25 février, 2013

Petite bande dessinée pour expliquer la situation Française

Cette semaine, je vais me livrer à un exercice quelque peu inhabituel. Je vais remonter dans le temps pour essayer d’expliquer pourquoi la France est dans une situation très difficile. Pour y arriver, je vais limiter au maximum les commentaires, présentant mon diagnostique sous forme de graphiques.

 

Graphique Numéro 1: Ce qu’il faut regarder et ce qui ne sert à rien.

 N1

 

Les thuriféraires de l’économie officielle (du type INSEE) nous enjoignent de regarder l’évolution du PIB. La ligne noire ci dessus donne l’évolution relative du PIB Français par rapport au PIB Allemand depuis 1992, tandis que la ligne rouge donne l’évolutionrelative des productions industrielles. A en croire les économistes « officiels »  qui regardent le PIB, la France a fait 5 % de  mieux que l’Allemagne depuis 1993. (Qui peut croire une telle ânerie?). Par contre si l’on en croit le ratio des productions industrielles elle a fait 25 % moins bien.

Que croire?

Bien sur , c’est le ratio des productions industrielles qui reflète la réalité puisque le PIB ne prend en compte ni la détérioration du bilan de l’Etat ni la hausse du poids de ce même Etat dans l’économie: si les pouvoirs publics embauchent des dizaines de milliers de fonctionnaires et les payent en empruntant de l’argent, le PIB monte. On voit la stupidité d’une telle mesure statistique qui ne peut satisfaire qu’un Etatiste acharné du style Mélenchon.

Par contre la production industrielle mesure ce qui se passe dans une partie de l’économie non étatique, celle qui produit des biens. Dans cette partie là, l’économie Française a reculé par rapport à sa concurrente outre Rhin d’environ 25% en 20 ans. Depuis 20 ans, la France s’est désindustrialisée comme jamais depuis deux siècles et cela est incontestable. Que le lecteur me comprenne bien: je ne dis pas que l’économie Française a reculé de 25 % par rapport à l’économie Allemande depuis vingt ans. Je dis que le secteur privé en France a reculé par rapport au secteur privé Allemand et que dans l’industrie ce recul atteint 25 %. Ce n’est probablement pas le cas dans les services ou le tourisme, mais c’est la tendance qui compte ici , pas les chiffres absolus. Le secteur privé a reculé en France depuis 20 ans tandis qu’il augmentait en Allemagne, voila la vérité .

La question que graphique amène à se poser est bien entendu la suivante : pourquoi ce recul Française qui a commencé aux alentours de l’an 2000? Avant cette date et depuis 1960, les productions industrielles dans les deux pays avaient exactement le même taux de croissance.

La réponse est simple: à infrastructures égales, un investissement industriel dépend des couts relatifs du capital et du travail par rapport aux pays concurrents.

Compte tenu du fait que le cout du capital a été le même en France et en Allemagne pendant longtemps, la responsabilité doit sans doute être recherchée du coté du cout du travail.

Vérifions.

Graphique Numéro 2 Cout du travail et Compétitivité.

N2

 

Trois tendances se dégagent de ce graphique.

De 1985 à la réunification Allemande, le cout du travail baisse en Allemagne par rapport à la France et nous perdons du terrain industriel.

Puis arrive la divine surprise de la réunification qui permet au travail Français de redevenir compétitif. Notre production industrielle remonte. Nous en profitons pour légiférer sur les 35 heures, ce qui nous fait immédiatement reperdre l’avantage de prix que nous avions enregistré. Normalement, compte tenu de cette perte de compétitivité, nous aurions du dévaluer en 2001 ou 2002.

Impossible avec l’Euro.

Et c’est le moment que choisit l’Allemagne pour se réformer avec Schroeder tandis que nous ne pensons qu’à « dépenser la cagnotte « , ce qui fait que notre compétitivité se met vraiment à plonger

A partir de là, tout s’enchaine comme dans une tragédie Grecque.

Le commerce extérieur Français plonge… normal, nous devenons de moins en moins compétitifs.

Graphique Numéro 3: Cout du Travail et Balance Commerciale.

 

N3 

Le chômage explose.

Graphique Numéro 4: Cout du Travail et Chômage

 N4

Et avec le chômage, la dette Française se met à croitre beaucoup plus vite que la dette Allemande, affaiblissant notre économie à terme, mais faisant monter le PIB, sous les applaudissements de l’INSEE…

Graphique Numéro 5 : Cout du Travail et Endettement Public

 N5

 

Conclusion

L’économie Française est dans une trappe. Le travail y est trop cher, son cout ne cesse de monter, et la dérive non corrigée dure depuis tellement longtemps (1997 au moins) qu’un ajustement des prix du travail d’au moins 30 % serait nécessaire pour remettre les pendules à l’heure. Autrefois, une dévaluation aurait réglé le problème, elle est impossible aujourd’hui compte tenu de l’existence de l’euro. Et il est impossible de faire baisser les salaires de 30 % de façon autoritaire. La dette reste la seule variable d’ajustement et va donc continuer à  croitre de façon exponentielle.

Qui plus est, et je ne sais pas si le lecteur l’a remarqué, mais une variation des couts du travail a un effet sur la production, l’embauche ou la balance commerciale après un très  long délai, qui peut varier entre deux et quatre ans. Pour rendre les graphiques plus lisibles, j’ai avancé sur la plupart des graphiques la courbe des couts du travail de deux à quatre ans selon la réactivité de la variable que je cherchais à expliquer. C’est à dire que si le pouvoir politique se mettait en tète de faire baisser le cout du travail aujourd’hui, nous ne verrions aucune retombée positive avant la prochaine électionPrésidentielle. C’est ce qu’a fait Schroeder en Allemagne , et il a perdu les élections… C’est ce qu’avait fait monsieur Chirac en 1986 et 1987, et il a perdu les élections…C’est ce qu’avait fait monsieur Barre de 1978 a 1981, et il a perdu les élections lui aussi… Aucune chance que les équipes actuelles ne se lancent dans ce qui serait pour eux une politique suicidaire.

Mais il y a plus grave!

J’ai mentionné que le cout du capital en France et en Allemagne était à peu prés le même. Ce n’est plus le cas aujourd’hui compte tenu des augmentations invraisemblables des impôts sur le capital que la France vient de mettre en place. Cout du travail et cout du capital (après impôts) sont maintenant beaucoup plus élevés en France que chez nos voisins.  Les dépenses d’investissement vont s’écrouler alors même qu’investir est la seule réponse rationnelle à un cout du travail trop élevé  (Les entreprises qui le peuvent iront investir en Allemagne ou en Irlande). Il est donc à craindre que la chute de notre pays ne s’accélère dans les mois qui viennent car déjà les PME sont en train de sauter un peu partout. La crise ne fait que commencer chez nous…

Pour être honnête, depuis 40 ans, je n’ai jamais vu, sauf en Argentine, une telle rage de la part des autorités politiques pour détruire l’appareil productif d’un pays au nom d’une idéologie à la fois  technocratique (l’euro) et égalitaire (le socialisme de redistribution).Nous sommes gouvernés par la classe politique la plus nulle de l’Histoire de France, que les Français ont élu en connaissance de cause, et à cela, il n’y a pas de solution.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

73 Commentaires

Répondre à BA

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • Dinia

    15 septembre 2016

    Très intelligent d’opter pour une alternative au PIB comme indicateur de performance économique. Le ratio de production industrielle est intéressant.

    Comme vous l’expliquer clairement, le PIB est facilement biaisé par des composantes qui vont le faire croître de façon artificielle.

    Je me demandes toutefois s’il est toujours pertinent d’utiliser le ratio de production industrielle quand on compare deux économies?

    Ainsi on peut imaginer que l’évolution de ce même ratio peut être expliquée par un choix délibéré de favoriser les services au détriment de l’industrie, plutôt qu’à une détérioration de l’environnement économique en soit.

    Mais au final je suis entièrement d’accord avec votre analyse.

    Je me dis que dès lors que l’Industrie du pays est compétitive et créatrice de richesses, il n’y a aucune raison de l’abandonner. Ou alors on est stupide. Donc si elle décline de façon si significative c’est qu’elle n’a pas su (ou pu) s’adapter et rester compétitive. L’explication que vous donnez de ce déclin est très convaincante.

    De plus ce n’est pas comme si la France pouvait se passer d’une industrie solide, en effet elle est relativement pauvre en ressources naturelles (pétrole, minerais etc). Elle doit donc pouvoir s’appuyer sur une industrie performante.

    Répondre
  • aaa quality jordans cheap

    7 mai 2013

    Free Arrest Records Search: Courtclick provides instant search results on Arrest throughout the Nation. Results include name, dob, offense, date, disposition and much more. PoIuYt

    Répondre
  • Jean-Francois Morf

    9 avril 2013

    C’est les règles de la comptabilité nationale qu’il faut ASAP réformer: il est inadmissible d’additionner des noix de coco (la production réellement vendue) avec des peanuts (les salaires des fonctionnaires) !
    Et il faut aussi cesser de croire comme feu Mme Thatcher que le primaire et le secondaire sont révolus, et que seul le tertiaire peut faire vivre un pays. La City ne produit rien qui se mange ni qui s’utilise, ce pourquoi la GB a maintenant une dette totale de 9 PIB, bien pire que les PIIGS!
    Googlez: G10 debt distribution, et vous comprendrez.

    Répondre
  • Laurent

    19 mars 2013

    Votre article oublie une donnée essentielle et décisive : la robotisation. Vous ne pouvez pas nous parler de déclin, de l’industrie et de l’Allemagne sans parler de notre déficit en robots par rapport à ce pays (je n’ai plus les chiffres sous la main, mais l’écart était supérieur à 25%).

    Que les bras travaillent ou ne travaillent pas, ce n’est qu’une question pour gagner les élections ou faire tourner sa propre entreprise, ce que nous devons à long terme c’est accumuler des capitaux (et capital-savoir). Quand on sait que la machine à vapeur était déjà née à Alexandrie mais ne fût pas utilisée pour la production car plus coûteuse que les esclaves, on peut sérieusement se poser des questions sur l’extension continue d’une recherche d’abaissement des coûts du travail.

    Répondre
  • Medocain

    11 mars 2013

    La production industrielle est à l’honneur aujourd’hui:

    -en Espagne elle baisse de 3,6 % en janvier ,après un retrait de 8,5 % en 2012,quand je pense au cocorico poussé par la CE parce que les exports espagnols ont augmenté de 1,7 % en 2012

    http://www.publico.es/dinero/451836/la-caida-de-la-industria-sigue-sin-tocar-suelo-cayo-el-3-6-en-enero

    -en France elle baisse de 3 %par rapport à janvier 2012, et grosse surprise:
    l’indice a changé de base (2010 au lieu de 2005 pour remonter le moral car il a baissé de 10 % entretemps !!)
    et changé de lieu sur le site INSEE

    http://www.insee.fr/fr/bases-de-donnees/bsweb/serie.asp?idbank=001654235

    le PSUMP au pouvoir ne sait plus quoi inventer

    Répondre
  • Daniel

    7 mars 2013

    Bonjour M. Gave,
    Deux questions après cet article éloquent:
    1-A la différence du PIB, comment calcule t-on la production industrielle?
    2-Afin de se prémunir de ce futur tsunami… pensez-vous que pour un particulier, changer ses euros contre une autre devise soit encore une bonne solution selon vous? Si oui quelles devises préconisez-vous?
    Amicalement

    Répondre
    • Charles Gave

      7 mars 2013

      Mon cher Daniel
      La production industrielle se mesure sans difficultes: nombre de voitures ou de machines outils… Si elles ne sont pas vendues, les stocks augmentent et dans les mois qui suivent la PI baisse
      Pour se premunir, et pour tous ceux qui le peuvent, c’est a dire pour la part de votre epargne dont vous n’aurez certainement pas besoin, depuis plusieurs annees je preconise l’achat d’actions emises par des societes qui n’ont rien a voir avec les Etats, du style Air Liquide, l’Oreal, Essilor, Legrand, Hermes , LVMH, Danone,Nestle, IBM (Je donne ces noms a titre d’exemple, je n’y connais pas grand chose en valeurs individuelles)
      Evitez tout ce qui touche de pres ou de loin a l’Etat ou qui est reglemente par lui (services publics, banques, societes d’assurance, industrie de la Defense etc…)
      Vous aurez un portefeuille volatil, mais qui ne presentera pas de risques a long terme puisque ces societes produisent des biens ou des services utiles
      Amicalement
      cg

  • Medocain

    6 mars 2013

    Un nouveau miracle en Espagne:
    pour la première fois depuis 17 mois les impayés bancaires baissent ,à la fois en valeur absolue et en pourcentage:de 11,4 à 10,4 %

    Le quotidien Publico nous explique le miracle:les actifs toxiques sont retirés les uns après les autres des banques pour être stockés dans la Sareb,la banque de défaisance nationalisée,appelée ,à juste titre ,banco malo
    ..où ils disparaissent dans la comptabilité « générale »

    http://www.publico.es/450862/la-morosidad-de-la-banca-baja-con-la-puesta-en-marcha-del-banco-malo

    qui disait ,il y a 3 ans,devant les étudiants et professeurs de Normale Sup,
    qu’il n’y avait plus de comptabilité immobilière en Espagne?

    Répondre
  • Ours36

    5 mars 2013

    Pour revenir au PIB, j’aime beaucoup cet exemple : si une femme au foyer s’embauche chez sa voisine comme ménagère, et l’embauche en retour pour faire la même chose chez elle, cela augmente mécaniquement le PIB, puisque leur travail passe du secteur privé au secteur marchand. La « richesse PIB » du pays augmente, alors que chacune est plus pauvre du montant des taxes et cotisations sur salaires (plus de 50 %), auxquels s’ajoutent les impôts sur le revenu perçu de cette « nouvelle » activité. Lesquels impôts et taxes iront se perdre dans les sables du budget de l’État, des Régions et autres ogres insatiables.
    Pensez-vous encore que le PIB mesure une richesse réelle ?

    Répondre
  • pourquoi pas

    5 mars 2013

    A partir du moment où les français en 1995 descendent dans la rue pour contester la fin du régne socialo et de sa retraite à 60 ans, ils signent l’arrêt de mort de l’économie, la destruction de l’avenir pour leurs enfants et le dépouillement de tout recourt. Un certain trotskyste les encourage en leur donnant les 35 heures, vieux mythe à la mode chez le soixante-huit tard moyen.

    La prochaine étape du suicide total français est la mise à mal de l’épargne privée française, ultime bijou de la couronne et parfait sujet de jalousie si chère à la gauche plurielle.

    Il ne reste plus aux productifs à fuir le pays, s’ils le peuvent encore.

    Ensuite, le parti de l’étranger pourra faire son sillon au milieu des ruines. J’en connais qui sont déjà en marche.

    Répondre
  • Medocain

    3 mars 2013

    Enfin quelqu’un dont la notoriété n’est pas contestable ose dénoncer la farce du calcul du Pib:

    ce dernier est calculé suivant la somme des valeurs ajoutées des productions, des services et des administrations publiques:

    non seulement quand on augmente le nombre de fonctionnaires on augmente le Pib ,mais il en est de même quand on augmente le nombre d’élus :par exemple lors de la dernière sénatoriale il y eut 5 sénateurs de
    plus (348 contre 100 aux USA ,nombre fixé par la Constitution)

    un chef d’entreprise qui ferait cela :comptabiliser des charges dans la colonne produits du compte d’exploitation,irait rapidement en prison
    l’état peut tout se permettre…jusqu’à quand?

    Répondre
  • goufio

    3 mars 2013

    Pour l’investissement, j’aurais osé dire que le gouvernement Fillon a accru la répression fiscale de 19 Mrds à partir de 2010 et 2011, que le gouvernement Ayrault l’a accru en 2012, en quatre lois de finances, de 26 Mrds soit un total de 45 Mrds et ceci pour chaque année à venir. L’effet d’éviction sur l’investissement annuellement est égal à ce montant d’impôts. Ahurissant mais vrai ! En réunissant trois entités administratives ((OSEO, FSI, et CDC entreprises), ce dernier a créé la Banque publique d’investissement (BPI) au capital mal assuré de 42 Mrds. Nous avons donc en présence une pression fiscale ou un évitement à l’investissement de 45 Mrds par an et un capital qui se résume en un « one shot » de 42 Mrds en faveur de la BPI, qui existait déjà auparavant… Charles a parfaitement raison, nous n’aurons pas les investissements nécessaires pour compenser le coût du travail que le monde-entier-doit-nous-envier, mais pire nous n’aurons pas non plus les économies promises, il y a trop de « copains » à recaser (1200 agences et 3000 associations au budget de 50 Mrds par an). Il y a une drôle de coïncidence dans ces chiffres

    Répondre
  • Nicolas

    2 mars 2013

    bonjour Mr GAVE,

    « Nommer pour bien compter » disait un célèbre démographe… effectivement le PIB est un indicateur critiquable et critiqué…considérer que le coût de production des services publics est toujours une richesse pour le pays relève déjà de l’idéologie…
    Pour y voire plus clair, j’aimerai beaucoup consulter une comparaison européenne de la production du secteur compétitif/marchand (je désigné par là industrie mais aussi services du privé car ils sont créateurs de richesses aussi…). Pouvez vous m’éclairer svp ?
    Étrangement, il est plus facile de comparer la dette des pays européen que leurs revenus issus du monde compétitif/marchand… à croire que l’on préfère regarder le symptôme plutôt que la prima causa (!).

    Cordialement,

    Nicolas MATHE.

    Répondre
  • Philippe

    2 mars 2013

    Cher Mr Gave vous concluez par  » nous sommes dirigès par la classe politique la plus nulle de l’ histoire de france « : Depuis 1974 VGE en est le fondateur et tous ses successeurs marchent dans les ornieres de ce sinistre personnage.Raymond Barre ne fut que son valet.
    L’ Euro est il le produit d’une ideologie technocratique ? Oui mais au service d’un miniscule groupe de rentiers ( les  » marchès » les  » investisseurs  » …) qui peuvent grace a la dette toujours plus grande ramasser du 5% annuel en toute tranquilitè.Car là est le maitre-mot de ce grand jeu; Etre creancier de la dette francaise , italienne, espagnole veut dire doubler son capital en12-14 ans ( les interets compensès ) mais surout avoir la certitude que les polices fiscales des pays endettès travaillent pour vous.Aucune crainte de dèfault du dèbiteur qui sera pressurè (français ), garrotè (espagnol ), tondu ( italien ) pour la douceur des nuits du crèancier.Mille fois plus sur que les bourses et leurs actions primesautieres qui font du yoyo et donnent des haut-le-coeur au petit porteur.La dette souveraine c’ est l’ apotheose de l’investissement rentable et certain.Seul les grecs et les islandais ont donnè du fil a retordre et quelques deceptions mais le reste des citoyens se fait tondre en cadence: le maintien de l’Etat – a son niveau actuel de pompe et magnificence – ne sert qu’à celà.

    Répondre
    • goufio

      3 mars 2013

      Vous évoquerz la rente que peut être le coupon de l’obligation d’état mais vous oubliez l’inflation qui est destructrice du pouvoir d’achat. Vous pourriez mentionner l’obligation indéxée sur l’inflation ce qui serait plus adaptée, mais nous ne vivons pas dans une époque inflationniste, enfin offciellement. Le taux de 5 % n’est pas actuel puisque le taux moyen est de l’ordre de 2,50 % pour l’ensemble de la dette de l’état français.L’observation des actifs détenus par les investisseurs est plutôt les actions que les autres et en tout cas pas l’obligataire et surtout lorsque l’investisseur est de plus en plus riche. Par ailleurs lorsque vous mentionnez les marchés sachez qu’il faut deux parties l’une prêteuse et l’autre emprunteuse.Votre raisonnement est malheureusement erroné.

    • akpoonne

      4 mars 2013

      Qui est donc responssable de la « Dette Souveraine » sinon le Souverain.
      Qui est le Souverain dans ce pays => le gouvernement c.a.d tous les politocards qui se sont succédés depuis 30 ans.
      Pourquoi se mettent-ils encore aujourd’hui et pour longtemps encore à genoux devant la finance que FH s’était promis de terrasser ?
      Que je sache ce sont pas les banques qui pleurent chaque mois pour prêter à l’état, mais c’est bien le gouvernement qui pleure dans leurs bras pour qu’elles leur prêtent toujours plus.
      Et s’ils ont toujours besoin de plus c’est pour entretenir leur clientèle, aujourd’hui toutes les classes de politocards qui n’ont jamais réduit leurs budgets, et les rentiers fonctionnaires et assimilés auxquels il ne faut surtout pas toucher, même d’un jour de carence.
      Et c’est aussi pour avoir une paix royale (sociale), donc pas de soucis car c’est gênant les soucis.
      Qu’on arrête d’accuser les banques, et qu’on regarde les vrais responsables du désastre.
      Quant à la désinstrulisation de la France, ayant assisté à des conférences durant l’époque PS d’avant, je peux vous dire qu’elle a été programmée, la conclusion de l’une de ces conférences a été: La France n’a pas vocation a être industrielle ce sera une société de service.
      Il est vrai que pour un PS se salir les mains signifie nullité, esclavage etc.. Avoir un métier quelle désatre intellectuel !!!!!

  • E.T

    2 mars 2013

    Monsieur Gave, ne peut-on vraiment nourrir aucun espoir de voir les instances européennes dévaluer l’euro? Malgré ses rétiences, l’Allemagne ne finira-t-elle pas par se faire une raison? Après tout, elle ne peut s’offrir de perdre ses principaux clients! Sans compter la dévaluation du yen, etc.

    Répondre
  • xleroy

    2 mars 2013

    A CG
    J’apprécie comme l’un de vos lecteurs de longue date et comme lecteur assidu des articles de IDL les démonstrations remarquables que vous y faites. Ceci étant dit, je me permets une critique. J’ai plusieurs petits-enfants, certains sont brillants, l’un d’entre eux est un remarquable fumiste et paresseux, la plupart sont dans l’honnête moyenne. . Personne n’aurait l’idée d’obliger les « moyens » à devenir des très bons, ce serait le meilleur moyen de les dégoûter, ou de les « casser » (j’ai des exemples de ce type). Je reviens au propos de l’article …la comparaison de la France et de l’Allemagne est devenue sans grand intérêt. pratique (mais reste passionnant au plan théorique et historique) . L’Allemagne est une tête de classe, impossible à rattrapper pour longtemps encore. Demander à la France et aux Français de se hisser au niveau de notre voisin relève de la mission impossible et est sans doute contre-productif. En revanche si on compare la France au reste de la Classe, elle reste encore dans une moyenne honnête. (de ce constat on peut imaginer que la zone Euro sera un jour ou l’autre coupée en deux avec d’un côté une Zone allemande et de l’autre une zone « Club Med »).
    La compétition avec l’Allemagne est définitivement perdue pour la France, et ceci pour tout un ensemble de raisons structurelles (et infrastructurelles ) profondes qui ne peuvent plus être compensées par de la virtuosité financière, monétaire ou comptable. Au risque de me répéter ici des pans entiers de la France sont sinistrés, en premier son Education nationale mais aussi sa Recherche, son Université, sa formation professionnelle, son enseignement technique, son systéme de retraite, ses services publics, son droit social, son syndicalisme, son Administration, sa fiscalité…son Industrie, son commerce extérieur…etc

    Répondre
    • idlibertes

      2 mars 2013

      Cher Monsieur,

      Loin de nous l’idée de ne promouvoir qu’une certaine classe de bons éleves et comme le chantait Brassens « Philistins, épiciers, pendant que vous caressiez vos femmes en pensant aux petits, que vos grossiers appétits engendrent. Vous pensiez, ils seront mentons rasés, ventres ronds, notaires, mais pour bien vous punir un jour vous voyez venir, sur terre, des enfants non voulus, qui deviennent chevelus, poètes. »

      Et sans poésie, sans beauté comment atteindre le bonheur qui est bien la seule raison , le seul but vers lequel notre condition humaine devrait tendre?

      Je crois pour ma part que les saillies de CG pour bien connaitre la bête (:-) ne sont pas autant de volonté de professer en faveur d’un systéme pro allemand, loin de là et CG a été un élève suffisament lamentable tout au long de sa jeunesse chez les jésuites pour même penser qu’un enfant ou une personne se résume à son extrait de notes (pensez donc, on avait l’orienter en menuiserie à 14 ans)….

      J’espére vous avoir convaincu que le propos de CG sont juste destinés à tenter de provoquer un sursaut car s’il n’était pas intimement persuadé que les français auraient en eux l’etoffe des héros, je crois qu’il ne se donnerait pas la peine de perdre son temps en cette action de l’IDL.

      Bon we,

      Idl

    • DIDIER

      4 mars 2013

      Je ne partage pas l’approche de XLeroy sur le fait que les nations sont comme les individus, qu’il y a des brillants élèves et d’autres non et qu’il n’y a rien à y faire et que les forcer serait contreproductif.
      Je n’adhère pas à l’idée qu’il y ait des sur ou sous-nations.

      A partir du moment où une nation a une population de plusieurs millions d’habitants, toutes les ressources intellectuelles sont présentes.
      A mon sens, la différence entre les nations dans lesquelles les besoins individuels sont les mieux satisfaits tient à la CULTURE.
      Je ne parle pas seulement des arts, mais de la manière dont les individus envisagent la vie au sein de leur société.

      L’inde en est l’exemple le plus criant pour moi. Un pays à double vitesse, avec des personnes d’une intelligence remarquable engluées dans une société statique.
      Et pourtant, que d’évolutions socio-économico-culturelles dans ce pays en 100 ans.

      Oui, changer un culture prend des générations, mais ce n’est pas une raison pour ne pas le faire de manière explicite et volontariste. Cela se fera de manière implicite et subie sinon, de toute manière.

      Il est juste malheureux que, dans notre pays, depuis qu’il est en république, les évolutions culturelles majeures (bonnes ou mauvaises) soient faites à l’occasion de guerres et révolutions, de surcroît cristallisées par un militaire « providentiel » (Napoléon, Pétain, De Gaulle).

      Ce serait d’ailleurs intéressant d’identifier parmi nos officiers supérieurs actuels, ceux qui ont l’étoffe pour devenir « providentiels »…

  • BUYBYE

    1 mars 2013

    Révolution? Mais ou sont les armes? Plutôt du coté des voyous gouvernementaux et des voyous « jeunes »…

    Répondre
  • le peron

    1 mars 2013

    madame Michu avez vous déjà écouté de la musique classique ?
    – non
    -pourquoi?
    -parce que c’est rasoir

    Avez vous écouté les informations économiques ?
    – non
    -pourquoi?
    -ON ….y comprends rien.

    Beau travail de manipulation de la pensée par les médias……..

    Mais aujourd’hui nous n’en sommes plus là.Nos compatriotes subissent un véritable lavage de cerveau .

    Répondre
  • BD

    28 février 2013

    Bonjour,
    après lecture de votre article très bien résumé par vos graphiques on peut avoir l’impression qu’il n’y a pas d’autre issue qu’une violente rupture ou une crise majeure, du type abandon de l’euro.
    Il existe par contre une solution à ce problème de la perte de compétitivité sans dévaluer la monnaie : cela s’appelle la dévaluation fiscale très bien étudiée par l’économiste indienne Gopinath.
    Cela revient à réduire le coût du travail en le reportant sur le consommateur, c’est l’option reprise par le rapport Gallois = TVA sociale et lancée par ce gouvernement. En fait cela semble la seule option possible..
    Cela bien sûr va impacter le consommateur mais c’est un moindre mal car ça évite une révolution
    Qu’en pensez-vous ?

    Répondre
  • weirdman

    27 février 2013

    1) Tout cet article se base sur un raisonnement bancal : lorsque deux courbes ont la même forme, alors il y a un corrélation de cause à effet.
    C’est ainsi que lorsque j’étais à l’école, notre professeur de biologie nous avait démontré en rigolant que les cigognes apportaient les bébés : en effet les années où il y avait plus de cigognes, il y avait plus de bébés (vous aurez compris que c’était en Alsace).
    2) Par ailleurs lorsque vous parlez coût du travail pourriez vous préciser duquel vous parlez ? moyenne globale, industriel uniquement, si vous comparez le coût du travail et la production industriel, il faudrait ne prendre en compte QUE le coût du travail dans l’industrie. Pas sûr que ce soit identique

    Donc peut être y-a-t-il du vrai, peut-être pas, ceci a été largement débattu déjà d’ailleurs, mais l’article ne permet pas de conclure comme vous le faites.
    Il peut tout à fait y avoir des causes autres, comme par exemple le manque d’innovation, le manque de financement par les banques françaises qui préfèrent investir à l’étranger, le fait que l’industrie allemande soit sur des créneaux moins glamours mais plus « porteurs » (machines outils, etc) dont les chinois ont besoin pour développer leur propre industrie, etc…

    Il serait intéressant de comparer d’ailleurs avec l’Italie qui a été libérale pendant de nombreuses années sou Berlusconi. Ou même avec l’Angleterre…

    La situation est de loin plus complexe et multi-factorielle que ce que votre discours libéral extrémiste veut bien le laisser croire.

    Répondre
    • Charles Gave

      27 février 2013

      Cher lecteur
      Comme le disait Ronald Reagan , « si ca marche comme un canard, si ca vole comme un canard et si ca fait coin coin, ca doit etre un canard »
      Le petit article que j’ai commis mentionne la perte de la competitivite de la France depuis 12 ans, qui est une realite, que personne ne nie.
      La part de la France dans les exportations mondiales a baisse d’un tiers depuis 12 ans, alors que celle de l’Allemagne est constante
      On peut trouver d’autres explications que les 35 h ou l’Euro a ce desastre, mais il n’en reste pas moins que dans un monde de taux de change libres, le FF se serait deprecie et nos comptes courants ne seraient pas la ou ils en sont.
      L’euro n’est peut etre pas la cause du desastre francais, mais il est certainement le moyen qui lui permet de durer.
      Les Francais se votent des avantages sociaux non gagnes, perdent de la competitivite et ne payent pas la note immediatement.
      L’euro a de ce fait completement rompu le lien entre des mesures imbeciles et leur consequences immediates qui sont reportees dans un futur lointain .
      Et donc les Francais votent en masse pour des demagogues

      Ce qui est le plus rigolo, c’est ce que j’avais exactement annonce ce qui allait se passer il y a 12 ans dans des Lions menes par des Anes, ce qui veut sans doute dire que mon analyse actuelle est correcte puisque je n’en ai pas change depuis 12 ans et que tout se deroule comme je m’y attendais. Je n’ai en rien essaye de prevoir l’avenir, ce qui est impossible, j’ai simplement decline les consequences logiques de l’Euro sur les systemes economiques compte tenu des particularites locales. Il y a 12 ans j’ecrivais que l’Euro allait nous amener a trop de maisons en Espagne, trop de fonctionnaires en France, trop d’usines en Allemagne
      Nous y sommes. Qu’est qu’on fait maintenant? On vire 40 % des fonctionnaires francais pour redevenir competitifs avec l’Allemagne? Ou on sort de l’Euro? Augmenter les impots sur le secteur productif ne fera que faire baisser encore plus notre competitivite.
      Enfin, en ce qui concerne le cout du travail, je prends les statistiques de l’OCDE, cout du travail par unite produite
      Amicalement
      cg

    • weirdman

      27 février 2013

      Merci pour ces précisions, mais :
      1) d’après l’INSEE (ou bien est-ce une source en qui on ne peut avoir aucune confiance selon vous?) le coût des services en France est supérieur à l’Allemagne, mais le coût du travail industriel en France est quasi identique à celui de l’Allemagne, avec de fortes disparités suivant les secteurs : par exemple dans l’automobile le coût Allemand est bien supérieur, dans l’alimentaire il est inférieur…
      voir : http://www.lesechos.fr/22/02/2012/LesEchos/21129-023-ECH_cout-du-travail—france-et-allemagne-font-jeu-egal-dans-l-industrie–pas-dans-les-services.htm
      Donc en toute logique aucune raison de dévaluer si on ne regarde que l’industrie.

      2) De plus si on avait le franc et qu’on le dévaluait, croyez vous que les autres pays se laisseraient faire comme si de rien n’était étant donné ce qui est dit plus haut à savoir que le cout du travail est quasi identique à l’Allemagne ? Une guerre de dévaluations successives de tous les pays pourrait s’enchainer, non ? C’est une solution de facilité financière pour ne pas affronter les vrais problème qui sont la stratégie, la performance intrinsèque, l’organisation (co gestion entreprise/syndicats?), l’innovation, et donc 2 points communs derrière tout ça, la règlementation et l’éducation/formation continue.

    • weirdman

      27 février 2013

      Petite correction je viens de me rendre compte que j’avais mal lu certains de vos graphiques qui comportent deux échelles différentes, mais du coup je ne suis pas sûr de bien les comprendre.
      1) Si je comprend bien, d’après vos données du graphe 3, le ratio « cout du travail en allemagne / cout du travail en France » est de 1.25 aujourd’hui alors qu’il a culminé à 1.6 ? ce qui veut dire que le coût du travail est plus cher en Allemagne de 25% ?
      2) Pourquoi sur les graphes 2 et 3 ce ratio a un pic en 1999 et sur le graphe 4 c’est en 2001 ? le graphe 4 a un problème d’échelle de temps car il va jusqu’en 2015 d’ailleurs….
      3) que signifie « lhs », « rhs », « m.a. 12 » et « lag 4 » dans les légendes ?

    • reporting

      27 février 2013

      les français votent pour des démagogues : d’où la limite de la démocratie tant vantée par tout le monde. Tout ça donne envie de revenir au suffrage censitaire voir mieux à une monarchie catholique qui interdirait la franc maçonnerie spéculative et surtout dégénérative.

    • idlibertes

      27 février 2013

      Cher Monsieur,

      Je ne vois pas pourquoi les catholiques voudraient cela, enfin personellement, je ne souhaite ni monarchie ni suffrage censitaire. Enfinnnn,

      idl

    • reporting

      27 février 2013

      je vous accorde que de vrais catholiques il n’en reste guère. Je dis cela car la France s’explique par le catholicisme : c’est un fait indubitable. Je sais bien que les philosophes libéraux du XIX et XX que vous chérissez sont protestants ou juifs, mais nul n’est parfait. Ce que je voulais dire c’est que la démocratie des droits de l’homme aboutit à la situation que nous vivons. Je n’ose parler de l’instauration d’une dictature militaire parce que là tout le monde va me taper dessus.

    • idlibertes

      27 février 2013

      Cher Monsieur,

      L’Italie Libérale de Berlusconi? Gnourfffff
      Alors, si on commençait pas définir ce que vous entendez par « libéral »? Et « libéral extrémiste » sic

      Merci

      Idl

    • le_duff

      28 février 2013

      J’ai pouffé aussi!

      Plus clientéliste et magouilleur que Berlusconi tu meurs! C’est le contraire du libéralisme.

      Maintenant je pense que les libéraux se doivent de poser les bonnes questions et démontrer que ce sont les bonnes avant que des médias subventionnés invalident méthodiquement les réponses libérales.

      Ce qui me frappe c’est qu’il est très facile d’affirmer sans argumenter, donc un sujet facile pour la presse qui emploie des pigistes payés au lance-pierre et à la culture et à l’intelligence prolétarisées, que Beppe Grillo n’apporte que des solutions absurdes. C’est peut être vrai… Mais quand on fait 25.5% des voix, il est scandaleux de tenter de faire croire que ce type n’a pas mis le doigt là où ça fait mal et que ses constats sont beaucoup plus proches de la réalité des italiens au quotidien…

      On se fout de la gueule des italiens, je pense qu’on sera bel et bien de revenir sur nos propos outranciers et condescendants d’aujourd’hui à l’issue des prochaines élections en France. On verra dès 2014 à quel niveau de rejet de la classe politique indigente on sera alors et sur quelle pente on se trouve…

      Cdlt

    • vivelafrance

      27 février 2013

      Si vous suivez l’actualité macroéconomique, microéconomique et patrimoniale, comment se comportent les entreprises, les investisseurs ou les épargnants vous seriez sidéré de voir à quel point ces graphiques et ces explications (aussi les livres de CG depuis 10ans) ne font que synthétiser de maniere rationelle ce qui se passe.
      C’est à vous de prendre le temps de vérifier si ces informations sont exactes. Je pense que si vous regardez de plus pres ce qui se passe dans les entreprises et biensur sur les marchés financiers vous donneriez raison aux analyses faites sur ce site sans hésiter en tout cas sur le fond cad sur le moyen long terme car sur le court terme ca devient bcp plus compliqué de faire des prévisions.

    • balli

      28 février 2013

      Avec mon soutient

  • Sir

    26 février 2013

    L’euro-scepticisme est-il une valeur en hausse..? Clairement, Oui !
    Quelle serait le coût d’une sortie de l’euro de la part d’un ou plusieurs pays de la zone??!
    Et si de plus en plus de pays envisagent une sortie de l’euro…ce choix est-il politiquement possible sans remettre en cause la stabilité européenne et les idéaux technocratiques que l’on nous impose??!

    Ne serions nous pas rentrés dans un cercle vicieux…dépassant le simple courage politique de ceux qui nous gouvernent..?

    Nous savons tous que si FH n’a rien fait les 8 premiers mois de son mandat… c’est qu’il ne fera rien de concret (Echéances electorales obligent ! ) jusqu’en 2017 ! Ce quinquennat va être aussi long que destructeur ! Les reniements, revirements, mensonges et autres inepties quotidiennes deviennent difficiles à supporter pour les citoyens de la  » République Socialiste de France »!

    Jusqu’à quand la France va-telle bénéficier de taux d’intérêt aussi bas? …Jusqu’à une nouvelle série de dégradation de la note des pays par les agences de notations?

    Répondre
  • jpr

    26 février 2013

    En tant qu’industriel, je peux témoigner que le passage aux 35h a été un facteur déterminant sur la perte de compétitivité, par une augmentation théorique de 11% du coût horaire ( 35h payées 39h ), compensée partiellement par une augmentation de la productivité, réalisée au détriment des relations sociales dans l’entreprise.
    N’oublions pas également d »évoquer le code du travail ubuesque qui régit les relations sociales dans l’entreprise, et qui pénalise quotidiennement la compétitivité, la surenchère régulière des syndicats dont l’objectif (la CGT ) est politique: la lutte des classes, et non la défense des intérêts des salariés.
    Rien d’étonnant que l’industrie décline en FRANCE;

    Répondre
    • david

      28 février 2013

      Cher JPR,
      vous dites que les 35h ont plombé la compétitivité et que ces pertes de compétitivité n’ont été que partiellement comblé par des gains de productivité. Je suppose que les gains de productivité dont vous parlez sont ceux issus du déblocage des négociations collectives de branches qui étaient figées depuis le milieu des années 90.
      Vous expliquez que ceci c’est cependant fait au détriment du dialogue social, je ne connais pas le sujet en détails mais il me semble qu’on peu vous donner raison sur ce point.

      Par contre, l’augmentation du smic horaire de inflation + coup de pouce nous a amené a quasiment +30% de coût salarial sur la décennie écoulée et ceci sans contrepartie au niveau de la productivité.

      De plus cette hausse de smic à été en partie amortie par des réductions fiscales sur les bas salaires, et donc, forcement de la dette.
      Nous avons donc augmenté le salaire minimum en l’empruntant.

      j’ai l’impression que bien au delà des 35h, on a encore bien plus marché sur la tête dans les années qui ont suivi.

    • DIDIER

      4 mars 2013

      Je partage aussi l’expérience de JPR sur les 35 heures et la hausse du SMIC.

      La hausse du SMIC a un effet pervers dévastateur:

      Il n’est plus possible de payer les employés proches du SMIC au mérite.

      Pourquoi faire mieux quand
      + on aura une différence de 20 ou 30 EUR sur son salaire mensuel + les smicards vous rattraperont de toute manière
      + vous risquiez des inimitiés de vos collègues envieux ou tire-au-flanc.

      C’est difficilement chiffrable, mais cela un impact fort sur la productivité et la responsabilisation des employés.

  • reporting

    26 février 2013

    que dire ? Cette classe politique nulle mais qui plastronne partout et reçue partout avec le tapis rouge par les bien pensants et les gens comme il faut. Formée à hec, science po, l’ena (le mou a fait les trois : caricature du parcours du privilégié, beau quartier à rouen puis neuilly, fricotage avec ségo sur les bancs de l’ena avant de se lancer dans la vie active si on peut dire, vie tranquille à l’abri du chômage qui permet de faire des enfants et de bien vivre). FH c’est louis XVI. Mais je pense qu’il réussira son exil lorque les choses iront mal. Cette république apostate va crever et c’est tant mieux.

    Répondre
  • Laurent

    26 février 2013

    Cher Monsieur Gave,
    Pour le graph. 4 ne vaudrait-il mieux pas prendre le nombre de chômeurs en % de la population active vu que les dynamiques démographiques ne sont pas du tout les mêmes, cela peut atténuer / accentuer la tendance.
    Et le graph. 5, du coup cela veut dire que le coût du travail reste 25% plus élevé en Allemagne qu’en France…??? (ratio 1.25)

    Sinon pour tenter de dire quelque chose de plus utile, ces graphs montrent bien l’ampleur du désastre en France, et en cela je pense qu’ils appuient aussi le point de vue de Krugman (aïe pas taper!) à savoir qu’on ne pourra s’en sortir sans une inflation des salaires en Allemagne. Quand on voit le retard accumulé et comme vous dîtes le temps d’ajustement + les effets récessifs sur la croissance, surtout dans un pays aussi accro aux dépenses publiques que la France + des voisins qui ont déjà fait la même chose… De telles politiques d’austérité serait valables si 70% du commerce n’était pas intra-Européen, et encore, il suffit à nos voisins hors UE d’une petite dépréciation (au hasard US, UK, Japon) de 10% pour annihiler 10mois de négociations syndicales. Bref sans « efforts » de l’Allemagne, comment s’en sortir ?

    Répondre
    • idlibertes

      27 février 2013

      Krugman? si taper très fort quand même

  • @Cdgneo83

    26 février 2013

    Monsieur,
    Cette démonstration est on ne peut plus claire, néanmoins je suis un sous éduqué de l’économie (orchestré par l’EN) et je tente de m’informer par moi même. Mes lectures : Bastiat, Say, Turgot (oui, oui ils sont tous français … comme quoi !) et bientôt Friedman me permettent je l’espère, un peu de discernement. Je ne saisi pas bien la notion du calcul du PIB, dans lequel intervient la dépense de l’état qui, comme je le conçoit ne produit pas grand chose. Je ne saisi pas non plus l’impact de l’euro qui à mon sens permet une stabilité monétaire et limite l’inflation tant que la BCE reste indépendante. La dévaluation reste à mon sens une catastrophe … Puis-je penser que vous éditerez une explication aussi claire que celle ci sur ces deux points (si cela n’a pas déjà été fait) ? Je suis très intéressé par ce que vous énoncez !

    Un autodidacte qui cherche à comprendre

    Répondre
    • idlibertes

      27 février 2013

      Cher Monsieur,

      Si vous remontez un peu dans le temps, vous devriez retrouver sur ce site des graphiques « poids de l’ Etat communiste » et « poids du secteur réel ». De plus, l’étude du dossier sur le Keynésianisme, imposture de l’histoire devrait, si vous n’êtes pas membre, en début du mois prochain vous permettre cela.

    • YJC

      27 février 2013

      Cher IDL,

      une question sur le Keynésianisme : n’est-il pas devenu une erreur principalement parce que fort mal appliqué (que partiellement appliqué, en réalité)… ?

    • idlibertes

      27 février 2013

      Cher Monsieur,

      Connaissez-vous Thomas Sowell? C’est exactement le propos tenu par les oints du seigneurs qui expliquent toujours que nous n’avons pas reussi car nous ne sommes pas allé assez loin. Alors, sà la résilience est un concept psychologique interessant, en economie, elle ne devrait pas avoir à s’appliquer.
      Cdlt

      Idl

    • dede

      27 février 2013

      « Je ne saisi pas bien la notion du calcul du PIB, dans lequel intervient la dépense de l’état qui, comme je le conçoit ne produit pas grand chose »

      Vous faites erreur : meme si certains services de l’etat ne sont pas tres efficaces, il est faux de dire qu’il ne produit pas grand chose… Un prof du public produit un service de meme nature qu’un prof du prive, le marmiton de l’Elysee produit un service de qualite marmiton Michelin 3*, etc…
      La difference est que lorsque l’etat produit, ce n’est pas vendu, on parle de secteur non marchand : la moins mauvaise maniere de comptabiliser cette production sur laquelle les economistes se sont mis d’accord, c’est de considerer que le cout correspond a la valeur ajoutee (et entre ainsi dans le PIB).
      A l’inverse, on note que le travail au noir n’est pas pris en compte du tout : certains economistes font des ajustements quand ils comparent la France et l’Italie car le PIB a pour objet de refleter la richesse produite d’un pays…

  • bruno

    26 février 2013

    Savez-vous ce que cela donnerait en prenant la valeur ajoutée totale du secteur privé, plutôt que le seul secteur industriel ? Les données doivent être disponibles, je pense, puisque vous aviez déjà fait des graphiques « secteur privé » / « secteur communiste ».

    Répondre
  • Nicolas

    26 février 2013

    La solution : faire enfin payer le vrai prix des services publics au peuple, et baisser l’air de rien les charges des entreprises.

    Répondre
    • moi

      28 février 2013

      faites vous partie du peuple? êtes vous au dessus?

      pour qui vous prenez-vous?

  • dede

    26 février 2013

    Cher Monsieur Gave,

    Je comprends bien la dynamique qui fait que lorsque le cout du travail francais augmente relativement au cout du travail allemand, il y a perte de competitivite et degradation des differentes mesures que vous presentez.
    Toutefois, on peut constater sur vos graphiques 3 et 4 que le cout du travail allemand et entre 25% (aujourd’hui) et 65% (au debut du siecle) superieur au cout du travail francais : faudrait-il tenter de trouver d’autres solutions qu’une baisse de 30% du cout en France ou sommes nous condamnes a nous aligner avec les pays emergents pour redevenir competitifs?

    Répondre
    • balli

      28 février 2013

      Je souhaiterais rappeler que le coût du travail horaire n’a d’intérêt qu’à productivité égale. Les instruments de mesure de cette productivité sont d’une médiocrité phénoménale. D’un point de vue subjectif, dans un même laboratoire, mettez un ingénieur allemand Abitur +5 et un ingénieur français Bac +5, à temps de travail égal vous aurez 50% d’innovations utiles supplémentaires avec le français. A l’inverse au magasin (au stock), vous suivez le nombre de colis géré par l’allemand d’origine turc et celui géré par le français d’origine algérienne et vous avez le ratio inverse. L’intégration, la formation et la motivation de nos travaillleurs d’origine immigrés qui sont exploités par nos industries est un sujet tabou, mais qui fait la différence au final, car ce sont eux qui gèrent notre quotidien.

  • Jean-Luc Botto

    26 février 2013

    bonjour,
    le graphique n°5 est manquant.
    sinon, article clair et didactique comme d’habitude.

    Répondre
    • idlibertes

      26 février 2013

      Merci bcp

      Rectifié

  • david

    25 février 2013

    Cher Monsieur Gave,
    J’avais pour ma part remarqué un phénomène de désindustrialisation ( au profit du tertiaire) plus rapide en France qu’en Allemagne.
    La France a détruit des emplois industriels plus vite que l’Allemagne (pour être plus précis, l’Allemagne ne détruit plus d’emplois industriels depuis 4 ans) , mais elle a aussi fabriqué des emplois dans le tertiaire plus vite (mais cependant pas aussi vite que la destruction des emplois industriels).

    Un autre phénomène a prendre en compte est le niveau de valeur ajoutée des emplois industriels en Allemagne qui est supérieur à celui des emplois industriels Français (les Allemands contrairement aux français déplacent les taches qui apportent le moins de valeur ajoutée en sous-traitance chez leurs voisins de l’est).

    Pour toutes ces raisons, il me semble difficile d’accuser le coût du travail avec certitude, l’organisation de la production et les mutations sectorielles ne doivent pas être ignorées, mais si c’était la cause principale de ce décrochage j’aurais plus tendance a m’en prendre à la politique d’augmentation du smic dans les années 2000 qu’aux simples 35h. Le tout bien sur aggravé par l’euro.

    Je précise que je ne tire mes revenus ni de la politique, ni de la fonction publique, ni de l’économie. Je travaille dans le secteur privé, et depuis peu à mon compte.

    Répondre
    • YJC

      27 février 2013

      Cher ami lecteur d’IDL, sur votre comparaison France Allemagne, permettez-moi d’ajouter que – n’en déplaise à Montebourg le cabotin – les Allemands ont 5 sur 5 sur leurs industries :
      – Innovation techno et marketing au top,
      – Circuits de distribution puissants,
      – Gestion financière optimale,
      – Gestion RH optimale,
      – Production faisant appel à un puissant écosystème très efficace nommé « colocalisation ».
      Bien à vous,
      YJC

  • BA

    25 février 2013

    Lundi 25 février 2013 :

    Silvio Berlusconi prône la sortie de l’euro.

    Beppe Grillo prône la sortie de l’euro.

    Ces deux hommes ont réuni plus de 50% des suffrages.

    Vers 19h20 :

    L’Italie submergée par une vague populiste.

    Submergée par la vague populiste, voilà l’Italie telle qu’elle se présente d’après les résultats du dépouillement au Sénat. Les voix des berlusconiens et des « grillini » – les partisans de l’ancien comique Beppe Grillo – atteignent ensemble plus de 50% des suffrages. Ils prônent l’un et l’autre la sortie de l’euro. Il faudra bien sûr attendre les résultats de la Chambre pour avoir une idée définitive mais on devine d’ores et déjà que la situation italienne ne pourra qu’être jugée inquiétante par le reste de l’Europe.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20130225.OBS0031/l-italie-submergee-par-une-vague-populiste.html

    Répondre
    • le_duff

      25 février 2013

      Effectivement c’est à surveiller de près. D’autant qu’il ne faut pas se voiler la face, on prend toujours les italiens de haut et on ne comprend pas qu’un guignol comme Berlusconi puisse déjà revenir et en plus faire presque jeu égale avec le vainqueur… La vérité c’est que la France a peu de leçons à donner à l’Italie qui elle, n’est qu’une France avec les mêmes caractéristiques poussées jusqu’à la caricature. Mais politiquement, ce pays c’est un laboratoire d’expérimentations.

      C’est un fait quand même majeur que 50% des italiens aient voté pour 2 candidats qui sont des guignols dans leur genre au pire moment de son histoire, à un tournant ou il est peu recommandé de se tromper de personne… J’ai suivi ça avec intérêt aujourd’hui et je suis consterné : L’article le plus récent sur le site du Figaro date d’une première estimation à 16h. Visiblement, Dassault doit considérer que l’émission Splash de TF1 a plus d’importance dans notre avenir à court et moyen terme que les résultats de l’élection italienne…

      Le Point fait guère mieux:
      http://www.lepoint.fr/monde/en-direct-elections-en-italie-percee-de-la-gauche-monti-s-effondre-25-02-2013-1632232_24.php

      Je sais bien qu’on est pas encore dans le temps de l’analyse et du décryptage mais vu la couverture insensée de la réélection d’un social-clientéliste aux USA et le désintérêt manifeste pour les élections de la 3ème économie de la zone euro, je me dit que notre presse est complètement folle et/ou du moins pas prête à remplir son rôle d’information et de lancement de débat! Du reste, souvenez-vous c’était « est-ce que Romney le barbare va réussir à battre Jésus Christ »?

      L’Italie de 2013 ça peut bien être la France de 2017 (voire avant si comme je le pense, et ce que donne à penser l’article de Charles Gave, la France va durablement s’installer dans la récession). C’est à ce titre que je suis très inquiet : Les médias français continuent à bercer les français d’illusions ce qui ne manquera pas de faire le jeu des populistes et autres guignols français plutôt que d’aider un vrai débat d’idée qui pourra faire accepter mieux des réformes à la Monti : Bin oui ses réformes ont un caractère récessif au départ… C’est à la lumière de 3 à 5 ans qu’on doit juger…

      Je finis même par me demander si le contexte international qui permet à Hollande d’emprunter à des taux anormalement bas, compte tenu de la misère de ses réformes structurelles et d’économie budgétaire, ne sera pas la cause d’une crise encore plus dure en France qu’ailleurs.

  • ClauZ

    25 février 2013

    Quand je lis cet article j’ai l’impression d’être comme un passager assis à l’arrière d’une voiture avec au volant, un chauffeur qui roule à tombeau ouvert.
    Je sais que le chauffeur est incompétent ou au pire fou, mais je ne peux rien faire! Nous allons avoir un accident et je vais mourir, et je ne peux rien faire pour l’éviter!

    Les Français sont dans la même situation, que voulez vous qu’ils fassent maintenant?

    Répondre
    • balli

      28 février 2013

      La dernière fois, ça s’est terminée en révolution, puis en guerre… des volontaires ?

  • d'Halluin

    25 février 2013

    Bonjour à tous,

    En fait, je sais que vous l’aviez remarqué mais Déjà le président revient pas à pas sur toutes ses promesses (pas de hausse de la TVA, inversion de la courbe du chomage, réduire les déficits, renégociation des traités…)
    Il n’y a plus qu’à attendre (soit fin 2013 soit 2014) l’explosion qui va avoir lieu quand nous aurons perdu Tout le peu de crédibilité qui nous reste et que les taux d’intérêts vont remonter… Et la faillite sera là. (Nous y sommes déjà d’ailleurs mais nous refusons de l’admettre). C’est un peu comme le titanic, en sombrant, il s’est cassé en 2 et une partie est remontée avant de piquer . Nous hommes politiques se félicitent de cette remontée…

    Une valeur dans laquelle il faudra investir : ce n’est pas une valeur de croissance (tel que IBM, SAP…) mais c’est BONDUELLE car ce n’est que le début mais nous -les Français en général- n’avons et n’aurons bientôt plus d’autre choix que de manger des conserves…

    Bien à vous et bonne chance pour la suite.

    Répondre
  • jepirad

    25 février 2013

    Bonjour, c’est limpide.
    Vous dites « Pour être honnête, depuis 40 ans, je n’ai jamais vu, sauf en Argentine, une telle rage de la part des autorités politiques pour détruire l’appareil productif d’un pays au nom d’une idéologie à la fois technocratique (l’euro) et égalitaire (le socialisme de redistribution). »
    Il semblerait que Mme Tatcher l’ait eu, mais à la différence qu’elle roulait pour promouvoir la réussite individuelle au détriment de la réussite collective. Cela étant elle a fait de bonne chose et la GB a sa propre monnaie.

    Répondre
  • Laurent

    25 février 2013

    Merci Monsieur Gave, une image = milles mots, vous êtes très généreux de partager ces graphiques. Vous êtes sévère au sujet de nos compatriotes, peut être cela est mérité, je le pense aussi. Ceci dit, pour une dernière vérification,J’aimerai voir quelle serait la réaction des Francais si BFM Business publiait ce genre de graphiques sur leur web site et organisait une campagne d’éducation pour expliquer. Je vous suis infiniment reconnaissant.

    Répondre
    • idlibertes

      26 février 2013

      Merci beaucoup

      C’est un plaisir

  • PETRINI

    25 février 2013

    « Les Français ont élu F Hollande en connaissance de cause », dites vous

    1) Les Français sont nuls en économie, et cette nullité est entretenue par les médias politisés antilibéraux ; très peu sont branchés sur l’Institut des Libertés, l’Ifrap, ou les quelques Centres de réflexion libéraux qui comprennent vraiment la situation.
    2) Les Français ,en 2012, face à un choix binaire stupide, se sont prononcés en réalité , à l’humeur, contre l’un, sans avoir lu le « programme « de l’autre,
    3) Le régime actuel consiste à élire pour 5 ans, irrévocablement, un monarque républicain, irresponsable et qui n’a de comptes à rendre à personne ; ce politicien, de plus en plus médiocre d’élection en élection, se contente, en nommant les mille premiers postes de l’administration française, en évitant les décisions qui fâchent, et en arrosant ses clientèles avec la dette, de préparer sa prochaine élection.
    Ce régime, autobloquant, est la cause première – mais évidemment pas la seule – du déclin de ce pays. Mais cela , c’est tabou. (Quoi! vous voulez revenir à la IV àme république !)

    Répondre
    • artiste

      25 février 2013

      Constat exact , nous sommes dans une pseudo démocratie parfaitement organisée par la haute fonction publique à son seul profit,il n’y a donc rien à attendre comme réforme que l’écroulement de ce système politique corrompu mais on ne voit toujours pas de relève se faire jour le système est sans doute trop bien vérouillé.

    • jepirad

      25 février 2013

      @PETRINI ce qui suit n’est qu’un point de vue eu égard aux questions que vous soulevez.
      1 – les français sont nuls en économie : ni plus ni moins que les autres européens. L’économie n’est pas une science et encore moins exacte.
      3 – de quel régime parlez-vous? la droite, la gauche ou les autres.
      M. Gave conclut « les Français ont élu en connaissance de cause, et à cela, il n’y a pas de solution. ».
      Le problème est que les français choisissent en fonction de l’offre : c’est peut-être là qu’il n’y a pas de solution (pour l’instant).

    • Nicolas

      26 février 2013

      « L’économie n’est pas une science et encore moins exacte. »

      Propos d’ivrognes.

      Les français se donnent beaucoup de mal POUR NE PAS apprendre l’économie.. et ainsi se donner le jolie rôle lorsqu’ils volent leur voisin grâce à la violence d’Etat..

    • jepirad

      27 février 2013

      heum! vous êtes un peu violent avec le vocabulaire.
      Je vous renvoie au papier de M. GAVE « Pourquoi le PIB est une ânerie économique » dans lequel il dit précisément ceci : »Comme les économistes sont très mal à l’aise dans le domaine des idées, et que de plus ils détestent l’incertitude, ils préfèrent travailler avec des formules mathématiques qui leur donne l’illusion des certitudes de la science Newtonienne. Ils copient donc avec allégresse le modèle de la science physique et pour y arriver ont développé des recettes et des formules fondées sur des hypothèses parfaitement élégantes sur le papier mais complètement utopiques et n’ayant aucun rapport avec la réalité. Les économistes, en fait, sont devenus des obsédées de la mesure, et du coup, ils ont cessé de penser… »
      M’appuyant sur ce cours j’en ai conclu…ce qui semble vous heurter. Peut-être confondez vous « économie » et « comptabilité ». Cette dernière très bien codifier, permet notamment à l’aide de certains ratios de se faire une idée de la situation d’une entreprise. Vous noterez cependant que la compatibilité d’entreprise n’est pas utilisable pour les comptes de l’Etat qui nécessitent des comptes spécifiques et spéciaux. De plus au niveau du bilan il n’est pas possible de quantifier tous les actifs (immobilisation). Bien à vous.

    • dupontg

      4 mars 2013

      comme de toute façon rien n’oblige le vainqueur à tenir ses promesses, et que les deux mentent comme ils respirent,quel interet pour les français de lire et comprendre leurs programmes?

  • iclair

    25 février 2013

    Graphique #2: Attention, je crois que vous devriez rectifier le graphique ou alors le descriptif en dessous. La ligne noire est bien un ratio Allemagne/France mais je pense que la ligne rouge est un ratio France/Allemagne et ce serait plus logique si les deux courbes refletaient le meme ratio.

    Bien a vous.

    Répondre
    • Charles Gave

      25 février 2013

      Cher Lecteur
      Vous avez absolument raison
      La legende n’est pas claire
      Il s;agit bien de la production industielle Francaise / la production industrielle allemande comme dans le graphique precedent
      Desole de la mauvaise legende
      cg

  • vieux dinosaure

    25 février 2013

    Magistral. On ne peut etre plus claire.

    Plusieurs analystes sur CNBC, BBC, BLOOMBERG, etc… pensent que cette annee le gros poisson sera notre beau pays.
    Et dire que Martine Aubry ose parler de la semaine de …….4 jours !!!

    Répondre

Me prévenir lorsqu'un nouvel article est publié

Les livres de Charles Gave enfin réédités!