Auteur: Jean-Jacques Netter
Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.
yvesdemars
7 novembre 2014quand vous écrivez la croissance US est de 3,5% au 3ème trimestre c’est faux les 3,5% correspondent à la croissance trimestrielle x4 cad une hypothèse optimiste de maintien sur les 3 prochains trimestres de +,85 /T. En fait sur une année glissante la croissance du PIB est de 2,3% et on ne voir guère comment elle pourrait dépasser 2,5 sur l’ensemble de l’année 2014. Avec un hiver froid comme l’an passé on peut craindre un T1 2014 négatif
Fucius
6 novembre 2014« La Federal Reserve a mis un terme à six années d’assouplissement quantitatif sans créer aucune turbulences dans les marchés. Le PIB a progressé aux Etats unis de 3,5% au troisième trimestre. Le revenu des ménages est en hausse en septembre à cause de la baisse des prix de l’énergie. D’ailleurs, l’indice de confiance des consommateurs en octobre marque une nouvelle progression. »
Optimisme béat, à mon humble avis.
Les USA retournent en récession, et la population n’est pas dupe des grands indicateurs agrégés.
nolife
6 novembre 2014Qui vivra verra.
Ca doit être beau à voir une remontée des taux comme en 2006.
On a eu une répétition générale, il y a un mois et demi …
emmanuel
6 novembre 2014Vous faites bien de souligner que le Japon avec sa pyramide des ages inversee n’est plus que l’ombre du « soleil levant ».
Mais a priori malgre tout pour un grand nombre d’economistes distingues: « c’est encore la 3eme puissance economique du monde ».
Et a present c’est Casino ouvert… Faites vos jeux. La BOJ efface les pertes.
En realite…
万歳 (ばんざい banzai),
Ou plutot?
Le seppuku (切腹?, littéralement « coupure au ventre ») ou hara-kiri ou harakiri, (腹切り?)
Mais les moutons du Casino y croient…
Et les rentiers jubilent…
Tic tac ti tac: surveillez votre epArgne, on se rapproche de la mega faillite.
Bruno
6 novembre 2014« la politique de Shinzo Abe le premier ministre n’a pas donné, jusqu’à maintenant, de résultats significatifs pour relancer l’économie. C’est pourquoi, la banque du Japon a annoncé de nouvelles mesures d’assouplissement de sa politique monétaire, »
Bah oui c’est logique. Ca fait 20 ans que ce type de politique est un désastre, mais c’est simplement parce qu’on n’est pas allés assez loin.
Le Japon est vraiment intéressant comme cas d’école de l’inanité absolue des politiques de « relance » par manipulation de la monnaie ou de la dépense publique.
C’est un pays dont les entreprises sont parmi les plus performantes et innovantes du monde, et qui arrive à se traîner à 0% de croissance tellement cette productivité du secteur privé est absorbée par le gaspillage public et le gaspillage de capital qu’une politique de taux zéro ne peut manquer de provoquer.