Depuis quelques temps, j’ai un nouvel éditeur, Pierre de Taillac, qui a deux immenses qualités, la première étant d’être le fils de ma sœur et la seconde d’être le meilleur éditeur d’ouvrages militaires en France.
Il y a deux ou trois ans, il a lancé une nouvelle collection, Idées en Liberté, consacrée à des auteurs qui pensent qu’ils ont vraiment quelque chose à dire et qui ont du mal à trouver un éditeur qui partage cette idée.
Ces auteurs ont une caractéristique commune : ils sont parfois invités sur C News, mais jamais sur France Inter(minable).
Depuis, je lui ai donné deux livres, tous les deux écrits en Avignon, sous mes platanes, un cigare à la bouche, un verre de Châteauneuf du Pape à la main, Jeeves le beagle de ma fille (le DAF) à mes pieds, le bruit de fond étant assuré par les cigales.
Le premier fut « La Vérité vous rendra libre », vendu à 35000 exemplaires et le second « Cessez de vous faire avoir » vendu lui à plus de 50000 exemplaires.
Et ce bon Pierre, pour faire bonne mesure a réédité le texte le plus étrange que j’ai jamais produit « Un Liberal nommé Jésus », que j’avais écrit il y a plus de 20 ans qui n’avait pas pris une ride.
Ce cher garçon a l’air de trouver ça très convenable et du coup, il a fallu que je lui en écrive un autre, faute de quoi j’aurais eu des ennuis avec ma sœur.
Le titre de ce nouvel Opus Magnus est
Les mondes de Demain
Et le site de la maison d’Edition se trouve à cette adresse https://editionspierredetaillac.com/
De quoi s’agit-il ?
En fait de la description des mondes nouveaux dans lesquels nous sommes en train de rentrer.
Le précèdent livre était consacré au monde que nous quittions, et donc plutôt au passé.
Celui-ci essaie de discerner quelles sont les tendances lourdes du monde dans lequel nous rentrons
Il s’agit donc d’un effort pour appréhender le futur qui nous attend.
Hélas, et je suis le premier à le savoir « faire des prévisions est extrêmement dangereux, surtout quand cela concerne l’avenir »
Mais ce danger est limité en ce qui me concerne puisque j’ai 82 ans et que je parle des trente ans qui viennent.
Je ne pense pas que mes fidèles lecteurs auront l’occasion de me signaler dans trente ans que je me suis trompé sur tout, au cas, fort probable, où cela serait le cas.
En tout cas, comme le lecteur peut le voir, les exemplaires du livre commencent à être imprimés chez l’industriel dont c’est le métier, en voie d’être chargés sur des camions pour ensuite être distribués aux libraires, avant que de devenir le principal ornement de votre bibliothèque
Et je tiens à rappeler un dernier détail.
Les droits d’auteur de mes ouvrages ne terminent jamais sur mon compte en banque, mais sur celui de l’Institut des Libertes, qui en a bien besoin, compte tenu du prix des croquettes pour le DAF. Et sans le DAF, les bureaux de l’IDL seraient bien tristes.[1]
Et donc, contrairement à ce que dise certains mauvais coucheur sur le Net, les millions d’exemplaires que vous allez commander ne vont en rien ajouter à mon immense fortune.
Tout au plus, cela permettra à notre IDL de continuer à se battre pour que vous ayez accès à autre chose que l’information officielle.
[1] Vous pouvez passer le voir quand vous voulez au 27 bis rue Copernic pour lui amener des croquettes, prendre un café, et le cas échéant, faire dédicacer les nombreux exemplaires que vous allez offrir à vos amis à Noel.
Je ne peux pas imaginer de meilleur cadeau.
Auteur: Charles Gave
Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).