7 décembre, 2023

Ukraine : les moments difficiles

Ce n’est pas parce que les regards se sont déportés vers Gaza qu’il ne se passe plus rien sur le front ukrainien. Après l’échec de la contre-offensive, Kiev entre dans le dur. Les tensions privées surgissent aux yeux du public et les alliés occidentaux s’interrogent sur les suites à mener.

Ce qui se disait à bas mot début septembre est désormais évoqué publiquement et ouvertement : la contre-offensive ukrainienne a échoué, or il s’agissait d’un fusil à un coup. Pire, l’armée ukrainienne est à bout. Si les pertes ne sont pas rendues publiques, la liste des morts et des blessés s’allonge. Le découragement touche les populations civiles, qui comprennent que l’armée ne pourra pas reprendre les 20% du territoire tenu par la Russie. Pour Kiev, l’enjeu n’est plus de percer, mais de tenir ; le risque étant une rupture du front conduisant à une avancée des troupes russes qui pourrait mettre la capitale en danger. Dans ces conditions, que faire ? Négocier avec la Russie pour reconnaitre la perte des territoires et sécuriser l’Ukraine restante ou continuer les combats jusqu’à entrer dans une troisième année de guerre ?

Cordon ombilical occidental

Sans l’aide de l’Occident, l’Ukraine ne pourra pas résister. Après avoir refusé une première fois de voter une rallonge budgétaire, le Congrès américain est sommé par Joe Biden de dégager cette fois des fonds en faveur de Kiev. « Sans une action du Congrès d’ici la fin de l’année, nous serons à court de ressources pour acheter des armes et des équipements à l’Ukraine et pour fournir du matériel provenant des stocks de l’armée américaine » écrit la directrice du Bureau de la gestion et du budget aux dirigeants du Sénat et de la Chambre des Représentants. Le choix leur est posé de façon claire : soit vous votez une nouvelle aide, soit l’Ukraine sera asphyxiée. Mais si les Démocrates sont plutôt enclins à l’aide, ce n’est nullement le cas des Républicains qui estiment que l’Amérique a assez donné et qu’elle devrait plutôt aider le Kansas ou l’Arizona. C’est une question de politique internationale, mais surtout de politique intérieure, nombreux étant les Américains qui ne désirent guère payer pour l’Ukraine. Le pays est loin, souvent mal situé sur les cartes, et l’intérêt d’une aide US ne leur saute pas aux yeux, surtout au moment où la Chine se révèle être la véritable menace.

Les interrogations viennent aussi d’Europe. Le Royaume-Uni fera comme les États-Unis puisque leur politique étrangère est calquée sur Washington. La Hongrie, la Slovaquie et la Pologne commencent à émettre des doutes publics. Non qu’ils ne veuillent pas aider l’Ukraine, mais ils sont réticents à aider un pays qui ne pourra pas gagner. À quoi bon dépenser autant d’argent et faire mourir des jeunes Ukrainiens pour ne pas percer le front et devoir négocier un cessez-le-feu dans quelques mois ? N’est-il pas tant d’arrêter le massacre et de trouver une solution de sécurité pérenne à l’Ukraine ? Tel est en substance ce qui se pense et ce qui se dit dans la Mittle Europa.

Zelensky ne s’y est pas trompé. Après s’être rendu à Washington en septembre, c’est en visioconférence qu’il devait s’adresser à des membres du Congrès le 5 décembre afin de les convaincre de poursuivre l’aide financière. Une réunion finalement annulée à la dernière minute, sans explication. Beaucoup y voient une rétrogradation de Zelensky, dont les portes américaines sont en train de se fermer. Sans ses soutiens internationaux, il va avoir beaucoup de mal à peser sur la politique intérieure.

Remises en cause ukrainiennes

 

L’enlisement aiguise les couteaux. Après l’entretien du chef d’état-major dans The Economist pour annoncer l’échec de la contre-offensive, c’est le maire de Kiev qui s’est levé contre Zelensky dans un entretien au Spiegel. En cause, le report de l’élection présidentielle prévue en mars 2024. Le président sortant fait justement remarquer qu’il n’est possible d’organiser une campagne électorale et une élection dans un pays en guerre. Comment faire voter les soldats mobilisés sur le front, les Ukrainiens réfugiés à l’étranger où ceux qui vivent en zone occupée par la Russie ? Une campagne, c’est aussi la confrontation d’idées et de stratégies différentes. On voit mal la stratégie à suivre face à la guerre et à la Russie débattue à la télévision et dans les journaux. Ce qui est possible en temps de paix ne l’est pas en temps de guerre. Mais beaucoup craignent que la démocratie soit suspendue trop longtemps et surtout que la centralisation du pouvoir effectuée durant le conflit ne soit pas relâchée à la fin de celui-ci. Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, fait ainsi remarquer que seules les communes conservent une part de libertés locales. Pour les autres strates, le pouvoir a été capté par l’État. À quoi se battre pour la démocratie si l’Ukraine la foule aux pieds, exprime en substance le maire de Kiev : « À un moment donné, nous ne serons plus différents de la Russie, où tout dépend du caprice d’un seul homme ». Zelensky appréciera d’être comparé à Poutine.

Divisions internes

Des divergences de vues qui sont exprimées dans la presse internationale, anglaise et allemande, les deux pays qui quittent en Europe pour l’Ukraine. Ces entretiens sont autant adressés à l’opinion internationale qu’aux Ukrainiens eux-mêmes. Ils témoignent des divergences de plus en plus fortes qui se cristallisent au sein de l’appareil d’État ukrainien. Des divisions qui sont révélées au grand public par un article du Washington Post, (4 décembre), journal propriété de Facebook. La contre-offensive devait initialement débuter en avril. Ayant été reportée d’un mois pour des raisons encore non élucidées, les Russes ont exploité ce retard pour renforcer leurs lignes de défense, rendant l’attaque ukrainienne d’autant plus difficile. Une armée ukrainienne qui est regardée avec condescendance comme étant incapable de se mettre au niveau des normes OTAN. L’échec suscite des attaques lourdes, parfois autant démesurées que l’était le soutien sans faille de l’été 2023.

Au regard de tous ces éléments, la guerre en Ukraine entre dans ses dernières semaines. Le conflit devrait trouver une issue au printemps 2024, issue qui dépendra beaucoup du rapport de force à ce moment-là. Il restera deux dossiers extrêmement compliqués : la levée des sanctions économiques contre la Russie et l’établissement d’un arc de paix et de sécurité en Europe.

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

70 Commentaires

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • MmmH

    3 janvier 2024

    Croire que la Russie allait laisser faire les USA en Ukraine relevait, de la part de Washington, d’une incroyable ignorance culturelle et d’une grossière sous-estimation de ce qu’est une grande puissance. Du même niveau de ce qu’avaient fait les Argentins aux Malouines. En outre, quand tout se sera effondré Zelensky fera mieux de filer demander l’asile aux USA: en tant que président d’une nation, agir au point de faire la guerre et tuer les siens pour le compte d’autrui relève de la haute trahison, et il ne fait pas de doute que les Ukrainiens lui demanderont des comptes.

    Répondre
  • Amike

    13 décembre 2023

    « par un article du Washington Post, (4 décembre), journal propriété de Facebook »

    Sauf vente express, le « WaPo » est la propriété de Bezos, le fondateur d’Amazon. Donc, on est loin de toute façon d’une indépendance ou d’une info non partisane.

    Quant au reste du paragraphe, non, la contre offensive n’a pas été décalée d’un mois. Elle a bien débuté début avril, mais l’engagement a été tellement catastrophique que les Ukrainiens ont changé leur communication (le barrage sur le Dniepr, ou « il ne s’agit que d’attaques de test, pour sonder »…).
    Une simple recherche sur le Web, et on verra les photos de l’amoncellement de chars Leopard.
    Noé pense qu’après une démonstration pareille, la pause ne peut avoir que des raisons non élucidées… et de renforcer les défenses des Russes. Bel exemple d’inversion explicative.

    US et Ukrainiens refaisaient tourner les programmes de jeux de guerre… face à des défenses déjà fortes.

    Quant à la conclusion, la solution était compliquée il y a 2ans, complexe il y a 10ans et simple il y a 30ans. Mais comme dirait H16, on n’a pas assez pris d’aspirine…

    Répondre
    • MmmH

      3 janvier 2024

      Le Washngton Post (WP) et le New York Times (NYT) sont connus depuis longtemps pour être d’importants et indéfectibles supports démocrates.

  • Nanker

    12 décembre 2023

    « Je pense qu’ils l’obtiendront. Quand l’OTAN aura capitule, les Occidentaux abandonneront l’Ukraine et celle-ci se retournera naturellement vers la Russie ».

    J’ai lu quelque part que les Russes ne veulent absolument *pas* avaler toute l’Ukraine, en particulier l’Ouest. Pourquoi? Car la partie « allemande » du pays est et restera foncirement anti-russe. Et ils peuvent fomenter une résistance aux troupes de Poutine qui pourrait durer longtemps.
    Aprs 1945 il avait fallut presque 5 ans à l’armée rouge pour éradiquer les groupes de partisans ukrainiens anti-russes – et pro-nazis… – qui refusaient de se rendre.
    Une ordure aux mains pleines de sang comme Roman Choukhevytch ne fut finalement éliminé par les Russes qu’en… 1950.

    Répondre
    • macron vendu aux banques US

      17 décembre 2023

      « la partie « allemande » du pays est et restera foncirement anti-russe » elel est surtout nazie. On a dansé dans les rues de Lvov les soir où l’armée a pilonné une sortie d’école à Donestsk

  • Louis Jean SYLVOS

    12 décembre 2023

    Cette guerre n’a que trop duré, entretenue par les US avec l’EU en interface. La Russie est invincible, l’histoire en a fait la démonstration ! La Russie s’arrêtera à Odessa et se contentera des territoires russophones trop longtemps bombardés par Kiev.

    Répondre
  • Olivier

    12 décembre 2023

    L’Ukraine ne peut gagner cette guerre. Poutine peut compter sur le sacrifice plus ou moins forcé de centaines de milliers d’hommes potentiellement. Voire plus. La Russie ne met pas tout son argent dans la redistribution sociale et peut donc acheter armes et munitions en quantité. Quand on voit que l’Europe, bien plus riche que la Russie, est totalement incapable de fournir les obus demandés par l’Ukraine la Russie a clairement le long terme pour elle. Les Russes sont capables de vivre avec pas grand-chose, ils ont des décennies de privations et de nationalisme derrière eux.

    Répondre
    • breizh

      15 décembre 2023

      L’Europe est riche de dettes, la Russie de pétrole, de gaz, d’énergie nucléaire, d’usines…
      Et fait très attention à économiser ses soldats.

  • Hervé Loubière

    11 décembre 2023

    La balle est dans le camp de Wladimir Poutine…Nous autres européens- je voudrais avant tout dire nous Français- ne pesons plus rien en terme de politique étrangère de défense. Les Russes font la pluie et le beau temps et nous prenons la pluie dans la figure à cause de la énième trahison de Macron pour les USA. Frexit et rétablisssement de la France dans une politique nationale souveraine! Macron, le roi fou Charles VI( début du XVéme siècle) du 21éme siècle!

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      12 décembre 2023

      C’est exactement le contraire qui est vrai.

  • JEAN FRANCOIS AKAR

    11 décembre 2023

    On sous-estime le mépris des USA pour l’Europe ( et, désormais la Russie). Leur monde est l’Amérique et l’Asie +l’Inde. Ils ne l’aimaient déjà pas avant 1914 car leur légende nationale est celle de réfugiés fuyant les rois les évêques et les persécutions anti-juives. Mais en 1940 l’effondrement des élites françaises ( pour Roosevelt la France était aussi morte que l’Egypte antique, c’est pourquoi il ignora De Gaulle); et les crimes nazis leur ont fait penser que la paix du monde passait par la mise sous tutelle d’une Europe corrompue. Un incident peu connu: à Potsdam, négociant avec les russes la limite occidentale de la Pologne, ils ont accepté celle de la rivière Neisse, ignorant qu’il y en a deux… Les russes bien sur choisirent la plus à l’Ouest et les américains se contentèrent d’en rire, même si cela faisait quelques centaines de milliers de réfugiés de plus ! Et la Russie elle-même ne compte plus, avec une économie arriérée une population vieillissante et un PNB inférieur à celui de la Californie; et leur récent retrait de la conquête spatiale faute de moyens.. Alors, le Donbass, comme la Neisse, n’a guère d’importance.

    Répondre
  • Ponceau Franck

    11 décembre 2023

    Ce qui est important c’est de se dire que l’effondrement par lui-même ne passera pas mais par contre des phénomènes exogènes permettront d’accélérer et d’appuyer sur la zone de résistance. Arrêtons de parler de peuple car les frontières qui sont mises en place ne sont que théoriques. Chacun se bat pour soi-même alors je vois pas pourquoi nous parlerions d’un pays. Il faut juste que toutes les contraintes qui pèsent sur nos têtes finissent paraître éradiquer pour que l’homme reprenne sa nature à savoir respirer et vivre et travailler

    Répondre
  • Lameador

    11 décembre 2023

    Il manque un détail à votre analyse : la capacité de l’Occident à passer un accord diplomatique crédible. Les russes ne se satisferont pas d’un Minsk 2 visant à donner aux ukrainiens le temps de se réarmer. Lesd emandes russes seront très élevées, donc inacceptables, et la guerre risque de durer bien plus longtemps.

    Pour les russes, il faudra établir à Kiev un protectorat désarmé et limité en politique étrangère., tant ils ont eu confiance dans la capacité de l’OTAN à tenir un accord

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      12 décembre 2023

      Je pense qu’ils l’obtiendront. Quand l’OTAN aura capitule, les Occidentaux abandonneront l’Ukraine et celle-ci se etournera naturellement vers la Russie.

  • Denis Monod-Broca

    11 décembre 2023

    La guerre est perdue pour l’Ukraine et donc pour l’Occident, qui ne veut pas l’admettre, alors la Russie en profite, et l’armée russe achève, jour après jour, l’armée ukrainienne. Nous avons été abominables d’aveuglement et de lâcheté depuis le début et ça continue.

    Répondre
  • le chinois

    11 décembre 2023

    « Selon une étude, si l’Ukraine devenait membre de l’UE, jusqu’à 17 pour cent du budget commun de l’alliance irait au pays. Les experts de l’Institut économique allemand (IW) estiment l’impact financier de l’adhésion à part entière de l’Ukraine à l’ UE sur le budget pluriannuel actuel de l’UE entre 130 et 190 milliards d’euros, selon un rapport publié lundi. Le budget commun pluriannuel de l’UE s’élève à environ 1 100 milliards d’euros pour la période 2021 à 2027. »
    FAZ 11/12/2023

    Répondre
  • oblabla

    10 décembre 2023

    Attention à se précipiter vers la facilité… Les conséquences négatives d’une victoire russe seront considérables.
    https://youtu.be/XgWmkRGWMqw

    Répondre
    • MrJoe

      11 décembre 2023

      Oh mon dieu, un fan de titilleman…

    • Scal07015

      11 décembre 2023

      Propagande anti-russe pleine d’inepties, j’ai miraculeusement tenu 4mn30 avant le pompon: « la Russie est à l’origine du mouvement woke »! No comment

    • breizh

      15 décembre 2023

      Tytelman, quel pipoteur et parfaitement incompétent !
      Il est impressionnant dans son aveuglement et sa bêtise.
      A moins qu’il ne parle des USA ?

  • Nanker

    10 décembre 2023

    Je crois AU CONTRAIRE qu’il faut que cette guerre dure le plus longtemps possible, pour que tous les apprentis-sorciers qui ont conçu cette catastrophe – Ricains, Anglais, Allemands et… Français – boivent le calice jusqu’à la lie.
    Si une paix est signée début 2024 à Washington on s’empressera de passer à autre chose – Taiwan? – en se lavant les mains du sang ukrainien.
    De plus si les hostilités cessent le moignon ukrainien occidental rejoindra l’U.E. et là la catastrophe sera pour la France : mort de notre agriculture.
    Et l’Allemagne trouvera une nouvelle source de main d’oeuvre bon marché.
    Non il faut que la guerre dure, que l’Allemagne souffre et qu’elle voit ses industries partir loin, là où l’énergie est peu chère.

    Dit autrement : si Poutine ne gagne que contre l’Ukraine sans infliger de rudes coups économiques à ses « backers » il n’aura fait que la moitié du travail.

    Répondre
    • Charles Heyd

      12 décembre 2023

      Tout à fait d’accord avec vous! D’ailleurs j’attends toujours la validation de commentaires que j’ai posté qui vont dans ce sens; mais sur un site de CG, il y aurait de la censure?

    • breizh

      15 décembre 2023

      le problème est que les soldats ukrainiens meurent par dizaine de milliers…

  • Michel Higuet

    10 décembre 2023

    La sécurité en Europe? Mais la Russie n’a jamais émit de menace concernant l’Europe, c’est l’aventure des US et son valet l’EU qui va se terminer, le fruit pourri Ukrainiens va tomber de lui-même. L’histoire est pourtant simple il existait une formidable synergie entre eux mais le méchant loup est intervenu et même quand entre-autre il fit sauter leurs gazoducs les moutons européens se taisairent…

    Répondre
    • oblabla

      10 décembre 2023

      Comme on dit dans une religion non chrétienne : « c’était écrit ». Tout est clairement dévoilé depuis plus de 20 ans dans le livre de Z. Brzezinski Le grand échiquier édité il y a plus de 20 ans.

  • Carla Nussbaumer

    9 décembre 2023

    Vous auriez pu pousser votre analyse un peu plus loin , car vos conclusions sont bien tardives. Vous auriez pu parler des consciences qui devraient porter les 400.000 morts ukrainiens et aiguiser vos conclusions sur la part des différentes responsabilités,celles des USA et celles de l’UE , ceux que cette guerre l’ont bel et bien programmée. Vous n’êtes pas en train de commenter une partie d’échecs, mais une tragédie humaine pouvant être évitée. Alors, commencez déjà par le commencement et non pas par la fin , car cette dernière a déjà été écrite.

    Répondre
    • Charles Heyd

      10 décembre 2023

      Entièrement d’accord avec vous! Et comme l’auteur de l’article, vous parlez de l’UE et des USA mais dans l’UE il y a deux nations qui comptent beaucoup, la France et l’allemagne, or, notamment sur la France, pas un mot. C’est bien une partie d’échec et bientôt ce sera échec et mat pour ceux qui l’on jouée c-à-d « nous » les européens et, mais cela ne m’attriste pas, les USA.

    • breizh

      11 décembre 2023

      @Charles Heyd : la France est sortie de l’Histoire. tout simplement.

  • Rième Thierry

    9 décembre 2023

    Bonjour
    Je suis très surpris d’apprendre que M. Poutine fait des caprices.
    Je crois surtout que c’est un homme très pondéré et calculateur.
    De plus il intervient pour le bien des Russes, ce qui n’est pas le cas de nos fausses démocraties, et la Russie me semble assez démocratique. Il serait temps de sortir des clichés et de vous renseigner un peu mieux. Il n’y a qu’à voir sa notoriété dans les pays étrangers à l’OTAN.
    Quant à l’opération militaire, il y a des élections en mars, et je pense que cela se terminera ensuite, les Russes ne sont pas pressés et ils ont le temps pour eux,
    Bien cordialement.

    Répondre
  • Résistance !

    9 décembre 2023

    Un exemple concret, parmi bien d’autres, pour étayer mes deux précédents commentaires :
    « L’amiral Jean-Louis Vichot l’ex-commandant des forces maritimes françaises parle de l’assassinat de Poutine, pas gêné à l’idée que le SBU réussisse à assassiner le président de la Fédération de Russie : «  tuer Poutine ou le blesser, ça serait quelque chose de très fort. » »

    Question, j’insiste, pourquoi ne laissez-vous pas vos lecteurs, s’interroger, critiquer, librement…

    Si vous n’agissez pas en ce sens, à quoi sert donc votre institut ?

    Mais peut-être, ce qui serait une heureuse surprise… que je me méprends totalement, et que vous n’avez tout simplement pas eu le temps, les personnes nécessaires, pour traiter en temps voulu mes messages…

    Répondre
    • breizh

      11 décembre 2023

      le monde change et le somment de l’Etat français a toujours une guerre de retard, ou ne sait plus raisonner de façon indépendante, c’est à dire hors du référenciel américain (OTAN).

  • Carla Nussbaumer

    9 décembre 2023

    Cette situation était envisageable . Ce qui reste inexplicable c ‘est la façon avec laquelle l ‘ UE s’est rendue vassalle des USA et comment elle a pu choisir , avec les sanctions infligées à la Russie , de tirer une rafale sur son économie déjà bien boiteuse . 400.000 morts pour rien ? C’est ça la vraie tragédie .

    Répondre
  • Résistance !

    9 décembre 2023

    Sauf à ce que je fasse erreur, je constate que mon précédent commentaire, relatif à l’absence totale, ou quasiment, de positionnement géopolitique un tant soit peu critique, parce que totalement aligné sur la doxa gouvernementale, de la part des officiers généraux français, sur le conflit ukrainien, disqualifie, comme souvent ces dernières décennies, une fois de plus, nos armées, plus républicaines que « notre » président.

    Le fait que vous censuriez ainsi les commentaires, dans le cadre d’un Institut dit des libertés, cette manière de contraindre les débats en occultant certains commentaires, de conforter les pratiques désormais obsolètes de « la grande muette », ne me semble pas de bon augure… et donne, en tout état de cause, beaucoup moins envie de s’intéresser à vos écrits.

    Répondre
  • Lefebvre

    8 décembre 2023

    Devons nous attendre la réélection de trump s’il n’est pas assassiné avant nov 2024
    Comment dans son ensemble les européens vont réagir pour les élections européennes de juin . Qui va aller voter ? Se sont les élections qui ont le taux d’abstention le plus bas
    Au niveau géopolitique vous voyez ce présent proche comment. ?
    Cela pourrait il se traduire par une embellie pour notre pays et l’image de notre grand leader !

    Répondre
  • AUBE

    8 décembre 2023

    UNE MISE AU POINT DE LA SITUATION HONNETE. DOMMAGE QUE LES FAUTES D’ORTHOGRAPHE
    ET DE SYNTAXE RENDENT CERTAINES PHRASES INCOMPREHENIBLES.

    Répondre
  • Georges

    8 décembre 2023

    Helas en accord. When you loose yhe war the earlier you settle for peace the better. After the western induced failure of 2022 to find a solution it is time to stop this dramatic and useless loss of young lifes sadly reminiscent of the first WW. NOTHING TO GAIN besides good wrapons sales and discharge of our old stock. A big political failure for a war that should have never been if people were elected by the people gor the people. Our democracy is in danger and fully manipulated by money and lobyists. Lets change this…..

    Répondre
  • Gérard Bailliet

    8 décembre 2023

    Voilà 2 ans je ne savais pas:
    – 1/ que l’Ukraine était notre alliée
    – 2/ que les Russes étaient nos ennemis
    Et que de facto qu’il allait de soi:
    – que nous déclarions (de fait) la guerre à la Russie
    – que nous sabordions nos entreprises installées en Russie
    – que nous financions l’aventurisme du Coluche ukrainien
    – que nous acceptions chez nous, que les classes populaires notamment ne puissent plus se chauffer
    Et bien entendu que le citoyen n’ait pas le droit de donner son opinion, qui pouvait être autre que celle de Bruxelles, de l’OTAN, des intérêts (à courte vue) des (pseudo)démocrates US et de leur complexe militaro-industriel.
    Résultats: appauvrissement de la France et de son crédit international, nouvelle débâcle (probable) de l’impérialisme américain et de son valet européen, sans parler évidemment du drame de l’Ukraine, du renforcement du camp anti-occidental, et j’en passe…
    Décidemment, comme à l’accoutumée, un un effondrement du « système » bruxellois … qui n’en continuera pas moins de nous indiquer » la ligne juste ». Bien.
    La vraie réponse est: la construction en France du Rassemblement qui fera sauter ce barnum!

    Répondre
    • Robert

      11 décembre 2023

      Bailliet : Votre analyse est juste, ainsi que votre phrase de conclusion.
      Espérons que nous aurons les acteurs lucides et courageux du rassemblement évoqué !

    • Patrice Pimoulle

      12 décembre 2023

      Entierement faux; l’effondrement de la France coincide exactement avec la rupture avec l’occident, l’OTAN et les Etats-Unis, le 27 janvier 1945, lorsde l’entrevue de Gaulle Hopkins. les evenements s’enchainent ensuite avec unelogique implacable: 9 mars 1945, coup de force japonais; 1950, Cao-Bang; 1954, Dien Bien Phu et Geneve; 1956, Suez; 1958, Sakhiet; 1962, Evian, « actus triumphalis de la Ve Republique; 1981 le changement; 1990, La Francafrique et Elf-Auitaine; 2017. le « couple atypique ». Acta est fabula.

    • Patrice Pimoulle

      10 décembre 2023

      Ct hiver ce serait encore mieux.

    • oblabla

      10 décembre 2023

      Pour tout le monde? A mon humble avis pas pour les étasuniens qui rêvent de continuer à remplacer le gaz russe par leur GNL vendu 4 fois plus cher aux européens. Et surtout en vendant par dizaines de milliards de dollars leurs armes aux ukrainiens et aux européens apeurés.

    • MrJoe

      11 décembre 2023

      Une aubaine de quoi, la Russie a acté la rupture avec les pays de l’UE.
      C’est fini, pour nous.

      Pour la Russie (et la Chine, et les émergents), plus ça dure, mieux c’est.

    • Patrice Pimoulle

      10 décembre 2023

      C’est plus qu’un moment.

  • Wlad

    8 décembre 2023

    Je propose un Ring pour les votations avec un combat en 1 Round entre Vitali Klitschko avec une main attachée dans le dos vs Wolodymir Zelenski … on gagnerait tous du temps et des vies humaines seraient préservées.

    Répondre
  • pascal Lafond

    8 décembre 2023

    Zelensky Macron , les marionnettes des USA n’arrivent pas à la cheville de Poutine , qui fait des caprices ? l’un défend ses compatriotes , les autres leur intérêt personnel et celui des USA , enfin, arrêtez de parler de démocratie , en France comme en Ukraine elle a déjà disparue. Si les accord de Minsk avait été respectés, cette guerre n’aurait jamais eu lieu.

    Répondre
    • Michel Sevestre

      8 décembre 2023

      Incroyable aveuglement , entendre que Poutine défend ses compatriotes , ou sont-ils ces compatriotes en Ukraine ??
      Bien sur nous vivons en France en Dictature , comment peut-on etre débile à ce point , la Russie est une démocratie alors , c’est la blague du jour !!!!

    • Jerome

      8 décembre 2023

      Tout à fait d’accord. La Russie n’a pas l’ambition de conquérir ce champ de ruines (économiques!) qu’est en train de devenir l’Europe, contrairement à l’UE qui ne cherche qu’a s’agrandir afin de continuer à alimenter son modèle de Ponzi.

    • Charles Heyd

      8 décembre 2023

      Rappelez-moi qui a signé les accords de Minsk, n’y avai-t-il pas la France? D’ailleus l’article de monsieur Noe parle très peu, pourr ne pas dire pas du tout, de la France et de ses fameux canons que l’on va récupérer au printemps!

    • Michel

      8 décembre 2023

      10 sur 10

    • Traderidera

      9 décembre 2023

      Poutine, un grand démocrate … Sûrement. Un bon caïd de la mafia alliée aux services d’espionnage et de propagande plutôt. Nos démocraties virent à l’autoritarisme et à la censure. Les USA ne sont plus ce qu’ils étaient (mais Elon Musk et Trump peuvent peut-être redresser le pays). Le monde tourne mal partout. Va-t-on vers un joli 1984 ? Un monde où les tyrannies, les oligarchies et les théocraties se partagent la planète …

    • Le Roux

      9 décembre 2023

      Je pense effectivement que si les accords de Misnk avaient été réspectés nous n’en serions pas là. Oui mais voilà l’individu n’a peu ou pas ou plus de parole et quand on dit que les écrits restent et que les paroles s’envolent, franchement ce n’est guère probant dans ce cas. J’étais contre cette guerre, j’ai pris parti depuis le début pour la Russie après avoir lu beaucoup d’articles et pas l’écoute des journaux qui d’emblai nous prônaient qu’il fallait prendre cause et effet pour l’Ukraine. Résultat cela nous aura coûté une petite fortune pour rien d’ailleurs, sans parler de tout ses pauvres gens morts pour rien et qui n’avaient surtou rien demandé, sauf pour le Dombas pilonné depuis 2014.

    • Gilles

      9 décembre 2023

      Je suis d’accord, et j’ajoute que ce sont les Anglo-Saxons qui ont provoqué cette guerre en incitant Zelensky à rompre les négociations en Mars 2022 en lui promettant leur aide. Pourquoi ? Pour affaiblir la Russie ? Elle s’étendra bientot jusqu’au Dniepr et au delà ! Pour des intérets glauque de la famille Biden liès à l’Ukraine ? On le saura peut-etre un jour …. mais en attendant il y aura eu 500.000 morts et des souffrances innommables ! Encore une fois, après l’Irak et la Syrie, merci à l’oncle Sam.

  • Patrice Pimoulle

    8 décembre 2023

    Excellent article.

    Finalement, tout est simple.
    Il etait evident des l’origine que cette Ukraine n’avait aucune chance dans cette operation; il faut mettre fin a cette hypocrisie, qui a coute 500 000 morts. Poutine est un homme prudent, mais il ne bluffe pas, contrairement a certains occidentaux. L’Ukraine est un pays oriental, comme la Russie sa voisine; elle est slave, de religion orthodoxe, et elle utilise l’alphabet cyrillique. L’OTAN n’a rien a y faire et elle n’en a pas les moyens. Plus la guerre se prolonge plus l’humiliation de l’occident sera profonde. La suite est facile a imaginer: l’OTAN capitulera, la Russie prendra Odessa et Karkov, l »Ukraine sera un Etat enclave, les Americains s’en desinteresseront et comme elle aura besoin d’argent pour sa reconstuction, elle se tournera naturellement vers la Russie « de Poutine ». Ce sera un tres grand succes pour l’occident.

    Répondre
    • Résistance !

      8 décembre 2023

      Il faudra féliciter, quoiqu’il arrive, tous les ambitieux militaires français de haut rang (nombreux), qui, le petit doigt sur la couture du pantalon, ont obéi comme un seul homme aux diktats de la propagandastaffel française, aux ordres de l’État profond américain et de l’archisénile Biden…

    • Michel Sevestre

      8 décembre 2023

      Poutine est un homme « prudent », quelle blague, c’est un dictateur qui est responsable d’une guerre d’invasion de son voisin et qui a provoqué plus de 80000 morts pour son désir d’impérialisme .
      Si l’Occident ne l’arrete pas , il prendra toute l’Ukraine qui est un pays indépendant dont les frontières avaient été garanties par le mémorandum de Budapest en échange du renoncement à ses armes nucléaires !!

    • Eric

      8 décembre 2023

      Possible aussi que l’Ukraine devienne une zone de chaos, où une guerre larvée continuera permettant aux belligérants de continuer à tester leur matériel.
      Ne pas oublier que les entreprses d’armement font des profits colossaux en ce moment … et n’ont pas trop envie que ça cesse.

    • Digitale pourpre

      8 décembre 2023

      Bonsoir,
      Votre hypothèse est très plausible;
      Et bien évidemment, un nouvel article pertinent de J.-B. Noé!

    • Vincent

      8 décembre 2023

      l’Ukraine se tournera naturellement vers la Russie « de Poutine »

      A bon, vous en êtes certain ???

    • Robert

      11 décembre 2023

      Michel Sevestre : Poutine n’est certes pas un démocrate. Mais quant à son pays, c’est un patriote.
      Un patriote qui a été provoqué à ses frontières par l’ extension d’ un conglomérat (l’ OTAN), auquel il n’a pas manqué de faire connaître sa réprobation… en pure perte !
      Alors oui, cette guerre d’ Ukraine aurait pu être évitée si l’ oncle Sam et son caniche européen (l’ UE) n’avaient pas chatouillé l’ours russe…

    • Ockham

      14 décembre 2023

      L’Ukraine est de religion orthodoxe certes. Mais même chez les Orthodoxes il y a des différences finalement énormes à l’échelle de l’histoire. Une grande partie de l’Ukraine de langue ukrainienne est orthodoxe de rite gréco latin (Uniate) à savoir la soumission de l’église au Patriarche de Moscou. (voir la querelle du filioque, distinction entre le père, le fils et l’esprit saint vers l’an mille). C’est le Pape qui nomme les évêques ukrainiens parlant ukrainien. Le patriarche de l’église orthodoxe à Moscou en Ukraine (Kyrill) parlant russe nommant les évêques en Ukraine parlant russe est un officier supérieur du KGB. C’est pour eux, tout à fait normal et nullement scandaleux. Jadis, et aujourd’hui toujours, il faut se rappeler que le Kremlin peut d’un trait de plume faire disparaître les moyens comme la vie d’un évêque orthodoxe puis que c’est le Kremlin qui le nomme et lui dispenses tous ses moyens ! Et sur ce point dans cette immensité eurasiatique, le Russe a toujours eu la précaution de tenir la laisse de la bête d’état, comme privée et spirituelle très courte ce qui est de la logique pure si loin de l’irénisme des fonctionnaires-politiques-à-vie européens européens ! Nous et eux vivons donc dans deux univers spirituels différent depuis longtemps sauf l’Ukraine qui est à cheval !

  • Julien Cudré-Mauroux

    8 décembre 2023

    Je doute fortement que la guerre entre dans ses dernières semaines ni qu’une issue soit trouvée au printemps 2024. Premièrement, car la population russe n’accepterait pas une telle situation après tout le déluge de sanctions et les sacrifices qui ont été nécessaires à la Russie. Deuxièmement, parce que grâce aux imbécilités fanatiques de l’État-major ukrainien et à l’hécatombe qui s’en est suivie, le rapport de force est largement favorable à la Russie, qui augmente d’ailleurs ses effectifs (pour le jardinage sans doute). Troisièmement, une négociation implique qu’on a quelque chose à négocier (je ne vois pas trop quoi en l’état) et qu’on a la crédibilité nécessaire pour garantir l’application des accords (c’est assez mal barré avec toutes les bêtises de Merckel, Hollande, etc.). Un scénario plus que probable est que la Russie lance une grande offensive au printemps pour défoncer ce qui reste d’armée otano-kévienne et récupère Odessa, Mykolaïv, ainsi que la Transnistrie. Le tout sous le regard impuissant et rageux de monsieur Biden qui aura bien du mal à réagir en pleine période électorale. La suite dépendra certainement de monsieur Trump (sauf résultat dominion) et je ne pense pas que la poursuite des aides ou un engagement des forces américaines soit au programme. J’attends avec impatience 2024, je crois que je n’ai pas fini de rire.

    Répondre
    • oblabla

      11 décembre 2023

      Je ne crois pas que vous puissiez continuer à rire en 2024… Les européens et leurs enfants vont payer leur lâcheté en abandonnant l’Ukraine. 78 ans de paix chez nous leur font croire que c’est définitif. Quand il y a une vieille dame avec un sac à main bien garni et qui de plus ne cesse de faire des commentaires contestant le gros voyou à côté, ça se termine mal pour la vieille dame, surtout qu’elle n’a pas d’armes… Voilà où conduit l’irénisme…

    • Nox

      13 décembre 2023

      @Oblabla
      Poutine en général dit ce qu’il va faire et fait ce qu’il a dit. En l’occurrence il a dit récemment que la Russie est le pays le plus vaste du monde et qu’elle n’a nul besoin de s’étendre par la conquête de nouveaux territoires toute occupée qu’elle est par le développement de ses provinces lointaines.
      J’ai tendance à le croire.

  • Francis Geerinckx

    8 décembre 2023

    Belle analyse. Toutefois je ne parierai pas sur une date ou une période. Ce que je pense n’engage que moi. J’estime que l’Opération Militaire Spéciale ne pourra prendre fin que lorsque ses objectifs seront atteints. Les objectifs ont apparemment évolués. La côte, avec Odessa, est une terre russophone aussi… elle est apparement incluse dans les nouveaux objectifs. Egalement c’est une position maritime stratégique. C’est le territoire appelé Novorossiia. Alors la conséquence est que le noyau restant de l’Ukraine n’aura pas de lien maritime. Dans les objectifs du début il y a la « dénazification »: ainsi je ne vois pas comment ce « noyau ukrainien » pourait être garanti comme étant « neutre ». C’est incontrôlable si ce morceau ne devient pas russe. Je vois donc la possibilité de division de l’ouest ukrainien: la région de Kiev et le centre (Malorossiia) seront annexés à la Russie et les territoires de l’ouest (Galicie…) seront donnés à la Pologne, Hongrie, Roumanie… l’EU sera un peu agrandie et l’Ukraine n’existera plus, retour à la situation avant l’URSS (?)! Finalement, ce n’est pas certain que les « sanctions EU » contre la Russie seront rapidement abolies. J’ai comme l’impression (comme dit Charles…) que c’est l’EU qui pourrait re-créer le rideau de fer. J’espère que non…

    Répondre
  • Charles Heyd

    7 décembre 2023

    Ah bon, l’Ukraine est en train de perdre? Donc on va récupérer nos canons Caesar? Parce que dans l’article on parle beaucoup des USA, de l’Angleterre, de l’Allemagne, de la Pologne et on oublie bien vite la France; certes ces pingres d’Américains, ils pourraient se montrer un peu plus généreux, la victoire est (était) au bout du fusil. Je l’ai déjà dit sur d’autres blogs et peut-être même ici, la victoire de la Russie est souhaitable car elle montrera de façon éclatante notre nullité et surtout notre duplicité dans cette guerre provoquée par l’occident (USA, Allemagne, France) et les Ukrainiens pourront pleurer leurs 500 000 morts et leurs gueules cassées et je ne parle même pas des territoires perdus.

    Répondre
  • Philippe

    7 décembre 2023

    Autre aventure du parti démocrate qui part en fumée : Depuis 30 ans Zbigniew Brzezinski poussait tous les prèsidents a enlever l’Ukraine de la sphère d’influence russe d’ou les evenements d’EuroMaidan en 2010 l’éviction musclée du président pro-russe Yutchenko et le non respect des accords de Minsk qui prèvoyait l’autonomie linguistique dans le Donbass russophone . De plus les think-tank neo-conservateurs aux USA se sont empréssès de publier des cartes de la Russie d’après l’entrèe de l’Ukraine dans l’OTAN : cartes qui montrent une Russie morcelée . Le projet Zbrzezinski a déclenché l’invasion par Poutine de la totalité du pays. Biden a été perçu comme un faible après la déroute en Aghanistan . Mais le maillon le plus faible est Zelinsky qui s’est laissé convaincre par Boris Johnson qu’il ne fallait rien négocier avec Poutine tan que la Russie occuperait une partie de l’Ukraine:Donc faute de négocaition et faute d’une armée capable d’inverser la tendance , nous en somme au point de départ . Grossiére erreur des américains et grotesque suivisme de toute l’Europe .

    Répondre
  • SysATI

    7 décembre 2023

    « Washington Post, (4 décembre), journal propriété de Facebook »

    Le propriétaire du WaPo est Jeff Bezos, patron d’Amazon, pas de celui de FaceBook; Mark Zuckerberg…

    Par ailleurs le conflit n’étant pas entre la Russie et l’Ukraine, mais avec les USA; sa résolution ne sera pas non plus dépendante de ce qui se passe en Ukraine mais aux US.
    Et au printemps 2024, veille de l’élections présidentielle US, il ne s’y passera rien du tout.
    La résolution, ou la poursuite du conflit USA-Russie dépendra uniquement de celui qui sortira des urnes (ou des tripatouillages, c’est selon) mais absolument pas de la situation militaire en Ukraine…

    Sauf si d’ici là, la Russie atteint la frontière Polonaise cela va sans dire 🙂

    Répondre

Me prévenir lorsqu'un nouvel article est publié

Les livres de Charles Gave enfin réédités!