10 mars, 2015

Tous ceux qui veulent continuer à danser doivent prendre plus de risques

L’objectif de la BCE est de déjouer la menace de déflation en relançant le crédit et l’activité. Pourtant,  la nouvelle politique d’assouplissement quantitatif (QE) de Mario Draghi président de la BCE, n’aura pas tous les effets espérés par les investisseurs.

Les 60md€ d’achats mensuels par la BCE de titres publics et privés jusqu’en septembre 2016 ne seront pas faciles à mettre en œuvre. Les règles de Bâle 3 et de Solvency 2 obligent en effet les banques européennes à détenir une part importante de titres d’Etat dans leur bilan. Elles n’auront pas vraiment envie de se séparer de leur papier de qualité surtout les obligations émises par l’Allemagne.Le mécanisme d’incitation des banques européennes à prêter n’est pas le même qu’aux Etats Unis, car le canal de transmission au secteur privé de la politique de QE est limité en Europe. Les entreprises ont beaucoup moins recours aux marchés financiers qu’aux Etats Unis. Elles dépendent à environ 65% des crédits bancaires.Les effets collatéraux d’une politique de taux d’intérêts à taux zéro devront être pris en compte. Des entreprises sont en train d’ « acheter de la croissance » en accumulant des paquets de dettes, puisque les taux sont très bas. C’est ce que fait Patrick Drahi à la tête de Numericable SFR et de sa maison mère Altice qui a accumulé 11,5 milliard de dettes.Les salariés enfin, devront travailler plus longtemps à cause des taux zéro qui vont empêcher les caisses de retraites auxquelles ils cotisent de leur servir la retraite qu’ils attendent.Même si la BCE est dans le  scénario rose puisqu’elle a relevé ses prévisions de croissance en raison de la baisse du pétrole, de l’Euro et des taux d’intérêts, cela ne changera pas grand chose à l’efficacité du QE.

 

La pérennité de l’Euro est un sujet que l’on peut désormais aborder publiquement

 

Wolfgang Streeck, professeur à l’Université de Cologne l’a fait cette semaine dans Le Monde.  Il faut permettre aux pays du sud, dit-il une sortie en douceur peut être au sein d’un Euro du Sud qui n’exigera pas des réformes détruisant leurs sociétés.

 

Rappelons pour tous ceux qui sont emportés par un grand optimisme,  le grand moment de finance comportementale de juillet 2007, juste avant que n’éclate la crise des subprimes aux Etats Unis, quand  Chuck Prince  le patron de Citigroup avait admis que la situation des marchés était très dangereuse,  mais « Tant qu’il y avait de la musique il fallait continuer à danser ». Un an après il était remercié car sa banque était en faillite. Tous ceux qui souhaitent danser encore à partir des niveaux actuels ne doivent pas trop s’éloigner des issues de secours…En  France, l’indice PMI de février recule encore en février. Le chômage repasse au-dessus de 10% au quatrième trimestre 2014. C’est la plus mauvaise performance de la zone Euro. Cela n’empêche pas les média bien-pensant de titrer « L’économie française se remet à espérer »,  « Les profits du CAC 40 ont bondi d’un tiers en 2014 »…Tout le monde voit très bien que les PME ne suivent pas du tout les performances des grands groupes qui réalisent l’essentiel de leurs chiffres d’affaires et de leurs résultats à l’étranger…

Heureusement en face de ces papiers quasi rédactionnels, il reste des Think Tank comme l’iFrap d’Agnès Verdier Molinier qui font leur travail. « La France étouffe » dit-elle. Elle croule sous le poids des impôts, des normes tatillonnes, des fonctionnaires trop nombreux…

 

Quant au gouvernement français, à force de ne pas respecter ses engagements en matière de réduction de ses déficits, il commence à agacer sérieusement certains de ses partenaires européens (Suède, Pologne, Danemark, Lettonie) . Les mesures qui consistent pour Michel Sapin ministre de l’économie et des finances à annoncer des mesures qui n’ont rien à voir avec la réduction du déficit structurel sont considérées par Bruxelles comme de l’ « enfumage »

 

Manuel Valls le premier ministre, devra trouver des réformes assez fortes pour restaurer un début de confiance. Ce ne sera certainement pas les retraites de la fonction publique qui bénéficient d’un régime particulièrement favorable. Le besoin de financement de ces régimes qui ne constituent pas de provision pèse très lourdement sur les finances publiques : 50,2 Md€ par an pour les titulaires de la fonction publique d’Etat, 16,7Md€ pour les titulaires de la fonction publique territoriale et 1,8 Md pour les ouvriers d’Etat. Toutes ces sommes sont payées par les contribuables. Les deux domaines dans lesquels le gouvernement pourrait avancer sont le logement et l’apprentissage…

 

 

En Allemagne, les ventes de détail progressent de 5,3% sur les douze derniers mois.

La production industrielle est en hausse de 0,9% en janvier sur les douze derniers mois.

 

En Grande Bretagne, la croissance britannique est le double de celle de la zone Euro. Et pourtant même avec un bon bilan économique il aura du mal à remporter les prochaines élections.

 

Aux Etats Unis, la production industrielle va augmenter avec la réouverture des ports après le long conflit qui vient de se produire avec les syndicats de la côte ouest.

Le niveau de création d’emplois reste élevé. L’économie crée des emplois qualifiés contrairement à ce que nous ont expliqué pendant des mois des économistes qui nous expliquaient que ce n’était que « des petits boulots mal rémunérés »

 

En Chine, les profits des sociétés diminuent ce qui va obliger les autorités chinoises à passer plus de temps à gérer la dette de leurs entreprises qu’à gérer leur croissance.

La nouvelle norme sera 7% de croissance dans la durée. Elle sera inférieure à ce niveau au premier trimestre. L’essentiel du ralentissement se produira dans l’immobilier.

 

 

La Russie  va dépenser  755b$ sur dix ans pour améliorer tous ses équipements militaires.  Vladimir Poutine veut absolument restaurer la puissance de la Russie sur la scène internationale. Cela permettra au moins d’améliorer la situation des 1350 entreprises  du « Complexe militaro Industriel » dont 25% sont actuellement en faillite.

Dans le domaine des avions de combat, le  Su-35  de Sukoi a une très bonne réputation sur le marché international tout comme les MiG-21 et les MiG-23. La Corée du Sud a acheté des MiG-29. Ce qui intéresse beaucoup les militaires c’est le prochain chasseur furtif qui selon certains experts pourrait violer les engagements internationaux de la Russie sur la limitation du développement des capacités nucléaires.

En matière de missiles, le Yakhont est un missile sol-air déployé au Liban. Le S-300 and S-500 seront les nouvelles composantes des missiles anti aériens.  Quant au Sarmat ce sera  un nouveau missile balistique intercontinental qui pourra emmener jusqu’à 25 têtes nucléaires capables d’atteindre des cibles différentes.

 L’Iran a développé des missiles qui sont délivrés notamment aux palestiniens afin de pouvoir atteindre Israël.  Le Missiles Fajr 3  a une portée de 45 km, le Missiles Fajr 5 de 70km. Pour atteindre une cible plus éloignée il  existe les missiles  Rockets M 75 (90km), et  M 302 (160km)

La Syrie fabrique des missiles M-302 sous licence iranienne Ils sont livrés au Hamas pour être utilisés contre Israël.

L’Arabie Saoudite,  pour se défendre contre « l’arc chiite » va dépenser 70 Md$ au cours des dix prochaines années. Elle est devenue le plus gros acheteur d’armes du monde.

 Israël est en permanence en train d’améliorer les performances de ses équipements militaires. Le système de missiles mobile Jericho III a maintenant une portée de  6000km Rafael produit le système « Dôme de fer » inventé par Daniel Gold  a permis d’intercepter de nombreux missiles tirés à partir de la Palestine.

L’unité la plus performante de Tsahal (l’armée israélienne) est la « Unit  8200 » spécialisée dans la guerre électronique et qui est basée au  Mont Avital…

Parmi les sociétés israéliennes cotées on trouve : Elbit Systems, Ashot Ashkelon Industries (détenu à 85% par Israël Military Industries)

 

La Chine va dépenser 160Md$ en 2015 pour ses dépenses d’armement. C’est un montant supérieur aux budgets cumulés de la Grande Bretagne, de la France et de l’Allemagne. L’agressivité de la Russie, les tensions entre la Chine et le Japon expliquent ces chiffres spectaculaires. Le nouveau chasseur J-31 a déjà effectué ses premiers vols. Il a l’ambition de s’imposer sur le marché international. Dans le domaine des drones le « Wing Loog » est un véritable concurrent du Reaper de General Atomics aux Etats Unis. Il a déjà été acheté par les Emirats et l’Ouzbekistan.

 

Le Japon aussi augmente son budget de la défense. Il atteindra 53Md$ en 2015 soit le niveau le plus élevé de son histoire.

Les sociétés qui permettent une exposition au secteur sont nombreuses notamment : Mitsubishi Heavy Industries (chasseurs, missiles, bateaux tanks), NEC (missiles anti missiles), Mitsubishi Electric (radars), Kawasaki Heavy Industries (sous marins hélicoptères, simulateurs) Toshiba (missiles en partenariat avec Raytheon), Fujitsu (vision de nuit), Fuji Heavy Industries (hélicoptères, chasseur furtif)

 

Les Etats Unis vont engager un programme de modernisation de leurs armées de 348Ms$. Le budget américain de la défense va rester supérieur au total des dix budgets suivants 8

Parmi les sociétés cotées on trouve : Norththrop Grumann ( Global Hawk),  Boeing (Solar Eagle ),  General Atomics rencontre un grand succès avec ses drones  Reaper MQ-9 et Paveway II qui est capable de tirer des bombes à laser à partir d’un contrôle à distance. Le prochain chasseur F-35 Joint va devenir furtif. Quant à la version F-35A il a été exporté en Australie, Grande Bretagne, Israël, Italie, Japon, Pays Bas, et Norvège.

 

La Grande Bretagne a en revanche du mal à maintenir son budget de défense. Parmi les sociétés cotées on trouve : BAE Systems, Cobham plc, Meggitt (Typhoon , Rafale, F18 et Boeing 787, Airbus A380), Ultra Electronics (contrôle nucléaire et des aéroports), Chemring (contre-mesures) , Cobham, GKN, Qinetiq, Rolls Royce, Senior, Smith Group.

 

En France  le secteur emploie  40 000 personnes mais les industriels de la défense à la diète. Le budget entrainera des suppressions significatives de personnel et des étalements de programme importants. Les Forces Aériennes Stratégiques (FAS) comprennent  20 Rafale qui peuvent lancer des missiles ASMPA, 23 Mirage 2000N qui devraient être remplacés en 2018 par des Rafale. Les 14 avions ravitailleurs (C-135 FR/KC135 RG seront en principe remplacés par 12 MRTT.

Le contrôle de la société MBDA, qui fabrique les missiles ASMPA est détenu par

Airbus Group 37.5%, BAE Systems 37.5% et  Finmeccanica 25%.

 

Pour les investisseurs souhaitant avoir une exposition sur le secteur, le meilleur moyen est de s’intéresser aux grandes sociétés notamment : BAE Systems (95% du CA dans le militaire/Grande Bretagne), Raytheon (92%/US), L-3 (82%/US), Northtrop Grumman (77%/US), Lockeed Martin (76%/US), General Dynamics (66%/US), Finmecanica (57%/Italy), Boeing (34%/US), United Technologies UTC (22%/US), Airbus Group (21%/Europe)

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

16 Commentaires

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  • Charles

    22 mars 2015

    Mr Netter, pourriez-vous nous éclairer sur la conduite d’ Obama en politique étrangére ? Je suis stupéfait de l’ amateurisme du personnage ( toujours encensé par les belles ames en Europe , sans doute moins aux USA ) quant aux théatres du Moyen-Orient et de l’ Ukraine-Russie. Au Moyen-Orient  » son  » Printemps arabe a semé la violence : la Libye est tombée aux mains de salafistes bien pire que Khadafi, la Libye est désormais une embarcadére de masses arabo-africaines pour l’ Europe.L’ Egypte s’ est sortie du piége des Fréres Musulmans, grace au renversement de Morsi orchestré par l’ armée et l’ Arabie Seoudite, car la population est descendue par millions pour refuser la charia . Le Yemen est pris d’ assault par les chiites Houtis appuyés par l’ Iran, donc le détroit de bab-el-Mandeb , entrée de la mer rouge et du canal de suez est menacé. Une expansion iranienne recouvre l’ Irak, la moitié de la Syrie, le Liban et menace d’ encercler Les seoudiens et les petro-monarchies sunnites du Golfe . Or que fait Obama, il accorde a l’ Iran , une licence d’ armement nucleaire ! Obama est il gribouille ? Toutes ses initiatives ont répandu l’ instabilité dans la région.Il a renversé ou nuit à tous les alliés traditionnels des USA.
    En Ukraine, il appuie le renversement de la vieille garde pro-Russie et donc provoque Putin , avec la reaction séparatiste et l’ annexion de la Crimée. Or cette crise aurait pu etre évitée si Obama lui-meme dés 2009 n’ avait pas renoncé a l’ implantion du bouclier stratégique en Pologne.

    Merci par avance de vos lumiéres.

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  • jcgruffat

    17 mars 2015

    Pour l’emploi aux Etats Unis, les chiffres s’ameliorent mais ne prennent pas suffisamment en compte ceux qui sortent totalement ou partiellement du marche du travail.

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  • jcgruffat

    17 mars 2015

    Le QE a l’europeenne ne conduira pas les banques a preter plus notamment aux entreprises qui n’ont pas acces aux marches de capitaux, PME, ETI et TPI.
    En affaiblissant l’Euro face au $, on restaurera la competitivite des societes exportatrices du CAC 40.
    Au detriment des MNC US qui souffrent deja depuis la seconde moitie de 2014

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  • BA

    15 mars 2015

    La Grèce est en faillite.

    A la fin du mois de mars, la Grèce ne pourra pas payer les retraites et les salaires des fonctionnaires.

    Comme la Grèce est hyper-endettée, elle va donc … emprunter encore plus.

    La Grèce va encore rajouter de la dette publique par-dessus les montagnes de dette publique qui l’écrasent déjà.

    Et donc elle pourra payer les retraites et les salaires des fonctionnaires à la fin du mois de mars.

    Et fin avril ?

    Fin avril, ce sera pareil.

    A la fin du mois d’avril, la Grèce ne pourra pas payer les retraites et les salaires des fonctionnaires.

    Comme la Grèce est hyper-endettée, elle va donc … emprunter encore plus.

    La Grèce va encore rajouter de la dette publique par-dessus les montagnes de dette publique qui l’écrasent déjà.

    Et fin mai ?

    Fin mai, ce sera pareil.

    Et fin juin ?

    Fin juin, ce sera pareil.

    C’est ça qui est magnifique, avec le tonneau des Danaïdes : on a beau verser de l’eau dans le tonneau, l’eau retombe par terre sous le tonneau, et le tonneau n’est JAMAIS rempli.

    Dimanche 15 mars 2015 :

    Athènes craint d’être à court d’argent à la fin du mois.

    Le premier ministre grec Alexis Tsipras redoute que la Grèce ne se retrouve à court d’argent à la fin du mois, affirme le journal allemand Frankfurter « Allgemeine Zeitung » dimanche. Les émoluments et retraites des fonctionnaires pourraient ne pas être versés intégralement à la fin mars.

    http://www.romandie.com/news/Athenes-craint-detre-a-court-dargent-a-la-fin-du-mois_RP/574996.rom

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  • francois carmignola

    13 mars 2015

    Les périodes de laxisme peuvent être mise à profit de deux manières : en se réformant ou en ne se réformant pas.
    Dans les deux cas, le laxisme reste coupable, et la non réforme aussi.

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  • BA

    13 mars 2015

    Vendredi 13 mars 2015 :

    L’Espagne est en faillite.

    A propos de l’Espagne :
    2007 : dette publique de 382,307 milliards d’euros, soit 36,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 436,984 milliards d’euros, soit 40,2 % du PIB.
    2009 : dette publique de 54 % du PIB.
    2010 : dette publique de 61,7 % du PIB.
    2011 : dette publique de 70,5 % du PIB.
    2012 : dette publique de 86 % du PIB.
    2013 : dette publique de 960,676 milliards d’euros, soit 93,9 % du PIB.
    2014 : dette publique de 1034 milliards d’euros, soit 97,7 % du PIB.

    Espagne : la dette publique a atteint 97,7% du PIB fin 2014.

    La dette publique de l’Espagne a augmenté à 97,7% du produit intérieur brut (PIB) à fin 2014, conformément aux prévisions du gouvernement conservateur, qui s’attend à ce qu’elle dépasse la barre symbolique des 100% en 2015.

    Ce ratio était de 96,8% au troisième trimestre 2014, rappelle la Banque d’Espagne. Elle avait déjà fait savoir à la mi-février que le montant de la dette publique de la quatrième économie de la zone euro se montait à 1.034 milliards d’euros à fin 2014.

    http://www.romandie.com/news/Espagne-la-dette-publique-a-atteint-977-du-PIB-fin-2014/574585.rom

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  • francois carmignola

    13 mars 2015

    Juste une précision au sujet de Migs coréens: il s’agit je crois plutôt de la Corée du Nord (et de sa fiche wikipédia).
    Et aussi que le Mig 21, largement surclassé par le Mirage III C pendant la guerre des six jours en 1967 est aujourd’hui considéré comme un modèle un peu ancien.

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    • Aljosha

      13 mars 2015

      Top Gear de l’aéronautique

  • BA

    12 mars 2015

    Toute l’économie mondiale est en lévitation.

    Toute l’économie mondiale repose sur des bulles :
    des bulles de dette publique
    des bulles de dette privée
    des bulles boursières
    des bulles immobilières
    des bulles d’extraction pétrolière
    etc.

    Mais tout ça, ce n’est pas solide.
    Tout ça, ce n’est que de l’illusion.
    Bientôt, les bulles éclateront.
    Bientôt, l’économie mondiale retombera dans le monde réel.
    Préparez-vous à subir l’éclatement des bulles.
    Préparez-vous au grand « Plop ! »

    Jeudi 12 mars 2015 :

    L’illusion de la prospérité.

    http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0204218587349-lillusion-de-la-prosperite-1101335.php

    Répondre
  • Roger Duberger

    12 mars 2015

    Cher JJ Netter,
    Merci pour cet article…un peu angoissant malgré tout car c’est toujours de mauvaise augure quand les puissances investissent dans l’armement.
    Vous écrivez que l’objectif de la BCE est d’éviter la déflation, je me demandais si en fait l’objectif n’était pas de financer à l’infini des emprunts d’Etat à taux zéro et tant pis pour les épargnants. Nous sommes déjà en déflation pour l’immobilier – et ça risque de continuer -. Mr Gave avait écrit un papier sur la bulle immobilière, et la tendance semble lui donner raison ?
    Finalement, toutes les bulles finissent par se dégonfler, ce n’est qu’une histoire de temps.
    Pour les pistes d’investissement – vu l’actualité chinoise – la dépollution pourrait être valable ?
    Franchement quand on voit la dépense publique qui file, quand on entend les discours des « grosses têtes » qui nous disent qu’il faut dépenser plus, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que la dépense d’Etat n’a rien à voir avec la destruction créatrice de Schumpeter. Retour sur dépense publique zéro ou presque (sauf qq privilégiés) et un fardeau de dette que l’on va transmettre aux petits enfants.
    Bien cordialement

    Répondre
  • svl

    11 mars 2015

    Article intéressant …Mais !

    Ce que je constate est tout simplement qu’avec cet argent dépensé pour « la défense » il pourrait être utilisé différemment…C’est tout le bêtise humaine qui s’en reflète !

    Inciter les gens à l’investissement militaire me semble dénuder de toutes conscience, mis à part si vous souhaitez tous vivre dans des bunkers à long termes …L’Histoire ne semble servir à rien, peut être en seul vestige les pierres tombales de vos enfant partis au Front …

    je dois venir d’une autre Planète …

    Répondre
  • JJN

    11 mars 2015

    Il se passe que contrairement à ce que disent beaucoup d’économistes distingués, l’Amérique ne crée pas que des « petits boulots mal rémunérés » mais de vrais emplois.

    Répondre
    • nolife

      3 avril 2015

      Apparemment non …

    • nolife

      3 avril 2015

      http://www.boursorama.com/actualites/etats-unis-coup-de-froid-pour-l-emploi-9201763a26f81b5036af92361c4fc5a5

      « L’activité économique n’a généré que 126.000 emplois en mars, encaissant une chute de 52% par rapport à février et décevant les analystes qui tablaient sur un chiffre deux fois supérieur.

      Le ministère a en outre révisé en baisse de 69.000 les chiffres des deux mois précédents. »

      « Malgré ce sévère ralentissement des créations d’emplois, tombées à leur plus bas niveau depuis fin 2013, le taux de chômage est parvenu à rester stable à 5,5%.

      Il a été toutefois aidé par un nouveau recul de la participation au marché du travail de 0,1 point de pourcentage à 62,7%, représentant 96.000 personnes de moins en recherche active d’emploi. »

      « Pour des raisons de pyramide des âges, de manque de formation et de perte d’espoir dans la recherche d’emploi, la participation au marché du travail a décliné aux Etats-Unis depuis la crise de 2008 et est au plus bas depuis plus de 30 ans. »

      Et encore, il faut aller regarder dans le détail quels emplois sont crées … Un contrat à + de 30 h/semaine cassés en 2 pour échapper à Obamacare est considéré comme création d’un emploi -1 + 2 = 1 ….

      Apparemment, le secteur du shale oil n’est plus couvert …

      Toujoues la même chose aux USA, on annonce de bons chiffres pour ne pas « paniquer les marchés », puis on révise en baisse une fois que plus personne ne regarde, c’est 1984 (en plus de l’hyper-fliquage de la NSA) ce pays… dire que les libéraux essaient de faire passer les Européens pour des barbares et les Américains comme la quintescence de la civilisation de la liberté …

      Au moins en France, quand on annonce 0,1 % de croissance sur un quadri, c’est pas pour le réviser en baisse à – 2,1 % …

      et aussi les fameux 4,6 et 5 % de croissance annoncés, juste avant les élections sont le produits de dépenses Obamacare et d’armement … super

      Alors remontée des taux ou pas ????

      Heureusement, le contrechoc pétrolier devrait donner un coup de fouet au reste de l’économie, à moins qu’il ne continue à faire froid (seule 2014 et 2015 connaissent un hiver froid, les autres années le Gulf Stream s’arrêtait au Canada réchauffement climatique oblige …)

  • nolife

    10 mars 2015

    Bonjour,

    J’ai lu que le taux de participation a chuté de 63 % à 62,8 % et le chômage de 5,7 à 5,5 %, un lien ?

    Que se passe-t-il réellement au niveau de l’emploi aux USA ?

    Répondre

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