11 janvier, 2013

Chronique gourmandise du Vendredi « J’aime les filles »

 

 

Les jeunes chefs féminins sont l’avenir du Brésil. Elles innovent en gardant des cuisines classiques ce qu’elles ont de meilleur. Elles utilisent le manioc, le maïs, la châtaigne de Para, l’huile de palme, l’okra, les crevettes desséchées et de nombreux produits de l’Amazone. Elles s’inspirent des cuisines locales, portugaises et africaines. Fusion des cultures culinaires et des produits.

–            Bel Coelho, une bombe de 33 ans, est la chef de Dui à São Paulo. Elle fait des Coquilles Saint- Jacques à la purée d’igname – blanc sur blanc – de toute beauté. Aussi un canard au jus de manioc parfaitement confit.

–            Toujours à São Paulo, Helena Rizzo – une autre beauté de 32 ans qui fit des études d’architecture et fut mannequin – est le chef de Maní, un petit restaurant moderne. Elle nous a préparé un « œuf parfait »[1]  accompagné d’une émulsion de pupunha (palmier pêche) et un rosbif fumé en croûte de Lapsang Souchong (thé fumé au-dessus d’un feu d’épicéa ou de cyprès) au goût surprenant mais parfaitement conçu. Suivait un flan de fromage au sorbet de goyave du meilleur effet.

–             Après avoir été chef au Palais présidentiel, Roberta Sudbrack a ouvert son restaurant éponyme dans le quartier du Jardin botanique de Rio. Elle nous a fait un pagre en vinaigrette très goûteux et un très bon canard cuit dans de la bière additionnée de fruits secs et servi avec du jus de manioc.

 

Si vous allez à São Paulo ou à Rio, allez voire ces dames!

 

Au Brésil les femmes ne sont pas qu’au piano. La présidente du Brésil et celle de Petrobras, grande société pétrolière et la plus grande société d’Amérique latine, sont des femmes. Quelle leçon en tirer ? Sans doute aucune. Quoique….

 

Dutronc  de chanter:

J’aime les filles des hauts fourneaux

J’aime les filles qui travaillent à la chaîne

Toujours en paraphrasant je dirais plus simplement :

J’aime les filles aux fourneaux

J’aime les filles qui se déchaînent

 

François Brocard

[1] Œuf cuit à 65ºC, température à laquelle le jaune est liquide et le blanc est encore moelleux. Ce n’est donc ni un œuf dur, ni un œuf mollet, ni un œuf à la coque…

Auteur: Romain Metivet

Romain Metivet est économiste et dirigeant d'une entreprise dans les nanotechnologies.

2 Commentaires

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  • Florent

    13 janvier 2013

    Et pour se mettre dans l’ambiance, revoir « Woman on top » de Fina Torres, avec Penélope Cruz. 😉

    Répondre
  • roger duberger

    11 janvier 2013

    Vous avez bien raison, surtout si ce sont de délicieuses bombes et si en plus elles vous gâtent avec des mets exquis….

    Répondre

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