4 novembre, 2019

Pourquoi les Français sont tristes.

Avant- propos : La plupart du temps j’écris sur des sujets tenants à la Logique (en général économique). Mais de temps en temps, je pars en vrille sur des sujets touchant à la Morale, qui est une autre branche de la Philosophie, branche dans laquelle je suis loin d’être un spécialiste. C’est le cas cette semaine. Mais après tout Adam Smith, se voulait avant tout un moraliste et j’ai toujours pensé que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». Et donc voilà ma dernière homélie du Dimanche.

Je viens d’avoir 76 ans et j’ai dû passer les deux tiers de ma vie en dehors de mon pays. Mais je n’ai jamais cessé d’y revenir tant je partage le sentiment de du Bellay dans son poème écrit lorsqu’il était à Rome et que j’ai appris par cœur quand j’avais treize ans.

France mère des arts des armes et des Lois

Tu m’as nourri longtemps du lait de ta mamelle

Ores comme un agneau qui sa nourrice appelle

Je remplis de ton nom les antres et les bois…

……

France, France réponds à ma triste querelle…

Et à chacun de mes retours j’ai fait la même constatation : les français devenaient de plus en plus tristes. Et cette lente disparition de la joie de vivre en ce pays béni des Dieux est quelque chose de nouveau, car la France, aux yeux du monde entier a toujours représenté le pays où il faisait bon vivre, ce que souligne le dicton allemand/yiddish « heureux comme Dieu en France ». De l’avis général, la France avait toujours été le pays le plus gai d’Europe, ce qui, hélas, n’est plus le cas aujourd’hui.

La question est donc : mais qu’est qui nous est arrivé pour que nous soyons saisis, nous Français, par cette dépression nerveuse collective ?

Et c’est à cette question que je vais essayer de répondre dans la mesure de mes moyens. Il est possible que cette impression soit fausse et ne soit que le résultat du fait que je vieillisse, tant il est vrai que les vieux souvent sentent mauvais, sont grognons et plutôt pessimistes. Mais tout en étant vieux, je ne crois pas sentir mauvais, encore moins être grognon ou pessimiste. Mais rien n’est plus facile que de se tromper sur soi-même.

En tout cas, voilà mes explications sur ce qui m’apparait comme difficilement niable.

Les soi-disant élites et le système d’enseignement ont tout fait pour détruire dans notre pays ce que Renan appelait « la volonté de vivre ensemble ». Depuis la présidence de Giscard, tous les dirigeants nous expliquent que nous sommes un pays vieux, petit, fatigué, chargé de crimes historiques et qu’il est urgent d’abandonner notre identité pour nous fondre dans une nouvelle réalité « l’Europe ». Dans le fond « on » ne cesse de nous expliquer qu’il est totalement ringard d’être fier d’être français.  Et du coup, les Français se sentent un peu dans la situation de celui ou celle qui aime beaucoup Dalida mais qui n’ose pas le dire en bonne compagnie tant cela le classerait socialement. Jamais dans notre histoire, si ce n’est peut-être à l’époque de l’évêque Cauchon qui jugea Jeanne d’Arc il n’y a eu un tel effort de la part des élites pour détruire l’identité française.

Depuis 1974 (encore Giscard), la France a connu une très forte immigration, et tout le monde sait qu’il est très difficile d’intégrer une population nouvelle, surtout si elle est de civilisation différente, s’il n’est pas fait un effort constant d’assimilation de ces populations à la culture locale. Nos élites, toujours elles, guidées par ce qu’il faut bien appeler la haine de leur propre pays, ont cependant tout fait au nom du multiculturalisme pour que ces nouveaux entrants ne s’assimilent jamais. Et du coup les français ne se sentent plus chez eux et voient pointer des risques de guerre civile.

Et pour mieux détruire les solidarités locales, condition essentielle pour que cette volonté de vivre ensemble perdure, nous sommes devenus une société complètement étatisée. Plus rien n’est décidé à l’échelle locale. Durant les 50 dernières années (encore et toujours Giscard), la part de l’État dans le PIB est passée d’un peu plus de 30% à plus de 57 %, ce qui veut dire en termes simples que nous sommes devenus un pays socialiste. Et le socialisme et le communisme amènent toujours et partout à une insupportable tristesse accompagnée d’une totale laideur. Je me souviens de l’atmosphère qui régnait en Allemagne de l’Est, en Hongrie, en Russie, en Roumanie avant la chute du mur de Berlin et elle était d’une pesante tristesse. Et qui plus est, tout était laid, les nouveaux immeubles, l’art officiel, les habits des hommes et surtout des femmes, les vitrines des magasins, tout était hideux et puait la pauvreté. Vivre sans espoir d’amélioration et dans des lieux qui sont laids engendrent rarement une grande gaieté. Et il faut bien dire qu’une grande partie de la population française, chassée de ses terres d’origine, vit dans la laideur et sans espoir que son sort s’améliore et cela tout simplement parce qu’une partie gigantesque de notre économie vit sous un régime socialiste et ou communiste…

Ce qui m’amène à une autre question : pourquoi le socialisme et le communisme engendrent ils toujours pauvreté et laideur ? La réponse est toute simple : parce que les décisions y sont prises de façon collective, en général par des comités. Et comme le disait Churchill : « un chameau est un cheval pur-sang dessiné par un comité ». Et le chameau est un animal abominablement laid, qui n’est utile que si vous avez à traverser un désert, ce qui n’arrive pas tous les matins.

Mais la réalité est simple : Il n’est de bonheur que dans la prise de risque individuelle, qui sera suivi par la réussite ou par l’échec, cela n’a aucune importance. Car seul l’INDIVIDU crée, il n’y a pas de création collective et il n’y en a jamais eu. En fait, le collectivisme lui empêche toute création et donc tout sentiment de bonheur puisque créer c’est être l’égal de Dieu. Les Français ne peuvent plus créer de beauté là où ils sont, le socialisme ambiant les en empêche. Et cela les rend malheureux.

Ce qui m’amène bien sûr à une autre constatation. S’ils ne peuvent plus créer, il faut leur offrir un autre sentiment de remplacement. Et ce sentiment c’est la recherche éperdue de l’égalité entre tous qui est une impossibilité puisque nous sommes tous différents. Et donc, le socialisme et le communisme reposent sur une force et une seule : l’ENVIE. La société que prône les Piketty de ce monde est une société moralement immonde, car, de tous les péchés capitaux, « l’envie » est le seul qui ne connaisse pas de satisfaction objective. Pour les autres, il existe des satisfactions : le glouton peut bouffer à s’en faire exploser la sous ventrière, l’avare accumuler autant d’or qu’il le peut, le dissolu connaitre autant d’aventures qu’il trouve de volontaires, pour l’envieux, rien ne le satisfera, jamais, et son cri de guerre est « Ce n’est pas tout de réussir dans la vie, encore faudrait-il que mes amis échouent », car il trouve sa satisfaction dans l’échec des autres. Et même si celui que vous enviez connait les pires malheurs, vous ne vous en sentirez pas mieux pour autant…

Mais il y a plus.

Comme l’a montré le sociologue allemand Helmut Schoeck dans son livre « L’envie, ou l’histoire du mal », une société fondée sur l’envie ne peut pas ne pas se désagréger car l’envie comme principe organisateur de la vie en commun empêche tout lien social de se créer, et du coup, tout le monde est malheureux…Car l’envie enchaine les gens et les empêche d’être libres et donc de créer. Et une société qui ne crée plus, meurt, toujours et partout.

Ce qui m’amène à une troisième constatation fort bien mise en lumière par Soljenitsyne.

« Dans une société, si les hommes sont égaux, ils ne sont pas libres et s’ils sont libres, ils ne sont pas égaux ». Et donc, les pauvres français, sous la conduite de leurs élites ont changé leur cri de guerre de « de l’Audace, toujours de l’Audace » en « Celui qui est au-dessus de moi est haïssable et celui qui est en dessous méprisable ».

En termes clairs, et pour reprendre les analyses de Schoeck, les français sont tombés sous l’emprise du Mal, car l’envie a toujours été le péché du plus beau des archanges, Lucifer. Il était le plus beau, mais Dieu lui était supérieur et cela était insoutenable Et ce n’est pas par hasard si le Mal est au cœur de l’œuvre de René Girard qui mit à jour les deux phénomènes structurants par lesquels le Mal se propage, le mimétisme d’appropriation (je veux avoir ce que possède celui que j’admire) et la crise du bouc émissaire (où toute la société se ligue contre un seul homme pour le tuer ou l’exiler alors même qu’il est innocent et que tout le monde le sait). Mais cette exécution, toujours violente, permet à la société de retrouver temporairement une unité factice (Voir « la violence et le sacré » ou ‘J’ai vu tomber Satan comme l’éclair » du même auteur).

Quelque part, les Français sont malheureux parce que l’on a remplacé dans leur société le dixième commandement : Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain », par le cri de guerre du socialisme : « à l’origine de toute fortune, il y a un crime, et ce crime c’est l’exploitation de l’homme par l’homme ». 

La sagesse millénaire du Peuple Juif nous dit : « Ne regarde pas ce que les autres ont dans leur assiette. ». Le Marxisme nous dit lui : non seulement tu dois regarder ce que les autres ont dans leur assiette, mais tu dois créer un groupe, un parti, pour reprendre violemment si nécessaire ce que ton voisin en a trop dans son assiette.

Voilà qui est en contradiction directe avec les dix commandements qui définissent les règles pour qu’une société puisse fonctionner pour les remplacer par d’autres fondées sur l’envie et qui elles permettront bien sûr de mentir, de voler, de tuer, de spolier et tout cela avec les meilleures intentions du monde…

Ce que je veux dire est encore une fois très simple : Ce dixième commandement est unique, car aucune législation au monde n’a encore émis une loi qui condamne les mauvais désirs ou les projets néfastes, qu’une personne peut cultiver ou élaborer dans son cœur. Cet ordre condamne le désir d’intention, c’est à dire la préparation avant le passage à l’acte, en d’autres termes les projets conçus ou mis en place dans la pensée d’un individu pour s’approprier ce qui ne lui appartient pas. Et ce que nous dit le décalogue est que c’est moi et moi tout seul qui doit lutter contre ce sentiment ignoble et que mon bonheur sur cette terre est à ce prix. Et ce que nous dit le socialisme c’est tout le contraire : que ce sentiment dégradant entre tous est légitime.

L’envie fait perdre à chacun sa Liberté individuelle et son Libre Arbitre. Le but de ma vie n’est plus de me « connaitre moi-même », comme le voulait Socrate mais de me définir par rapport à un autre, que je ne serai jamais. Et cela ne peut engendrer que le malheur et la stérilité.

Et là, comme JF Revel, j’en veux beaucoup aux intellectuels occidentaux.

Le XX -ème siècle a engendré deux idéologies épouvantables le nazisme et le marxisme.

Après la défaite du nazisme, nous avons procédé à une vraie décontamination intellectuelle de cette maladie mentale.

Pour le Marxisme, qui a fait au moins autant de morts, nous n’avons jamais connu l’équivalent du procès de Nuremberg et du coup, les esprits faux qui le professent continuent à empoisonner tous ceux qui les écoutent.

Mais leur objectif a changé et pour le comprendre, il faut revenir à l’essence du Marxisme : La liberté individuelle, le libre arbitre n’existe pas, ma pensée est créée par mon environnement social et par lui seul. Autrefois, si j’étais riche, je pensais comme un riche et donc ma pensée était irrecevable. Aujourd’hui ce n’est plus être riche qui compte mais être blanc. Si je suis blanc, je n’ai rien à dire. Car, si je suis un homme blanc et éduqué, je continuerai à défendre les institutions qui ont permis aux hommes blancs éduqués de dominer le monde, comme la liberté d’expression par exemple ou le refus du crime de blasphème. Et si je suis un homme noir qui pense que ces idées ne sont pas si mauvaises, alors je me ferai traiter « d’Oncle Tom » par tous ces gens dont l’âme est laide. Et si je suis une femme, on me dira que je trahis la cause de l’égalité entre homme et femme…

Dans tous les cas de figures, mes idées deviennent irrecevables et doivent être censurées pour me contraindre au silence.

Et donc les idées qui ont dirigé ma vie : acceptation de la contradiction, méthode scientifique, laïcité, égalité de l’homme et de la femme, interdiction de l’esclavage, responsabilité des élites devant le pays et que sais-je encore cessent de ce fait d’être des absolus qui nous ont permis de sortir de la misère et de la tyrannie pour devenir des idées contingentes qui ne sont après tout que celles développées par quelques vieux mâles blancs il y a bien longtemps.

Et comme une bonne part de ces idées a été développée en France à un moment ou à un autre de son Histoire, le peuple de France, sans très bien comprendre pourquoi sans doute se sent d’une tristesse infinie tant il a l’impression que dans le fond, la France, ce n’est rien de bien spécial.

Et les français meurent de désespoir parce qu’ils sont tombés sous l’influence du Mal.

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

99 Commentaires

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  • René-Pierre Samary

    3 décembre 2019

    « Le socialisme est une philosophie de l’échec, le credo de l’ignorance et l’évangile de l’envie. » (Churchill)
    J’adhère à vos idées brillamment exprimées. À quelques nuances près.
    Renvoyer dos à dos le communisme et le nazisme me semble insuffisant. Le nazisme (nulle sympathie pour cette abomination) a été une sorte de réponse au bolchevisme, duquel il s’est inspiré. Sans Lénine, il n’y aurait pas eu, peut-être, de Hitler.
    La malfaisance première du communisme s’exprime dans le nombre de victimes qu’il a fait, bien supérieur à celui, déjà monstrueux, du national-socialisme.
    Il convient donc de s’intéresser avant tout à ce qui a généré ce totalitarisme premier, si l’on veut remettre l’histoire contemporaine sur ses pieds, et déchiffrer ce que le totalitarisme mou que nous subissons peut avoir de nocif – pour le combattre, probablement sans espoir.

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  • AKAR

    26 novembre 2019

    Cher Charles ,
    L’ envie est le seul péché qui ne procure aucun plaisir .

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  • Cyril CHANAUD DE LESTANG

    13 novembre 2019

    Monsieur Gave, Merci pour votre éclairage et surtout votre combat des idées, combat essentiel.
    La phrase complète de Danton, lisible sur sa statue du boulevard Saint Germain) est « Pour vaincre les ennemis de la Patrie, il nous faut de l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace ».
    Pour résumer votre billet d’humeur, la France souffre de « ismes aiguës » : Social-isme, Libertar-isme »… L’égalité (en Droit), c’est bien mais l’ériger en absolut-isme avec l’égalitarisme devient néfaste. Qui disait « l’excès est insignifiant ? »
    Dans l’esprit de votre billet, il faut lire ou relire : Brassilach, Poèmes de Fresnes, « Mon Pays me fait mal ».
    Bien à vous

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  • ACTARUS

    12 novembre 2019

     » La France est le seul pays où la nation ait en permanence son gouvernement contre soi, le seul où une guerre sinistre et grotesque ait été déclarée à Dieu, le seul où l’ordre ne subsiste que par survivance, sans être jamais soutenu ni fortifié, le seul où l’enseignement officiel n’ait pas d’autre tâche que de détruire obstinément tout ce qu’il devrait conserver, et dérobe à la nation la connaissance de sa propre grandeur.
    La République est le seul régime où rien de sublime, ni seulement d’honnête, n’est donné en aliment à un peuple dont l’âme est à jeun; c’est le seul régime qui, pressé de tous côtés par les choses, ne parle jamais un language qui leur réponde, le seul où les problèmes les plus importants ne puissent être résolus, ni même posés, parce que l’intérêt du parti régnant entretient partout des fictions qui séparent la nation du réel.  »

    Abel BONNARD, Les Modérés, 1936

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    • breizh

      12 novembre 2019

      remarquable. Merci pour le rappel de ce texte !

  • Gabriel pépino

    11 novembre 2019

    Il faut révoquer la révocation de l’édit de Nantes et révoquer 10% de PIB en dépenses inutiles et impôts les finançant.
    En plus d’être inutiles, ces dépenses coûtent très chers à mettre en oeuvre. Pour distribuer 1€ cela coûte 30 centimes!
    Ce commentaire annnule et remplace le précédent.

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  • Meduse

    10 novembre 2019

    IL n’y a pas un jour ou je ne vois un français envieux ou jaloux des autres, les seuls foi ou ils se contiennent c’est face aux politicien ou capot du système si non sa deviens grave l’etat veux tellement tous capter tous contrôler que il supprime les liberté individuelles les droits de propriété exproprie par les banques de leur propre argent les français, ils n’ont pris que des décisions politique désastreuse depuis 50 ans et personne n’est puni en France sauf le peuple, les élites font l’éloge des voleurs de ruffian ect.. Pour mieux affaiblir le peuple c’est tous juste si il ne sont pas le tout et que on soit content que ils nous trouvent à manger, je pense que ces gents vont nous mener vers des heures très sombre ils s’entête et pousse leurs système jusqu’a la perversion et la méchanceté ce qui m’étonne c’est que il vient sur le dos de la bête se gavent et arrive d’être envieux ou jaloux d’un électron qui réussit par sa force créative ils ne cherche que à tuer la créativité le bien être la réussite aux profits de eux et d’obscur pays avec le quel ils ont des deals on tue les habitant de la France on la brime on la rabaisse on la torture bref.. Ils ne nous veulent pas du bien … tous doit leur appartenir la nouvelle union soviétique arrive ils ont commencez a bloquer les capitaux et bientôt les gens ne pourront plus sortir seul des migrants rentreront comme Giscard l’avais fait pour les vacances à l’étranger un expérimentation un montant d’argent pour partir en vacance pas plus l’état partout et toi tu appartiendra à la patrie tu lui devra tous même ton âme cette foi en supplément les français n’en peuvent plus quand sa va péter ça va être chaud ils encaissent depuis 50 ans les ordres des énarques et autres qui font un planification digne soviétique de la vie en France pays des libertés looool les libertés pour eux et leur sbires et l’esclavage pour le peuple …

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  • Meduse

    10 novembre 2019

    Charles,

    je pense que le socialisme / communisme est un puissant opium idéologique du peuple, dans le quel les plus militants ou fanatique se mettent au service des élites dirigeante et ces avortons aux ordre des puissant amènent et sèment la terreur sous ces formes moderne ..
    On a drogué une grosse partie des français à l’aide sociale et aux idéologie égalitaire (idéologie maçonnique) liberté et fraternité ( sa c’est les idéologie de la révolution) Une partie du peuple se réveille et c’est réuni par le truchement des réseaux sociaux, pour l’instant le peuple cherche surtout que il semble que nos élites est du mal à créer ou trouver la richesse pour continuer ce model social de luxe qui laisse déjà des français et de plus en plus sur le bas coter de la route. ces énarque visionnaire vont créer un pays d’esclave aux service de multi-nationale et lobby et ultra-riche de plus en plus de pauvre et des très très riche peux nombre qui possèderont tout oui le socialisme / communisme est l’arbre qui cache la forêt la France est une fabrique à trappe à pauvreté celui qui veux s’en sortir on le casse avec les impôts et le corsetage des lois nos élites sont à l’affut de nous casser oui ils ont peur que l’on prennent leur place ils rigolent de nous voir impuissant ils sont le pouvoir point barre et ce le distribue et fondent des dynasties sur le cul du peuple .. c’est pour quoi bon nombre de français partent malgré que on les ai handicapé jeune par l’école de la république en fait ce qui sont les plus moutons auront la grasse de l’état et quelques privilèges les intelligents seront cassé et écarté et mis au piloris social avec des retraites de merde et une vie de merde pour que la caste continu de manger de la confiture sur leur dos … Ils n’y a rien d’intelligent dans cette gouvernance mais juste de gens qui ont les outils en mains et gère à leur profit et celui de leurs amis je pense que nos élite ont déjà des logements dans des pays étranger et des comptes cachés dès foi que il fasse passé par varene … je pleins les petit députer et sénateur et maire et conseillé municipal lampiste du système fusible payer à maintenir la population dans un état d’esclavage rien de bien ne se prépare ..

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  • Meduse

    10 novembre 2019

    oui charles ce pays sens la moisie les gens qui y vivent supporte encaissent, ce sont les mêmes qui dirige ce pays et se sont passé le pouvoir entre eux, et on installer un système soviétique et pratique une sinisation de la société française le salut va venir des grandes démocratie qui protège les libertés individuelle. actuellement ils parlent de commencer à détricoter le droit de propriété : les terres
    nous somme diriger par un secte qui veux appliquer un plan communiste / socialiste qui mènera à un régime comme toujours totalitaire. c’est dirigeant auto-cooptés auto-elus pour l’Europe qui font de nos député et sénateurs des godillots… Bercy la nouvelle bastille économique peuplé d’attardé mental 68art et de sang bleue intellectuel et de haut fonctionnaires confit qui ronchissent dans les privilège digne de l’ancien régime,
    les cabinets physiocrate certaine loges maçonnique, les hauts syndicaliste à la solde de l’état et tous ce petit monde dit en cœur français mangez des brioches nous on pète dans la soie ..
    le pouvoir par un petit nombre pour le malheurs du grand nombre
    Nous avons eu des députés qui ont installé la laïcité après d’après combat, aujourd’hui nos député copie l’idéologie que il n’y aura plus de différence entre les hommes les femmes les couleurs les gros les maigre ect .. tous pareil tous identique bref cela me rappelle les uniformes maoîste
    une pensé unique pour tous des demie-dieux à Bruxelles
    c’est gens crées tous le chaos en France : les gens sont agressifs nerveux méchants…

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  • Gilles Mathioeu

    9 novembre 2019

    .  » Nos élites, toujours elles, guidées par ce qu’il faut bien appeler la haine de leur propre pays, ont cependant tout fait au nom du multiculturalisme pour que ces nouveaux entrants ne s’assimilent jamais. Et du coup les français ne se sentent plus chez eux et voient pointer des risques de guerre civile… »

    Un texte frappant de vérité. Ici au Canada, plus précisément au Québec, nous subissons le multiculturalisme le plus délirant qui soit.

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    • Meduse

      10 novembre 2019

      les élites non pas la haine de la France mais gouverne sans pitié et pour leur intérêts le multiculturalisme et une idéologie européenne bruxelle ! Ils tentez d’assimiler les étrangers et n’y sont pas arrivé alors ils ont décider d’assimiler les français dans leur pays au arrivant et le facteur aggravant c’est que ils ont affaiblie le pays et nous sommes soumis à d’autre pays qui eux n’aime pas les francais c’est pays ont pris assise par le fait que nos gouvernement sont de plus en plus faible et solde tout dans le but de reste en place ne pas lâcher le pouvoir en fessant croire que c’est le model social qu’il protégé ou la démocratie que nenni leurs intérêts oui la guerre civile gronde mais je pense que la prochain crise monétaire genre les prêt étudiants aux états unis va déclencher pire des français vont rentré au maquis pour défendre ce pays et leur famille hélas peux être comme le suggère Charles le goulag vont ressortir qui sait ? Je pense que nos élites feront une répression sans pitié
      je réfléchit a trouver un pays ou me faire une base ce pays est malade je l’aime j’y suis née mais ma famille a connu les camps de concentration pour le défendre … je sais de ma mémoire collective familiale ce que un partie politique ou des élites dirigeante peuvent faire à un peuple sous occupation
      au fait somme nous sous occupation actuellement ?

  • JOUCK Philip

    8 novembre 2019

    – France, Fille aînée de l’Eglise, es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ?
    St Jean-Paul II – Le Bourget 1er juin 1980

    Merci pour vos écrits et votre démarche,

    Avec tous mes respets

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    • Meduse

      10 novembre 2019

      J’ai un peux l’impression que notre pays est déjà sous tutelle d’autre pays et que notre macron fait ces beau discourt sur l’homme blanc le méchant à cause de cela et que il s’entoure de conseillé aussi qui lui demande cela .. au de la de toute considération économie d’échange de matière premier main d’œuvre bon marché ou matière première brut Car élus ils insulte sa population ?

    • ilmryn

      12 novembre 2019

      Pas du tout d’accord avec vous Méduse: la France a l’état le plus gros du monde, un salarié sur trois est payé avec de l’argent public, c’est aussi l’état avec la plus grosse fiscalité et le pays aux 13’000 lois et 273’000 décrets.
      La France est socialo-soviétoïde jusqu’au bout des ongles et ceci n’a été imposé par personne et ne date pas d’hier. D’autre pays font partie de l’Europe et maitrisent leurs frontières, c’est juste une question de volonté politique.
      Macron ex ministre du socialiste Hollande est un pure produit du système socialiste élu par les bobos pour que rien ne change et effectivement, rien ne change.

  • Smith

    8 novembre 2019

    Très bon article qui devrait servir de base à la rédaction de votre prochain livre.

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  • ilmryn

    7 novembre 2019

    Très beau billet, merci !

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  • Dominique

    7 novembre 2019

    D’un côté :

    Ceux qui ont construit la France et nous l’ont léguée en héritage, nos ancêtres, Clovis 1″, Charles Martel, Pépin Le Bref, Charlemagne, Hugues capet, Louis 1er, Philippe 1er, Suger, Louis VI Le Gros, Philippe II Auguste, Louis VIII, Saint Louis, Philippe III Le Hardi, Philippe IV Le Bel, Philippe V Le Long, Philippe VI de Valois, Bertrand Duguesclin, Charles V Le Sage, Sainte Jeanne d’Arc, Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII, François 1er, Henri II, Henri III, Henri IV, Louis XIII, Richelieu, Mazarin, Anne d’Autriche, Louis XIV, Colbert, Louvois, Vauban, Louis XV, Louis XVI, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe.

    Aucun de ces rois n’aurait accepté le funeste traité de Versailles aux conséquences tragiques pour la France et l’Europe. Et la Grande Guerre n’aurait pas eu lieu très vraisemblablement.

    De l’autre côté :

    Les fossoyeurs de la France, avec leurs complices, Voltaire, Diderot, Montesquieu, Rousseau, … Attali, Soros : Robespierre, Napoléon 1er, Napoléon III, les communards, Thiers, Ferry celui de l’école sans Dieu, Grévy, Briand, Jaurès, Daladier, Herriot, Blum, Mendès-France, Mollet, de Gaulle, Pompidou, Giscard d’Estaing, Mitterrand, Rocard, Chirac, Jospin, Sarkozy, Hollande, Macron. Pour faire court.

    Avec chacun ce fut, à chaque fois, au moins un autre traité de Versailles.

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    • Rantanplan

      11 novembre 2019

      Rappelons ce que Jeanne d’Arc dît à Charles VII: «Vous avez reçu de Dieu le Royaume des Lys en commandement.»

  • Dominique

    7 novembre 2019

    Cher Monsieur Charles Gave

    Je partage l’opinion d’un grand historien français qui a écrit un livre magistral :  » Les deux France « . Lisez le il vous plaira.

    Cela pour dire que s’il y a une France du Mal il y a aussi une France du Bien, et que c’est celle ci qui souffre de l’autre.

    Avez vous remarqué que les rois de France ont construit une merveille, que la république(s) ne cesse de détruire ?

    Je m’étonne toujours, donc, qu’on ne recherche jamais dans la royauté, son principe, venant de Dieu, sa justice, ses lois, ses parlements, ses facultés, ses industries et agriculture, ses arts, ses armées, tout ce qui lui permit de créer le bijou France.

    Et qu’au lieu de cela l’actualité et la politique traitent des maux de notre société, lesquels depuis plus de deux siècles sont ceux d’un mauvais système, athé : la république.

    Un Dieu, un Roi, un Drapeau !

    En toute sympathie

    Répondre
  • Garofula

    7 novembre 2019

    On ne dira jamais assez le mal que le socialisme immoral fait à l’âme humaine partout où il se répand sournoisement ou brutalement.

    Mais il ne faut pas désespérer. Le mal dans lequel notre pays est empêtré n’est pas inéluctable. L’histoire, en France notamment, a le secret des revirements salutaires soudains. Vous y aurez contribué pour votre part. Merci Monsieur Gave.

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  • BKK

    7 novembre 2019

    De la France à la ponérologie technocrate ( La ponérologie décrit la genèse, l’existence et la propagation de la maladie macrosociale que l’on appelle le mal.) : L’avènement des psychopathes de la social démocratie, L’Etat en France fonctionne contre les intérêts de son propre peuple, sauf pour favoriser certains groupes .

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  • francesco

    6 novembre 2019

    Bravo Monsieur CHARLES ..J’ai votre âge ….Les Enarques depuis Giscard , c’est le POLITBURO !!!! 7 ans de Giscard , 12 ans de CHIRAC , 5 ans de Hollande ….Ils ne servent pas la France , Ils se servent de la France …..Aucun système d’évaluation des Politiques Publiques

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  • Denis Monod-Broca

    6 novembre 2019

    Puisque vous vous appuyez sur René Girard, cher Monsieur Gave, vous comprendrez certainement ce que j’exprime après avoir lu votre billet : en accusant le socialisme d’être le responsable de nos malheurs, vous faites de lui votre bouc émissaire.

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    • Charles Heyd

      6 novembre 2019

      je suis d’accord, CG est socialophobe!

    • ilmryn

      7 novembre 2019

      La France a trois records mondiaux : l’état les plus gros du monde avec 57% du PIB, celui qui prélève le plus et celui qui distribue le plus en aide sociale, 600 milliards soit la moitié du budget annuel.
      Si ce n’est pas du socialisme, alors le pape n’est pas catholique non plus.
      Mais il y a évidemment plus: la dette « hors bilan », du aux retraites des fonctionnaires est actuellement de 4210 milliards d’euros, soit deux fois le PIB et elle augmente de 360 milliards chaque année, soit plus du tiers du budget de la France.
      Game Over et il est indéniablement socialiste !

    • ilmryn

      7 novembre 2019

      La « phobie » est « une peur irrationnelles », la peur du socialisme est parfaitement rationnelle au contraire, les 34 pays communistes ont tous fait des faillites meurtrières et les pays socialistes, la France en tête sont tous en mauvais état ou sur des trajectoires funestes.
      La « socialophobie » comme « l’islamophobie » ne peuvent pas exister.

  • HANLET

    6 novembre 2019

    « L’Envie » d’Helmut Shoeck est un chef-d’oeuvre. Longtemps introuvable à cause de l’incendie des stocks des Belles Lettres. Tout serait à citer, mais il me revient l’évocation des kibboutz, seule forme de socialisme réellement voulue et acceptée de plein gré par ses membres : eh bien même celle-là a échoué, et a dû finir par la privatisation… Une bonne illustration.
    Shoeck fait aussi la distinction subtile entre envie et jalousie. Devant un type en Ferrari, certains pensent « j’aimerais avoir une bagnole comme ça », d’autres « je voudrais que ce type en soit dépossédé » (alors que lui-même serait effrayé de conduire un tel engin)…

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  • H.

    6 novembre 2019

    Bonjour,

    La très récente diatribe contre les véhicules SUV qui polluent beaucoup (évidemment) et qui sont achetés par des riches (forcément) est l’illustration la plus probante de votre démonstration. À l’occasion des municipales, des candidats, éclairés cela va de soi, parle de les interdire (comme à Paris) et/ou de les taxer (au poids évidemment) malgré le fait que la très grande majorité d’entre eux sont Critair 1 ou 2 et que leur masse n’est avant tout que la conséquence des progrès faits en matière de sécurité passive. Mettre côte à côte une 504, grosse voiture des années 70 et une 3008 est assez éloquent. Encore plus vrai est lorsque l’on place une 404 et une simple Clio l’une à côté de l’autre. On peut faire confiance à nos ODS pour exploiter le filon.

    Bonne journée

    Répondre
  • Jepirad

    6 novembre 2019

    J’avais fait un commentaire. Il a été censuré. Je ne sais pas pourquoi alors qu’il avait de mon point de vue du sens. Probablement pas assez alambiqué ou dérangeant?

    Répondre
    • Emmanuelle Gave

      6 novembre 2019

      Parfois , wordpress censure quand certains mots sont employés . Ce n’est pas de notre fait. Je vais voir dans la corbeille s’il s’y est inséré.

  • AgentDevlin

    5 novembre 2019

    Il y a un livre à écrire sur ce sujet ! Je l’achèterai volontiers.. Je vous en crois capable

    Répondre
  • sissou

    5 novembre 2019

    Je partage ce point de vue et je le lie à l’arrivée de Macron. Supprimer des euros de l’APL taxer les retraités , mépriser les français EM est le parti de la tristesse je l’ai dit à mon député qui s’en moque évidemment. Le socialisme à détruit l’éducation et l’école donc la jeunesse est démotivée. Nos ingénieurs s’expatrient les salaires sont meilleurs ailleurs….le niveau de vie des français baisse régulièrement et le chômage est présent partout on s’évade vers la cigarette et autres substances dont l’alcool chez les jeunes. Encourager la créativité mais je pense que c’est le grand changement que les français attendent !

    Répondre
  • Spes semper

    5 novembre 2019

    Merci Mr Gave pour cet article sur la tristesse de la France et de son peuple. Cette tristesse n’est que le reflet d’une civilisation qui est en cours d’auto-destruction, au moment où les prémisses de la prochaine commencent à se faire jour…

    Alors, « Spes Semper » pour tous, car la reconstruction dépend de chacun d’entre nous, quel que soit notre âge, et nos activités. Prenons en main notre avenir, que nous soyons à Hong-Kong, au Portugal, aux USA, ou en France, et faisons avancer la création de la civilisation de demain.

    Il y a bien des sujets à combattre qui vont accélérer l’auto-destruction de la civilisation en déclin,
    comme la reconnaissance faciale qui sert déjà à gérer le peuple Chinois, et l’Inde, et la Grande Bretagne, et qui va être mise en place en France ce mois-ci (ALICEM). Elle est déjà approuvée en PACA pour la région Niçoise…

    De même, pour les puces électroniques qui vont nous être injectées lors de vaccinations, et qui le sont déjà à Austin (Texas) aux SDF, ainsi qu’en Suède pour faire ses achats, et bien d’autres actes.

    Peut-être que les compétences de tous les contributeurs, que j’ai pu lire à la suite de votre article pourraient apporter leur pierre, dans le cadre d’un projet de Nouvelle Société, dont votre site serait le berceau…

    Vous pourriez, de votre côté, être le père de ce projet, notamment au plan financier (votre spécialité), pour que la jeunesse créative puisse faire aboutir ses projets les plus prometteurs. De même, vous pourriez profiter de votre expérience internationale pour promouvoir une gestion financière «saine» de notre pays et de notre Terre. Autant viser Haut, pour au moins faire Petit…

    Aujourd’hui, il faut pourtant se méfier de toutes les informations biaisées, qui nous instillées à longueur de journée dans tous les domaines, à commencer par l’écologie (voir l’Empire écologique de Pascal Bernardin), ou encore la condamnation après 9 ans de procès, par la Cour Suprême de l’Ontario de Michael Mann, scientifique climatologue, dont les données ont servi à faire le film de Al Gore, et qui a refusé de les communiquer pour qu’elles soient examinées en public par la Cours Suprême…

    Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de modification du climat de la planète, mais que les informations qui nous sont données, sont utilisées à des fins autres que celles qui nous sont avancées.

    Au plan industriel, le développement de l’impression 3D et des nouveaux matériaux, bouleverse déjà l’organisation de la production, et de la création des produits. En même temps que l’économie circulaire se développe un peu partout.

    De même, la gestion de nos terres et de nos mers, de la faune et de la flore, des matières premières, et de toutes les richesses de la Terre, sont finissables, il importe donc que nous en fassions bon usage, et que nous mettions rapidement en place une gestion « sage » qui permette à nos enfants d’en profiter encore longtemps.

    Vous déjà là quelques sujets importants, qui pourraient suggérer une nouvelle politique, loin de celle qui est menée sur notre planète.

    Relisons Theillard de Chardin, qui voyait l’évolution de l’être humain par l’apport des qualités de chacune des races terrestres, pour aboutir à un être humain synthèse du meilleur de chacune d’entre elles, et qui disait que « Rien ne peut arrêter la marche d’une idée »… Alors osons !

    Répondre
  • Jepirad

    5 novembre 2019

    Bonjour, votre pensée est remarquable. Quel plaisir de vous lire ici et d’apprendre à raisonner.
    Dans votre homélie vous ne parlez point de l’influence d’internet et des reseaux sociaux sur les neurones des gens. Je pense que ça les rend agressifs voire dangereux d’où un impact sur le moral en général.

    Répondre
  • Pinouille

    5 novembre 2019

    M Gave,
    Je crois déceler un angle mort dans votre raisonnement: les inégalités. Vous n’abordez, à ma connaissance, jamais ce thème pourtant central.
    L’impossibilité de « la recherche éperdue de l’égalité » n’empêche pas une intolérance toute humaine au malheur des autres qui peut être provoqué par la pauvreté.
    Un système libéral qui promeut l’initiative individuelle génère des gagnants et des perdants. Et la possibilité théorique offerte aux perdants de se refaire n’enlève rien au fait que certains perdants le restent et certains gagnants le restent aussi. De la sorte, un système libéral tel qu’il m’apparaît de la description que vous en faites favorise mécaniquement la hausse des inégalités.
    Ces inégalités génèrent le malheur des pauvres et (d’un certain point de vue) celui des riches qui s’obligent à se retrancher dans leur forteresse dorée.
    Se contenter de considérer qu’il ne peut en être autrement, que chacun mérite son sort, ou que les pauvres ne sont pas si malheureux que ça (réf commentaires précédents sur cette même page) me paraît peu satisfaisant. Il n’est pas non plus satisfaisant d’esquiver ce problème en arguant qu’il est de la responsabilité morale des riches de venir en aide aux pauvres: on voit que cela ne se passe pas. Bref, il est trop souvent fait abstraction de la solidarité.

    Je serais heureux de connaître votre position sur ce thème, sachant qu’un ouvrage que vous affectez prétend (je ne vous apprends rien) qu' » il est plus facile pour un chameau de passer par le chas d’une aiguille que pour un riche d’entrer au royaume des cieux ».

    Répondre
    • brezih

      5 novembre 2019

      « ces inégalités génèrent le malheur des pauvres » : et non, c’est l’envie justement !

      quant à l’obligation morale des riches de venir en aide aux pauvres, on peut parler plus simplement de la volonté des riches de venir en aide aux pauvres (la Charité) et cela marche bien et est souvent bien plus efficace que la solidarité (trop souvent forcée et obligatoire).

    • HANLET

      6 novembre 2019

      Le « Chas de l’Aiguille » n’était qu’une porte de Jérusalem, mais très basse. Un chameau bâté devait s’agenouiller pour la franchir, mais ce n’était pas impossible… Et cela permettait aux « douaniers » de l’époque de vérifier le chargement. Ainsi la parabole n’interdit nullement au riche d’entrer dans le royaume des cieux ; elle lui demande seulement de rendre des comptes…

    • Jacques Ady

      7 novembre 2019

      D’accord avec brezih. Vous faites dire à M. gave des choses qu’il n’a pas dites.

      Vous dites : « Il n’est pas non plus satisfaisant d’esquiver ce problème en arguant qu’il est de la responsabilité morale des riches de venir en aide aux pauvres: on voit que cela ne se passe pas ». Contre-exemple très éloquent : aux USA, les dons aux œuvres caritatives par personne sont beaucoup plus élevées qu’en France (plus de 2 fois plus, de mémoire).

      Votre vision est décidément très marxisante : « des gagnants et des perdants », qui sous-entend que les « perdants » le sont à cause des « gagnants » qui leur auraient donc volé leur bien.
      Bien des études ont au contraire montré que les sociétés libres (vraiment libres, ce qui élimine le capitalisme de connivence) fonctionnent sur le principe gagnant-gagnant : les patrons s’enrichissent, mais en parallèle le niveau de vie de la grande majorité des gens augmente.
      Étudiez donc l’historie du socialisme (et de son avatar, le communisme), et vous verrez que s’il génère moins d’inégalités, il génère aussi un niveau de vie moyen très nettement inférieur. Et le problème du socialisme, c’est qu’il se présente sous les beaux atours de la « solidarité », mais finit toujours par la pauvreté généralisée.

    • Jacques Ady

      7 novembre 2019

      Mon commentaire a disparu… bref, en gros, d’accord avec brezih…

    • ilmryn

      7 novembre 2019

      Les inégalités sont inévitables quand un pays s’enrichit parce que la richesse ne se diffuse que lentement, les « locomotives » partant devant. Elles sont aussi inévitables dans un lieu riche qui attire la misère du monde.
      Singapour par exemple est très inégalitaire mais sa population a doublé depuis 1980 à cause d’une immigration très pauvre. A contrario Cuba est très égalitaire, tout le monde y est pauvre et personne n’y va parce que et qu’il n’y a aucun espoir d’une vie meilleure.

      Les USA ont accueilli 50 millions d’immigrés depuis 50 ans, ils en ont sorti des millions de l’extrême pauvreté et au lieu de remerciements on les accuses des pires maux alors qu’on ne demande aucun comptes au Mexique qui génère des ultra-pauvres depuis 200 ans.

    • calal

      9 novembre 2019

      et il est ecrit aussi qu’on donnera a celui qui a deja et que l’on prendra a celui qui a peu. Il y a des « pauvres » qui ont des problemes psycho graves et qu’il est difficile d’aider. Toute aide que vous apportez a certains est percue comme un reproche,comme de l’orgueil de votre part.allez travailler dans les « quartiers » et vous verrez dans la meme barre, des « malheureureux  » et des « heureux » qui s’en sortent. Parlez aux habitants et certains vous diront les gaspillages et les comportements incensés dont ils sont temoins…La psyché humaine est complexe,la realité egalement…

  • Ayea

    5 novembre 2019

    Ce texte est aussi vrai que triste. Et donc la seule question est : comment nous, français, pouvons nous retrouver le goût de faire vivre notre nation, et échapper à cette désagrégation mortifère qui nous grignote jour après jour?

    Avez vous là-dessus un avis Monsieur Gave? Vous remerciant par avance de votre réponse.

    Répondre
  • Norbert

    5 novembre 2019

    Bonjour à tous,

    Les français sont moroses et on ne sait pas pourquoi ? La morosité qui est une forme de tristesse et, comme toute émotion, elle est contagieuse. Elle gagne notre moelle jour après jour et on aimerait pouvoir contribuer à renverser la vapeur… Arrr !

    Très cher Charles,

    N’oublions pas que les français ont inventé l’amour courtois, le « fin’amor ». On l’oublie peut-être parce que le brevet n’existait pas encore fin du XIXème siècle ?
    Quoiqu’il en soit, les français sont à la base un peuple qui aime CONTER dans la vie. Or aujourd’hui, on leur demande d’être des +/- petits COMPTABLES.

    C’est peut être la même origine pour les deux mots mais ce n’est pas tout à fait la même chose. Et les français ( avec les Wallons ), ces êtres si raffinés qui n’existent nulle par ailleurs, ont toujours eu un goût très prononcé pour la Nuance…

    Quant à ceux qui souhaitent s’aventurer du côté de la génétique, je ne sais pas si les liens sont permis mais j’aimerais toutefois vous inviter à regarder ce documentaire : Zeitgeist «  The Moving Forward ». Lequel, même si la conclusion finale reste +/- discutable, à travers le prisme scientifique, médical, biologique… nous donne pas mal d’informations sur les travers du système dominant actuel.

    https://youtu.be/pj3Q9H6c44w?t=551

    Bien à vous.

    Répondre
  • Bebas

    5 novembre 2019

    Bonjour Charles,
    TRISTESSE.
    A mes interlocuteurs qui s’etonnent de la rarete de mes retours en France, je leur reponds qu’y retourner provoque en moi une profonde tristesse. Ce que je ressens a la vue de mes compatriotes est bizarre : je les vois debouts et vivants, mais en fait je les vois comme si ils etaient deja morts car ils n’ont plus de but dans leur vie, ils sont en quelque sorte des vivants-morts. Ils sont devenus incroyants et ils ont perdu tout espoir de vivre librement / d’avoir prise sur leur devenir. Et j’explique a mes interlocuteurs : “plutot que d’entreprendre (ce qui est synonyme de “vivre un enfer” dans le contexte francais) les francais preferent rester a domicile et se soumettre a des addictions qui leur font oublier les conditions de leur piteuse existence”.
    Pour se liberer du carcan etatique, et retrouver la joie de vivre et le plaisir d’entreprendre / de creer, il n’existe a mes yeux que deux solutions. Une a effet immediat : s’expatrier. L’autre : participer a un mouvement populaire revolutionnaire / degagiste.

    Répondre
    • Charles Heyd

      5 novembre 2019

      Pour moi ce serait plutôt et même tout à fait le dégagisme!
      j’ai été expatrié pendant plus de 10 ans et cela me suffit;
      je ne vois pas pourquoi la seule solution pour vivre mieux serait de s’expatrier parce que des malotrus se gavent ici et refusent toute réforme d’envergure.

    • André

      5 novembre 2019

      En reprenant le sujet par l’autre bout : France, pays de toutes les beautés ! Établi à l’étranger, je m’interroge : Aimerai-je m’établir et vivre en France de manière définitive ?
      La réponse est : NON.
      Pourquoi : TROP de……TOUT ! Je ne le supporterai plus. Et ne pourrai y souscrire. Tous ces gens qui râlent. Toutes ces grèves. Tous ces envieux. Toutes ces restrictions. Toute cette absence de créativité. Tous ces « coupeurs de tête » qui ne pensent qu’à couper la tête d’autrui plutôt que la leur. Toute cette petitesse. Toutes ces mesquineries.
      Oui, le plus beau du pays du monde, certes.

  • Soufiane

    5 novembre 2019

    Je vis en Thailande, un des pays les plus inegalitaire du monde.
    Et pourtant, les gens sont souriants et semblent heureux. Chaque jour qui passe a Bangkok, je me demande comment les pauvres acceptent ces inegalites flagrantes avec le sourire. Les petits marchands avec leur roulotte qui vendent juste a cote de la Lamborghini garee en face du magasin Chanel. A chaque fois je me dis que ce genre de situation serait tout bonnement impossible en France.

    Répondre
    • De Vos

      6 novembre 2019

      Peut-être ont-ils une vie intérieure spirituelle?

    • Herrmann Vincent

      6 novembre 2019

      J’ai 63 ans et j’ai depuis toujours créé des entreprises avec plus ou moins de réussite et je partage votre approche. Les gens ne plus très ouverts, ni très critiques sur leur environnement. Ce sont des moutons aboyeurs ! Ils critiquent tout et très vite mais ne faites rien pour faire bouger.

      J’essaye de connaitre l’avis des personnes qui m’entourent et ils ont perdu le sens critique.
      Ils ne savent pas faire la différence entre avoir un avis et se faire une opinion.

      Merci pour votre entretien avec Asselineau. Ce Monsieur m’a bien plus depuis 2016, année ou je l’ai découvert, mais quelque chose me dérangeait. Le fait de l’avoir pousser dans ses retranchements a permis de le connaitre sous un autre aspect : Il trouve que les Français sont des boeufs et qu’ils ont eux même créer la société dans laquelle ils vivent. « ils sont comme ca ! »
      Asselineau a une belle culture mais sur ce point il est completement à l’ouest.

      Il veut peut etre sortir de l’Europe (qui est inévitable) mais garder cette chape administrative qu’il a contribuer à mettre en place.
      Au lieu de controler les entreprises il aurait du en créer une pour voir à quoi ca sert et comment cela fonctionne. Cela lui aurait permis de voir la vraie vie comme vous et moi en constatant tous les frains qu’il a aidé à mettre en place. N’est il pas un ancien énarque ?

      Vraiment très rafraichissement de vous suivre. On se sent moins seul car tout comme vous j’ai la joie de vivre et toujours le sourire et souvent une chemise à carreaux 🙂

  • Pelé

    4 novembre 2019

    Excellent article : vous avez raison de cité René Girard (« je veux ce que l’autre possède, non en raison de l’objet, mais parce que l’autre le possède et que je veux être comme l’autre » !) ; peut-être à mettre aussi en lien avec la perte des repères chrétiens, qui fait que « les français meurent de désespoir » ; quant à Schoeck, à travers sa distinction entre jalousie et envie, il est plus que subtil !

    Répondre
  • Paul

    4 novembre 2019

    Le social est nécessaire ponctuellement mais les socialistes veulent l’imposer à tout le monde ; entre les lignes ils vous disent « Nous seront généreux avec votre argent »
    Et se faire de la publicité sur ce qu’ils ont fait avec (votre argent).
    Une chose qui me frappe chez les habitants des DOM TOM dans leurs façons de parler : intrinsèquement il reproche à l’état de ne pas utiliser correctement les responsabilités dont il les a dépossédé ; et peut-être qu’en France on ne se rend plus compte de ce court-circuitage de nos responsabilités personnelles.

    Répondre
  • Norbert

    4 novembre 2019

    Re…
    Les français n auraient-ils pas, à tout hasard, un chromosome réfractaire (gaulois) au darwinisme économique ?

    Répondre
    • PHILIPPE LE BEL

      6 novembre 2019

      +1

  • Ockham

    4 novembre 2019

    Beau texte Monsieur Gave. Ce n’est pas vous qui vieillissez. Au fil de la lecture j’arrive à me demander si effectivement ce n’est pas plutôt la France qui entre en déréliction. Comment ce pays peut-il mettre au pouvoir constamment depuis Giscard des fonctionnaires qui ont toutes les recettes pour obtenir le pouvoir et surtout le garder à travers un réseau gris et permissif à tous les échelons jusqu’à tolérer des gens ouvertement et évidemment intolérables.
    Make no wave… Traquez Cassandre, c’est moins cher. Finalement si tant d’ODS ou de fonctionnaires-politiques-à vie règnent sans discontinuité en changeant d’idéologie vide à tour de rôle, n’est-ce pas parce qu’il n’ y a plus qu’à gérer des transferts ? De la paperasse quoi.

    Répondre
  • Alexandre

    4 novembre 2019

    Ce discours qui est le vôtre et que j’admire pour ma part, ne se reproduit plus, toute référence à une parole issue d’une philosophie chrétienne ou plus exactement catholique, étant de facto assimilée à un obscurantisme.

    Ce discours qui est le vôtre et que je n’aurais moi-même pas le talent de reproduire, est inaudible, ce qui m’amène à devoir poser cette question :

    Ne faut-il pas justifier par les sciences et non plus par la foi la condamnation de l’envie ?

    Ne faut-il pas inventer un référentiel moral qui ne serait plus basé sur les notions du bien et du mal, mais sur le jugement de ce qui permet ou non l’équilibre du réseau social humain, afin précisément de pouvoir par cet artifice scientifique revendiquer l’universalisme de cette même morale qui condamne l’envie ?

    Ne faut-il pas inventer en un sens une gnose de la science et du catholicisme, ce que vous faites en partie par votre article à l’exception des notions du bien et du mal auxquelles vous ne renoncez pas ?


    Est-ce que l’univers est limité à ce qu’en perçoit le vivant ?

    Est-ce que l’action pour le vivant de se percevoir lui-même induit un effet ou une cause à l’univers ?

    Est-ce que la vie à une fonction dans l’univers ?

    Est-ce que l’Homme a une fonction dans la vie ?

    Certains physiciens (Penrose etc.) que nous sommes en droit de néanmoins décrier, évoquent la possibilité que les neurones seraient le siège d’une réduction des états quantiques, autrement dit que le cerveau humain aurait une fonction dans l’univers et que l’apparition de la vie ne serait donc pas le produit d’un « hasard ».

    Certains plus audacieux encore évoquent que le cerveau humain aurait une fonction néguentropique, c’est à dire que la vie et l’Homme en particulier dans la vie auraient pour fonction de causer la stabilité même de l’univers, en contredisant l’entropie (du chaos) naturelle de l’univers.

    L’Homme ne serait alors pas le produit d’un hasard, mais la création même de l’univers pour lui permettre de ne pas s’autodétruire.

    Aussi, c’est peut-être vers une gnose de ce type que nous pourrions trouver une morale réellement universelle, une morale qui par les concepts d’entropie et de néguentropie se ne justifierait plus par le foi ou la croyance, mais bien par les sciences, la physique, la biologie, l’astrophysique et la cosmologie.

    Si « Paris vaut bien une messe », alors peut-être qu’il existerait (conditionnel) ainsi quelque part dans l’univers des planètes habitées qui elles « vaudraient bien la néguentropie ».

    Pierre Le Grand fut le premier tsar de Russie à voyager en 1700 en dehors de Russie, pour notamment visiter la France.

    De ce voyage il en retirait la conviction qu’il fallait « européaniser » la Russie. Lors de son retour à Moscou il naquit ainsi de ce voyage une révolution sans précédent dans l’histoire russe, une taxe sur les barbes fut même inventée pour obliger les nobles à se raser, la première flotte russe fut construite, l’armée fut réformée comme le gouvernement, l’industrie fut promue, le commerce fut libéralisé et l’éducation fut créée.

    C’est ensuite en 1762 du fait de l’admiration de Catherine II pour les lumières françaises et parce qu’elle correspondait avec Voltaire, que furent introduits en Russie la raison, la tolérance et le progrès (toutes notions qui aujourd’hui n’ont plus le sens qu’elles avaient par le passé). Très vite les arts et la culture furent promus, des écoles et des universités furent fondées. Le Bolshoi et l’Hermitage furent fondés pendant cette période d’influence française en Russie. L’immigration d’experts européens fut aussi encouragée en Russie.

    Cela nous démontre ainsi ce qui advient d’un pays qui pour la première fois fait la découverte d’une civilisation plus avancée.

    La suite ne fut pas forcément aussi heureuse, car l’émergence du socialisme en Russie provenait notamment d’une révolte des armées russes contre les idées françaises qui après Catherine II et la mort de Louis XVI en France, n’étaient en Russie d’un coup plus aussi populaires..

    Le parallèle doit ainsi à mon sens être fait entre cette révolution de la Russie en 1700 face à la découverte pour la première fois de la civilisation française plus avancée et notre propre découverte aujourd’hui de l’univers dont la représentation que nous nous en faisons évolue complètement décennies après décennies, au point que la notion de « néguentropie » pourrait peut-être jouer sur terre le même rôle que les lumières françaises en Russie en 1700.

    Ce qui semble nous obliger à inventer dans et par les sciences la gnose de la morale notamment catholique que vous évoquez dans cet article.

    Répondre
  • Bilibin

    4 novembre 2019

    N’a-t-on pas d’autant plus de raisons d’être pessimiste quand on est jeune et que l’on n’a pas connu (ou si peu) cette France d’avant?

    Répondre
  • Zanatta Laurent

    4 novembre 2019

    bel article Mr Gave

    Répondre
  • laurent

    4 novembre 2019

    Aix en Provence a été absolument rasée de la carte c’est d’une horreur complete – La region de cezanne et autres n’est plus rien- Gaza est probablement mieux. Ceci est un modele développé
    dans toute la France. FOU

    Répondre
    • Medusem

      10 novembre 2019

      que voulez-vous dire à propos d’aix en provence

  • PHILIPPE LE BEL

    4 novembre 2019

    Bonjour ! Monsieur GAVE, vous faites souvent référence à la religion chrétienne. Cela fait bien longtemps que la France n’est plus la fille ainée de l’Eglise. La France que vous avez connue, et moi aussi, même si nous ne sommes pas de la même génération, est un rêve passé, une sorte de madeleine de Proust.
    Les français ont voté pour GISCARD, MITTERRAND et CHIRAC. Idem pour les autres. Ils les ont voulus. Ils les ont eus.
    Le cynisme et le sophisme sont les deux faces de la même pièce. Beaucoup de nos politiques ont ces deux « qualités ».

    Répondre
    • breizh

      4 novembre 2019

      De fille aînée de l’Eglise (en fait le Roi de France, fils aîné de l’Eglise), la France est en train de devenir la fille cadette de l’Islam…

    • Alexandre

      4 novembre 2019

      @Philippe :

      On ne peut juger un peuple à l’ineptie de son système électoral. Lorsque la question est stupide la réponse l’est aussi.

      Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron, ne sont pas l’expression du choix libre et consenti d’un peuple, mais le produit d’un féodalisme paternaliste clanique manichéen, du fait d’ineptes institutions républicaines et du monopole communiste voulus par le Général De Gaulle dont l’histoire reconnaitra qu’il fut bien celui qui causa l’extinction de la France et du peuple français (donner l’école et les médias aux communistes, donner l’indépendance à l’Algérie, faire les centrales atomiques etc.).

    • calal

      5 novembre 2019

      @alexandre
      JE crois que vous vous etes trompé de site internet..2 lignes de plus et vous nous auriez dit que le mouvement LGBTQ va redresser le pays…

    • Alexandre

      6 novembre 2019

      @Calal : j’ai du mal à vous suivre.. La force des LGBTQ aujourd’hui n’est-elle pas en un sens la conséquence du gaullisme et du régime républicain qui en découle ?

      N’est-ce pas De Gaulle qui a offert l’éducation nationale, les universités et les médias aux communistes de telle sorte que par cet héritage aujourd’hui l’école est devenue LGBTQ ?

      LGBTQ planifie l’extinction de l’espèce humaine, pour la même raison que Hitler était un enfant battu.. mais les LGBTQ sont une création de la république, du scrutin direct à deux tours, du régime présidentiel, du jacobinisme, de la destruction de l’église catholique par la république etc.

      De Gaulle avait gagné une guerre et après, cela justifiait-il qu’il soit qualifié pour écrire une constitution ou gouverner un pays ? Non.

      Les LGBTQ sont aussi le produit du paternalisme présidentialiste.

    • calal

      7 novembre 2019

      @alexandre
      « De Gaulle avait gagné une guerre et après, cela justifiait-il qu’il soit qualifié pour écrire une constitution ou gouverner un pays ? Non.

      Les LGBTQ sont aussi le produit du paternalisme présidentialiste. »

      non
      De gaulle etait un patriarche,un roi,un guerrier, un chevalier de l’hiver: né en automne (1890 soit automne 1885-1915) ,jeunesse et vie adulte en hiver (1945-1945) ou il a sauve l’honneur des males francais qui ont survecu a la boucherie 1914-1948,puis il a pris les mesures qui fallait pour corriger le systeme decadent qui prevalait pendant ces epoques. Evidemment apres la periode du printemps (1945-1975), on a plus eu « besoin » de ces chevaliers de l’hiver, et ils ont progressivement eté remplaces par les chevaliers de l’ete… fin du patriarcat synomyme d’efforts et de limites posees et retour du gynocentrisme (ete 1975-2005) ou on dilapide l’heritage sans rien y ajouter.Puis vient l’automne ou toutes les derives s’accentuent (2005-2035) et qui va conduire a un nouvel hiver (2035-2065) .
      LEs lgbtq ce sont les enfants du matriarcat de l’ete et de l’automne…

  • Arsene Holmes

    4 novembre 2019

    100% d’accord avec vous.

    L’envie et la jalousie qui font partie de la nature humaine, sont les défauts majeurs des Francais.

    Ce qui différencie les Francais des autres nationalités est le fait qu’ils agissent en conséquence: dégradations, dénonciations etc…

    Le meilleur exemple sont les voitures. J’habite à Londres et dans ma rue sont parquées des Porsche, Bentley , Maserati. Les Mercédes étant comme les Peugeot. Aucune de ces voitures n’ont jamais la moindre égratignure. Mon frère qui habite pas loin de votre bureau à un garage. Il y 15-20 ans, il n’a pas garé sa voiture dans son garage et le lendemain matin elle était complèment rayée.

    Ma théorie sur ce problème est que Dieu a tout donné à la France : géographie, temps , paysages nourriture, vins etc.. et que pour rétablir l’équilibre , il l’a peuplé avec les Francais :-).

    Je ne connaissais pas cette sagesse millénaire du Peuple Juif qui nous dit : « Ne regarde pas ce que les autres ont dans leur assiette. Etant allé à quelques mariages et Bar Mitzvah, ce n’est pas vraiment le sentiment que j’ai eu. C’était à celui qui impressionnerait le plus en dépensant le maximun surtout les Bar Mitzvah pour des gamins.

    Il y a un dicton anglais : “Keep up with the Jones” qui me parait assez universel. Mais à nouveau, à ma connaissance beaucoup des autres nationalités ne vont aller dégrader les biens de leur voisins pour rétablir l’équilibre.

    Ca va etre très difficille des se débarrasser de ce défault majeur au coeur du psychisme francais:

    L’envie est notre vice national, c’est le pire des péchés capitaux, celui qui a jeté les anges en enfer parce qu’ils en voulaient à Dieu de leur être supérieur; c’est pire que l’orgueil, l’orgueil a une certaine noblesse, l’envie est le sentiment des vaincus et des haineux, c’est le crime de Caïn contre Abel, de celui qui a tout raté et qui tue le voisin parce qu’il a réussi; c’est la colère des perdants; si les Français n’avaient pas ce défaut on pourrait encore leur pardonner beaucoup de choses.
    De gaulle

    Répondre
    • Alexandre

      4 novembre 2019

      A Sarcelles le type qui a une Dacia se la fait rayer de la même façon.

      Les choix moraux occidentaux créent des psychopathes à tous les niveaux de la société humaine et l’importation d’une pègre africaine font que malheureusement l’envie n’est plus qu’un problème parmi une foule d’autres psychopathologies.. sociétales, sexuelles, relationnelles..

      Comment traduiriez vous l’expression « keep up with the Jones » ?

    • Arsene Holmes

      4 novembre 2019

      @Alexandre
      Comment traduiriez vous l’expression “keep up with the Joneses”
       » Rivaliser avec ses voisins » Etre en compétition avec ses voisins »
      Par example, si le voisin achète une Mercédes, il faut acheter une, Mercédes. Si ils achètent un ecran plat de 55″ il faut acheter le meme ou mieux etc..
      S’applique à tous les niveaux sociaux. S’ils ont 3 vaches, il fait qu’on ait 3 vaches

    • Kostoglitov

      5 novembre 2019

      Lorsque ma 207 était neuve (voiture montrant une classe sociale de toute évidence supérieure), la première semaine, j’ai 5-7 coups de clef, et tous les enjoliveurs volés.
      Ma mère s’est fait récemment volé la roue arrière gauche de sa 206.
      Un de mes patrons, dans le 16e, s’était fait voler les quatre roues de sa classe A.

    • Jacques Ady

      7 novembre 2019

      « Je ne connaissais pas cette sagesse millénaire du Peuple Juif qui nous dit : « Ne regarde pas ce que les autres ont dans leur assiette. »

      En fait et sauf erreur, Charles Gave traduit ainsi le fameux Xème Commandement dont il parle un peu plus haut (le rejet de toute convoitise).

  • Philippe Dubois

    4 novembre 2019

    Bonjour Monsieur Gave

    J’adhère à vos propos, à une réserve près, qui est juste, je pense, une maladresse de formulation :
    Vous écrivez, sur l’Europe de l’Est, avant la chute du mur de Berlin :
    « tout était hideux et puait la pauvreté »
    Certains esprits chagrins pourraient s’imaginer que vous affirmez ainsi que les pauvres puent, ce qui serait vous faire un mauvais procès.

    J’ai connu Berlin Est du temps des grandes heures et effectivement, ça ne faisait pas envie
    Je dirais que tout était sinistre
    D’ailleurs, sinistre vient du Latin sinister qui signifie « qui est à gauche »

    Répondre
  • HR

    4 novembre 2019

    Voilà donc une très bonne réflexion. Charles Gave s’associe de fait à la devise des Experts-Comptables : « Science, Conscience, Indépendance ». Ces trois valeurs s’avèrent indispensables au développement de l’individu dans le cadre de l’instruction publique. Hélas ! Depuis la révolution culturelle de 1968, l’instruction publique est vouée aux pires renoncements. Et depuis cette convulsion sociologique et philosophique, la dégénérescence de l’instruction publique et de l’éthique républicaine entraîne nos sociétés vers l’abîme. La noirceur entraîne assurément la tristesse. A cela vient s’ajouter le déséquilibre de la démographie et des échanges commerciaux et industriels. Nous nous éloignons du libéralisme des affirmations pour laisser la place au libéralisme des compromissions. Le premier valorise les initiatives individuelles et l’ingéniosité. Le second génère forcément les compromissions et par voie de conséquences les soumissions. A nous de choisir ou de subir ! Telle est la force de libre arbitre !

    Répondre
  • Pierre 82

    4 novembre 2019

    Nous avons une caste de hauts fonctionnaires (et assimilés) qui exerce un pouvoir quasi-absolu. Depuis des décennies, ils se nourrissent sur la bête. Pour conserver ce privilège, il ont monté les gens les uns contre les autres, dont voici quelques catégories:
    – des gens qui ont choisi la servitude volontaire, et qui préfèrent ne rien changer par peur de tout perdre (le centre mou, majoritaire pour l’instant)
    – ce qu’on appelle l’extrême-droite, ces gens qui pensent que l’ennemi est l’envahisseur extérieur, et qu’il faut les flanquer dehors (je caricature, bien sûr)
    – ce qu’on appelle l’extrême-gauche, qui pensent que l’ennemi est ceux qui gagnent plus d’argent qu’eux, qu’il faut leur confisquer tout, voire de les exterminer s’ils résistent. (de même, je caricature)
    – une infime minorité, qui pense que le problème, c’est l’état, et qu’il faut replacer l’état dans ses prérogatives d’origine, à savoir le régalien, et l’empêcher de s’occuper d’autre chose (cette catégorie était appelée il y a bien longtemps les libéraux, mais le sens en a été dévoyé, et ils ont quasiment disparu)
    Quand j’entends dire que Macron est le président des riches, ça me hérisse le poil: il est juste le président des hauts fonctionnaires, aidé (pour le moment) par des oligarques, qui prospèrent en symbiose. Mais il ne faut pas oublier que ceux qui dirigent, ce ne sont pas les oligarques, mais bien les politiciens.
    Si un jour ça dérape, ils pourront choisir de dresser le peuple soit contre les étrangers, soit contre les « riches »… ils n’auront aucun scrupules à le faire, ils sont dénués de toute compassion.
    Maintenant, pour mettre fin aux privilèges de cette caste, comment on fait? Les sortir par les urnes est devenu impossible, tant ils ont verrouillé le système. Si quelqu’un a une solution pour en sortir tout en évitant une guerre civile, je suis preneur.

    Répondre
    • Alexandre

      4 novembre 2019

      @Pierre 82 :

      La solution est très simple, c’est le gouvernement de la majorité par une minorité, comme cela advient toujours dans tous les pays multiculturels, multiraciaux, multiconfessionnels.

      La dictature, la guerre civile ou le copropriétarisme subsidiaire à la suisse.

    • Pierre 82

      4 novembre 2019

      @Alexandre:
      Il existe quelques principes pour élaborer une « bonne » société. Vous évoquez la subsidiarité, qui fait partie de ces principes.
      Revenons à un sujet qui m’est cher, la doctrine sociale de l’Eglise. Quelques principes de départ, qui sont développés.
      Quand on est chrétien, on croit aux choses suivantes:
      – L’homme a été créé par Dieu à son image, et est donc libre, digne et responsable
      – L’homme est aimé individuellement de Dieu, qui veut notre salut
      – L’homme est pécheur, mais il est sauvé par le Christ, qui s’est fait homme pour que l’homme devienne Dieu (St Irénée)
      – La vie en société doit aider l’homme à apporter une réponse plus généreuse à l’amour de Dieu
      – Chaque homme doit être tiré vers le haut
      – La définition de « social » = tout ce qui vise à perfectionner la société, c’est-à-dire de permettre à chacun d’arriver à la finalité voulue par Dieu. L’homme étant pécheur, il ne faut surtout pas que les mauvais instincts soient encouragés (magnifique exemple de l’envie présentée comme une vertu cardinale, comme l’explique M. Gave)

      Partant de ces principes, l’Eglise catholique a bâti un ensemble de clés de compréhension pour organiser la vie en société.
      Si on n’est pas chrétien, on peut par approximation retenir que chaque homme est digne, libre, responsable de ses actes, et qu’il faut que les conditions de vie en société lui permettent de s’élever en permanence. Naturellement, le fondement théorique est moins solide lorsqu’on ne croit pas à la Révélation.
      J’ai d’ailleurs été agnostique une bonne partie de ma vie, ne revenant à la foi que depuis quelques années. J’ai longtemps cru qu’on pouvait se passer du Christ, tout en justifiant la manière chrétienne d’organiser la vie en société, qui est celle de notre civilisation, avant de réaliser que cela n’avait aucun sens… En fait, je pense que le libéralisme ne peut bien fonctionner que dans une société « raisonnablement chrétienne ». Depuis 200 ans, l’athéisme, le matérialisme, l’hédonisme, l’utilitarisme et le relativisme ont pris le dessus, et le substrat chrétien s’est fait de plus en plus ténu. Et je suis persuadé que cela explique largement la déliquescence de notre société (ça ne se limite d’ailleurs pas du tout à la France, arrêtons de nous auto-flageller, on observe ça dans tous les pays occidentaux, qu’ils soient catholiques ou protestants)
      J’aurais presque tendance à conclure que le libéralisme n’est soluble que dans le christianisme. Dans un monde matérialiste, il finit par se modifier et tourner au cauchemar. En tout cas, il a profondément changé de nature, et est devenu libertarisme, qui n’a qu’un rapport très lointain avec le libéralisme

    • Robert

      4 novembre 2019

      Pierre 82 –
      Macron a été porté au pouvoir par la (haute) finance française et européenne, afin d’impulser une politique favorable à ses intérêts. Pour ce faire, il s’appuie effectivement sur la caste des hauts-fonctionnaires, laquelle sert indifféremment le pouvoir éxécutif quel qu’il soit.
      Quant à savoir qui dirige réellement au delà des apparences, des politiciens ou de la haute finance, c’est une bonne question !

    • Alexandre

      5 novembre 2019

      @Pierre 82 :

      Etre agnostique est plus inconfortable que d’avoir votre foi.

      Le libéralisme c’est le droit inaliénable d’assumer la responsabilité de sa fortune.

    • Pierre 82

      5 novembre 2019

      @Robert
      La question de savoir si c’est la « haute finance » ou la « haute fonction publique » qui dirige réellement est intéressante, et c’est en observant Poutine que j’ai pensé que c’est probablement la « haute fonction publique » qui permet – ou pas – à la « haute finance » de s’enrichir goulûment. En Russie, Poutine a clairement mis les oligarques au pas, et leur permet de continuer à se gaver à la stricte condition de se plier à ses desseins, ce qu’ils font pour la plupart.

      Le jour où la « haute fonction publique » décide de changer de cap pour protéger ses intérêts, c’est elle qui dispose de la loi, de la force et de la violence (de moins en moins légitime, d’ailleurs). Jusqu’à présent, la « haute fonction publique » doit plus ou moins rendre des comptes sous forme de ce qu’on appelle des « élections », et c’est pourquoi elle doit s’appuyer sur la « haute finance » pour se faire réélire. Ce n’est pas pour rien que cette « haute finance » a acheté tous les moyens de communication de masse. Et ce n’est pas pour rien que la « haute fonction publique » est tellement effrayée de voir se développer des moyens de propager des idées autres que les leurs.

      Il est vrai qu’en France, la symbiose est parfaite entre ces deux mondes.

      C’est pourquoi je pense que le plus important n’est pas de savoir QUI est aux manettes, ni (à la limite) de savoir COMMENT les membres de cette « haute fonction publique » sont désignés, mais plutôt de définir les domaines dans lesquels elle peut agir, et d’avoir des structures qui permettent de bien veiller à ce qu’il leur soit impossible d’outrepasser leurs prérogatives.

    • Dominique

      7 novembre 2019

      Perre82
      Votre message est beau.
      J’y ajouterai, pour ma part, que le libéralisme français – celui dont notre chroniqueur parle dans son petit livre : Jésus-Christ, ce libéral – s’épanouirait au mieux dans une France royale.

      Le roi contrôlant la finance, celle ci ne pourrait pas nous détruire. Pas la finance de C. Gave, mais celle des monstres globalistes, de la Fed, de la Bce, et de Pékin.

      C’est pour cela d’ailleurs que les grands banquiers s’acharnèrent à détruire les royautés.

      L’opinion de C. Gave sera intéressante sur ce sujet, vaste et simple à la fois.

    • Meduse

      10 novembre 2019

      Monsieur,
      la caste politique et son armé de parasite, ne pourra pas être touché de l’intérieur. Ils possède comme le fait souvent remarqué la violence légitime et la possibilité de légiféré pour quoi croyez vous que ils sont intouchable ….
      La sortie par le haut de ce pays et la destruction de la caste et ses parasites viendra du salut de pays de l’extérieur soit pas une guerre commerciale ou autres
      Nos élites dirigeants se prennent pour des demi dieux et perpétuent un système qui leurs rapporte beaucoup pouvoir argent népotisme vie de château privilèges impunité ect..
      Pour quoi voulez-vous qu’ils quittent la place..
      Oui des mécanismes qui jouent simplement sur les faiblesses humaines sont exploité par cette classe dirigeante qui se font élire par un suffrage dit universel qui est un théâtre d’ombre..
      Quand les pays prédateurs et bien supérieur en beaucoup de chose le déciderons il en sera fini de cette farce républicaine que depuis 50 ans la caste à policé et amélioré et rendu efficace
      Les gilets jaune ont surpris et mis a mal ce pouvoir qui était au bord du burn out : pas assez de police d’état et matériel contre 1 million de français et la violence inouï avec la quel ils ont maté ce qu’il appelle une jacquerie ..
      Ce pays est sucé de l’intérieur depuis 50 ans et comme les affaires sont moins bonne et que plus personne ne veux investir en France ils ont créer l’Europe pour commercer entre eux et que l’allemagne et la France pompe le fric des autres états membre et soi disant pour faire face aux russes par exemple … Sauf que les pays les nations n’en peuvent plus de se projet multiculturaliste fabrique à esclave oui les migrants sont la pour faire de la main d’œuvre bon marché et les peuples européen n’intéressent plus nos dirigeants trop fainéant trop de droit sociaux ..

    • Rantanplan

      11 novembre 2019

      Cher Pierre82,

      Vous dites «C’est pourquoi je pense que le plus important n’est pas de savoir QUI est aux manettes, ni (à la limite) de savoir COMMENT les membres de cette “haute fonction publique” sont désignés, mais plutôt de définir les domaines dans lesquels elle peut agir, et d’avoir des structures qui permettent de bien veiller à ce qu’il leur soit impossible d’outrepasser leurs prérogatives.».

      C’est un sujet auquel j’ai beaucoup réfléchi et auquel je réfléchi toujours beaucoup.

      Il me semble que, quelque soit la structure mise en place, si une caste de gens sont bien organisés, alors ils peuvent prendre le pouvoir. Comment le font-ils? Par le fait que ces structures sont peuplées d’hommes.
      Oh – supposément, la structure X et l’institut Y sont indépendants d’après la Constitution – maintenant ils sont tous les deux peuplés de gens qui agissent de concert – où est la fameuse et prétendue indépendance?
      Bien sûr, il y a des Constitutions qui sont plus ou moins solides, et qui résistent plus ou moins longtemps à de tels assauts. Mais, à mon avis, comme l’histoire des institutions françaises le montre hélas si bien, la persévérance d’un tel groupe finit par l’emporter. Ils pervertissent les institutions, en changent le sens, changent la Constitution, voire ignorent la Constitution. Fort bien.

      La France actuelle montre hélas qu’un tel groupe existe. Et là, citer Lénine me paraît pertinent: «Que faire?».
      Je réfute celle qui consiste à envoyer ces gens à Auschwitz, en dépit de toutes leurs fautes. Eux aussi ils sont des enfants de l’Éternel. Et c’est à l’Éternel de les juger.
      D’une part, ces gens ont montré et adopté une stratégie politique qui leur permet d’obtenir et de conserver le pouvoir. Fort bien. D’aucuns pourraient déblatérer pendant des heures sur ce qui devrait être, ce qui ne devrait pas être, etc. La réalité est. Une façon de devenir un contre-pouvoir à ces gens est de les copier. Ils ont une stratégie gagnante – arrêtons de geindre et adoptons celle-ci.
      Toutefois, j’aimerais que cela soit fait de façon ouverte, en cohérence avec nos valeurs, et non dans des temples fermés le jeudi soir. Le fait que cela soit fait de façon ouverte n’est un désagrément si nous ne méprisons pas le peuple. En revanche, il est vrai que le fait de faire prêter serment avant toute chose apporte une forte cohésion dans leur structure, et est un tamis bien sélectif.

      Également, comme le dit Charles Gave en citant Marx, l’infrastructure économique détermine la superstructure économique. Cette phrase ne parle que de la forme. Je veux aller plus loin en ce qui concerne le contenu. Comme l’avait décrit Montesquieu et un autre dont le nom m’échappe (Hicks? Il disait que si la structure familiale était autoritaire, alors la structure politique serait autoritaire), la méta-structure politique n’est pas du tout aléatoire. Il est fort difficile de gouverner en ignorant le peuple. La méta-structure politique provient du peuple, de ses manières, de ses mœurs, ultimement de sa morale.
      D’ailleurs, voyant bien la difficulté (consciemment ou inconsciemment), que fait la classe dirigeante? Elle change le peuple. Comment? En appliquant le programme de Gramsci: médias, éducation, arts, cultures. Surtout éducation et média. Et c’est d’autant plus facile dans les sociétés urbaines où les individus sont atomisés, déracinés, sans communauté, sans famille, et donc sans repères. Ils leur reste ce qu’ils apprirent à l’école et ce que leur racontent les journaux. Et personne pour contre-balancer et émettre un avis différent.
      Ce fut d’autant plus aisé que les deux guerres mondiales ont créé deux générations sans père (cas dans ma famille), lesquels sont les dépositaires de la culture, de l’histoire, des traditions, des vérités familiales, des valeurs, et de la mémoire – le fameux «patriarcat» si maléfique (qui justement par ces décrites qualités enracinent et donc aliènent, et cet aliénation empêche d’être authentiquement libre). Et quels que soient l’amour, l’empathie et la compassion que je porte à ma mère et à mes grands-mères, icelles sont incapables d’élever un garçon (d’ailleurs, ces otakus qui vivent dans leur cave vivent dans la cave de leur _*_mère_*_ [ma mère me l’avait explicitement proposé] [cf. également la mère de Cartman dans South Park, en particulier l’épisode «Dog Whisperer»]; un père l’aurait pris par la peau du cou, lui aurait mis un bon coup de pied dans le popotin, l’aurait mis dehors, et lui aurait dit «maintenant tu vas utiliser tes dix doigts non à t’astiquer mais à gagner ta vie»). Ainsi, post bellum, il y eut moult garçons qui furent élevés sans père ni grand-père. Pire encore, il y eut les Trente Glorieuses. Pire encore (contexte: je parle des conséquences sociologiques – j’ai aussi dit que les Trentes Glorieuse fut un facteur négatif dans la balanve), il y eut la révolution de la pilule. Pire encore, le contexte était celui de la Guerre Froide et donc des opérations subversives chez l’ennemi. À l’apogée, nous eûmes l’ère Aquarius, Mai 68, et Woodstock (utilisation du LSD à grande échelle sur la génération à venir, lequel n’a bien sûr que des vertus neuronales positives). Ce malheureux alignement des astres fut une chance pour ceux qui appliquaient le programme de Gramsci.

      Ainsi, on change un peuple.

      Ainsi, le peuple détermine la structure politique. La classe dirigeante actuelle a réussi à changer le peuple (su moins partiellement) en appliquant Gramsci.
      Même chose que leur stratégie politique gagnante: copions-les. Inspirons-nous de leurs stratégies gagnantes.
      Mettons en œuvre un Gramsci défensif (et non offensif): voilà qui nous sommes, ce que nous pensons, etc. Il faut une nouvelle élite intellectuelle qui nous représente, il faut une nouvelle école qui enseigne ce en quoi nous croyons, il nous faut une presse qui nous donne une image du monde en conformité avec nos valeurs, il nous faut des arts, une littérature, une culture, des séries télé, des films, etc. Et un jour, nous aurons même une élite économique.
      Pourquoi la classe dirigeante a-t-elle toujours détesté «l’impérialisme culturel américain»? Parce que cela faisait concurrence avec son programme gramscien!

      Enfin, quant à rechercher le pouvoir politique, je suis sceptique. Le pouvoir corrompt. L’important est de pouvoir vivre selon nos valeurs, et de pouvoir correctement éduquer nos enfants. Il me semble que on peut se passer d’une capacité politique offensive. En revanche, nous avons éminemment besoin d’une capacité politique défensive – exemple parmi d’autres, n’oublions pas que Najat voulait supprimer les écoles hors contrat (comme disait le Duce, rien en dehors de l’État).

      Pour conclure et revenir au sujet initial, je crois que la structure des institutions politiques est secondaire. De mauvaises institutions peuplées de bonnes personnes seront bonnes ; de bonnes institutions peuplées de mauvaises personnes seront mauvaises.

  • Thierry Balet

    4 novembre 2019

    Bonjour Monsieur Gave,
    Que du bonheur votre lecture. Je vous envie……..(!) d’être aussi clairvoyant lorsque j’aurai atteint votre âge…….
    Portez vous bien et meilleures salutations de Suisse où je peux vous assurez qu’ici aussi, les choses changent sournoisement…..

    Répondre
  • Norbert

    4 novembre 2019

    Et ce que le problème de morosité des français aujourd’hui ne serait pas lié au fait que, par le truchement du jeu démocratique; par le truchement des promesses électorales non tenues par les candidats et ce,pour diverses raisons obscures qui nous (les) dépassent, les politiques des divers gouvernements d’État n’aient jamais été autre chose qu’antagonistes à ce qu’ésperaient et souhaitaient les français ( dans leurs vies de tous les jours) ?^^

    Répondre
    • Charles Heyd

      4 novembre 2019

      Je vous cite: « par le truchement des promesses électorales non tenues par les candidats »;
      tout est dit dans cette phrase, même tronquée; les politiques ne sont responsables que devant les électeurs lors du renouvellment de leur mandat; s’ils n’ont pas tenu, ou mieux, s’ils ne tiennent pas leurs promesses, que fait-on? rien, ou si, on les réélit car en face il y a le vide (Mme, ou M, Le Pen, Mélenchon, etc ..)! Il y a bien aussi les GJ mais cela ne dure qu’un temps, le temps que dure les roses!
      Les concepteurs de notre constitution n’ont tout simplement pas prévu que leurs successeurs soient à ce point corrompus ou nuls et donc aucun contre-pouvoir n’a été institué et ce n’est pas la peine d’oser esperer que Macron va inverser la route; où est le vote blanc comme suffrage exprimé, la révocation des élus par le collège qui les a élu (la vrai responsabilité des élus!), le RIC ou RIC?
      Bref, la morosité a encore de beaux jours devant elle!

    • Norbert

      4 novembre 2019

      @Charles Heyd

      Je crois que nous sommes d’accord sur les grandes lignes.
      Du moins, me semble t-il ?^^

  • Vaik

    4 novembre 2019

    Bon article, en accord avec pas mal de choses.

    Les trois pays vieux qui se portent le mieux au monde sont la Suisse, la Norvège et le Danemark. Ces économies sont très différentes entres elles, l’une est libérale, les deux autres sont keynésiennes. Qu’est ce qui les rassemble: la démocratie.
    Oui la démocratie, cette horrible chose qu’il faut réprimer, ou non, cet idéal dont le pire ennemi est le peuple. Ce peuple odieux qui veut rétablir la peine de mort parce qu’il est populiste, nationaliste, complotiste (je suis chez Asselineau donc je prend des anti-dépresseurs), antisémite, démagogue. Ce peuple qui parle fort et qui aime le fromage. Voilà une bonne raison de faire 4000 blessé, 25 éborgnés et deux morts. Il faut bien défendre la démocratie. A près tout ils n’avaient qu’à fermer leur oeil comme m’a dit ma grand-mère (elle m’a vraiment dit ça).
    Non nous ce qu’on veut ce sont des cadres beaux-jeunes-modernes-agiles-compétitifs-flexibles-mobiles-fluides qui parle la novlangue de la start-up nation de la république en Marche Arrière. Et puis comme l’a dit Emmanuel Ier : pour défendre la langue française il faut parler anglais. C’est vrai, lui et sa pensée complexe, tellement complexe, on ne peux pas la suivre.
    A non, j’oubliais, comme il l’a dit, la langue française est moins belle que la langue allemande. Et puis il a bien fait relire un discours à mamie Merkel pour qu’elle vérifie qu’il pense correctement.
    Inutile d’épiloguer sur ce clown, pour un banquier de Rotschild du gouvernement Hollande ça aurait pu être pire, il n’a pas encore fait cocu sa femme à moto, ça ferait un choc à Brigitte!

    On constate les français toujours incapables de remettre en question leurs contradiction. Ils veulent la démocratie mais veulent un homme fort. Un de Gaule ou je ne sais quel autre fantasme qui n’arrivera jamais. De toute façon De Gaule s’est fait balayer par un référendum après une grève de 10 millions de travailleur. Mon grand père de droite disait: « Si on a voté non c’est parce que tout le monde en avait marre », arrêtons de lui voué un culte. C’était un excellent militaire et un homme honnête qui aimait son pays, ce qui actuellement serait incroyable pour un homme politique moderne mais qui ne permet pas une bonne démocratie.
    Copiez la Suisse. « Vous connaissez le nom d’un politicien suisse, eh ben c’est peut-être pour ça que ça marche autant », Charles Gave 2019.
    CQFD

    Les français ne sont pas non plus capable de remettre en question l’UE et l’euro. Comme le disait le génie Emmanuel Todd qui a prévu la chute de l’union soviétique 15 ans avant, la catastrophe de l’euro et les printemps arabes: « Le fait de tout le temps rejeter le problèmes sur l’échelon européen démontre une volonté inconsciente de ne pas prendre son destin en main ». Les jeunes (jusqu’à 60 ans) abrutis par la télé qui leurs a dit quoi penser et pas les 9 milliardaires qui possèdes 90% de la presse, ont perdu le sens de la réflexion. On leur a tellement inculqué non seulement la haine de leur nation, mais surtout l’idée de faiblesse qu’il n’ont plus le courage de se prendre en main.
    La vérité ce n’est pas que les français sont trop à gauche ou trop à droite, c’est qu’il s’en foutent. Je les alertent sur la crise qui vient ils s’en foutent, on parle de politique sérieuse, ils s’en foutent, on leur parle de problème sociétaux sérieux ils s’en foutent. Quoi qu’on leur dise, il s’en FOUTENT. La seul chose qu’il sont capables de répondre sur les arguments que relayent parfois de Charles, c’est un truc du style:
    – Mais MOI quand JE suis arrivé dans la vie active, j’ai mis de coté
    – Oui mais j’te parle de politique monétaire! Je te parle d’effondrement financier, pas de toi et de ta petite gueu… personne.
    – Oui mais tu veux trop agir en haut de l’échelle. On peux agir à son échelle. Par exemple MOI JE tris mes déchets. MOI JE…
    – LA FRANCE RISQUE DE S’EFFONDRER!!!!!!
    – Oui mais MOI JE, MOI JE, MOI JE…

    Moi je, moi je, moi je… C’est désormais la seule chose que les français savent dire quand on parle de politique.
    24% des français on placer leurs espoir dans un banquier de Rotschild du gouvernement le plus impopulaire depuis 1958, ont voté a 20% pour un gars qui a filé 1 000 000€ d’argent public à sa femme, fait 50 000€ de prêts non déclarés, qui s’est fait offrir 50 000€ de costume par un dictateur africain et 20 000€ de montre par un gérant de fond de commerce à Dubaï. Et après il va dire Macron c’est un petit joueur! A ce propos Charles arrêtez de nier, il est corrompu. En 2002, 17% des français ont voté pour un gars qui avaient 40 condamnations dont six pour évasion fiscale, six pour coups et blessures, qui avait torturé des gens en Algérie et à propos de qui, Ali Bongo, le même qui donne des fringues à Fillon disait: « Il était fier de recevoir de l’argent d’un nègre »…
    En 2017, un journaliste a été viré de LCI car il avait dit du mal de Macron:
    https://www.liberation.fr/politiques/2017/04/04/critiques-contre-macron-et-le-pen-sous-la-pression-lci-supprime-un-replay_1560504
    Les gens s’en foutent. Plus rien ne choque.
    Les français ont ce qu’ils méritent.

    Je termine ce pavé et remercie les courageux qui m’auront lu.

    PS: Ne pas mettre de commentaire positif, je suis un gauchiste de chez Asselineau. Vous pouvez m’insulter à ce numéro: 666 1789 1905, appel payant surtaxé. Sinon j’aime le BDSM, venez me frapper chez moi ou dans une ruelle sombre.

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    • breizh

      4 novembre 2019

      les gens s’en foutent car il n’y a plus grand chose d’autre à faire pour éviter l’ulcère à l’estomac…

    • Robert

      5 novembre 2019

      Un peu d’humour dans la forme ne peut pas nuire !
      Sur le fond, vous dénoncez, à juste titre me semble-t-il, le  » je m’en foutisme » de nombre de Français, qui mêle passivité et lâcheté face aux grands enjeux du moment.
      Nos enfants et petits-enfants vont souffrir de cette lâcheté !

    • Voldebière

      8 novembre 2019

      Certes… et tu veux faire quoi ?

      Nous n’avons pas tous la chance de pouvoir nous exiler (hors informatique, va trouver du job payé correctement à l’étranger), ni d’avoir assez de Fuck You Money pour pouvoir nous astreindre de ces contingences…
      Et avec 30% de chômage réel (voyez les rapports de la DARES, les 9%, de chômeurs sont de l’enfumage), tu es obligé de courber le dos si tu ne veux pas être condamné à la mort sociale et économique (la plupart des cadres du privé, patrons, fonctios cat A sont des macronistes)

  • Le Rabouilleur

    4 novembre 2019

    Merci Monsieur Gave pour cette belle et forte homélie du Dimanche.

    Sur la forme, vous maitrisez totalement la rhétorique.
    Sur le fond, votre pensée est parfaitement orthodoxe.

    Dans ces conditions, vous allez grandement irriter les trop nombreux sectateurs du relativisme.

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  • Gerldam

    4 novembre 2019

    S’il fallait une preuve que nos « élites » redoutent que l’on analyse, comme le fait si bien CG, la racine du mal dans l’envie, c’est le fait que le livre -excellent- d’Helmut Schoek a été traduit dans de nombreuses langues peu de temps après sa parution en allemand mais qu’il a fallu attendre des années pour qu’un éditeur courageux « Les Belles Lettres » en publie enfin une traduction française.

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  • Scardanelli

    4 novembre 2019

    Bonjour Monsieur Grave,
    Analyse très profonde de la tristesse française. Une question se pose :
    Tristesse infligée ou tristesse librement consentie ?
    Vous insistez à juste titre sur le rôle de Giscard d’Estaing, grand initiateur du collectivisme rampant assorti d’auto-humiliations collectives. S’il est désormais évident que Mitterrand ne fut qu’un continuateur, son élection fut perçue, en son temps, comme une volonté de rupture.
    Vous rappelez souvent que la condition du bon fonctionnement démocratique est la possibilité, répétée au gré de chaque élection, d’affirmer une volonté de rupture. Si tel est bien le cas, la réélection de Mitterrand fut bien une volonté de continuité.
    Même constat pour l’élection de Chirac, premier ministre de Mitterrand — paraît-il à son corps défendant — lui aussi triomphalement réélu.
    Qui doutera que le pays ne soit, aujourd’hui encore, gouverné selon le slogan giscardien : « le changement dans la continuité » ?
    Qui doutera que cette volonté de poursuivre encore et toujours une même politique, en dépit d’une succession d’échecs dûment constatés, ne soit la volonté de la population ?
    La tristesse française fait penser à un maelström : lorsqu’on y rentre, elle se nourrit d’elle-même et elle finit par détruire et la volonté et la lucidité.

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    • breizh

      4 novembre 2019

      l’arrivée de Giscard (premier président Enarque) au pouvoir en 1974 est la consécration de la main mise de l’administration étatique sur notre pays, main mise déjà bien mise en place par Vichy.

      depuis, pas de changement, les présidents passent, le copinage des Enarques (qu’ils soient politiques, hauts-fonctionnaires ou dirigeants d’entreprises étatiques/associations…) continue pour leur profit au détriment des français.

    • Robert

      5 novembre 2019

      L’ histoire de notre pays nous apprend que, dans ses périodes noires, cette vieille nation a besoin d’ un « homme providentiel » pour la ressourcer.
      Dans l’histoire récente, on évoquera bien sûr Clémenceau et de Gaulle…
      On dit que ce sont les circonstances qui révèlent l’homme mais j’avoue qu’actuellement je ne discerne que médiocrité parmi nos élites politiques !

  • Robert

    4 novembre 2019

    J’ adhère aux grandes lignes de votre analyse. Formulé avec simplicité : les français sont tristes parce qu’ils n’ ont plus de perspective, et qu’ils ont compris que leurs enfants et petits-enfants connaîtrons une vie plus difficile que la leur…
    Bien à vous.

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  • ilyon

    4 novembre 2019

    Merci beaucoup mon père de ce sermon plus utile à méditer cette semaine que la diatribe « thunbergiste » que j’ai eue à subir hier en guise de prêche du dimanche …

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