11 mai, 2014

Piketty ou quand un « Oint du Seigneur » se prend les pieds dans le tapis

Thomas Sowell , le grand économiste Américain, est à l’origine de  cette appellation ‘ »Oint du Seigneur » dont je me suis souvent servi dans le passé.Les oints du Seigneur sont ces intellectuels que personne n’a jamais élu mais qui ont des idées très arrêtées sur la façon dont l’économie devrait être gérée au bénéfice des damnés de la terre dont ils sont bien sur les seuls à avoir les intérêts à  cœur.

Leur raisonnement se déroule toujours en trois phases, nous dit Sowell.

  1. Ils commencent par identifier un problème qui peut être réel ou ne pas l’être, peu importe. Ce problème a toujours comme origine commune un « dysfonctionnement » du marché. Comme tout individu normal le sait, la caractéristique du marché est qu’il ne fonctionne pas.
  2. Ils proposent donc une solution, qui bien entendu requiert une forte intervention de l’Etat, ce qui accroîtra leur, pouvoir à eux, puisqu’ils sont les grands Prêtres seuls autorisés à présenter les offrandes sacrificielles à l’idole « Etat ».
  3. Quand  il devient évident que leurs actions ont transformé une situation normale en un vrai désastre, ils expliquent gravement que la catastrophe vient du fait que l’on a appliqué leurs idées beaucoup trop timidement, que la situation eût été bien pire si l’on n’avait rien fait et que d’ailleurs , ils ont un nouveau plan…  ce qui nous ramène à  la phase 1…Et ainsi de suite. (Voir l’Euro par exemple).

 

Thomas Piketty est l’un des grands espoirs Français de la classe Oint du Seigneur (au sens Marxiste du terme) et comme toute cette classe il a ardemment milité pour l’élection de monsieur Hollande à la Présidence de la République. Une fois élu, le bon garçon qu’est monsieur Hollande a suivi  à la lettre les conseils de monsieur Piketty et a augmenté massivement les impôts sur le Capital. Etape Numéro 1

Le résultat fut bien entendu un désastre complet (Etape Numero 2°, et toujours bien entendu, monsieur Piketty a sorti un gros livre pour expliquer que si sa politique avait échoué c’était parce qu’elle  n’avait pas été ASSEZ appliquée et qu’il fallait l’appliquer au monde entier…(Voir Etape numéro 3 plus haut…). Et ce livre est devenu un « best seller ».

L’extraordinaire dans toute cette affaire est que l’analyse de monsieur Piketty  est fondée sur une erreur logique qu’un débutant ne devrait pas faire et que peu de personne à ma connaissance, ont relevé à ce jour.

Sa thèse est la suivante. ( NDLR On s’accroche, ce n’est pas si compliqué)

Si R représente la rentabilité du capital investi et si G est le taux de croissance de l’économie, comme R>G , les profits  croîtront plus vite que les autres revenus, ce qui veut dire que les riches deviendront plus riches et donc les pauvres plus pauvres.

Déjà , voila qui est idiot. Ce n’est pas parce que les riches deviennent plus riches que les pauvres deviennent plus pauvres. Comme le dit le proverbe Chinois, c’est quand les gros maigrissent que les maigres crèvent de faim. Mais enfin, passons sur cette première ânerie. Car l’ânerie suivante est d’une amplitude bien plus considérable.

Piketty  confond à l’évidence la rentabilité sur capital investi et le taux de croissance des profits, ce qui est à peine croyable.  

Je suis actionnaire dans une boulangerie industrielle dans le Sud Ouest de la France. Cette affaire a une rentabilité de 20 % sur le capital investi, mais il est hors de question de réinvestir les profits à 20%. Si nous utilisions les profits pour acheter plus de machines ou embaucher plus de gens, nous ne vendrions pas un pain de plus et notre rentabilité s’écroulerait. En termes simples, cela veut dire que la rentabilité marginale du capital et du travail est de … zéro. Les actionnaires prennent donc les profits et se les distribuent, à charge pour eux de les investir dans des endroits où la rentabilité marginale du capital est plus forte.

A l’autre extrême, je peux trouver une société qui aura une rentabilité très faible, mais un taux de croissance de ses bénéfices très élevé (je pense à Amazon ou à Samsung)

Toutes les sociétés dans le monde peuvent être  « cartographiées » en fonction de ces deux critères :

–       rentabilité immédiate sur capital investi et

–       croissance des bénéfices,

 

mais comme chacun peut le voir il s’agit de deux notions complètement différentes.

Commençons par la croissance des bénéfices: sur le long terme, la croissance des profits ne peut pas être supérieure à la croissance du PIB, sinon, au bout d’un certain temps , les profits représenteraient 99.99% du PIB, ce qui est idiot.Continuons par la rentabilité du capital. Si la rentabilité de ma boulangerie baissait pour se retrouver en dessous du taux de croissance de l’économie, R , je  serais obligé de la fermer puisque le capital libéré aurait une rentabilité plus forte si j’achetais une obligation d’Etat , dont le rendement est égal au taux de croissance de l’économie (G).

Par construction, TOUTES les activités sans croissance doivent avoir une rentabilité supérieure au taux de croissance de l’économie sinon, elles doivent fermer.

Les deux branches de la démonstration de monsieur Piketty n’ont donc aucun sens économique. Ce cher homme est un ignoramus de la pire espèce, c’est à dire un ignoramus pédant.

Ce que fait notre  « oint du Seigneur » c’est simplement de nous resservir le vieux brouet Marxiste de la « paupérisation inéluctable  du prolétariat ». L’histoire des 200 dernières années ainsi que l’émergence de 2 milliards de personnes de la pauvreté la plus absolue à une honnête aisance dans les 20 dernières années montrent à  quel point nous ne sommes pas ici dans l’analyse des faits mais dans des incantations de nature religieuse, faisant appel au pire des sept péchés capitaux, l’Envie…

Il n’en reste pas moins que Marx avait écrit ce qui a été prouvé comme faux par l’expérience bien avant que Bohm- Bawerk, Von Mises, Jevons, Alfred Marshall, Wicksell, Schumpeter ne  publient leurs travaux sur la notion de la rentabilité marginale du capital investi. . .

Ces grands hommes essayaient de répondre  à la question suivante:

Quelle accroissement de la  rentabilité suis- je en droit d’attendre si je mets au travail une unité supplémentaire de capital? (dans le cas de ma boulangerie, la réponse est zéro, et donc je n’investis pas).

Je plains les élèves de monsieur Piketty tant il semble qu’il n’ait pas compris cette notion alors qu’elle a été mise à  jour il y a plus de 100 ans…

La question suivante est bien sur de se demander pourquoi ce livre entaché d’une erreur aussi grotesque est il devenu un best seller?

La réponse nous est fournie par un autre grand économiste et sociologue de la même époque, Wilfredo Pareto. Pour les gens au gouvernement, les théories peuvent se scinder en quatre groupes.

  1. Celles qui sont fausses et inutiles
  2. Celles qui sont vraies et utiles
  3. Celles qui sont vraies et inutiles
  4. Celles qui sont fausses et utiles

Les oints du Seigneur définissent l’utilité d’une théorie non pas en fonction des résultats qu’elle va obtenir dans la vraie vie, pour le peuple, mais en fonction d’un autre critère: cette théorie va t’elle leur permettre d’arriver au pouvoir et de s’y maintenir. Par exemple la Lutte des Classes et le Keynésianisme qui ont toujours amené à  des désastres invraisemblables partout où ces théories ont été appliquées , mais elles ont toujours fort bien servi les intérêts de mes chers Oints du Seigneur.

Et la théorie de monsieur Piketty, médiocre avatar de celle de la lutte des classes arrive à point nommé.Mais qui sont ces oints du Seigneur et d’où viennent ils?

Schumpeter nous fournit la réponse à cette question.

Dans « Capitalisme, Socialisme et Démocratie » ce grand esprit fait l’analyse suivante :

Le capitalisme, en autorisant la création destructrice entraine une immense augmentation du niveau de vie, qui va permettre un développement foudroyant de l’éducation.

Un certain nombre des gens nouvellement éduqués ne trouveront pas la place dans la Société à  laquelle ils aspiraient et en ressentiront un très fort dépit. En suivant les conseils de Gramsci, ils essaieront de prendre le contrôle du système éducatif et de la Culture pour enseigner aux jeunes que le Capitalisme ne fonctionne pas et qu’il faut le remplacer par le Socialisme. Au bout de trente à quarante ans, le système politique tombera comme un fruit mur dans leurs mains. Ces gens là , nous dit Schumpeter, arriveront à  prendre le contrôle de l’économie en capturant le système politique et nous ramènerons à  terme à  un système clérical où les grands prêtres géreront la pénurie, qu’ils auront créée, à leur profit exclusif. On le voit le « projet » socialiste, c’est le retour à l’Egypte des Pharaons.

Que le lecteur me comprenne bien.

En aucun cas, je ne suis contre l’éducation, toute ma vie prouve le contraire.

En revanche, je suis férocement contre un système éducatif CENTRALISE, car si des forces mauvaises en prennent le contrôle, cela met en cause non seulement notre bien être et celui de nos enfants et petits enfants, mais aussi notre Liberté Individuelle.

C’est exactement ce qui s’est passé en France.

Une classe Cléricale, mal éduquée , incompétente a pris le pouvoir dans les milieux éducatifs et culturels il y a cinquante ans et elle mène notre pays à sa perte.Le cœur du cancer qui ronge la France, c’est l’Education Nationale et le ministère de la Culture. Et pourquoi cette classe hait-elle à ce point le Libéralisme?

Parce qu’elle sait fort bien, nous dit Raymond Boudon, que dans un système Libéral, cette cléricature serait payée à sa juste valeur.

Piketty, incompétent et de nature jalouse en est une émanation parfaite et comme tel, il est fêté dans le monde entier par ceux qui haïssent la Liberté et ils sont nombreux.

Rien de nouveau donc, aurait sans doute dit J.F Revel, en riant beaucoup pour dissimuler son indignation.

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

96 Commentaires

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  • jp34

    25 janvier 2015

    Une classe Cléricale, mal éduquée , incompétente a pris le pouvoir dans les milieux de l’entreprise il y a cinquante ans et elle mène notre pays à sa perte. Le cœur du cancer qui ronge la France, ce sont les syndicats : patronaux et salariés dont le seul but et de conserver le pouvoir pour se partager les avantages conséquents que leur attribuent l’état ( subventions) et les organismes sociaux( emplois fictifs).
    Désolé de vous paraphraser mr GAVE, mais la tentation était trop forte, le socialisme, marxiste a pris le contrôle total de notre pays: pas uniquement à l’éducation nationale.
    Ils n’ont rien à faire de trouver des solutions pour diminuer le nombre de chômeurs, ou développer notre économie, au contraire, c’est leur fond de commerce, leur but est de conserver leur pouvoir, de justifier leur utilité, et de se distribuer la manne de l’état.

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  • JS

    5 janvier 2015

    Quel billet !

    Limpide

    Merci

    Répondre
  • Rosco

    4 janvier 2015

    Bonjour,

    je n’ai pas compris pourquoi la boulangerie de votre exemple ne pouvait pas augmenter son activité. N’est-ce pas en ré-investissant une partie des profits qu’une activité peut croître et se développer ?

    Répondre
    • idlibertes

      4 janvier 2015

      Cher Monsieur,

      Si vous avez potentiellement 400 habitants dans votre village, à un moment ou à un autre, les gens ont tous acheté leur pain. De combien de pull over, de télé, de voiture etc chaque individu a t il besoin? Ce n’est pas parce que vous multipliez l’offre que la demande suit forcement. Il existe des moments, qu’il faut savoir anticiper dans le commerce, « ou trop de tue le », autrement connue sous le cycle de la poule et du renard.

      Votre boulanger peut accroitre sa production, mais je doute que le villageois se mette à manger deux baguettes par jour pour autant…

    • Rémi Perelman

      4 janvier 2015

      Certes, un boulanger routinier ne peut faire avaler deux baguettes à chacun de ses clients, dont le nombre est supposé constant, mais un boulanger inventif peut, moyennant un investissement supplémentaire, fabriquer par exemple du pain au müsli qui se conserve 10 jours et voir affluer de nouveaux clients venus d’un périmètre élargi (aller voir le phénomène dans les Bauges).

    • idlibertes

      4 janvier 2015

      Et non, il existe pour chaque commerce , un plafond de potentiel. Pour le coup, c’est un acquis en Economie. Pour votre exemple, si votre boulanger propose un pain qui se conserve, son client ne va pas revenir tous les jours pour sa baguette, donc à la fin de la semaine, il aura vendu un pain au muesli (3 euros 50) et perdu 4 Baguettes soit une perte de 50 centimes d’euro. Quant à l’expansion territoriale, les gens ne sont pas prêts à prendre le temps et l’effort pour un pain. Mais nous pouvons étendre l’image au magasin de bricolage/peinture par exemple.

      Vous pouvez baisser le prix de votre peinture comme vous voulez, il y aura un moment ou j’aurai peint tous mes murs.

      C’est encore une fois la différence entre la rentabilité sur capital investi et le taux de croissance des profits. Le boulot d’un investisseur digne de ce nom est justement de comprendre quand se diversifier et arrêter de penser le développement économique en linéaire. pour notre boulanger, peut être envisager l’ouverture d’une pizzéria?

  • BA

    18 mai 2014

    Bon anniversaire, la Décadence !

    Le 19 mai 1974, il y a 40 ans, c’était l’élection de Valéry Giscard d’Estaing.

    Mai 1974 – mai 2014 : les Quarante Décadentes.

    Depuis mai 1974, les européistes du centre, les européistes de gauche, les européistes de droite dirigent la France.

    Depuis mai 1974, tous les présidents de la République et tous les premiers ministres ont comme priorité numéro un : la construction européenne.

    Depuis mai 1974, les élites politiques et les élites médiatiques nous expliquent que plus on fera l’Europe, mieux ce sera.

    Depuis mai 1974, la majorité du peuple français a cru les belles promesses des européistes, la majorité du peuple français a voté pour les européistes … mais le résultat a été exactement le contraire de ce qui avait été promis.

    Depuis mai 1974, cette construction européenne aboutit à un désastre industriel, à un désastre économique, à un désastre financier, à un désastre social, à un désastre moral, à un désastre démocratique, à un désastre politique.

    Maintenant, il est temps de quitter le bateau « Union Européenne » : le bateau coule.

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2012/07/eurotitanic.jpg

    Répondre
    • FriedrichList

      19 mai 2014

      Heureusement le remède existe, il s’agit du kärcher Marine Le Pen plus efficaces que les brumisateurs UMPS-UDI

    • Stouf

      24 mars 2015

      Marine en remède ? Vous rigolez ! Le FN ne vaut pas mieux que l’UMPPS, cet un pantin instrumentalisé comme les autres. Si vous voulez une vraie critique des états unis d’Europe (oui, oui, je sais ce que j’ai écrit) je vous conseille très vivement de vous intéresser à François Asselineaux et à l’UPR. Lisez des articles, écoutez des conférences. Vous comprendrez, alors, d’où viennent certaines idées du FN, mais dans lesquelles ils ne sont pas prêts à investir des moyens !

    • Josick Croyal

      17 mai 2014

      L’ultime profit, c’est la liberté, et celui-là, l’impôt le rogne, l’ampute…

    • Josick Croyal

      17 mai 2014

      Dans son ouvrage « Le temps des turbulences », Alan Greenspan fait état d’une étude qui atterri sur son bureau et qu’il passe à l’as… Puis plus tard, celle-ci de lui revenir en mémoire… Elle disait « approximativement » que les gens n’étaient pas intéressé de gagner plus en absolu mais surtout seulement de gagner plus que leur voisin… Gagner moins est acceptable si mes voisins gagnent encore moins…
      Comme sont majoritaires ceux qui gagnent moins, cette masse ne peut donc qu’être ravis que ceux qui gagnent plus soient plus taxés… Jalousie quand tu nous tient… La France n’était-elle pas LE pays de la délation sous Pétain ?

    • bernard

      3 janvier 2015

      Bonjour,
      je t’interdis d’insulter mon pays, le pays de la délation, qu’est-ce que ça veut dire, tu as vécu cette période ? Non !
      Moi non plus !
      La différence, moi je m’abstiens d’affirmer n’importe quoi au sujet de temps où je n’étais pas là.
      Si tu veux déblaterer sur un pays, déblatères sur le tiens, et ne me dis pas que le tiens c’est la France, j’ai un doute.
      Nous, les Français, on ne va plus pouvoir supporter de se faire insulter de tous les cotés, et de continuer dans le meme temps de verser des allocs, des choix impératifs vont devoir etres faits, pour commencer interdiction aux gens venus d’ailleurs, meme si ils sont Français, de nous cracher dessus.
      C’est cela, un bon régime autoritaire, ça changera.
      Lorsqu’on n’est pas satisfait, d’un pays dans lequel on bénéficie de tout, c’est simple, on se casse.
      Mais on va s’en charger car maintenant c’est bon, la coupe est pleine.
      En vérité, ce ne sont pas les Français qui dézinguent leur pays en permanence, eux ils s’y sentent plutot bien, ce sont les étrangers qui n’arretent pas de nous casser du sucre sur le dos alors que chez eux, ils auraient quoi ?
      Et bien ça, il va falloir que ça s’arrete parce qu’on va finir par vraiment se facher.

  • BA

    16 mai 2014

    Vendredi 16 mai 2014 :

    France/Chômage : à nouveau en hausse au premier trimestre.

    L’économie française a recommencé a détruire des emplois au 1er trimestre dans le secteur marchand, où 23 600 postes (-0,1%) ont disparu, notamment dans l’intérim, selon des estimations provisoires de l’Insee publiées vendredi.

    Tous les secteurs d’activité sont concernés par ces destructions d’emploi, mais celui du travail temporaire est particulièrement frappé.

    La baisse atteint 0,3% dans l’industrie, 0,4% dans la construction, et 0,1% dans le tertiaire, où sont comptabilisés tous les emplois en intérim.

    C’est ce secteur du travail temporaire qui subit le plus net repli, avec à lui seul 24 900 emplois détruits (-4,6%). L’intérim, qui avait connu une embellie à la fin de l’année dernière, retrouve ainsi son niveau de début 2013.

    Sur un an, 57 200 postes au total ont été rayés de la carte (-0,4%).

    Fin mars 2013, il y avait 5 947 700 personnes inscrites à Pôle Emploi. C’est une hausse de 5,1% sur un an.

    En clair :

    Les pays européens se sont embarqués dans le bateau « Union Européenne » car ce bateau devait apporter davantage de croissance économique, davantage de progrès social, davantage d’emplois …

    … malheureusement, à la fin de la croisière, le bateau « Union Européenne » va couler. Tout le monde va rejoindre les canots de sauvetage.

    Tout le monde va s’éloigner du bateau en train de couler.

    Un dessin génial :

    http://www.upr.fr/wp-content/uploads/2012/07/eurotitanic.jpg

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    15 mai 2014

    « système Libérale » : faute d’orthographe à l’ante-pénultième paragraphe.

    La Liberté c’est bien, mais il lui faut des lois, sinon elle n’est que laisser-faire. Et pour qu’il y ait des lois, il faut un Etat.
    Le libéralisme, c’est bien, mais il ne faudrait tout de même pas le confondre avec la liberté, surtout dans son hostilité à l’Etat.

    Mais vos « Oints du seigneur » sont bien des Diafoirus incapables de se remettre en question. Leurs saignées vont finir par tuer le malade.

    Répondre
    • RogerDuberger

      15 mai 2014

      Bien d’accord avec un Etat le plus petit possible, est-ce le cas ?

  • Sandy

    15 mai 2014

    En fait piketty c’est Michel sapin en pire ! S’il vous plait gardez le aux États Unis

    Répondre
  • emmanuel

    15 mai 2014

    A lire tout ce tissus de conneries…

    Vive la rente et les rentiers papy boomers.
    Aux actifs de payer leurs dettes cumulees pendant 40 ans de clientelisme fiscale socialo umpiste.
    No comment. ..

    Ne tapez pas sur mon epargne cumule pendant 25ans et si genereusement defiscalise jusqu’a present…
    No comment

    Et que dire de ce commentaire sur cette pseudo experience dans une famille pauvre indonesienne.

    Ce blog est devenu le depotoir des rentiers frustres…

    Venez vivre en Angleterre.
    Un merveilleux pays avec un peuple digne.
    Ceux sont les anglais qui en parlent le mieux des grandes reformes depuis Tatcher.
    Pas les Anglais de la City.
    Mais tous les autres.
    Et particulierement les petits patrons…

    Bref sortez de votre hexagone…
    Et vous ne pourrez que constater que le monde est infiniment plus complexe.
    C’est peut etre pour cela que les Anglais se foutent totalement de Cameron et des autres et de la gauche et de la droite…
    Les anglais avancent et baissent la tete.
    Et ils n’ont pas le cu dans le beurre pour se permettre de s »arreter de travailler a 55ans au credit de leurs enfants…

    Répondre
  • fred

    14 mai 2014

    Bonjour M. Gave,
    Piketty préconise une taxe sur le patrimoine, pour réduire les inégalités (de patrimoine). Je ne suis pas d’accord. Néanmoins il parle également de l’héritage. Effectivement on peut se poser la question, après tout naitre chez les Bettencourt n’est pas une récompense liée à une vie antérieure, non ?
    Une idée comme une autre : Et si finalement la plus importante des inégalités était l’héritage.Une taxe à 100 % lors de l’héritage (quelqu ‘en soit le montant). Et dans le même temps détaxer tous les revenus quel qu’ils soient (travail, capital).
    Je penses que je vais me faire lyncher sur ce blog en ayant une idée pareille, néanmoins pourquoi pas ?
    Fred

    Répondre
    • Robert Marchenoir

      14 mai 2014

      « Pourquoi pas ? »

      Oui, on peut en effet tout justifier, avec des arguments aussi étincelants que celui-là.

      Il serait bon que, pour commencer, vous commenciez par nous dire pourquoi, avant de sommer vos interlocuteurs de dire pourquoi pas.

      Mais je vais vous le dire, moi, pourquoi pas : parce que l’héritage récompense la vertu. Celle de travailler dur pour créer un patrimoine, celle d’épargner, celle de se priver au profit de ses enfants, celle de favoriser la transmission au fil des générations, celle de favoriser la famille et donc celle de préserver la société et la civilisation.

      Accessoirement, sur le plan strictement économique, l’argent d’un héritage a déjà été taxé au moins trois fois : au moment des cotisations prétendues « sociales », au moment de l’impôt sur le revenu qui a servi à constituer l’épargne, et au moment de l’impôt sur le revenu du capital.

      Quant à la moralité de se servir sur l’argent d’un mort… c’est bien une idée de socialiste, ça : confisquer l’argent quand son propriétaire n’est plus là pour se défendre, et que ses enfants sont plus préoccupés par leur deuil que par autre chose.

    • Sissi

      14 mai 2014

      Bravo , pas mieux . C’est aussi grâce à ses gens qui préconisent de surtaxer ce qui ne peut plus être taxable tellement il a été taxé maintes fois que tous nos plus grand patrimoines se retrouvent dans des mânes étrangères qui ne rapportent rien a la France car ils viennent avec leurs propres artisans et l’argent qu’ils en récolte, sont épargnés dans leurs pays ! Ces mêmes gens qui hurlent sur le Qatar qui rachète des hôtels particuliers ou une équipe de foot français . Laissez notre héritage !!! Le fruit de notre travail familial .

    • Robert Marchenoir

      14 mai 2014

      Et pour les gros héritages, en France, j’ai oublié l’ISF : même avec un impôt sur les successions égal à zéro, un héritage a déjà été taxé quatre fois par l’Etat et non trois.

      Et quand je dis quatre, il faudrait, en réalité, dire 3 + (1 x A), A étant le nombre d’années d’existence de ce capital avant le décès de son propriétaire : contrairement à l’impôt sur un revenu donné qui n’est prélevé que l’année de perception de ce revenu, l’impôt sur la fortune est prélevé à nouveau tous les ans sur le même capital…

    • fred

      15 mai 2014

      « parce que l’héritage récompense la vertu ».

      Qui est récompensé par la vertu ? Vous vos enfants ?
      Les 2 ?

      Fred

    • Robert Marchenoir

      15 mai 2014

      Fred :

      La vertu est bonne pour tout le monde. La société dans son ensemble bénéficie de la vertu de ses membres. On rougit d’avoir à rappeler de telles évidences.

      Un héritage bénéficie à celui qui le reçoit (dois-je là aussi expliquer pourquoi ?), et il bénéficie aussi à celui qui le lègue, car sinon pourquoi les parents ne choisiraient-ils pas en majorité de déshériter leurs enfants ?

    • ph11

      14 mai 2014

      On peut aussi enlever les enfants aux parents, interdire la transmission de connaissances, détruire tout patrimoine et infrastructures… Après tout, la connaissance, le patrimoine et les infrastructures sont des héritages aussi… La preuve ? Les héritiers bâtissent leur fortune avant de recevoir leur héritage…

      « Si je vois loin, c’est parce que je suis sur les épaules d’un géant. »
      Cette phrase à elle seule justifie l’héritage.

      Maintenant, je voudrais qu’on m’explique où est le problème au fait qu’il y ait des inégalités sociales…
      Ensuite, supposons qu’on établisse un même revenu pour tous, les contextes diffèrent toujours, les besoins aussi… L’ingénieux serait égal à l’idiot ? L’oisif serait égal au travailleur ? Le malade serait égal au bien-portant ? Celui qui vit à la montagne serait égal à celui qui vit à la mer ? Celui qui vit dans la ville serait égal à celui qui vit à la campagne ? Celui qui a accès au marché, aux ressources serait égal à celui qui est loin de tout ? Comment faites-vous pour incorporer ça dans le calcul ?
      L’égalité sociale est une chimère, un mythe…

    • fred

      15 mai 2014

      « On peut aussi enlever les enfants aux parents, interdire la transmission de connaissances, détruire tout patrimoine et infrastructures », vous avez oublié : « et retourner dans les grottes » pour illustrer le fond de ma pensée 🙂

    • Nicolas

      15 mai 2014

      Pourquoi ne devrait il pas y avoir d’inégalité ?

    • RogerDuberger

      15 mai 2014

      Bonsoir,
      C’est bien de livrer ses pensées, après on peut discuter.
      Avez-vous pensé à ce qui arriverait s’il n’y avait pas d’héritage (de transmission), y aurait-il toujours de l’épargne, de l’investissement ?
      Je me demande si tout ne s’arrêterait pas assez vite.
      Vauvenargues (de mémoire) : « pour faire de grandes choses, il faut vivre comme si l’on ne devait jamais mourir »
      Ensuite c’est vrai que certaines fortunes sont tellement énormes qu’elles peuvent paraitre offensantes. Il me semble que l’on associe bonheur avec fortune. Rien de plus faux, regardez bien, réfléchissez, certains sont plus à plaindre qu’à envier.

    • fred

      15 mai 2014

      Lorsque le patrimoine atteint une taille « critique », Bettancourt par exemple, il n’ y a plus de notion de vertu, ou de travail, ou même de sacrifice pour le travail. Toutes les générations futures seront à l’abri de tous soucis, et auront le pouvoir (directement ou indirectement)… Dans ce cas l’argent n’est pas une récompense parce que vous avez fait une découverte extraordinaire ou inventé une énergie nouvelle etc…

      Fred

    • RogerDuberger

      15 mai 2014

      Pas évident. L’héritage arrive de plus en plus tard, avec beaucoup de « rapaces » près du légataire, plus des cohéritiers (c’est sûr qu »être enfant unique concentre les richesses)….Si vous héritez à 55 ans avec un papa comme Warren Buffet, vous avez intérêt d’avoir fait vos preuves….

    • Pascale

      22 mai 2014

      L’héritage est une propriété privée qui se transmet. Au nom de quel principe vous accordez-vous le droit de violer un des droits naturels de l’homme, le droit de propriété ?
      Ca ne vous gêne pas aux entournures, cette envie qui vous taraude de voler (car il s’agit bien d’un vol) la propriété d’un autre sous prétexte que vous jugez qu’il n’a pas le droit de jouir de sa propriété comme il l’entend, c’est à dire, dans ce cas, de la transmettre comme bon lui semble ?

    • Robert Marchenoir

      22 mai 2014

      C’est toute l’hypocrisie de la pensée de gauche. Ceux qui la professent se prétendent plus généreux que les autres, mais lorsque quelqu’un s’avise de faire un don à ses enfants, tout d’un coup la générosité devient un vilain défaut, et il est urgent que le gouvernement s’interpose pour faire cesser ce scandale.

      Comme quoi on vérifie toujours que la solidarité à la sauce Degauche consiste non pas à donner, mais à prendre le bien d’autrui. Il faut vraiment ne pas manquer d’air pour appeler solidarité ce qui n’est que pillage.

    • bernard

      3 janvier 2015

      Et qui va déterminer qu’une taille critique est atteinte ?
      Qui est, qui sont, ces personnes, en quoi sont-elles plus habilitées que les autres à dire le  » bien et le mal « .
      Et qui détermine qu’une découverte est extra et une autre moins, quel est le seuil ?
      Etc…
      C’est n’importe quoi.
      Le peuple de gauche, si je puis dire, au lieu de se focaliser à lorgner la fortune de certains, qui payent déjà toutes sortes d’impots et taxes (si ils fraudaient, là ok), ferait mieux d’exiger de l’état qu’il équilibre ses comptes.
      Car de toute manière, aller taxer des fortunes, des heritages, lorsqu’on est infoutu d’équilibrer son propre budget, c’est n’importe quoi.
      Autre chose, il faut aussi qu’ils arretent avec l’égalité, c’est bon, ce bidule n’existe pas, par un etre humain sur terre n’a le meme patrimoine génétique, l’inégalité est la base meme de la vie et de la diversité des espèces, comme la chance et meme la pas de bol !
      L’avenir de lignées entières à juste été déterminé par le  » pas de bol « , c’est fou, non ?
      Et pourtant, c’est la vie !
      Que l’on fasse en sorte d’avoir un socle d’égalité, d’accès aux soins, des choses de ce genre, soit, mais à un moment donné faut passer à autre chose.
      Quand je voit qu’ils s’obligent à refuser des ministres hommes, ou femmes, parce que le quota de la parité est atteint, ou pas, et qu’on perd des compétences, qu’on peut en perdre, juste à cause d’une débilité pareille, c’est n’importe quoi.
      Si un jour notre  » sauveur  » se trouve etre un homme, ou l’inverse, mais qu’on a atteint le quota, on va dire non ?!!
      Nous sommes en guerre économique éclair mondiale, si les compétences se trouvent etres des femmes, ou des hommes, qu’on les prenne et qu’on arrete de s’occuper de la parité, cette consideration est un luxe pour gens qui vont bien, qui ont tout, et qui n’ont plus que cela à faire, des bobos, de gauche, oisifs, en quelque sorte.
      Je dirai que la parité, l’égalité, grosso modo 95% de la planète, s’en cogne !
      Ils sont en mode action, alors qu’ici nous sommes en mode bavardage, juste pitoyable.
      Ah, mais tout cela fait  » travailler « , justifie, l’existence d’assocs grassement subventionnées par l’état, qui ne demande pas l’avis du peuple pour déverser l’argent public, qu’il n’a pas…fabuleux.
      Et il s’occupe d’héritages…?
      Pour en revenir à la transmission des fortunes, ne vous inquiétez pas, la vie est peuplée de malfaisants, tot ou tard les héritiers aurons à les affronter, ils y laisseront des plumes, l’argent se redistribue aussi par ce biais, la ruse, etc…
      C’est une forme de concurrence, aussi.
      Richissimes, automatiquement ils seront entourés, convoités, faut pas croire qu’il vont se la couler douce en parfaite insouciance, l’insouciance, c’est justement ça le danger.

    • Cabinet_Amblard

      2 novembre 2014

      Fred,

      parfaitement d’accord avec vous. Je préfère de loin réduire la facture fiscale de mon vivant et alourdir celle dont je devrais m’acquitter post mortem.

      Quant aux enfants, le plus bel héritage n’est-il pas l’éducation et les valeurs qu’on leur transmet ? Le reste ne leur est pas plus dû qu’aux autres.
      Si l’on n’avait jamais instauré de droits de succession, on en serait encore au stade des cerfs et des seigneurs.

      La méritocratie est à ce prix. Et c’est un libéral qui vous parle.

      Cela étant dit, ce thème est tabou en France. Il suffit de lire les commentaires suscités par votre post. Une hystérie épidermique.

      Le français a décidément un rapport très particulier avec la mort …

    • bernard

      3 janvier 2015

      Bien sur qu’il en faut des droits de succession, mais faut juste pas abuser, c’est tout !
      Fisalité ne signifie pas rackett, razzia, faut pas changer de registre.
      Et je ne voit rien de choquant à essayer de faire bénéficier sa lignée de conditions plus favorables que celles dont jouissent les autres, c’est exactement ce qu’essaient de faire toutes les espèces sur Terre !!
      Assurer la pérénité de sa descendance, c’est la base de la vie, alors que les intellos arretent de nous faire les gros yeux.
      Ce qui va déclencher une hystérie dans les années à venir dans ce pays, c’est la facture devennue quasiment impossible à porter que nous imposent les hauts fonctionnaires.

    • francois carmignola

      4 janvier 2015

      La notion d’héritage a traditionnellement pour fonction de faire tenir les enfants tranquilles. En son absence, et on l’a bien vu avec l’augmentation tendancielle des impositions de l’ère moderne, le père de famille étant à l’avance dépossédé, ne peut plus exercer son autorité.
      Spolié par l’Etat, il est aussi spolié par ses descendants, ceci ruine globalement toute l’économie, ce qui est le but des socialismes: récupérer l’argent, le consommer puis disparaitre.

      La réforme proposée est donc particulièrement stupide, car elle accélère le processus, augmentant tendanciellement la volonté des rejetons de mieux voler leur père pour consommer plus rapidement hors impôts tant qu’il sont au mieux de leur appétits.

      Vous en avez d’autres comme ça ?

  • BA

    14 mai 2014

    Dans l’Organisation des Nations Unies, 197 nations sont représentées.

    Quand nous regardons ces 197 nations, que voyons-nous ?

    – Nous voyons 28 nations qui ont construit une union : l’Union Européenne.

    – Mais sur tous les autres continents, nous voyons 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs lois nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leurs frontières nationales, 169 nations qui gardent précieusement le contrôle de leur monnaie nationale, etc, etc.

    Bref : nous voyons 169 nations qui sont souverainistes.

    Partout ailleurs, sur tous les autres continents, 169 nations sont souverainistes.

    En Europe, nous sommes l’exception : il n’y a que nous, en Europe, qui ne sommes pas souverainistes.

    Les européistes sont comme les 28 neuneus qui sont montés dans un bus, et leur bus s’est engagé à contre-sens sur l’autoroute !

    A l’intérieur du bus « Union Européenne », les 28 neuneus n’arrêtent pas de rigoler. Les 28 neuneus disent en rigolant : « Regardez tous ces idiots : ils se sont tous engagés à contre-sens sur l’autoroute ! »

    Les 28 neuneus ne devraient pas autant rigoler.

    Nous savons comment finissent les véhicules qui s’engagent à contre-sens sur l’autoroute.

    Répondre
    • Nicolas

      15 mai 2014

      Nan. Vous avez l’équivalent de la cee en asie, et puis ailleurs Alena, mercosur, ect..

      Bref, votre vision du monde est étrange.

      Surtout, on ne voit pas en quoi ce serait l’intérêt de la France de se marginaliser..

  • emmanuel

    13 mai 2014

    Est ce que les inegalites explosent aux Etats Unis?
    A priori selon plusieurs etudes c’est un fait.
    Avec la Classe Moyenne Americaine qui a vu ses revenus ramenes a ceux qu’ils etaient il y a 24ans…
    On parle egalement de 45 a 50 millions d’Americains qui survivent avec des food stemps, et de tous ses Americains sans couverture maladie qui consomment de l’Obama Care.
    Ce dernier point du reste doperait la croissance Americaine…
    On parle egalement de 1% des Americains qui se seraient partage 125% du PIB depuis le premier QE.
    ESt ce que les pauvres sont plus pauvres parce que les riches sont plus riches?
    Je pense que ceux sont deux mondes qui particulierement s’ignorent totalement.
    Concernant tout le reste c’est sans interet.
    Je ne m’interesse pas du tout a tout economiste quell qu’il soit.
    Je considere que Meteorologue ou Economiste c’est un peu la meme chose.
    A quelques excpetion cela consiste a donner le temps qu’il fait.
    Quant aux economiste demago ils m’interessent d’autant moins.
    Ils sont autant des politiques que tous le reste.

    Répondre
    • Robert Marchenoir

      14 mai 2014

      On parle egalement de 45 a 50 millions d’Americains qui survivent avec des food stemps, et de tous ses Americains sans couverture maladie qui consomment de l’Obama Care.

      Qu’on me permette de relever ce fabuleux exemple de rhétorique gauchiste, qui montre comment les socialistes arrivent à avoir toujours raison indépendamment de la réalité environnante.

      Pendant des décennies, la gauche nous a ramoné le conduit auditif avec ses lamentations sur ces pauvres Américains qui, n’ayant pas la chance de bénéficier de la Sécurité sociale instaurée par les communistes français, étaient prétendument dépourvus d’assurance-maladie et mouraient du cancer dans la rue.

      Puis, Saint Obama se fait élire, notamment sur la promesse d’instaurer cette fameuse assurance-maladie encadrée par l’Etat et rendue obligatoire, qui devait permettre aux Américains de ne pas mourir dans la rue, etc.

      Puis, conformément à sa promesse, il crée l’Obama Care (auquel une majorité d’Américains sont hostiles, et qui a privé un nombre considérable d’entre eux de leur ancienne assurance-maladie, moins chère, dont ils étaient parfaitement satisfaits, mais c’est une autre histoire).

      Et maintenant, la gauche continue à chouiner en nous expliquant que les américains sont obligés de consommer de l’Obama Care, puisqu’ils sont dépourvus d’assurance-maladie.

      L’aplomb et la mauvaise foi de ces gens-là ont décidément quelque chose d’admirable.

    • emmanuel

      15 mai 2014

      Pour l’abrutis que vous etes tous ces chiffres ne sont pas de la pseudo gauche Ps, mais d’americains qui ne peuvent que constater les deux mondes.

      Moi socialio…

      Pauvre demago…

      Je pense que sans aucun doute vous devez etre Ump.
      L’Ump qui donne des lecons a la gauche de bonne gestion apres avoir accompagne comme les socialos, la france au desastre.

      Des Lions menes par des annes.
      Je pencherai a vous lire plutot pour des cretins menes par des cretins.

      Que dire de tous ses abrutis financiers qui commentent la reprise americaine boostee par les depenses de sante financees avec la dette Obama care.

      Que dire de tous ses viocs papy boomers qui ont transformes leurs enfants en esclaves pour payer leurs dettes.
      Des viocs qui se gavent de depenses de securite sociale.

      Moi socialo…
      Imbecile…

      Je vie et travaille en angleterre.
      Et me concernant je souhaite travailler jusqu’a mon dernier souffle.
      Et je travaille depuis que j’ai 16ans.

      Abrutis…

      Vous etes sans aucun doute a lire vos anneries en colere parce que le Sarkozy n’a pas continue a desindustrialiser la France.
      Sarkozy qui a sauve Alstom et Peugeot et Areva etc…

      Sans aucun doute a vous lire vous devez etre de ces rentiers qui parlent des entreprises sans avoir la noindre idee a quoi cela ressemble.
      Des rentiers que le Grand Casino engraisse.
      Grand Casino alimente avec de la nonnaie de singe.

      Moi socialo…
      Imbecile…

    • vivelafrance

      14 mai 2014

      On peut raisonnablement dire que plus les inégalités se creusent plus le niveau de vie augmente. Et meme s’il n’augmente pas sur le court terme car le capital serait détenues principalement par quelques sociétés, cela est tres sain puisque la concurrence (nouvelles star up, imitation, cycle de vie du produit plus court) suit, et l’homme étant toujours à la recherche d’idées toujours plus ingénieuses dans tous les domaines.
      Par contre je ne trouve pas tres passionnant et plutôt dangereux de voir des intellectuels ou des politiques passer trop de temps à critiquer le système capitaliste. Ces gens n’incite pas à la réflexion puisqu’ils integrent la notion de bien ou de mal en économie mais c’est leur gagne pain !!!
      En contrepartie je trouve qu’il est quand meme vraiment bon et nécessaire que des personnes comme le président de ce site accepte (sans doute par passion ou conscience professionnelle) de consacrer bénévolement du temps à expliquer comment fonctionne l’économie et incite les gens à réfléchir plutôt qu’à critiquer le système. Cela ne sert à rien et SURTOUT je ne vois vraiment pas ce qu’il y a de passionnant à faire cela. C’est un peu comme voir le mal partout quand cela nous arrange.

    • emmanuel

      15 mai 2014

      Vous devriez etre economiste en chef du FMI.
      De quel Capitalisme parle on:
      Celui qui entretient le royaume des richesses condenses alimente par le Big Casino, ou l’economie reelle qui ne represente plus rien.
      A l’economie, les economistes, la science economique: ou l’art de se tromper systematiquement tout en arrivant toujours malgre tout a retomber sur ses pieds avec un « je vous l’avais bien dit a posteriori ».
      En fait les Economiste sont des historiens, voir des archeologues, ou tout au plus des meteorologues.
      Predire le temps qu’il fait, c’est tout ce qu’ils sont capables de faire.

    • vivelafrance

      16 mai 2014

      Je me fous de savoir ce que pense un économiste (s’il a raison ou se trompe) ou un scientifique ou une personne en particulier.Je me suis forgé ma propre opinion (mon diplôme ou mon travail ne me servent à rien) en lisant et en suivant l’actualité économique et financière, patrimoniale et fiscale. L’économie c’est de la pure logique du simple bon sens. Le big casino il faudrait détailler un peu (de quel banque parle t-on sur quel continent).
      Il faut simplement s’interesser aux entreprises aux banques, ou à la situation macroéconomique et financière et patrimoniale (en lisant les livres de Charles Gave NOTAMMENT) vous penseriez surement autrement dommage.
      A noter que les banques américaines ont payé et payent encore pour leur erreurs. Chez nous c’est vrai que c’est plus problématique presence plus forte et influence du politique au sein de sociétés de CAC40 et dans les milieux bancaires. Les banques américaines impliqué par ex dans la crise des subprimes ont payé de lourdes amendes mais malgré cela leur rentabilité a explosé (à noter que jp morgan par ex a payé une amende de plus de 20 milliards je crois).
      La question que l’on peut se poser est : mais qu’est ce qu’à payé par ex Freddie mac pour la crise des subprimes : reponse RIEN mais on sait pourquoi !!!!.
      Si vous voulez comprendre lisez le livre « libéral mais non coupable ». Ce livre est tres efficace et permet d’éviter les amalgames que l’on peut faire lorsque l’on critique le système financier en tout cas dans son ensemble !!!!!

      Cordialement et vive la France lol

  • Fucius

    13 mai 2014

    Ce n’est pas depuis cinquante ans que l’école publique est socialiste, mais depuis 130 ans, depuis l’expulsion des congrégations.

    C’est par une brutalité absolument fasciste (avant l’heure) que le socialisme a pris en main l’éducation, précisément pour endoctriner les français: Au moins 5000 écoles fermées, des dizaines de milliers d’enseignants licenciés.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_congr%C3%A9gations_chr%C3%A9tiennes_en_France

    Pour imposer le socialisme au pays de Frédéric Bastiat, il fallait commencer par déchristianiser, car la laïcité chrétienne (la vraie) limite l’État, ce que le socialisme ne peut pas tolérer.
    Qu »on ne s’y trompe pas: L’excellence initiale de cette école publique n’était qu’un héritage. Une administration ne peut que régresser, et si le point de départ fut si haut, l’École publique n’y était pour rien.

    Charles Gave a raison, la solution est évidente, simple, économique et efficace: Un maximum d’école privée.
    Mais elle est impossible: Le socialisme fera couler des fleuves de sang plutôt que lâcher sa proie, la base de son pouvoir.

    Je donne tort à Charles Gave sur un seul point: Parler de religion et de cléricature à propos du socialisme. Il est exact que le socialisme ait la prétention d’exercer son pouvoir sur la sphère religieuse, puisqu’il est totalitaire. Mais justement, le socialisme est totalitaire, holiste, et en parler comme s’il reconnaissait une frontière entre domaine religieux et domaine séculier est donc une erreur. Cette distinction est chrétienne et non socialiste – c’est même la raison de la haine irréductible que le socialisme voue au christianisme.
    Par ailleurs, il est faux d’associer religion et obscurantisme ou dogmatisme. Je ne pense pas que la religion chrétienne soit dogmatique, si par là on entend que ses dogmes sont en conflit avec la nature ou qu’elle s’oppose systématiquement à vulgariser des découvertes. Le socialisme, en revanche, est dogmatique notamment par exemple dans le cas traité ici (on pourrait citer Lyssenko s’agissant de sciences dures) et obscurantiste dans bien des domaines (notamment l’Histoire où son révisionnisme antichrétien ou autre est systématique)

    Répondre
    • GM

      15 mai 2014

      C’est exact, secte serait probablement plus approprié. Le socialisme est un culte composé de gourous, de sectateurs et d’adeptes, qui transforme les territoires qu’il contrôle en phalanstères et en-dehors duquel la vie n’existe pas.

      Il n’en reste pas moins la caricature corrompue du christianisme.

    • Nicolas

      15 mai 2014

      Des auteurs soutiennent plutôt que le Socialisme est un anti christianisme, et que se prétendre son héritier ou sa prolongation n’est que de la propagande en vu de désarmer moralement les chrétiens..

      C’est possible car nous avons l’exemple de l’Islam qui montre ce genre de combine..

  • vivelafrance

    13 mai 2014

    Merci infiniment monsieur Gave !!!
    Thomas Piketty est la coqueluche de la gauche américaine.
    Il tient les même discours que Joseph Stiglitz ou Paul Krugman.
    Dans son livre de 970 page il cherche à démontrer que les inégalités se sont creusé depuis 30 ans dans le monde et à cause du capitalisme. La répartition des revenus deviendraient tres inégalitaires, au profit des détenteurs de capital et au détriment du salarié.
    Il dit qu’il y a eu une concentration extreme des patrimoines à long terme qui menaceraient la démocratie.
    Thomas Piketty était l’ancien conseiller économique de Ségolène Royal pendant la campagne présidentielle de 2007.
    Il a ensuite préconisé la fusion de l’impot sur le revenu et la CSG afin de taxer davantage les revenus du capital plutôt que chercher à simplifier l’impot.
    En gros, si ces hommes veulent réduire les inégalités dans le monde entier, il veulent donc instaurer un régime communiste ou en tout cas aller dans ce sens. Incroyable !!!
    Parait-il, meme en France, aujourd’hui, les impots ne seraient pas suffisamment élevés.

    Monsieur Gave sauvez nous !!!

    Répondre
    • ph11

      14 mai 2014

      Piketty semble si certain que le capital est dans les mains des riche…

    • vivelafrance

      14 mai 2014

      Que ferait les pauvres avec le capital des plus riches….ils investiraient dans quoi?….. des œuvres caritatives, ou encore dans le developpement durable ? lol :-)).

    • Josick Croyal

      14 mai 2014

      « Que ferait les pauvres avec le capital des plus riches ? » La réponse est facile pour moi car je viens de vivre deux ans dans une famille très pauvre aux Philippines. J’ai quand même mis plus d’un an à comprendre ce qui se passait…
      D’eux, les uns peu plus riches disent « Millionnaires un jour » car s’ils gagnent à la loterie, dans la journée le pactole sera dépensé. La notion d’économie est pour eux inexistante. On pourrait penser que puisqu’ils sont pauvres, ils vont vivre avec parcimonie, être économe… Et bien non, pas du tout, pas ces pauvres que j’ai connu aux Philippines. Je fulminais quand je voyais le gaspillage du riz… Un sac de 50 kg pour une famille de 6 enfants faisait 2 semaines… Inconnue toute notion d’économie…
      Privilégier un tel monde, c’est investir dans un puits sans fond.

    • vivelafrance

      16 mai 2014

      Dans ce cas le probleme est comment résorber le chomage ou réduire la pauvreté dans le monde. En Afrique l’ONU incite les africains à utiliser les énergies renouvelable les panneaux solaires alors qu’ils n’ont pas d’industrie c’est un comble !!!!
      (un entrepreneur africain avait dit d’ailleurs :  » vous voulez que l’on fabrique quoi un transistor mais nous on s’en fout, ce que l’on veut c’est pouvoir s’éclairer la nuit se chauffer quand il fait froid plutôt que d’etre obligé de faire un feu de bois) Donc le capitalisme ou l’ere industrielle est indispensable ne serait-ce que pour pouvoir se chauffer convenablement grace à l’électricité.

    • ph11

      14 mai 2014

      Personne n’interdit aux non-riches de détenir du capital, et c’est même ce qu’ils font.Que ce soit en investissant directement leur épargne, via les fonds de pension ou assurances vie, etc…
      C’est une erreur caricaturale que de confondre capitaliste et riche. Tout comme l’erreur qui consiste à croire que l’inflation pénalise les riches et pas les pauvres ou classes moyennes.

    • vivelafrance

      16 mai 2014

      oui ok. Vous avez raison je sais bien.
      L’inflation pénalise bien sur beaucoup les pauvres ou les classes moyennes qui sont evidemment les plus nombreux. Cependant en France par ex on nous dit que l’inflation a toujours été maitrisé alors l’immobilier a triplé (j’exagere un peu) depuis 15, 20ans.
      Le patrimoine des français a surtout été fondé ou a augmenté grace à l’immobilier. L’immobilier baissant, la fiscalité augmentant, les produits d’assurance vie ne rapportant plus rien, et en plus quand on voit la situation économique de la France et la faible reprise économique avec toujours ce trop fort poids de l’état on se dit que la situation est délicate et qu’au moindre retournement ou panique cça serait la catastrophe.

      Amicalement

    • vivelafrance

      16 mai 2014

      je rajouterai aussi que c’est le droit les lois et la fiscalité qui fondent le paysage économique et architecturale et qui influent sur le comportement des gens et leur incitation à investir dans les entreprises (USA avec retraite par capitalisation) ou dans l’immobilier (FRANCE avec retraite par répartition bien sur). En France c’est simple le système a été bati pour faire en sorte que l’épargnant place tout son argent dans les assurances vies ou les livrets d’épargnes ou dans la pierre(malgré l’ISF). A part le PEA, la fiscalité n’a jamais été suffisamment avantageuse pour inciter les plus ou moins gros épargnants (entrepreneurs, particuliers retraité) à investir dans des entreprises exportatrices ou internationales.
      Le gouvernement a cependant été contrait ou poussé à changer la fiscalité pour contraindre l’épargnant et l’inciter à investir dans des entreprises qui cependant ont vu leur taux de marge bénéficiaires baisser depuis plusieurs années. délicat !!!!!!

  • CHS

    13 mai 2014

    Etincelant, à quand CG au moins une Chaire pour vous dans une grande Université Française ou une Grande Ecole,
    ce serait une ouverture prometteuse dans un ciel bien sombre ici,
    il est insupportable d’avoir à subir les Offices quotidiens et les Oukases de l’Ordre des Chrétins de la Gauche Eclairée

    Répondre
  • Listfriedrich

    12 mai 2014

    Bonsoir,

    Excellent choix pour la photo de TP.
    Je vous fais remarquer cependant que pour un think-tank, peut-être serait-il bon CG que vous organisiez une disputatio avec cet « économiste » contemporain ?

    Vous tapez dur sur une question d’ordre technique et vous prêtez à votre cible des mauvaises intentions (j’ai l’impression que votre enthousiasme pour la gauche réformatrice est déjà retombé?).

    En attendant cette disputatio, je vais me faire l’avocat du diable ou plutôt du marxiste de sous-préfecture comme le surnomme Nicolas Baverez. Il me semble que l’intention de TP est de faire un lien avec le mouvement Occupy Wall Street et ce « fameux » mouvement « Nous sommes les 99% » en référence avec les 1% des plus riches aux USA qui reçoivent dixit l’ONU 25% des revenus et qui dixit l’ONU détiennent 40% de la richesse nationale.

    1ère question « De telles proportions font elles courir un risque d’instabilité à la société ? »
    2ème question, histoire d’énerver un peu les ouailles du bon vieux Hayek « Est-il moral que les 0.1% de la superclasse mondiale selon le terme gourmand employé par Jacques Attali organise la société au détriment des classes moyennes à inférieures, certes au bénéfice moyen de la population mondiale mais par un appauvrissement relatif des classes moyennes ou inférieures des nationaux ? »(je rappelle que depuis 15 ans les revenus des classes moyennes américaines ont stagné)
    3ème question encore plus provoc « Les rentiers, ceux qui font du fric à partir du fric de l’argent de papa sans passer par la case entrepreunariat et production sont ils des parasites? »

    Répondre
    • RogerDuberger

      13 mai 2014

      Bonjour,
      Je ne suis pas un expert comme C Gave, mais je vais vous livrer mon avis:
      Q1: vos chiffres sont désagréables, mais sont ils vrais ? Peu importe la concentration du capital en certaines mains, ce qui importe c’est qu’il y ait du capital pour que l’on produise des richesses dont tout le monde profitera.

      Q2:La société n’est pas organisée au détriment des classes moyennes, et si les classes moyennes US ont perdu du pouvoir d’achat, c’est peut-être parce que les taux d’intérêt ont été manipulés et l’épargne des « moyens » confisquée. Par contre, les taux très bas ont fait monter Wall Street et enrichit les « super riches »…

      Q3 : Ceux qui font du fric -par héritage- sont souvent incapables de faire progresser leur fortune. C’est une loi de la nature.
      Ceux qui font du  » fric à partir du fric », je sens que vous pensez à une minorité richissime, or cela devrait être la majorité des épargnants qui accumulent une épargne de précaution et de rendement et qui devraient continuer de s’enrichir (si les taux n’étaient pas si bas et les prélèvements si hauts).
      Quant au terme de parasite, cela me fait penser à nuisible, donc au détriment d’autrui….Que Bill Gates ait des milliards ça ne me dérange, il a fait beaucoup pour nous tous, que des footballeurs ou des acteurs soient millionnaires ne me gêne pas non plus, je ne suis pas envieux et j’en suis plus heureux !

    • FriedrichList

      13 mai 2014

      Merci pour ce point de vue. Je complète :

      -Q1 en effet, je n’ai pas eu le temps de creuser la question et de trouver une source vraiment fiable.

      -Q2 sisi, une anecdote que m’a rapportée un membre de ma famille. Ingénieur dans un bureau d’études ayant contribué à la conception du tunnel sous la Manche. Un jour, leur Directeur Général qu’ils croisent rarement leur dit au café « Au fait les gars, la semaine dernière, j’ai fait l’acquisition d’une filiale en République Tchèque. Vous savez, ils sont formidables ces tchèques ! Formés à l’école soviétique ce sont de vraies bêtes en maths et ils font le même boulot que vous pour 3 x moins chers ». Je me suis posé la question « est-ce que moi petit bourgeois français, j’accepterais de céder mon job à un tchèque au nom de l’efficience de l’entreprise? ». Accessoirement, on peut se dire « ce financier c’est un beau s… » et « est-ce que lui s’appliquerait joyeusement le même sacrifice ? ».
      Q3 Bill Gates est bien passé fait partie dans ma basse logique de saint-simonien, marxiste de sous-bureau du canton de la caste des « producteurs ». Et oui c’est quelqu’un qui a vraiment changé le monde

    • Fucius

      15 mai 2014

      Si les ingénieurs tchèques coûtent 3 fois moins cher, c’est pour la même raison qu’il y a des salaires très bas en Allemagne: Le communisme.

      Eh! oui, le capitalisme ne fait pas la fortune des pays qui ne sont pas capitalistes, et les socialistes ne manquent jamais de le lui reprocher.

      Si notre nation peut recevoir les services dont elle a besoin pour 3 fois moins cher, c’est son intérêt de le faire. Il serait bon que les Français pensent parfois un peu à l’intérêt commun.

    • FriedrichList

      13 mai 2014

      Les oints du Seigneur ont infiltré l’OCDE !

      L’Allemagne doit mener des réformes pour réduire les inégalités sociales face à l’emploi et poser les bases d’une croissance plus durable, écrit mardi l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
      La première économie d’Europe, qui a bien résisté à la crise financière ainsi qu’à celle de la zone euro, présente un taux de chômage relativement bas mais l’OCDE s’inquiète dans son rapport sur l’économie de l’Allemagne du manque de mobilité sociale pour les salariés les moins payés.

      « L’inégalité en matière de revenus est moindre que dans la plupart des économies de l’OCDE mais la part des emplois peu payés n’en a pas moins augmenté considérablement », lit-on dans le rapport.

      Le secrétaire général de l’OCE, Angel Gurria, appelle la chancelière Angela Merkel à « agir maintenant », notamment pour offrir aux travailleurs temporaires la même protection qu’aux employés à temps plein.

      L’OCDE incite notamment l’Allemagne à baisser les charges sur le travail, à élargir l’assiette de l’impôt et à revoir son système de retraites.

      Le gouvernement allemand est également appelé à réformer le secteur financier pour réduire les risques émanant des banques publiques régionales (Landesbanken), y compris en envisageant leur privatisation.

      L’OCDE, dont le siège est à Paris, invite par ailleurs Berlin à réduire encore sa participation dans d’anciennes entreprises publiques comme Deutsche Telekom ou Deutsche Post.

    • El oso

      15 mai 2014

      Idem pour le FMI.
      Il ne faut surtout pas revenir trop vite à l’équilibre financier car cela pourrait « casser » la croissance…
      On croirait qu’un commando de keynésiens, cagoule sur la tête et lourdement armés du dernier article de Stiglitz, a pris d’assaut la place et neutralisé Lagarde, qui n’a d’ailleurs pas du opposer une grande résistance, habituée qu’elle est à céder au plus fort…
      Lagarde ne veut pas mourir et elle se rend facilement…

  • Bois

    12 mai 2014

    M.Gave, vous avez parfaitement raison sur la responsabilité des cllercs, de l’Education Nationale centralisée;Philippe Nemo a bien expliqué les conditions historiques de cette prise en main par les gauches de l’enseignement. À science po Bordeaux, mais ce n’est qu’un exemple, tous le s prof d’économie sont keynésiens.

    Répondre
  • CharlesM

    12 mai 2014

    En fait, derrière Piketty, on retrouve les keynésiens et leur grande idée, très en vogue en ce moment, que si on donne plus de richesses aux pauvres ils consomment plus, alors que les riches ne modifient pas leur consommation quand ils s enrichissent et ils « parquent et laissent dormir leur argent ». Donc lutter contre les inégalités n’est plus de l idéologie, mon bon Monsieur, c’est une nécessité objective pour relancer la croissance. Ils oublient encore et toujours que c est l épargne et l investissement qui créent la croissance

    Répondre
  • bernard

    12 mai 2014

    Avec ses 88 ans l´ex président Giscard vide son sac, c´est très incorrect et exquis.
    Ex:

    « Tout ce qui faisait notre force, tel notre système éducatif, est en panne. Il ne permet plus de réussir au mérite, il est même de plus en plus inégalitaire. Les 35 heures ont cassé la valeur du travail. On passe son temps à prendre des vacances les unes après les autres. […] Et la France est, de tous les pays industrialisés, libéraux ou socialistes, celui qui a l’âge de la retraite le plus bas, même pour des tâches qui ne sont pas particulièrement pénibles. […] J’observe de nombreux signaux de décadence. […] Autant de symptômes d’affaiblissement. »

    « L’OPA des communistes sur la Résistance, qu’ils n’avaient pourtant rejointe que tardivement, a encore précipité le mouvement. Tout cela a profondément marqué notre fonctionnement politique, économique et social. Je me souviens qu’à l’Ena nos professeurs célébraient souvent avec admiration les succès de l’économie soviétique. Rien n’est plus vrai : à Sciences Po, vingt ans plus tard, ils le faisaient encore – avec en prime un cours sur le génie de Mao Zedong et les fabuleuses réalisations des Cent-Fleurs, du Grand Bond en avant et de la Révolution culturelle… On pouvait espérer que, depuis lors, les cours d’économie dispensés au lycée mettraient un peu de bon sens dans ce fatras idéologique, mais si l’optimisme doit être tempéré à cet égard, c’est que l’on entend bien trop de lycéens parler de leur « prof d’éco trotskiste qui radote sur les suppôts du grand capital à la solde de l’impérialisme américain exploiteur du prolétariat en lutte ».

    « l’État sait créer des emplois publics aux frais du contribuable et des emplois d’avenir sans lendemain, il peut décourager l’embauche par des lois et règlements aberrants, mais il est incapable de se substituer à l’entreprise privée pour créer de véritables emplois productifs et créateurs de richesses.  »

    « En 1981, le réaliste qu’était Giscard d’Estaing avait été chassé de l’Élysée par un illusionniste qui prétendait changer la vie ; trente-trois ans plus tard, il retrouve à l’Élysée un somnambule qui croit réenchanter le rêve. Sa perplexité est aussi visible que compréhensible. »

    http://www.lepoint.fr/invites-du-point/francois-kersaudy/kersaudy-giscard-a-la-barre-12-05-2014-1821416_1931.php

    Répondre
  • riz

    12 mai 2014

    On s’aperçoit que les critiques sur amazon.com (usa) sont divisées car la courbe d’appréciations forme un U. Sachant que les lecteurs sont gauchos orientés car brûlot contre les inégalités auquel on est censé adhéré on peut dire que le livre a eu un accueil très mitigé aux us : best seller mais bad reception . Ce livre est un torchon idiot .

    Répondre
  • dede

    12 mai 2014

    « comme R>G , les profits croîtront plus vite que les autres revenus »

    Sans aller jusqu’au proverbe chinois, c’est idiot car on additionne des choux (le profit sur capital investi) et des carottes (la richesse produite sur une periode donnee)

    Si votre boulangerie a un capital de 100.000 et fait 300.000 de chiffre d’affaires, que votre rentabilite R est de 20% et le taux de croissance du CA G de 4%, vous aurez 20000 euros de profits chaque annee alors que la galette a partager la 2eme annee sur la part en croissance du CA sera de 12000 euros (youpi ca marche), la troisieme annee de 24480 euros (zut) et pas loin de 37459 euros (rezut) la quatrieme annee. En quoi ces euros de chiffre d’affaires en plus vous ont enrichi plus que les autres?

    Mais ce Piketty devait avoir une idee en tete, il faudrait lire le bouquin pour savoir : comme je ne tiens pas a l’enrichir, je laisse aux autres ce plaisir.

    Répondre
  • francois

    12 mai 2014

    Je ne me suis pas « tappé » les 700 pages du pensum du Piketty mais des le départ je dois dire j’ai eu un problème avec le postulat del’ouvrage (tel qu’il est relate par les medias): c.a.d. que le taux de croissance du capital >taux de croissance du PIB. Comme le PIB est la somme des valeurs ajoutées; qui se repartissent elle même entre le capital et le travail (pour faire simple) . Il parait évident d’établir que le taux de rentabilité du capital ne peut, sur le long terme, être decorelle de la croissance de l’économie réelle. Les profits ne poussent pas sur les arbres ; ils découlent de la capacité d’une économie a créer de la richesse sur le long terme. Le partage entre capital et travail pouvant varier dans le temps

    Répondre
  • Gilles_Beijing

    12 mai 2014

    Bonjour MR Gave!

    « Si R représente la rentabilité du capital investi et si G est le taux de croissance de l’économie, comme R>G , les profits croîtront plus vite que les autres revenus, ce qui veut dire que les riches deviendront plus riches et donc les pauvres plus pauvres »

    Petite note: Dans l’imaginaire socialiste, la « pauvreté » se mesure en valeur relative, et non pas en valeur absolue.
    On est d’autant plus pauvre que le fossé avec les « riches » s’aggrandit.

    Conclusion:
    – Lorsque l’on explique que 400millions de personnes sont sortie de la pauvreté en Chine, l’argument ne prends pas: l’inégalité a drastiquement augmenté depuis l’ouverture au capitalisme. Pour un socialiste, il y a plus de pauvres maintenant en Chine que dans les années 80.

    – Lorsque l’on explique que les « pauvres » d’aujourd’hui ont un niveau de vie très élevé par rapport à il y a cinquante ans (aujourd’hui un « pauvre » peut très bien posséder un écran plat, une voiture, un smartphone, ou voyager en Tunisie l’hiver…), l’argument ne prends pas: les riches sont tellement plus riches qu’avant que le nombre de pauvres a augmenté.

    Répondre
    • Duff

      12 mai 2014

      Sans compter que le 1% des plus riches à un instant T ne font pas forcément partie des 1% 10 ans après! La manipulation des chiffres est un art facile.

    • Homo-Orcus

      12 mai 2014

      Vous m’avez coupé l’herbe sous le pied !
      C’est le truisme de Marx : Riche un jour, riche toujours et toujours plus.
      Je n’ai pas lu et ne lirai jamais ce bouquin mais en général un socialo commence un cours d’économie par « Comment redistribuer la richesse ? » sans jamais poser la question « Comment créer de la richesse, à partager APRES ? »

    • Bois

      12 mai 2014

      Excellent et vrai!!

  • GM

    12 mai 2014

    Si débusquer les sophismes est nécessaire, en particulier rapportés à leur taille et à l’impact obtenu par l’auteur en les colportant, le fond du problème reste malheureusement hors de portée.

    Au fond, tout le monde s’en moque pas mal de ce qu’il raconte vraiment, Piketty. Ses élucubrations fumeuses n’ont pas d’autre rôle qu’apposer l’onction scientifique aux croyances politiques en vogue. Il n’y aura pas le quart de la moitié des neuneus qui se pavanent avec le bouquin pour le lire, tout au plus pour en extraire une citation le cas échéant, mais c’est le genre à être essentiellement destiné à trôner en évidence dans la bibliothèque. L’essentiel, c’est que c’est un professeur d’économie de Sciences Po qui explique que le vilain capitalisme creuse les inégalités, depuis la France en plus, terre du vrai socialisme solidaire qui fait rêver la bobocratie américaine.

    La célébration est d’autant plus bruyante que tous ces braves gens savent qu’il n’y a absolument personne pour donner la réplique avec un retentissement comparable. Piketty est acclamé pour avoir dit exactement ce qu’on attend de lui qu’il dise, et son succès fait finalement écho à la la satisfaction de tous nos Oints du Seigneur soulagés que le bon M. Piketty se soit tapé le sale boulot de théorisation de leurs fantasmes d’assujettissement criminels.

    Répondre
  • xly

    11 mai 2014

    Laissons là le petit faussaire Piketti et revenons aux choses sérieuses.
    Toutes les époques de grande mutation technologique ou historique entraînent des bouleversements profonds et s’accompagnent effectivement de l’émergence de grandes fortunes au bénéfice de ceux qui induisent, conduisent, canalisent ou organisent ces changements : Grèce de Péricles, siècle de Auguste, Europe des cathédrales, Renaissance, découverte des nouveaux mondes, progrès du siècle des Lumières, fantastique 19ème siècle européen, Belle époque, Trente glorieuses. On voit sous nos yeux se développer ces gigantesques mutations en Chine où effectivement des immenses fortunes sont en train de se constituer, parallèlement avec une croissance phénoménale du niveau de vie des chinois, comme ce fut le cas dans la France de la seconde moitié du 19ème. L’éclosion de grandes fortunes au profit d’inventeurs, de créateurs, d’organisateurs, d’entrepreneuirs est donc plutôt bon signe.
    Un exemple emblématique : parmi les hommes (désolé pas de femmes) , les plus riches des Etats-Unis, Bill Gates, feu Steve Jobs, Larry Page, Larry Ellison ont chacun à leur manière révolutionné le fonctionnement des entreprises et les modes de vie des « particuliers ».. Que représente leur fortune comparée aux énormes progrès de productivité et de confort qu’ils ont apporté à des milliards d’individus qui utilisent leurs produits ou leurs idées?
    Des hommes comparables à ceux que la France a connu…il y a plus d’un siècle : Renault, Peugeot, Citroen, Delorme, Michelin, Effel etc
    Sur le sujet des mutations socio-politiques actuelles, un livre remarquable d’une universitaire sino-américaine, Ammy Chua, ayant pour titre « Un monde en feu ». Elle montre comment dans les pays du tiers monde les progrés économiques, combinés à l’enrichissement de quelques uns (les moteurs de cette croissance in fine) et à l’introduction du suffrage universel (on ne parle pas encore de démocratie) à entraîné dans tous les pays en développement des tensions politiques et sociales très violentes. (comme en France en 1789 d’une certaine manière…). Ce qui confirme les prédictions de Schumpeter (noter que le régime très particulier de la Chine lui a permis d’éviter ces écueils).

    Répondre
  • xly

    11 mai 2014

    Pour la critique des oeuvres du « menteur » Piketty, aller sur le site http://www.contrepoints.org, et faire une recherche avec Piketti…on retrouve plusieurs analyses critiques sous des titres évocateurs :
    – Thoma Piketti et Joseph Stiglitz, tricheurs professionnels.
    – Le mensonge Piketti est de retour.
    – Comment TP manipule ses chiffres.

    Je me souviens d’une autre critique : TP se présente come un nouveau Marx qui aurait trouvé une loi universelle de l’accumulation des richesses qui expliquerait la marche du monde depuis ses origines…alors que ses statistiques « truquées ne portent que sur la France, et encore !
    Aux petits hommes les petites idées et les petites combines.

    Répondre
  • RogerDuberger

    11 mai 2014

    Bonsoir Mr Gave,
    Belle démonstration. Hélas, nous vivons dans une société d’envieux, qui ne font que critiquer l’économie de marché. Je crois que vous avez mis le doigt sur le problème de notre société : son Education Nationale. Elle aura réussi à mener au Bac 80 % des entrants (tout ça pour que le mamouth soit encore plus gros), en privilégiant de nombreux cours dans un secteur tertiaire administratif….Il est vrai que cela devient tellement compliqué de tenir sa comptabilité….mais est-ce productif de richesses ? Ou est-ce comme les ralentisseurs de nos routes (parfaitement inutiles sauf pour les mécanos !). Au lieu d’orienter les jeunes vers des métiers d’avenir, on les envoie dans des voies bouchées, et ensuite on s’étonnera qu’ils n’aiment pas l’économie libérale ! ils seront forcément repris par les oints du seigneur.
    Comme vous écrivez parfois, notre économie est tirée par la dette (une consommation empruntée). Il parait que l’économiste R.Duncan a écrit que pour que le système tienne (stabilisation ou diminution du chômage) la dette doit progresser de plus de 2% l’an. combien de temps cela peut il durer ?
    Bien cordialement

    Répondre
  • ph11

    11 mai 2014

    Piketty fait donc de sacrés sophismes : du simplisme, il ne tient compte que d’une partie de l’information, pas des inconnues, pas des phénomènes de ruptures, etc…

    C’est comme prédire la croissance à venir des arbres sans tenir compte du fait qu’ils pourrissent, qu’ils tombent ou que leur croissance se réduit, pour finalement conclure qu’ils vont jusqu’au ciel…

    Répondre
  • xly

    11 mai 2014

    Voir la critique de N. Baverez ici : »Piketty, un marxiste de sous-préfecture »

    http://www.lepoint.fr/editos-du-point/nicolas-baverez/piketty-un-marxisme-de-sous-prefecture-26-09-2013-1735260_73.php

    Je vais rechercher le lien pour les critiques d’universitaires US. Je me souviens de l’une d’elles qui mentionne que Piketty oppose le capital des capitalistes au travail des travailleurs oubliant de prendre en compte le capital de ces mêmes travailleurs, immobilier principalement qui n’a fait qu’augmenter.

    Par ailleurs je citerai notre maître C. Gave qui fait remarquer, fort à propos, que quand on compare seulement les revenus du capital et du travail (et en oubliant de surcroit le capital des dits travaillleurs) on peut dire n’importe quoi car on oublie le Gros chat de la fable du Chat de la Belette et du Petit Lapin, à savoir l’Etat tentaculaire dont les prélèvements ponctionnent à la fois les capitalistes (qui ne peuvent plus investir), et les travailleurs (qui ne peuvent plus consommer – d’autant plus qu’ils se constituernt un capital immobilier).

    Répondre
  • loicrousselle

    11 mai 2014

    Bien qu’étant enseignant, je suis entièrement d’accord avec la conclusion de votre excellent article.

    Répondre
  • xly

    11 mai 2014

    En France quand le bouquin est sorti il n’a pas fait de vagues, tellement il est conforme à l’idéologie dominante, à savoir « si il y des pauvres c’est la faute des riches ». Une seule critique, décapante, celle de N. Baverez « vox clamans in deserto ».Le bouquin arrive aux Etats-Unis et y fait un gros succès. Car d’une part la thèse est iconoclaste d’autre part elle est reçue 5 sur 5 par l’establishment journalistique démocrate. Mais au bout de quelque temps son succès médiatique attire la curiosité des « professionnels » de la profession, les professeurs d’Economie d’Université qui analysent l’ouvrage et y découvrent une accumulation d’erreurs statistiques, de tour de passe-passe, d’interprétations truquées, d’erreurs factuelles.Les notes critiques pleuvent. Les professeurs retournent à leurs chères études un peu agacès d’avoir été dérangés pour si peu. En France le bouquin est passé comme une lettre à la poste, pire la presse française évoque l’énorme succès de librairie rencontré aux US, sans avouer qu’il a déjà fait là-bas l’objet d’une exécution académique en règle..

    Répondre
    • Amellal Ibrahim

      11 mai 2014

      Merci pour le renseignement, je me demandais si le ciel leur était aussi tombé sur la tête aux Américains …

    • Josick Croyal

      13 mai 2014

      Merci pour l’info intéressante. Content de constater qu’il n’y a pas que des brêles comme moi qui lisent Charles.

  • Cyril Comte

    11 mai 2014

    Merci pour cet exposé parfaitement clair.

    Répondre
  • Robert Marchenoir

    11 mai 2014

    Je dirais plutôt les « Ouiiiiiiiin ! » du Seigneur, car ils passent leur temps à chouiner contre « l’ultra-libéralisme ».

    Mmmoui… je sais… elle est moyenne.

    Plus sérieusement, sur ceci :

    « Un certain nombre des gens nouvellement éduqués ne trouveront pas la place dans la Société à laquelle ils aspiraient et en ressentiront un très fort dépit. »

    C’est tout à fait exact, et cela caractérise plus particulièrement l’époque récente. Pas seulement en France, mais dans le monde entier. Nous avons tous cru à la religion de l’Université pour Tous, car l’Education c’est Bien. Ce qui est Vrai. Pardon : vrai.

    Cependant, le résultat, c’est qu’aux Etats-Unis, on forme des brouettées de docteur-e-s en « gender studies », en France on forme des wagons de maîtresses de conférence en sociologie, et en Tunisie on forme des tripotées de diplômés de l’enseignement supérieur qui sont contraints ensuite de se faire brûler vifs en public, parce qu’ils n’arrivent pas à décrocher une autorisation pour vendre des légumes dans la rue sur une charrette à bras.

    J’ajoute qu’il faudrait aussi mettre fin à l’immigration de masse en Occident. Car les Etats-Unis ne forment pas seulement des universitaires en « études afro-américaines », et autres charlataneries de la même farine. ils forment aussi des tripotées d’informaticiens, pour prendre un métier qui a, nous assure-t-on, le vent en poupe.

    Et bizarrement, il y a des foules d’informaticiens américains au chômage, pendant que les grandes entreprises du secteur chouinent, elles aussi, qu’elles ne peuvent pas obtenir suffisamment de visas H-1B leur permettant d’importer des informaticiens de l’étranger.

    Il y a quelques jours, un sémillant PDG de starteuppe française faisait le beau sur BFM, en expliquant comment il avait implanté son entreprise aux Etats-Unis. Entreprise dont le « business-model » consiste à faire travailler des informaticiens, mais pas des informaticiens français, hein ! Des informaticiens « européens », c’est à dire d’Europe de l’Est.

    Aux Etats-Unis, nous expliquait ce bon garçon, le savoir-faire technologique européen a bonne réputation, mais les Américains ne font pas trop la différence entre, mettons, la France, et la Roumanie.

    Le « boulot » de ce monsieur consiste donc à vendre la compétence passée des informaticiens français au prix de l’informaticien roumain (par exemple). Et aussi, spécifiquement, de l’informaticien vietnamien.

    Pendant ce temps, les informaticiens américains au chômage n’arrivent pas à trouver de travail, et les Oints du Seigneur nous expliquent qu’ils ne trouvent pas, en Amérique, les compétences dont ils ont besoin. Comme c’est curieux et comme c’est bizarre. Les informaticiens américains seraient-ils plus abrutis que les autres ?

    Répondre
    • Amellal Ibrahim

      11 mai 2014

      http://www.upp.com/it-unemployment-rates

      Taux de chômage inférieur à 4% dans les 50 Etats … alors est-ce que ces chiffres sont aussi suspicieux que les autres, je n’en sais rien mais dans l’informatique, il y a du boulot à pourvoir …

    • Robert Marchenoir

      13 mai 2014

      Il y a les chiffres, et il y a ce que disent les gens. Il suffit de coller l’oreille au sol pour entendre des tripotées d’informaticiens américains se plaindre de ne pas pouvoir trouver de travail, au moment même où les entreprises prétendent être obligées de se pourvoir à l’étranger.

      De façon générale, je constate les faits suivants :

      – Il y a un chômage important aux Etats-Unis ;

      – Il y a une immigration importante ;

      – Les employeurs se battent politiquement pour pouvoir embaucher des immigrés, et même des immigrés illégaux.

      Donc soit on considère que la formation aux Etats-Unis est globalement très mauvaise, qu’elle forme à des métiers inexistants ou les deux : ce qui est absurde, sinon pourquoi viendrait-on du monde entier étudier dans les universités américaines ?

      Soit on considère que les informaticiens roumains et vietnamiens sont le top du top du métier, et alors comment se fait-il que les Américains, et le monde entier en général, ne fassent pas la queue aux ambassades du Vietnam pour aller étudier dans les formidables universités vietnamiennes ?

      Tous ces gens qui sont favorables à l’immigration de masse font comme s’il était équivalent que leurs compatriotes soient au chômage ou que les étrangers le soient ; qu’un emploi national aille à un compatriote ou à un étranger.

      Non, ce n’est pas pareil, et les nations doivent s’attacher en priorité au bien-être de leurs nationaux. Cela vaut aussi pour les chefs d’entreprise.

      L’homme n’est pas une marchandise. Il n’est pas équivalent d’importer un conteneur d’écrans plats et un bateau d’immigrés. Les écrans plats ne grimpent pas les uns sur les autres pour faire de petits écrans plats. Ils ne réclament pas des « drouâs », ils ne revendiquent pas le « respé » pour l’islam, ils ne font pas de trafic de drogue et ils ne violent pas nos femmes.

      Si les écrans chinois cessent de donner satisfaction, on peut arrêter d’en acheter du jour au lendemain, et acheter des écrans moldo-valaques ou auvergnats à la place.

      Les immigrés, s’ils commencent un jour à casser les couilles (hypothèse purement rhétorique, vous l’aurez compris, ce jour est bien ancien désormais) on ne peut pas les mettre dans des camps de concentration ou dans des fours. Ou alors si, mais vous allez encore nous dire que les zeurléplusombres sont de retour.

      Donc, parce que je suis anti-nazi, anti zeurléplusombres, pour les petits oiseaux et favorable à la paix dans le monde, je suis opposé à l’immigration de masse.

    • Robert Marchenoir

      20 mai 2014

      Sur la prétendue pénurie d’Américains dotés de diplômes scientifiques et techniques :

      No Evidence of a STEM Worker Shortage

      While employers argue that there are not enough workers with science, technology, engineering, and math (STEM) degrees, a new analysis of government data by the Center for Immigration Studies finds no evidence that a general shortage of such workers exists. Consistent with most research on the subject, the findings show that the country has more than twice as many people with STEM degrees as there are STEM jobs. Also consistent with most other research on the subject, we find only modest levels of wage growth for such workers for more than a decade. Both employment and wage data indicate STEM workers are not in short supply in the United States.

      “By allowing in many more immigrants than the STEM labor market can absorb, Congress is almost certainly holding down wage growth, crowding natives out of these jobs, and reducing the incentive for Americans to undertake the challenging course work necessary for a STEM career,” said Dr. Steven Camarota, the Center’s Director of Research and co-author of the report. “This may be a great situation for employers, but it is hard to see how this is in the best long-term interest of the American people.

      http://www.amren.com/news/2014/05/no-evidence-of-a-stem-worker-shortage/

  • spartacus

    11 mai 2014

    Ubu! Piketty démontre dans son livre que les pauvres ne peuvent jamais devenir riche, et les ventes de son bouquin devient le contre exemple vivant de ses théories!

    Avec ses droits d’auteur Piketty devrait passer en 2014 dans les plus hauts revenus de France…

    Quand on lit les graphiques de Piketty expliquer que les pauvres ne peuvent jamais devenir riche, la question a lui poser sera de lui demander qu’il rende l’argent de cette inégalité sociale absolument scandaleuse.

    Avec sa logique il démontre une inégalité sociale inique. Il est 100 000 fois plus riche qu’un employé de mairie bureaucrate qui écrit des statistiques alors que lui a choisit l’investissement de l’écriture des statistiques sur le marché porteur du livre des frustrés et jaloux…

    Piketty est bien de gauche a donner des leçons de morale le jour, et foutre sur la gueule de sa femme le soir. http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20090924.OBS2364/violences-conjugales-avertissement-et-rappel-a-la-loi-pour-piketty.html

    Répondre
    • Duff

      12 mai 2014

      Piketty déplore à grand coup de scientisme et d’enfumages graphiques qu’il ne deviendra jamais aussi riche qu’il le souhaiterait. Point final.

  • Serguei

    11 mai 2014

    Gave : 1 Piketty : 0

    néanmoins si l’on compare la diffusion et la médatisation de vos « oeuvres » respectives, il y a tout lieu de s’inquiéter!

    Puisse le livre de M.Piketty nous aider à toucher le fond le plus vite possible, tant il semble que le salut ne viendra qu’après un séjour aux abysses…

    Répondre
  • Amellal Ibrahim

    11 mai 2014

    Bonjour,

    – Je n’ai pas bien compris ceci :

    « Commençons par la croissance des bénéfices: sur le long terme, la croissance des profits ne peut pas être supérieure à la croissance du PIB, sinon, au bout d’un certain temps , les profits représenteraient 99.99% du PIB, ce qui est idiot. »

    Dans votre premier bouquin vous montrez également un graphique croissance des PIB vs Profits vs revenus individuels et la croissance des profits est toujours en-dessous de celle du PIB ???

    Cela veut-il dire qu’à long terme les profits cannibaliseraient les autres composantes du PIB ?

    – Si R > G, il faut donc qu’il y ait certaines entreprises qui fassent faillites pour compenser cela ? Les entreprises profitables gagnent donc leur argent en suçant le sang des travailleurs des entreprises faibles et mettant ceux-ci au chômage on peut vous opposer un graphique des profits du CA d’Amazon en France avec la mise au chômage des libraires … ou bien cela s’appelle la Destruction créatrice ?

    – Pour l’éducation, la République s’est construite de force avec une éducation unique et centralisée, si on laissait faire les individus, il risquerait d’y avoir une société « diverse » avec écoles catholiques d’un côté, islamiques de l’autre, judaïques, socialistes …. ce qui pourrait déboucher sur un système communautaire exacerbé de type Balkans ….

    – Au fait, c’est quand qu’on vous reverra chez Taddeï ou ailleurs face à des « oints de l’Etat » ?

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  • Patrick

    11 mai 2014

    Un régal ! … qui en plus m’évite de devoir me taper ce bouquin !

    Répondre

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