Idée fausse n°1 : « Il faut faire payer les riches »….
Le mot « riche » recouvre en France des réalités très différentes : on peut être riche par ses revenus bruts, par ses revenus nets, par son patrimoine, par son niveau de vie …. Comme l’Inculture économique des français est grande, tous ces paramètres sont mélangés dans les débats. Les commentaires et les jugements sur « les riches » sont en permanence guidés par l’idéologie, l’émotion ou la morale, mais surtout pas par la réalité…
Cela peut s’expliquer par le fait que la France est probablement le seul pays au monde où l’enseignement de l’économie, du lycée à l’université fait polémique. Les manuels d’enseignement présentent encore une vue largement orientée de l’économie et de l’entreprise où la lutte des classes est omniprésente. Elle est présentée plus comme un lieu d’exploitation du travail, qu’un instrument de création de richesse, tandis que les patrons et les actionnaires sont présentés comme des profiteurs sans scrupule…
Les mauvais arguments avancés par les partisans de la chasse aux riches
« Les inégalités ont explosé ». Ce n’est pas exact car la part des salaires dans la valeur ajoutée est stable depuis 20 ans à un niveau élevé de 67%. Ce ne sont pas les profits mais l’Etat qui a spectaculairement accru ses prélèvements sur la valeur ajoutée. La vraie question, dans un pays comme la France, n’est pas serons-nous demain encore plus égaux ? mais bien : resterons-nous riches, ou redeviendrons-nous pauvres. Or, tout excès d’égalitarisme ne peut que nous entraîner vers l’échec économique, et donc vers la pauvreté.
« Les riches ne payent pas d’impôts ». C’est évidemment faux. Les 10 % des plus riches paient environ 70 % du total de l’impôt sur le revenu selon le conseil des Prélèvements Obligatoires. Notre modèle social est donc payé en grande partie par les hommes et les femmes que l’on montre du doigt en permanence. De même, le 1 % des foyers présentant les revenus bruts les plus élevés (les « très riches ») acquitte 28 % de l’impôt avant réductions et crédits d’impôt et 33 % de l’impôt net.
« Il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres ». L’idéologie révolutionnaire est toujours là :
Saint Just disait au moment de La Terreur : « Obligeons les riches à prouver leur innocence. Tous ceux qui ne le pourront pas seront déclarés coupables…. ». Aujourd’hui on entend des formules comme :« Tondre les riches permet d’améliorer le sort des plus pauvres » ; « Il faut faire rendre gorge aux riches parce que le simple fait qu’ils soient riches est injuste ». Contrairement à ces idées très répandues, le modèle social français ne prend pas aux riches pour donner aux pauvres, mais au privé pour faire vivre le public. Ce qui n’est pas du tout la même chose… Les entreprises créent de la richesse et des emplois durables quand l’état lui creuse des trous et endette les générations futures.
« Rendez nous l’ISF ». C’est un impôt totalement stupide qui exonère les collectionneurs de tableaux anciens et frappe désormais le cadre moyen qui à force de travail et d’épargne a réussi à acheter un appartement de 4 pièces à Paris pour ses enfants. La suppression de l’ISF financier 1/devait faire en sorte que les 800 industriels français qui quittent le pays chaque année et qui ont emporté depuis le début de cet impôt avec eux hors du territoire, pas moins de 200 Md€ recommencent à espérer dans leur pays d’origine et décident d’y investir de nouveau. 2/ devait stopper l’hémorragie de fortunes et de cerveaux qui entraine chaque année un manque à gagner de 7 à 8Md€ pour l’Etat. 3/ aurait du donner un signe de confiance à ceux qui entreprennent, qui osent, qui prennent des risques, qui croient au capitalisme familial et qui ont le souci du long terme.
L’impôt de solidarité sur la fortune financière a été supprimé par Emmanuel Macron le 1er janvier 2018 mais pas ,l’ISF sur les actifs immobiliers, rebaptisé IFI. Aujourd’hui, une des revendications principales des gilets jaunes est la remise en place de cet impôt qui a fait perdre déjà beaucoup à la France. On estime ces pertes à 400.000 emplois directs non créés en France.
« Il faut taxer les retraités riches ». Cette mauvaise idée consisterait à prélever une taxe supplémentaire sur les hauts revenus et les revenus du capital. Mais en quoi les « riches » sont-ils concernés par les retraites ? Ils ont déjà payé les impôts les plus lourds du monde, l’ISF, les tranches supérieures de l’impôt progressif sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la CSG et la CRDS, la TVA sur leurs consommations, l’IRPP, les taxes sur les héritages et les donations, les taxes sur les plus values du capital, etc., ainsi, bien entendu, leurs propres cotisations sociales. Pourquoi leur demander un impôt supplémentaire, à eux spécifiquement ?
Pour les esprits simplistes, la réponse est simple. Les « riches » sont ceux qui se sont montrés capables de fonder et de faire vivre une entreprise ou qui ont eu du talent dans un domaine. Ce faisant, ils ont contribué à développer l’activité, l’innovation et la productivité, ils ont été un des principaux moteurs du progrès général. L’histoire montre que les pays les plus riches sont ceux où l’on a laissé le plus les gens s’enrichir et vivre en paix avec leurs richesses, pourvu, bien entendu, qu’ils aient gagné leur argent honnêtement, sans fraude et sans monopole, par le simple exercice ingénieux de la liberté d’entreprendre….
« Les très riches ont reçu 150Md€ de cadeaux fiscaux en dix ans ». C’est l’affirmation de Thomas Piketty . Elle est taillée en pièces par le grand économiste péruvien Hernando de Sotto dans
« Les pauvres contre Piketty ». Les gens ne fuient pas le capital, au contraire, ils le recherchent. La thèse de Piketty repose sur des présupposés idéologiques extrêmement naïfs et irrationnels et non des constats de terrain.Premier présupposé. Il serait à la fois impossible et inopportun de réduire les dépenses publiques en Deuxième présupposé. L’impôt n’est juste que s’il est progressif.
Troisième présupposé. La richesse des riches serait le fruit de « l’exploitation » des pauvres »
« Les responsables sont les riches et les banquiers ». Depuis 1981, la gauche qui a le monopole des media et des programmes éducatifs (et du cœur bien sûr) est lentement montée dans le système politique à tous les niveaux, nationaux, régionaux, locaux… Si elle a échoué économiquement, il faut trouver des boucs émissaires qui ne peuvent être bien sûr que « les riches » et les « banquiers que l’on doit soit forcer à l’exil, soit spolier au nom de la « justice sociale ». Le problème c’est que la nature de la création de richesse a changé. Autrefois, la richesse était constituée par des actifs réels, immeubles, usines, terres agricoles…qui restaient en France même si l’on forçait leurs propriétaires légitimes à l’exil et à la pauvreté. Aujourd’hui la richesse est immatérielle et quitte le territoire national avec ceux qui s’en vont….
La chasse au riches est ouverte. Ce sont des empêcheurs de socialiser en rond. Il faut les éliminer par l’exil, par l’impôt ou plus simplement par la baisse des cours de leurs actions afin de les nationaliser à bon compte. Il ne manque pas dans l’entourage du pouvoir de communistes nostalgiques, de mélanchonistes et autres anciens trotskistes qui n’ont pas renoncé à cette idée en dépit de la brillante réussite de l’URSS et de la chute du mur de Berlin….
« Il existerait un trésor caché au sein des entreprises ». C’est faux leurs marges se sont effondrées.
Les entreprises françaises ne sont pas riches mais exsangues. Quand on retire les 120 premières entreprises françaises des plus de trois millions d’entreprises opérant sur notre territoire, ces dernières ont des taux de marge sur chiffre d’affaires et de rendement sur capitaux investis moitié plus faible qu’en Allemagne. Les classes politiques et médiatiques sont aveuglées par les profits que les entreprises du CAC 40 réalisent hors de France.
La réalité, c’est que la France est devenue une fabrique de pauvres
Les plus riches ont vu leur niveau de vie augmenter plus fortement que le reste de la population de 1996 à 2008. Ainsi les revenus du patrimoine des 10% de français les plus riches ont augmenté de 11% par an entre 2004 et 2008. Une tendance qui n’a sans doute pas duré en 2009-2010 quand les marchés financiers ont été touchés de plein fouet par la crise….
Le nombre de « riches » qui perçoivent selon Bercy au moins un million d’Euros de revenu annuel ne sont pas plus de 30 000. Il suffit de gagner 88 200€ par an en France pour figurer parmi les plus riches. C’est trois fois moins qu’aux Etats Unis. Il y a 602 500 français soit 1% de la population qui rentrent dans cette catégorie. Vouloir les taxer encore plus revient à leur envoyer le signal que ce sont des parias dans leur patrie et qu’ils seraient décidément mieux à Bruxelles, Londres ou Genève…
La France est réellement devenue une fabrique de pauvres. Lorsque même ceux qui ont suivi un parcours sans faute se retrouvent eux aussi laissés au bord de la route ou partent chercher meilleure fortune à l’étranger, le doute n’est pas permis. Ce ne sont pas les vilains immigrés, la méchante mondialisation, la Finance sans visage, la crise, le libéralisme sauvage ou encore le manque de qualification qui sont coupables. Il y a autre chose. 57 % des Français craignent de basculer un jour dans la précarité. Ils n’ont pas tort, tout au moins pour ceux qui vivent soumis à la concurrence ou ceux qui n’ont pour seul revenu que leur retraite. La précarité désigne l’incertitude, la crainte d’une situation qui ne serait plus « acceptable », c’est l’antichambre de la pauvreté. Pour nourrir cette crainte, notre pays est atteint d’un chômage de masse croissant.
L‘histoire montre qu’une plus forte taxation des riches n’augmente pas les rentrées fiscales. En 1936, le Front populaire instaure un taux supérieur de 40 % pour les contribuables de la tranche la plus élevée. En 1981, les socialistes appliquent une tranche à 65 % assortie de majorations d’impôts applicables aux contribuables les plus riches. Dans les deux cas, après la hausse des taux, les rentrées fiscales des plus riches ont diminué jusqu’à 20 %. La même situation a été observée aussi en Amérique. Lorsque le taux d’imposition des revenus comprenait une tranche de 91 % dans les années 1970 et par la suite de 70 %, les rentrées représentaient moins de 8 % du PIB. Lorsque les taux ont été abaissés et le nombre de tranches diminué sous Reagan…
L’Etat doit cesser de voler la croissance
Les Marxistes détestent les entreprises et la liberté individuelle, et pour eux une politique de gauche se définit toujours comme un accroissement du poids de l’Etat dans l’économie, par l’embauche de fonctionnaires toujours plus nombreux et par des impôts toujours plus élevés sur les « riches ».Concrètement, cette extrême gauche Française est constituée par des Marxistes purs et durs, à qui la chute de l’Union Soviétique n’a rien appris .Pour eux la lutte des classes reste l’alpha et l’oméga de toute analyse politique. Ils vont donc s’acharner à bloquer toute réforme de l’Etat, des systèmes sociaux, de l’économie tant ils sont persuadés qu’elles ne seront faites qu’au profit de leurs « ennemis de classe », les « patrons ». Comme le disait Marat : « Périsse le Peuple plutôt que mes idées »…
La croissance est volée par l’état : coûteuse et inefficace la relance keynésienne appauvrit en réalité les particuliers et l’état. On voit mal comment en décourageant ceux qui ont le plus de chances de créer des emplois et des richesses on peut rendre l’économie plus dynamique et plus efficace.
En Grande Bretagne avant l’arrivée de Maggie Thatcher le taux maximal de l’impôt sur le revenu était de 85%. Le pays était aussi le plus pauvre d’Europe !
La richesse n’est pas anormale en soi. Ce qui l’est, c’est que le niveau de vie moyen ne soit pas plus élevé . Il est souhaitable que les débats en finissent avec les boucs émissaires trop faciles : la finance, les riches, les exilés fiscaux, les immigrés. Nous avons besoin de croissance. Cela passe inévitablement par une baisse de la dépense publique, un recentrage de l’Etat sur ses vraies fonctions et la libéralisation de l’économie, au moyen d’un renforcement de la concurrence et d’une fiscalité favorable à la croissance.
L‘histoire montre qu’une plus forte taxation des riches n’augmente pas les rentrées fiscales. En 1936, le Front populaire instaure un taux supérieur de 40 % pour les contribuables de la tranche la plus élevée. En 1981, les socialistes appliquent une tranche à 65 % assortie de majorations d’impôts applicables aux contribuables les plus riches. Dans les deux cas, après la hausse des taux, les rentrées fiscales des plus riches ont diminué jusqu’à 20 %. La même situation a été observée aussi en Amérique. Lorsque le taux d’imposition des revenus comprenait une tranche de 91 % dans les années 1970 et par la suite de 70 %, les rentrées représentaient moins de 8 % du PIB. Lorsque les taux ont été abaissés et le nombre de tranches diminué sous Reagan et Clinton, les rentrées fiscales ont augmenté, atteignant même 9,4 % du PIB dans les années 1997-2002….
La baisse du taux marginal d’imposition de 50% à 45% sur la plus haute tranche de revenus (150 000£ par an) a été annoncée en Grande Bretagne par David Cameron. La décision de baisser l’impôt sur les plus riches a été prise à la suite de rapports qui montraient que la précédente hausse du taux d’impôt maximal de 40% à 50% pour les revenus supérieurs à 150 000£ avait rapporté 5% de moins que le taux à 40%. Les pertes ont été estimées à environ 500M£. Plus d’impôts c’est donc moins de rentrées fiscales. Tous les hommes politiques devraient connaître « La courbe de Laffer »….
Au delà d’un certain seuil d’imposition, le produit de l’impôt sur le revenu a tendance à baisser, parce que les plus riches sont découragés, ils s’organisent, ils retardent ou modifient les conditions de perception de leurs revenus, ils partent à l’étranger, ils s’arrêtent de travailler. C’est vrai en tout temps et en tous lieux.
Il faut des riches pour vaincre le chômage et la pauvreté. Partager 272 Md€ entre les 8,2M de pauvres recensés par l’Insee équivaudrait à donner à chacun d’eux environ 33 000€. C’est une jolie somme mais elle n’est pas suffisante pour vivre toute une vie. Vaut elle un emploi?
Pour être généreux il faut créer de la richesse. Ce qui peut en langage moderne peut se traduire de la sorte : pour redistribuer, pour financer l’état providence et la protection sociale, pour créer des emplois et résorber le chômage, il faut bien que les entreprises et ceux qui les dirigent fassent du profit. Il est illusoire de penser que l’on peut améliorer durablement le sort des titulaires de revenus faibles en punissant les titulaires de revenus élevés Il faut donc faire en sorte que les riches aient envie de rester en France . On ne comprend pas bien pourquoi ceux qui travaillent et créent des richesses qui nous permettent de vivre voudraient payer une allocation universelle mensuelle à ceux qui ne veulent pas travailler. L’allocation universelle ne doit pas être confondue avec un revenu minimum alloué aux seuls nécessiteux.
Il ne faut pas confondre les riches avec les profiteurs et les assistés de la république
Certains politiques s’enrichissent de façon éhontée
À force de s’attaquer en permanence aux riches du privé, on oublie souvent ceux qui s’enrichissent sur le dos de l’État et des contribuables. Politiques, hauts fonctionnaires, certaines catégories d’agents du service public profitent pleinement des dépenses publiques faites par un État hors-contrôle. A l’inverse de ce qu’énonce le discours politiquement correct, il faut récompenser l’initiative et favoriser la richesse pour réduire la pauvreté. Plus le nombre de riches augmente, moins on a de pauvres.
Toute retraite payée par le secteur public et dont la valeur actualisée serait supérieure au montant à partir duquel l’impôt sur la fortune s’applique, devrait supporter un impôt sur la fortune. Pour toucher une retraite de 250 000€ par an ce que va percevoir un inspecteur des finances ou un Conseiller d’état qui a fait de la politique (Député, Maire, Conseiller Général etc…) il faut un capital de 25M€. Cette catégorie de la population qui bénéficie de tels privilèges est donc puissamment riche …
La retraite de Jean Marc Ayrault avait été estimée en 2014 par Charles Gave autour de 200 000€ par an. Si l’ex premier ministre avait été un entrepreneur du privé, vivant des revenus de ses affaires, la valeur actualisée de son patrimoine aurait dû tourner autour de 30 millions d’euros pour lui assurer une telle retraite. Pas pour notre élu et fonctionnaire, car “ce sont les payeurs d’impôts qui vont lui assurer le niveau de vie auquel il a droit”. Et tout cela, clairement, sans compter la énième retraite supplémentaire de conseiller général ni celle d’ex-Premier ministre, qui ne pouvait pas encore être prise en compte.
Les fonctionnaires/élus bénéficient de privilèges exorbitants car leur système de cumul de retraites payées par des impôts et des taxes, c’est-à-dire via le budget général de l’État, est non seulement anormal, mais abusif. Il paraît indispensable, et ce serait un minimum , que les bénéficiaires de ces système, payent au moins l’équivalent de l’ISF sur ces sommes. L’impression diffuse qui se dégage de tout cela est que les gens qui sont au pouvoir et qui contrôlent nos vies s’enrichissent de façon éhontée et souterraine et que, pour cacher leur turpitude, ils désignent à la vindicte publique les “riches”, alors qu’eux-mêmes sont beaucoup, beaucoup plus “riches”, non pas de l’argent qu’ils auraient gagné en jouant la croissance mais de l’argent qu’ils nous ponctionnent. ( voir « L’exorbitante retraite d’Ayrault ! » par Jean Nouailhac IDL 29/01/2014)
La fraude sociale enrichit de nombreux tricheurs
Les arnaques aux prestations sociales sont pour certains un sport national. Nous sommes en présence d’un véritable dossier noir de la fraude sociale. Elle coûterait chaque année entre 20 et 30Md€ à l’Etat. Le taux de fraude serait très élevé très largement supérieur à 10% du nombre d’inscrits soit environ 1,8M de personnes. On pourrait récupérer de 10 à 15Md€ d’allocations détournées car les contrôles sont quasi inexistants. Malgré les rapports réalisés par des députés courageux, rien ne change radicalement. La gabegie continue. Tout le monde se souvient du cas L H, qui possèdait une femme et trois compagnes. Il avait touché pour 175 000 € de prestations sociales en trois ans notamment au titre d’allocation de femme seule » pour ses compagnes ! La France entretient ainsi des milliers de polygames dont certains d’entre eux perçoivent plus de 10 000€ par mois sans travailler alors que la polygamie est interdite et que nos comptes sociaux sont dans le rouge…
Alors que les étrangers bénéficient de la CMU et d’une mutuelle gratuite, plus de 5 millions de français n’ont pas de mutuelle, car ils sont trop « riches » pour bénéficier de la mutuelle CMU mais trop « pauvres » pour s’en payer une. Cela aboutit au fait que 30% des français sont obligés de différer leurs soins. Dix millions de fausses cartes Vitale seraient en circulation permettant de soigner des milliers d’étrangers sous une fausse identité au détriment des ayant droit. Les organismes sociaux perdent environ 19Md€ par an à cause de faux malades, de faux chômeurs, de travail au noir mais aussi de plus en plus d’escrocs organisés. Cela représente près de deux fois le trou de la sécurité sociale .
Certains comités d’entreprise sont très riches
Les comités d’entreprise les plus riches sont selon les dernières statistiques disponibles: EDF-GDF-Suez : 480M€ ; France Télécom : 160M€ ; Air France : 93M€ ; SNCF : 92M€ ; RATP : 83M€ ; Banque de France : 48M€. Il n’est pas rare de voir des élus du CCE partir en voyage d’étude aux frais des agences de voyage pour tester les lieux de vacances proposés aux salariés du groupe ! Par ailleurs selon un rapport d’expertise judiciaire, le trésorier du CE, dans une filiale du groupe aurait détourné à son profit 230 747€ entre 1997 et 2006. (Gabriel Petipont Le Figaro.fr 06/12/2011)
Le comité d’entreprise de la RATP est soupçonné de fraudes. Il fait l’objet d’une enquête pénale. Actuellement personne n’est en mesure de contrôler le budget des CE. Contrôlé par la CGT le CE de la RATP est l’un des plus riches de france. En 2009 les subventions s’élevaient à 53M€. (Bénédicte Lutaud Quoi l’Actu Expliquée 08/11/2011)
Il faut mettre fin à l’ineptocratie
L’État n’est bon à créer ni richesse, ni liberté, ni emplois, ni croissance. Tout au plus des fonctionnaires. Courteline le disait très bien : «En France, on sème des fonctionnaires et on récolte des impôts.». Chaque fois que l’on embauche un fonctionnaire – ce qui se voit –, entre trois et quatre emplois potentiels du secteur privé ne sont pas créés – ce qui ne se voit pas. Mais il n’y a pas lieu de désespérer, parce que comme le disait Margaret Thatcher : « Le socialisme ne dure que jusqu’à ce que se termine l’argent des autres ».
L’Ineptocratie est un système de gouvernement où : 1/ les moins capables de gouverner sont élus par les moins capables de produire. 2/ les autres membres de la société les moins aptes à subvenir à eux-mêmes ou à réussir, sont récompensés par des biens et des services qui ont été payés par la confiscation de la richesse et du travail d’un nombre de producteurs en diminution continuelle. C’est très exactement le système dans lequel nous vivons aujourd’hui. Il faut mettre fin à cette oligarchie de fonctionnaires qui gouverne, réglemente, légifère et surtout prétend faire notre bonheur malgré nous.
Tout donne à penser que cette fin est proche sauf si finalement, « Les Français préfèrent l’égalité dans la misère à la prospérité dans l’inégalité »
Auteur: Jean-Jacques Netter
Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.
Thierry
12 février 2019je n’ai pas encore lu la totalité de l’article et j’ai déjà plusieurs remarques sur l’ISF :
– 800 assujettis à l’ISF partent chaque année, c’est vrai, mais il semble que 300 reviennent, donc il n’y a que 500 en moins chaque année.
– que sont les 200 M€ en moins face aux milliards que rapporte l’ISF ?
– vous dites que même les cadres moyens peuvent être soumis à l’ISF, donc un cadre moyens à qui on propose un poste dans la même boite, mais à l’étranger et qui accepte ce poste. Ce cadre va être compter parmi les 800 alors que son départ n’est pas motivé par l’ISF. Combien des 800 sont dans ce cas, et partent pour d’autres raisons que l’ISF ? Combien sont vraiment des « industriels » ? Vous comptez Depardieu en tant qu’industriel ?
– Vous déplorez la fuite des cerveaux, et c’est vrai qu’elles existent. Mais pourquoi nos chercheurs et docteurs partent à l’étranger ? Parce que dans une université américaine on est mieux payé que dans une université française. Parce que une université française, ou le CNRS ou l’INRA ou l’INRIA … ça fait partie du PUBLIC et qu’on y est mal payé.
Prolux
1 février 2019Un point pourrait être ajouté à la liste c’est la sur administration qui coûte au pays des fortunes et qui asphyxie les entreprises, qu’elles soient publiques ou privées.Il faut simplifier ( supprimer 80% des normes et des textes) puis virer 2 millions d’emplois qui sont toxiques.
par ailleurs l’accent n’est pas assez mis sur le coût complet de l’assistanat de masse.On ne devrait pas accorder des cadeaux ( payés avec des impôts) sans rien obtenir en échange ( et même pire, en récoltant haine, incivilité et délinquance). Ce coût est exponentiel car il attire les millions de bons à rien qui seront nourris et logés gratuitement chez nous ( sans compter les 10 milliards € qu’ils envoient dans leur pays d’origine et les 10 milliards € de dons de l’état à ces pays). Ce coût est très supérieur au déficit annuel!
Cette immigration de masse extra européenne fait exploser la délinquance ( vols, viols, agression de personnes … ).
En conclusion: débureaucratiser et arrêter l’assistanat de masse sont prioritaires.
francois de carbonnel
31 janvier 2019malheureusement je suis 100% d accord.
mais la France n a pas touché le fonds, car il manque au moins une chose: expliquer , éduquer, donner de chiffres simples.
Le Pdt Macron n a pas utilisé une seul chiffre dans sa lettre auy français ( par ex dépenses %PNB 54%, recettes 50%, etc). quelle occasion unique manquée !
f de c
ps il faut aussi ètre plus sévère avec les tricheurs, et la corruption-
Jack
31 janvier 2019Monsieur Netter,
Si d’aventure vous vous représentez aux élections présidentielles, je voterai les yeux fermés pour vous ! Je suis d’accord avec vous de A à Z.
Vous avez parfaitement résumé l’état de la France depuis une quarantaine d’années.
Ockham
31 janvier 2019Bravo! Si un syndicaliste marxiste avait pu pollué le Moyen-Âge, il aurait pendu le riche fermier -après brodequins – parce qu’il mettait un collier efficace à un cheval ferré tirant une charrue du diable réduisant les emplois de traction… pour une honte abjecte: le profit! Quoi utiliser un animal satanique qui a la force de 10 travailleurs! Et il aurait abattu, dépecé et distribué aux Avars ou Huns de passage la viande fumante du cheval, ce reste de capital en attendant la nationalisation des terres…sous les applaudissements de certains clercs et nobles grassement payés sur la dîme et la taille, tous rigolards en privé. Quand hollande éructe contre la finance.. il est cru et fut élu comme l’arsouille de Vichy. Il est même soutenu par ce manipulateur des statistiques, Piketty, qui confond corrélation et cause. Et ça recommence avec ces « Jacqueries » qui prouvent qu’une partie de la France doit encore descendre un cran plus bas pour comprendre. La formule est si simple qu’elle est incompréhensible pour les fonctionnaires-politiques-à-vie qui ont asservi le pays pour bien vivre. Alléger la barque des inefficaces (eux notamment) et mettre aux rames du moteur privé des gens mieux payés travaillant plus longtemps!
C’est simple donc idiot pour la gauche internationaliste et la droite nationaliste qui ensemble réunissent hélas une vaste majorité dans ce pays. C’est peut-être là le sens du conte du joueur de flûte de Hamelin. Les édiles de Hameln n’ont pas voulu payer celui qui avait fait sa part en les débarrassant des rats alors le joueurs de flûte a emporté l’avenir de ce pays en emmenant ses enfants sur un air séditieux marxiste ou fasciste.
Ockham
31 janvier 2019correction: polluer et non pollué.
Fucius
30 janvier 2019Superstition que l’antagonisme entre riches et pauvres.
Il faut le dire haut et fort: Le socialisme est pure SUPERSITION, si par là on désigne le préjugé irrationnel.
Ainsi du concept d’antagonisme entre riches et pauvres ou plus précisément la principale superstition marxiste (et maintenant pickettyste), comme quoi l’écart entre la valeur du capital productif et les salaires des travailleurs augmente en régime capitaliste (défini par le respect de la propriété).
Cette superstition ne résiste pas à une minute d’examen logique. Ainsi, que vaut une machine qui n’augmente pas la productivité (compte tenu de tous ses coûts, achat et entretien) ? Zéro ! Moins que zéro puisqu’il faut la mettre au rebut et passer se prix par pertes.
Par conséquent, une machine ne vaut que dans la mesure où elle accroît la productivité des hommes qui l’utilisent.
Il s’ensuit que le capital productif ne vaut jamais autant que les gains de productivité qu’il entraîne, donc qu’il enrichit la population entière davantage que son propriétaire.
Qui plus est les salaires croissent en raison de la productivité, donc la valeur du capital devient les augmentations de salaire.
Ainsi au rebours exact de la superstition marxiste, le capitalisme est le seul moyen de réduire la pauvreté.
Et il s’ensuit logiquement que le recul du capitalisme entraîne la hausse de inégalités et de la pauvreté.
Ma formule préférée pour décrire cela est celle de Frédéric Bastiat: L’harmonie économique (il n’est pas nécessaire de contraindre à l’harmonie ce qui est harmonique de soi).
Il n’y a pas antagonisme entre capitalistes et prolétaires, au contraire.
Corollaire: Les tenants du socialisme ne se soucient pas de pauvreté ou d’égalité, leur motif réel est la passion de soumettre et d’agresser, autrement dit la haine.
Idomar Yasagof
30 janvier 2019Les « riches » sont ceux qui se sont montrés capables de fonder et de faire vivre une entreprise ou qui ont eu du talent dans un domaine.
Je rigole.
Comme par exemple, au hasard : BHL, heureux héritier de la Becob, Antoine et Alexandre ARNAULT, fils à papa de Bernard lui même bénéficiaire de son business angel de papa, François-Henri PINAULT fils de, Charlène HEINEKEN fille de , Serge DASSAULT fils du généreux Marcel, Stefan Quandt héritier BMW, Liliane BETHENCOURT fille de Eugène SCHUELLER monsieur L’OREAL, Françoise BETHENCOURT fille de Liliane, etc. Et la liste est longue, il suffit de prendre les plus greandes entreprises dans l’ordre alphabétique pour s’en assurer.
Bref tous ces gens sont évidemment des développeurs, créateurs et businesmen ou women de premier plan qui ne doivent leur situation qu’à leur perspicacité et leur génie !
C’est un gag.
Où sont les créateurs, ceux qui ont transpiré pour développer leur business, les Jobs, Gates, chez nous les André Michelin, Louis Renault etc.
Alors, qu’Antoine ARNAULT paye un ISF je m’en moque complètement ce n’est qu’un retour dans les caisses d’un état qui lui a permis d’hériter tranquillement et de profiter à vie de ce que son père a fait avant lui (et encore … grâce à une très importante dotation du grand père).
Car le problème actuel est bien le financement des projets et tous ces gens n’ont pas la moindre idée de l’avantage que le simple héritage leur a conféré sur ce point.
En conclusion, aucune admiration pour ces gens dont la situation ne leur doit rien ou vraiment pas grand chose.
MLB
30 janvier 2019L’un des meilleurs articles de l’année, pour longtemps… Lucidité, clairvoyance. Tout y est !
MERCI
Diane
29 janvier 2019Merci.
A chaque fois que je lis un article de l’Institut des Libertés, je me sens moins seule, et là, malgré la tristesse de votre constat, je jubile…
Charles Heyd
29 janvier 2019Tout le monde encense notre ministre de l’Education;
mais qu’a-t-il fait depuis qu’il est en fonction pour réformer l’enseignement de l’économie?
Il aurait aussi dû virer un certain nombre de « psychologues » qui pourrissent notre pédagogie; on ne sait toujours pas quelle méthode de lecture est « conseillée » mais pas imposée à nos professeurs des écoles.
Garnier
29 janvier 2019calcul de rente ? il est erronné selon le site ci dessous
A partir d’un capital constitutif de 6 600 000€, un homme né en 1959 percevra en 2019 une rente annuelle de 254 800€, avec 30 annuités garanties et une réversion à 0%.http://www.planete-patrimoine.com/Gestion-de-Patrimoine/Outils-de-calcul/Simulation-Calculs-Rente-Viagere.html
Karizoc
31 janvier 2019La différence entre les deux modes de calcul tient dans l’utilisation du capital. Le calcul de Charles Gave cherchait à vivre des intérêts seulement, sans toucher au capital. Le but final étant aussi de laisser un capital à ses descendants. Le calcul du site que vous mentionnez puise dans le capital au fur et à mesure du versement de la rente, pour finir totalement épuisé (plus de capital) au bout de 30 ans.
JLP
29 janvier 2019A tous nos hommes et femmes politiques qui hurlent à la mort contre les riches (ceux qui gagnent plus de 4000 euros par mois d’après F. Hollande) il faut rajouter l’inénarrable Hollande F. qui avec 15000 euros nets par mois et un appartement à Paris payé par nos impôts pour 15000 euros par mois tient de loin le pompon, Madame la gauchiste indépendantiste Taubira, l’ambassadrice de la France auprès des pingouins et des manchots S. Royale (Ex Mme Hollande)et tant d’autres donneurs de leçon de morale.
Mais il est vrai que JM. Ayrault n’est pas mal situé, lui qui traitait Depardieu, qui a créé une centaine d’emplois en France à lui tout seul, de minable, alors que lui même a créé 600000 chômeurs…à lui tout seul lui aussi.
nevao
29 janvier 2019Votre article : Quel bonheur
Chaleureuses félicitations