9 octobre, 2015

répondreSuggestions

Bonjour,
Je vais sans doute enfoncer des portes ouvertes, et mes suggestions sont plutôt d’ordre de fonds que de forme.
 a. De mon point de vue, il serait bien d’avoir des petites leçons, cours, précis, sans prétention, sur l’économie, la politique, la morale, l’éthique. 
 b. Les petites vidéos comme «La France est un pays ultra-néo-turbo-libéral?» seront des «armes» bienvenues contre les absurdités et syllogismes proférés.
     Par exemple, tuer la phrase «Les gens n’ont pas de culture économique.» pourrait se faire en expliquant que l’erreur se fait dans la définition du terme «économique». En l’espèce, l’auteur oublie de dire qu’il parle d’une vision communiste du monde où l’économie doit être dirigée. En particulier, l’auteur d’une telle phrase implique que certains sont «égoïstes» et refusent de se «sacrifier» car ils n’ont pas la «culture économique»… Donc que dans cette phrase, la «culture économique» est un greater good pour laquelle il faut se sacrifier (un néo-paganisme). La réponse libérale étant que les «gens ont toute la culture économique que vous voulez», car, d’une part, comme le dit Hayek, l’économie est un domaine spécial puisque son output est dire qu’il faut laissez faire, et d’autre part personne n’a à se sacrifier, quelque soit l’idole ou l’intérêt supérieur.
     Je me suis égaré, mais ce que je veux dire est que nous avons besoin «d’armes» pour contredire les absurdités proférées, comme le collectif des climato-réalistes le fait en mettant à disposition des données prouvant que les débilités avancées sont de la propagande.
     Autre exemple, il y a encore des gens éhontés qui pensent que le communiste est une chose bien. On pourrait avoir une petite image (comme celle-ci https://institutdeslibertes.org/wp-content/uploads/2015/09/Euro-Charles-vs-Jacques-640×1024.jpg) énumérant le nombre de personnes tuées par Mao, Staline et consorts. Et comparer ces nombres avec les régimes fascistes.
     Ou que augmenter les indemnités de stage diminue l’offre de stages.
 c. Je pense aussi qu’une section contenant un résumé et une courte critique pour des ouvrages majeurs en économie, politique, morale et éthique serait bienvenue, en présentant les idées, l’analyse des libéraux, et l’analyse des étatistes.
 d. Une bibliothèque virtuelle depuis laquelle on pourrait télécharger les PDF des ouvrages qui ne sont plus sous le joug des droits d’auteur.
 e. En outre, je pense qu’une bibliothèque physique serait bienvenue, dans laquelle on pourrait se rendre. C’est personnel, mais une bibliothèque et de vrais livres ont quelque chose en plus que je me sens bien incapable de rationaliser.
 f. Se rencontrer. Car l’échange de savoir et d’opinions de façon dématérialisée est formidable, mais, de mon point de vue, complémentaire. J’ai du mal à le rationaliser, mais je pense que se rencontrer permet de faire émerger d’autres choses, de se connaître, et de construire des liens humains qui ne peuvent se faire autrement.
     D’ailleurs, ne dit-on que les meilleures idées n’émergent-elles pas autour de la machine à café? Ou en discutant de façon informelle?
     Ma croyance est qu’une communauté «en dur» est plus forte qu’une communauté qui reste virtuelle.
     En outre, cela permet de développer de réelle relation de confiance, de «trust». Cela permettrait de répondre les uns des autres, de créer un «réseau de trust». Il me semble que nous avons besoin d’être plus organisés pour exister et faire face aux étatistes. D’autant plus que, aujourd’hui, cet embryon de communauté virtuelle est rassemblée autour de Charles Gave, homme de valeur me semble-t-il s’il en est. Or la promotion de la morale libérale et de l’éthique libérale doivent-elles être éphémères? Effectivement, je touche à l’objet de cet institut, de son identité, de son projet, de ses limites. Mais il me semble que Charles Gave est une opportunité pour créer une structure pérenne promouvant les valeurs libérales, la morale libérale, l’éthique libérale. Up to you guys.
     (Au niveau de la forme, cette rencontre pourrait avoir lieu dans cette hypothétique bibliothèque physique pré-citée. Bref bref. 🙂
     En résumé, les étatistes sont organisés et les libéraux ne le sont pas.
 
En résumé, je pense que la meilleure arme contre l’ignorance et la propagande est la diffusion du savoir, de le rendre simple, accessible à chacun.  Et que le libéralisme est avant tout un projet moral et éthique, et que le problème du communisme/étatisme/collectivisme est avant tout moral et éthique (même si le libéralisme est aussi supérieur économiquement).
 
Bref, ce sont mes élucubrations, mon avis, et je pense que je ne vais pas faire l’unanimité comme à l’accoutumée. Fair enough.
Romain
 

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