20 juillet, 2014

Pot vraiment pourri de contre vérités sur le Libéralisme

Pour des raisons qui m’échappent, un certain nombre des articles qui sont apparus d’abord sur ce site sont repris depuis quelques temps par un certain nombre de média , ce dont je me réjouis puisque cela leur donne plus d’audience.

Comme je le fais toujours, je lis les commentaires que ces articles attirent, et ces lectures m’amènent à faire un certain nombre de remarques :

D’abord, la qualité des commentaires apparaissant sur l’IDL est très supérieure à ce que je lis ailleurs, ce dont je ne suis pas peu fier.Ensuite ces commentaires sont souvent l’expression de ce que l’on pourrait appeler des idées préjugées et sont exprimés sans aucune connaissance réelle de la situation. Je me suis permis d’en relever un certain nombre qui tous sont empreints plus d’idéologie partisane que de recherche de compréhension.

 

Petit florilège de saison :

-« Les malheurs actuels de la France viendraient d’un excès de libéralisme ».

Voilà qui est plaisant.La France est le seul pays de l’OCDE ou la croissance de l’Etat ait été chaque année supérieure à la croissance du secteur privée depuis 1988. Prétendre que le pays ou la croissance de l’Etat a été la plus forte depuis 1973 et qui n’ a pas présentée un seul budget en équilibre depuis lors souffre d’un excès de « libéralisme » est …intéressant. C’est dire que l’alcoolique souffre d’une insuffisante absorption de pinard. Autre option, à la Clinton, on pourrait chercher à définir « Libéralisme » en verité.

 

-« La crise bancaire montre bien que le Libéralisme ne marche pas ».

La crise bancaire a commencé aux États Unis parce qu’à la fin des années 90 l’administration Clinton a fait passer une législation FORÇANT les banques commerciales à prêter a ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter une maison. La crise a éclaté en 2007, mais ses fondations avaient posées par messieurs Clinton et Rubin bien avant. Pour plus de détails lire mon livre  » libéral mais non coupable » chez Bourin editeur.

 

  L’école de Chicago » comprendre Milton Friedman doit être déconsidérée à jamais puisque certains de ses membres ont travaillé pour Pinochet a la fin des années 70 ».

La réalité est toute simple. Le gouvernement dictatorial au Chili  a demandée à un certain nombre de spécialistes qui enseignaient à l’époque à Chicago de leur bâtir un plan pour assurer une croissance satisfaisante à l’économie du pays, détruite par Allende.Ceux ci préconisèrent une série de mesures qui furent suivies par le gouvernement du style indépendance de la banque centrale,privatisations,création de fonds de pension privés libre, flottaison de la monnaie,

le ba/ ba suivi ensuite par tous les pays tels que les USA de Reagan, la Grande  Bretagne de Thatcher, la Suède en 1992, le Canada en 1994, la Chine avec Deng XIao Ping, que sais je encore…Partout et toujours la croissance revint, et avec elle plus de Démocratie.Depuis le Chili a eu le taux de croissance le plus fort de toute l’Amérique Latine et le niveau de vie est supérieur de cinq fois à celui de Cuba, alors qu’ils étaient similaires a l’époque.

Curieux comme ces gens la parlent toujours du Chili et jamais de Cuba.D’autre part, c’est en général les mêmes personnes qui vouent un culte à Louis Ferdinand Céline ou à Rousseau. Doit- on juger un homme pour ses actions d’hommes ou pour ses écrits ? Toujours est- il que Milton Friedman n’a jamais rien eu à voir avec Pinochet et  il n’a jamais non plus abandonné ses enfants, pour ceux que cela intéresse que considérer autre chose que les idées, je précise.

-« Le libéralisme c’est la liberté du renard dans le poulailler ».

Le libéralisme est une doctrine Juridique qui permet que fonctionne un état de Droit .A l’évidence, les ennemis du libéralisme sont de farouches partisans du Droit de l’Etat et certainement pas d’ un état de Droit.La définition du fascisme, donnée par Mussolini est « tout pour l’Etat, tout par l’Etat, rien en dehors de l’Etat. « Le programme commun de la Gauche de sinistre mémoire était profondément fasciste. Monsieur Montebourg est intellectuellement un fasciste et avec lui toutes les équipes au pouvoir en France en ce moment.

 

-« Le protectionnisme est la solution »

Que l’on me donne un exemple, un seul, d’un pays qui ait été ruiné par le Libre Échange.En revanche, des pays ruinés par le protectionnisme, on peut ouvrir les jeux d’été.

-« L’euro nous protège ». (de quoi ?)

Quels sont les pays qui vont bien en Europe en ce moment? La Suisse, la Suède, la Norvège, le Danemark, la Grande BretagneIls ont eu une caractéristique commune: ils ne sont pas dans l’euro. Surement un hasard.L’euro protège les technocrates et les fonctionnaires, au détriment des entrepreneurs et de l’emploi.

 

Voilà donc quels sont les commentaires les plus stupidement mal informés que j’ai pu lire récemment, et j’en oublie certainement, mais ceux la étaient particulièrement idiots.Je me réjouis de ne pas les trouver sur le site de l’IdL ( NDLR peut être parce que vous voulez  survivre)J’ai pensé qu’il serait peut être utile aux lecteurs que je les mentionne et que je les réfute avec tout le dédain et le mépris qu’une telle réponse requiert même si j’ai appris à être économe avec ce dernier en raison du grand nombre de nécessiteux. De Gaulle, quand quelqu’un lui avait dit « mort aux cons » avait simplement répondu « vaste programme! Monsieur, vaste programme »

 

En conclusion, je signale aux lecteurs que l’ IdL sera en vacances jusqu’au 20 Août et que je m’engage à répondre à tous ceux qui, sevrés de leur lecture reliraient les vielles chroniques et se poseraient, et me poseraient des questions sur ces dernières.

 

Bonnes vacances.

 

 

Charles Gave

 

 

 

Toute l’équipe de l’Idl vous souhaite de bonnes vacances et vous attend avec un lot de projets bien rempli dont il nous tarde de vous parler.

 

Si aucune révolution n’est prévue pour août  suivant la loi connue des révolutions populaires d’été et des cracks boursiers d’automne.

 

To infinity and beyond.IDL blason2

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

48 Commentaires

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  • BA

    24 août 2014

    En Europe, les usines ferment.

    En Europe, la désindustrialisation s’aggrave.

    En Europe, le chômage augmente.

    Les 600 plus grandes entreprises européennes investissent de moins en moins.

    En revanche, les 600 plus grandes entreprises européennes utilisent de plus en plus de cash pour verser des dividendes à leurs actionnaires !

    Sur son blog, l’économiste Gilles Raveaud écrit :

    « Voici un graphique produit par le Financial Times qui utilise la base que constitue le STOXX 600, qui cote 600 entreprises européennes de 18 pays de toutes tailles.

    Résultat : la part de leur cash que ces entreprises consacrent à leurs investissements s’effondre (elle s’approche de zéro !) tandis que la part qu’elles versent à leurs actionnaires ne cesse de s’élever, pour s’approcher de 30 %.

    Cela a peut-être l’air technique, mais c’est un graphique terrifiant sur le fonctionnement et l’avenir de nos économies. »

    Gilles Raveaud.

    http://ftalphaville.ft.com/files/2014/08/Screen-Shot-2014-08-05-at-15.16.04-590×382.png

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  • Booby

    21 août 2014

    S’agissant de Cuba, 50 ans d’embargo.
    Réussite du protectionnisme : Développement chinois
    Faillite du libre échange ? : Il paraît que la plupart des Etats membres est ruinée alors que le principe du marché libre et non faussé est constitutionnalisé à l’échelle communautaire.
    Etc.

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  • Josick Croyal

    15 août 2014

    « Pour des raisons qui m’échappent, un certain nombre des articles qui sont apparus d’abord sur ce site sont repris depuis quelques temps par un certain nombre de média »..
    Le 18 mars, Charles donnait son autorisation pour la republication d’un de ses articles, cela dans le bi-mensuel « L’Ere Nouvelle », publication qui ne viens d’être qu’effective ce mois d’aout.
    Tout s’est donc curieusement passé comme si un signal avait été donné, un feu vert mis en place…
    Sais-ton vraiment comment fonctionne le monde ?

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  • BA

    14 août 2014

    En 2012, le candidat François Hollande avait envoyé son programme à tous les électeurs français.

    Je recopie un passage hilarant du programme de François Hollande :

    « Mon projet se fonde sur des hypothèses de croissance de notre économie, à la fois prudentes et réalistes.

    2012 : croissance de 0,5 %
    2013 : croissance de 1,7 %
    2014 : croissance de 2 %
    2015 : croissance de 2 – 2,5 %
    2016 : croissance de 2 – 2,5 %
    2017 : croissance de 2 – 2,5 %

    C’est la page 40 :

    http://www.scribd.com/fullscreen/79434607?access_key=key-1xhnedbgqcnq3j582g32&allow_share=true&escape=false&view_mode=scroll

    J’éclate de rire !

    Bien entendu, la France n’atteindra jamais ces chiffres pendant le quinquennat de François Hollande.

    Le plus rigolo, c’est que les ministres font encore semblant d’y croire.

    A la télévision, les ministres jouent la comédie, mais au fond d’eux-mêmes ils ne croient plus à toutes ces belles promesses de croissance entre 2 et 2,5 %.

    Et pendant cette comédie, le naufrage de la France continue.

    La France coule.

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  • BA

    14 août 2014

    Jeudi 14 août 2014 :

    Evolution du PIB au deuxième trimestre 2014 :

    France : 0 %.

    Italie : baisse de 0,2 %.

    Allemagne : baisse de 0,2 %.

    Allemagne : brutal coup de frein à la croissance au 2e trimestre.

    Le produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a subi un brutal coup de frein au deuxième trimestre. Il a reculé de 0,2%, encore plus que prévu, selon un chiffre provisoire de l’Office fédéral des statistiques, Destatis.

    http://www.romandie.com/news/Allemagne-brutal-coup-de-frein-a-la-croissance-au-2e-trimestre/507448.rom

    François Hollande disait en 2012 : « En Europe, la crise est derrière nous. »

    Pauvre clown.

    En Europe, la crise est devant nous.

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  • Fucius

    12 août 2014

    Je profite des commentaires de cet article, intéressant au demeurant, pour promouvoir ma lecture du moment: Knowedge and Power, de George Gilder.

    Un éclairage passionnant de nos sujets favoris basé sur la transposition de la théorie de l’information.
    Y est cité en page 141, parmi bien d’autres analyses passionnantes, un économiste de Hong Kong sur le PIB et la dette, celle-ci étant un stock et celui-là un flux.
    Il s’agit d’un certain Charles Gave.

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    • Duff

      13 août 2014

      Suivant pour ma part les conseils de Charles suite à ses problèmes de clés usb, c’est avec délectation que je lis (et relis certains passages) de Frédéric Bastiat. Qui a osé dire que sa pensée était poussiéreuse quand on la compare à la pauvreté dangereuse des débats actuels? Un pur délice.

      Cdlt

    • Fucius

      18 août 2014

      Avez-vous lu « Les harmonies économiques » ?
      C’est si lumineux qu’on n’en croit à peine ses yeux.

      En plus bref, « Maudit argent » est d’une actualité proprement sidérante.

      Quel génie.

    • Fucius

      18 août 2014

      D’ailleurs je ne mentionne plus la « main invisible », un chiffon rouge pour les socialistes, mais plutôt la formule de Bastiat « les intérêts légitimes sont harmoniques ».

      Je pense que sa notion de « communauté » est aussi de nature à susciter un intérêt moins malveillant.
      Même si, au fond, sa critique de la Contrainte et de la Spoliation n’a rien à envier à Ayn Rand…

      Autre spécificité de Bastiat: Il n’hésite pas à associer sa défense de l’ordre naturel, qu’il constate, et sa foi chrétienne.
      Il éclaire le lien entre le constructivisme et l’anticléricalisme du socialisme: Pour pouvoir imposer son totalitarisme, le socialisme doit balayer toute idée d’ordre naturel (sans ordre naturel, les ordres sont tous artificiels, donc l’État n’a pas de limite).

      Cette audace impensable aujourd’hui était-elle plus aisée au lendemain de la Révolution ? Peut-être, mais elle n’en mérite pas moins notre admiration.

  • Josick Croyal

    8 août 2014

    Pour info : http://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/cercle-107013-chut-la-france-se-vide-1030472.php
    « Cela se répercute sur leur vision du monde.
    Par exemple, ayant des revenus fixes et assurés, il leur paraît évident qu’augmenter la pression fiscale augmente recettes de l’État. Ils s’étonnent que ça ne marche pas. On trouve dans Le Monde du 2 juin 2014, deux articles sidérants sur ce sujet, que l’on pourrait résumer par : « sur les 28 milliards d’impôts attendus du fait des majorations, seuls 12 sont rentrés, donc Bercy a fait une erreur de calcul ».
    Or l’erreur n’est pas de calcul, mais d’ignorance : ils ne « réalisent » pas qu’en dehors de leur milieu, les revenus sont variables et les emplois non garantis, et qu’augmenter l’impôt aura des conséquences qui vont en réduire l’assiette : l’émigration justement, mais aussi l’assèchement faute d’argent des investissements de compétitivité, et donc la création d’emplois et bien d’autres ajustements, notamment le retour au travail au noir dans le bâtiment et les services à la personne (voir les nombreux articles des Échos sur ce sujet). »

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  • BA

    31 juillet 2014

    « Fonds vautours » : l’Argentine en défaut de paiement.

    L’Argentine et les fonds spéculatifs ne sont pas parvenus à se mettre d’accord, mercredi 30 juillet à New York, dans le litige qui les oppose sur la dette de Buenos Aires. De fait, l’Argentine, qui devait régler son contentieux avant mercredi minuit, se trouve désormais en situation de défaut de paiement, pour la deuxième fois en treize ans.

    Selon le médiateur nommé par la justice américaine, Daniel Pollack, l’Argentine va se retrouver « de manière imminente en situation de défaut ». Les conséquences d’un tel défaut sont imprévisibles, et certainement pas bonnes, a-t-il ajouté. Pour lui, il ne s’agira « pas d’une simple mesure technique, mais plutôt d’un événement concret et douloureux qui touchera des gens », a-t-il ajouté.

    Peu avant cette annonce, l’agence de notation Standard and Poor’s avait déclaré l’Argentine en défaut de paiement « sélectif ». Selon les analystes, une des premières conséquences du défaut de paiement est d’éloigner durablement l’Argentine de l’accès aux marchés internationaux des capitaux, dont elle est exclue depuis sa faillite en 2001.

    Mais la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a pour sa part minimisé l’impact de cette situation. « Même si un défaut est toujours regrettable, nous ne pensons pas qu’il aura des conséquences majeures en dehors » du pays, a-t-elle estimé.

    Faute de solution, l’Argentine est mécaniquement en défaut de paiement portant sur un montant minime pour un Etat, 539 millions de dollars (402 millions d’euros). Elle avait obtenu un délai de trente jours qui expirait mercredi pour régler cette somme à des créanciers ayant consenti une remise de dette de 70 % après la crise économique de 2001.

    En 2001, après des années de crise, l’Argentine a fait défaut sur sa dette, alors d’une centaine de milliards de dollars. En 2005 et 2010, le gouvernement est parvenu à restructurer une partie de celle-ci : 93 % des créanciers ont accepté une décote de 65 % en moyenne sur leurs titres.

    Parmi les 7 % d’irréductibles, les hedge funds Aurelius et surtout NML ont alors entamé une incroyable guérilla juridique, afin d’obtenir le remboursement total de leurs titres, soit 1,33 milliard de dollars (769 millions d’euros).

    En théorie, l’Argentine a les moyens de rembourser cette somme. Mais si elle le faisait, le reste des « hold out », ces 7 % de créanciers ayant refusé les accords de 2005 et 2010, pourraient réclamer d’être eux aussi remboursés à 100 % : le pays devait alors débourser 15 milliards de dollars.

    Et si les détenteurs d’obligations restructurées leur emboîtaient le pas, la note grimperait à 120 milliards. Or, les réserves de changes du pays, qui ont fondu ces derniers mois, ne sont que de 28 milliards de dollars… L’Argentine redoute ce scénario noir.

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2014/07/30/les-negociations-sur-la-dette-argentine-n-aboutissent-toujours-pas_4464402_3222.html

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  • Philippe Sandron

    29 juillet 2014

    Merci, cher Monsieur Gave. Je ne suis qu’un très rare commentateur de votre blog mais, en tant que lecteur fidèle, je me félicite d’être, grâce à vous, en bonne compagnie !

    Bonnes vacances à vous-même et à vos collaborateurs.

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  • Josick Croyal

    29 juillet 2014

    Le meilleur commentaire sur http://mobile.lepoint.fr/reactions/economie/commentaires-sur-l-economiste-charles-gave-lance-un-s-o-s-14-07-2014-1845906_28
    étant ;=) : « Jean_Pont Le 14/07/14 à 20h30
    Si je n’étais déjà marié à une femme que j’aime plus que tout au monde (c’est elle qui a la monnaie) et hétéro, je demanderais céans la main de Charles. La France a toujours été sauvée par les Charles d’ailleurs… Charles Martel, Charles Magne, Charles De Gaulle, Charles Aznavour… »

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  • laurent

    28 juillet 2014

    « à la fin des années 90 l’administration Clinton a fait passer une législation FORÇANT les banques commerciales à prêter a ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter une maison » Je travaillai sur Wall Street a cette epoque. Je peux confirmer que toutes les personnes qui avaient quoi que se soit comme intelligence avaient sonne le signal d’alarme, la panique parmis les grands gerants de Wall Street avait deja commence a cette epoque. Il faut aller voir ceux qui ont le plus profite de la crise sub-prime pour retrouver ceux qui etaient alarme par la decision de Clinton et Rubin. Avez-vous observe les societes de courtage vendues aux Europeens ignards, du type Alex brown ainsi que les partners de Goldman Sachs qui avaient decide de vendre. Il me semble aussi que Alliance Berstein a aussi achete une certaine societe de gestion au top du marche….???Bravo.. Mais vraiment ce sont de long cycle Mr Gave, il faut donc avoir patience, quand on est tellement « Bearish » , pour recolter les fruits de la folie et la corruption. Quand prendre le signal pour ce proteger? Dans 5,10,15 ans? vous parlez de mois, mais enfin, vous oubliez la volonte politique derriere L’Euro, ainsi que la capacite des politiques Allemand a faire avaler la pilulle a leurs concitoyens. Je note aussi que le boom du gas de shiite pourrait etre un relais de croisssance pour L’Europe surtout maintenant que Putin est devenu un mauvais garcon.Mais croyez moi je prefere que votre acceleration arrive au plus vite pour en finir avec cette horreur- Vive Mon tambour et tous ses amis !!!

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  • botto christian

    27 juillet 2014

    Bonjour Monsieur GAVE ,
    J’ai transmis à JM LE PEN la couverture de votre livre  » Des lions menés …
    Lui même où sa fille Marine vous ont-ils contacté ?
    Car , en effet , quand elle parle de  » l’ ETAT stratège  » elle est plus qu’inquiétante !!!
    Dans l’attente du plaisir de vous rencontrer et de renouveler mon adhésion pour
    l’année 2014/2015.
    Sentiments les meilleurs
    Christian H. BOTTO
    Président Comité France Brésil Région Provence Côte d’Azur
    mobile 06 60 42 51 51

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    • Nicolas

      8 août 2014

      « Car , en effet , quand elle parle de » l’ ETAT stratège » elle est plus qu’inquiétante !!! »

      L’Etat français « stratège » n’a pas gagné une seule Guerre depuis 1714 : à méditer..

  • BA

    25 juillet 2014

    Record historique battu.

    Chômage en juin 2014 : catégories A, B, C, D, E :

    France métropolitaine :

    5 719 400 inscrits à Pôle Emploi.

    France entière (y compris l’outre-mer) :

    6 048 500 inscrits à Pôle Emploi.

    C’est un record historique.

    Variation sur un mois : + 0,4 %.

    Variation sur un an : + 5,6 %.

    http://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/PI-Mensuelle-MK16CM.pdf

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?

    – « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    – « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    – « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    – « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    – « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    – « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    – « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

    Répondre
  • Alain

    25 juillet 2014

    le liberalisme d’accord, mais avec des lois strictes et appliquées envers les multinationales, grandes banques trop souvent au-dessus des lois (aux US ils appellent ca too big to jail, apres le too big to fail). et stop aux subsides a arcelor etc en pure perte.

    je me demande d’ailleurs pourquoi on pas jete en prison tous les dirigeants de banques coupables de fraude . cette fraude est avérée sur le forex, les cours des MPs, le libor etc
    la BNP a a voué avoir traffiqué les chiffres du risque en 2009 dans les rapports.
    dans l’affaire spanghero PME (viande de cheval), il y a eu renvoi en correctionelle. pourquoi les dirigeants des banques francaises ne sont pas devant les tribunaux ? pourquoi kerviel joue-t-il le role de fusible comme trop souvent dans ce genre d’affaire ?
    pourquoi les journalistes se defilent des qu’on parle d’une grande banque ?
    pourquoi les banques sont renflouées pour des milliards avec de l’argent PUBLIC (donc nos impots)

    Répondre
    • Pascale

      29 juillet 2014

      Pourquoi ? Mais justement parce que tous ces gens sont protégés par l’état. Sans l’état, et grâce au libéralisme (qui veut que tout risque soit sanctionné), ces gens auraient dû payer leurs dettes. Le grand coupable c’est donc l’état et ses affidés.

    • Booby

      21 août 2014

      Le juge est corrompu, tuons le juge. Par contre sortez vos pistolets et présentez vos témoins.

  • Christian

    24 juillet 2014

    Je suis en train de relire la grande parade de JF Revel avec un immense plaisir. Quelle perte que la disparition de ce phare de la pensée et de la clarté d’expression .vos réflexions me me font souvent penser à lui cependant il y a toujours ses livres je ne peux que recommander la lecture de ceux ci dont celui sus nommé qui dénonce les parades utilisées par nos socialistes pour détourner le débats des vrai problèmes et ne pas assumer les réalités .. Combien de temps pourrons nous encore les nier aussi d’effrontéments . J’espérais beaucoup mieux de nos collègues européens qui finiront bien par trouver insupportables nos négations et nos sentences prétentieuses. Pourvu que mr Gattaz continue sans se laisser impressionner à dire les réalités de la création de richesse ..

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  • calmettes

    24 juillet 2014

    Bonjour Mr gave,

    Ce sont les vacances et vous sollicitez l’opinion de vos lecteurs ; ce qui m’incite à prendre la plume pour discourir avec vous sur quelques sujets. J’espère ne pas trop vous ennuyer par la banalité de mes opinions.

    D’abord, je me présente. Je dois avoir votre âge. J’ai fait une carrière sans éclat dans l’éducation nationale – discipline scientifique. Je suis satisfait de mon sort et malheureux devant la misère du monde. J’ai milité un temps au PS, tendance Rocard ; une expérience qui me laisse le goût amer de la tromperie. Ah ! J’oubliais, je suis aussi un boursicoteur. Pendant plus de trente ans, j’ai suivi avec intérêt – çà me plaît – les péripéties de la vie boursière. Là encore, pas d’éclat : j’ai fait de belles plus-values et évidemment j’ai pris de belles gifles ; la vie, quoi !
    Depuis la crise de 2008 je me suis retiré de la bourse : la tricherie devenait chaque jour plus manifeste. Tout est faux. La richesse du monde est faite en « papier ». Danger !!
    Voilà. Vous connaissez un peu mieux votre interlocuteur. Venons-en aux motifs de ma lettre.
    Que penser de Jean François REVEL ?
    Il y a une douzaine d’années j’ai acheté un livre, « l’obsession anti-américaine », d’un auteur que vous appréciez car vous le citez souvent, je veux parler de Jean-François Revel. A cette époque la puissance américaine était à son apogée. L’ogre soviétique était terrassé, l’Amérique triomphante étalait sa puissance ce que je trouvais malsain – car un pouvoir sans contre-pouvoir, c’est toujours malsain. J’ai donc cherché chez Mr Revel l’argumentaire de fond pour me convaincre qu’on était bien arrivé au bout de l’Histoire, que le Bien avait vaincu le Mal. Mr Revel avait sa notoriété, il était de l’Académie – et je suis à priori respectueux des corps constitués – et surtout, Mr Revel avait, en son temps, diagnostiqué la chute de l’empire soviétique. Bref ! Le crédit de cet homme était bien assis ; ce que je croyais.

    J’ai lu cet ouvrage et sa lecture m’a laissé perplexe. Je cherchais un argumentaire et je n’ai trouvé qu’une accumulation de développements journalistiques et conjoncturels. Ma bibliothèque manquait de place, j’ai jeté ce livre. Difficile pour moi de le disséquer aujourd’hui mais j’ai le souvenir de deux développements bizarres : Mr Revel avait cru bon de dépenser plusieurs pages pour nous expliquer que l’attentat du 11 septembre, la destruction des tours, c’était bien la réalité et qu’il ne fallait pas croire à une cabale qui prétendait que cet attentat était imaginaire. Démentir aussi pesamment une dépêche d’agence farfelue c’était enfoncer une porte ouverte. Qui niait la réalité de cet attentat ? Quelques pages plus loin, l’auteur voulait montrer que nécessairement cet attentat avait mobilisé des capitaux considérables, que la fortune des Ben Laden et associés était immense. Bizarre ! Il me semblait, au contraire, qu’un des traits de l’attentat était qu’il avait été commis avec une économie de moyens remarquable : quelques cours dans une école de pilotage et quelques cutters comme armes de poings.
    Finalement, fort déçu qu’un académicien commette un ouvrage si médiocre, j’ai pensé : « Mr Revel a écrit un livre alimentaire ; il a vendu du papier pour terminer ses fins de mois, ou pour entretenir une danseuse. Çà arrive et ce n’est pas péché ».

    Ce qui n’est manifestement pas l’opinion de Mr gave. Il cite Mr Revel comme un maître à penser du libéralisme et voit dans « l’obsession anti-américaine » un ouvrage majeur. Il me prend un doute : est-ce que je me trompe lourdement ? Ou est-ce le sens critique de Mr Gave qui est défaillant ? La question reste posée. En fait, le dernier coup de griffe, aussi inattendu qu’impromptu, contre « Céline et Rousseau » – pas de chance, ces deux auteurs figurent au panthéon de ma bibliothèque – me laisse penser que, concernant notre opinion sur Mr Revel, nous camperons chacun sur nos positions. C’est bien ainsi.
    Rome, du libéralisme au socialisme
    Autre sujet et autre livre.
    Il y a quelques semaines vous avez fait la promotion dithyrambique d’un ouvrage, « Rome, du libéralisme au socialisme » de Philippe Fabry. J’ai donc répondu à votre recommandation, j’ai acheté ce livre.
    Mr Fabry veut démontrer que la cause majeure de la chute de Rome, c’est le socialisme. Pour ce faire, il maltraite le sens habituel de ce mot : pour lui, toute intervention de l’Etat – hors du cadre de l’Etat de droit – c’est du socialisme. Chemin faisant, il est obligé de définir deux variantes de la maladie : le socialisme par le bas qui est la forme habituellement reconnue du concept socialiste et … une trouvaille, le socialisme par le haut. Au vrai, on découvre un abus de langage car finalement Mr Fabry parle peu de socialisme et beaucoup du capitalisme de copinage et/ou de connivence, de la mainmise progressive des oligarchies – surtout militaires – sur l’appareil d’Etat.

    Il est nécessaire maintenant de discuter au fond. Je résume : au même titre que le communisme, le libéralisme est une utopie. Sa forme idéale peut exister mais elle ne dure jamais, ni dans l’espace, ni surtout dans le temps. Mr Fabry expose correctement les faits et l’histoire romaine est un bon exemple. Sous nos yeux, l’échec prévisible de l’union européenne, bâtie sous les auspices de la règle d’or, la « concurrence libre et non faussée », est un autre exemple. Soyons clair : le libéralisme est un système efficace, innovant, porteur de progrès, j’en conviens ; mais il exige pour sa pérennité la vertu des marchands – à noter que dans la Rome antique le dieu des marchands, Mercure, était aussi celui des voleurs – et la fermeté clairvoyante du Prince garant de l’Etat de droit. La vertu et la fermeté ; deux valeurs rares. C’est une gageure !
    Quel avenir pour le monde occidental ?
    Bon, faut pas dramatiser ! L’empire romain « socialiste » (dixit Mr Fabry) a duré cinq siècles en écrivant ses plus belles pages, dont la fameuse paix romaine. Pas mal pour un malade ! On peut donc espérer que notre monde contemporain affreusement socialisé ait encore un ou deux siècles devant lui.
    Pourtant les responsables – ils ne sont pas tous idiots ! – savent que tout va mal ; car il n’y a pas un problème, il y a DES problèmes quasiment tous portés à leur paroxysme. Une crise financière et monétaire jamais vue, une crise énergétique menaçante, un changement climatique inédit, des migrations incontrôlables, un vieillissement démographique mortel, la disparition du travail et son corollaire le chômage de masse …
    Tous ces problèmes sont sans solution – je précise, sans solution indolore. On se tourne alors vers les experts « agréés », les conseilleurs genre « cercle des économistes » mais ils sont étrangement muets. C’est alors qu’on découvre d’autres experts, plus honnêtes et plus courageux. Ah non ! Pas ceux-là, ce sont des irresponsables, des esprits rétrogrades. Pensez donc, Monsieur, ils parlent de détruire l’Euro, de remettre des douaniers aux frontières …Ces discours portent la guerre, la panique, l’émeute au moment même où il faut absolument apaiser.
    « Tout va bien. Dormez tranquilles, braves gens. On veille sur vous et on vous aime ! ».
    Les oligarques – les futurs féodaux – nous aiment ? C’est trop, je ne résiste pas, je donne la parole à Céline :
    « Je vous le dis, petits bonshommes, couillons de la vie, battus, rançonnés, transpirants de toujours, je vous préviens, quand les grands de ce monde se mettent à vous aimer, c’est qu’ils vont vous tourner en saucisson de bataille … C’est le signe, il est infaillible » (voyage au bout de la nuit)
    Pour terminer, un peu d’humour
    Même si l’humour est un art difficile.
    C’est l’histoire – entendue à la radio – d’une conversation entre l’écrivain Albert Cohen et un rabbin sur la religion.
    – Finalement, dit Cohen, votre religion me convient assez. Il y a 613 commandements dans la Torah, qu’il faut respecter et qui font loi. Ce n’est pas simple mais les règles sont claires. C’est plus facile à suivre que le Christianisme, la religion de l’Amour. Avec le Judaïsme, les riches doivent distribuer 10% de leur fortune aux pauvres ; c’est à la portée des fidèles. Tandis qu’avec l’Amour des chrétiens je dois donner la moitié de mes biens. Il faut être un saint.
    -Il y a néanmoins une chose qui me gêne dans votre religion.
    -Quoi donc ? dit le rabbin
    -C’est l’existence de Dieu

    En paraphrasant Albert Cohen, j’ai envie de dire :
    -Finalement le libéralisme ne me déplaît pas.
    -Il y a néanmoins une chose qui me gêne dans votre religion.
    -Quoi donc ?
    -C’est la Liberté déifiée.

    Cordialement.

    Répondre
    • Josick Croyal

      31 juillet 2014

      Dans le second lien donné précédemment, je découvre cette définition de la liberté donné par l’auteur du site, Armel Larochelle – un québécois que j’ai rencontré à deux reprises- : « la liberté est ce choix que nous avons d’augmenter notre propre énergie pour stimuler davantage notre possibilité de résister à ce que nous considérons comme moins bien ».
      Donc nous avons Charles qui fait acte de liberté en résistant à l’Euro, résistant à ce qu’il considére comme moins bien que notre ancienne monnaie nationale.

    • Josick Croyal

      31 juillet 2014

      Doit-on considérer que nos autorités collectivistes (en France, de gauche comme de droite) considérent l’euro comme un « horizon indépassable de la pensée »? Dans ce cas, toute critique en la matière ne peut-être que mal venue, cela à l’instar d’un régime communiste ne pouvant fatalement supporter la critique car se définissant de facto comme incarnation de ce qui, socialement, se fait de mieux.

      L’Institut des Libertés, un outil de résistance à la bien-pensance ?

      Je reconnais qu’à l’origine, je n’étais pas pour la création d’un tel Institut pensant qu’il fallait mieux fuir que perdre son temps et son énergie en France.

      Je n’avais pas encore intégrer cette définition de la liberté qui me parle beaucoup : « la liberté est ce choix que nous avons d’augmenter notre propre énergie pour stimuler davantage notre possibilité de résister à ce que nous considérons comme moins bien ».

      Elle me parle d’autant plus que je résiste pour ma part au… clavier ordinaire. Petite résistance certes, mais résistance tout de même qui exige de l’énergie pour développer une autre pratique de frappe…

    • Pascale

      29 juillet 2014

      Lire le livre de Pierre-Paul Grassé « Toi ce petit Dieu » qui est un « essai sur l’histoire naturelle de l’Homme ».

      La Liberté étant le Principe fondamental qui sous-tend la conscience de l’Homme, principe qui lui donne accès à la résolution de la dualité par la capacité à faire des choix, contrairement à l’animal, il est naturel que ce Principe soit déifié par les libéraux. Comme il devrait l’être par tous les Hommes.

    • Philippe Sandron

      29 juillet 2014

      Commandé. Merci Pascale !

    • Nicolas

      8 août 2014

      « Il est nécessaire maintenant de discuter au fond. Je résume : au même titre que le communisme, le libéralisme est une utopie. »

      Absolument pas. Le libéralisme est la théorie explicative du.. libéralisme, qui à fonctionné par exemple en France, avec des hauts et des bas, depuis au moins le XIIIéme siècle..

      1789 est du reste une tentative pour rétablir le libéralisme en France, car l’élite avait parfaitement conscience que la GB, avec une population deux à trois fois moins nombreuse, était en train de dépasser la France comme première puissance mondiale. On connait la suite : échec total : déclassement de la France, destruction de la moitié du capital de la France, dommage de guerre, pauvreté.. le niveau de vie du français n’a rattrapé celui de l’Anglais que plus d’un siècle plus tard, pendant les 30 glorieuses..

      Quand au socialisme : contre le libéralisme (régulation), contre la nation (racisme), et relativisme (shoa, goulag, mariage gays, etc..).

      Après évidement, la sordide réalité est que le socialisme, c’est le vole. En France, les volés sont « la droite », les voleurs sont « la gauche », le reste est du baratin car peu de socialo-communiste croient effectivement aux conneries qu’ils nous débitent..

      Le Socialisme, c’est le Mal.

    • Booby

      21 août 2014

      Se pose alors la question de la qualification du vol d’un actif volé, redistribution/réparation ou simple vol ?

  • BA

    24 juillet 2014

    Mardi 22 juillet, Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2014.

    Dans l’Union Européenne, neuf pays sont en faillite.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 314,801 milliards d’euros, soit 174,1% du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2120,143 milliards d’euros, soit 135,6 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 220,696 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 202,920 milliards d’euros, soit 123,7 % du PIB.

    5- Chypre : dette publique de 18,206 milliards d’euros, soit 112,2 % du PIB.

    6- Belgique : dette publique de 404,248 milliards d’euros, soit 105,1 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 989,925 milliards d’euros, soit 96,8 % du PIB.

    8- France : dette publique de 1985,918 milliards d’euros, soit 96,6 % du PIB.

    9- Royaume-Uni : dette publique de 1486,878 milliards de livres sterling, soit 91,1 % du PIB.

    La question est :

    “QUAND ces neuf pays vont-ils se déclarer en défaut de paiement ?”

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072014-AP/FR/2-22072014-AP-FR.PDF

    Répondre
  • Igor Depardieu

    23 juillet 2014

    Je rebondis sur le commentaire de geldam : ce qui me met le plus hors de moi, c’est de constater que depuis 25 ans je cotise « aux contribuables associés » pour réduire la dépense inutile de l’état et que devant l’évidence d’aujourd’hui rien ne bouge ; c’est maintenant moi qui ait une idéologie : si je gagne au loto demain , je change de nationalité pour ne pas donner mon argent à cette clique socialo,trostkiste, maconique.

    Répondre
  • Amellal Ibrahim

    22 juillet 2014

    Bonjour,

    « D’abord, la qualité des commentaires apparaissant sur l’IDL est très supérieure à ce que je lis ailleurs, ce dont je ne suis pas peu fier »

    Je me sens visé … 🙂

    Pour les pays ruinés par le libre-échange, il paraît que les agriculteurs africains souffrent de la concurrence des produits européens du à la PAC et que la France voit ses emplois délocaliser ou disparaître à cause d’une concurrence « déloyale » …

    Ensuite, des questions, il y en a à la pelle …

    – Est-ce que la politique des taux réels (aux effets) négatifs dont vous nous avez tant parlé commence à faire son effet recessif aux USA ? (-2,9% au T1)

    – N’avons nous pas vécu au-dessus de nos moyens et à crédit dans le monde et l’Occident en particulier, ce qui nous oblige à passer par un cycle dépressif pour revenir à la normale ? (« L’économie se venge toujours »)

    – Vous avez parlé une fois d’une étude similaire à celle des effets destructeurs des taux réels négatifs sur l’économie mais montrant que ces taux réels négatifs permettent de financer un état (URSS ou USA sous l’administration Obama), est-ce encore en préparation ?

    – A propos de la déflation, vous dites préparer un article, sera-ce pour la fin des vacances ?

    http://video-streaming.orange.fr/actu-politique/charles-gave-liberal-mais-non-coupable_8776112.html

    – J’ai revu une de vos conférences, vous dites ne pas aimez la morale publique que ça débouche généralement sur Hitler ou Staline mais au début de la vidéo vous dites que … moralement ça vous dérange de voir des gens faire du profit sans risquer quoique ce soit, contradiction interne du capitalisme ?

    – Et dans la même vidéo, on pose la question, est-ce qu’il existe des fonds de pensions exigeant du rendement à 15 % de rendement et vampirisant l’appareil productif français ou autre ?

    Et une dernière pour la route :

    – Vous récusez le ratio dette (stock)/PIB (flux) mais pourtant on ne le compare pas, c’est juste une grandeur comptable au même titre que capitalisation boursière (stock)/cash flow,CA,bénéfices (flux) de même qu’on ne compare pas des distances et du temps quand on calcule la vitesse.

    Merci beaucoup et bonnes vacances.

    Répondre
  • Marc

    22 juillet 2014

    Monsieur,

    Vous venez d’écrire un article dans lequel vous donnez votre avis sur les obligations et la dette souveraine.
    Ou puis-je trouver cet article ?
    Si un internaute a la réponse, qu’il n’hésite pas à m’en faire part.

    Par ailleurs vous serait-il possible d’éditer une lettre mensuelle dans laquelle vous donneriez votre point de vue en matière d’investissement financier ?

    Merci d’avance

    Répondre
  • Marc

    22 juillet 2014

    Bonjour,

    Monsieur Gave, on me dit que vous venez d’écrire un article dans lequel vous donnez votre avis sur les obligations et la dette souveraine.
    Ou puis-je trouver cet article ?
    Si un internaute a la réponse, qu’il n’hésite pas à m’en faire part.

    Par ailleurs vous serait-il possible d’éditer une lettre mensuelle dans laquelle vous donneriez votre point de vue en matière d’investissement financier ?

    Merci d’avance

    Répondre
  • Josick Croyal

    21 juillet 2014

    Tiens, j’ai trouver dans une revue tombée entre mes mains, Capital de ce juillet 2014, cette réponse d’un ENArque (ancien énarque ou traitre, devrais-je dire?)…
    La question de Capital : Et la France ? Pouvons-nous lutter sur ce secteur de NBIC (nanotechnologie, biotechnologies, intelligence artificielle et sciences du cerveau) ?
    La réponse de Laurent Alexandre : L’Europe est larguée. Nous avons bien de petites start-up, mais l’épicentre des NBIC est bien en Californie. Et à un degré moindre en Corée du Sud et en Chine. En France, c’est pire , et notre énarchie en est largement responsable. Je le sais d’autant mieux que j’ai fait l’ENA ! Nos élites sont technophobes, obsédées par Florange et Petroplus. Elles ne voient pas venir le danger majeur du déclassement de notre pays.

    A noter également dans cette revue un article intitulé : « Manuels scolaires : Comment certains caricaturent l’économie »

    Répondre
    • Josick Croyal

      1 août 2014

      Extrait du lien ci-dessus : « Deux grands facteurs supplémentaires viennent encore s’ajouter aux faiblesses structurelles des acteurs français. Le premier est la schizophrénie – observable quotidiennement – qui s’exprime entre la stratégie et la culture d’entreprise : l’innovation est portée en étendard alors que tout dans l’organisation est conçu pour étouffer les initiatives. Le second est le manque de rigueur dans l’application des processus dédiés à l’innovation, réduisant automatiquement leur efficacité. »
      En écho donc à cette conception du français inventeur mais qui se trouve face à un mur : « l’innovation est portée en étendard alors que tout dans l’organisation est conçu pour étouffer les initiatives ».

    • Nicolas

      8 août 2014

      En OGM, en tous cas, la France, qui avait 5 années d’avance (!) sur son concurrent US, s’est totalement suicidé, grâce au bovet (agent US ?), écolos (traitres ?) et la complicité de ces ******** de responsables politiques.

      Evidement, l’économie est une course, donc c’est terminé pour nous, irrattrapable.

      On estime que les OGM vont créer 15% de PIB mondial supplémentaire (Rappel, France, 3%).

      Bien entendu, les OGM ne vont pas se cantonner longtemps aux laitues : la recherche sur l’homme est déjà en cours, déjà pour améliorer ses capacité cognitive (mémoire). Ces demeurés de français pourront toujours hurler aux méchantes inégalités avec les « gosses de riches » !

  • BA

    21 juillet 2014

    Mardi 15 juillet 2014 :

    L’Italie est en faillite.

    Selon le Trésor italien, la dette publique de l’Italie atteindra à la fin de l’année 135 % du PIB !

    Lisez cet article :

    La dette italienne a établi un nouveau record en atteignant 2166,3 milliards d’euros en mai, selon la Banque d’Italie. Soit 20 milliards de plus que le mois précédent. Au rythme actuel du dérapage, la dette publique devrait peser d’ici à la fin de l’année près de 135 % du PIB selon le Trésor. À titre de comparaison, la dette de la France, qui est sur le point d’atteindre les 2000 milliards d’euros, représente près de 94 % du PIB.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/07/15/20002-20140715ARTFIG00353-la-dette-de-l-italie-continue-de-se-creuser-malgre-renzi.php

    Répondre
    • Nicolas

      8 août 2014

      Bof, toute l’Europe est en perdition, détruite par le socialisme..

      http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-23042014-AP/FR/2-23042014-AP-FR.PDF

      Lorsqu’on se souvient que la seule GB c’était l’équivalent actuel de DEUX FOIS les USA au XIXéme siècle..

      Les statistiques montre que, tcepa, l’Europe ne devrait plus représenter que 12% de la création de richesse mondiale dans les dix ans…

  • James

    21 juillet 2014

    Merci Monsieur Gave. Bonnes vacances.

    Répondre
  • Gerldam

    21 juillet 2014

    Qu’une majorité de gens soit ignare et dise des sottises, quoi de plus humain, comme le soulignait déjà, il y a près de 2400 ans, Platon? On peut tenter (souvent sans grand succès) de les éduquer.
    Mais que des gens instruits, ayant fait de hautes études et qui plus est en position de gouverner, disent de pareilles âneries, voilà qui me stupéfiera toujours.
    Ludwig von Mises, Friedrich Hayek, pour ne citer que ces deux grands penseurs, n’auraient-ils écrit pour rien?
    Je profiterais donc de ces courtes vacances pour terminer « Human Action ».
    Bonnes vacances à vous, Monsieur Gave, et à toute l’équipe d’IDL!

    Répondre
    • Nicolas

      8 août 2014

      « Mais que des gens instruits, ayant fait de hautes études et qui plus est en position de gouverner, disent de pareilles âneries, voilà qui me stupéfiera toujours. »

      C’est parce que, comme le disait Aristote ;-), la moralité n’a pas de rapport avec l’intelligence..

      Un socialiste, même intelligent, même génial, est entièrement mauvais : les exemples historiques abondent, du reste..

  • idlibertes

    20 juillet 2014

    Merci beaucoup pour les idées. Je vais m’occuper de la partie livre. merci AM

    Répondre
  • Bois

    20 juillet 2014

    Bonnes vacances à tous les participants d’IDL.
    Une idée de petit projet : rendre diponible les autres chapitres du livre « Un libéral nommé Jésus » aux souscripteurs.

    Répondre
  • FrancisC

    20 juillet 2014

    Bonnes vacances à tous les collaborateurs IdL

    Répondre

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!