28 mars, 2012

Les neuf réalités Economiques que chaque citoyen devrait connaitre avant de voter

www.institutdeslibertes.org

1. Le poids de l’Etat dans l’Economie Française

Tous les trimestres, l’INSEE publie la « valeur ajoutée » crée par chaque secteur de l’économie Française. Il est donc trés facile de séparer les secteurs étatisés (administration, Santé, Transports, Education) des autres secteurs dont nous supposons qu’ils sont les secteurs libres.Il suffit ensuite de calculer le ratio entre le secteur libre (ou quantités et prix sont déterminés par le rapport entre l’offre et la demande) et le secteur administré ou rien de tel ne se produit et ou les quantités et les prix sont déterminés par des décisions politiques ou administratives ,pour se faire une idée du poids de l’Etat dans le système économique. Le graphique ci-dessous donne ce ratio depuis 1978.

 

Deux remarques sur ce graphique:

  1. Il donne une bonne idée  des évolutions de l’économie Capitaliste ou concurrentielle où les choix s’effectuent librement par rapport à l’économie Administrée où le monopole étatique règne en maître.
  2. Il  sous estime le poids de l’Etat Français dans l’Economie dans la mesure ou de nombreuses activités sont de fait ou de droit contrôlées par l’Etat. Ne sont prises en compte ici que les activités totalement étatiques.

Depuis 1978 (date du début des statistiques dans ma banque de données), le poids de l’Etat n’a cessé de croitre, cycle après cycle comme en fait foi la tendance linéaire (droite des moindres carrés). Dire le contraire est un mensonge.


2.  Croissance structurelle de l’Economie Française.

La croissance structurelle de l’Economie Française, que je définis comme le taux de croissance moyen  du PNB en VOLUME sur sept ans ne cesse de baisser depuis 1978, comme en fait foi le graphique suivant 

https://institutdeslibertes.org/

Le dossier économique des élections par Charles Gave

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

24 Commentaires

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  • sonnerieportable

    5 avril 2012

    Bonjour. C’est bien tout ça mais je ne comprends pas grand-chose aux paroles. Ne parlons pas des chiffres, car moi et les mathématiques ca fait deux, voir trois. Merci beaucoup pour l’éclaircissement « tamisé » mais… vive la crise. Haha.

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  • reporting

    1 avril 2012

    Au delà des analyses de Charles Gave on ne peut pas faire le bonheur d’un peuple malgré lui. Ce dernier a fait le choix du socialisme car il enrichit considérablement beaucoup de personnes en France. Le socialisme en France en en Europe ça marche très bien pour beaucoup de monde qui en redemande. Quant à ceux qui restent sur le carreau ils ne se révoltent pas et pour cause. Ce sont les riches qui font les révolutions et les guerres pas les pauvres. Mieux que des graphiques où des livres la réalité de la rue. Où on voit plus de gens bien portant contant de leur sort que de sdf. Une économie libérale ou une société fondée sur les libertés économiques n’a aucune chance de voir le jour en France. Les gens n’en veulent pas point barre. Reste que le libre échange a été institué en Europe avec une monnaie surévaluée. Les libéraux devraient être content comme la population qui ne remettra jamais en cause l’Ue.

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  • Main

    30 mars 2012

    Créer in Thinktank de résistance libérale, c’ est gaullien de la part de Mr Gave.
    Espérer une France où la Nomenklatura administrative ne serait pluis reine,c ‘est un rêve digne de Martin Luther King, un rêve périlleux.
    Aurons nous plus tard un Charles Gave Day?Tant mieux pour la nation mais attention à l’ Homme!

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  • idlibertes

    30 mars 2012

    Merci beaucoup.

    En remerciement, voila sa traduction « libre »

    Rendez visite à la zone euro et vous serez dévastés par le nombre de réformes à accomplir.
    The plan de Mario Monty « Sauvons l’Italie » semble lui avoir suffit et le premier ministre s’est donc senti de déclarer relativement prématurément que « la crise était presque finie ».En Espagne, le gouvernement de Mariano Rajoy’s a pris à bras le corps le marché de l’emploi et est sur le point de rendre sa copie sur un nouveau budget serré. Les grecs savent désormais, à leurs dépends, que les dépenses sans compter et les évasions fiscales en tout genre sont de l’histoire ancienne.
    Mais un pays reste réfractaire à toute réforme.
    La France entre en ce moment dans les dernières trois semaines de campagne présidentielle. Les résultats de ce premier tour restent assez incertains mais les instituts de sondages semblent donner le candidat socialiste, François Hollande, gagnant au second si toutefois, il était encore en lice.
    En effet, il est patent de constater que depuis le début de la crise de la zone Euro, tous les pays ont les uns après les autres, remerciés sèchement les gouvernements alors au pouvoir. Mais Nicolas Sarkozy, le président Gaulliste, semble avoir repris du terrain.
    Les récents évènements terroristes atroces de Toulouse ont permis de mettre à l’une la question de la sécurité et de l’Islamisme, ce qui de tout temps, a toujours favorisé la droite ou même, sous la forme de Marine Le Pen, l’extrême droite.
    Pour autant, ce qui est le plus frappant à propos des élections françaises restent le peu d’informations économiques qui circulent. Les candidats évitent soigneusement, lancent des promesses de dépenser plus ou de dépenser moins. Personne n’a semble-t-il un cahier des charges sur comment réduire les impôts qui en font pleurer plus d’un.
    Mr Sarkozy, qui en 2007, avait promis une réforme avec des parole sur fond de ruptures, offre maintenant un protectionnisme, une attaque sur les exilés fiscaux, des menaces de quitter l’espace Schengen de libre échange, et n’hésite pas à dire du mal de l’immigration et de la viande Halal.

    Mr Hollande quant à lui promet d’augmenter le rôle de l’état, de créer 60 000 emplois, des postes de professeurs, d’en partie re-placer l’âge de la retraite à 60 ans et surtout de faire payer les riches (dont il n’a pas eu de mal à dire « qu’il ne les aimait pas » ) avec un impôt de 75 % sur les hauts revenus.

    Les défenseurs de la France à l’étranger arguent souvent que cette dernière ne peut être qualifiée véritablement de pays de la zone Méditerranéenne et que la France ne devrait donc se trouver dans le même panier. Qu’à la différence de ces pays, la France devrait éviter la récession de cette année. Bien qu’une agence de notation ait retiré l’attribution du triple AAA, les taux d’emprunts de la France restent plus bas que ceux de l’Italie ou de l’Espagne (bien que le spread sur l’Allemagne soit monté).

    La France a une vigueur économique, des classes de populations éduquées et productives, plus de grandes sociétés y ont leurs sièges sociaux que dans aucun autre pays européen et un savoir faire de services et de production de haute qualité.
    Cependant, les analyses fondamentales, sont, elles plus ternes.
    • Depuis 1974, la France a été incapable de tenir un seul exercice fiscal.
    • La dette publique est à 90% du PNB et continu de monter.
    • Les dépenses de l’état sont à 56% du PNB et elle continu d’augmenter, bien au dessus de tous les pays voisins de la France.
    • Les banques sont sous capitalisées.
    • Le chômage est plus haut que jamais et n’est jamais descendu en dessous de la barre des 7% depuis 30 ans, créant ainsi des problèmes chroniques de chômeurs et de violence dans les banlieue des grandes villes de France.
    • Les exportations stagnent alors qu’elles commencent à rugir à nouveau en Allemagne. La France détient à ce jour la plus grosse dette nominale de la zone euro.
    Il est possible que la France ait pu vivre à crédit avant la crise financière, quand emprunter était encore facile. Ces temps là sont révolus. En effet, un France qui ne se reformerait pas et resterait passive pourrait bien se retrouver au centre de la prochaine crise de la zone euro.
    Il n’est évidemment pas rare que les hommes politiques évitent soigneusement les sujets qui fâchent en période électorale mais ce qui est étonnant en revanche, est de l’ignorer avec autant de largesse que le font les candidats à l’élection présidentielle en ce moment même.
    En Angleterre, en Ireland au Portugal et en Espagne, le peuple ont pourtant choisis des candidats qui leur promettait des lendemains difficiles.
    Une grande partie du problème vient surement du fait que les électeurs, en France, pensent sincèrement que l’Etat est bon et que le marché est une bête sans cœur. De façon totalement unique dans un pays développé, les électeurs français voient dans la globalisation une menace plutôt qu’une source de croissance. Avec l’extrême gauche et l’extrême droite qui prêchent le protectionnisme, chaque candidat pense évidemment à se rapprocher de leurs bases.
    Beaucoup de grands patrons restent accrochés à l’idée qu’un certain réalisme concret de la situation émergera. Le débat reviendra au centre quand Mr Sarkozy et Mr Hollande se retrouveront au second tour mais une fois élus, le nouveau président jettera aux moulins ses promesses irréelles de campagnes et reprendra le chemin des réformes douloureuses, comme tous les autres gouvernement Européen.
    La question est : est-ce vraiment possible ?
    Il sera, en effet, difficile à Mr Sarkozy de proposer ou d’imposer tout à coup des coupes sombres dans les budgets publics, après tout ce qu’il a promis. Et encore plus difficile pour Mr Hollande avec ces 75% d’impositions.

    Mais il pourrait y avoir pire encore que des promesses non tenues. Les candidats pourraient vraiment penser ce qu’ils disent. Et si Mr Hollande est élu, ce qui sera probablement le cas, cela pourrait avoir des conséquences absolument dramatiques.

    La dernière fois qu’un candidat socialiste s’est essayé à la présidence était en 1981. En tant qu’héritier spirituel de François Mitterrand, Mr Hollande se souviendra aisément de la façon dont les choses ont tourné chez son prédécesseur. Après avoir nationalisées des palettes d’industries, forcés deux dévaluations et avoir essuyé des mois de punitions sur les marchés, Mitterand fut contraint de faire machine arrière.
    Les défenseurs de Mr Hollande expliquent que ce dernier est plus pragmatique, avec un programme plus modéré que François Mitterand en son temps. Que son plan des retraites ne s’appliquerait qu’à une toute petite partie de la population, que les 75% d’impôts ne concernaient de toutes les façons qu’une infime partie de la population.

    En attendant, de telles mesures démontrent une hostilité patente envers le monde de l’entreprise et reflète véritablement combien le partie socialiste n’a pas su faire évoluer son discours depuis 1981, à l’époque ou le contrôle des changes était en vigueur, que le marché unique européenne n’était pas encore structuré, que les jeunes travailleurs n’étaient pas aussi mobiles que maintenant et surtout quand la monnaie n’était pas unique. Et que les autres pays européens ne menaient pas Eux, les réformes avec une belle énergie.
    Si Mr Hollande est donné gagnant en mai (et son parti au élections législatives en Juin), il se rendra compte, probablement pas en années mais en semaines, de ce que les investisseurs étrangers fuient les obligations d’Etat française sur les marchés. Le nombre de français qui viendraient vivre alors à Londres augmenterait aisément.
    Même si Mr Sarkozy est réélu, le risque ne disparaitra pas. Il ne proposera certes pas une chose aussi saugrenue qu’un impôt de 75%, mais pour autant, il ne propose aucun réforme structurelle pour arrêter les dépenses de l’état dont la France a pourtant besoin.

    Les déjeuners sur l’herbe sont sur le point d’être dévasté par les réalités d’un monde cruel, qu’importe le président choisis.

    Amicalement,

    IdL

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  • El oso

    30 mars 2012

    The Economist annonce probablement la fin de la neutralité des marchés à l’égard de la France en parlant dans sa dernière parution du déni de réalité de la France et de la frivolité de sa campagne présidentielle qui annonce de nouveaux impôts et de nouvelles dépenses en lieu et place des nécessaires réductions de dépenses et des incontournables réformes de structure qu’impose sa situation.
    La hausse des taux est proche et avec elle le début de la glissade sur la pente savonneuse…

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  • Nicolas Jaisson

    30 mars 2012

    Le problème est que ce genre de situation économique est général à tous les pays qui génèrent de la monnaie par l’endettement public – les bons du trésor sont rachetés par les banques qui s’en servent comme source de liquidités en monnaie banque centrale via leurs comptes de réserves. Cette liquidité sert financer leurs actifs comme les prêts ou les instruments de financement vendus aux entreprises – à commencer par les Etats-Unis ou le Royaume-Uni. Il y a donc un lien étroit entre la socialisation de l’économie et son financement par la dette publique ou privée, mais surtout publique en fait, puisque les banques d’affaires jouissent du privilège garanti par la banque centrale (type FED, BCE ou BOE) d’émettre de la monnaie, soit sous forme d’émissions obligataires soit sous formes d’instruments de financement pour leur clientèle privée/publique. A propos du Royaume-Uni, dont l’endettement dépasse de loin celui des PIGS, voir l’étude suivante:
    Further, February’s £12.909 billion in the UK government’s borrowing represents a disturbing +112.8% increase compared to the February 2011 borrowing of £6.066 billion. Indeed, note the horrifying sequential rise in UK government borrowing during the month of February, dating back to 2001, when the government was actually ‘paying down’ debt (monthly Net Public Borrowing, all figures in £, a negative number indicates a ‘net retiring’ of government debt):
    http://www.financialsense.com/node/7935

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  • charlesgave

    29 mars 2012

    Cher monsieur,

    Merci pour vos encouragments et n’hésiter pas à nous rejoindre sur le site de l’institut sur lequel je passe presque tout mon temps libre désormais même si je ne déserte pas complétement ces lieux comme le voyez.

    Amicalement,

    CG

    https://institutdeslibertes.org

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  • Christophe

    29 mars 2012

    Bravo.
    Votre texte est brillant !

    Synthétique, clair. Il tombe juste. Il frappe juste.
    Vous êtes l’un des rares à dévoiler l’incroyable réalité : l’économie de la France est… administrée.

    Le déni dans lequel vivent les Français dépasse l’entendement. Pourtant les chiffres sont éloquents.

    Cette situation, quelque part, doit leur convenir… Ils sont à la fois les victimes… et leurs propres bourreaux.

    Répondre
  • bena

    29 mars 2012

    bonjour Mr GAVE
    je lis avec un grand intérêt vos analyses, c’est donc dans un souci de faire avancer nos idées que je vous fait cette remarque : la décroissance du secteur libre par rapport au secteur étatique n’est-elle pas le constat du rétrécissement continuel ces dernières décennies de la sphère dans laquelle le secteur libre est « profitable ». en faisant référence à un de vos livres vous disiez : un entrepreneur sur cent réussi, on ne voit donc pas tous ceux qui échouent, et donc il est particulièrement injuste de jalouser ceux qui réussissent…votre graphique du jour ne voudrait-il pas tout simplement dire qu’il est de plus en plus difficile de réussir pour un entrepreneur et que de nombreuses activités sont « abandonnées » à l’état car trop peu rentables, malheureusement, et que l’état avec le talent qu’on lui connait les rend carrément déficitaires…
    merci encore pour l’éclairage si pertinent que vous donnez sur l’économie et la société en général

    Répondre
  • Bavella

    29 mars 2012

    Désolé, j’ai fait un tout petit …effort, et j’ai trouvé.
    Je vais lire votre analyse et commentaires, et je vous rendrai compte de ce que j’ai compris, ou pas. Quoiqu’il en soit, je vais faire circuler ce document. Meilleures salutations.

    Répondre
  • Bavella

    29 mars 2012

    Cher Monsieur,
    Merci de bien vouloir me (nous, peut-être) dire comment faire pour prendre connaissance des 7 autres réalités économiques. Meilleures salutations.

    Répondre
  • jash

    29 mars 2012

    Bonjour
    pourriez vous m’expliquer comment la hausse actuel (et futur) du chômage pourrait être corrélée au nombre de fonctionnaire alors que sarkoy se targue de réduire leurs nombres depuis plusieurs années (le fameux remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant a la retraite).

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    • Homo-Orcus

      29 mars 2012

      Parce que dans le même temps il faut baisser les dépenses de l’état et de manière drastique. Cf. Bastiat

    • Stein

      29 mars 2012

      N’oublions pas aussi que le nombre de fonctionnaire n’a en réalité pas diminué. Tout s’est reporté à l’échelle des collectivités. Il me semble que si on fait le décompte national, on a à peu près le même nombre de fonctionnaire au début du quinquennat qu’à la fin.

    • El oso

      29 mars 2012

      Le nombre de fonctionnaires et de salariés du public n’ayant pas le statut de fonctionnaire, mais dont salaires et retraites ont à la charge de l’état, est en constante augmentation, Sarkozy ou pas.
      Voir le détail de l’affaire dans le lien suivant:
      http://www.nationspresse.info/?p=77314

  • Anonyme

    29 mars 2012

    J’ai lu le papier sur le site « l’institut des libertés ». Surement le meilleur des excellents papiers que vous avez écrits depuis que le blog existe. Nous le ferons circuler, mais quel dommage que dans le contexte d’une campagne présidentielle, votre présentation ne puisse pas atteindre un plus large public! Cela dit même pour ceux qui se réveilleraient à la lecture de ces quatre (ou neuf) vérités, il leur faudrait trouver le candidat qui défend ces thèses…bonne chance.

    Répondre
  • VXLV

    28 mars 2012

    Très intéressante, cette conséquence évidente de l’omniprésence de l’ultra libéralisme qui sévit en France…

    Mais où sont les sept autres points ?

    Répondre
  • profitable

    28 mars 2012

    Les français ont une culture catho-marxiste et dans ces deux religions l’argent sent mauvais !

    Ce n’est pas un hasard si Melanchon tient la vedette, sinon la corde et le Vatican a des démêlés avec Goldman Sachs, chacun étant infaillible et d’une probité douteuse !

    Répondre
  • Anonyme

    28 mars 2012

    Bonjour,
    Qui dit libéral, dit transparence.Nos députés, dont monsieur Mélanchon etc, perçoivent une rémunération mensuelle de plus de 5000€ nets d’ impôt, ce qui correspond à un salaire de plus de 9000€ bruts.
    Monsieur Mélanchon considère qu’ un revenu au dessus du SMIC est un revenu de Riche.Reverse t il la différence aux caisses de chômage?Ses  » indemnités » de député sont de 20 000€ par mois dont 8000€ pouvant, si non dépensés, être conservés, sans impôt, tous les mois.
    Messieurs les députés publient ils leurs indemnités conservées impunément mais scandaleusement, à savoir 96 000€ par an nets d’ impôts pour les moins dépensiers?
    Quel député a proposé en ces temps de crise la réduction du salaire des députés et le remboursement total des indemnités non dépensées?
    quel patron, quel libéral peut gagner net d’ impôts 156 000€ par an et voter des impôts, des taxes pour tous sauf lui?
    Avant d’ ambitionner un ère de Libéralisme, ne faudrait il pas espérer une ère de Liberté au préalable, un 14 Juillet face à la Bastille administrative?
    Dans un pays à la fois réactionnaire et volontiers révolutionnaire,cela se pourra t il sans une descente au enfers et le chaos avant la lente renaissance…comme les Chinois?

    Répondre
    • MAIN

      28 mars 2012

      Par souci d’ objectivité, j’ ai déposé la même réflexion sur le blog de monsieur Mélanchon.
      Qui vivra verra mais seuls ceux qui n’ attendent rien, ne craindront pas d’ être décus.

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