1 juin, 2014

Si nous reparlions des Economistes atterrants un instant ?

Piqûre de Rappel pour les Oints du seigneur.

D’après ce que je crois comprendre, le Président Hollande ne semble pas donner satisfaction aux Français qui l’ont élu.Jamais un Président de la Vème République n’a été aussi impopulaire et les socialistes du coup se ramassent raclée électorale après raclée électorale.Voila qui n’est guère surprenant quand on sait que le Président Mitterrand avait toujours refusé de faire de monsieur Hollande un ministre tant il le jugeait incompétent.

Après tout, et comme le disait Chateaubriand (je cite de mémoire): « il n’y a pas de plus grande faute pour un homme politique que de prétendre à une position quand il n’en a pas les capacités ».A l’évidence, monsieur Hollande n’a pas les capacités requises pour être Président, et cela, tout le monde au parti socialiste le savait.

Voila qui n’a cependant pas empêché une série toute à fait remarquable d’Oints du Seigneur,  tous compagnons de route du PS ou du PC depuis toujours, (voir la liste ci dessous) de nous adjurer de voter pour un homme dont ils savaient tous qu’il était incompétent et je veux parler bien sur du fameux appel des « Economistes pour François Hollande » paru dans le monde en Avril 2012.

Cet appel commençait par « Nous sommes économistes« , ce qui était déjà un abus sémantique. Un professeur d’économie n’est pas un économiste.Ils étaient en fait tous PROFESSEURS d’économie , payés par nos impôts et AUCUN d’entre eux N’A JAMAIS travaillé dans le secteur privé.

Un professeur d’économie n’est pas plus un économiste, qu’un professeur de philosophie n’est automatiquement un philosophe.Il y a la même différence entre un professeur de  musique au lycée et un concertiste qu’entre un professeur d’économie et un économiste..Le premier vit  d’une rente, le deuxième de ses prises de risque.

Ensuite , affirmer d’emblée que « nous sommes économistes » c’est faire appel à l’argument d’autorité , « croyez moi, disent ils au bon peuple,  parce que moi je sais puisque j’ai fait des études » dont Thomas d’Aquin disait qu’il était irrecevable dans un débat.. Il revient en effet  à dire au peuple: « faites nous confiance parce que nous, nous savons,  et que vous , vous ne savez pas », ce qui  veut dire que la Démocratie n’est pas une solution et que seule la technocratie fonctionne, comme l’URSS l’a amplement démontré .

C’est ce genre de raisonnement qui donne envie aux Français de voter Front National…Dès le départ donc, le texte était profondément vicié.La  fin de la lettre  n’était guère meilleure et je ne peux pas m’empêcher de citer « in extenso » la conclusion de cette remarquable pétition tant elle était remarquable.

 

La voici.

« …Pour toutes ces raisons, nous appelons à voter pour François Hollande….

…François Hollande a présenté un agenda de réformes qui dessinent à nos yeux la voie souhaitable.

La crédibilité, l’ambition et la cohérence sont de son côté… »

 

Deux ans après, on ne peut s’empêcher de sourire, voir de rire aux éclats devant tant de prescience et d’intelligence.La question suivante est bien sur , mais qui étaient ces génies profonds ?

 

En voici la liste

 

Philippe Aghion (Harvard), Michel Aglietta (Paris-X Nanterre), Yann Algan(Sciences Po Paris), Rémi Bazillier (université d’Orléans), Maya Beauvallet(Telecom Paristech), François Bélorgey (Irest), Françoise Benhamou (Paris-XIII), Eric Brousseau (Paris-Dauphine, Institut universitaire européen), Julia Cagé(Harvard), André Cartapanis (IEP Aix-en-Provence), Gilbert Cette (université de la Méditerranée), Thomas Chalumeau (Sciences Po Paris), Mireille Chiroleu Assouline (Paris-I), Daniel Cohen (Ecole normale supérieure), Elie Cohen(Sciences Po Paris), Brigitte Dormont (Paris-Dauphine), Bernard Gazier(Paris-I), Jean Imbs (Ecole d’économie de Paris, CNRS), Marc Fleurbaey(Princeton, Collège d’études mondiales), Samuel Fraiberger (New York University), André GauronJérôme Gautié (Paris-I), Patrice Geoffron (Paris-Dauphine), Tristan KleinJacques Le Cacheux (université de Pau et des Pays de l’Adour), Jean-Hervé Lorenzi (Paris-Dauphine), Philippe Martin (Sciences Po Paris), Jacques Mistral (Harvard Kennedy School), El Mouhoub Mouhoud(Paris-Dauphine), Pierre-Alain Muet (fondateur du Conseil d’analyse économique, député socialiste, et membre de l’équipe de campagne de François Hollande), Fabrice Murtin (Sciences Po Paris), Dominique Namur (Paris-XIII),Romain Perez (Paris-I), Thomas Philippon (New York University), Thomas Piketty (EEP et EHESS), Michel Rainelli (université Nice-Sophia-Antipolis),Lionel Ragot (université d’Evry-Val-d’Essonne), Romain Rancière (EEP),Katheline Schubert (Paris-I), Laurence Tubiana (Sciences Po Paris, Columbia), Joëlle Toledano (Supélec), Dominique Villemot.

 

Comme le lecteur peut le remarquer et comme je l’ai déjà dit , il n’y a que des professeurs, et aucun de ces « économistes » n’a jamais travaillé dans le secteur privé ni exerce la moindre responsabilité opérationnelle…Je conseille au lecteur de lire cette liste attentivement tant il est rare de voir une telle assemblée de gens soi disant éminents qui se sont trompés aussi lourdement. Voila qui devrait les vacciner contre toute tentation technocratique.

En fait, il est très utile dans la vie de repérer les gens qui se trompent sur tout et tout le temps.

Mais il est rare de voir une liste toute faite fournie par les incompétents eux mêmes.

A conserver donc.

Aucun  de ces oints du Seigneur n’a jamais vu une entreprise de prés ou de loin et cela est assez typique d’une certaine classe intellectuelle.

Quand j’étais jeune, l’une des grandes maisons de Wall Street spécialisée dans la gestion obligataire avait fait passer une annonce pour embaucher un économiste et elle reçut de nombreuses réponses de candidats ayant fait les plus brillantes études à  Harvard, au MIT  à Princeton….

Réflexion faite TOUS les candidats refusèrent le poste car il fallait gérer en même temps un portefeuille obligataire en s’appuyant sur les résultats de sa proche recherche….Tous ces « économistes » fuirent en courant, aucun ne voulut prendre le risque de se coltiner au marché et à la réalité.Les économistes Français, signataires de cette lettre., à mon humble avis, font partie de la même catégorie de gens ayant fait de bonnes études, ce qui leur donne droit à une rente de situation qu’ils n’ont aucune envie de mettre en danger…

La concurrence ce n’est pas pour eux.Eux ils ont droit a une chaire d’où ils peuvent s’exprimer pour enseigner au peuple le Beau, le Vrai et surtout le Moral.Et bien sur, ils comptent sur le pouvoir politique pour maximiser leur rente…et soutenir le Pouvoir est un faible prix à payer pour s’assurer de la pérennité de la rente.La vieille alliance du Trône et de l’Autel. Cela s’appelle une cléricature et non pas une élite .

Mais la vraie question que je me pose est la suivante:

Leur grand homme est attaqué comme peu d’hommes politiques l’ont été depuis cinquante ans et aucun d’entre eux ne vient à son secours ?

Où sont ils?

Une partie de la Légion, sauta sur Dien Bien Phu pour prêter main forte à  leurs amis alors même qu’ils savaient tous que la bataille était perdue et qu’ils allaient y laisser leur peau, et ils étaient tous volontaires. Apparemment, la notion d’honneur chez les intellectuels de gauche et à la Légion n’est pas la même.. ce qui ne surprendra personne.

Pour moi, qu’ils se soient trompés n’est pas très grave  Je me suis souvent trompé moi même et je n’en suis pas mort. En revanche, qu’ils abandonnent leur champion alors qu’il est en danger voila qui est impardonnable.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

85 Commentaires

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  • Robert Marchenoir

    7 juin 2014

    Tiens, voici un autre type d’économiste atterrant, un certain Pascal Perri :

    http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2014/06/05/31007-20140605ARTFIG00164-grande-distribution-halte-a-la-dictature-des-prix-bas.php

    On pourrait résumer cette chronique ainsi :

    1. La concurrence, c’est mal, parce que ça fait baisser les prix.

    2. Les prix bas, c’est mal, parce que ça fait baisser les salaires des ouvriers qui fabriquent la camelote.

    3. Donc, c’est le gouvernement qui doit fixer les prix à un niveau artificiellement élevé.

    Bon, j’ai inventé le point 3. Il découle logiquement des deux premiers postulats de l’auteur, mais ce dernier se garde de le formuler, tellement il se ridiculiserait s’il le faisait, dans cet article absurde, bourré de clichés démagogiques et de contradictions.

    D’abord :

    « Plus les prix baissent, plus il sera difficile d’augmenter les revenus de ceux qui travaillent. »

    Puis :

    « La priorité donnée au seul pouvoir d’achat depuis 30 ans doit être remise en cause. »

    Donc il faut augmenter les revenus, mais il ne faut surtout pas augmenter le pouvoir d’achat. J’ai du mal à comprendre…

    Le même Pascal Perri, qui écrit une tribune dans Le Figaro pour attaquer la grande distribution qui porterait atteinte aux intérêts des Français en pratiquant des prix trop bas, se fait payer par la grande distribution pour l’aider à adopter une stratégie low-cost :

    http://www.pnceconomic.com/index.php/menu-stratlowcost

    De la main droite, je me mets au service de la grande distribution qui écrase le petit peuple et les produits du terroir, et de la main gauche, je fustige la grande distribution dans un brûlot néo-marxiste publié par un journal de droite (qui l’accepte…), pour me faire connaître… et faire la publicité de mes activités de conseil… au service du grand capital qui étrangle le petit peuple.

    Et je ne me cache même pas : dans mon tract communiste publié dans un journal « ultra-libéral », je prends bien soin de mettre l’adresse de mon site sur lequel je vends mes services au grand patronat.

    Arrivé à un tel sommet de n’importe quoi, de mensonge, d’incohérence et de cynisme, on ne peut que tirer l’échelle.

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    6 juin 2014

    La distinction entre philosophe et professeur de philosophie est très pertinente.

    D’autre part, je m’associe pleinement à la critique des économistes « professionnels de la profession » qui ne risquent pas grand’chose si leurs belles théories ne coïncident pas avec la réalité, et ce d’autant moins qu’ils sont de gauche et que la gauche a raison par définition.

    Cependant, le mot économiste ne désigne ni un chef d’entreprise ni un financier. Il désigne bel et bien un savant, un théoricien. Il dépend de son honnêteté et de sa rigueur de s’attacher à faire coïncider ses théories avec la réalité.

    Il peut y avoir des chefs d’entreprise, ou des financiers, ou des financiers chefs d’entreprise, qui ajoutent à leurs compétences celle d’économiste. Mettons qu’ils ne sont pas la loi du genre, pas plus que les poissons volants ne déterminent l’espèce poissonnière.

    Je dirais même qu’il vaudrait mieux, pour un chef d’entreprise, ne pas être trop économiste. Avec une exception possible, bien sûr, pour quelqu’un qui gagne sa vie en faisant des placements financiers.

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    • mat-80

      7 juin 2014

      Non la distinction entre philosophe et professeur de philosophie n’est pas du tout pertinente. Socrate fut le professeur de philosophie de Platon qui lui meme futle professeur d’Aristote. Aujourd’hui des gens comme Luc Ferry, A.Finkielkraut ou E.Badinter ont ete ou sont encore professeurs. Je crois que c’est un peu maladif chez les liberaux de vouloir toujours deconsiderer le monde enseignant. A se demander d’ailleurs si le libéralisme n’est pas en partie responsable de la triste situation de l’education. Parce que lorsqu’on place la consommation et donc l’argent au dessus de tout il ne faut peut etre pas s’ etonner de ce que l’on voit aujourd’hui.
      Je crois que le principal probleme reside dans le fait que la valeur ajoutee apportee a l’eleve n’est pas mesurable. C’est facile de mesurer la valeur ajoutee d’un entrepreneur. Or toute la valeur ajoutee ou presque vient a la base de l’education. Cela vous ne le verrez jamais ecrit par un liberal. Car l’education est toujours vu comme quelque chose de couteux. On a meme des gens a l’ocde qui ont calcule qu’il suffisait d’eduquer un certain pourcentage de la population. Mais evidemment dans ce cas on n’est plus dans une societe democratique au sens ou l’entendait Toqueville. D’ailleurs M. Gave dont j’ai lu tous les articles ces dernieres annees (ainsi que le livre des lions menes par des anes) n’a jamais cite la phrase de Toqueville relative a l’education et a la democratie.

    • idlibertes

      7 juin 2014

      Cher Monsieur

      Personne içi ne deconsiderait le monde éducatif , le point soulevé peut aussi être fait par le biais des commentateurs sportifs: Considerez vous thierry rolland comme un sportif professionnel?

      Quant au fait que Monsieur Gave ne cite pas la phrase de tocqueville (?), il a amplement cité Gramsci sur le sujet et si le but été de citer autrui , on ferait un dico de citations. Mais citer n’est pas penser, pas plus que commenter n’est pas jouer.

      Le fait Socrate ait été philosophe AUSSI qu’educateur, illustre juste le fait que l’on puisse être cocu, coiffeur et communiste.

      Mais ce n’est pas en revanche, parce que vous être professeurs de philo que vous seriez philosophes même si evidemment, je n’ai aucun doute que jules ferry, en tant que philsophe serait un excellent professeur. Un être doué peut souvent tout faire.

      Ce que ne sont pas nos econimistes atterrants, pas plus qu’ils ne sont fidèles dans la difficulté.

    • mat-80

      7 juin 2014

      Vous qui etes moderateur j’ai remarque que vous essayiez souvent de deviner a qui vous aviez affaire…
      Pas evident avec moi car il peut m’arriver de defendre une position qui n’est pas la mienne histoire de voir les arguments des uns et des autres. Cela a ete decrit par l’ancien professeur de psychologie de l’universite de Californie David keirsey dans son livre sur les types de personalite.
      « It is the mark of an educated mind to entertain a thought without accepting it. » Aristote.

      Je faisais reference a tous les discours que j’entends a longueur de temps. Par exemple a quelqu’un comme peter schiff aux usa. Je me souviens d’une interview ou il disait que les jeunes passaient beaucoup trop de temps a l’ecole et que tout cela coutait bien cher…
      Je pense a tort ou a raison que cette opinion est assez partagee chez les liberaux.

    • idlibertes

      7 juin 2014

      Absolument pas. C’est un procès d’intention. S’il y a bien une chose, c’est plutôt le contraire. Je ne me demande jamais si c’est un homme ou une femme, un jeune ou un vieux. Quelle chose étrange à dire!

    • mat-80

      7 juin 2014

      Libre a vous de penser qu’on puisse avoir le concours de prof de musique ou de philo sans etre un minimum musicien ou philosophe.

    • idlibertes

      7 juin 2014

      Doit on VRAIMENT refaire le débat Mozart Vs Salieri?

    • Robert Marchenoir

      7 juin 2014

      J’écris que philosophe et professeur de philosophie ce n’est pas la même chose, et vous me répondez que Socrate était professeur et philosophe. Seriez-vous professeur ? Vous n’êtes en tous cas pas philosophe.

    • idlibertes

      7 juin 2014

      hi, hi, hi

      Visiblement Robert, notre ami n’a toujours pas compris le distinguo.

  • Pierre

    5 juin 2014

    @Charles Gave :
    Pouvez-vous nous recommander des lectures de « vrais » économistes contemporains, de praticiens de l’économie au sens où vous l’entendez ?

    Répondre
  • Libre

    5 juin 2014

    Les « économistes atterrés » n’ont visiblement pas le niveau…Le niveau aurait t-il baissé à ce point dans les facultés d’éco…

    Répondre
  • idlibertes

    4 juin 2014

    Alors, c’est étrange mais beaucoup d’entre vous sont passés visiblement (au vu des commentaires) à coté du propos.

    Un economiste (dit charles gave) n’est juste pas une personne qui aurait JUSTE étudié l’économie mais bien une personne qui l’aurait VECU.

    Un excellent professeur de tennis n’est pas pour autant un bon joueur et il est possible que ces « Economistes » soient de redoutables PROFESSEURS. Mais en AUCUN cas ne sont-ils des joueurs pro, ni capables de penser stratégie de jeu en ce qui concerne un cinq set à Roland Garos.

    L’autre point devellopé dans l’article est la lâcheté post élection de ces mêmes personnes qui assuraient vouloir être en premiére ligne.

    J’espére avoir éclairé 🙂

    Répondre
    • Amellal Ibrahim

      4 juin 2014

      Ils n’ont pas « mis de l’argent sur leurs idées » ?

    • Booby

      4 juin 2014

      Pardon de penser qu’en matière de communication, le principal responsable de la juste compréhension du message demeure l’émetteur.

      La définition personnelle de M. Gave de l’économiste est originale. Après tout pourquoi pas. Mais la langue est une convention, un ensemble de conventions nécessaires à l’exercice aisé du langage. Le corps social s’entend autours d’un corpus de normes. Des mots désignent des objets, des concepts, introduisent des nuances. Partager des définitions communes nous garantit une juste compréhension du message émis et surtout de pouvoir raisonner collectivement sur des notions et des concepts abstraits. Ainsi, il est une chose que M. Gave conteste la définition partagée par le plus grand nombre (l’usage majoritaire) et même la norme. Cela en est une autre de dénier à la majorité l’usage d’un qualificatif très largement admis comme étant recevable à l’espèce parce que sa définition personnelle du terme est différente. Autrement dit, ces économistes ne commettent « d’abus sémantique » en se qualifiant comme tel, comme vous le soutenez.

      « Un economiste (dit charles gave) n’est juste pas une personne qui aurait JUSTE étudié l’économie mais bien une personne qui l’aurait VECU. »

      Puis-je dire que je VIS l’économie dans la mesure où je consomme, je participe à sa croissance, je produis même de la valeur lucrative. C’est décidé je suis économiste, je participe au développement de l’économie. Cette définition me plait, je vais l’adopter et je vais même vous l’imposer. Vous pourriez m’opposer que je ne suis pas une autorité de M. Gave et que dès lors ma définition manque de crédit. Et alors, de toute façon les arguments d’autorité c’est mal (cf M.Gave)

      Par ailleurs, la ou vous mettez en exergue ce qui distingue un professeur de musique d’un concertiste, le premier enseignant cet art et le second en vivant, je vois un même amour pour la musique. Ces deux personnes sont des musiciens M. Gave comme un professeur en économie et un consultant en économie ou un PDG sont des économistes. Vous pataugez dans des analogies douteuses l’un et l’autre.

      « L’autre point devellopé dans l’article est la lâcheté post élection de ces mêmes personnes qui assuraient vouloir être en premiére ligne »

      Je pense qu’on n’a pas lu les mêmes textes. Si vous pouviez citer/viser les passages concernés.

      Encore merci de laisser le débat perdurer.

    • idlibertes

      5 juin 2014

      Et oui, tout est définition et « il y a plus de quarante ans que je dis de la prose sans que j’en susse rien ». Imaginez un peu.

    • Amellal Ibrahim

      5 juin 2014

      Moi je la connaissais comme ça :

      « Le millitaire était amoureux de toi sans que tu ne le susses. « 

    • idlibertes

      6 juin 2014

      Celle là doit pas être de monsieur Jourdan.

    • Booby

      5 juin 2014

      « Mais quand les gens dépassent certaines limites de politesse, cela montre leur faiblesse, pas leur force ». Vladimir Poutine

    • idlibertes

      6 juin 2014

      ????

    • Booby

      6 juin 2014

      Permettez moi dans le contexte de considérer la comparaison à M. Jourdain comme déplacée pour ne pas dire insultante, ce qui ne vous honore pas vraiment.
      Je regrette l’absence d’arguments, le temps vous manque probablement.

    • idlibertes

      6 juin 2014

      Insultante? De citer Moliére? C’est la blague du jour.

      Bon, do not feed the troll.

    • Duff

      4 juin 2014

      Je me demande à cause du dernier point qui aurait échappé aux uns et aux autres à quel jeu précis joue Nicolas Doze quand il accorde autant d’importance au bouquin de Philippe Aghion, Gilbert Cette et d’Elie Cohen. Après tout il n’a pas dit un mot du pavé de Piketty ni ne l’a invité (à moins qu’il se soit défilé, je n’en ai aucune idée).

      Est-ce pour mettre ces économistes face à leur responsabilité eux qui nous avaient vendu Hollande? Est-ce pour faire prendre conscience à la gauche – enfin la partie la moins idéologisée et sectaire qu’on peut avoir un discours pro-business tout en épousant des valeurs de gauche?

      Sur les plateaux TV de France 2, j’ai vu un Philippe Aghion rappeler avec justesse quelques évidences qui semblaient échapper à des politiques UMP et PS. Cette s’est bien défendu chez Doze. Il sont probablement moins condamnable aussi parce qu’Hollande a été un magnifique brouilleur de cartes :

      https://www.youtube.com/watch?v=9NOphm75YIo

      Je cite (ou presque) : l’impôt doit avoir une assiette large et des taux bas (principe libéral de base) et respecter la progressivité (jalousie socialiste)…

      Les masques tombent et le prometteur réformateur a tombé le masque, il a peut être compris ce qu’il fallait faire mais il n’est pas à la hauteur des enjeux et n’a surtout pas la majorité pour bouger sur ces questions. De là à ce que les oints du seigneurs le conchient, c’était prévisible, écrit presque, c’est en cela qu’on peut leur opposer une critique…

      Cdlt

    • idlibertes

      5 juin 2014

      Je pense que Nicolas Doze doit avoir à ménager la chèvre afin de pouvoir avoir aussi du choux 🙂

    • Duff

      5 juin 2014

      Je me doute…

      Réflexion faite Doze a lâché une phrase sur le pavé de Piketty de mémoire il a lâché un laconique et de fort bon aloi : « 850 pages pour aboutir à un ISF mondial, hummm… »

      😉

    • Amellal Ibrahim

      5 juin 2014

      Doze souligne l’importance de faire sauter le SMIC, je crois que c’est ce revirement qui le séduit …

  • mat-80

    3 juin 2014

    Monsieur gave,
    La comparaison que vous faites entre les « economistes » et les professeurs de musique me parait injuste pour ne pas dire insultante pour les profs de musique. Honnetement ayant travaille 15 ans dans l’education nationale j’en ai rencontre qui etaient excellents. Beaucoup donnaient des concerts! Certains avaient fait pas mal de compositions personnelles ce que peu de musiciens des « grands orchestres » ont fait. (La plupart ne font que jouer de la musique ecrite par d’autres, a la note pres, dans des conditions ideales, toute leur carriere…)
    Et niveau prise de risque, dites moi qui prend le plus de risque entre le concertiste qui joue au concert du nouvel an et le prof de musique qui va organiser un concert dans une salle de 400 personnes dans un quartier sensible avec un public indiscipline. Surtout qu’il va devoir se demerder un peu tout seul pour la sono, la reservation de la salle, les affiches, trouver des financements, trouver des collegues qui voudront bien benevolement assurer la securite de la salle, s’occuper des eclairages, des supports video etc…
    Franchement qui prend des risques? (Tout ca pour pas gagner un rond…)
    Sans compter que le prof de musique lui, il joue pas avec des pros, non. Il doit se debrouiller pour recuperer les erreurs des jeunes, improviser, etre concentre tout le temps. Demandez un peu a votre concertiste d’organiser, diriger et jouer dans un concert pour des jeunes de banlieue, vous allez voir la tete qu’il va faire. Bon ok tous les profs de musique ne font pas ca. Mais je l’ai vu plusieurs fois…

    Quels sont les elements qui vous font dire que le prof de musique serait inferieur au « concertiste ». (Qui bien souvent ne sont qu’une seule et meme personne! Quand je faisais de la musique au conservatoire mon prof etait clarinettiste a l’orchestre de Paris).
    Et enfin quelle est votre competence pour juger de la qualite du prof de musique?
    Avez vous fait de la musique au conservatoire, avez vous deja donne des concerts? Ou etes vous plutot rocker autodidacte capable de jouer a l’oreille et d’improviser? Je demande ca car vous avez l’air tout de meme tres specialise dans la finance.
    Non pas que ce soit incompatible…

    Répondre
  • Arsene Holmes

    3 juin 2014

    Cher Mr Gave,
    Excellent article comme d’habitude.

    J’ai juste une petite suggestion.

    Depuis quelques mois vous faites références aux « Oints du Seigneur ». Je trouvais l’expression un peu bizarre, mais chacun est libre de choisir ses expressions surtout si vous etes l’écrivain.
    Mais récemment vous avez mentionné l’origine de cette expression et c’est en fait une traduction quasi litérale de « Anointed ».
    Comme vous j’habite a l’étranger ( Londres) depuis tres longtemps.
    Si je puis me permettre, bien que « OdS » soit littéralement correct, je pense que :
    – ca ne sonne pas tres biens a l’oreille
    – je pense que le terme  » Elu » (comme dans le sens du peuple élu) serait plus approprié.

    Juste une suggestion.

    Sincérement

    Répondre
    • idlibertes

      3 juin 2014

      Cher Arséne

      Je crois qu’il sagit aussi d’une référence biblique. Etre élu est de Dieu. Etre « oint » c’est être marqué de l’huile sainte par les hommes, par des pairs donc. Je pense que c’est le coté recherché.

    • Arsene Holmes

      4 juin 2014

      Vous avez entierement raison.

      C’est juste qu’a mes oreilles ou ma vue  » Oints du Seigneurs » n’est pas agréable. En revanche, « Anointed » passe beaucoup mieux dans un texte en anglais.

      Vu les problemes du monde, de la France etc, ce détail est insignifiant et je perd beaucoup de temps dessus mais c’est epidermique.

      Mais surtout continuer de nous instruire et de nous éclairer 🙂

    • idlibertes

      4 juin 2014

      Je suis tout à fait d’accord, oints est moyen mais ELu n’est pas bon non plus. Comme quoi, le français, bien que riche, n’a pas tous les adjectifs que l’on pourrait vouloir.

  • Robert Marchenoir

    2 juin 2014

    Ou sont donc passés mes commentaires ?

    Répondre
  • Booby

    2 juin 2014

    Article consternant pour benêts.

    Vous commencez par nous expliquer que ces intellectuels de gauche ne sont pas des économistes. Qu’ils ne correspondent pas à votre définition du terme soit, en revanche avec des définitions disons communément partagées, on peut avoir un avis différent. Je me permets de reprendre la définition de l’Académie française, est économiste « celui qui s’occupe spécialement d’Économie politique ». Selon le Larousse, c’est une personne spécialisée dans l’étude des phénomènes économiques. Sans faire une étude exhaustive des spécialités de chacune des personnes visées, il est possible de s’entendre sur leur domaine de compétence au sens large, l’économie. Ces professeurs sont également des chercheurs qui sont spécialisés en économie et dans l’étude des phénomènes économiques. Que certains soient mauvais, très orientés politiquement, ou même de gauche ne les priverait en rien de leur qualité d’économiste.

    On comprend mieux l’intérêt de cette introduction, le but réel de cette requalification quand vous nous révélez ce que vous pensez être un stratagème rhétorique. Vous tuez le prétendu argument d’autorité en leur retirant leur qualité d’économistes . Ils ne seraient pas économistes mais de simples professeurs d’économie, en conséquence de quoi leur propos perdrait en crédibilité.

    Il est paradoxal que vous estimiez nécessaire de devoir recourir au sophisme pour anéantir un argument d’autorité que vous dénoncez par ailleurs. Vous recourez abondamment aux figures de rhétorique pour les dénoncer, c’est original. Quant à la qualification même d’argument d’autorité, on pourrait objecter que la présence de cette première phrase d’un texte signé uniquement par des économistes n’est pas dépourvu de sens. Elle fait aussi écho à l’incompatibilité supposée entre économistes et idées de gauche. L’information importante du texte c’est bien que des économistes soutiennent une politique de gauche. Vous le savez bien, on cherche à nous faire croire que les programmes dits de gauche ne seraient pas économiquement valables. Que des économistes nous affirment l’inverse méritaient à mon avis, une telle phrase d’accroche.

    Je ne vais pas développer par manque de temps la question de l’absence d’expérience dans le privé,alors que plusieurs sont consultants, l’amalgame entre programme et actions, sur le recours à l’argument d’autorité en citant de grands auteurs alors que vous le dénoncez cette figure, etc. Ce commentaire n’est pas pour vous, M. Gave, mais pour vos lecteurs. S’il vous plait ne buvez pas benoîtement ces lignes. Analysez ce texte, même s’il confirme vos opinions.

    Répondre
    • Charles Gave

      2 juin 2014

      Cher Monsieur
      Un economiste est quelqu’un qui s’occupe d’economie politique.
      Je croirai entendre le docteur Diafoirus dans Moliere pour qui l’opium faisait dormir parce qu’il avait des vertues dormitives.
      Quelle anerie de commencer une missive par une telle platitude

      Je me suis longuement explique sur ce site sur ce que c’etait d’etre un economiste
      Etre economiste , c’est essayer de comprendre pourquoi les choses ont de la valeur, pourquoi ces valeurs varient avec le temps et quelle forme de societe est la plus a meme de creer le maximum de valeur pour le maximum de gens.
      Je me contrefous qu’un economiste se dise de gauche ou de droite, ce qui m’interesse c’est la qualite de son raisonnement et qu »il s’appuie sur une connaissance reelle de la creation de richesse, connaissance que je peux verifier, ce qui suppose que les chiffres ne soient pas truques (voir Piketty).
      Je suis economiste, et j’ai cree de nombreuses entreprises en 40 ans de vie professionelle.
      Et j’ai cree aussi des dizaines de jobs autour de moi et donc de la VALEUR mesurable qui ne devait rien aux impots preleves sur le petit peuple , contrairement a ceux dont j’ai donne la liste.
      La France, comme en 1989 a un tiers etat qui porte sur son dos la noblesse (la haute fonction publique et les hommes politiques) et le clerge (l’education dont les « economistes  » officiels)
      et le systeme educatif Francais est devenu une fabrique de cretins
      Je ne doute pas une seconde que vous trouviez agreable d’etre sur le dos des gens qui bossent, mais en ce qui me concerne, je trouve ca honteux.

      Ces economistes ont mis leurs titres universitaires en avant pour demander aux Francais de voter pour monsieur Hollande et si cela n’est pas un argument d’autorite, je me demande ce que c’est.

      Qui plus est, ils nous ont explique que l’avenir avec monsieur Hollande serait radieux puisqu’il allait augmenter les impots sur le capital grotesquement sous taxe en France (je les cite).
      Ce qu’a fait monsieur Hollande

      J’aimerais que compte tenu de vos grandes connaissances vous soyez assez aimable pour me citer UN cas, un seul, ou une forte augmentation des impots sur le capital a declenche une baisse du chomage et une hausse du niveau de vie ?

      Donc ils utilisent l’argument d’autorite, fonctionnaires ils veulent plus de pouvoir pour l’Etat (c’est a dire pour eux), ils se sont trompes dans leurs previsions et dans leurs recommendations et vous voudriez que je les felicite?
      En fait, j’attends des excuses du style « proletaires de tous les pays…pardonnez nous »
      Je vais attendre longtemps
      Mais ce qui est le plus exasperant, ce n’est pas qu’ils se soient trompes, ils se sont toujours trompes et sur tout , l’Union Sovietique, Cuba, le Vietnam, Mao, Soljenysnine, Raymond Aron, Boudon Revel… etc,,, c’est qu’ils soient laches
      J’aurais aime qu’ils prennnent la parole pour se defendre, et ils se defilent
      J’aurais aime qu’ils defendent leur chef, ils sont aux abonnes absents
      Ils me rappelent Sartre qui commenca a resister en 1945.

      Auraient ils peur pour leurs prebendes si la gauche venait a perdre le pouvoir?
      c’est ce que je crois
      Comme le disait Raymond Boudon, les intellectuels Francais n’aiment pas le Liberalisme parce que dans un monde liberal ils seraient payes a leur vraie valeur.
      Vous me semblez etre un exemple parfait de cette verite
      Charles Gave

    • ClauZ

      3 juin 2014

      Oui, j’ai lu le livre « Un paradoxe français » de Simon Epstein, vraiment très instructif, je le recommande à ceux qui aiment l’histoire notamment celle de la Collaboration.

      Mais c’est hors sujet par rapport à l’article 😉

    • Amellal Ibrahim

      3 juin 2014

      C’était juste pour signaler que ce clergé de gauche donneur de leçons de morale est sont les premiers à tourner leur veste dès que le vent tourne …

    • Bobdenard

      3 juin 2014

      Bonjour,

      Au titre de la défense de M. Booby qui est probablement assez grand pour se défendre tout seul mais tant pis :

      – tout le monde se soumet peu ou prou à des arguments d’autorité, même le scientifique qui ne peut refaire tous les expériences et a fortiori pour l’économie qui est plutôt un art,
      – vous faîtes des procès d’intention à ces personnes qui je le concède ne sont pas toutes admirables,
      – sur IDL, si je puis me permettre vous avez une vision étroite de l’économie que je qualifierais plutôt de financière. Le CV de votre équipe est à ce titre assez édifiante : pas beaucoup d’industriels, d’ingénieurs, d’artisans, de paysans etc. D’ailleurs votre rubrique « Sciences » est quasi vide
      – et pour faire bonne mesure, je trouve que vous et votre alter-ego JCG êtes assez « touchy » et excommuniez assez rapidement tous ceux qui ne sont pas 100% libéral Hallal en les traitant de socialistes et d’affreux étatistes.

    • idlibertes

      3 juin 2014

      Bref, quand on prend le pseudo d’un mercenaire, on est le troll que l’on peut j’imagine…

    • Amellal Ibrahim

      3 juin 2014

      Bonjour,

      Objectivement, trouvez-moi un pays « socialiste » ou l’économie est performante, dans sa forme la plus radicale, cela donne Cuba, Venezuela, Bloc de l’Est …

      Dans les « démocraties occidentales », il y a 2 articles sur l’UK avec les travaillistes et avec les tories à titre de comparaison, toute politique socialiste a toujours et partout donné des échecs économiques, le seul succès, c’est Schröder qui a fait mené des réformes plutôt libérales …

      Venant du tiers-monde, plus personne n’y croit et le tiers-monde se convertit petit à petit à l’économie de libre marché, le socialisme n’enthousiasme plus …

      Pour ce qui est du libéralisme, c’est étrange que les « héros » entrepreneurs, artisans … s’engagent assez peu à l’exception des financiers et communicants comme les ouvriers d’ailleurs souvent défendus par des philosophes, économistes et intellectuels fonctionnaires …

    • Duff

      3 juin 2014

      Pour aller jusqu’au bout de la réponse de Charles Gave, en exagérant à peine, on pourrait facilement croire que les économistes socialistes croient possible que pour une somme finalement modique au regard des gains potentiels distribués par la Françaises des Jeux, une voyante pourrait leur donner les numéros gagnants du Loto…

    • dede

      4 juin 2014

      « La France, comme en 1989… » Je sais que cela ne nous rajeunit pas mais j’imagine que ce n’est pas au bicentenaire de la revolution francaise auquel vous pensiez?

    • emmanuel

      4 juin 2014

      En terme de capacité de raisonnement avec un peu de prospective c’est le moins que l’on puisse dire le degré 0 de l’intelligence humaine le gros du corpus des Economistes.

      Alors j’aimerai assez que vos tribunes soient un peu moins politique, ou a connotation politique, et un peu plus instructive.

      Les Economistes les plus silencieux en ce moment sont ceux du FMI. Vous savez cette usine a Economistes tous Fonctionnaires Internationaux et ne payant des facto aucune taxe et aucun impôt.

      Prenez des risques dans vos tribunes et dans vos analyses.
      Le risque d’un libre penseur avide de défricher de nouvelles frontières.
      Et peut etre qu’a ce moment la le niveau moyen de la pensee moderne des economiste sera releve.

      La définition que vous donnez d’un économiste correspond tout à fait à ce que je pense de CA.
      A savoir un économiste c’est tout juste un personnage capable de disserter sur le temps qu’il fait…
      Tress bien et après…

    • idlibertes

      4 juin 2014

      Ce n’est pas le point dévellopé dans l’article. Vous êtes passé à coté.

    • emmanuel

      5 juin 2014

      Alors c’est quoi le point developpe dans votre article.
      Les economistes de droite sont geniaux.
      Et les economistes de gauche sont forcement des abrutis.
      Je fais un tout de CA.
      Et ce CA ne represente pas grand chose.

    • charles Gave

      5 juin 2014

      Le point est tout simple
      Il n’y a pas d’economistes de droite ou de gauche
      Il ya des economistes qui essaient de comprendre ce qui marche et ce qui ne marche pas et d’autres qui savent
      Les premiers ont un esprit scientifique, les deuxiemes un esprit religieux
      C’est tout
      Amicalement
      cg

    • Booby

      4 juin 2014

      Bonsoir,

      Je n’apporte aucune connaissance, je ne fais qu’essayer de comprendre une pensée qui m’est étrangère. Je suis un étudiant en droit qui a travaillé durant plusieurs années avec ses bras avant de pouvoir étudier. Je ne me considère pas comme un intellectuel, et n’est jamais été fonctionnaire.

      « J’aimerais que compte tenu de vos grandes connaissances vous soyez assez aimable pour me citer UN cas, un seul, ou une forte augmentation des impots sur le capital a declenche une baisse du chomage et une hausse du niveau de vie ».

      Votre question laisse penser qu’il y a un lien évident entre ses différentes composantes sans l’affirmer. Evidemment je ne peux pas répondre à votre question et cela pour plusieurs raisons :
      – Je ne suis pas économiste
      – Vous n’attendez en réalité pas de réponses à cette question
      – La question n’a pour but que d’exprimer une opinion.

      Plus concrètement, les augmentations d’impôts semblent avoir lieu dans des périodes de crise ou post-crise et n’ont pas pour but de diminuer le chômage mais de diminuer le déficit. Ces périodes sont par ailleurs propices à une augmentation du chômage et à une baisse du niveau de vie. Et puis il faudrait encore s’entendre sur le délai d’effet de ces mesures. Bref, la réponse n’est pas ce qui est important. Proposer une réponse c’est mettre le pied dans le piège à loup.

      « Et j’ai cree aussi des dizaines de jobs autour de moi et donc de la VALEUR mesurable qui ne devait rien aux impots preleves sur le petit peuple , contrairement a ceux dont j’ai donne la liste »

      J’aime l’impôt, entendez moi, j’aime le verser au Trésor, surtout quand c’est pour payer des chercheurs, mêmes les mauvais, mêmes ceux qui soutiennent des thèses contraires à mon éthique. Je consomme tout mon revenu, imaginez ma contribution.

      Je comprends ce qui nous distingue.
      Vous voulez enfin vivre une politique réellement libérale. Je pense que l’expérience libérale a échoué. Vous l’appelez parce qu’elle vous a sourit. Je la crains parce qu’elle anéantit mon entourage.

      Cordialement.

    • idlibertes

      5 juin 2014

      Que d’emphase….et que de certitudes pour un si jeune âge

    • Booby

      5 juin 2014

      Merci pour ce texte, j’ose. A lire, mais plus tard seulement.

    • idlibertes

      5 juin 2014

      Cher Monsieur,

      Absolument pas.

      Charles Gave ne vous demande pas d’exprimer une opinion mais bien de citer l’exemple (ce qui est je crois PRATIQUE) d’un pays ou la hausse des impôts aurait permis de diminuer le chômage et d’apporter une hausse du niveau de vie.

      Comprenez bien que la volonté de demander un élément pratique est justement ce qui nous différencie des Economistes Atterrants. Nous ne pensons pas l’Economie comme une sommes de conjonctures entre oints qui se paluchent de concert sur des théories fumeuses sorties de leurs universités poudrées, mais bien à l’aune de la réalité concrète de ce que l’on peut attendre comme changement EMPIRIQUE pour les citoyens.

      Nous ne sommes pas içi pour parler Ethique de l’impôt mais bien ce que devrait être l’Economie Réelle. Non pas une somme de catéchismes agrégés au fur et à mesure des meetings politiques mais bien une expérience concrète d’hommes de terrains qui ne pensent pas la vie mais l’ont vécu.

    • Booby

      5 juin 2014

      Je m’excuse, je n’ai pas été suffisamment clair.

      « La question n’a pour but que d’exprimer une opinion ». Je voulais faire comprendre que la question était l’occasion pour M. Gave d’exprimer une opinion. L’imposition sur le capital est nuisible à l’économie.

      J’ai également voulu dire que la question n’a pas de sens et que je refuse d’y répondre. En effet l’augmentation de l’imposition sur le capital n’a pas pour objectif de faire baisser le chômage. Il existe je l’espère d’autres leviers sur le chômage et le niveau de vie moyen que la simple augmentation ou baisse de l’impôt sur le capital.

      Cette question n’est qu’un piège de plus.

    • idlibertes

      6 juin 2014

      Vous êtes complétement parano. Un « Piége??
      Vous vous accordez bien trop d’importance.

    • Erwan

      6 juin 2014

      BOOBY, peut être est il temps de penser autrement ?
      Vous êtes opposé aux arguments de M’sieur Gave, soit !

      Loin de moi l’idée de le défendre, il le ferait bien mieux que moi de toute façon.

      Mais, je bondis sur ce que vous dites, je me dois de réagir, je ne suis qu’un petit entrepreneur, pas un économiste, et je ne prêche pour aucune paroisse, sauf celles de mes convictions. Précisions importantes…

      Oui, les augmentations d’impôts ont eut lieu pendant les périodes de crise, je le confirme, je les subis au quotidien. Ainsi donc, c’est quand le marché se contracte qu’il serait logique de peser à la fois sur le consommateur et sur l’offre ? Ça semble cohérent, objectivement ? Ne vaudrait il pas, en admettant que l’impôt soit légitime, relâcher plutôt la pression pour le bien de tous dans les périodes tendues ?

      Par ailleurs, vous parlez de déficit. Le déficit est une conséquence, pas une fatalité. Une erreur d’une politique, d’une gestion à travers le temps. L’impôt devrait donc contribuer à « combler les déficits » ? Je ne le crois pas. Si impôt il doit y avoir, alors il doit avoir un usage plus utile.

      Pourquoi ? Je vous donne un exemple réel, je le vis cette année, je ne peux pas faire mieux : mes impôts ont augmenté fortement ces derniers temps. J’avais prévu l’éventualité de couvrir un secteur supplémentaire, pour cela, j’aurai fait appel à une agence, qui aurait trouver un local, que j’aurai payé. J’aurai fait appel à quelques artisans pour aménager les locaux, eux même auront acheté de la matière, des outils, etc… Ensuite j’aurai embauché environ 4 personnes, peut être 6. Ces gens auraient touché un salaire et auront à leur tour bla-bla-bla.
      A titre personne, j’avais prévu aussi de faire des travaux (décidément…) et la nette augmentation que je subis m’oblige à repousser cela.

      Mais j’ai contribué à combler le déficit… Ça n’a pas de sens, aucun sens . Libre a vous de le penser, mais réfléchissez deux secondes sur mon expérience personnelle pour imaginer les méfaits de l’impôt sur l’économie à l’échelle d’un pays.

      Vous parlez d’expérience libérale qui aurait échouée. Autant je peux citer l’expérience socialiste, communiste, qui a échoué, autant je prends volontiers le nom de l’exemple libéral que vous citez. Ça n’a jamais existé à ma connaissance.

    • Homo-Orcus

      3 juin 2014

      Nathalie Arthaud est une économiste – LOL !

  • CHS

    2 juin 2014

    note d’humour:
    la Légion Etrangère recèle en son sein un valeureux corps de « sapeurs  » ……mais au service de l’Honneur…….
    la Légion Française d’économistes est indéniablement dotée quand à elle d’un brillant et grandissant corps de « sapeurs hollandais » ….adeptes du retournement mais aussi du détournement ……au service de l’erreur sinon de l’horreur de l’économie politique……

    Répondre
  • Bobdenard

    2 juin 2014

    J’aime pas trop les listes. Pour des libéraux, ça fait un peu fichier de police

    Répondre
    • ClauZ

      3 juin 2014

      La liste n’a pas été constituée par des libéraux, mais par les intéressés eux mêmes!

    • Bobdenard

      3 juin 2014

      Ouais mais bon c’est le « 1/4 d’heure de haine » de 1984

  • RB83

    2 juin 2014

    Merci M. Gave. Comme quoi il faut toujours tourner son porte-plume 7 fois dans sa main avant d’écrire quoi que ce soit d’indélébile…
    A ce sujet, je suis à la recherche d’un article écrit, me semble-t-il, par un aéropage de chefs d’entreprise, de politiques et d’économistes sur les bienlfaits du passage à l’Euro (prospérité, emploi, bonheur… j’en passe et des meilleurs…) écrit début des années 2000. Votre système d’archivage semble être plus efficient que le mien, donc si cela vous dit quelque chose, je vous serais reconnaissant de partager l’article, dont la teneur est plus que savoureuse maintenant que nous y sommes jusqu’au cou (dans l’Euro…)
    Merci d’avance et bravo pour votre travail et vos eclairages

    Répondre
    • Duff

      2 juin 2014

      ça me dit quelque chose.

      A défaut je propose de rire avec ça:
      https://www.youtube.com/watch?v=6jbzgbrLnY4

      Le passage sur le courage des hommes politiques, sur l’euro sont sublimes de cruauté rétrospectivement..

    • Denis Monod-Broca

      2 juin 2014

      Oui , surtout le passage sur l’euro (« que VOUS avez voulu, que VOUS avez rendu possible ») et sur les merveilles qu’il devait nous apporter : prix moins chers, plus de choix, une ouverture vers de nouveaux marchés, plus d’emplois… C’est déprimant.

    • Josick Croyal

      4 juin 2014

      Tiens, ben, en passant « nous, entrepreneurs » sur Google, je tombe sur ce genre :
      http://nous-entrepreneurs.wesign.it/fr
      « Nous entrepreneurs, ne nous reconnaissons pas dans cette idée selon laquelle la taxation des plus-values de cession du capital au même niveau que le travail pourrait abimer la passion d’entreprendre. »

      Leur pétition ne semble pas réaliser un rush…

  • Jimmie19

    2 juin 2014

    Bonjour, je trouve que vous bien méchants avec ces pauvres gens : ils ont du être formés par Nathalie Arthaud (vous savez, l’enseignante agrégée en économie et gestion à Paris qui s’est présentée pour lutte ouvrière aux présidentielles 2012).
    Avec cette personne capable de défendre le programme (?) économique (??) de son parti (pour rappel : Recrutement massif d’enseignants, Interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous, avec maintien du salaire, Embauche massive dans les services publics existants, Expropriation des grands groupes industriels, financiers et banquiers sans indemnités ni rachat…) on est sûrs que les économistes gestionnaires vont être bien formés!
    En plus c’est nous qui la payons.
    Snif!

    Répondre
  • Tagada

    2 juin 2014

    Si je me souviens bien le hedge fund LTCM dans les années 90 avait deux prix Nobel d’économie à sa tête. Ca s’est terminé par une faillite qui a failli couler l’économie américaine.

    Répondre
    • Booby

      4 juin 2014

      Des prix Nobels à la tête de Lehman, d’AIG, à la FED ? Je n’ai pas la réponse, mais ce serait intéressant de savoir si des économistes (au sens de M.Gave) peuvent malgré tout mettre en danger l’économie mondiale.

  • Denis Monod-Broca

    1 juin 2014

    « Ceux qui savent font et ceux qui ne savent pas enseignent ». C’est Bernard Shaw qui a dit ça, non ?

    Répondre
    • Strauss Patrick

      2 juin 2014

      Je croyais que c’était Montaigne: « si vous ignorez, enseignez le ». Mais l’on pouvait alors, avec un peu d’optimisme, croire que cette maxime s’appliquait dans le but d’enseigner le professeur…

  • emmanuel

    1 juin 2014

    Putain de merde je viens de terminer la lecture de cet article.
    J’en conclue que les economistes de droite ou de gauche sont aussi tordus.
    Oh capitaine mon capitaine vous devriez recentrer vos articles pour leur donner une certaine dimension en rapport a une crise structutelle qui appelle a relever le debat.

    Répondre
  • emmanuel

    1 juin 2014

    Quelqu’un pourrait il m’expliquer ce qu’est un ecomiste…
    C’est quoi cette bete la.

    Répondre
    • ListFriedrich

      1 juin 2014

      Un économiste c’est d’abord un libéral.

      Mû par la raison calculatrice, son seul idéal est l’argent, sa matière première c’est la masse (bien uniforme, bien consommatrice, la moins différenciée possible, importée s’il le faut), sa divinité l’égo et la volonté de puissance du bankster qui soutient tout celà.

      Oui l’Etre a fuit le quadriparti : La terre, le ciel, les hommes et la divinité.

      Notez que l’exemple est très bon, quelqu’un qui ne s’intéresse pas au fric pour le fric et par le fric (un gérant quelconque) ne peut pas être un économiste

    • galt17

      2 juin 2014

      Bien sûr que si ils s’intéressent au fric, et même plus que les autres.
      Car dans le privé vous pouvez tout perdre ou tout gagné du jour au lendemain.
      Pour ces gens là, il suffit de disserter de façon péremptoire, ou plus simplement donner des leçons, sans risquer leurs bon salaires, qui comme vous le savez, sont très très élevés.

    • FriedrichList

      2 juin 2014

      Merci Jean-Claude pour vos compliments.

      En effet, je roule pour Poutine et Marine. D’ailleurs mon slogan « L’Europe de Marine à Poutine ».

      Quant à vous l’hermine, je laisse les internautes seuls juges :

      LES CONVERGENCES PARADOXALES DE L’EXTREME GAUCHE ET DE LA SUPERCLASSE MONDIALE

      1/ L’extrême gauche sert de bulldozer à la superclasse mondiale : elle procède à la déforestation du couvert culturel des nations.

      2/ La superclasse mondiale veut le libréchangisme mondial. L’extrême gauche sape le sentiment national.

      3/ La superclasse mondiale veut la suppression des frontières. L’extrême gauche soutient les délinquants étrangers clandestins.

      4/ La superclasse mondiale veut une main-d’œuvre interchangeable. L’extrême gauche prône la table rase.

      5/ La superclasse mondiale veut ouvrir de nouveaux champs à la production et à la consommation marchande. L’extrême gauche l’aide en fragilisant la famille.

      6/ La superclasse mondiale craint par-dessus tout l’émergence de courants identitaires et souverainistes qui briseraient la dynamique de la mondialisation. L’extrême gauche joue un rôle d’obstruction face aux populismes nationaux.

      7/ La convergence entre le grand patronat et le projet sociétal de la gauche et de l’extrême gauche

      8/ En échange de ses services, l’extrême gauche bénéficie de la complaisance de la superclasse mondiale.

      9/ Le cosmopolitisme, idéologie commune de l’extrême gauche et de la superclasse mondiale.

    • emmanuel

      4 juin 2014

      JE VAIS FAIRE BREF MERCI…

    • GDG

      3 juin 2014

      Peut être qu’un économiste fait la différence entre un client et un contribuable.
      Amicalement.

    • emmanuel

      4 juin 2014

      A vrai dire le mélange des genres est consommé depuis 1999.
      Les contribuables pour les acteurs du Grand Casino sont à la fois clients et contribuables qui quoi qu’il arrive sont la pour éponger les pertes quand la roulette ne tourne plus dans le bon sens.
      Quand je pense a tous ces moutons qui attendent le discours de Draghi…
      Mon Dieu demain c’est le jour ou la terre pourrait s’arrêter.
      Et tous les economistes y vont de leurs supputations.

    • Booby

      4 juin 2014

      Sans d’autres de vos commentaires, difficile d’interpréter celui-ci avec certitude. J’aurai sans doute tord, mais permettez moi de le comprendre ainsi. L’Etat n’est pas une entreprise, la comparaison n’a pas lieu d’être. Je partage votre avis 😀

    • GDG

      5 juin 2014

      @BOOBY
      Un client est totalement libre d’acheter ou il veut, ce qu’il veut. Quant il veut.
      Un contribuable n’a pas le choix.

      Notez bien que dans le domaine privé se cachent des exceptions. Par exemple une entreprise qui devient un monopole.
      Google n’est pas un monopole. Je ne suis pas obligé de l’utiliser.

      Par contre mon distributeur d’eau qui est une entreprise privée est un monopole, en fait une entreprise d’état. Elle a passé un contrat avec une administration et je suis obligé de consommer l’eau que me livre cette entreprise. Je n’ai pas le choix et j’ai besoin de cette eaux très taxée.Je ne suis plus vraiment un client.
      Amicalement.

    • Booby

      5 juin 2014

      Vous avez raison. J’ai cependant plusieurs remarques.

      Certains monopoles ou des oligopoles ne se sont pas formés par la décision de l’Etat dans certains secteurs. Des fusions ont été rejetées par les autorités de la concurrence pour cette raison. Sans régulation le capitalisme ne me semble pas propice à la concurrence. L’Etat organise des monopoles selon vous, il les interdit davantage à mon avis.

      « Un client est totalement libre d’acheter ou il veut, ce qu’il veut. Quant il veut. »
      Je suis pas pleinement d’accord avec vous. Qui n’a pas de mobile, qui n’a pas d’ordinateur, qui n’a pas d’assurance maladie, qui ne va pas chez le coiffeur, qui n’a pas de véhicule, qui ne portent pas de vêtements, qui n’utilisent pas Google, qui n’a pas d’abonnement internet. Bref, nous avons aujourd’hui des besoins de plus en plus rendus indispensables, parler de liberté totale me semble a minima exagérée.

    • Erwan

      6 juin 2014

      @BOOBY

      Encore une fois vous vous trompez.
      Le fait qu’à l’instant T , une entreprise travaille seule sur un secteur n’est pas un monopole. N’importe qui peut, à tout moment, venir la concurrencer. C’est la Liberté.

      Un monopole c’est de l’exclusivité. Il n’y a que l’Etat qui peut empêcher quelqu’un de venir concurrencer quelqu’un. Il n’y a donc que l’Etat qui crée les monopoles.
      Citez moi un seul cas ou, selon cette définition, une entreprise dans un marché libre (pas de coercition de l’Etat donc) possède un monopole.

  • Amellal Ibrahim

    1 juin 2014

    Bonjour,

    Etant plus jeune, je me demandais pourquoi tous les gens de gauche finissaient profs et tous les gens de droite devenaient cadres et chefs d’entreprise, je crois avoir ma réponse …

    Pour la technocratie, au bout d’un moment, on en a quand même besoin, si Schröder avait écouté le peuple, il n’aurait sans doute pas réformé son pays …

    Le peuple ne sachant pas toujours ce qui est bon pour lui …

    Sans les technocrates de Bruxelles, France Telecom et tant d’autres n’auraient probablement jamais été privatisées …

    Sinon, je n’ai jamais compris la logique de ces « oints », ils disent qu’il faut de la dépense publique, réduire les inégalités … mais qu’est-ce que ça leur rapporte, je veux dire une fois nommés profs, ils peuvent raconter ce qu’ils veulent non ?

    Post-Scriptum : Au fait, il y a des gars d’Harvard dans votre liste … ils embauchent aussi des bras cassés là-bas ?

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  • Marc

    1 juin 2014

    beaucoup de sciences po dans cette liste. vous voyez beaucoup d’economistes ou de financiers ? je ne vais pas m’etendre sur la qualité de ces etudes sciences po. peu d’universités de qualité (MIT, stanford etc) ou de grandes ecoles de qualité
    pour tout dire dans le prive, j’a aussi connu des paris dauphine (en philo) qui ne savaient pas faire des operations mathematiques elementaires (on ne parle meme pas de finance). bien sur sur la carte de visite c’est beau

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  • Vladimir Vodarevski

    1 juin 2014

    Le problème, en France, est qu’il est reprochè à François Hollande de ne pas avoir appliqué un programme socialo- keynésien, de ne pas assez dépenser d’argent public, de faire trop d’austérité. De ne pas faire ce que veulent ces économistes.

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  • Pouquet

    1 juin 2014

    Cela rappelle la lettre ouverte d’experts, dont certains prix Nobel d’économie, qui signèrent un texte déclarant que la politique monétariste de Margaret Thatcher ne marchait pas. C’était un an avant le renversement de tous les indicateurs.
    Eux aussi espéraient en retour quelque chose d’une future majorité au législatif et d’une nouvelle équipe à l’exécutif.

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