La grève à la SNCF fait immanquablement penser à la lutte du Parlement de Paris contre Turgot alors que celui-ci avait la velléité de mettre un terme à la corvée. Le Parlement fit de solennelles remontrances au roi pour expliquer à quel point l’existence de ce privilège était absolument nécessaire au bon fonctionnement de la société. Cette réponse mérite d’être citée in extenso. (C’est moi qui surligne)
Le Parlement de Paris adresse au roi, le 4 mars, de solennelles remontrances.
Tout système qui, sous une apparence d’humanité et de bienfaisance, tendrait, dans une monarchie bien ordonnée, à établir entre les hommes une égalité de devoirs et à détruire les distinctions nécessaires, amènerait bientôt le désordre, suite inévitable de l’égalité absolue, et produirait le renversement de la société. C’est là une question d’État, et une des plus importantes, puisqu’il s’agit de savoir si tous vos sujets peuvent et doivent être confondus, s’il faut cesser d’admettre parmi eux des conditions différentes, des rangs, des titres, des prééminences.
Le Noble consacre son sang à la défense de l’État et assiste de ses conseils le souverain.
La dernière classe de la nation, qui ne peut rendre à l’État des services aussi distingués, s’acquitte envers lui par les tributs, l’industrie et les travaux corporels.
La noblesse défend son privilège par l’argument de l’impôt du sang : puisque nous contribuons à défendre l’État par notre participation à la guerre, nous n’avons pas à payer l’impôt fiduciaire qui sert à entretenir l’armée. L’argument pouvait encore tenir au XVIIe siècle, quand une bonne partie de la noblesse était effectivement dans l’armée, mais plus du tout au XVIIIe siècle. Le plus triste dans l’affaire, c’est que le peuple a suivi le Parlement et s’est lui aussi opposé à l’abrogation de la corvée, empêchant ainsi Louis XVI d’accomplir ce que les historiens nomment « la révolution royale ».
Les cheminots de la SNCF pourraient sortir le même argument : nous qui rendons des services aussi distingués au pays, nous devons avoir des privilèges : travailler moins et gagner plus. Et parmi les Français victimes des grèves, un bon nombre sera offusqué si jamais le gouvernement venait à proposer la libre concurrence du transport ferroviaire. Deux rappels d’histoire économique s’imposent donc, celui de l’histoire du train et celui de l’histoire des retraites, et une projection de futur économique.
Le train n’est pas né en 1937
La Société nationale des chemins de fer français a été créée par décret-loi le 31 août 1937, la France étant alors gouvernée par la Chambre du Front populaire élue en mai 1936. Les compagnies de chemin de fer privées ont toutes été nationalisées à ce moment-là, pour n’avoir plus qu’une seule compagnie, publique. Mais les Français n’ont pas attendu 1937 pour prendre le train. Cela faisait plus d’un siècle que le territoire était parcouru par diverses lignes ferroviaires, véhiculant des passagers comme des marchandises. La première ligne de chemin de fer en France date de juin 1827, entre Saint-Étienne et Le Creusot. Elle sert uniquement au transport de marchandises. Dix ans plus tard, en 1837, est ouverte la première ligne de train pour voyageurs, qui relie la gare de Paris Saint-Lazare à la gare du Pecq (aujourd’hui RER A).
De 1827 à 1937, pendant 110 ans, le train s’est développé et organisé par des compagnies privées, l’État concédant des terrains et des exploitations. La plus importante de ces entreprises était la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée, créée en 1857 et nationalisée en 1937. 80 ans d’existence, soit autant que la SNCF, qui a permis aux Français de circuler dans tout le grand sud-est, au départ de la gare de Lyon.
Nul besoin donc de l’État pour créer, développer et faire fonctionner un réseau de train. La SNCF au contraire n’a cessé d’accumuler les bévues. Il a fallu attendre les années 1980 pour que toutes les lignes soient électrifiées, une partie fonctionnant encore au charbon. Aujourd’hui, le confort est des plus spartiate, même en première. Pas de prise électrique en seconde par exemple. Sans compter l’accès aux trains dans les gares, qui est une véritable gageure pour quiconque possède une valise (ce qui est souvent le cas quand on part en voyage). La SNCF a été également incapable de développer les trains voitures, ce qui serait si pratique pour des voyages longs. Indépendamment de son coût exorbitant, le service rendu est de très faible qualité. Sans compter le fiasco total du fret de marchandises.
En 1937, la droite s’était opposée à la nationalisation des compagnies ferrées, avec des arguments qui se sont révélés exacts. La droite d’aujourd’hui pourrait reprendre les arguments justes de ses prédécesseurs.
Et la sécu n’est pas née en 1945
La sécurité sociale est la grande œuvre du régime de Vichy. Tout débute en 1928 avec Pierre Laval, alors ministre du Travail du gouvernement de Pierre Tardieu. Il est le premier à préparer un projet d’assurance sociale, qui est adopté en 1930. Le projet est abandonné durant une dizaine d’années, y compris par le Front populaire. Il est repris en 1940 puis pendant le gouvernement de Vichy, donc celui de Pierre Laval, et il aboutit en 1945 avec le CNR et notamment Alexandre Parodi, qui était au Conseil d’État en 1938 et dans les cabinets de Vichy en 1940.
La loi de 1930 établit une retraite par capitalisation, qui est accordée aux personnes qui atteignent 60 ans, ce qui à l’époque était rare dans les couches populaires. La loi de 1930 rend obligatoire de s’assurer, mais la personne est libre de choisir l’assurance de son choix. De fait, une multitude de mutuelles et d’assurances privées existent, dont beaucoup ont été créées au début du XIXe siècle. Les syndicats de gauche étaient opposés à la retraite estimant, avec raison, que les ouvriers cotisaient pour quelque chose qu’ils ne toucheraient jamais, puisqu’ils seraient morts avant l’âge de départ.
Quant aux populations qui vivaient à la campagne, soit encore la moitié de la population française en 1927, leur retraite à elles s’appelait la famille. Les vieux vivaient à la ferme, sous le même toit que leurs enfants, travaillant jusqu’à la fin et mourant au foyer. La notion de retraite n’a aucun sens dans une économie agricole telle qu’elle était vécue jusque dans les années 1950.
Retour à Vichy. René Belin, ancien de la CGT, mais anticommuniste, est nommé ministre du Travail en 1940. Avec Pétain, il veut mettre en place la révolution nationale. Belin est ministre jusqu’au 18 avril 1942, date de l’arrivée de Laval. Il a signé le statut des juifs et rédigé la charte du Travail créant les corporations. Pierre Laroque est recruté par Belin pour travailler à son cabinet, ce que celui-ci s’est bien gardé de cacher après la guerre quand il a mis en place la sécurité sociale. Au cabinet de Belin, il y a aussi Alexandre Parodi, que Laroque retrouve en 1944 et avec lequel il fonde la sécurité sociale. Belin met en place dès janvier 1942, soit un an avant le décret sur le STO, la propagande officielle pour le recrutement de travailleurs français en Allemagne. Belin est jugé, mais innocenté en 1949.
Les réformes voulues par Belin ne sont pas toutes appliquées à cause d’opposition au sein de Vichy, et notamment une opposition à la collectivisation. Mais les principes sont jetés, ce qui explique la célérité de 1945. Alexandre Parodi et Pierre Laroque sont à la manœuvre dans les premiers mois du régime de Vichy. C’est eux qui conçoivent la sécurité sociale et la retraite par répartition. Écartés, ils reviennent en 1944, une fois le régime de Vichy tombé. Ils reprennent leurs travaux et ils mettent cette fois-ci en place le système qu’ils ont imaginé quelques années plus tôt.
Belin, Laval, Laroque et Parodi, tous cadres de premier plan du régime de Vichy, sont donc les artisans du système social « que le monde entier nous envie ».
En 1940, Vichy décide d’envoyer à la retraite des milliers de personnes afin de résoudre le chômage. Vieille politique keynésienne qui ne fonctionne jamais. Or beaucoup n’ont jamais cotisé. Ce sont ainsi 1 million de personnes qui profitent d’une retraite, sans avoir cotisé. Dès le début le système est donc déficitaire. Pour pallier le déficit, l’État puise dans la caisse de la retraite par capitalisation. À cela s’ajoute le problème des réparations à l’Allemagne que doit payer Vichy à la suite de l’armistice et de la politique de collaboration. N’ayant pas d’argent, le gouvernement réquisitionne l’argent des retraites par capitalisation pour payer la facture. Les retraités du privé sont donc spoliés. Qu’à cela ne tienne, on leur donne la retraite par répartition à la libération pour compenser le vol. Mais dès 1944 le système ne fonctionne plus. Il faut alors créer un impôt de 4% sur les entreprises pour le financer. Le système par répartition n’a jamais été à l’équilibre. Et, comme le montre son histoire, il n’est pas né à la Libération et il n’est pas le fruit de « la solidarité nationale », mais d’un vol collectif et d’un montage financier pour renflouer les caisses vidées.
Ce système est tellement bon que ceux qui le mettent en place l’imposent aux autres, mais ne le veulent pas pour eux. Les régimes spéciaux sont donc créés, qui conservent le régime de 1930. Dès l’origine, la technostructure s’est exonérée de la loi commune. Laroque et Parodi ont mis en place l’universalité du système de protection sociale, sauf pour les fonctionnaires et certaines professions, contrôlées par la CGT. Pour ceux-là, il y a des exceptions, les fameux régimes spéciaux. La CGT ne cesse de défendre la justice et la solidarité, mais elle demande à être à l’écart du système social étatisé. La technostructure dispose ainsi de privilèges financés par les salariés et surtout par les classes moyennes.
C’est la fin du système mutualiste, mis en place au XIXe siècle, par le passage au système étatiste, en faillite dès 1944, qui est devenu ingérable à partir du début des années 1970. Le déficit est tellement important que son financement n’est plus tenable. Mais comme entre-temps la droite a fait sienne le programme commun du parti communiste, elle refuse de revenir au système mutualiste et adopte tout un système de rustines et de passe-droit pour éviter l’explosion de l’usine à gaz. Aujourd’hui, le gouvernement a décidé de prendre l’argent des caisses d’avocat pour renflouer le système commun. Les avocats avaient fièrement défendu leur cause en 1945 et réussi à rester en dehors du système général. Ce que les communistes n’avaient pas réussi à faire alors, le gouvernement Macron, ce fieffé libéral comme chacun sait, va le faire sans protestation.
Mais le plus surprenant dans tout cela c’est que, comme au temps de Turgot, le peuple, qui est la première victime de la corvée sociale, ne proteste pas pour son abrogation.
Le train ? Qu’est-ce que c’est ?
Quand on parle aux étudiants (donc nés après 2000) du minitel, du Bi-bop, ou de MSN, ils nous regardent avec de grands yeux en demandant « Qu’est-ce que c’est ? ». Appareil ou logiciel pourtant largement utilisés dans les années 1990, soit une décennie avant leur naissance. Qui nous dit qu’il n’en serait pas pareil du train dans vingt ans ? Quel est l’avenir du train avec le développement du véhicule autonome ? Celui-ci n’est pas un fantasme. Il existe et il est en cours d’essayage. Le département des Yvelines teste actuellement des bus autonomes. Ce qui signifie que tous les particuliers pourront prendre la voiture, y compris ceux qui aujourd’hui ne conduisent pas. Le train deviendra donc obsolète, sauf peut-être des trains sans conducteur. Les conducteurs de métro n’ont plus de raison d’être puisque toutes les lignes peuvent être automatisées. Pourquoi n’en serait-il pas de même pour le train ?
Dans les années 1830, les experts ne croyaient pas au développement du train, car le transport en bateau ne cessait de croître. La France aménageait des canaux à tour de bras sur les rivières intérieures et le bateau à vapeur supplantait le bateau à voile. Dans L’Éducation sentimentale, Frédéric emprunte ce type de bateau pour remonter la Seine. En quelques décennies, toutes ces infrastructures sont devenues obsolètes du fait du développement du train. Qui nous dit que les transports autonomes ne vont pas rendre obsolète le train d’ici quelques années. Aux solennelles remontrances contre l’abrogation des privilèges, les agents de la SNCF pourront donc ajouter la pétition des marchands de chandelles.
Auteur: Jean-Baptiste Noé
Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).
JIM
9 décembre 2019Les articles brillants tels ceux de M . NOË devraient être davantage diffusés dans les médias pour le grand public qui a vraiment grand besoin d’une vrai réinformation historique .
Comment avoir un vote éclairé quand on subit le mensonge par omission voire la réécriture de l’histoire par la plupart des journalistes idélogues.
Il y aurait beaucoup à dire sur la securite sociale principe humaniste érigé par les communistes en monopole institutionnel pour « noyauter » l’état sur lequel il n’y a pas de véritable contrôle des comptes indépendant!
Le Rabouilleur
7 décembre 2019Vous avez tort de mélanger deux sujets distincts dans un même billet :
le problème de la SNCF et le problème des caisses de retraite.
Le problème de la SNCF est plus aisément compréhensible car il résulte de deux phénomènes :
1/ l’absence d’alea moral, car too big to fail.
2/ la sclérose de la structure humaine aboutissant invariablement au système bloqué, conjonction d’une technostructure de sociopathes incompétents et d’une base radicalisée.
breizh
7 décembre 2019pour la SNCF, vous oubliez :
3/la situation de monopole
4/le copinage politique
Shell
7 décembre 2019Intéressant comme toujours.
Par contre je pense le problème plus fondamentaux que juste les problèmes des régimes spéciaux. En effet, dans d’autre pays cela ne marche pas non plus et cela sans régimes spéciaux. À noter que je ne défends nullement ces régimes. Le problème est que de toutes façons les retraite sont vouées à disparaître du faite qu’elles sont intenables. Par exemple l’Espagne à beaucoup de fond de pension qui ont de la dette du pays qui est lui-même en « faillite » et cela est vrai pour beaucoup de pays, car légalement ils force les pensions d’investir dans la dette d’États à taux négatif maintenant duent aux politiques monétaires (duent aux déficits des États).
Le problème est quand la majorité des gens comprendront qu’ils se sont fait berné, cela risque d’être compliqué politiquement. On risque d’avoir à nouveau du néo-communisme et néo-fascisme, ce qui m’inquiète, car j’aime la liberté (d’expression et d’agir). Il est peut-être pas si loin, où on ne pourra plus parler sur Internet (comme sur ce blog par exemple) et je trouves cela regrettable. Dans tout les cas je vous remercie pour faire ce blog. ( Si jamais vous ne connaissez pas [vous et les lecteurs] prenez connaissance de FramaSoft association à but non lucratif : https://framasoft.org/fr/ et https://degooglisons-internet.org/fr/list/ qui respecte la vie privé des utilisateurs )
En ce qui concerne le déficit de l’État il est institutionnalisé dans tout les secteurs et pas seulement les retraites. Le problème majeur est que le bureaucrate dépense l’argent des autres pour des personnes qui ne connaît pas et parfois en se servant au passage, ce qui tant pour des gens peu consciencieux à toute les dérives que l’on connaît (comme pour le communisme), peut-être s’il y avait des sanctions exemplaires et des renvoient pour mauvaise gestion la situation serait meilleure.
Je pense effectivement que les gens seront remplacés dans les transports par des machines et que cela est surprenant du temps que cela prends alors que l’on aurait pu aller plus vite. Peut-être est-ce juste due à la politique.
sissou
7 décembre 2019Ah! le train ! Ce qui est le plus regrettable c’est d’avoir créé un train très rapide relativement confortable que l’on arrive à exporter et que la société ne soit pas géré par un vrai patron tout simplement ! Le chiffre d’affaire de cette société est conséquent, le patrimoine immobilier c’est Versailles et chaque jour en région parisienne c’est le jack pot donc pourquoi ne pas développer un truc qui a tout pour plaire? Nous avons abandonné notre indexation des salaires sur l’inflation ce n’était pas facile à gérer alors les avantages SNCF c’est le travail d’un vrai patron. En Haute Savoie les investissements pour le train sont importants et attendu par les frontaliers qui passeront leur temps assis dans le train plutôt que dans leur voiture. Nous vivons avec Bruxelles un monde à l’envers et on ne réfléchit plus. Le TGV c’est quand même une belle réussite ! Il reste du travail pour perfectionner le réseau il me semble et un vrai patron lui ferait le plus grand bien. Si la société est capable de financer ses retraites pourquoi pas !
Jiff
7 décembre 2019Remarquons que, comme le fait fort justement remarquer le taulier, la capitalisation n’est PAS une solution – tout du moins, tant que le marché n’aura pas de véritables prix, qui lui ont été confisqués par les fort-minables dirigeants des banques centrales (à dessein, car il ne _peut pas_ être autrement, mais ceci est une autre histoire.) Le monde marche donc sur la tête, mais personne ne vient le remettre d’aplomb – tout cela ne peut évidemment que bien se terminer…
Quand à la rapine étatique, que dire, sinon que depuis ces dates, elle est devenue, non-pas l’exception, mais la règle – et c’est pourquoi la france ne publie pas ses comptes et que de plus en plus de comptes d’état sont déclarés insincères par la cour des comptes (le verbe est faible, mais dans une période où les préceptes du roman « 1984 » sont devenus la règle, il sonne plutôt comme un tocsin pour ceux qui ont de la mémoire…)
Huger
6 décembre 2019Etatiser tout le système de retraites n’est pas abroger les privilèges, c’est mette tout le monde dans la misère. Comme tout bon socialisme. Un véritable système libéral renvoie tout le monde à ses responsabilités.
La stratégie fu gouvernement est d’excéder la population vis-à-vis des cégetistes et autres « privilégiés » pour lui faire accepter une réforme qui nous soumettra tous à la mauvaise gestion de l’Etat.
Tout ça parce que Macron n’a pas le courage de réformer seulement les régimes spéciaux et qu’il est tributaire de la promesse électorale irresponsable de ne pas reculer l’âge de départ.
Inventer le futur en tenant compte des lourdeurs du passé demande courage et compétence. L’équipe au pouvoir semble dépourvue de l’un et de l’autre.
Jepirad
7 décembre 2019L’âge de la retraire est de fait repoussée puisqu’il faudra cotiser plus longtemps pour avoir une pension pleine…
charlesM
6 décembre 2019https://m.youtube.com/watch?v=YOH_BtiGL3Q
A propos, de vol collectif, Bruno chretien, un pro des questions de retraite , pense que la motivation première du gouvernement c est de faire main basse sur les 160 md€ de reserves de l Agirc et des indépendants, ce qui expliquerait qu il se batte plus sur le regime unique que sur les paramètres d age
breizh
10 décembre 2019ces 160 milliards d’euros permettant de garder les avantages des régimes spéciaux !
breizh
6 décembre 2019merci monsieur pour ces rappels !