26 mai, 2014

Rome, du Libéralisme au socialisme

J’aime lire et pour quiconque aime lire, il n’ y a rien de plus enthousiasmant que de découvrir un auteur dont on n’avait jamais entendu parler et dont chaque mot résonne en vous comme s’ il correspondait à ce que dans le fond vous avez toujours su mais que vous n’avez jamais eu le temps ou le talent ou les connaissances d’en extraire une pensée cohérente.

C’est un choc qui arrive peu fréquemment et quand il se produit, je me précipite sur les autres livres qu’a écrit cet auteur pour m’abreuver à cette nouvelle source.

 

Ce choc, je l’ai connu avec Soljenitsyne, Bertrand de Jouvenel, Arnold Toynbee, Tocqueville, Bastiat, René Girard, Schumpeter, Milton Friedman, Hernando de Soto, et quelques autres.

Je range leurs livres dans l’étage supérieur de ma bibliothèque et quand la médiocrité du monde actuel me pèse trop, j’en attrape un au hasard et je relis quelques pages et je me réconcilie avec le genre humain.

 

Aussi incroyable que cela puisse paraître je viens de connaître un tel choc en lisant

« Rome, du Libéralisme au Socialisme

 Leçon  antique pour notre temps »

de Philippe Fabry chez Godefroy Editeur.

 

Ce livre, dont personne n’a parlé m’est arrivé par le service de presse de l’éditeur et je l’ai lu par hasard .Monsieur Fabry apparemment est un jeune universitaire à Toulouse et il s’agit la de son premier livre. Pour un coup d’essai, c’est un coup de maître.

 

Sa thèse est que Rome est passée insensiblement  et en quelques siècles  d’un état de Droit consubstantiel au  Libéralisme, au droit de l ‘État, la marque du Socialisme et que cette lente glissade est à l’origine de la décadence puis de la chute de Rome. Le Romain est passé en trois siècles de  » citoyen » à  » sujet » avant que de devenir « esclave »

 

L’ auteur maîtrise parfaitement les fondements théoriques du Libéralisme et du Socialisme, et en particulier , comme il est juriste , il comprend parfaitement que le Libéralisme est une théorie et une pratique du Droit, et en aucun cas une série de recettes économiques à appliquer pour arriver  » à la croissance ».

La croissance est une conséquence de l’application du Droit.

Étant jeune quelques tendances libertariennes se font jour ici ou là, mais l’auteur comprend fort bien qu’un État exerçant ses prérogatives régaliennes avec force et justice est une nécessité .

Monsieur Fabry fait en outre toute une série de développements heureux sur les similitudes entre la Rome antique et les États-Unis  d’aujourd’hui et je suis bien sur que Ron Paul n’aurait rien à rajouter.

Ses connaissances économiques sont parfaites et il s’est à l’évidence abreuvé aux sources de l’école Autrichienne en général et de Von Mises et Hayek en particulier, mais sans pour cela en être sectaire, comme certains des thuriféraires de ces deux grands esprits.

Un grand livre donc en ce qui me concerne et qui infirme l’impression désolante qui était la mienne depuis un certain temps: j’en étais arrivé à penser que pour la première fois depuis cent ans il n’ y avait plus un seul grand intellectuel Français, ce qui me désolait.

Je suis heureux de voir que j’avais tort.

La source n’est pas tarie.

J’attends avec impatience le prochain livre de monsieur Fabry.

Les lecteurs de l’ IDL n’ont pas à craindre de perdre leur temps s’ils lisent ce livre

Ils en sortiront plus intelligents et rarement auront- ils dépensé 15 euro à meilleur escient.

 

 

 

 

 

 

Charles Gave

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

39 Commentaires

Répondre à Patrick

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  • Julien

    11 novembre 2014

    Charles,
    Cette these ressemble quelque peu a celle du genie Russe Mickail Rostovtzeff (1920s), auteur de deux paves sur l ‘histoire economique antique.
    Pour lui, Rome est tombee a cause du socialisme d’etat!
    Tout a fait anachronique, mais tellement prophetique a son epoque (il avait du voir venir la chutte de l’URSS des decenies avant tout le monde et s’etait refugie a Yale).
    Ecrivez moi et je vous enverrai un article et autre references.
    Bien a vous.

    PS: ou puis-je me procurer votre pamphlet sur Jesus et le liberalisme?

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    • idlibertes

      14 novembre 2014

      Cher Monsieur

      Içi même sur le site,

      En pdf

      Cdlt

      Idl

  • Patrick

    1 juillet 2014

    Pour ma part j’attend ce premier livre en version ebook/kindle, le m2 de bibliothèque commence à me coûter cher.

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  • GUINOT

    28 mai 2014

    Bonjour,
    à propos de René Girard ,le livre à ne pas manquer est
    « Shakespeare Les feux de l’envie »livre remarquable qui montre le génie de Shakespeare sur le rôle du mimétisme dans toutes les situations humaines.
    Son oeuvre est diffusé par les médias car beaucoup de films ou séries sont
    inspirés par lui (Malcom par exemple).Ceci entraîne une connaissance ,faible sans doute mais réel,qui stabilise toute la société sans faire de bruit.

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  • Philippe Sandron

    28 mai 2014

    Très heureux de lire votre commentaire sur ce livre, cher Monsieur gave, mais guère étonné : aussi lumineux qu’ « Un libéral nommé Jésus » !

    Répondre
  • Nicolas

    28 mai 2014

    Ca confirme ce que je reniflais de l’histoire de Rome.

    N’oublions pas que le niveau de vie du romain romain bénéficiaire de l’anone ne se retrouvera qu’au XIX siècle.. Déjà des HLM de 7 étages, Ect…

    De plus les fonctionnaires ont finis par prendre le pouvoir. Crise du III siècle.

    Pourquoi vouloir payer l’impôt pour ces gens là, pourquoi risquer sa vie ?
    Exil fiscal vers la perse, et discours sur les Libertés Barbares…

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  • Guy

    28 mai 2014

    Stephane: M. Gave n’est pas contre l’union Européenne. Il est contre le système de monnaie unique tel qu’il existe en ce moment, où des états peu productifs comme la Grèce vampirisent les états productifs comme l’Allemagne.

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    • FriedrichList

      28 mai 2014

      Pas uniquement, l’endettement des pays mal gérés remplissent les carnets de commande de Siemens, Alstom, Bougues et Cie : cf Métro d’Athènes + Jeux olympiques et ce n’est qu’un exemple.

      Les allemands vertueux, la bonne blague !

    • Guy

      28 mai 2014

      J’ai écris PRODUCTIFS, pas VERTUEUX. Les allemands se trompent en croyant qu’ils y gagnent à ce petits jeux…

    • Nicolas

      28 mai 2014

      Les pays bien gérés remplissent encore mieux les carnets de commandes…

  • Stéphane

    27 mai 2014

    Bonjour monsieur Gave,

    Ludwig Von Mises, dans l’action humaine, expliquait déjà la chute de l’empire romain par un glissement vers une sorte de socialisme d’état.

    Il n’est donc pas étonnant que cet auteur que je découvre et que je vais aller acheter de ce pas (merci pour l’info) soit un tant soit peu libertarien.

    Un libertarien ne me semble pas sectaire, il va juste au bout de ses raisonnements logiques.

    Vous affirmez qu’un état exerçant avec force et justice ses prérogatives régaliennes est une nécessité.

    Mais alors, pourquoi autant d’état dans le monde ? Un seul état, que nous nommerions big brocher par commodité serait bien plus efficace que les 200 états actuels non ?

    Puisque la concurrence c’est bien pour tout ce qui n’est pas régalien et pas pour les fonctions régaliennes, pourquoi êtes vous contre l’Europe dont le but est de former un super état ?

    Vous allez me répondre que le risque est trop grand, et qu’il faut de la concurrence entre états non ?

    Mais alors combien d’états ? Un, dix, mille ?

    Pour conclure sur un bref rappel historique, la révolution française à accouché des deux plus grandes idées collectivistes meurtriėres de l’histoire :

    Le socialisme, et l’état nation …….

    Bien sincérement et merci encore pour le livre

    Un libertarien passé par toutes les étapes intellectuelles en partant du marxisme :)))

    Répondre
  • Guy

    27 mai 2014

    Un autre livre intéressant qui explique bien les problèmes de gouvernance: Why nations fail.

    Répondre
    • Nicolas

      28 mai 2014

      Naissance et déclin des grandes puissances (titre original : The Rise and Fall of the Great Powers) est un livre écrit par Paul Kennedy.

      De mémoire, explique par la capacité de mobiliser les ressources, et financière. L’échec de la révolution et la victoire anglaise du à la finance, déjà..

      Concept d’over strech pour un Etat.

  • Guy

    27 mai 2014

    Je suis tout à fait d’accord avec FriedrichList: Ce qui a fini par tué Rome, c’est son empire. Rome a fini par s’écrouler sous son manque de productivité et sa dépendance de l’étranger. Lorsque ses dépendances ce sont révoltées en masse, elle n’a pas pu y faire face.

    Répondre
  • FriedrichList

    27 mai 2014

    Bonjour Charles Gave,

    J’avais appris à l’école que l’effondrement de Rome était consécutif de sa victoire sur Carthage. Une fois la victoire acquise, Rome se voyait inondée de céréales du grenier à blé qu’était l’actuelle Tunisie. Du coup, en l’absence d’innovation technique majeure, les paysans de Rome mise en concurrence avec l’ex-Carthage se retrouvaient « inutiles ». Par ailleurs, Rome étant à l’époque très prospère, elle pouvait se « payer » une forme de RSA : le fameux « panem et circenses ».

    Donc, l’interprétation peut-être un peu différente de la votre :
    – 1 elle illustre une loi : il est parfois plus difficile de gérer un succès que de l’atteindre,
    – 2 – premier effet d’une mondialisation et mise en concurrence des producteurs en l’absence d’innovation technique,
    – 3- Etat providence visant à palier le déséquilibre introduit, causant assistanat et perte de motivation pour le retour à l’emploi.

    Vous qui aimez lire, peut-être un de ces ouvrages qui vous est inconnu : « L’effondrement des sociétés complexes ». Joseph Tainter.

    L’auteur explique l’effondrement des sociétés complexes (dont Rome) par la loi des rendements décroissants de Ricardo. A partir d’un certain niveau de complexité, Rome n’a pu entretenir une armée suffisante et avait des dépenses d’infrastructures croissantes (administration etc).

    Il donne aussi des parallèles intéressants avec les sociétés modernes : par exemple la massification et l’augmentation de la durée de l’éducation dans les pays développés ne se sont absolument pas traduites par une augmentation du nombre d’innovations et d’autres productions intellectuelles (arts etc). Il suffit de regarder la France de 1914 : moins de 8000 bacheliers et nous étions probablement la nation la plus avancée à cette époque.

    Répondre
  • Leo

    27 mai 2014

    Merci M. Gave,
    Cette thèse a deja été developpée par le professeur espagnol d’economie Jesus Huerta de Soto, prof haut en couleur de l’Université COmplutense de Madrid, lui même infuencé par l’ecole autrichienne.

    Répondre
  • vivelafrance

    26 mai 2014

    Merci beaucoup pour l’info !!!

    Répondre
  • Josick Croyal

    26 mai 2014

    « j’en étais arrivé à penser que pour la première fois depuis 1000 ans il n’ y avait plus un seul grand intellectuel Français, »
    Faut quand même pas pousser mémère dans les orties !!! Sans sortir des noms donné dans cet article -certains sont français, non ? -… on ne peut que constater qu’ils ont quand même moins de 1000 ans…
    Philippe Fabry ne va plus savoir ou se mettre !!!

    Répondre
    • Josick Croyal

      27 mai 2014

      Je réalise seulement qu’il peut s’agir d’une erreur : depuis 100 ans… Mais quand même !!!

    • Josick Croyal

      27 mai 2014

      10 ans ?

  • Homo-Orcus

    26 mai 2014

    Merci pour l’info, commandé sur Amazon et impatient de m’y atteler !

    Répondre
  • ratel

    26 mai 2014

    bonjour.
    j’ai commandé le livre à la fnac (préférence française oblige).
    Auriez une lecture similaire avec comme sujet la famille et l’éducation des enfants et les valeurs à transmettre ? le libéralisme comme règle de vie existe il ?
    merci pour vos sources.

    Répondre
  • Guy

    26 mai 2014

    Si vous ne l’avez jamais fait, lisez aussi les écrits de Nicolas Machiavel. Son Discours sur la première décade de Tite Live est grandiose. C’est moins long à lire que le Prince (même si c’est aussi très excellent, surtout qu’il y dénonce déjà le socialisme comme un système destructeur qui mène à la tyrannie) et on y découvre aussi quel grand Libéral le gars était en réalité. Il parle de la République de Rome et décrit, sans le savoir, le système politique qui est apparu aux États-Unis d’Amérique plus de 250 ans plus tard. On peut trouver ce Discours sur internet (en tapant le titre).

    Répondre
  • xly

    26 mai 2014

    Dans la même veine, « Qu’est-ce que l’Occident » de Philipe Nemo où en 130 pages il définit les moment-clés de la culture occidentale, dont le deuxième est précisément l’apport romain avec l’émergence du droit privé dont la portée a été historique : droit des personnes, droit des choses et droit des obligations …et humanisme. On peut démontrer à l’inverse que le non-droit observé dans la plupart des pays non-développés est à l’origine du sous-développement.

    Répondre
    • Josick Croyal

      26 mai 2014

      Le non-Droit, ou droit du plus fort, voire droit de celui qui est en place… Plus besoin d’aller dans un pays en voie de rien du tout pour l’observer… Rester sur place en France suffit. La vermine en hermine bien française y veille… Mais qui propose le démantèlement de l’Ecole Nationale de la Magistrature ? La seule chose qui me ferait retourner voter ! Il faut être fou pour investir dans un pays dont la justice est tout sauf rectitude.
      Quand à innover dans un domaine sous coupe étatique (tel l’agriculture avec l’INRA etc…), mieux vaut oublier car règne une véritable dictature intellectuelle. Evidemment, lorsqu’on se contente de se conformer, l’on se ne rend compte de rien. Aucun jour ne se fait jour à la conscience : c’est la nuit permanente. Tout va alors pour le mieux dans le meilleur des mondes.

  • Amellal Ibrahim

    26 mai 2014

    Bonjour,

    Cet auteur en avait fait un article sur contrepoints pour ceux que ça intéresse :

    http://www.contrepoints.org/2012/08/03/92581-rome-du-liberalisme-au-socialisme

    Pour ce qui est des USA, dans les religieux juifs et musulmans appellent l’Occident et les USA en particulier les « Romains » et comme les Romains, les USA sont en train de tomber dans la facilité monétaire et ont du mal à gérer les barbares sur leur sol …

    Au fait, c’est quoi un grand intellectuel ? Quelqu’un avec qui on est d’accord ?

    Que pensez-vous des Onfray, Soral, Zemmour … c’est du vent ?

    Répondre
    • FaLLaWa

      27 mai 2014

      A mon humble avis, pour moi un grand intellectuel, c’est quelqu’un qui développe et sait expliquer clairement des idées originales avec un raisonnement cohérent (sans contradictions) qui va jusqu’au bout de sa logique (ou y pose des limitations bien précises) et surtout qui n’occulte pas les faits réels (et est très prudent sur ses sources et statistiques utilisées et leur pertinence) et y confronte sa théorie (et évalue ou réfute les théories adverses selon les mêmes critères).

      Si vous prenez mes critères ci-dessus, vous verrez que 95% des intellectuels de nos jours ne sont pas rigoureux sur tous ces points.

    • idlibertes

      27 mai 2014

      Bonsoir, pour moi un intellectuel, c’est quelqu’un qui déjà s’amuse à jouer avec des idées et tente d’en avoir des propres. c’est souvent un bon début. Je pense qu’une définition moins restrictive serait souhaitable pour la France. Ceux qui se targuent d’en être sont souvent des fats. Cela dénature. Cdlt

      Idl

    • Amellal Ibrahim

      27 mai 2014

      Ok merci

  • El oso

    26 mai 2014

    Disponible chez Amazon, je viens de vérifier.

    Répondre
  • riz

    26 mai 2014

    Paris, du socialisme au libéralisme .Le socialisme s’est arrêté puisque la croissance est désormais de zéro depuis 2012 , zéro en 2013 , zéro en 2014 (financée par l’endettement mais la vraie croissance est de zéro avec une population qui croît de 0.5% l’an) .Donc la hausse des dépenses sociales ne doit pas être de 2 à 3% l’an mais de zéro pourcent l’an en phase avec la croissance du secteur privé .Et encore si le secteur public croît de 2% l’an (ce qui est à peu près le cas , qu’en est t’il donc du secteur privé puisque la croissance globale est de zéro et que seul ce dernier doit assoir la croissance du secteur public) .La population vieillit , la population active du secteur privée diminue , les dépenses de santé s’envolent (technologies modernes de santé plus coûteuses vieillissement de la population…), la paupérisation , le déclin de la France est en marche donc les dépenses sociales sont logiquement amenées à augmenter .Mais ce n’est plus possible si ce n’est par l’endettement car il n’y a plus de croissance du secteur privé en face afin de faire face à ces besoins croissants du public (social) . C’est la fin du socialisme en France (si ce n’est par l’endettement mais ce dernier n’est plus possible) , nous sommes arrivés au bout du processus comme dirait madame Thatcher , au moment où ce dernier doit mourir comme semble nous le susurrer dans l’oreille les élections d’hier .
    Alors que la France n’a pas vraiment commencé la rigueur (regardons ce qui s’est passé en Grèce , Espagne , Portugal, Italie , Irlande…), le Français est déjà entré en révolution , on a donc pas fini avec les extrêmes qui risquent d’être au second tour de la présidentielle en 2017 comme ce fut le cas en 2002.La France pays d’enfants gâtés .S’il n’y avait pas eu l’euro pour nous protéger la France aurait dévalué sa monnaie depuis belle lurette (réponse d’évitement naturelle , esquive à une attaque des marchés , il suffit de dévaluer et ce sont les marchés qui s’en chargent en vendant la monnaie du tocard) .
    La France ne veut pas se réformer et ne se réformera que très lentement car le socialisme contrôle à peu près tout dans ce pays , lobbys etc … donc la croissance sera de zéro encore pour longtemps , le potentiel de croissance (sans endettement ) de ce pays semble proche de zéro , sur 1 an ou 2 ans ce n’est pas révélateur , significatif statistiquement mais sur 5 ans si : Hollande n’aura peut-être même pas atteint 1% sur la totalité de son mandat (en vraie croissance) .Monsieur zéro .
    3/4 des entreprises sont branchées sur la conso intérieure en France , mais cette dernière va baisser du fait de la hausse des impôts sur les ménages dans les années à venir .Les recettes fiscales vont stagner , ont aura vraiment du mal à se désendetter !!!!

    Répondre
    • FriedrichList

      26 mai 2014

      Paris, ville des libérastes surtout

  • P.Lacroix

    26 mai 2014

    J’ aime bien aussi  » creuser » les bons auteurs.
    Donc merci pour cet « amorçage »!

    Répondre
  • ccomp

    26 mai 2014

    « Les lecteurs de l’IDL n’ont pas à craindre de perdre leur temps s’ils lisent ce livre.
    Ils en sortiront plus intelligents et… »

    La connaissance guérit pas de la bêtise, juste de l’ignorance.

    Répondre
  • Romain Metivet

    26 mai 2014

    Cher Charles,

    Merci de nous faire découvrir des livres qui relèvent le niveau dans une période où beaucoup de « penseurs » n’ont de l’intellectualité que la libido.

    Je ne l’ai pas encore lu mais au regard de la thèse et du titre, je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec les États-Unis.

    Répondre

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