14 octobre, 2014

Vidéos de Charles Gave sur BFM Business

Le 13/10/2014 Charles Gave, Président de l’Institut des Libertés, était l’invité de Nicolas Doze sur BFM Business pour débattre de l’actualité économique et politique.

« Seule la zone euro est malade à en crever » 

[youtube]http://youtu.be/Cn4L0pgZWg0[/youtube]

« La nation européenne c’est l’U.R.S.S »

[youtube]http://youtu.be/UDgQtlrRtGU[/youtube]

« 70% des banques sont en état de quasi-faillite »

[youtube]http://youtu.be/vJe14USZBoA[/youtube]

Résumé des interventions de Charles Gave

[youtube]http://youtu.be/E46mgA-dqww[/youtube]

Émission intégrale 

[youtube]http://youtu.be/UVNujvbRjeQ[/youtube]

Auteur: idlibertes

Profession de foi de IdL: *Je suis libéral, c'est à dire partisan de la liberté individuelle comme valeur fondamentale. *Je ne crois pas que libéralisme soit une une théorie économique mais plutôt une théorie de comment appliquer le Droit au capitalisme pour que ce dernier fonctionne à la satisfaction générale. *Le libéralisme est une théorie philosophique appliquée au Droit, et pas à l'Economie qui vient très loin derrière dans les préoccupations de Constant, Tocqueville , Bastiat, Raymond Aron, Jean-François Revel et bien d'autres; *Le but suprême pour les libéraux que nous incarnons étant que le Droit empêche les gros de faire du mal aux petits,les petits de massacrer les gros mais surtout, l'Etat d'enquiquiner tout le monde.

23 Commentaires

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  • Josick Croyal

    19 octobre 2014

    Transcription vidéo 3 « 70% des banque européennes sont en état de quasi-faillite »
    ND : Vous achetez cette photographie très sombre, très noire, d’un secteur bancaire que l’on pensait justement un petit peu sorti de l’ornière, à tel point que les américains habilement les ont laissé se refaire la cerise pour ensuite venir les taper et les faire payer, et pas les faire payer quand ils étaient mal, les faire payer quand ils étaient mieux. Et là Gaël Giraud nous explique que ce n’est pas ce pas ce que l’on croit et que finalement, nous sommes face à quelque chose de beaucoup beaucoup plus fragile.
    CG : Que les banques aillent mal, c’est tout à fait évident. En particulier, les banques européennes. On le sait…
    ND : Aille mal jusqu’à se trouver à des niveaux de fragilité qui sont systémiques ?
    CG : Oui bien sûr !
    ND : Oui bien sûr ?
    CG : Vous en avez à peu près 70% qui sont en état de quasi faillite, c’est à dire qui sont… Si vous regardiez les vieux ratios qu’une banque ne doit pas prêter plus de 12 fois ses fonds propres -puisque cela lui permettait de résister à deux récessions de suite-, aujourd’hui vous avez toute une série de banque qui a des fonds propres qui sont à 30, qui sont à des ratios de multiples, de leverages qui sont à 30 ou 40 fois. Alors oui, l’on est dans une situation bancaire absolument abominable. La seule chose que…
    ND : Comment vous pouvez savoir tout cela alors que visiblement même les autorités prudentielles manquent d’éléments palpables pour pouvoir en attester la réalité.
    CG : Ecoutez, vous regardez simplement leur cours de bourse.
    ND : Vous pensez que c’est suffisant ?
    CG : Bah, elles perdus à peu près les 3/4 depuis 7 à 8 ans. Donc quand quelque chose perd les 3/4, c’est que les gens qui savent à l’intérieur en n’achètent pas beaucoup. Et pourtant elles étaient grosses dans les indices, avec toute la gestion indicielle elles auraient dû monter, or les cours des financières se sont écroulés en Europe.
    Si les cours des financières s’écroulent c’est qu’en général que l’affaire ne va pas bien. Non ! Enfin, cela me parait à peu près raisonnable comme…
    ND : Ce qui signifie que cette question que l’on posait un peu sous forme de provocation avec Stéphane XXXX à une forme de fondement ( ?). Est-ce que nous sommes dans une nouvelle de crise telle que celle que nous avons pu en connaitre née aux Etats-Unis en 2008, mais qui cette fois-ci pourrait naitre de bien des endroits différents y compris du secteur bancaire européen.
    CG : Eh bien écoutez, il faut peut-être… Est-ce qu’on peut faire un pas en arrière ?
    ND : Alors un pas en arrière, et puis on fera réagir Henri Pugol qui est très calme depuis le début de cette émission pour voir s’il achète l’idée d’une pensée nouvelle. Et cela, on a tous envie d’y croire ou alors celle d’une terrible réalité sur le secteur bancaire qui ne serait pas connu de tous.
    CG : Il faut revenir un petit en arrière. Moi, j’ai fait toute ma carrière dans un monde où l’argent était au centre du système. La création d’argent par le crédit. Cela se diffusait dans l’économie réelle. Et puis quand vous passiez dans l’économie réelle, au bord de l’économie réelle, vous aviez le prix des actifs. S’il restait suffisamment d’argent une fois que l’argent avait été utilisée dans l’économie réelle, le prix des actifs montaient. S’il n’y en avait pas, le prix des actifs baissaient. Et donc le prix des actifs c’était un peu le réservoir de liquidité qui servait à l’économie pour revenir à son équilibre. C’était un peu cela. C’est là-dessus que j’ai travaillé. C’est un modèle qui est vieux comme Erode ( ?). Rien de bien nouveau là-dessus. Depuis un certain nombre de temps et depuis en particulier depuis l’arrivée de l’euro, les banques centrales ont décidé de mettre le prix des actifs, en particulier les obligations d’Etat au centre du système. Ce n’est plus l’argent qui est au centre du système, c’est le prix des actifs qui est au centre du système. Et elles ont décidé d’imprimer suffisamment d’argent pour que ce prix des actifs ne baisse pas.
    ND : Oui, c’est ce à quoi nous assistons avec jusqu’à présent des résultats assez probant surement très fragile mais probant
    CG : pour les prix des actifs.
    ND : Oui !
    CG : Il n’y a aucune preuve que l’argent créée pour le prix des actifs va se diffuser dans l’économie réelle.
    ND : Pour l’instant aucune et ce n’est d’ailleurs pas ce qu’il se produit.
    CG: Et c’est bien pour cela que vous avez aujourd’hui un malaise dans les marchés financiers ; c’est que les marchés financiers sont montés en raison de cet achat par les banques centrales des actifs, mais que la réalité économique puisqu’il n’y a plus de création destructrice dans le système, vous empêchez la destruction avec des faux taux d’intérêt et comme vous n’avez plus de création destructrice, ce qu’il se passe, c’est que tout simplement que vous avez une dichotomie énorme qui se passe entre la valorisation des affaires et la croissance économique. Donc on est en train de recréer, de créer un système si j’ose dire d’Union soviétique où il n’y a pas de prix, pas de prix de l’argent, pas de prix pour le taux de change et il n’y a pas de prix pour le rendement marginal du capital investit. On est dans un système qui n’a plus de prix. Comment voulez-vous qu’un système qui n’a plus de prix puisse avoir une croissance ?
    ND : Il n’y a plus de taux, il n’y a plus de prix d’accord. Cela a été totalement pris en otage par les banquiers centraux.
    Gaël Giraud : Quand vous regardez aujourd’hui, l’on a des taux d’intérêt négatif en France.
    ND : Vous êtes totalement d’accord avec ce que viens de dire Charles Gave.
    Gaël Giraud : Absolument d’accord avec ce que dit Charles Gave !
    ND : Absolument d’accord avec ce que dit Charles Gave.
    Gaël Giraud : Le fait qu’on ait des taux d’intérêt négatifs c’est-à-dire que vous prêtez à quelqu’un
    ND : pour des maturité court terme, des trois mois, 6 mois…
    Gaël Giraud : Vous prêtez à quelqu’un cent et il vous rembourse 90…
    ND : Oui, c’est assez rare que votre banquier vous paye pour emprunter de l’argent !
    Gaël Giraud : C’est assez rare. Je pense qu’il y a beaucoup de gens qui seraient content que leur banquier leur prête à un taux d’intérêt négatif. Cela indique qu’il y a quelque chose qui est complétement faux. La valorisation des actifs est une bulle complétement découplée de l’économie réelle. Il va y avoir tôt ou tard une correction, cela c’est évident

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  • Josick Croyal

    18 octobre 2014

    Transcription vidéo 2 « L’Europe fédérale c’est l’URSS »

    CG : Mieux vaut la fin de l’horreur qu’une horreur sans fin.

    ? : Peut-être, peut-être..

    CG : Aujourd’hui, nous sommes dans une horreur sans fin. Donc, il faut redonner de l’espoir aux gens. Et ce que j’essaye de dire… Je voudrais parler un petit peu de la monnaie, parce que c’est quelque chose qui…

    ND : On ne va pas ouvrir tous les tiroirs des problématiques essentielles…

    CG : Qu’est-ce que c’est qu’une monnaie ? Une monnaie, c’est ce que controle d’ailleurs…, c’est d’ailleurs dans les Evangiles « Rendez à César ce qui est à César ». La monnaie c’est César. César, c’est la nation. La nation, c’est une volonté de vivre ensemble. Donc, vous acceptez qu’il y a des transferts sociaux qui se passe à l’intérieur de la nation parce que tout le monde accepte d’être dans la même nation. L’Europe n’est pas une nation, c’est une civilisation. La France est une nation, l’Angleterre est une nation, l’Italie est une nation. Les pays qui ont gardés leur monnaie, donc qui ont gardé leur volonté de vivre ensemble vont bien.
    Ce qui me tue aujourd’hui, et j’en souffre énormement, c’est que grosso modo le pacte social français est en train de se défaire. J’habite dans la région d’Avignon et la misère des petites gens est en train de monter de façon inimaginable à cause de l’Euro qui tue les entrepreneurs. Donc ce que j’essaie de dire, c’est que vous êtes bien gentil de dire « On va créer un état européen qui va remplacer » mais cela fait 40 ans qu’ils essayent de détruire la France, qu’ils essayent de détruire l’Italie, qu’ils essayent de détruire l’Espagne pour construire ce mythe de la nation européenne. C’est l’Urss votre truc. Laissez les gens décidez de ce qu’ils veulent. C’est l’Urss.

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    • Josick Croyal

      18 octobre 2014

      et juste la fin tronquée : « On est en train de nous refaire l’Urss. »

  • Josick Croyal

    18 octobre 2014

    Transcription de la première vidéo : « Seule la zone euro est malade à en crever… »

    ND : Charles Gave, je voudrais savoir selon vous, si l’on est arrivé à un moment, si les jours qui vont s’égréner d’ici les quelques semaines vont être des dates de l’histoire ?

    CG : Je voudrais… Oui, sans doute ! Oui enfin, on verra. Si quelqu’un pouvais prévoir quelque chose, le socialisme marcherait. On sait tous que personne ne peut rien prévoir.

    ? : Et l’on deviendrait riche !

    CG : Et l’on deviendrait riche ! Si vous voulez ! Il faut essayer de comprendre ce qui se passe. Quand on parle de l’Europe, il y a quelque chose qui m’a toujours beaucoup agacé. Vous avez deux Europe : l’Europe qui est dans l’euro, et l’Europe qui est en dehors l’euro. Et ce ne sont pas des petits pays qui sont en dehors de l’euro. Vous avez la Grande-Bretagne qui a créé des centaines de milliers d’emploi depuis deux ans. Vous avez la Suède qui va très bien, merci. Vous avez le Danemark qui va bien. Vous avez la Norvège qui va bien merci. La Suisse où il n’y a aucun chomage. Donc, il faut bien se rendre compte qu’aujourd’hui, le seul, la seule partie du monde qui est malade à en crever, c’est l’Europe de l’euro. Les autres pays,les Etats-Unis ne vont pas si mal que cela. La Chine, tout le monde se lamente parce qu’elle a un taux de croissance de 7%. Donc, encore une fois, je voudrais que l’on arrête de chercher des explications globales. Il y a un machin qui tue l’Europe et qui s’appel l’euro. Et là, je ne l’avais pas prévu mais je l’avais annoncé car il ne fallait pas être très malin pour l’annoncer. Et il faudrait peut-être venir à la cause première de la chose plutôt que d’aller chercher des causes farfelues comme je ne sais quel… quelque chose qui s’est passé en 1970. Mais la réalité, la deuxième chose dont il me semble qu’il faut parler si vous voulez, je suis au conseil d’une ou deux grandes société financière, si cette société financière achète une obligation Nestlé, nous devons mettre 28% de réserve obligatoire.

    Si elle achète des obligations grecques, il faut mettre zéro.

    ND : Je vois

    CG : Donc, nous nous avons le souverain qui est géré n’importe comment, qui est en faillite, qui fait passer des réglementation pour vous forcer à acheter ses saloperies. Et donc nous avons des états en faillite…

    ND : Ce sont les règles de Bale III, de Bale II …

    CG : Exactement. Et donc si vous rénumérez ceux qui prennent pas de risque et si vous rénumérez pas ceux qui prennent des risques, faut pas vous étonnez s’il n’y a pas de croissance. Parce que la seule chose qui crée la croissance, c’est la prise de risque. Donc, encore une fois, toute notre réglementation est d’interdire la croissance.

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  • BA

    16 octobre 2014

    Italie : en 2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en obligations de l’Etat italien. Fin 2013, les banques italiennes détenaient 28 % du PIB en obligations de l’Etat italien !

    Espagne : en 2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol. Fin 2013, les banques espagnoles détenaient 30 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol !

    Regardez bien les graphiques 3a et 3b :

    http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74349

    Ces graphiques montrent une accélération des achats d’obligations d’Etat à partir de décembre 2001, c’est-à-dire à partir du moment où la BCE a prêté 1019 milliards d’euros aux banques européennes.

    En clair : les banques italiennes ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l’Etat italien. Elles en sont gavées.

    Les banques espagnoles ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l’Etat espagnol. Elles en sont gavées.

    Normal : plus personne au monde ne veut acheter ces obligations d’Etat pourries.

    MAIS MAINTENANT ?

    Maintenant, les banques espagnoles sont dramatiquement sous-capitalisées. Maintenant, les banques espagnoles n’ont plus d’argent. Jeudi 16 octobre, elles ont été incapables d’acheter toutes les obligations émises par l’Etat espagnol.

    L’Espagne rate un emprunt obligataire.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/10/16/97002-20141016FILWWW00137-l-espagne-rate-un-emprunt-obligataire.php

    Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour acheter les obligations de l’Etat espagnol, les obligations de l’Etat italien, les obligations de l’Etat grec, etc.

    Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour empêcher la faillite généralisée de la zone euro.

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    • emmanuel

      16 octobre 2014

      This is the end…
      And to be honest: « je hais le gaspillage ».
      Et le temps qui a ete gagne a imprimer de la monnaie de singe va se payer cash.
      Et tout le monde va trinquer.
      Y compris et surtout ceux qui n’y sont pour rien.
      C’est la fin d’un certain monde.
      Et Notre ploutocratie continue a dire que quoi qu’il arrive ils soutiendront la Grece.
      Aussi une nouvelle restructuration voire defaut a l’horizon, et un nouveau plan d’aide.
      ETC…

  • Ecintar

    16 octobre 2014

    Je regarde ce débat et me désole de ce que Mr. Gave ne soit pas aux commandes, en train de lancer un programme d’éducation économique afin de promouvoir un enseignement digne de ce nom. Sur le débat que nous venons de voir, la solution suédoise mentionnée par Mr. Charles Gave me paraît être la seule possible aujourd’hui: nationalisation des banques, mise en cause des coupables pénalement, puis renflouement avant remise au marché une fois sur pieds. Un syndic de faillite spécial, en somme. Mais ce qui me trouble c’est la propension à jeter des solutions toutes faites, manichéénnes. Parce qu’elles ne répondent pas à la marche de la vie, qui elle observe davantage des continuums que des ruptures brutales ou des chutes. La question ne me semble pas être celle du geselschaft contre le gemeinschaft, mais celle des seuils où l’esprit du contrat est inacceptable contre la communauté, et où l’esprit de la communauté est inacceptable contre celui du contrat. En ce sens, le retour à la considération de César, comme fondement de la monnaie, et de la nation, c’est-à-dire de la volonté si ce n’est du désir de vivre ensemble, et utile. Cela plombe le cerf volant des délires nuageux des uns et des autres, surtout quand on ne peut rien prévoir, nonobstant l’utopie des socialistes. Mais quand on fait appel à César, doit-on oublier Dieu? Ne faudrait-il pas faire de petites rogations autour du système au sens large du terme? Le denier que brandissait le Christ devant les pharisiens était une monnaie métallique. Cela tendrait-il à nous faire comprendre que le régime normal voulu Ainsi pour l’humanité est une monarchie qui accepte de financer le culte divin par l’impôt, et qui détient le pouvoir souverain de frapper une monnaie métallique, étalon or ou argent? Au lieu de la mascarade krypto démocratique des marchands du temple. La restauration du franc or ou argent mettrait fin au règne des banquiers centraux contre la population. d’ailleurs c’est ce que se préparent à construire la Chine et la Russie et qui emmerde bien les USA. Une monarchie ne changerait pas la nature des choses en France. Mais on s’efforcerait de trouver des gens dignes, pas des Tsars Cosy, ni des O’ Land. On trouverait bien un nouvelle Bastille pour y confiner les banquiers impénitents, comme en Suède, dans un fin tank voué à l’enseignement du risque. Afin de revenir à l’équilibre essentiel des choses, pas à la prévisibilité de l’avenir, mais à un système intrinsèquement équilibré, c’est-à-dire doté de relations de feedback négatives, au lieu de ces ensembles orchestrés qui donnent l’impression de la polyphonie véritable. Parce qu’à dire vrai, il y en a marre, plus que marre, et on espère bien que l’on sortira de ce qui n’est que maladie infantile, pour se consacrer aux hautes destinées de l’homme.

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  • riz

    15 octobre 2014

    Le mois d’octobre est traditionnellement le mois des krachs potentiels et comme c’est parti vu la violence extrême du mouvement sur le cac on peut sérieusement envisager le krach ce mois .La définition du krach selon les anglo-saxons c’est moins 20% un krach d’octobre nous raménera sur 0.8*4427 soit 3541 sur l’indice soit …. pile le gap du 29 novembre 2012 .
    En temps et en prix nous sommes largement dans les temps : moitié du mois , moitié du mouvement …. rdv le 31 octobre 2014

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  • coulous

    15 octobre 2014

    Merci Monsieur Gave,

    pour votre lucidité et votre franc parler, c’est très rare d’analyser les choses comme vous le faites et votre point de vue n’est à mon avis que trop peu relayé en France

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  • BA

    15 octobre 2014

    L’International Center for Monetary Banking (ICMB) a additionné trois dettes :
    dette publique + dette des ménages + dette des entreprises.

    Le vainqueur de la coupe du monde est l’Irlande.

    1- Médaille d’or : Irlande.
    Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 442 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Japon.
    Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 411 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal.
    Dette publique + dette des ménages + dette des entreprises = 379 % du PIB.

    4- Belgique : 350 % du PIB.

    5- Grèce : 304 % du PIB.

    6- Espagne : 300 % du PIB.

    7- Pays-Bas : 294 % du PIB.

    8- Suède : 293 % du PIB.

    9- Canada : 284 % du PIB.

    10- Royaume-Uni : 276 % du PIB.

    11- Etats-Unis : 264 % du PIB.

    12- Italie : 258 % du PIB.

    13- France : 254 % du PIB.

    14- Finlande : 242 % du PIB.

    15- Autriche : 235 % du PIB.

    16- Corée du Sud : 232 % du PIB.

    17- Hongrie : 223 % du PIB.

    18- Chine : 217 % du PIB.

    19- Australie : 209 % du PIB.

    20- Allemagne : 193 % du PIB.

    (Pour info : Russie : 43 % du PIB)

    Source : page 12 et page 60.

    http://cimb.ch/ICMB/Publications_files/Geneva16_2.pdf

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    • emmanuel

      15 octobre 2014

      Le Casino ferme.
      Faites vos jeux rien ne va plus.
      Entre 2000 et 2500 j’achete…

      http://bourse.latribune.fr/indices/nyse-euronext-paris/cac-40/cours-valeur-324965.html

      J’ai écouté en diagonal votre discours Monsieur Gave.
      Je le trouve tout simplement dépassé par l’ampleur de cette crise.

      Dire que tout va bien en Suède est ce bien raisonnable.
      Quand on doit s’endetter au dela d’une vie d’homme pour acheter un logement est ce le signe de la bonne santé d’une économie.

      La zone Euro est malade a en crever c’est un fait.
      Et ce non projet est en train de s’écrouler sous le poids astronomique de ses contradictions.
      Mais il faudra attendre la fin (toute proche) pour arrêter de souffrir.

      Tout va bien en Angleterre: les bras m’en tombent.
      Je travaille et vie en Angleterre.
      Les Anglais tremblent déjà à l’idée de la prochaine crise financière toute proche.
      Et l’immobilier commence déjà à fléchir.
      Et la BOE n’a rien fait dans l’absolue pour soutenir l’économie réelle.
      Quant au taux de chômage il est contraint par des amortisseurs sociaux que l’on a tout simplement détruit.
      Et à 70ans on travaille faute d’une retraite digne de ce nom.
      Et les salaires stagnent.
      Et les Anglais épargnent: une épargne de survie.

      Et concernant les Etats Unis vive la non reprise en L.
      Je vais être sympa. Il y a peut être une légère pente sur la barre du L horizontale.

      Et la Chine est en récession en Relatif. Ou plutôt est tout juste capable d’atteindre le potentiel de croissance mondial qui va osciller pendant longtemps (à moins d’un miracle, ou d’une crise grave) entre 2 et 3% (peut être moins).

      Et le Japon est encore sur le point de retomber en récessions.
      Et les causes sont structurelles.

      ETC…

      Non décidément je trouve que vous devriez Monsieur Gave élargir votre approche.

      Est ce que le Socialisme a la française est malade: sans aucun doute.

      Maintenant je pense qu’avec nos apprentis sorciers banquiers centraux, l’économie mondiale a bascule dans le communisme: avec les pertes pour tous, et les profits pour seulement une petite nomenclatura de rentiers.

      A la bonne votre Monsieur Gave.
      Semaine prochaine le CAC et tout le reste va revenir la ou ils devraient etre.
      La nature a horeur du vide.
      Et il y avait comme un grand vide sous tous ses joueurs depuis 5ans qui attendaient les « bad news » pour recevoir leur dose de liquidite.

  • vivelafrance

    14 octobre 2014

    Pour le gaz de schiste « croissance courte qui ne dure pas longtemps » dit le chercheur du CNRS. Cet homme ne doit pas lire souvent les journaux économiques me semble t-il. Ce chercheur jésuite du CNRS ne comprend pas grand chose en économie et finance c’est pathétique. D’apres lui la solution vient du transfert énergétique…..financer la rénovation thermique des bâtiments. Tout a l’air simple !!!!! on dirait un député des verts d’Europe écologie 🙂 lol

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  • TheAnt

    14 octobre 2014

    Merci Mr Gave pour votre participation à cette emission qui est, à mes yeux, l’une des plus intéressantes que vous ayez faite.
    Votre combat singulier face à notre «oint du Seigneur» était de toute beauté. Je doute cependant qu’il ait été perçu comme tel par l’auditoire tant la situation est grave.
    Le noeud du problème est pourtant bien là.
    Tant que ces individus seront choyés par les médias et qu’ils persisteront dans leur fumisterie je n’ai malheureusement pas beaucoup d’espoir de voir les choses changer, d’autant plus que la relève est assuré par notre autre oint présent sur le plateau qui lui semble vouloir encore et toujours plus d’état et de régulation.

    Un lecteur de plus en plus résigné en attente du crash de l’avion France.

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  • Denis Monod-Broca

    14 octobre 2014

    L’euro, les dettes… c’est toujours le problème des bulles. Chacun en profite et donc se dit « pourvu que ça dure ». Et ça dure. Et on en profite. Et ça dure. Jusqu’à l’explosion. Décider d’en sortir de soi-même, de son plein gré, c’est accepter de perdre alors que les autres, probablement, vont continuer à gagner. Cela demande beaucoup d’abnégation, d’altruisme, de sens du sacrifice. Mais c’est pour le bien commun. Le plus tôt est le mieux.

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  • Gerldam

    14 octobre 2014

    L’émission de Nicolas Doze est la seule regardable sur le PAF. Mais quand Charles Gave y participe, le niveau monte encore de plusieurs crans. Au point que Doze dit à un moment: finalement, le budget, c’est anecdotique par rapport à ce que vous nous dites.

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  • nolife

    14 octobre 2014

    Pour l’€, c’est comme une femme battue qui n’aime pas son mari mais qui s’y accroche par peur d’une perte de ses revenus …

    Les Grecs sont 71 % à vouloir conserver l’€ car grâce à l’€, leur épargne est relativement conservée, avec la drachme ce serait le drame … pareil pour les Français, une majorité est âgée avec un certain capital, si on repasse au franc, c’est peut-être moins 15 % voire plus en perte de valeur ce qui fait que les vieux rentiers veulent conserver cette monnaie au détriment des jeunes, il ne reste que l’émigration pour les jeunes … ça va être beau pour les retraites …

    http://www.lepoint.fr/economie/sondage-les-europeens-n-aiment-pas-l-euro-29-05-2012-1466378_28.php

    http://www.20minutes.fr/economie/1361993-20140427-20140427-sondage-56-francais-contre-suppression-euro

    A la question «seriez-vous favorable ou opposé à la disparition de l’euro et au retour au franc?», 56% des personnes interrogées se disent «opposées» pour 26% «favorables». 18% des sondés se disent «indifférents». Les personnes de 65 ans et plus sont les plus opposées à 70%. 🙂

    A défaut de voire un de Gaulle nous faire un remake de 1958, prions pour que les Allemands s’en aillent …

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    • Romain Metivet

      14 octobre 2014

      Juste une petite précision : un retour au franc ne détruirait pas 15% de l’épargne des français, elle diminuerait de 15% le pouvoir d’achat de cette épargne pour les produits étrangers, comme toute dévaluation.
      La seule chose qui altère l’épargne c’est l’inflation et une dévaluation de 15% n’amène pas une inflation de 15%. Cela dépend de la part des importations dans le commerce extérieur, des taxes (ex: TIPP) etc.

      Ce qui détruira l’épargne avec certitude par contre c’est la saisie que fera l’État pour payer ses créanciers lorsque les taux d’intérêt augmenteront (ce qui arrivera tôt ou tard).

    • Duff

      18 octobre 2014

      Je pense que les français sont conscients que si les taux d’emprunts remontent, notre pays sera en grande difficulté. En France deux constats expliquent l’attachement à l’euro : La jalousie typiquement socialiste qui leur font croire que l’Allemagne paiera et le fait que malgré les inepties des socialistes au pouvoir, les taux ne cessent de crever des plafonds, moins de 1.3% sur l’OAT à 10 ans. Expliquer aux français qu’au fond ce n’est pas sain de payer aussi peu un risque pareil, c’est très difficile et trop technique.

      C’est pourquoi ma crainte réside dans l’inaction et le renoncement de Merkel tandis que comme l’a mentionné Charles dans un billet récent, l’AfD progresse y compris dans des scrutins sans enjeux européens. Tant que les allemands auront peur d’être rendus pour responsables d’une déconstruction européenne en sortant de l’euro ou du moins de taper du poing sur la table, l’horreur sans fin va se poursuivre tout comme la décadence économique française.

      On en est là. Quelle tristesse en tant que jeune français dynamique que de me dire que mon seul avenir c’est de fuir ou espérer une montée rapide de l’AfD…

      Cdlt

  • nolife

    14 octobre 2014

    Bonjour,

    Pas mal d’allusions à l’URSS, inquiétant …les mêmes causes risquent de produire les mêmes effets si on considère que l’économie est une branche de la logique …

    Au fait, vous n’aimez pas les explications « freudiennes », si on analyse en tant que producteur on investit quand la rentabilité du capital est supérieur au coût du capital si j’ai bien compris mais en tant que consommateur si vous voyez que la crise dure et que l’économie ne repart pas comme d’habitude, vous pouvez à cause d’une perte de confiance décider de bloquer au maximum vos dépenses et donc entrer dans un cercle vicieux :

    Baisse de la conso => baisse des investissements => baisse de la croissance => augmentation de la méfiance et du chômage => baisse de la conso …

    Et au fait, si nous avons vécu au-dessus de nos moyens et à crédit pendant des années, il est normal tôt ou tard de redescendre sur Terre via inflation, déflation, ponction des comptes bancaires, récession …

    Répondre
  • riz

    14 octobre 2014

    Pour ma part je suis sidéré par le plf 2015 c’est catastrophique , les socialistes sont -ils devenus fous ?

    2014 2015

    IR 74.4 69.5
    IS 38.9 33.1
    TVA 139.5 142.6
    TIPP 13.3 14.6

    Chiffres en milliards d’euros

    J’anticipe pour ma part une baisse de la tva à 137 milliards par là (budget en l’état bien sûr sans rectification).
    Une stagnation de la TIPP car ils anticipent un baril à 106 $ on sera plus près de 90 $ .
    Ils anticipent +3% de croissance aux usa je pense que l’on sera plus près de 2%
    Ils anticipent +1.4% de croissance en zone euro contre +0.8% cette année
    Ils anticipent +1.4% de prix à la conso en 2015 contre +0.6% cette année (alors que l’on entre en déflation) .

    Bref on est parti pour 5 à 6% de déficit public en 2015 sans correctif (donc hausse de tva ou autre) .

    La bourse chute (elle pourrait rallier les 3700) ce qui signifie puisqu’elle anticipe à 6 mois que l’année 2015 sera mauvaise sur le front économique .
    Le budget 2015 est fantaisiste on peut comprendre la panique à Bruxelles .

    Répondre
  • @BDiamond_RS

    14 octobre 2014

    Prestation exceptionnelle Monsieur Gave! Simple et précis, avec le flegme anglosaxon : )

    Le gaz/pétrole de schiste est révolutionnaire aux US grace à leur technologie qui n’a cessé de se perfectionner depuis 2008. C’est une bonne chose, en tout cas pour eux.

    Merci et bonne continuation.

    Répondre

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