement possible de sortir de l’Union Européenne sereinement et légalement (article 50 du Traité sur l’Union Européenne), ce que seule l’UPR propose vraiment. Tous les autres partis ne proposent que de « renégocier les traités », allez vérifier leurs programmes !

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2014/05/Profession-de-foi-UPR-EP2014-France-metro.pdf

    Répondre
    • Numis56

      27 mars 2016

      L’UPR analyse très bien cette situation techniquement et juridiquement. Par contre, ce parti n’a pas une vision assez pragmatique concernant les conséquences économiques.

      Je suis plus sur une renégociation des traités pour ma part car il faut aussi penser aux relations avec les autres états. Je ne sais pas comment la sortie de l’euro serait perçue. L’upr n’explique pas non plus comment il compte gérer l’éventuelle (mais fort probable) délai de 2 ans après l’activation de l’article 50.

    • idlibertes

      28 mars 2016

      Cette analyse n’a pas vocation à servir un parti mais des hommes.

  • Duff

    19 mai 2014

    Tout comme Josick je m’étonne des réactions pour le moment postées… A croire que certains découvriraient subitement le grand amour que file Charles Gave avec l’euro! Certes ses papiers sur les oints du seigneurs socialistes de tous les partis sont très drôles mais il faut aussi se faire à ce qu’une analyse rigoureuse conduit comme conclusions. L’euro est une invention technocratique qui a été lancé pour que les outils fédéralistes indispensables à son fonctionnement viennent se rajouter plus tard, en forçant la main en quelque sorte. C’est l’aveu même de ses concepteurs aujourd’hui! Ils reconnaissent donc qu’ils ont réussi à imposer un truc dont ils savaient qu’en l’état il ne marcherait pas pour que les peuples européens se sentent obligés de faire ce saut fédéral.

    Outre le fait que les bénéficiaires de cette monnaie seraient ceux qui seraient les plus capables de se réformer, limiter la bureaucratie et le dirigisme étatique, les moins portés sur de récurrentes dévaluations, était-il si difficile à prévoir que ces mêmes pays vieillissants soucieux de leurs épargnes ne consentiraient jamais à transférer une partie importante de leur richesses aux cigales du sud?

    Même si la France fait n’importe quoi en ce moment et depuis l’introduction de l’euro, la situation en Espagne, Grèce, Portugal et même en Italie me paraît intenable surtout si la déflation menace. Pas de croissance, pas d’inflation, des taux d’emprunt à près de 4% et plus, je crois que l’euro n’existera déjà plus quand ceux qui parlent aujourd’hui de « folie d’en sortir » se rendront compte de leur erreur d’appréciation.

    Merci à l’IDL de faire ce travail : En France nous n’avons droit qu’à des partis extrémistes qui veulent sortir de l’euro pour appliquer la double peine : Dévaluation, inflation par la monétisation via la banque de France, surtout aucune réforme structurelle. Ou alors une UMP dont la vacuité du projet en devient presque énigmatique et des centristes prônant un fédéralisme béat à tomber de sa chaise.

    Cdlt

    Répondre
    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Peut-être vrai mais c’est une théorie du complot …

      Pour ce qui est de votre pays, les « market-friendly » sont assez mal représentés en politique, il y a eu Madelin mais en dehors de ça …

      Au fait, en lisant l’Histoire de votre pays, il y avait un régime politique jonché de rentes, aristocratie et clergé puis ils n’ont pas voulu des réformes libérales et donc il y a eu augmentation d’impôts et la cocotte-minute a explosé, d’abord révolution « bourgeoise »… puis les précommunistes Robespierre, Saint-Just, Baboeuf … et enfin Bonaparte … le mouvement libéral français a été tué dans l’oeuf, croyez-vous que cette fois-ci les libéraux capteront cette révolution ou les bonapartistes tireront encore les marrons du feu ????

      Parce que j’ai l’impression qu’à l’époque il existait une classe au sens marxiste du terme la bourgeoisie qui demandait sans complexe des réformes libérales calquées sur le modèle britannique alors qu’aujourd’hui ….

    • Duff

      19 mai 2014

      Ce n’est pas une théorie du complot : L’histoire des deux derniers siècles révèle une quantité astronomique de tentatives de prise du pouvoir par des gens dont la compétence et l’intégrité n’auraient jamais du leur permettre de réaliser leur desseins. La prise du pouvoir par des « intellectuels » en France qui avaient tout intérêt à souffler sur les braises et actualiser en permanence « la lute des classes » pour maintenir en forme une mentalité anticapitaliste et antilibérale pour leur propre profit, c’est factuel, je n’ai rien inventé. Nous sommes en 2014 et tous les grands quotidiens et journaux économiques continuent d’accourir auprès de Jacques Attali pour lui demander conseil comme à bien d’autres gros malins qui ont pourtant pondu des dizaines d’ouvrages de prospective tous invalidés par le déroulement de l’histoire…

      Si vous n’y voyez pas une preuve évidente de connivence intéressée par chacune des parties, que voulez-vous que je vous dise… Les médias vivant de subventions publiques font la promotions d’intellectuels qui justifient la dépense publique, ce n’est pas du complotisme, j’ai l’impression d’être purement factuel!

      En France, la tradition libérale s’est éteinte au cours du XIXème siècle : Alexis de Tocqueville était noble mais acceptait les changements de la révolution. J’ai lu ici un billet très bien de Jean-Claude Gruffat remettant en cause la thèse de René Rémond sur les 3 droites : La droite orléaniste prétendument libérale était discutée mais pour ce qui est de la légitimiste réactionnaire, ou de la bonapartiste dirigiste, son analyse colle parfaitement à la situation actuelle. C’est écrit d’avance que ce les bonapartistes tactiquement allié aux libéraux pour un temps qui vont encore une fois tirer les marrons du feu, d’où mon activisme récent, à ma modeste échelle, pour qu’un vrai pôle libéral refasse enfin surface.

      Cdlt

    • Charles Gave

      19 mai 2014

      Merci de nous lire.
      N’hésitez pas à relayer

      Amicalement,

      Cg

    • Charles Gave

      20 mai 2014

      Cher Duff

      Il n y a pas de problème politique en Europe, il y a un problème économique créé par l’ existence d’ une monnaie commune .

      Apporter des solutions politiques a un problème économique tient de l’incantation

      La réalité est toute simple et c’est celle que nous nous sommes attachés a montrer dans notre dossier

      Le coût du capital et le coût du travail sont très inférieurs en Allemagne a ce qu’ils sont dans l Europe du Sud et coller un Président Européen ou créer une Nation européenne ne changera rien a cette réalité

      Pour faire simple, dans une construction federale l’Allemagne DEVRA transférer au moins 10% de son PIB année après année et j imagine mal un parlement européen augmenter les impôts sur les irlandais ou les allemands sans que ceux ci ne se révoltent.
      On a déjà essayé de créer une monnaie commune avant que les conditions économiques ne soient réunies et ce fut un désastre bien que tous les Attali de ce monde m’aient expliqué que l Euro était un projet « politique » et non pas économique.
      On a vu le résultat
      J’ ai donné , les peuples européens ont donné , le temps est venu de redescendre des projets politiques a dormir debout pour revenir a la réalité
      Coller des oripeaux politiques sur un problème économique c est coller un emplâtre sur une jambe de bois
      L euro par son existence entraîne tout le sud de l Europe dans une déflation dépression sauf si l’Allemagne est prête à payer, ET ELLE NE L’EST PAS, ce que je comprends fort bien.
      La France a 40% de fonctionnaires de plus que l’ Allemagne pour 10000 habitants et il n y a aucune raison pour que les allemands paient nos fonctionnaires
      Et comme me disait ma mère quand j étais adolescent , tant que je paye c.est moi qui donne les ordres et personne d’autre.
      Et étant d’ origine Alsacienne je ne suis pas prêt à recevoir des ordres des allemands
      Donc les Allemands ne veulent pas payer et je ne veux SURTOUT pas qu’ ils payent et sur ce point il doit y avoir au moins 90% des européens qui sont d’ accord avec moi
      Ergo l ‘euro est condamné
      Mais il faut sauver l’Europe
      Charles Gave

    • emmanuel

      20 mai 2014

      Pas de problème politique en Europe…
      C’est une farce…

      Par qui a été crée cette chimère ???

      L’Europe est un problème politique depuis la traite de Rome…
      L’Europe n’est qu’une construction de Washington…
      Et de par se qui se déroule en Ukraine (balkanisation et guerre civile) mais qui peut encore donner du sens a ce machin…

      La posture de l’Allemagne est l’une des composantes du problème politique…
      Pourquoi l’Euro est dans l’absolue l’instrument d’un projet qui n’existe pas ?
      Et bien parce que politiquement personne ne veut d’une Europe Fédérale : en commençant par les Allemands.
      Et si les Allemands ont accepte l’Euro, c’est uniquement parce que cela servait leurs intérêts économiques.
      Etant dans un espace sans possibilité de dévaluation monétaire, ils ont pu faire une Blitz Krig économique avec une gigantesque dévaluation sociale au détriment de leurs voisins.
      Et a présent qu’ils sont en compétition directe avec des pays qui pratiquent une véritable guerre monétaire, le discours de la BUBA à change de nature.

      Pourquoi faut-il mettre un terme a l’Euro ? Parce que personne ne veut d’une Europe Fédérale et encore moins d’une gouvernance économique ?
      Gouvernance Economique qui ne serait même plus possible dans l’absolue. Même si Merckel souhaitait à présent une construction Fédérale.
      A grand cout de dévaluation sociale un peu partout, chaque pays souhaite à présent concurrencer son voisin au détriment de celui-ci. Nous sommes tous devenus Allemand.
      Et c’est la surenchère en matière de dumping social.
      Et l’Espagne souhaite devenir l’Allemagne de l’Europe. Et c’est un Banquier de la Goldman devenu ministre qui nous explique cela.

      Tout ceci c’est de la haute politique façon ancien monde. Un acien monde qui s’achève…

      Les problèmes économiques de l’Europe ne sont que la conséquence de décisions hautement politique. Et les politiques aux commandes sont du reste élus dans une sorte de délégation de pouvoir…
      Donc…

      Et enfin dans l’absolue avec ou sans l’euro nous aurions également les 2 pieds dedans.
      Et oui la crise de l’Euro a démarré âpres 2008 et n’en est que l’une des conséquences.
      Depuis 2004 Eurostat connaissait parfaitement la situation de la comptabilité publique de la Grèce. Et en 2004 l’Allemagne entre autre n’a pas souhaite intervenir…
      A l’époque les dettes du reste de tous les pays du G7 était abyssales.
      Mais apres 2008, suite au transfert massif de créances pourris issus de l’industrie financières dans la poche des contribuables Moyens, elles sont devenues subitement comptables. Ce qui pardonnez le peu, n’a aucun sens.
      Parce que si cela a un sens, alors nous sommes tous ruines pour plusieurs générations…

      ETC…

  • Emmanuelle Gave

    19 mai 2014

    Mon dieu, c’est pas bien possible! on repart sur l’obsession anti -américaine primaire!

    Mais comme pour la premiére guerre mondiale , ou la seconde on eu besoin de personne pour se foutre dans ces sales draps et s’il faut reconnaitre une chose, c’est bien que les Américains ne sont POUR RIEN dans cette ineptocratie commanditée qu’est l’euro.

    Répondre
    • idlibertes

      19 mai 2014

      C’était en réponse à Amellah ibrahim. Au mauvais endroit

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Les 2 guerres mondiales ont été causées par les Européens eux-mêmes, en particulier l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne et heureusement pour la France et la Grande-Bretagne que les USA étaient là, sinon votre belle Alsace serait Allemande 🙂

      Non je dis simplement que si l’Europe veut être une puissance, il lui faut une monnaie commune, un budget commun, une armée commune et le problème (ou pas) c’est que Charlemagne, Napoléon et Hitler n’ont pas réussi pas plus que Delors et Barroso …

    • Anne

      15 juin 2014

      Merci Josick, l’élite française a effectivement trahie la France ! Et elle continue à l’abîmer ! Le traité transatlantique en sera la cerise sur le gâteau avant une 3ème guerre mondiale.

    • zelectron

      19 mai 2014

      L’EUROPE EST LA PLUS GRANDE CIVILISATION DE TOUS LES TEMPS

    • idlibertes

      19 mai 2014

      LE JAUNE EST MA COULEUR PREFEREE

    • zelectron

      19 mai 2014

      vous l’êtes ?

    • Vulgum pecus

      25 mai 2014

      Faux pour la première ( l’Allemagne voulait pour accéder au pétrole irakien et construire une voie ferrée de Berlin à Bagdad : Bagdad Bahn qu’ils ( anglo-saxons) leur fallait éviter à tout prix et la seconde en grande partie grâce aux élites Politico-financières de Wall-street et de la City qui ont même aider Hitler à accéder au pouvoir !

      L’Anglais Halford Mackinder (1861-1947) a théorisé le principe qu’aucune puissance européenne ne devait unifier l’ensemble du continent eurasiatique (Europe et Russie) car le monde anglo-saxon n’y survivrait pas économiquement.Les deux guerres mondiales menées par Londres et Washington avaient pour but d’empêcher l’Allemagne de concrétiser ce rêve. Le cœur géographique du continent eurasiatique, « la zone pivot » (Heartland) [PDF], ne doit pas s’étendre jusqu’aux mers chaudes. Toute la politique anglo-saxonne est de contrôler les « terres du bord » du continent eurasiatique (le Rimland) [PDF], selon le géopolitologue américain Nicholas Spykman (1893-1943), afin de contenir l’expansion de la puissance principale du continent européen : Allemagne autrefois, URSS et Russie aujourd’hui.
      Le pétrole , une guerre d’un siècle W .Engdahl un livre passionnant !

    • Amellal Ibrahim

      25 mai 2014

      Vous parlez de ça :

      http://www.amazon.fr/Street-lAscension-Hitler-Antony-Sutton/dp/2355120439

      Chamberlain et Hitler accusent les Etats-Unis et la « juiverie internationale » d’avoir poussé à la guerre.

      Connaissait « perfide albion », je conçois que les anglo-saxons, en particulier la GB ne voyait pas d’un bon oeil l’Allemagne unifiée de Bismarck dominer l’Europe militairement et économiquement et construire une marine capable de concurrencer la Royal Navy.

      Ce que je vois cependant, c’est que c’est l’Allemagne qui a envahi la Tchécoslovaquie, la Pologne, le Danemark, la Norvège, la France, la Belgique, les Pays-Bas, le Luxembourg, la Yougoslavie, la Grèce, et l’URSS pendant la seconde guerre mondiale et pendant la première, l’Allemagne a déclaré la guerre à la France et la Russie.

      Roosvelt avait d’ailleurs mis Hitler en garde :

      https://www.youtube.com/watch?v=QkGTXT5bH6I

      Pour votre livre, merci je compte le lire à l’occasion, ce que je vois c’est que malgré l’UE, les USA sont plus inquiétés par la montée en puissance de la Chine … (un peu comme la GB avec l’Allemagne en 1900), d’ailleurs il paraît qu’un ambassadeur britannique aurait écrit dans une lettre en 1913, il n’y aura pas de guerre entre l’Allemagne et la GB, ils ont trop de relations commerciales …

      Je me demande par contre ce qu’il va se passer quand les Chinois se rendront compte qu’ils ont thésaurisés inutilement du $ …

  • Algle

    19 mai 2014

    Merci Monsieur Gave et à toute votre équipe pour cet excellent dossier sur l’Euro. À titre d’information, vos lecteurs peuvent également prendre connaissance du fonctionnement de l’Euro d’une manière très pédagogique en cliquant sur le lien ci-dessous.

    http://www.upr.fr/videos/conferences-en-ligne/la-tragedie-de-euro

    Bien à vous

    Répondre
    • zelectron

      19 mai 2014

      ASSELINEAU ne veut pas montrer qu’il est surtout courageux en paroles, mais pour les actes …

    • idlibertes

      19 mai 2014

      TOut le monde n’a pas forcement le potentiel pour agir (ou le désir). Expliquer est déjà pas mal. Et j’en connais pas mal qui ferait mieux de réfléchir un peu plus avant de partir bille en tête

    • idlibertes

      19 mai 2014

      Merci beaucoup de nous lire.

  • Riton

    19 mai 2014

    Concrètement vous faites comment ?
    – annonce le dimanche,
    – l’armée devant les distributeur de billets,
    – fermeture des frontières pour que les gens ne partent pas avec les euros vers l’Allemagne.
    Pour les prix, les étiquettes en magasins, les billets on fait comment.
    Il a fallu 2 ans pour le mettre en place.
    La question est capitale pour passer de la théorie à la pratique.

    Répondre
    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      Pour les prix, les étiquettes, si un franc égal un euro, ce n’est pas très difficile… Lire franc à la place du mot euro…

    • Riton

      19 mai 2014

      Impossible car les stocks et factures d’achat sont en euros soit si le franc perd 20% il y a immediatement un BFR de +20% sur disons sur 2 mois. Good luck chez votre banquier.

    • Emmanuelle Gave

      19 mai 2014

      La gestion de cet aspect est bien traité dans le dossier. Pas du tout impossible avec un blocage temporaire des taux.

    • Romain Metivet

      19 mai 2014

      Pour la pratique, si l’anglais de vous dérange pas, vous pouvez lire le papier de la banque centrale polonaise sur comment dissoudre la zone euro (avec un contrôle temporaire des capitaux) ou même le très bon dossier du prix Wolfson.
      Ça secouera les premiers mois, c’est certain et il ne s’agit pas de le nier. Mais ça secouera encore plus si on reste dans cette situation.

    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      @Riton, on peut considérer que c’est l’Euro-France qui se trouve renommé en Franc. En effet sur chaque billet émis par la BdF, n’y-a-t-il pas un signe distinctif pour dire qu’il provient de la BdF ?

  • FrancisC

    19 mai 2014

    Vos arguments en faveur d’une sortie de l’euro sont convaincants mais vous en sous-estimez le coût à court terme (€ 54 milliards) et probablement à moyen terme.

    Car vous faites un calcul sur la base de données qui correspondent à une situation « normale » de marché, mais il est peu probable qu’une sortie de l’euro, même soigneusement organisée, se déroule dans un contexte normal.

    Vous êtes un peu optimistes peut-être aussi sur les taux. Dans une telle situation un investisseur non-résident, mais aussi résident, (si la liberté des changes est maintenue) n’aura qu’une hâte: vendre ses obligations françaises, avec une remontée mécanique des taux.

    La stabilisation n’interviendrait qu’après 2 ou 3 ans, mais dans l’intervalle qu’adviendrait-il au service de la dette et à la dette publique si l’OAT passe de 2,3% à 5 ou 6% ou plus?

    Ensuite il y a le problème des banques. Vous prévoyez € 14 milliards de pertes. Considérées sur l’ensemble des établissements (déjà souvent faibles), ces pertes semblent à peu près absorbables.

    Mais ces pertes seront-elles également réparties? Au-delà des pertes occasionnées par les obligations d’état, il y aurait aussi celles dues aux investissements directs. Par exemple avec des pertes de € 66 milliards sur les obligations italiennes, comment s’en sortiraient la BNP et surtout le CA qui contrôlent, en plus, deux des 5 ou 6 plus grandes banques italiennes?

    Faudrait-il aussi nationaliser les banques pendant un certain temps?

    Je ne suis pas un défenseur de l’euro, je crois que le prix qu’il faudra payer est plus élevé que celui que vous indiquez, soit par un transfert accru de nos prérogatives vers Bruxelles ou Berlin (fédéralisme), soit financièrement et économiquement (disparition de l’euro voulue ou forcée).

    Répondre
    • Emmanuelle Gave

      19 mai 2014

      Cher Francis,

      Peut être un controle du FMI façon GB d’avant Thatcher? Je n’ai personnellement jamais bien compris pourquoi DSK se donnait autant de peine pour devenir président là ou de toutes les façons le FMI allait arriver….

  • Josick Croyal

    19 mai 2014

    Je suis stupéfaits que l’on fasse jamais mention d’un ancien très haut fonctionnaire qui a dit à propos de l’accord de Bretton Woods :
    « Ecoutez ! Eh bien, c’était aussi con que peut l’être la monnaie européenne. C’était un truc artificiel quoi ! »
    Un indice : on le présente comme ayant été longtemps proche de VGE… ce qui j’en conviens peut brouiller les cartes…
    Donc, qui est-ce ?

    Répondre
    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      Un indice : il y a un lien avec Piketty (note : c’est pour mettre sur une fausse piste ;=) )…

    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      C’est un homme qui a dirigé une substitution monétaire, mise en place de deutschemark à la place des francs… Je le laisse raconter :
      « Donc, et j’étais ensuite aux finances extérieures où je me suis occupé… On m’a fait revenir un an et demi après, pour faire, avant la dévaluation en 1958. Après l’arrivée du Général De Gaulle, on avait pensé qu’il fallait faire une dévaluation. Inévitablement. Et on s’est dit, on pourrait peut-être,
      il faudrait peut-être éviter de déprécier une fois de plus la monnaie française des sarrois. La Sarre était encore dans la zone franc. Et donc, l’on m’a fait revenir d’Amérique l’été 1958 pour préparer secrètement la conversion monétaire en Sarre, qu’on a préparé secrètement avec… Il y avait un accord franco-allemand. C’était à nous de prendre l’initiative de la date, avant mille neuf cent je ne sais pas quoi, 70 ou par là…

      Et il devait y avoir un comité paritaire pour mettre en place entre allemands et français les modalités de cette opération qui était au fond un retrait des billets français, un retrait de la ligne douanière du nord de la Sarre vers le sud, de l’échange des billets de, et donc c’était avant ????? etc.

      Mais les français voulaient plein de précaution. Ils avaient peur que beaucoup de français, sachant qu’il y aurait une conversion en deutschemark des francs qui étaient en Sarre, pouvaient frauder.

      Donc, on avait inventé un système de contrôle paritaire dans tous les guichets de conversion des comptes bancaires. Tout cela, cela a pris huit ou 10 jours. Et c’est la seule conversion sur une grande échelle pour laquelle il n’y a pas eu de contentieux. Parce qu’il y avait quatre ou cinq cents dossiers, etc. un peu foireux. J’ai dit aux allemands, c’était des sommes, pfff, j’ai dit aux allemands, vous cela vous est complétement égal que l’on autorise effectivement ces gens-là à avoir des deutschemark
      dans leurs comptes, qu’on converse. « On s’en fou complétement. Tout ce bazar, c’est pour vous qu’on l’a accepté ». Et donc pour ne pas trainer pendant 50 ans un contentieux monétaire sur quelques 500 cas qui ne représentaient rien du tout, hop nettoyé. C’était une manière un peu cavalière mais c’était une économie évidente. »

    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      Bon, je vais donner la réponse…
      Guillaume Piketty (et non Thomas) a écrit un ouvrage intitulé : « Pierre Brossolette, un héros de la résistance »… Voilà le lien… Moi, je parle du fils Claude Pierre-Brossolette.
      J’ai eu à transcrire un huitième d’un interview avec Claude Pierre-Brossolette. Voilà la source de mon info (comme quoi le bénévolat…).
      En voilà une toute petite partie :
      – Oui, j’étais effectivement un des rares hauts-fonctionnaires du Ministère des Finances à connaître les finances internationales, à connaitre le système bancaire, bon enfin bref, à connaitre tout ce que faisait le Trésor, qui était le contrôle au fond de tous les circuits monétaires et financiers internes et externes.
      -Je suis en train de me rendre compte que vous étiez donc Secrétaire du Trésor au moment de la fin de Bretton Woods, vous étiez Secrétaire du Trésor au moment où Nixon a supprimé les accords de Bretton Woods, en tout cas à cesser la convertibilité du …
      – Absolument ! J’étais le Directeur du Trésor, et je me souviens que Volker que j’ai bien connu à l’époque. Et puis il y a eu la Grande Négociation monétaire Internationale de 1963-64 dont tout le monde se plaignait.
      J’ai été le pivot en France, effectivement. J’ai été dans toutes ces formations, depuis le début. J’ai connu, et Rosa et d’autres Secrétaire d’Etat américain. Et cela a fini avec Volker avec qui j’avais de bonne relation et qui était un type intelligent.

      Par ailleurs, dans l’ouvrage sur le Crédit Lyonnais (disponible sur le web), on peut lire ces mots de Claude Pierre-Brossolette sur sa période au Conseil National du Credit (CNC) :
      « En 1967, j’ai quitté le Trésor pour devenir secrétaire général du Conseil national du crédit car je voulais m’aérer un tout petit peu et Debré en avait accepté l’idée. Je partais d’ailleurs très fier d’avoir fait subrepticement supprimer le contrôle des changes, malheureusement rétabli après mai 68. Je suis resté au CNC jusqu’en 1971, tout en étant conseiller de M. Giscard d’Estaing revenu au ministère des Finances à partir de 1969. »

      Voilà l’opinion de Claude Pierre-Brossolette sur les interventions de l’Etat lorsqu’il était directeur du Trésor : « J’ai été le plus libéral des directeurs du Trésor, et si je devais intervenir, c’était toujours sur ordre du ministre ; j’ai voulu supprimer le contrôle des changes, j’ai voulu donner la liberté aux taux d’intérêt et je voulais dénationaliser. Ma position était claire depuis toujours. Dès que Giscard a tourné les talons en janvier 1966 et que Debré est arrivé, je lui ai proposé de supprimer le contrôle des changes qui était la procédure principale que je gérais. »

  • Gerldam

    19 mai 2014

    Je suis surpris de ces premiers commentaires, tant la démonstration de Charles Gave est convaincante. Avez-vous au moins lu le dossier?
    Croyez-vous une seconde qu’on aurait prêté autant à l’Espagne si elle avait conservé la peseta? Que la France aurait pu continuer à embaucher des fonctionnaires à tour de bras si elle avait gardé le franc? Que la Grèce aurait pu emprunter autant à l’Allemagne notamment, si elle avait conservé la drachme? Etc.
    Même si l’euro est commode au plan personnel quand on voyage en Europe, sur le plan économique, force est de constater que c’est une catastrophe et qu’une génération entière, notamment en Espagne, va en payer le prix.

    Répondre
    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      Même observation que Gerldam. J’ai demandé à une connaissance, lui adressant du même coup le lien de cette page, sa position sur l’Euro… Il me répond (sans je suppose avoir lu les pdf):
      « Vouloir abandonner l’euro est une sottise absolue. L’euro n’a apporté que des avantages aux Européens. Revenir aux monnaies nationales reviendrait à créer un chaos financier dont rien ne sortirait de bon, sans
      parler du coût faramineux de la refabrication des différentes monnaies. En outre, un touriste traversant l’Europe de long en large perdrait de 20 à 30 % de ses fonds rien que par le coût du change à chaque frontière. Heureusement, la grande majorité des Européens est favorable à l’euro, quelles que soient les critiques qu’ils puissent faire au fonctionnement de l’UE. »

    • idlibertes

      19 mai 2014

      Merci Beaucoup,

      Une petite précision; ce dossier est l’oeuvre d ‘un plus jeune disciple de Charles Gave, Romain Metivet que nous félicitons à nouveau pour ce précieux travail de recherche et d’analyse. Les deux sont des arts à part entière.

      Cdlt

      Idl

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Le responsable de l’écriture du nouveau livre ?

      Où est-ce que ça en est d’ailleurs ?

    • emmanuel

      23 mai 2014

      Si l’Espagne avait conserve la peseta, l’Espagne aurait devalue sa monnaie
      Et plutot que de pratiquer une devaluation sociale suicidaire l’Espagne aurait choisi le levier monnetaire.

  • emmanuel

    19 mai 2014

    Monsieur Grave etes vous candidat pour les Europeennes tendance euro sceptical.
    Enfin l’euro on s’ en fou…
    Pensez vous vraiment que cette crise systemique et structurelle qui a son point d’origine en zone dollar n’aurait jamais vu le jour sans l’euro…
    Pensez vous vraiment que la France ne se serez pas inexorablement desindustrialise sans l’euro.
    Etc…
    Refaire l’histoire avec des si…
    Ce n’est pas l’euro qui a conduit le « trop de maisons en Espagne » mais Zapatero…
    Est si cet euro est l’instrument d’un projet federal qui n’existe pas et dont personne ne veut c’est egalement le fait de non decisions politiqiues prises par des dirigeants elus par des peuples.
    Cette crise est globale et absolue…
    C’est une crise de changement de modele.
    L’euro dans cette histoire c’est juste la grosse dinde du thanks giving.
    Et c’est egalement le fait de non decisions politiques.

    Bonne continuation…

    Répondre
    • Emmanuelle Gave

      19 mai 2014

      La crise est globale ? laissez moi réfléchir:comme un godzilla en sommes? LA crise nous arriverait dessus depuis , on ne sait ou , et l’euro nous protège?

      « merci patron » va t-on donc entonner aux urnes. « Merci Patron « 

    • emmanuel

      19 mai 2014

      C’est donc le fils qui ecrit.
      Je comprends mieux.
      Clairement sans l’euro nous en serions exactement au meme point.
      Les dettes seraient aussi gigantesques mais dans les monnaies nationales.

    • idlibertes

      19 mai 2014

      Non, mauvaise pioche

      Et en plus d’être faux, argument ad hominem sordide.

    • idlibertes

      19 mai 2014

      Et si vous devez aller par là, toute proportion gardée, allez donc reprocher à John stuart Mill d’être le fils de son père, et le disciple de Bentham et Ricardo. C’est un argument idiot.

    • idlibertes

      19 mai 2014

      Et pour un type qui prétend s’appeler Emmanuel c’est pas fortiche de ne pas savoir à quoi ELLE correspond en fin de prénom!

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Et pour énerver un peu plus … magnifique QUENELLE !

      Bon ok je sors …

    • emmanuel

      21 mai 2014

      Fils spirituel.
      Merci

    • Charles Gave

      19 mai 2014

      Cher Monsieur,

      Il n y a pas de problème politique en Europe, il y a un problème économique créé par l’ existence d’ une monnaie commune .
      Ce document est fondée sur l’ idée qu’ il existe un problème politique ce qui est on ne peut plus faux.
      Apporter des solutions politiques a un problème économique tient de l’incantation

      La réalité est toute simple et c’est celle que nous nous sommes attachés a montrer dans notre dossier
      Le coût du capital et le coût du travail sont très inférieurs en Allemagne à ce qu’ils sont dans l Europe du Sud et coller un Président Européen ou créer une Nation européenne ne changera rien à cette réalité
      Pour faire simple, dans votre construction l’Allemagne DEVRA transférer au moins 10% de son PIB année après année et j’ imagine mal votre parlement européen augmenter les impôts sur les irlandais ou les allemands sans que ceux ci ne se révoltent. (eux, au moins)
      On a déjà essayé de créer une monnaie commune avant que les conditions économiques ne soient réunies et ce fut un désastre bien que tous les Attali de ce monde m’aient expliqué que l Euro était un projet « politique » et non pas économique.
      On a vu le résultat
      J ai donné , les peuples européens ont donné , ne croyez vous pas que le temps est venu de redescendre des projets politiques à dormir debout pour revenir à la réalité ?
      Coller des oripeaux politiques sur un problème économique c’est coller un emplâtre sur une jambe de bois
      L euro par son existence entraîne tout le sud de l Europe dans une déflation dépression sauf si l’Allemagne est prête à payer, ET ELLE NE L’EST PAS, ce que je comprends fort bien.
      La France à 40% de fonctionnaires de plus que l’ Allemagne pour 100 00 habitants et il n y a aucune raison pour que les allemands paient nos fonctionnaires
      Et comme me disait ma mère quand j étais adolescent , tant que je paye c.est moi qui donne les ordres et personne d’autre.

      Et étant d’ origine Alsacienne je ne suis pas prêt, pas plus que ma chère mère ne l’était, à recevoir des ordres des allemands
      Donc les Allemands ne veulent pas payer et je ne veux SURTOUT pas qu’ ils payent et sur ce point il doit y avoir au moins 90% des européens qui sont d’ accord avec moi.

      Ergo l ‘ euro est condamné,
      Amicalement
      Cg

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      A propos d’Alsace, j’ai écoute ces audios l’autre jour :

      https://www.youtube.com/watch?v=lLB5OZlfNtA

      Ils disent que ce sont les Français et Louis XIV qui l’ont sucrée à l’Allemagne paraît-il …

      –  » L’Alsace est la première région française en valeur d’exportations par habitant, la deuxième quant au revenu disponible brut des ménages, enfin, c’est une des régions de France où le taux de chômage est le plus bas. »

      – leur patois est un dialecte alémanique …

      – Il y a beaucoup de turcs et de protestants.

      – Puis des patelins comme Erstein, Fegersheim (dingue tous les patelins terminant par -heim), Illkrich-Graffenstaden … ça sonne plus Allemand que Français,

      D’ailleurs en allant en vacances dans le Midi, on voyant ces noms on a cru qu’on s’était retrouvé en Allemagne … 🙂

      http://fr.wikipedia.org/wiki/Alsace

    • emmanuel

      24 mai 2014

      Desole mais l’euro est la resultante de non decisions politiques.
      Et donc les difficicultes economiques de l’Europe sont pour parti la consequence de non decisions politiques.

      L’euro n’est pas plus une monnaie unique, qu’une monnaie commune: l’euro est l’instrument d’un projet federal qui n’existe pas et n’existera jamais.

      Tout simplement parce que l’europe est un aglomerat de Nations ayant chacun leurs propres interets inreconsiliables dans une Europe federale.

      Il ne peut politiquement et des facto economiquement exister d’Europe Federale.
      Donc l’euro est un non sens…
      Puisque le projet qui le legitimerait n’existera jamais.

      L’Europe peut tout au plus mutualiser des grands projets.
      Ayons l’inteligence de le reconnaitre.
      Intelligence qui manque cruelement a nos elites digerentes.

      L’Euro est un non sens.
      L’Euro n’a pas de sens.

      Mais malgre tout il va encore durer.
      Car le Marche n’a que faire de l’economie reelle.
      Le marche au service de la rente se satisfait d’un Euro fort ou faible.

      Et les politiques et banquiers centraux servent les interets de ce Marche…
      En imprimant des trillions de fausse monnaie ils servent le Marche, la Rente, et les Rentiers.

      Et la generation politique en place prefere aller jusqu’au terme de ce non projet plutot que de reconnaitre leurs erreurs.

      Donc l’euro va durer.
      Jusqu’au depot de bilan.

      En effet si les dettes publiques au bilan et hors bilan sont comptables… Ce qui au dire des politiques serait le cas. Alors la fin est proche: LA FIN D’UN ANCIEN MONDE…

      QUI PEUT CROIRE QUE LA PLANCHE A BILLETS DE LA BOJ VA EVITER AU JAPON L’INEVITABLE…

      La Fed fait marche arriere ayant constate l’ineficacite absolue d’une non politique monnetaire et economique conduite depuis 12ans.
      La Fed qui joue pour compte propre au detriment de la stabilite monnetaire et donc economique du reste du monde.

      Et malge tout la Bce souhaiterait se jetter tete baissee dans cette fuite en avant.
      Ce qui n’apportera rien hormis un peu plus de chaos au chaos.

      La fin est proche.
      La fin d’un monde bouscule par une crise structurelle et systemique dans laquelle l’euro n’est qu’un probleme marginal.

      La fin de la position monarchique du roi dollar sans veritable monnaie pour en prendre le relai et sans aucun Breyton Woods a l’horizon me semble infiniment plus inquietant pour la stabilite du monde…

  • zelectron

    18 mai 2014

    Il n’y a aucun exemple dans l’histoire de l’humanité qui ne montre autre chose que LA FAILLITE DE TOUTES LES MONNAIES , d’hier, d’aujourd’hui et de demain. Revenir au franc c’est changer de spéculateurs ! Vous seriez bien avancés !
    voir l’histoire catastrophique des monnaies au cours des siècles (et même millénaires)
    La monnaie représente intrinsèquement le système le plus imparfait qui soit pour mesurer les échanges humains (ysmv)
    mais elle est un mal nécessaire … aujourd’hui. C’est là ou le socialisme montre son imbécilité congénitale: l’incapacité à établir la mesure de quoi que ce soit et donc partir dans toutes les déviances possibles et imaginables.
    http://www.24hgold.com/francais/contributor.aspx?contributor=La+d%C3%A9sastreuse+histoire+de+la+monnaie

    Répondre
    • Emmanuelle Gave

      19 mai 2014

      Les monnaies sont comme les civilisations. Elles meurent avec ces dernières mais si l’on devait suivre votre logique, pourquoi même se doter d’outils dans une nation puisque tout serait voué à l’échec à terme. La justice de rome a en effet, elle aussi peu survécue. Idem de l’Armée de Rome. La monnaie encore une fois n’est jamais que l’instrument d’un Etat Nation lui même expression d’une volonté de son peuple. Et voila exactement ce que l’on reproche à l’euro. D’avoir été l’expression d’une volonté avant que le désir ne naisse. Et ce désir de peuple Européen risque de ne pas venir, car à force d’amorcer la pompe artificiellement, tous le monde a oublié ce que cela faisait d’écouter vraiment le peuple en question. Mais Ecoutez donc les propositions soit disant pour les Européennes ! mais c’est CONSTERNANT.

    • zelectron

      19 mai 2014

      Je préfère l’€uro mille fois à toute autre monnaie et plus encore !
      c’est clair comme ça ?

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Tout ce qui remet en cause l’hégémonie du $ mérite d’être tenté peu importe le prix à payer pour les derniers …

    • idlibertes

      19 mai 2014

      EN terme de catéchisme, c’est parfait. Je préfère quelque chose qui fonctionnerait à uns posture. Et je préfère revenir sur mes pas que de m’entêter sur une fausse route sans GPS. Mais chacun son truc. Enfin, tout le monde n’est pas Christophe Colomb. Quand les hommes admettront leurs failles, alors seulement pourra t’on avoir un débat d’opinion.

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Les buts de l’€ étaient entre autres si je ne m’abuse :

      – atteler des boulets à l’Allemagne
      – faire converger les économies

      – proposer une alternative au $
      – fluidifier le commerce intra-européen

      Les boulets ont été liés à l’Allemagne mais ce sont eux qui trinquent, les économies divergent comme jamais donc de ce point de vue là plutôt raté et pas qu’un peu …

      MAIS un € qui ne valait que 0,9 $ en vaut aujourd’hui 1,37, merci l’Allemagne pour cette augmentation du pouvoir d’achat car ce n’est pas avec notre Franc Belge que cela se serait produit …

      L’€ a été quelque chose de plutôt positif pour les « buveurs de bière » comme le dit le Gourou par contre, vous, Français, Italiens, Espagnols, Portugais, Greces et tutti quanti je pense qu’il est au temps de dire auf wiedersehen …

      Pour ce qui est du dogmatisme, j’aime la phrase de Marat : « périsse le peuple pourvu que triomphe nos principes » mais en réalité je crois être un plus pragmatique quand même 🙂

      Luc 15 : 7
      De même, je vous le dis, il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se repent, que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de repentance.

      D’ailleurs il paraît que « se repentir » ne signifie pas le sens communément admis mais bien « changer d’avis » ????

    • idlibertes

      19 mai 2014

      Bonsoir,

      se repentir, est dans le sens chrétien de « demander pardon ». Dieu ne peut pardonner si on n’admet pas notre erreur mais laisson Dieu en dehors de ce chapitre. IL n’y est pour rien non plus, pour une fois dans l’histoire de l’Europe.

    • Josick Croyal

      19 mai 2014

      Merci Amellal pour cette citation de Marat : « Que périsse le peuple plutôt que nos principes » !
      Je ne la connaissais que sous cette expression : « Périssent mes enfants plutôt que mes idées » (in Orthologie, Jacques Dartan).
      On peut donc la transformer en « Périsse la France plutôt que l’Euro ».

    • Amellal Ibrahim

      19 mai 2014

      Pour faire encore le malin, ma prof de Français m’avait traité de fanatique au sens voltairien en précisant qu’on ne pouvait discuter avec un gars comme moi,voici une définition de fanatique qui s’appliquerait bien à nos « oints ».

      Fanatique : personne obstinée capable de sacrifier n’importe quoi pour appliquer ses principes quand bien il verrait et serait conscient que ceux-ci ne fonctionnent pas.

      pas mal à 0 h 30 …

  • Amellal Ibrahim

    18 mai 2014

    Bonjour,

    Nous en Belgique, personne ne se plaint de l’€ … apparemment, il n’y a que la France pour qui c’est dur d’avoir un taux de change aussi élevé … paradoxe quand on sait que ce sont des Français qu’ils l’ont voulu et crée …

    Répondre
    • emmanuel

      23 mai 2014

      Et la Belgique expulse en France des Francais qui se retrouvent sans employi en Belgique. Et ceci meme si ils travaillent en Belgique depuis de nombreuses annees.
      Vive l’Europe…

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