La formule que l’on attribue à feu Maurice Thorez visait alors les socialistes, une version plus politiquement correcte dans l’esprit Front populaire s’adressait à tous les « républicains » et avait pour cible les « réactionnaires ».
Mon propos aujourd’hui est de partager avec vous quelques réflexions à chaud sur les récentes polémiques initiées par la déclaration d’un ancien premier ministre sur le choix de second tour lorsque seraient en présence un candidat socialiste et un frontiste..
Ce sujet n’est pas nouveau.
Il part d’une conception très arithmétique de la politique, selon laquelle l’addition des voix de droite dite « républicaine » et du FN, représente plus que la somme de la gauche, PS et Radicaux de gauche, Ecologistes, et Front de Gauche- PC plus Mélenchon.
D’où la tentation pour les candidats UMP de capter ces suffrages, si possible sans passer d’accord local et a fortiori national, tout simplement en reprenant les mêmes thèmes, pour « plumer l’électorat Le Pen », avec un certain succès pour Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007.
Tactique dite « Buisson »en 2012 avec le résultat que l’on sait…
Faut-il s’en offusquer ?
N’ayant pour ma part jamais flirté même de loin avec les mouvances d’extrême droite, Occident, Jeune Nation, FEN, ou autre PFN, je suis parfaitement à l’aise sur ce sujet.
Jean-Marie Le Pen était pour moi un histrion, un provocateur sans aucune ambition politique autre que de déstabiliser le système.
Ses propos antisémites ou plus généralement xénophobes ont pu choquer, à juste titre, il n’y a jamais eu de risque pour nos institutions de prise de pouvoir par un mouvement qui se définissait par ses critiques du système, on l’a bien vu en 2002 lorsqu’il a fallu produire en catastrophe un semblant de programme de gouvernement pour le deuxième tour de la présidentielle.
Les choses sont bien différentes avec l’héritière Le Pen, qui elle a une vocation affichée et une ambition pressante pour la prise de pouvoir, en dépit d’un « programme » consternant de simplifications approximatives, étatisme, protectionnisme, xénophobie, pour ne mentionner que les principales.
Je trouve d’ailleurs pour ma part beaucoup de similitudes entre le programme Mélénchon et celui de Marine le Pen.
Ceci d’ailleurs correspond bien à la fongibilité de leurs électorats potentiels.
En 2012 au premier tour de la présidentielle, l’addition des voix Le Pen et Mélenchon, un peu plus du quart des suffrages exprimés, correspond à peu près à l’électorat du parti communiste à son apogée en France sous la quatrième république, c’est la constante protestataire de nos familles politiques, qui représente principalement des couches populaires, tout à la fois économiquement vulnérabilisées et défavorisées, parce que faiblement qualifiées.
Dans ce courant, l’élément traditionnel extrême droite, la tendance « légitimiste » pour reprendre la typologie de René Rémond sur les droites en France, n’est plus que très marginalement présente au FN alors qu’historiquement elle tenait les leviers de commande, avec des individualités telles que Bruno Gollnisch.
L’UMP créé par la volonté de Jérome Monod avec le plein soutien d’Alain Juppé, correspondait à un souci respectable de simplification de notre vie politique, la constitution d’une large coalition de la droite et du centre dès le premier tour.
Georges Pompidou avait le premier tenté de fédérer ces familles politiques, gaulliste, libérale et centriste, procédant des droites dites « bonapartiste » et « orléaniste ».Succès très limité, et remise en cause par l’affrontement Chirac Giscard en 1981, puis Barre Chirac en 1988.
Le maintien d’un centre indépendant avec Bayrou, et maintenant l’UDI de Borloo, remet en cause cette construction qui fut au mieux un syndicat électoral soutenant la prise de pouvoir par Nicolas Sarkozy en 2007.
Désormais et on le voit clairement depuis 2012, l’UMP ne se construit plus autour de familles politiques, courants de pensées, mais bien autour d’écuries électorales, et je pèse mes mots, au service unique des ambitions électorales de petits messieurs ou éventuellement dames.Alors que la différentiation historique UDF /RPR correspondait essentiellement à l’opposition fédération /confédération pour la construction européenne.
La radicalisation de l’UMP sur une phraséologie « maintien de l’ordre » dans un but quasi exclusif de conquête d’un électorat inquiet face à la montée de l’insécurité et de la violence – cf l’ouvrage récemment paru « Orange mécanique » – recentre le mouvement sur une version « bonapartiste » conduisant à une droitisation et un retour du RPR sans le gaullisme…Les différences de sensibilité s’atténuent avec le FN, ceci explique les dérives récentes.
Cette évolution me parait condamnable à plus d’un titre.
C’est tout d’abord ce que recherche la gauche de gouvernement, car ceci conduira une partie de l’électorat du centre/ centre droit à voter pour des candidats socialistes en cas de duels au second tour entre PS et FN.C’est la tactique dit Front Républicain, détestable et hypocrite, que je récuse totalement.Qui assurera faute de mieux le maintien au pouvoir de la majorité en place depuis Juin 2012.
Pour moi face à un tel choix il faut se réfugier dans l’abstention ou le vote blanc/nul..
Le vote centriste même rassemblé par une fusion des mouvements UDI et MODEM, ne peut se substituer à l’UMP pour représenter à ce stade une droite modérée libérale et sociale, type CDU/CSU, ou parti conservateur. Une telle évolution ne serait possible que si l’on adoptait un scrutin uninominal majoritaire a un tour pour l’Assemblée Nationale, et une élection présidentielle à un seul tour type Etats-Unis
Force est bien de reconnaître à ce stade qu’il n’y pas d’alternative crédible dans un avenir proche à l’UMP comme syndicat électoral, à condition que la diversité des courants et familles soit effective et acceptée, sur des bases autres que les ambitions présidentielles des uns et des autres.
L’aspect inquiétant de l’évolution politique en France vue de l’étranger est bien la montée de l’intolérance et la disparition du sens civique, de même que le rejet de l’autre, et la recherche du « convenient scapegoat », le riche, l’étranger, le profiteur, le patron…
C’est bien la faillite de notre modèle républicain, et de son complément social qui constitue la source de notre malaise face à la globalisation, c’est à une reconstruction « bottom up »d’un modèle de liberté et de responsabilité qu’il faut se consacrer, c’est l’ambition d’initiatives telles que l’IDL.Pas la substitution de la promotion X ou Y à la promotion Voltaire.
Vu de New-York,
Jean-Claude Gruffat
Auteur: Jean-Claude Gruffat
Jean Claude Gruffat est depuis Avril 2020 Managing Director chez Weild and Co, banque d’affaires indépendante présente dans plus de 20 États aux États Unis. Après une carrière dans la banque internationale chez Indosuez, puis Citigroup. Jean Claude Gruffat est le Chairman de Competitive Enterprise Institute, et un board member de Atlas Network, toutes deux think thanks libertariennes domiciliées à Washington DC. Il est également gouverneur de L’American Hospital de Paris. Titulaire d’un doctorat en droit public, et d’une maîtrise de science politique de l’Universite de Lyon, ainsi que ancien participant au Stanford Executive Program, GSB, Stanford University, CA.
Homer
22 septembre 2013Jacques Attali remet ses 45 (nouvelles …) propositions au (nouveau…) gouvernement et préconise la création d’un « Conseil du long terme ».
🙂 Pour sûr qu’entre le vieillissement de la France et sa maghrébisation, il va en falloir de la patience pour vivre dans ce pays.
Parler de « renoncement » serait plus approprié.
Marius
21 septembre 2013Vous vous trompez en pensant que c’est la « ligne Buisson » qui a fait perdre Sarkozy.
La politique se divise en 2 secteurs : le societal / l’économie.
Sarkozy n’a pas perdu à cause de la ligne societal Buisson, il a perdu parce qu’il avait déjà fait cette promesse et ne l’avait pas tenu… (Karcher, baisse immig, assimilation contre multiculturalisme-communautarisme etc) + l’incohérence économique.
Dire qu’il aurait été élu s’il avait fait les réformes structurelles majeures est surement vrai, mais ça ne veut aucunement dire que les français ne sont pas en majorité en accord avec la ligne buisson par ailleurs. Pour s’en convaincre, voir l’enquête IFOP je crois paru dans Valeurs Actuelles où 70% des français souhaitent une baisse de l’immigration, 70% considère l’islam comme incompatible avec la république, chiffres du même genre sur le désir de sécurité et justice ferme.
Anonyme
22 septembre 2013Bien que tout aussi convaincu que vous que la « ligne Buisson » a failli permettre à Nicolas Sarkozy de l’emporter, je pense que l’objet de ce papier n’est pas tant de la dénoncer que d’insister sur le piège dans lequel la droite s’enferme à courir après le Front National, maintenant que politique économique de ce dernier s’est déplacée pratiquement à la gauche du parti socialiste.
Ce qui me frappe, c’est qu’aux Etats-Unis, on peut parfaitement être libéral et patriote. En France, être libéral, c’est être considéré au choix comme un apatride (vendu à « l’Europe », « l’Empire », au « Grand Capital », au « village-monde ») conscient ou idiot utile des premiers.
Poutine7
26 septembre 2013Sarkozy a perdu parce que les français ont été totalement lobotomisés par l’Education dite à tort « nationale ». Il n’y a qu’à voir la génération des jeunes diplomés pour se rendre compte à quelle point la majorité s’est convertie au socialisme (mentalité « 35 heures », « écolo-boboïsante ») incapable de voir que Mollande au fond applique le programme de Sarko, la petite « provoc » du verbe en moins. Les NKM, Juppé (droit dans ses bottes) ne sont que des repoussoirs pour toute personne de « droite » normalement constituée.
gruffat.jeanclaude730@gmail.com
21 septembre 2013Chef anonyme,
I COULD HAVE NOT PUT IT BETTER
Anonyme
21 septembre 2013Ce papier résume assez bien l’étau dans lequel nous sommes pris, entre une enclume étatiste de gauche, un marteau étatiste d’extrême droite et un soufflet centriste qui semble davantage tenu par un forgeron consensuellement européiste que farouchement libéral.
david
20 septembre 2013C’est malheureusement la médiocrité et la lâcheté de la majorité actuelle et de celle qui l’a précédée qui amènera le FN au pouvoir. Les partis « institutionnels » sont décrédibilisés et ça va aller de pire en pire.
j’en suis dépité car voir des réactionnaires prendre le pouvoir devrait être le pire cauchemars pour quelqu’un qui se définit comme libéral.
Charles Gave
20 septembre 2013Cher David
Mais c’est bien ce que l’on dit ! mais ce n’est pas une raison non plus pour rester dans l’entrisme mou UMP.
Vulgum pecus
20 septembre 2013Par Ali Abd al-Aal : 80% des musulmans vivent de l’aide sociale.
Un chercheur egyptien: « 80% des musulmans vivent de l’aide sociale en Occident. 40 millions de musulmans « sucent » les richesses de l’Europe ». > > Signal?? par Anna Sacco
> > > >
> > > > Le chercheur Egyptien Ali Abd al-Aal sur Mayadeen TV (Liban): 80% des 50 millions de musulmans qui résident en Occident vivent de l’aide sociale, ils refusent de travailler.(Suivre les émissions de mayadeen)
> > > > Son enquète aborde les problèmes du manque de contribution des musulmans aux sociétés occidentales des pays où ils résident, alors qu’ils beneficient des systemes sociaux de ces pays. Il aborde aussi le taux eleve de criminalite d’origine musulmane et les taux tres eleves de fraudes aux prestations sociales de ces memes musulmans.
> > > > Les musulmans arrivent en Occident en tant que réfugiés ou clandestins, ils n’apportent aucune richesse aux societes qui les accueillent, bien au contraire: ils les appauvrissent a un point tel qu’ils deviennent une menace pour la securite et la stabilite financiere l’Occident.
> > > > L’assistance sociale octroyée dans l’Union Europeenne a ces inactifs est adapte aux niveaux de revenus de actifs locaux producteurs de richesse. Ce bien-etre procure des improductifs, greve les budgets européens et agit comme un aimant, attirant toujours plus de migrants non-Européens vers l’Europe.
> > > > Si le montant minimum requis pour vivre en Europe est de 20.000 $ par an et si 40 millions de musulmans vivent de l’aide sociale, le cout est stupéfiant puisqu’il atteint … 800 milliards de $ par an, rien que pour l’immigration musulmane.
> > > > Ce montant pourrait doubler si l’on tient compte de tous les autres immigrants non-européens vivant de l’aide sociale et si on y ajoute également le cout de la criminalité et l’implosion sociale due a cette immigration de masse. Ces montants énormes, s’ils ne sont pas la seule cause de l’appauvrissement de l’Europe, contribuent a son épuisement.
> > > > Les politiciens semblent d’accord pour dire que ce systeme laxiste, s’il est basé sur des principes humains, ne fonctionne pas. Mais personne ne dispose d’un plan-miracle qui permettrait dans un premier temps d’arreter l’immigration de masse.
> > > > L’Europe court a sa perte. Le suicide politique, social, culturel et civilisationnel est programmé et si on n’arrete pas rapidement la machine infernale de destruction de l’Occident, d’ici quelques annees, il sera trop tard. > > Pour info, je viens d’apprendre que l’Etat français prend en charge les pélerinages à La Mecque de nos compatriotes de l’île de Mayotte qui en font la demande. Source : RTL « On refait le monde » B.Poirette du 21/06/2013 Combien ça coûte ? Le fait de poser cette question peut vous mener en prison !… Elles sont pas belles leurs valeurs ripoublicaines ? CR > >
> > > > >
Libre
19 septembre 2013Il est à noter que dans beaucoup de pays le socialisme et l’autoritarisme progresse de manière inquiétante depuis le 11 Septembre.Le FN est le nouveau PC avec au menu:planche à billets massive, nationalisations ,ect…En plus de l’aspect sécuritaire de leur programme( fichage généralisé ,fin de la présomption d’innocence,ect…).Donc honnêtement je suis de plus en plus pessimiste pour notre avenir d’autant plus que les démagogues et les extrémistes de toute sorte ont un boulevard devant eux en raison de l’effondrement économique que nous vivons!J’ai bien peur que l’histoire se répète de nouveau…
El oso
19 septembre 2013Si j’en crois sa prestation à Des paroles et des Actes sur France 2, Fillon pourrait tout à fait faire bon ménage avec l’UDI travaillée par des personnalités de choc comme Charles Gave et Christian Saint-Etienne. Souvenez-vous, Fillon a cité Saint-Etienne. C’était la première fois qu’un politique citait un économiste.
C’est dans cette union électorale que réside l’espoir d’un réel changement en 2017.
A mon sens on a tort de monter le FN en épingle. Les français ne sont peut-être pas si couillons que ça. Et beaucoup, qui vont voter FN aux municipales, pourraient bien voter Fillon à la présidentielle, quand les choses deviennent sérieuses…
Duff
19 septembre 2013Cher El Oso : Dans son livre « la nuit et le jour » henri Gaino a réussi l’exploit inédit de citer dans la même phrase avec un ton neutre Keynes et Friedman. Citer un économiste ça fait bien, ça ne garantit rien sur la solidité de vos convictions..
Cdlt
El oso
19 septembre 2013Fillon est d’une autre envergure que Gaino…
Il avait esquissé son programme dans cette même émission et cela ressemblait beaucoup à la stratégie que Saint-Etienne a exposée dans son dernier livre, France, état d’urgence. C’est cela qui me donne quelque espoir.
Curieusement, personne ne semble avoir remarqué cette émission pourtant révélatrice.
Fillon a la carrure, reste à savoir si Borloo peut se hisser à sa hauteur. J’espère que M. Gave l’aidera à grandir.
idlibertes
20 septembre 2013Cher El oso,
Je ne pense pas que Charles Gave ait vocation à faire grandir borloo qui a saint Etienne pour l’aider à penser s’il le souhaite, d’autant. Quant à Fillon, je suis réservé. Faut voir.
El oso
20 septembre 2013A quoi bon faire partie de l’UDI si cela ne contribue pas à affermir cette chiffe molle de Borloo?
Charles Gave
20 septembre 2013Cher el Oso,
L’UDI est un courant qui a sa place mais qui manque d’impulsion pour l’instant et chacun cherche sa place.
El oso
20 septembre 2013La stratégie de Fillon est claire, être élu par une partie des électeurs FN, les électeurs UMP, UDI et Modem, et peut-être quelques électeurs PS raisonnables pour former un gouvernement d’union nationale susceptible de mettre en œuvre un programme de réformes structurelles radical.
A mon avis, il faut faire plus que voir…
Il faut militer pour ce schéma.
idlibertes
20 septembre 2013Surtout si c’est KEYNES…. ça annule tout.
Cela me fait penser au film Ridicule: « sire, je vous ait démontré l’existence de Dieu (Friedman) mais j’aurai pu vous démontrer l’inverse (Keynes) ou comment perdre sa charge d’aumônier du roi.
Gerald Muller
19 septembre 2013Bonjour. je viens de lire le programme du FN. En effet, c’est une catastrophe. A deux exceptions près, l’immigration et l’euro, tout le reste est étatiste et anti-liberté.
Bien que mon opinion de l’UMP est celle que l’on peut imaginer de la part d’un libéral qui lit et appprouve Charles Gave, la façon dont ces imbéciles sont en train de saboter l’occasion en or qui leur est offerte par les nullissimes qui nous gouvernent est abssolument consternante.
Y compris de leur propre point de vue égoïste, car s’ils taisaient leur égos, ils récolteraient beaucoup plus de sièges et donc de manne à distribuer à leur petits copains (et néanmoins coquins).
Pareille stupidité dépasse l’entendement!
idlibertes
19 septembre 2013Cher Gérald
l’immigration: c’est vrai, ils en parlent mais en imaginant que l’on « ferme les frontières » cela ne régle pas le « pb » des emmigrés déja sur les territoires européens?
Ensuite , pour le retour au franc c’est malheureusement pour toutes les mauvaises raisons.
Duff
19 septembre 2013Absolument;
Même sur l’euro on peut dire que le programme économique du FN s’évertue à méthodiquement appauvrir ceux qui voteraient pour lui par peur du déclassement. Comme quoi nos politiques rivalisent d’intelligence pour nuire gravement aux intérêts de leurs clientèles en leur présentant le contraire.
Un pareil système est condamné pour aller au tapis, ce n’est plus qu’une question de mois à la simple vue de la communication effrayante de bêtise du gouvernement, d’un déficit hors de contrôle, l’incapacité assumée de baisser les dépenses publiques et de la validation expérimentale de la courbe de Laffer. Sur ce dernier point, Baptiste Créteur de Contrepoints note que ça mériterait le prix Nobel à Moscovici. Pas faux!!
L’UMP et la France sont dans un corner mais la bonne nouvelle c’est qu’après un passage douloureux généralement les choses vont mieux. D’autant que M. Gruffat ne relève pas que le FDG ne profite pas du tout de la situation et est en baisse, et qu’en plus, les communistes sont trop soucieux de conserver des alliances avec le PS pour localement conserver des mairies. Autrement dit l’échec (prévisible) d’Hollande déteint sur toute la gauche y compris extrême.
Cdlt
Charles Gave
20 septembre 2013Cher Duff,
Enfin une bonne nouvelle donc
Amicalement
CG
Duff
20 septembre 2013Absolument!
Malgré tous les mensonges de ceux qui profitent des subsides de l’état et qui tentent de désorienter l’opinion des français, confiance dans le choix qu’ils feront au moment fatidique du choix entre le collectivisme intégral et la liberté.
D’autant que les choses bougent grâce aux médias libres et internet notamment. C’est pour ça qu’il m’arrive de poser des commentaires, pas pour le plaisir de distiller ma science mais de donner l’envie et d’encourager ceux qui comme vous avec l’IDL et bien d’autres prennent le temps d’écrire des billets et de s’adresser au plus grand nombre possible pour faire sonner une musique différente de celle des grands médias abrutissants.
Et c’est une belle leçon de liberté qu’internet offre : Par l’accès infini à du contenu varié hors des cadres restrictifs étatistes et bureaucratiques, on s’en sortira par le haut, peut être après quelques secousses mais j’y vois un grand motif d’espoir.
Cordialement
Poutine7
19 septembre 2013Je trouve que l’analyse de Marine Le Pen sur « l’UMPS » est plutôt juste.
Si l’on récuse toute théorie du complot, un observateur objectif, voire scientifique peut le constater : la France est gouvernée depuis 1974 par des technocrates sortis des mêmes écoles (X, Ena, Hec) et souvent des mêmes promotions (ont même parfois eu les mêmes copains et conjoints) et in fine, ont fait preuve de leur nullité crasse sauf dans un domaine dans lequel ils excellent : faire enfler la structure et s’y placer aux meilleurs endroits et tout celà grace à l’endettement et les impôts futurs …
Le système est pourri jusqu’à l ‘os, la menace « fasciste » au pire fera du remou pendant 6 mois
Charles Gave
19 septembre 2013Cher Roger,
C’est aussi le jeu des grands partis que de compter sur cette peur des « honnêtes gens ». Maintenant, s’il fallait un programme économique pour être élu dans ce pays, je pense que je serai au courant 🙂
Amicalement
CG
PS bravo pour l’article de JC « plumons la volaille »!
roger duberger
19 septembre 2013Cher monsieur,
Cela fait longtemps que nos hommes politiques vont à la pêche aux voix et prennent les français pour ce qu’ils sont : des couillons.
Cependant, j’ai le sentiment que l’on est à un tournant de l’histoire…D’ailleurs, il me semble, que vous faites la même erreur à écrire : que ceux qui votent FN viennent de classe populaires, vulnérabilisées, défavorisées, faiblement qualifiées. Je crois que l’on mélange un peu tout, Marine Le Pen n’a pas de programme économique, mais les autres non plus, par contre, elle est au contact des gens et elle dit tout haut des vérités assez basiques, que le politiquement correct interdit de dire !
A mon sens, l UMP est morte, un boulevard s’ouvre pour les partis radicaux de Le Pen et Mélenchon, la haine de l’étranger, du capitaliste, du banquier va monter. Il y a de la pression dans la cocote et si un mauvais vent souffle, il y aura de dégat.
Cordialement