11 juin, 2021

Terrorisme : la pauvreté n’y est pour rien

 

Face aux actes terroristes qui s’additionnent, beaucoup pensent que le terrorisme serait dû soit à la pauvreté soit à l’ignorance, sans que l’on sache si cela relève d’une véritable illusion sur ce qu’est le terrorisme ou d’une volonté de ne pas voir en face cette réalité afin de se rassurer quant à ses développements.

 

Face au terrorisme, le premier danger est celui de la réification. Le terrorisme n’est pas une chose et nous ne sommes pas en guerre contre lui. Le terrorisme est une action menée par des personnes en vue d’obtenir une finalité. Il peut s’agir de poser des bombes, comme en Corse, d’attaquer Westminster comme l’IRA, ou d’égorger des passants, comme les djihadistes. Le terrorisme est une action et un moyen et à ce titre il est stupide de dire que nous sommes en guerre contre le terrorisme, pas plus que nous ne serions en guerre contre les couteaux ou contre les bombes. Dire cela est une façon efficace de refuser de nommer notre ennemi et les raisons pour lesquelles celui-ci nous attaque.

 

Terroriste parce qu’idiot ?

 

Comme nous refusons de voir et de nommer les choses, nous nous rassurons en pensant que le terrorisme est forcément le fait d’imbéciles et de fous. Ce ne serait pas le choc des civilisations, mais celui des incultures et des ignorances. Il n’y a qu’à lire le communiqué de presse de l’EI après les attentats de 2015 pour se rendre compte que nous n’avons pas à faire à des incultes. Ceux-ci savent écrire et rédiger et ils connaissent très bien l’histoire de France et de l’Europe. Il en a toujours été ainsi. Ni les frères Castro ni Ernesto Guevara ni les nihilistes russes du XIXe siècle n’étaient des idiots. Cela ne veut pas dire que parmi ceux qui tirent tous sont des lumières, mais parmi ceux qui pensent et qui planifient les actions, nous avons toujours des personnes intelligentes, capables de raisonner et de réfléchir. Il en va de même parmi ceux qui ont rejoint les rangs de l’EI : beaucoup sont des personnes intelligentes et diplômées.

 

Terroriste parce que pauvre ?

 

L’autre idée fausse est de voir dans le terroriste un damné de la terre qui exprime ainsi son mal être et sa révolte face aux inégalités insupportables. On ne peut pas dire qu’Oussama Ben Laden, fils de l’une des plus grandes familles d’Arabie Saoudite, soit à proprement parler un prolétaire. Les meneurs des mouvements terroristes d’extrême gauche des années 1970-1980 sont des fils à papa de la bourgeoisie, que ceux-ci fréquentent Action directe ou Fraction armée rouge. Il faut du temps libre et de l’argent de poche pour faire le terroriste. Le fils d’ouvrier est trop occupé à gagner son pain à Billancourt. Il a beau essayer de se faire passer pour un fils du peuple, le terroriste politique a très souvent une cuillère en argent dans la bouche. La thèse marxiste selon laquelle la révolte est le fruit de la pauvreté ne tient pas, ni pour 1789 ni pour les révoltés d’aujourd’hui. C’est toujours la bourgeoisie qui fait la révolution, même si elle est assez maligne pour donner l’impression que c’est le peuple, ou plutôt qu’elle le fait au nom du peuple. En mai 68, les enfants du peuple étaient chez les CRS, pas chez les étudiants qui jouaient la révolution. Il en va de même aujourd’hui avec l’islamisme. Que ce soit au Sahel, au Mozambique ou au Burkina Faso, les chefs djihadistes sont des chefs de tribus et des personnes issues des ethnies dominantes.

 

L’argument selon lequel le terrorisme sera vaincu par le développement est une idée erronée. D’une part parce que la pauvreté n’est pas la cause de ces mouvements révolutionnaires, d’autre part parce que le terrorisme, en tant que chose, n’existe pas. Le terrorisme est un outil, une arme, non une bête existante que l’on pourrait combattre. Ce sont les projets révolutionnaires qu’il faut combattre, qu’ils utilisent ou non le terrorisme. Mener la guerre « contre le terrorisme » a donc autant de sens que mener une guerre contre les kalachnikovs ou les Famas.

 

Le révolutionnaire et le voyou

 

La question de l’usage du terrorisme bute sur la non-distinction qui est faite entre le révolutionnaire et le voyou. Un révolutionnaire est une personne qui a un projet politique et qui mène, éventuellement, une action armée, parfois terroriste, en vue de renverser l’ordre établi pour en édifier un autre. Le révolutionnaire est un intellectuel, un romantique et un homme d’action. Un intellectuel, parce qu’il pense et qu’il porte une idée, un romantique parce qu’il croit que cette idée peut s’incarner, un homme d’action parce qu’il est prêt à mourir pour son idée. Un idéologue qui n’est pas prêt à mourir pour défendre son idée n’est pas un révolutionnaire, mais un intellectuel aux mains blanches. Le révolutionnaire est à la fois un rêveur et un homme courageux, capable de tuer et d’être tué. C’est le cas des frères Castro et de Guevara, de Pierre Goldman, de Ben Laden, d’un grand nombre de dirigeants de l’IRA. Ce sont tous des gens éduqués, souvent issus de grandes familles et à l’aise financièrement. Bien loin donc des préoccupations financières.

 

Le voyou est un cas différent. C’est une personne qui vit de razzias et d’attaques soudaines, qui s’en prend aux lieux de richesse, qui vit de trafics. Le voyou peut maquiller son action d’idées révolutionnaires, il peut même travailler avec le révolutionnaire, mais il n’est pas un révolutionnaire. Il ne cherche pas à renverser l’ordre existant pour en mettre un autre, mais à se nourrir sur la bête. Il a au contraire absolument besoin de l’ordre existant, car si celui-ci venait à disparaitre le voyou n’aurait plus de lieux à voler. Le voyou se retrouve aujourd’hui chez beaucoup de « jeunes » vivant de trafics, de vols et de rapines. La question de l’islam est secondaire chez eux, même si elle peut donner un peu de grandeur à un quotidien assez terre à terre. C’est gens ne sont pas pauvres : le trafic de drogue, la prostitution, le trafic d’armes rapportant beaucoup, d’autant qu’ils peuvent être cumulés avec des aides sociales tout à fait légales. Ce n’est pas parce qu’ils vivent dans des habitants dégradés qu’ils sont pauvres. Leur vie est par ailleurs très stimulante et active. Vivre de trafics est plus exaltant que de passer de longues heures assis à une table dans un collège ou un lycée. On gagne beaucoup d’argent et on est quelqu’un. Raison pour laquelle tous les plans de la « politique de la ville » ont échoué, car on a voulu traiter par de l’argent un sujet qui n’est pas financier.

Ces personnes-là ne cherchent pas non plus à renverser l’ordre existant. Les peurs sur « l’embrasement des banlieues », « les émeutes dans les quartiers » ou encore les « atteintes à la République » demeurent des fantasmes. Ce sont les révolutionnaires qui veulent provoquer le grand soir et remplacer la république par autre chose, pas les voyous. Les voyous attaquent quand ils sont attaqués : un car de CRS qui fait peur aux clients, une descente de police qui empêche les trafics, etc. Quand il y a des émeutes, c’est pour chasser l’étranger avant d’être tranquille pour réaliser les trafics. Ce peut être aussi une façon de jouer en attaquant les pompiers ou des représentants de la France ; une sorte de jeu du chat et de la souris à taille réelle. Certes quelques voitures brûlent, mais cela est fait pour marquer un territoire, non pour l’étendre. Nous sommes ici dans le domaine du crime et de la criminalité, pas dans celui du terrorisme et de l’action révolutionnaire. Les caïds des « quartiers sensibles » ne sont pas des agents de l’IRA, de l’ETA ou des Farcs : ils n’ont pas de projet politique.

 

L’usage du voyou par le révolutionnaire

 

Le révolutionnaire peut les utiliser, voire les manipuler, pour profiter de leur vigueur, de leur naïveté, de leur jeunesse. Mais pour l’instant, en France, le projet révolutionnaire islamiste n’a pas encore assez de pratiquants pour opérer une alliance avec les voyous. Cela changera peut-être, mais force est de constater qu’il y a peu de pays où l’islamisme est arrivé au pouvoir. En Égypte, les frères musulmans demeurent tenus à l’écart par le pouvoir des militaires ; au Maroc, le roi a su introduire les islamistes dans son gouvernement pour mieux les contrôler. En Afrique noire, Mozambique, Nigéria, Burkina, les actions terroristes relèvent davantage de la pratique des voyous que de l’action de révolutionnaires. Les islamistes peuvent tenir quelques territoires, comme le Cabo Delgado, ils sont très loin de prendre le contrôle du pays. Le projet politique d’un grand califat islamique en Asie centrale a échoué, les Ouïgours étant bien tenus par les Chinois et les populations turkmènes n’étant pas soutenues par la Turquie.

 

Pour le cas français, cela ne signifie pas que nous ne devons pas craindre le terrorisme utilisé par les islamistes, mais reconnaitre que, pour l’instant, cela relève de la criminalité et de l’ordre public, non du projet révolutionnaire cohérent. Ce qui changera peut-être dans quelques années. Ce qui signifie que l’action de lutte est à mener au niveau de la police et de la justice et que l’arsenal judiciaire actuel suffit : nul besoin de rajouter des lois anti-terroristes qui finissent par porter gravement atteinte aux libertés publiques. Mais il est vrai que, médiatiquement parlant, il est plus aisé de combattre le révolutionnaire par des phrases que le voyou par des actions de police.

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

15 Commentaires

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  • Robert

    14 juin 2021

    D’ accord, la pauvreté n’est pas le moteur du terrorisme.
    Mais le terrorisme dit « islamique » a pourtant bien un projet de société, porté entre autres par les salafistes : il s’agit d’imposer la charia, la loi coranique, sur les terres de conquête d’ Europe, à commencer par la France.
    Réduire ce terrorisme à de la simple criminalité est réducteur, même si des actes criminels sont parfois commis pour financer des actions terroristes servant l’ islamisme radical.
    Quant à parler de fantasme au sujet de l’embrasement des quartiers, cela indique que M. NOE ne doit pas habiter une cité dite « sensible »…

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    • Charles Heyd

      14 juin 2021

      C’était aussi mon bémol décrit un peu plus bas!
      Et effectivement faire comme si de rien ne se passait dans nos « quartiers » c’est faire preuve d’un « sentiment » de déni des réalités.

  • Philippe

    13 juin 2021

    La pauvreté n’y est pour rien en effet : Osma Bin Laden est fils d’une famille de richissimes constructeurs – les Brigades Rouges recrutaient dans la petite bourgeoisie des enseignants ..Le terrorisme islamiste est totalement different de la matrice de lutte de classe . C’ est un combat culturel qui vise a subvertir de l’interieur les démocraties libérales de l’occident . Les Etats libéraux n’ont pas compris la portée culturelle de ce conflit . Depuis 1977 ( arret GISTI du conseil d’Etat- loi sur la réunion familiale des travaillleurs immigrès ) on assiste a l’implantation de 300 a 400,000 immigrants par an en France . Depuis 2003 la France et l’agence spatiale européenne , le groupe Thalés-Alenia -EADS ont mis en orbite 5 satellites de telecommunications pour le compte du consortium Arabsat . Chaque satellite diffuse une centaine de televisions arabo-musulmanes dont Al Jazeera la chaine Qatarie la plus connue . Au total ce sont 150 televisions qui sont reçus par les foyers arabo-musulmans en europe . Sur Al Jazeera , l’Imam Al Qaradawi prononce des preches enflammés contre les libertés individuelles occidentales . Les barres d’habitations des quartiers dits sensibles sont tapissées d’antennes satellitaires pour capter ces contenus . L’effort d’assimilation par l’école, le lieu de travail est donc perdu d’avance quand on sait qu’une famille passe en moyenne 3 h 30 par jour devant la télevision . Il est utile de savoir que le secretaitre géneral du consortium Arabsat est le ministre des postes et telecommunications de l’Arabie Saudite .
    La France joue donc un double jeu qui consiste d’une part a acceuillir des flots réguliers d’immigrants arabo-musulmans et de leur offrir le moyen culturel de ne pas s’assimiler a la culture et aux moeurs françaises et de prétendre lutter contre le séparatisme .
    Dans l’assassinat du Professeur Samuel Paty on observe les 3 elements de la pénétration de la violence islamiste:
    – des éléves etleurs familles en lutte contre le message scolaire
    – un agitateur politique bien connu qui relaie l’indignation de ces familles et appelle a la vengeance
    – un tueur tchechene pret a l’action .
    Ces 3 élèments sont le fruit du double jeu des gouvernements français depuis qu’Arabsat utilise la France comme vecteur technique .
    Il va falloir choisir ; soit on fait semblant de ne pas comprendre soit on rebrousse chemin .

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  • Philippe

    12 juin 2021

    Le terrorisme séduit souvent les nantis : Osama Bin laden était fils d’une famille richissime, les Brigades Rouges recrutaient dans la couche intellectuelle de la petite bourgeoisie ( enseignants ..) .
    L ‘origine sociale du terroriste est une question marginale . Le coeur de l’action terroriste est son motif . L’action terroriste calcule un objectif ( souvent illusoire ) et applique a son obtention des moyens violents . Le conflit entre l’ islamisme et les démocraties libérales – conflit de civilisation – est actif à plusieurs niveaux :
    1) Au plan étatique :
    la Turquie d’ Erdogan agit comme acteur politique et militaire cohérent de l’ islamisme des Frères musulmans ; Erdogan conquiert la cote libyenne , viole la souveraineté de Chypre , controle deux ponts d’ immigration vers l’ Europe ( la frontiére grecque – la cote libyenne ) .Mais la Turquie finance aussi le conflit culturel islam-démocratie par la construction de centres cultuels dont la grande mosquée de Strasbourg . Le conflit passe alors au plan culturel et il peut perdurer des générations quant il imprègne des populations entières . Alors certains membres de cette population vont jouer un role de soutien a l’imam radical , plutot qu’au guerrier terroriste. On a bien vu que le commando du Bataclan a bénéficié de logeurs , de passeurs , de porteurs de valises . A l’heure actuelle , l’Etat est impuissant a controler les 20,000 fichès S . Il faudrait 12 fonctionnaires , mobilisés 24h/24 pour chaque fiché S . Voulons-nous réellement investir pour controler cette menace latente ?
    2) Au niveau culturel
    – Dans l’ assassinat du professeur Samuel Paty , on voit que tant les élèves que les parents d’élèves étaient complices du ciblage du Professeur . Le ciblage du professeur Paty accusé de blasphème a très vite trouvé son bourreau Tchéchène , grace au web . Cet assassinat révèle les 3 niveaux de l’action terroriste :
    – une culture conflictuelle capillaire dans les familles .
    – un agitateur politique qui appelle à la provocation .
    – un nervis pret à l’action terroriste.
    Pour combattre la doxa islamiste, l’Etat doit cesser de participer à la diffusion télèvisuelle du message conflictuel de l’islamisme .
    Or l’Etat , en France et en Europe est partenaire de la diffusion de ce message conflictuel.
    Les accords Arabsat ont permis depuis 20 ans la mise en orbite de sept satellites franco-italiens ( Thalès-Alenia ) qui diffusent les chaines arabo-musulmanes du moyen-orient . Plus de 130 chaines de télévisions et 400 stations de radio dont Al Jazeera , la chaine Qatarie sojt reçus par environ 30 millions de telespectateurs . Sur Al Jazeera intervient chaque semaine l’ Imam Al Qaradawi , qui prononce des preches enflammés contre les libertés occidentales . Le secrétaire géneral d’Arabsat est aussi le ministre des Telecommunications de l’Arabie Saudite.
    Avec le financement du Qatar et de l’Arabie Saudite, la pauvreté n’est pas le vecteur du terrorisme islamiste .
    Le vecteur , c’est la complicité tacite de la France et de l’Europe – au travers des accords Arabsat – pour assurer a l’islamisme la plus large diffusion .
    Vous ne pouvez donc pas éspérer controler par les seuls moyens juridiques, ni par une surveillance accrue des fichés S , le conflit islamisme -democraties occcidentales qui a essaimé en profondeur en France, en Hollande , en Belgique , Allemagne etc…
    Il est urgent de renoncer aux satellites arabsat ou bien de controler de maniére pointilleuse le contenu offensif ou illègal ( dans le pays de réception ) de leurs émissions .Ni l’un ni l’autre de ces moyens ne seront appliquès.
    Le programme Arabsat – dont la France est le promoteur – est une abdication politique et culturelle pour des motifs mercantiles .

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  • Virginia

    12 juin 2021

    Excellent article que j’espère voir complété par l’analyse d’une troisième composante : l’occupation d’un territoire par un pouvoir mafieux. A mon avis, le terrorisme est un mode opératoire qui ne désigne ni un révolutionnaire ni un voyou à titre individuel, mais un anti-révolutionnaire qui appartient à une mafia ou à une secte en phase de conquête d’un territoire.

    Les ordres mafieux ou sectaires en concurrence s’imposent pour soumettre les populations à la perte de leurs territoires et de leurs droits naturels tels que la résistance à l’oppression, la propriété et les libertés (liberté d’expression, d’apprendre, de travailler, de circuler, d’échanger, …) au profit de ceux qui en respectent les codes anti-révolutionnaires. Les mafias changent avec des modes opératoires plus ou moins visibles, leur principe reste et les populations doivent toujours s’en défaire.

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  • Dr Slump

    11 juin 2021

    Voilà un article décapant qui met les points sur les i, et un bémol sur les cris d’alarme des militaires. Ca mériterait d’être publié dans les journaux de grand tirage pour l’édification générale.

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    • Charles Heyd

      13 juin 2021

      Je suis d’accord avec vous mais avec un bémol: dire que la plupart des actes qualifiés de terroristes dans notre pays relève uniquement de la criminalité me semble un peu naïf; car derrière ces « criminels » il y a les foulards, les imams et les frères musulmans; traiter un Tariq Ramadan de criminel me semble un peu être à côté de la plaque.

  • Causse jean Louis

    11 juin 2021

    Que du bon sens, malheureusement c’est qu’il y a de plus rare partout et en tout lieux surtout chez ceux qui se croient intellectuels ou supérieurs aux autres

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  • bart

    11 juin 2021

    c’ est trop facile !
    Le méchant terroriste qui fait sauter une bombe tous les ans !!

    Parlons du vrai terrorisme : Le terrorisme d’ Etat !!
    Celui qui ponctionne tous les jours vos revenus ( La France est devenue le pays le plus imposé du monde ! ), celui qui vous assigne à résidence, celui qui vous oblige à vous faire vacciner, celui qui va établir la censure et bloquer vos comptes bancaires …..

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  • Pierre 82

    11 juin 2021

    Ce que vous dites est sur la même longueur d’onde que l’avis de Xavier Raufer.
    Je trouve cela très pertinent et évident.

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  • Luc ALain

    11 juin 2021

    C’est parfait ! Merci 🙏

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  • breizh

    11 juin 2021

    le terrorisme n’est qu’un mode d’action, un de ceux qui ont le meilleur rapport/coût, quoique l’efficacité soit limité (à part la notoriété).

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    • Charles Heyd

      13 juin 2021

      C’est ce qu’on a aussi qualifié de stratégie du faible au fort; c’est pour cela qu’il ne faut surtout pas voir que des actes criminels dans les agissements de ceux qu’on qualifie d’islamistes.

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