26 février, 2023

Quand les mots perdent leur sens, les royaumes deviennent ingouvernables.

(Confucius).

 

 

Ça doit être l’âge, mais de plus en plus souvent j’ai de grands moments de lassitude (GML).

Pourquoi ?

Parce que les gens beaucoup plus jeunes que moi (il y en a peu de plus vieux, et de moins en moins) écrivent comme des cochons et ne respectent même plus ce que, de mon temps, on appelait la structure logique d’un argument. Je m’explique. Où que j’aille, quoi que je lise, que je regarde ou que j’écoute, j’entends que le libéralisme, le néolibéralisme, le capitalisme, le libre-échange, la recherche du profit, … ont amené le monde à la catastrophe et que nous allons tous mourir bientôt grillés, noyés, affamés, assassinés ou que sais-je encore.Très curieusement, tous ces mots sont utilisés de façon interchangeable.

Les minus habens qui défendent ces idées ne font en effet aucune différence entre libéralisme, capitalisme, liberté des prix, droit de propriété etc…

Pour eux, c’est bonnet blanc et blanc bonnet.

Et donc, l’objet de leur attaque n’est pas défini clairement.

On sait qu’ils sont contre, mais on ne sait pas très bien contre quoi exactement puisqu’ils n’ont pas défini leur vocabulaire.

Ensuite, et comme le faisait remarquer Revel , ils attaquent toujours le monde réel, en s’appuyant non pas sur une autre déclinaison de la réalité, mais sur leur conte de fée favori du moment,  Millénarisme,  Fascisme, Nazisme, Théocratie, Communisme,  Écologie, Mondialisme…

C’est-à-dire qu’ils ne comparent pas la réalité à une autre réalité, mais la réalité à un rêve, pour conclure triomphalement que le rêve est supérieur à la réalité.

En toute honnêteté, on ne peut pas leur en vouloir puisque la bonne méthode « scientifique » n’a été définie que très récemment, par Aristote, il y a seulement 2400 ans.

Et voici cette méthode, qui n’a jamais changé.

Commencer par définir le problème, c’est-à-dire le nommer pour en comprendre les causes, proposer une solution, et là nous passons dans le domaine pratique, vérifier si ça marche, nous restons dans le pratique. Enfin, abandonner cette solution si la situation empire, nous revenons dans la prise de décision.

Or les gens qui maudissent les solutions qui ont marché depuis trois siècles font exactement le contraire (Voir les analyses de Thomas Sowell à ce sujet).

Le problème n’est pas défini, la solution n’existe pas dans le domaine du réel, elle ne marche donc jamais, et « ils » nous proposent encore et encore des solutions qui n’ont jamais marché, mais qui ont toutes une caractéristique commune : dans leurs systèmes, quel qu’il soit, ma liberté individuelle disparaît tandis que leur pouvoir augmente. D’où mes grands moments de lassitude.

Où l’on retrouve Schumpeter qui écrivait en 1940 que le grand problème du monde futur allait être la hausse générale du niveau d’éducation consécutive à l’arrivée du Libéralisme, qui allait permettre la montée de l’enseignement pour tous et donc créer une classe de faux intellectuels qui détesteraient le libéralisme, puisque dans un régime libéral, ils seraient payés à leur juste valeur, comme le disait Raymond Boudon.

Et, bien entendu, tous ces faux intellectuels sont aujourd’hui dans l’Université où ils s’emploient à créer de nouveaux faux intellectuels, en enseignant à nos enfants qu’il faut haïr la réalité, comme on le voit aujourd’hui aux USA par exemple.

Dans l’esprit qui a toujours été le mien, je vais donc essayer de montrer comment un esprit libre peut approcher la réalité et, dans ce papier, je vais commencer par définir proprement les mots et les concepts qui sous-tendent les réussites que nous avons connues depuis trois siècles.

Et je vais commencer par le mot LIBÉRALISME.

Au commencement du Libéralisme est le DROIT qui doit s’appliquer également à tout le monde, État y compris. Le but du libéralisme est de protéger la liberté individuelle contre le minotaure destructeur de liberté qu’est l’État et cette protection est assurée par l’égalité de tous devant le Droit.

Locke, à la fin du XVII -ème, a posé les principes de base de la doctrine juridique qui constitue le Libéralisme (voir mon papier sur Locke sur ce site).

  • Inaliénabilité du droit de propriété.
  • Séparation des pouvoirs.
  • Vote des impôts par ceux qui les payent.

Ces principes, s’ils sont respectés, amènent inéluctablement à deux réalités.

  1. Dans le domaine économique, le capitalisme.
  2. Dans le domaine politique, la démocratie.

Commençons par le capitalisme.

Le capitalisme est un système Darwinien assez simple.

Celui qui dispose d’un stock de capital a le droit d’en faire ce qu’il veut, dans le cadre légal de l’époque, sauf à mettre les autres en esclavage puisque chacun est propriétaire de lui-même et des fruits de son travail. Le libéralisme est donc à l’origine de la disparition de l’esclavage.

Si le capitaliste utilise correctement ses actifs, les profits lui appartiennent (voir la parabole des ouvriers de la onzième heure, article précédent).

S’il l’investit mal, il le perd.

Le capitaliste dans la sphère économique est donc celui qui assume le RISQUE inhérent à toute activité humaine.

Cette réalité va amener à ce que l’on pourrait appeler les maladies du capitalisme.

Première maladie : la tentation de l’entente entre producteurs pour se protéger contre la concurrence. Appelons cela la recherche de rente par le capitaliste, ou capitalisme rentier, qui est totalement inacceptable dans une société libre,

Solution, l’ordo-libéralisme allemand, ou les législations interdisant de telles pratiques.

Deuxième maladie : l’achat du pouvoir politique pour empêcher les nouveaux concurrents d’apparaître. Le but est de se mettre à l’abri du risque de perte en demandant au pouvoir politique de me protéger contre des capitalistes plus efficaces que moi, en mettant à mon service le monopole de la violence légitime dont dispose l’État.

Historiquement, la meilleure façon d’arriver à un tel résultat a été le protectionnisme. Alternativement, des arrangements entre complices peuvent avoir lieu pour que les commandes de l’Etat soient attribuées à des « amis » plutôt qu’aux mieux disant.

J’ai donné à cette pratique le nom de « capitalisme de connivence », mot poli qui peut remplacer « corruption ».

Toutes les études internationales montrent qu’à de rares exceptions près, plus le poids de l’Etat est élevé dans un pays, plus la corruption y règne, ce qui apparaît bien normal. La France, dans ce domaine, est particulièrement bien placée puisque notre État représente 62% du PIB.

Recherche de la rente et capitalisme de connivence sont donc les deux maladies du capitalisme.

On sait parfaitement comment les traiter depuis le début du XX -ème au moins (Theodore Roosevelt aux USA, lois anti-monopoles) et la condition pour que des dérives ne se produisent pas est bien sur l’indépendance de la justice, ce qui m’amène à ma deuxième conséquence du libéralisme. la démocratie.

Continuons avec la démocratie

Le libéralisme a une idée fondamentale : l’État est un mal nécessaire.

Pour le contrôler, la solution est de voter ses dépenses qui seront couvertes par l’impôt.

L’article 1 de toute constitution libérale est qu’il y a vote des dépenses de l’État par les citoyens, c’est-à-dire démocratie.

L’article 2 c’est le Droit de propriété (à quoi servirait l’article 1 si l’État pouvait me piquer mes biens ?)

L’article 3 c’est bien entendu l’indépendance de la justice assurée au mieux par des jurys populaires ( à quoi serviraient les articles 1 et 2 si la justice n’était pas indépendante ?).

L’embêtant est que la démocratie est définie de nos jours comme la toute-puissance de la majorité. Si un régime atteint 50.1% des voix, il serait tout puissant. Vous avez juridiquement tort puisque vous êtes minoritaires était le cri de guerre des socialistes en France en 1981.

C’est pour cela qu’Aristote pensait que la démocratie était le pire des régimes puisqu’il amenait automatiquement à la démagogie.

La difficulté est donc : comment laisser la parole à la majorité, sans que les démagogues ne détruisent tout.

La réponse amenée par les pères fondateurs des USA, fut de mettre un certain nombre de principes sur lesquels la population ne pouvait pas voter dans la Loi Fondamentale du pays, la Constitution. Ce qui fait dire aux spécialistes que les USA ne sont pas une démocratie, mais une République, gouvernée par la Loi et non pas par le Peuple.

Ce principe de la Loi Fondamentale fut repris un peu partout, avec plus ou moins de bonheur…comme en France ou nous avons connu une dizaine de Constitutions alors que les USA ont toujours la même.

Hélas, comme le capitalisme, la démocratie attrape des maladies.

  • La première est la démagogie, ce qui se termine toujours mal.
  • La deuxième est la capture de l’État par les forces économiques qui cherchent à transformer leurs profits (légitimes) en rentes (illégitimes).
  • La troisième est la capture de l’État par une institution étrangère (colonialisme) ou supranationale (Europe aujourd’hui) puisque cela veut dire que voter ne sert plus à rien,
  • La quatrième est le gouvernement des juges, qui, à la place de dire le Droit, décident de le fabriquer. La solution est bien sur l’élection des juges et le jugement par jury.

Si quelqu’un est contre le libéralisme, il doit être contre le capitalisme, mais aussi contre la démocratie. Staline, Lénine et le PCF d’autrefois étaient contre les trois, ce qui était rationnel. Être pour la démocratie et contre le libéralisme est la position démagogique par excellence de ceux qui espèrent que la Loi ne sera pas égale pour tous tant ils comptent s’enrichir grâce à la corruption.

On ne peut pas être contre le capitalisme, et donc contre la propriété privée et pour la démocratie puisque, dans un tel monde, le risque est assumé par l’État, ce qui fait que le processus de création destructrice ne peut avoir lieu et que la croissance s’arrête et la démocratie disparaît à chaque fois. C’est là où nous en sommes dans le domaine des énergies fossiles ou renouvelables et le résultat ne va pas être beau à voir.

Curieusement, on peut être pour le capitalisme et contre la démocratie, c’est ce que montre les exemples de Singapour et de la Chine, où règnent un capitalisme débridé et un certain respect du droit de propriété mais où la démocratie n’existe pas. Ce qui m’amène à dire que la Chine communiste ressemble beaucoup plus à l’Espagne Franquiste de 1955 qu’a l’URSS… Pour moi, la Chine aujourd’hui est un régime autoritaire mais non pas totalitaire, mais peu de gens partagent cette opinion.

Conclusion

Nos économies dites «libérales » sont malades puisque partout capitalisme de connivence et capitalisme de rente règnent aux USA et en Europe.

Partout aussi nous constatons la prise de pouvoir du politique par des « élites » vendues aux puissances d’argent qui s’appuient sur des soi-disant juges indépendants.

Nous sommes atteints de toutes les maladies qui peuvent s’abattre sur un régime libéral aussi bien dans le monde politique que dans le monde économique.

Tout le monde sait que nous sommes mal partis mais les solutions proposées par les différentes branches du monde politique sont toujours plus de capitalisme de connivence ou de rente (protectionnisme, champions nationaux), plus de gouvernements par des juges non élus (transferts juridiques à l’Europe) ,plus de transferts de souveraineté à  des organisations internationales et toujours moins de libéralisme.

Je pense très sincèrement que nos sociétés sont en train de devenir folles et que les fous ont pris le contrôle de l’asile.

J’attends en cultivant mon jardin en France et mes actifs principalement en Asie, ce qui est possible de nos jours et ne l’était pas autrefois.

Du diable si je sais comment tout cela va finir.

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

73 Commentaires

Répondre à Mench

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  • Mench

    7 mars 2023

    Que cela signifie de mettre ses actifs en Asie ? Cela veut-il dire acheter des ETF d’actions et obligations chinoises ou bien ouvrir un compte bancaire en Asie ?

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  • Jean Claude

    3 mars 2023

    Bravo, Charles.
    Rafraîchissant d’entendre rappeler avec clarté et élégance un certain nombre d’évidences.

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  • SOPHOPHILE

    3 mars 2023

    L’ éducaSTRAtion nationale (qui ne mérite pas sa majuscule) n’apprend ni le français précis, ni le sens critique qui ferait « sursauter » à chacune des incohérences orthographiques, mais surtout discursives qui sont de plus en plus fréquentes chez la majorité, entre autres, de nos politiciens qu’ils soient de l’espèce dominante « godillots » ou non.

    Oui souvent il y a absence de souci du juste mot pour la juste chose, de souci des mots pesés pour éviter d’accroître, voire pour contribuer à réduire, les maux pesants.

    Quant à la démocratie on ne le dira jamais assez « Dès que nous disons le mot « démocratie » pour nommer notre mode de gouvernement qu’il soit américain, allemand ou français, nous mentons. La démocratie ne peut jamais être qu’une idée régulatrice, une belle idée dont nous baptisons promptement des pratiques très diverses. Nous en sommes loin, mais encore faut-il le savoir et le dire »(A.E)

    « Nous sommes victimes d’un abus de mots. Notre système (les « démocraties » occidentales) ne peut s’appeler « démocratique » et le qualifier ainsi est grave, car ceci empêche la réalisation de la vraie démocratie tout en lui volant son nom. » (S-C.K)

    « La démocratie, c’est le nom volé d’une idée quotidiennement violée » (J-P.M).

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  • Kathleen

    2 mars 2023

    Merci pour cette analyse précise et digne d’Aristote et Platon, qui nous explique clairement pourquoi nous en sommes arrivés à la situation catastrophique actuelle.
    Malheureusement je crains que nous ne dussions souffrir encore longtemps .
    Dommage qu’il existe de moins en moins d’Hommes instruits et probes, tel que vous.

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  • mempamal

    2 mars 2023

    ce qui arrive c’est 1914 + 1929 + 1940 +1973 +2008 , ça va commencer bientot par le ´defaut sur les bons du trésor

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  • outters jean michel

    1 mars 2023

    je viens de lire les nombreux commentaires qui sont assez pertinent. Ca me fait penser à l’histoire, « qui démarre sa vie à quatre pattes?, puis sur 2 et fini sur 3 pattes. » l’être humain bien sûr. Cette image nous montre la difficulté d’être autonome. Et bien c’est exactement le problème de l’homme aujourd’hui. Dans la nature si animal mais trop de temps à se mettre sur ses pattes il est mort. Donc vous pouvez toujours tergiverser sur les termes techniques pour définir la société, le juge de paix, c’est votre faculté à vous en sortir tout seul. En tuant la liberté vous vous infligez une mort économique certaine voir plus.

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  • outters jean michel

    1 mars 2023

    On peut dire qu’aujourd’hui on fabrique du capitalisme non libérale. Puisqu’on a tué dans l’oeuf la notion de liberté. J’ai posté un commentaire sur you tube qui disait:  » les peuples ne sont pas intéressé par la recherche de la liberté, mais par la Sécurité. Y a cas voir ils marchent pour leur retraite, d’ailleurs ils marchent pour tout. Esclave un jour esclave toujours » je ne me suis pas fait que des amis. Je suis à mon compte depuis 15 ans plombier chauffagiste. Je ne cherchais pas à devenir patron, mais ce qui m’a poussé, c’est de ne plus avoir à demander la permission de pouvoir partir en vacances.J’ai énormément voyagé en dehors de France depuis 20 ans et je n’aurai jamais pu le faire si j’étais resté chez un patron. L’évocation de cette idée me rend fou. Vive la liberté au delà de tout mon être.

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  • Nanker

    1 mars 2023

    « Du diable si je sais comment tout cela va finir. »

    Je pense que vous leur donne bien trop d’importance. Après le Grand Ecroulement ils seront certainement occupés à trouver leur pitance quotidienne dans les poubelles de nos rues, aussi ils n’auront plus vraiment le temps de contaminer la société avec l’idéologie du jour (woke LGBT++– antispéciste… en attendant la prochaine).

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    • Guillaume

      20 mars 2023

      Malheureusement cette classe de parasites s’enrichit, il est probable qu’on passe par une longue phase « URSS » ou les fils de ces bourgeois continueront à faire ce qu’ils font.
      On trouve peu de prolo chez les écolos.

  • Patrice Pimoulle

    1 mars 2023

    un des moyens pour le liberalisme, la speculation et la communaute financiere globale pour prendre le pouvoir et rendre les royaumes ingouvernables, est justement de faire leur sens aux mots’ c’es l’oeuvre des medias mainstream.

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  • Karl Descombes

    1 mars 2023

    A mon sens, le libéralisme est une utopie, certes belle, mais une utopie.
    Cela ne peut exister que dans un cas particulier: la disponibilité des ressources et la croissance économique sont exceptionnellement importantes pour gommer / rendre secondaires les luttes de pouvoir visant à la suprématie individuelle.
    Les personnes qui se contentent de peu ont leur content.
    La capacité d’accaparement des rapaces est dépassée par la croissance économique.
    Sinon, les luttes de pouvoir s’exacerbent et les systèmes sociaux, quels qu’ils soient, perdent leur vertu.
    Les trois fondamentaux cités ci-dessus ne sont plus que des coquilles vides, qui servent à asservir encore mieux les personnes qui y restent attachées.

    Le libéralisme américain est indissociable de conquête de l’ouest et de l’esprit pionier.
    Quel libéralisme anglais sans empire colonial ?

    La fondation de tout système politique est plutôt pour moi la vertu.
    Quel que soit le « isme », comment faire en sorte que les citoyens ne poussent pas leur avantage jusqu’à détruire le système de l’intérieur.

    Je suis peut-être inculte sur le sujet, mais je ne vois pas d’autres manières pour amener à la vertu que la crainte d’une puissance supérieure éternelle.
    C’est la vraie force des évangiles.

    Même avoir des enfants n’amène pas à la vertu pour préserver leur avenir.
    Au contraire, vous pouvez penser que votre famille issue de la cuisse de Jupiter s’en sortira toujours mieux que les autres.

    Comment rendre vertueuse une forte proportion d’une société humaine, si chacun se voit comme mortel et uniquement fait de matière?

    La vertu est plus importante pour moi que la doctrine.
    La doctrine porte juste en elle un potentiel plus ou moins grand d’efficacité, mais sans vertu aucun potentiel ne se matérialise.

    Une autre manière de voir les choses, le meilleur système est peut-être simplement celui le plus résilient à l’absence de vertu.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      1 mars 2023

      C’est bien pourquoi une republique sagement organisee doit prevoir de moderer l’absence de vertu par une magistrature vertueuse.

    • le chinois

      1 mars 2023

      « Vertu »…
      La seule vertu exigé a l’esclave est l’obéissance. /Aristote/,
      En langue hébreux il n’y a pas de mot pour dire « honneur ». il y a « gloire » .

      Blague a part, une activité économique n’a pas besoin avoir « d’utilité sociale », Mais tout activité économique doit être examiné si elle a
      – utilité sociale
      – pas d’utilité sociale
      -nuisible
      L’Etat sain est la vertu.
      L’individu qui entreprend est le plus estimable du multitude.

  • Agathoclés

    28 février 2023

    Bonjour à tous.
    Comme ça intuitivement, du coin de l’oeil, la monnaie m’a traversé l’esprit. Celle avec laquelle les produits et services sont échangés, produits et services qui constituent les patrimoines, de propriété privée. Dans la mesure où le système d’émission monétaire, qui repose maintenant sur les réserves fractionnaires, a donné à la monnaie une nature de dette, n’y a -t-il pas une gêne ontologique à échanger une valeur, un actif avec une dette. Notre société n’est-elle pas atteinte de ce mal profond parce que la monnaie elle-mëme, par nature, ne répond pas au principe de réalité?

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  • poisson rouge

    28 février 2023

    Pour Simon Leys, qui en l’occurence se référait à Liu Xiaobo, le prix Nobel mort martyrisé en prison, la Chine actuelle est un Etat « POST-TOTALITAIRE ». Ce qui n’a rien à voir avec l »autoritarisme ou le franquisme des années 50

    Répondre
  • Richard Louis SAAS

    28 février 2023

    Mon Cher Monsieur GAVE , cela finira à l’image du Nouvel Ordre Mondial, dont nous sommes les victimes , à moins que le peuple, enfin réveillé , renverse les données du monde dans lequel on nous entraine irrémédiablement . Je suis décidé à combattre par les mots et s’il le faut par la force …..

    Répondre
  • SCHŒFFLER VALERY

    28 février 2023

    L’héritage de 68 quand il fallait prendre ses rêves pour la réalité ! On voit bien le résultat ! Merci Mr Gave !

    Répondre
  • Saturne

    28 février 2023

    La Droite, c’est la propriété privée. Il n’y a pas de Droite en France.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      1 mars 2023

      C’est pourquoi la France est sortie de l’histoire.

  • tom

    28 février 2023

    alors dans quel pays partir vivre?

    Répondre
    • znarf

      28 février 2023

      Moi aussi je cherche, mais je crains que ce genre de fuite finisse par vous rattraper malgré tout.

    • Charles Heyd

      28 février 2023

      Il faut rester en France et se battre!

    • Patrice Pimoulle

      1 mars 2023

      En Thailande, a Pattaya; la, on reapprend a vivre; ce n’est pas aussi facile qu’on pourrait le croire, et peu sont elus; nombreux sont ceux qui preferent suivre le match a la tele en prenant une (ou plusueieurs) biere.

  • Patrice Pimoulle

    28 février 2023

    Le probleme du liberalisme est qu’il sert surtout a masquer la speculation, systeme d’apre lequel le meilleur est celui qui sort son revolver le plus vite.

    Répondre
  • Didier L

    27 février 2023

    En France où j’habite, toute personne est libre. Selon ses compétences, elle aura la possibilité d’oeuvrer pour le bien de soi et de groupes de plus en plus larges. Ses croyances seront respectées grâce à la laïcité. En exerçant sa liberté, elle aura des chances d’exceller. L’État garantira les réussites à sa manière et les entrepreneurs à la leur, dans le respect.
    Cela n’empêche pas l’échec où la personne aura peut-être encore la chance de travailler. Elle sera aussi respectée, ou dans la mesure du possible quand elle adopterait des comportements dangereux (mauvaise alimentation, mauvais sommeil, etc.).
    J’imagine que les compétences bénéficieraient d’une valeur élargie, qui donnerait la possibilité de vivre en d’autres contrées. Comme des compétences en ingénierie (création, amélioration de produits), en relations interculturelles (pour repérer des besoins, lancer des modes), etc.
    Mais du manque de libéralisme se constate dans des messages, dans des communications, dans des situations (comme par exemple des comportements abusifs inchangeables qui font fuir ou font monter la tension), ou si aucun effort n’est ni encouragé, ni reconnu par personne, ou enfin dans l’exclusion.
    Par contre, le libéralisme pourrait faire partie variable d’une culture selon qu’il serait comparé à diverses organisations de société et ceci grâce à une ou plusieurs de ses composantes mêmes comme la propriété.
    La propriété possédant elle-même plusieurs natures différentes suscitant divers affects.
    Pour conclure, l’on devient peu à peu réaliste sur nos possibilités de réussite.

    Répondre
    • Guillaume

      20 mars 2023

      Les PME ont 65,1% de charges et les sommes délirantes qui leur sont volées sont distribuées par des politiques gauchistes à tout ce que le pays compte de parasites gauchistes et amis des gauchistes (et quelques victimes appauvries du socialisme).
      .
      L’état français ayant tué son économie à coup de fiscalité emprunte maintenant 270 milliards d’euros chaque année, soit l’équivalent de 188 millions de SMIC juste pour que l’illusion dure un peu.
      Game-Over pour les libertés, Game-Over pour la France.
      .
      PS: donnez moi 65% de vos richesses et remerciez moi de toute cette liberté que je vous accorde.

  • Favelin

    27 février 2023

    Monsieur GAVE
    Je suis en accord avec vous et je pense que notre pays est en PLOUTOCRATIE et que l’un des symptômes l’immigration débridée est réalisé pour déstabiliser nos sociétés pour installer le DESPOTISME et la condition d’esclave pour une partie de la population, tout cela piloté par L’OLIGARCHIE FINANCIÈRE

    Répondre
  • Roland

    27 février 2023

    Charels a écrit : « Du diable si je sais comment tout cela va finir. »
    Très mal… mais je n’ai jamais été très doué en optimisme.

    Répondre
    • Roland

      27 février 2023

      « Charles »
      Je ne sais plus écrire.

  • Ankou

    27 février 2023

    « Commencer par définir le problème, c’est-à-dire le nommer pour en comprendre les causes ……..  »
    Kaoru Ishikawa

    Répondre
  • Dominique

    27 février 2023

    Chers Charles,

    L’embêtant est que l’Organisation Mondialiste des grands banquiers new-yorkais a tué à la fois le libéralisme et la civilisation occidentale.

    Vous apprécierez, je l’espère, l’analyse que vient tout juste de publier le grand philosophe russe Alexandre Douguine sur le changement de paradigme de la Russie.

    https://www.geopolitika.ru/fr/article/de-loperation-speciale-la-guerre-totale

    Meilleurs sentiments

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      28 février 2023

      Mais il y a des gens qui commencent a s’en apercevoir aux Etats-Unis; les problemesdes Etats-Unis sont les memes qu’en Europe;simplement, au lieu de CAC 40, on dit Lglobal financial communauty », et au lieu de « l;Europe », on dit « la colline » (pour Washington). Le reste sans changement.

  • Francis

    27 février 2023

    Si, pour qu’il y ait libéralisme, il faut les trois conditions suivantes:
    Inaliénabilité du droit de propriété.
    Séparation des pouvoirs.
    Vote des impôts par ceux qui les payent.
    Alors il est clair que le libéralisme n’est pas présent dans notre société française.

    Droit de propriété nié par l’IFI et les taxes sur donations,
    Séparation des pouvoir, bafoué chaque jour entre exécutif et législatif,
    Vote des impôts par ceux qui les payent, les impôts sont votés par les députés qui représentent une population globale, dont plus de la moitié ne paie pas l’IR et autres impôts.

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      1 mars 2023

      Notre societe francaise repose sur l’Apel du 18 juin, la Haute Cour, le programme du CNR, la nationalisation de Renault et la solidarite franco-sovietique.

    • Guillaume

      20 mars 2023

      1994: Jacques Lesourne directeur du Monde « Sur le plan économique, la France est une Union soviétique qui a réussi ».
      2023: Non.

    • breizh

      27 février 2023

      Rien que le mot de la fin de cette dame : « l’europe est une excuse parfaite a toutes les dérobades des pouvoirs nationaux et un pole emploi de luxe à tous les inutiles dans le cadre national. « 

  • Francois

    27 février 2023

    Magnifique exposé Charles qui ne peut être plus clair sur les maux qui nous arrivent. Si nous souhaitons donc sortir démocratiquement de cette impasse, il nous reste donc à monter une constitution qui respecte les principes que vous évoquez et son contre pouvoir, le peuple qui fait loi et qui rend la justice. Un beau programme qui mérite un travail de fond pour avoir l’aval du peuple sur ce projet. Maintenant, les limites démocratiques sont telles qu’il est peut être possible de créer un autre projet de société. Pourquoi pas une République autoritaire populaire? Le peuple décide qui applique avec autorité. le parlementarisme doit donc trouver une autre forme d’existence que celle en cours aujourd’hui. Bien à vous.

    Répondre
  • RIOU Jean-Christophe

    27 février 2023

    Bonjour Ceci n’est pas une opinion mais une question.
    Je vous la pose à chaque fois que vous déplorez l’absence de perspective politique sans jamais obtenir de réponse .
    Michel Onfray et Guillaume Bigot que vous avez tous deux reçus, ont fondé une Organisation politique, France Souveraine, que vous ne semblez pas prendre en considération. Pourquoi ?

    Répondre
  • Kevin

    27 février 2023

    Merci pour cet article !

    Répondre
  • benj

    27 février 2023

    Aux 4 maladies de la démocratie, il faut en ajouter une cinquième: la perversion des médias qui travaillent avec succès à l’anéantissement du peuple

    Répondre
    • Guillaume

      20 mars 2023

      Encore faut-il s’entendre sur les mots.
      La loi c’est le pouvoir, le peuple suisse vote les lois, le peuple suisse a le pouvoir, c’est une démocratie (Demo Kratos « pouvoir du peuple »).
      .
      La France est une monarchie ou une petit classe d’aristocrate (inclut les journalistes subventionnés) présente au peuple tous les 5 ans un prince ou son cousin consanguin choisi dans une liste pipée.
      Aucun des 320’000 articles de lois Français n’a été voté par le peuple.
      .
      En 2005 des sondages indiquaient que les français s’inquiétaient des impôts, des privilèges des élus et fonctionnaires, des dépenses et de la dette.
      Si les impôts avaient été votés par le peuple, jamais la France n’aurait atteint ce niveau de pillage.

  • Jacques B.

    27 février 2023

    Une observation en passant, que d’autres ont sans doute également faite : selon le site worldometers, les pays occidentaux très vaccinés contre le covid ont enregistré un ralentissement de l’épidémie deux fois moins important – sur les 12 derniers mois – que le reste du monde.
    En effet :
    – nombre de décès covid sur les 12 derniers mois / nombre de décès covid depuis le début de la pandémie = 21% en moyenne en France, USA, Canada, UK, Allemagne, Israël
    – ce chiffre n’étant que d’à peine 11% pour le reste du monde…
    L’épidémie a donc ralenti beaucoup moins nettement chez nous que dans les pays moins riches – et moins vaccinés.

    Serait-ce un signe, comme l’a dit le Pr Raoult, que cette affaire de covid a donné lieu, dans les pays occidentaux, à une des plus gigantesques opérations de corruption de l’Histoire ? – manifestation éclatante du capitalisme de connivence (avec l’industrie pharmaceutique) dont parle M. Gave…

    Répondre
  • Jacques B.

    27 février 2023

    Essai.

    Mes messages ne passent plus…

    Répondre
  • Max

    27 février 2023

    Le problème n’est peut être pas la propriété individuelle mais que ces propriétés sont payer essentiellement à crédit, donc en promesse. Le capitalisme étant déflationnsite par nature et dans un monde hyper endetté , personne ne peut dans honorer ses dettes. La question est donc : à qui appartient une propriété qui n’est pas encore payé ?

    Répondre
  • Arsene Holmes

    27 février 2023

    Excellent article.
    Je me suis permis de le traduire avec Google Translate qui honnêtement fait un bon job pour povoir le partager avec plus de gens.
    J’espère que ça ne vous pose pas de problème.

    Répondre
  • Al

    27 février 2023

    Votre constat est correct et la crise du Covid l’a confirmé : corruption totale des politiques en poussant Pfizer notamment au détriment de Moderna et de Novavax. On voit là le capitalisme de connivence. Je pense que le but du WEF ets justement de multiplier ce capitalisme de connivence. Les lois climat visent à favoriser certaines grosses sociétés au détriment du plus grand nombre: les normes énergétiques dans la bâtiment favorisent les grands groupes, la transition vers les voitures électriques favorise les pure players comme Tesla. On va donc vers un capitalisme de connivence et de contrôle ajouté à une explosion des parts de marché des plus grands groupes favorisé par les technologies. A ce titre l’une des plus grandes failles du capitalisme aux USA est de ne pas avoir utilisé les lois anti-trust pour démanteler les GAFAM devenus bien trop puissants. Oui mais les USA ne l’ont pas fait car ils veulent dominer le monde avec ces grands groupes. Le problème est que cela tuera la Démocratie.
    Je pense donc qu’il faudrait renforcer considérablement les lois anti-trust? De même le libre échange est biaisée quand des pays sont bien trop puissants. Par exemple dans un monde totalement ouvert les entreprises des pays bénéficiant d’un marché intérieur plus important rachètent les entreprises des pays plus petits. L’ouverture totale du marché de l’UE a permis aux entreprises US de rafler les entreprises européennes et françaises. Le dernier exemple est Latécoère. En plus des lois anti-trust interne aux pays il faut donc des lois spéciales pour empêcher des pays étrangers de racheter à bon compte nos industries. Une dose de protectionnisme est donc nécessaire si on ne veut pas que la France devienne un état des Etats-Unis ce qui est en bonne voie…

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    27 février 2023

    Ah! Autre chose: PLaton et Aristote ne connaissaient pas le television; le RPR et le PS, et les Guignols de l’Info en general, eux, si,

    Répondre
  • Patrice Pimoulle

    27 février 2023

    Heureusement, en France, on sait largement repondre a ces questions, meme si c’est de facon imparfaite: il y en a un a un qui domine: le legislatif, car « la loi est l’expression de la volonte generale. L’executif (le ministre) et le juge sont soumis a la loi: principe de legalite; le respect de la legalite est verifie par le Conseil d’Etat pour le ministre et par la Cour de cassation pour le juge.

    De plus, les decisions, judiciaires ou administratives, sont soumis a une garantie complementaire, d’un double degre de pouvoir; le juge civil est soumis a la Cour d’appel; c’est le principe du « double degre de juriction »; le ministre est un organe politique responsable devant la representation nationale.

    Le pouvoir legislatif lui-mem s’exerce a deux degres; C’est le principe du bicamerisme; on pourrait, par analogie, parler d’un « double degre de legislation ».

    Enfin, au dessus de tout, l’Etat – la Republique – a un chef, president de la Republique, qui, comme le dit fort bien la constitution, « assure par son arbitrage le fonctionnement regulier des pouvoirs publics », soit en verifiant que la composition du gouvernement est conforme a ce qu’en attend la representation nationale, et s’il le faut, en s’assurant que la representation nationale reflete bien la volonte generale; il s’agit bien d’une magistrature.

    Tout honnete homme recherche naturellement la securite, et donc a constituer une rente et a arrondir son capital; personne n’a le gout de jouer l’avenir de ses enfants a la roulette russe. De son cote, l’Etat a besoin d’argent et il le trouve chez les capitaiistes; et son interet est donc que les capitalistes s’entendent pour assurer une base plus large et plus solide a leurs operations; c’est donc le role de l’Etat d’organiser le financement de ses projets; en banque et en assurances, a partir d;un certain niveau de risque, les professions doivent agir en concertation. Tel est donc bien, en fin de compte, la fonction des « pouvoirs publics ».

    Le fonctionnement des pouvoirs publics depend donc en definitive, de la qualite des hommes, dont le controle appartient en fin de compte a la democratie.

    Cependant, une nation n’est pas composee uniquement de capitalistes; il y a aussi de pauvres gens obliges de vivre de leur travail; eux aussi participent a vie de la cite et meritent consideration; d’ailleurs, le capitaliste, dont la fonction essentielle consiste a « reduire les incertitudes, a besoin d’un facteur travail efficace et sur; de ce point de vue, l’interet du capitaliste rejoint celui du salarie; enfin, tout salarie aspire a devenir lui aussi « proprietaire »; la non plus, il n’y a pas d’antagonisme irreductible.

    Répondre
  • dumont

    27 février 2023

    La démocratie attrape des maladies.
    … La cinquième est la capture des leviers du pouvoir par les fonctionnaires

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      1 mars 2023

      Les fonctionnaires sont faits pour ca.

  • Philippe

    27 février 2023

    Plutôt que de mettre en avant le terme « libéralisme » que beaucoup ont déjà catalogué, peu-être faudrait mettre en évidence sa logique ; avec des questions du genre  » Qu’est ce que vous diriez si ce qui est à vous serait réellement à vous »

    Répondre
  • Vinz

    27 février 2023

    Vous qui faites la promotion de la « destruction créatrice » vous devez être content. Non ?
    Cette méthode a été appliquée par votre copain dans le monde entier et vous savez bien comment cela se termine. Amérique du sud océanie russie et vous dites que vous ne savez pas comment cela va se terminer ?
    Malgré toutes vos belles paroles et les références auxquelles vous faites référence vous savez comment va se terminer l’Europe. Une question : pourquoi n’en parlez vous pas ? Etrange.
    Lisez tous le livre de Naomie Klein, la stratégie du choc, et vous comprendrez pourquoi Monsieur Gave n’expose pas clairement ce qui va se passer.
    D’ailleurs que propose t il pour faire face à ce qui va se passer en France ? Rien. Alors à quoi servent ses belles idées, ses analyses claires (mais qui comportent régulièrement des erreurs) s’il ne donne pas le fond de sa pensée.

    Répondre
    • Mr chika

      27 février 2023

      Je ne comprends Mr Vinz le ton de votre commentaire ?!!!! Mr gave partage ses opinions et ses analyses…. Il n’a aucun pouvoir
      Et si cela vous exaspère…. Il suffit de na pas lire!!
      Mr Gave ne désire que la réussite économique et sociale de la France et de son peuple….
      Il a gagné son argent honnêtement en dehors de la France il n’est donc pas assigné au silence !!
      Hallucinant vos propos
      Bien cordialement

    • Jacques B.

      27 février 2023

      S’il en est un ici qui ne donne pas le fond de sa pensée, c’est vous. Rien compris à votre commentaire sinon que vous faites la promotion d’une néo-marxiste (qui milite manifestement pour l’hystérie climatique par-deessus le marché), Naomie Klein.

    • Moreau alexandre

      28 février 2023

      Humm,
      Cher Vinz,
      Il y a plusieurs choses qui me semblent dissonantes dans votre message.
      Je pense que vous n’avez pas compris l’article de Charles Gave et si vous ne l’avez pas compris, c’est peut-être me semble-t-il parceque vous n’étiez lors de votre lecture, pas disposé à le comprendre.
      Aussi, il me semble que dans votre commentaire vous nous parlez moins de Charles Gave et du sujet de son article, que de vous-même en réalité.
      Pourquoi faites-vous ainsi un tel procès d’intention à Charles et pourquoi l’accusez-vous de soutenir ce qu’il dénonce ?

    • Guillaume

      20 mars 2023

      L’état français avec 62% du PIB est le plus gros du monde, hors dictatures comme la Corée du nord ou nous ne disposons pas des données.
      .
      Vous êtes complètement pollués par les slogans des gauchistes et ignorez à peu prêt tout de ce qui se passe.

  • Bernard Bourdon

    27 février 2023

    Votre lassitude est partagée. Toutefois au milieu des horreurs du monde, il faut bien tenir le cap d’Aristote. Si vous étiez comte ou duc pendant la première moitiè du XVIIe siècle vous auriez les mêmes interrogations. Ce grade est un minimum à l’époque pour savoir ce qui se passe dans le monde d’alors. Ce monde est inquiétant avec ces paysans qui se révoltent, ces moins que rien qui deviennent riches, bourgeois et anticatholiques et ces soudards qui zonent sur l’Europe jusqu’à effacer deux fois de suite une ville, civils et chiens compris (Magdebourg) pour la gloire du Christ (réformé ou pas) . Plus rien ne tient alors qu’on utilise de plus en plus de charbon de terre comme de bois pour des canons produits à la chaîne qui font merveille, que les navires de commerce bien armés grossissent, que l’estuaire du Rhin-Meuse devient une rivière d’or et de d’épices et que des non nobles non seulement savent lire mais ils étudient, écrivent et publient. Il y a de réels progrès sur toutes les routes terrestres et maritimes de la planète et surtout les livres de Gutenberg multiplient le miracle grec du logos alphabétique jusqu’à la New Amsterdam. Ces livres tombent dans toutes les mains et font faire des culbutes d’innovation en toute logique bien que la sécurité de chacun laisse à désirer car même des princes en grand nombre changent de religion. En fin la paix ici ou là peut revenir si le prince en question respecte le fait que chacun a le droit de vivre « à sa façon » disait l’électeur du Brandebourg étant précisé en privé, religion comprise. Quoiqu’il en soit – et il est difficile de le voir dans ces furies, la logique toute neuve s’installe avec des pieds de colombe dans de nombreuses parties du monde pour un instant pourvu que le progrès technologique en matière d’énergie et de communication ne rebatte pas les cartes trop violemment car alors tout recommencera et les préfets trembleront ! Comme disent nos cousins Québécois : il ne faut pas lâcher la patate.

    Répondre
    • Peau de la Vieille Hutte

      28 février 2023

      Il est clair que pour certains, la guerre de 30 ans a dû paraître une fin du monde.

  • Gerldam

    27 février 2023

    Un détail: c’est Platon et non Aristote qui a fait le parallèle entre démocratie et démagogie. Cette dernière serait sa soeur jumelle d’après Platon.
    Le problème se corse avec la démocratie dite représentative, où un homme (ou femme) doit d’abord se faire adouber par un parti et, s’il est élu, ne doit plus qu’obéir au parti. Il perd alors toute intitiative et toute liberté (de vote notamment). Sans parler de la corrpition et de tous les maux qui s’en suivent, c’est déjà fichu à ce stade.

    Répondre
    • Charles Heyd

      27 février 2023

      La démocratie « représentative » est en effet un des problèmes et ce que vous dites est juste: « Le problème se corse avec la démocratie dite représentative, où un homme (ou femme) doit d’abord se faire adouber par un parti et, s’il est élu, ne doit plus qu’obéir au parti. Il perd alors toute initiative et toute liberté (de vote notamment). ». D’où, sur des questions importantes et où une réponses binaire (OUI ou NON) est possible, il faut qu’un RIC puisse faire intervenir directement le souverain, c-à-d le peuple.

  • P&C

    27 février 2023

    Certes, mais vous oubliez un gros détail ; la démocratie moderne est très récente au regard du capitalisme. Et vous sous estimez le poids des sciences et techniques.

    Le capitalisme est un enfant de agriculture et des premières cités, et apparait avec elles, il y a 5000 ans donc.
    La démocratie moderne apparait en Angleterre, avec la machine à vapeur et la croissance économique qu’elle entraine. Et même là, les élites continuent de prendre les vraies décisions dans les loges bleues.

    Le capitalisme fonctionne tout à fait avec les aristocraties guerrières, l’attribution des privilèges, l’esclavage, les castes, etc…
    De même, le protectionnisme que vous dénoncez est historiquement la norme. La raison est simple : la guerre. On ne peut pas tolérer que les gens investissent et donc renforcent le pays ennemi.
    La paix qui a permis la mondialisation est considérée par les économistes, y compris vous même, comme la norme, elle est en fait une exception issue de l’hégémonie américaine et d’une longue période de paix.

    De même que le libéralisme : même du temps d’Adam Smith, l’Angleterre est une société à esclaves. Il meurt en 1790, or l’esclavage est officiellement aboli en 1833, et va continuer dans les colonies.
    Sans parler de la généralisation du salariat, qui sont stricto senso des esclaves à temps partiel selon Graebber.

    Il ne vous aura pas échappé que le quasi esclavage est de retour depuis les chocs pétroliers, entre salariés sous payés, migrants exploités, et esclaves modernes exploités par des mafieux (les migrants sont quoi aux yeux des patrons , sinon de la main d’œuvre sans droit et pas chère ?).

    C’est la machine à vapeur qui a rendu l’esclavage obsolète en fournissant un convertisseur bien plus rentable que ceux de chair et d’os que nous sommes. Tout comme la machine à laver et l’eau courante ont plus fait pour le féminisme que toutes les suffragettes.

    Répondre
  • Philippe

    27 février 2023

    Pour en rester a la France, une caste de naufrageurs , les énarques , travaillent avec conscience au profit des pillards . L’exemple du désastre de la filière nucléaire au profit de parcs éoliens privés , d’un réseau de distribution étranger et des allemands est flagrant . Les auteurs de ce naufrage doivent etre assignés en justice . Il est temps qu’une « class action suit » soit appliquée et qu’un groupe d’avocats pointus obtiennent de redresser les torts .
    Qu’en pensez-vous Monsieur Gave ?

    Répondre
    • Patrice Pimoulle

      1 mars 2023

      En justice? Quelle justice?

  • le chinois

    27 février 2023

    Bjr,
    Il faut faire la différence entre Entreprendre dans le cadre définie strictement par l’Etat, et
    le Capitalisme Libre, qui est le pillage simple.
    Le Capitalisme a comme but et moyen de RENDRE PÉNÉTRABLE pour PILLER ses cibles,
    homme,animale, nature.
    L’Etat doit avoir regarde sur tout, réguler indépendamment.
    Le Capitalisme sans Etat serait monstruosité.
    Depuis votre 300 ans, depuis Cromwell/Rothschild la Vie sur terre , notre vie sur terre est
    mis en danger.
    La guerre de cet Occident contre la Russie est une exemple de cet Capitalisme
    aux dessus des Etats qui veut effacer l’Etat Russe pour Piller la Russie et par avant
    l’Ukraine.
    Déjà 17 millions hectare de terre agricole d’Ukraine appartient a l’argent américain !!!!!!!!!!
    17 MILLIONS HECTARE !!!
    …………………….
    Votre raisonnement est criminel. Jamais intérêt privé ne doit tenir contre intérêt commune !

    Répondre
    • Charles Heyd

      27 février 2023

      Jaime bien citer CG: « Les minus habens qui défendent ces idées ne font en effet aucune différence entre libéralisme, capitalisme, liberté des prix, droit de propriété etc… »! Je n’ai pas fait de latin mais je crois que vous êtes un de ces « minus habens »; relisez l’article de CG et essayez de comprendre!

    • Karizoc

      27 février 2023

      « Gemeinnutz geht vor Eigennutz »
      Ce fameux slogan socialiste …

    • Chika

      27 février 2023

      Eh bien vous exprimez fièrement votre communisme stalinien…. Vous ferez probablement un bon gardien de la pensée !!!
      Quelle débilité votre commentaire
      Dieu nous garde de vous et votre volonté de « sauver » l’humanité et la déesse gaia
      Cdt

    • Cheunbaba

      27 février 2023

      Toutes ces guerres se font au nom de l’intérêt commun que vous aimez tant. Et les populations y souscrivent de nos jours parce qu’elles ne sont plus rien sans l’état. Leur intérêt commun, c’est de faire la guerre pour le dire plus simplement, comme toutes les tribus.

    • P&C

      28 février 2023

      @chenbaba

      Pas forcement. Les diadoques ont fait leurs guerres intestines pour leurs ambitions personnelles, pas pour l’intérêt commun et encore moins pour la mémoire d’Alexandre.

    • pourquoipas

      25 mars 2023

      Comme je ne suis qu’une érudite du peuple, je ne citerai Thomas Hobbes ’homme est un loup pour l’homme ».

      … Je poursuis par ma petite expérience basique et réelle : Qu’aurais-je été sans mon État dans mon état ?
      Atteinte d’une leucémie aiguë sans grands espoirs ( sans le savoir mais le sentant instinctivement, comme un simple animal que je suis) et en cours d’études pour devenir directrice de ressources humaines, j’ai tenté l’Éducation Nationale : la légitimité de transmettre avec passion le savoir, l’ouverture d’esprit, l’esprit critique, l’amour de la curiosité et de s’informer pour être « moins esclave » justement. Et je pèse mes mots !

      Ai-je fait le bon choix ?
      Je pense que oui. Qu’aurait-fait de moi une multinationale , avec tous mes traitements, ma douleur et surtout mes absences ?

      Je vous le demande ?

      Cesser de faire la guerre à ceux que vous ne connaissez que très peu et que vous jugez sans vergogne !

      Éduquer ne veut pas dire ne pas être éveillé mais bien éveiller les autres cf le mythe de la caverne de la République Platon

      « Nous sommes comme des prisonniers enchaînés dans une caverne, et qui ne voient du vrai monde que les ombres projetées par la lumière du dehors sur le mur de la paroi du fond »

      Que de beaux discours et allégories ! Que de belles illusions récupérées toujours par les mêmes!

      Que chacun s’éveille à son tour : aujourd’hui, notre réalité est celle-ci : nous sommes citoyens du monde !

      Peu m’importe l’Histoire bien que je m’y suis et m’y intéresse largement, nous avons été tour à tour loup, moutons, brebis et agneaux pour des fortunes, des soit-disant valeurs de religions ou de cultures, de politiques !
      Finalement, c’est le recommencement de tout et rien !

      L’individu que nous sommes, l’animal, finit toujours par triompher de la personne, de l’humain !

      Sinon pourquoi tant de guerres ? Tant d’Empires et d’esclavages ?
      Et nos propos guerriers et intéressés ?

      Et je vous pose la question :
      Qui seront les prochains esclaves d’autres ?

      Les mots ou maux ont un sens, n’en faisons pas un combat personnel mais bien une réalité.

      Le constat, à vous lire, reste le même !
      « Que le plus fort gagne ! »

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