6 janvier, 2020

Nous vivons une époque révolutionnaire

« Puissiez-vous vivre dans une époque intéressante », telle est la malédiction chinoise. Le moins que l’on puisse dire est que notre époque est en effet « intéressante ». Mais est-elle vraiment révolutionnaire ? En bon marxiste, je le crois.

Que nous dit en effet Marx ?

Que l’infrastructure économique détermine à terme la superstructure politique.

Par exemple, la première révolution économique eut lieu quand l’humanité passa de la chasse et la cueillette à l’ agriculture et du nomadisme à la sédentarisation. Et de ce passage naquirent la ville, le droit de propriété, la diplomatie, l’écriture (pour les contrats), la comptabilité, les impôts etc… Et Caïn, le citadin assassina Abel, le nomade, ce qui constitue bien une révolution.

Rien ne change pendant des millénaires. Survient la révolution industrielle en Grande-Bretagne avec l’invention de la machine à vapeur.

Le pouvoir politique passe des mains des propriétaires terriens aux nouveaux créateurs de richesse et à leurs employés avec l’émergence du suffrage universel, des syndicats et des partis et toute l’histoire du XIX -ème et du XX -ème siècles se résume à la façon dont ce transfert s’est passé, en bon ordre en Grande-Bretagne, dans le désordre le plus affreux en Russie où Caïn, naturellement assassin, s’en est donné à cœur joie.

Depuis des années, j’explique que nous sommes en plein dans la troisième révolution dans l’histoire de l’humanité puisque nous entrons dans une nouvelle économie, celle de la connaissance (voir mon livre : « C’est une révolte, non Sire c’est une révolution »). Et pour continuer dans mon marxisme primaire, cela ne peut pas ne pas amener à une révolution politique.

Et donc nous sommes en train d’assister aux désordres qui accompagnent partout et toujours l’émergence d’un nouvel ordre politique quand il y a contradiction entre l’ancien ordre politique et le nouvel ordre économique, les anciens, contrôlant l’état s’accrochant à leurs privilèges alors même qu’ils n’ont plus lieu d’être puisqu’ils ne créent plus de valeur.

Je vais d’abord essayer de résumer du mieux que je le peux le nouveau conflit, conséquence de l’émergence de la nouvelle économie avant que d’en venir aux solutions pour empêcher Caïn de trop sévir.

Comme toujours, on trouve au centre du conflit la répartition de la valeur ajoutée créée par le système économique.

  • Dans le système industriel, cette valeur ajoutée était créée de façon géographique et donc tombait ipso facto sous le contrôle d’une imposition organisée sous le contrôle d’autorités politiques géographiques elles aussi, c’est-à-dire des états locaux qui se chargeait de la répartition, dans le meilleur des cas en suivant les votes du corps électoral.
  • Ce n’est plus du tout le cas dans une économie de la connaissance où la valeur ajoutée est constituée en fin de parcours par des zéros et des uns dans un ordinateur qui apparaitront là où le créateur de cette valeur le voudra bien, c’est-à-dire souvent là, et tout à fait par hasard, où la pression fiscale sera la plus basse.
  • Hélas, nous restons « encombrés » avec l’outil qui historiquement répartissait « politiquement » l’ancienne valeur ajoutée et qui se retrouve ayant fait de nombreuses promesses et chargé de multiples obligations mais n’ayant plus accès à la valeur ajoutée créée par le nouveau système de production.

Et donc, nous avons une contradiction essentielle entre le système politique actuel, fruit du passé, et le système économique d’aujourd’hui et nous sommes donc devant un très beau cas de création destructrice pour parler comme Schumpeter, la destruction affligeant cette fois non pas des sociétés industrielles ou commerciales mais les états eux-mêmes qui ne peuvent plus assumer les obligations nouvelles qu’ils s’étaient créées petit à petit depuis la première guerre mondiale environ.

Je n’aime guère ce que je viens d’écrire, mais je ne suis pas là pour signifier mes préférences mais pour tenter d’expliquer ce qui se passe et je crois que sur le diagnostic, il n’y a pas grand-chose à dire. Il est hélas de plus en plus évident. Enormément de coûts historiques et de moins en moins de recettes, telle est la réalité pour les états sociaux-démocrates.

Quelles peuvent bien être les solutions va me demander le lecteur à ce point du raisonnement ?

La première question à laquelle il nous faut répondre est non pas ce qu’il faut faire, mais QUI va le faire. A cette question il y a deux réponses possibles.

  1. Puisque nous sommes dans une société de la connaissance, autant laisser faire les sachants et laisser le champ libre aux technocrates, ce qui suppose la fin de la démocratie. Je pense à la Chine.
  2. Puisque tout le monde a accès à l’information, autant laisser faire tout le monde et passer à la démocratie directe et rendre le Pouvoir au Souverain, le Peuple. Et je pense à la Suisse

Bien entendu, ma préférence va à la démocratie directe.

Ce qui semble certain, c’est que la démocratie représentative organisée en deux blocs, l’un représentant la Nation éternelle (la droite), et l’autre, le Peuple (la gauche), est condamnée tant la ligne de fracture entre ceux qui bénéficient de rentes indues passe en plein milieu de chacun des deux groupes, et c’est ce que l’on a vu en Grande-Bretagne récemment. De fait, la droite a trahi la Nation et le gauche le Peuple, ni l’une ni l’autre ne pouvant faire autrement, ce qui laisse des choix bien peu excitants aux électeurs.

La deuxième question, une fois que l’on a répondu à la première est : Une fois que l’on a transféré le pouvoir soit vers la technocratie soit vers le referendum, que faire ?

Il est certain que si l’on laisse le pouvoir à la démocratie représentative qui ne peut qu’arbitrer à la marge, rien ne sera fait et la seule solution sera de continuer à emprunter pour compenser les recettes fiscales disparues. Voilà qui nous amènera inéluctablement à une révolution politique violente à l’issue très incertaine comme nous en avons eu de très nombreux exemples dans l’histoire. Nous commençons à en voir les prémisses dans notre pays où la solution technocratique est visiblement en train d’échouer (en train me parait être la bonne expression), tout simplement parce qu’elle n’est pas légitime. Tous les contrats passés avec ce débiteur insolvable qu’est l’état seront donc sans valeur et la crise économique à venir ne sera donc pas la crise finale du capitalisme, et la j’abandonne Marx, mais bien celle de la faillite des états sociaux-démocrates qui n’auront pas su se reformer.

La seule solution « libérale » est en fait de rendre le pouvoir au Peuple en lui demandant d’arbitrer, par des référendums, les inévitables conflits qui ne vont pas manquer d’avoir lieu.

Heureusement nous avons des exemples historiques sur la façon de procéder.

Prenons la Suède qui fit littéralement faillite en 1992 (j’aurais pu prendre aussi le Canada à partir de 1994, ou la Grande-Bretagne en 1979, qui avait fait faillite en 1977).

Les Suédois sont particulièrement attachés à un mode de décision collectif et consensuel. De grandes discussions eurent lieu après 1992 pour savoir comment sortir du trou dans lequel ils s’étaient collés, et bien sur ils ne demandèrent rien ni au FMI ni à l’Europe, mais constatèrent qu’un certain nombre de secteurs étatisés étaient gérés au profit de ceux qui y travaillaient et pas du tout au profit des usagers et l’un de ceux-ci était l’éducation, au moins aussi centralisée qu’en France aujourd’hui,

Et les trois questions suivantes furent posées à la population

  • Etes- vous d’accord pour que TOUS les petits suédois aient une éducation de qualité ? Réponse, oui bien sûr.
  • Etes-vous d’accord pour que cette éducation soit payée par les impôts ? Réponse, oui bien sûr
  • Etes-vous d’accord pour que cette éducation soit dispensée par des fonctionnaires étatiques ? Réponse… Euh, pas vraiment.

Et donc, si sept familles veulent créer une école indépendante, elles le peuvent et chaque enfant dispose d’un coupon éducation à présenter à l’école de son choix, le rôle de l’éducation nationale étant confiné à trois missions : définir les programmes, vérifier que chaque école les applique et maintenir des écoles là ou personne ne veut aller.

Nous sommes passés d’un Etat producteur (souvent un désastre) à un état prescripteur en permettant aux familles de disposer à leur guise d’une partie des impôts qu’elles ont payés. La pression fiscale ne baisse pas, mais chaque suédois retrouve une certaine liberté sur la façon de dépenser ses contributions, et l’argent public ne finance plus de rentes ce qui est une forme de démocratie directe.

Les Suédois ont rétabli la concurrence dans l’éducation sans y réintroduire l’argent, ce qui est brillant.

Les mauvais professeurs ne trouvent pas de boulot et doivent trouver autre chose à faire, les bons professeurs sont augmentés, ce qui attire les esprits les plus brillants et les plus motivés, les enfants sont les grands gagnants, l’immobilier et donc les impôts locaux montent là où il y a de bonnes écoles et toutes les rentes indues sont supprimées sans que quiconque puisse crier à l’injustice.

Et les mêmes idées ont été appliquées aux retraites, aux transports publiques, à la fonction hôtelière des hôpitaux et que sais-je encore et bien sûr le peuple suédois a refusé par referendum de rentrer dans l’euro (malgré l’opposition de tous les sachants), ce qui fait qu’aujourd’hui il n’y a plus ni déficit budgétaire ou extérieur, les entreprises suédoises sont en pointe dans tout ce qui est l’économie de la connaissance, il n’y a pas de chômage, personne ne se fait du souci pour sa retraite et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes nordiques.

Signalons en passant que les soi-disant réformes de monsieur Macron, loin de favoriser la concurrence la fait disparaitre, loin de pousser à la décentralisation la renforce, et l’on comprend que les gens soient dans la rue puisqu’on leur offre une fois de plus le même brouet infâme : de plus en plus de pouvoir pour les technocrates avec moins de retraite ou de remboursements pour les cotisants tandis que les déficits publics explosent.

La solution est donc toute simple pour le futur

  • Le gouvernement doit identifier tous les domaines où l’économie de la connaissance ne peut se développer que localement, ce qui n’est guère difficile (Pas la peine de s’intéresser à des gars qui vont faire apparaitre leurs profits en Irlande ou au Panama, ils se débrouillent très bien de toutes façons). Je songe à l’éducation, à la santé, au tourisme (qui pourrait exploser en France si le cout du travail baissait), aux transports, à la gestion de l’épargne, aux métiers d’art, au patrimoine historique (cf. Le Puy du Fou) …
  • Dans tous ces domaines, l’état doit cesser d’être producteur pour devenir prescripteur et il faut abolir de toute urgence le ministère de la Culture.
  • Voilà qui règlerait le problème du chômage et donc des retraites en cinq ans au maximum.
  • Les recettes ainsi dégagées iraient au renforcement du domaine étatique régalien, c’est-à-dire, l’armée, la police, la diplomatie (on pourrait fermer en plus toutes les ambassades européennes qui ne servent à rien pour les remplacer par des lycées français partout) et surtout, surtout la justice en introduisant un amendement constitutionnel interdisant aux juges (comme c’est le cas pour les militaires) de se syndiquer.
  • Et enfin, introduire un autre amendement, constitutionnel lui aussi, autorisant le référendum d’initiative populaire et exigeant que tout budget voté en déficit par le parlement, la région, le département ou la commune soit automatiquement l’objet d’un tel référendum.

Si les Suédois, les Canadiens, les Britanniques l’ont fait, pourquoi pas nous ?

Le temps commence à presser. Mais je crains que ce ne soit pas avec ce Président et que nous aurons perdu cinq ans, une fois de plus.

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

47 Commentaires

Répondre à Mickael Henriot

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  • Franck

    1 avril 2020

    Bonjour Mr Gave,

    Je me réjouis dès à présent que grâce à Internet cad la révolution de la connaissance, des gens comme vous puissiez véhiculer vos idées sans passer par des intermédiaires. C’est vous qui redonner le pouvoir au peuple. Vous en êtes, avec quelques autres le précurseur. C’est en tout cas la première chose qui me vient à l Esprit suite à la lecture de ce billet.
    Vous en êtes et vous en serez la cause.
    Sachez que de mon côté m efforcant moi même de parler de vous à des amis ou à la famille, je m aperçois que lentement mais sûrement de plus en plus de gens curieux et de jeunes, surtout les plus jeunes, qui ne supportent de moins en moins d allumer leur TV, s intéressent de plus en plus aux débats d’ idées.
    Vôtre quête semble donc être la plus noble qui soit.
    Difficile de rajouter quelque chose à vos billets. Tout est dit !!!

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  • Hiblot Arnaud

    9 mars 2020

    Bonjour M. Gave.
    Je m’adresse à vous en personne. Je ne suis pas là pour donner mon opinion mais bien pour vous proposer de travailler avec vous. Je suis français installé en Belgique depuis presque dix ans, j’ai vécu cinq ans à Bagnolet dans la région parisienne, à une époque où la France n’allait pas si mal. J’aime beaucoup les différentes vidéos que vous faites avec Planète 360 et Tv liberté, pour ne citer qu’eux. J’ai une formation littéraire. Je peux écrire des articles, j’ai lu et relu les grands penseurs et ils me fascinent. Vous avez des « punchlines » qui inspirent le respect. Je partage la plupart de vos idées. Et lorsque vous déclarer : « je n’ai aucun problème de travailler pour quelqu’un d’autre, mais ce quelqu’un, il faut que je le respecte. » J’admire votre verve et votre éloquence par-dessus tout. Contactez-moi je vous prie.

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  • TousDeSalesPédos

    11 janvier 2020

    Citons Bernanos: «Il y a une élite de gauche et une élite de droite, et il y a un peuple de France.»

    St Augustin: «Qu’est-ce qu’un État sans équité? C’est un ramas de brigands.»

    Rappelons:
    «En effet, dans “la Fabrique de Crétins” qu’est devenue l’Education Nationale, une série d’obsédés sexuels et de pédophiles enragés a, à l’évidence, pris le pouvoir au Ministère et veulent à tout prix “informer” les pauvres gamins sur ce qui sera sans aucun doute la grand histoire de leur vie, LE SEXE. Le fait qu’une grande partie de nos enfants arrivent en sixième en ne sachant ni lire ni écrire ni compter ne les préoccupe guère en revanche.»
    https://institutdeslibertes.org/pedophilie-educationnelle/

    De l’autre côté de l’étang, toutes les vidéos concernant le «suicide» de Epstein ont disparu. #pizzagate

    Passe encore de se faire mépriser par cette élite condescendante au point de se faire insulter continuellement, de se faire laver le cerveau pour créer un homme nouveau, de tourner en dérision et de détruire nos icônes, nos églises et nos vérités, de se faire traîner dans la boue et calomnier, et au point d’importer d’autres peuples (n’hésitons pas à citer le Grand Sartre: «Tuer un homme blanc est faire une pierre deux coups: libérer un opprimé et tuer un oppresseur.»; ou encore, la sagesse de cet Oint de la Vérité étant sans fonds: «Les informations concernant les camps de concentration en Union Soviétique devraient être ignorées, qu’elles soient vraies ou non, étant donné que cela pourrait causer du désespoir au sein du prolétariat français.»), mais ces gens se servent de nous, le peuple, comme d’une réserve – une réserve d’épargne, une réserve de travail, une réserve d’organes, et une réserve d’enfants.

    Avons-nous vraiment gagné au change en 1793? Voltaire lui aussi était-il pédophile? Outre sa haine de l’Église et de l’ordre établi, il avait peut-être une seconde raison à défendre l’infâme Gilles de Rais?

    Pourquoi devons-nous accepter d’être dirigés par des gens absolument abjects? Qui n’ont rien en commun avec nous et qui sont à l’opposé du spectre moral? Pourquoi devons-nous encore supporter ces gens maléfiques?

    Nous reconstruirons la bastille et nous les foutrons dedans à tout jamais, afin que ces thanatonautes qui s’auto-proclament fils spirituels du Serpent et de Caïn, qui se prétendent être la Lumière alors qu’ils se cachent et se réunissent dans l’ombre, afin qu’ils ne nuisent plus à jamais.

    Mt 7-20: «C’est donc à leurs fruits que vous les reconnaîtrez.»

    Révolution!!! >:-( >:-( >:-(

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  • bibi

    9 janvier 2020

    Non il ne faut pas laisser l’état définir les programmes, car sinon l’enseignement n’est pas libre et qu’il soit fait par des fonctionnaires ou non ne changera rien dans ce pays, car la doxa de l’état sera toujours enseignée, avec en premier ce que l’on nous a fait tous apprendre au primaire : L’école est gratuite, laïque et obligatoire.
    7 mots 3 mensonges.

    Comme je n’ai pas le talent de Frédéric Bastiat pour pourfendre les méfaits de l’état, je conseille de lire Baccalauréat et socialisme dont voici le début :

    « J’ai soumis à l’Assemblée un amendement qui a pour objet la suppression des grades universitaires. Ma santé ne me permet pas de le développer à la tribune. Permettez-moi d’avoir recours à la plume.

    La question est extrêmement grave. Quelque défectueuse que soit la loi qui a été élaborée par votre commission, je crois qu’elle marquerait un progrès signalé sur l’état actuel de l’instruction publique, si elle était amendée ainsi que je le propose.

    Les grades universitaires ont le triple inconvénient d’uniformiser l’enseignement (l’uniformité n’est pas l’unité) et de l’immobiliser après lui avoir imprimé la direction la plus funeste. »

    […]

    Note : le baccalauréat est en France le premier grade universitaire.

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  • Mickael Henriot

    8 janvier 2020

    Merci M. Gave pour vos articles d’une très grande qualité, vous insufflez un vent de liberté et de responsabilisation collective qui nous ferait à tous un bien fou, prendre notre destin en main et abolir cet héritage monarchique absolu de l’état surpuissant, bonne année à vous

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  • André Meloche

    8 janvier 2020

    Bonjour,

    J’ai publié un commentaire à propos du Canada qui a été censuré. J’étais loin de me douter que votre site internet ressemblait finalement à tous les autres en censurant les commentaires qui ne plaisent pas. Je dois encore être trop naïf pour croire à la liberté d’expression. On ne m’y reprendra plus…

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  • Delalande

    8 janvier 2020

    J’ai 34 ans, et le brevet des collèges pour seul « diplôme » en poche.
    Certe je me sens peu cultivé, mais assez In telligent, car ça ne va pas de paire.! Ce texte de Mr Gave me convient à merveille. Ces idées sont elles notre issue, je ne sais pas, mais je suis conquis.

    merci Mr Gave pour ce texte.

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  • François POUGET

    8 janvier 2020

    La même que la vôtre.

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  • André Meloche

    7 janvier 2020

    Monsieur Gave,

    Pardonnez mon ignorance, mais j’aimerais bien savoir ce que les « Canadiens » ont fait de si brillant en 1994! Étant Québécois, je peux affirmer que le Canada n’est pas ce « plus meilleur pays du monde » tel que jadis décrit par l’ex-premier ministre Jean Chrétien, premier homme au monde à parler deux langues secondes! Le Canada est encore une colonie de la Grande Bretagne*, et le Québec une colonie de la colonie. Quant au référendum, au Québec, nous en savons quelque chose! Un référendum perdu aux mains d’un manipulateur méprisant, et un référendum volé!

    Il faudra donc m’expliquer en quoi le Canada se distingue des autres pays. Avec les Libéraux de Justin « Pee-Wee » Trudeau, la dette fédérale explose et le pays s’enlise de plus en plus dans une crise politique et constitutionnelle, quand il ne coule pas littéralement dans les sables bitumineux!

    J’attends donc, si possible, quelques éclaircissements…

    Cordialement…

    * Et en bon vassal des États-Unis, il ne cesse de suivre la parade sur le plan diplomatique…

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  • Pascale

    7 janvier 2020

    Inscrire également dans la constitution que les fonctionnaires ne peuvent se presenter aux elections et ne peuvent donc être élus.

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  • svl

    7 janvier 2020

    Il me semble evident que dans la mesure où les PME payeraient 70% d’impôts de moins et que les salaires de ce secteur seraient imposés à 10% pour les 2500€ et moins sur les revenus de ces salariés, nous dessinerions l’avenir d’une nouvelle France…

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  • Nico

    7 janvier 2020

    Bravo ! Merci pour cet article brillant et visionnaire, cela fait plaisir de voir Mr. Gave attaquer 2020 au sommet de sa forme !

    Maintenant le challenge est d’appliquer la recette de democraties/economies relativement fermées et anecdotique (Suisse/Suede) à une democratie tres ouverte et exposée comme la France.

    En tout cas le diagnostique est posé et les solutions sont là. Ceci-dit pas certain que les ODS qui vont bientot s’autocongratuler a Davos soient d’accords…

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  • Blondin

    7 janvier 2020

    « renforcer la justice en introduisant un amendement constitutionnel interdisant aux juges (comme c’est le cas pour les militaires) de se syndiquer. »
    Le plus sain serait surtout de soumettre les juges au suffrage universel.
    Dans le cadre d’une séparation des pouvoirs, ça me paraît indispensable

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  • JulesXR52

    7 janvier 2020

    Article d’une grande clarté. Ça fait du bien de lire quelqu’un qui pense juste et simple et qui va à l’essentiel, immédiatement. Qui plus est, texte expurgé des habituelles fautes d’orthographe qui gâchaient le plaisir. Et bravo pour votre parti-pris de ne pas mettre de majuscule à « état », lequel ne la mérite vraiment pas.

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  • Calypso20

    7 janvier 2020

    parmi les problèmes qui dégradent la FRANCE, qui sont facteurs d’injustices et de blocages :
    -> la non-séparation des pouvoirs : exécutif, législatif, judiciaire,
    -> le corporatisme
    Alors que la Monarchie donnait au Roi tous les pouvoirs dans une seule main, la séparation des pouvoirs a été voulue par la Révolution française pour la future République : afin éviter que la population soit écrasée par l’abus de pouvoir d’un roi ou un président et son administration (les fonctionnaires), pour qu’il y ait des contre-pouvoirs : or, en FRANCE, ça ne marche pas. Avec le quinquennat depuis 2002, les élections présidentielles et législatives ont lieu en même temps, à un mois d’écart, le mandat du Président de la république dure 5 ans, comme le mandat des députés, on a une majorité de députés à l’Assemblée Nationale qui sont du parti du Président, et pas d’élections législatives intermédiaires (mid-term) pendant 5 ans ; donc EXECUTIF = LEGISLATIF.
    Quant au JUDICIAIRE, il est corporatiste : si vous attaquez un hôpital pour des malversations, maltraitance des patients et euthanasie sauvages (et il y en a des milliers par an), le Procureur et les juges d’instruction empêchent l’instruction d’avoir lieu : donc les hôpitaux (surtout les hôpitaux publics, donc fonctionnaires) sont devenus des zones de non-droit où la qualité et la sécurité des soins n’est plus assurée, ni à fortiori la sécurité des personnes.
    Si vous attaquez une caisse de sécurité sociale (entreprise privée à mission de service public) sur ses erreurs de décision, les juges (tribunal des affaires de sécurité sociale) vont chercher à donner raison à la Caisse même si elle a tort, contre l’assuré social, etc. Donc, les juges ne sont pas impartiaux, et les fonctionnaires et les assimilés l’emportent, même s’ils devraient être sanctionnés.

    LE CORPORATISME : comment se fait-il que certaines professions ne soient jamais sanctionnées par la JuUSTICE ou très difficilement ? les médecins, les avocats, les juges, les notaires, etc ?
    Les manifestations actuelles contre le projet de retraite, mettent en scène un défilé des corporatismes représentés par 42  »régimes spéciaux » plus avantageux que le régime général, qui rejettent un régime universel de retraite qui viserait entre autres à réduire les inégalités entre les régimes spéciaux super-avantagés et le régime de base (voire les agriculteurs) qui son les plus désavantagés ? Certes le projet MACRON mérite d’être discuté et corrigé, mais on a l’impression que chaque corps de métier veut son régime à soi, ce qui fait penser à un système de retraite par capitalisation où c »est chacun pour soi … plutôt qu’à un régime de retraite par répartition.
    La FRANCE est un pays qui prône l’égalité … mais au final c’est pays inégalitaire, les  »élites » ou les  »pseudo-élites » se servent et servent leurs intérêts plutôt que de servir la Nation, et elles se soutiennent entre elles contre le citoyen lambda.

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  • MichelC

    6 janvier 2020

    Si les Suédois, les Canadiens, les Britanniques l’ont fait, pourquoi pas nous ?

    Parce qu’il faudra d’abord enfermer tous les énarques à Sainte-Anne.

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  • Vincent P

    6 janvier 2020

    Quand vous dites que « tous les contrats passés avec ce débiteur insolvable qu’est l’état seront sans valeur » parce qu’illégitimes, je ne vois pas bien la causalité, parce que la dette est une question de rapports de force et les états peuvent toujours appeler en renfort les gros bras du FMI pour faire payer les pauvres.
    D’autant qu’on a en France et dans le monde un tel niveau de corruption que ce n’est pas seulement l’état contre le peuple mais l’UE + l’état + les multinationales + les ploutocrates + les forces de réserve comme le FMI contre le peuple.
    Je ne pense pas que ce soit vraisemblable de croire à une faillite de l’état qui ne soit pas précédée d’une guerre civile. On aurait donc tort d’espérer une faillite de l’état (à moins d’être cynique et d’avoir les moyens de se barrer à Londres – ou de ne pas croire à mon sens du vraisemblable).

    Répondre
  • Ockham

    6 janvier 2020

    Mon opinion est, outre mes meilleurs vœux de bonne santé à vous et votre équipe, que vous avancez d’un pas toujours décidé. Le diagnostic est bon. L’état nounou est attaqué parce qu’il est trop cher, inefficace et contourné. Pour le reste on y va …

    Répondre
  • Gilles

    6 janvier 2020

    J’apprécie énormément et je lis avec beaucoup de plaisir à chaque fois les analyses de Charles Gave.
    Mais entendre que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes en Suède, en mettant totalement de côté leur politique désastreuse en matière d’immigration, qui à mon avis annihile tous les autres efforts entrepris par ailleurs.. cela ne me semble pas adapté.

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  • Alexandre

    6 janvier 2020

    Je me demande si d’une certaine façon cette société de la connaissance ne va pas finalement aboutir à une forme de monarchie de droit divin.

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  • Pierre 82

    6 janvier 2020

    C’est bizarre, mais je ne perçoit pas la Suède comme un pays particulièrement économiquement libéral. J’ai toujours en tête le « modèle suédois » ancien, de la social-démocratie triomphante. Je n’y ai été qu’une seule fois, il y a 35 ans, et je me souviens d’un pays où le niveau de taxes était hallucinant, le prix de la bière était invraisemblable. De ce que j’en lis actuellement, j’imagine un pays en pointe sur la « lutte contre les inégalités entre hommes et femmes », où des idioties sociétales telles que la théorie de genre sont très en vogue, et où on risque de très graves ennuis si on remet en cause le moindre « progrès sociétal ». Pays apparemment en proie à de grosses difficultés avec leurs « nouvelles populations » qu’ils on fait venir sans demander l’avis des Suédois, d’ailleurs tellement endoctrinés de sentiments mielleux qu’ils auraient sans doute acceptés sans barguigner.
    D’ailleurs, on a l’impression qu’on ne les a copié que sur leurs aspects les moins intéressants…
    Mais il est vrai que je ne connais pas bien le sujet, que ce sont chez moi des préjugés, et qu’il est possible les choses ont évolué depuis 1992, sauf hélas au niveau sociétal, et de l’effondrement de leurs valeurs.

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    • ilmryn

      8 janvier 2020

      Économiquement la Suède est encore très libérale voir l’indice des libertés économique:
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Indice_de_libert%C3%A9_%C3%A9conomique
      .
      Pour financer le socialisme il faut un tissu économique très performant et donc très libre, les Suédois sont, ou plutôt étaient, pragmatiques la-dessus. Par contre la surprotection et l’annihilation des responsabilités ont créé des générations totalement déconnectées du réel, d’où les dérives actuelles.
      A voir, le classement de la France sur le même index… cpef !

  • Vaik

    6 janvier 2020

    J’aimerais poser une question.
    Si la situation est si idyllique alors pourquoi le score PISA de la Suède a baisser de 8% entre 2000 et 2018 soit plus que la France qui a baissée de ~5%?

    Tout simplement parce que derrière le beau rêve libéral il y a une réalité qui est que les élèves devenus client n’ont pas une transparence totale sur la qualité de leurs écoles, et quand la qualité baisse de 0,4% en moyenne par an, elle est IMPERCEPTIBLE, mais bien réel sur le long terme. Tout ceci s’explique facilement.

    Les écoles ont été tournées vers la rentabilité, et les profs, sont employés à bas salaires donc moins qualifiés.

    Le laxisme ambiant et le numérique contribue également a baissé les résultats mais la qualité éducative des autres pays a augmenté comme le montre ce graphique:
    https://interactive.guim.co.uk/uploader/embed/2015/06/swedish_schools_confidence/giv-21277Eh4dD0jEEpCM/img/sweden_schools_confidence-1-0-0.png

    Et de plus, les inégalités entre les élèves de parents riches et pauvre explosent, mais bon , logique puisqu’ils sont « responsables » de leurs pauvreté. Pourquoi il n’investit pas dans les aurifères sud-africaine le mioche!

    En réalité, la Suède est l’exemple le plus prégnant que les privatisations sont des échecs qui se succèdent:
    Les autoroutes qui augmentent leurs prix de 100%. Les trains dont les prix ont augmentés. Les prisons anglaises qui étaient devenus tellement insalubres et violentes qu’ils pensent à les renationaliser…
    Mais bon, si on préfère ignorer le réel, Friedmanisation toute!

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    • durru

      6 janvier 2020

      Vous oubliez un paramètre évoqué plus bas dans le fil : l’import massif de populations étrangères. Lesquelles n’ont pas la maîtrise de la langue (ce qui ne facilite pas les choses dans un premier temps), mais surtout, elles n’ont pas les mêmes « codes », les mêmes priorités et, pourquoi s’en cacher, ni les mêmes capacités.
      Avec ces considérations, et sachant que la Suède a été, en terme de quota dans la population, le premier « importateur » de ces populations en Europe et, d’autant plus, dans l’OCDE, il faut sérieusement revoir les conclusions que vous tirez des chiffres présentés.

    • Jean

      6 janvier 2020

      Car la France est un pays profondément inégalitaire qui a égoistement conservé pour elle les 3% de marge de détérioration qu’elle aurait pu partager avec ses voisins moins nantis et qui n’ont pas encore compris que le libéralisme c’est mal.

    • Roger

      6 janvier 2020

      On peut toujours se focaliser sur la partie vide de la chope suédoise, il n’en reste pas moins qu’ils ont remis l’organisation et leurs finances publiques en ordre et ce dans la négociation et le consensus; on peut humblement s’en inspirer. Pour le classement PISA, ils ont peut être baissé mais est-ce de façon relative (les poursuivants ont progressé plus vite qu’eux) ou absolu ? Et les changement se font dans quel intervale de point ? Dans tous les cas, sur le classement 2018, ils sont encore devant nous et avec ce que je constate avec mon dernier, je crains que les choses ne s’arrange pas (pour nous).
      Si ce n’est déjà fait, je vous invite à faire quelques séjours chez nos voisins vikings avec escale incontournable chez les danois qui sont bien plus délurés que les 2 autres ou les Suisse. Vous constaterez que l’atmosphère sociale y est bien plus détendue que chez nous et qu’on y croise moins de sans-abri qu’ici.
      Quant aux impôts, ils sont certes élevés mais s’il y a meilleur consentement, c’est peut être que la perception du service rendu y est meilleure.
      Et s’il vous venait à l’idée d’y faire quelques investissements, il y a de très belles entreprises et un excellent écosystème entrepreneurial avec une SEK qui me semble encore dans une fenêtre favorable (Couronne Danois à éviter, elle est +/- indexée sur l’Euro).

      Skål !

    • Alexandre

      6 janvier 2020

      Le classement PISA n’a pas réellement de valeur, car il ne mesure pas les compétences mais la nature d’outils. Par exemple, plus une université aura de prix Nobel, plus elle sera hautement classée dans PISA, sauf que précisément les prix Nobel sont une institution politique qui n’a en science plus aucune valeur..

    • Vaik

      6 janvier 2020

      Veuillez m’excuser, j’avais passer trente minutes pour répondre à vos agréables commentaires mais il a visiblement été perdu par le site.

    • Vaik

      6 janvier 2020

      Veuillez m’excuser, je me suis mal exprimé, la notion de « rêve libéral » s’appliquait simplement aux privatisations.
      Je distingue le public et le privée par ces deux fonctions:

      – Le public a pour caractéristique de ne pas être concerné par la course au profit, et ne possède que peu la notion de cout publicitaire et de bénéfice. Cela lui permet de proposer des services de bonnes qualité quand ils ne sont pas détruits par les idées saugrenues de nos politiques corrompus (collège unique, dispersion des matières, fermeture des écoles, ect…) et également une bonne homogénéité des services. Cela le rend idéal pour les fonctions régaliennes, les services publics et les services à l’économie comme le ferroviaire marchand ou l’énergie.

      – Le privée a pour caractéristique d’être concerné par la recherche de profit et le darwinisme économique, ce qui lui permet de tiré profit de l’intelligence individuelle et de se laver toutes les dix ans pendant la crise, je rappelle la phrase de Schumpeter: « Il n’y a aucune contradiction en disant que les économies muni de crise créaient plus de richesse tout comme il n’y a pas de contradiction en rappelant que les voitures muni de freins roulent plus vite que celles qui n’en sont pas pourvus ». Il est donc idéal pour la création de richesse

      Ces deux sphères aux caractéristiques différentes doivent se faire concurrence.
      Toutes les idéologies qui ont méprisés l’une de ces deux sphères se sont trouvées face à des problèmes insolubles.

      Pour répondre aux commentaires.
      Je ne suis pas spécialiste de l’effet de l’immigration sur les statistiques mais c’est une piste.
      Quand à la valeur du prix Nobel je suis entièrement d’accord. Asselineau (gloups diront certains) en a brillamment parlé dans sa conférence « La tromperie universelle comme mode de gouvernement »:
      https://www.youtube.com/watch?v=1lNQ48e0FVc

      Quand à l’état de l’économie suédoise, je n’ai pas grand chose à redire. Elle a tout les atouts des pays types libéraux et possède un taux de pauvreté faible pour un pays libéral (10%):
      https://data.oecd.org/fr/inequality/taux-de-pauvrete.htm

      Merci pour vos chaleureux commentaires, je m’excuse que cette reproduction du premier commentaire soit de moins bonne qualités que celui perdu.

    • Blondin

      7 janvier 2020

      Je connais mal la Suède. En revanche, en France, où l’Education est ô combien, sous la tutelle de l’Etat, les inégalités entre élèves de parents riches et ceux de parents pauvres augmentent depuis des années.
      La faute au délabrement de l’institution scolaire. Délabrement dont les causes sont idéologiques et pas financières (la France est un des pays qui dépense le plus pour l’Education). Ce n’est pas la faute de Milton Friedman plutôt celle de Bourdieu
      Les parents riches ont les moyens de compenser pas ceux des pauvres.
      Un beau résultat obtenu par ceux qui pensent lutter contre les inégalités.

  • Ipchaa

    6 janvier 2020

    « Rien ne change pendant des millénaires. Survient la révolution industrielle en Grande-Bretagne avec l’invention de la machine à vapeur. »

    Cela n’est pas exact. Je vous invite à lire Rodney Stark (Le triomphe de la raison) et Pierre Musso (la religion industrielle). Il y a eu un changement MAJEUR il y a 2000 ans : l’avènement du Christianisme, de la théologie catholique, et donc de la victoire de la raison, de la science et de la logique sur le mythe et l’obscurantisme communs à toutes les autres civilisations.

    Le capitalisme est né dans les monastères (glorification du travail, « Ora et labora ») et s’est développé dans les villes libres catholiques d’Italie puis d’Europe du Nord, avec une multitude d’avancées philosophiques, scientifiques et technologiques révolutionnaires.

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    • breizh

      6 janvier 2020

      beaucoup de monastères ont lancé des industries au 19ème siècle (la Grande Chartreuse a contruit et exploité de nombreuses forges).

    • MichelC

      6 janvier 2020

      Exact, les monastères ont fait beaucoup dans de nombreux domaines.

    • Gerldam

      7 janvier 2020

      Sans compter l’invention de l’imprimerie qui permit la diffusion du savoir, mère de tous les progrès.

    • Charles Heyd

      7 janvier 2020

      Je réponds en fait à #Gerldam;
      En effet, dans les grands mouvements de l’histoire que décrit CG il a parfois des « petits faits » qui font que l’histoire s’emballe et c’est exactement ce qui s’est passé avec l’imprimerie au Moyen-Age;
      de nos jours, ce qui marque aussi la révolution en cours c’est le plus que plus qu’apporte l’internet et les réseaux sociaux; si on était toujours au Moyen-Age, nous ne connaitrions pas CG qui aurait pu être le moine Guillaume du « Nom de la rose »!

  • JLP

    6 janvier 2020

    « chaque suédois retrouve une certaine liberté sur la façon de dépenser ses contributions, et l’argent public ne finance plus de rentes » : si on remplace suédois par français, comment va pouvoir survivre la Noblesse (SNCF, RATP, EDF…)?

    Répondre
  • Gerldam

    6 janvier 2020

    S’agissant de la Suède, le paysage est moins idyllique que le décrit, fort brillamment Charles Gave. D’abord, comme déjà noté, la Suède a un problème d’immigration qui devient de plus en plus sérieux. Ensuite, c’est le pays où de plus en plus de citoyens sont favorables à la disparition du cash, ne voyant pas que c’est le début de la route de la servitude.
    Enfin, c’est la Suède qui produit des Greta Folleberg et où des imbéciles ne veulent plus prendre l’avion car ils veulent « sauver la planète », la pire imbécillité de ces derniers siècles.

    Répondre
    • Thierry Balet

      6 janvier 2020

      Absolument……

    • Robert

      6 janvier 2020

      D’ accord avec vos remarques. La Suède a amélioré sa situation en matière de comptes publics, mais connaît également des problèmes sociaux, notamment ceux liés à une immigration excessive qui peine à s’assimiler.

    • Robert

      6 janvier 2020

      Exact. La Suède a amélioré ses comptes publics, mais connaît des troubles sociaux liés notamment à une immigration excessive qui ne s’assimile pas…

    • Emmanuelle Gave

      6 janvier 2020

      Cher Gerldam,

      Je l’avoue, Charles reste parfois peut être dans une vision de la Suède d’il y a trois quatre ans. Reste que la Suède a été un pays libéral et qu’il en reste encore de bons sillons. Les problèmes de « bombes » que connait la Suéde aujourd’hui est un gros problème quant à Greta, on sait quels sont les lobbys qui financent cette affaire, le fait qu’elle soit Suédoise est presque un coup de dés. Elle aurait pu être Danoise, Belge ou Allemande, bref. Les financements ne sont pas Suédois.

  • Charles Heyd

    6 janvier 2020

    Excellentissime résumé de toutes les tares que cumule l’état français!
    J’ai été militaire pendant trente ans et je n’ai jamais souffert de ne pas être syndiqué mais par contre je vois le désastre que cause cette disposition dans la justice et dans la police.
    Et s’il y a bien une réforme qu’il faut engager sans délai c’est bien celle de l’éducnat.
    Et bien sûr, tout cela ne peut que se faire sans un moyen de dissuasion (de frappe contre les ODS) qu’est le RIC et malheureusement on n’y est pas encore!

    Répondre
    • breizh

      6 janvier 2020

      les militaires ont désormais droit à des associations professionnelles, comme pour les magistrats (ce ne sont pas des syndicats, malgré le nom d’une association).

  • Thierry Balet

    6 janvier 2020

    Bonjour Monsieur Gave et bonne reprise à vous en ce début d’année.
    Comme je vis en Suisse, je ne peux qu’acquiescer l’exemple « démocratique » que vous mentionnez de ce pays et qui a fait ses preuves……..jusqu’à dernièrement.
    En effet, il y a ici aussi des « hommes de Davos » et les « Oints du Seigneur » pullulent à souhait. Pour ces derniers il n’y a aucun scrupule à vendre cette suisse aux plus offrants, sous-entendus aux européistes de tout bord…..
    Ici aussi quand le peuple vote « mal », le discours médiatique ambiant essaie tant bien que mal de prouver le côté ignare de ces chers citoyens qui n’auraient pas « bien compris » quel aurait été son intérêt à mieux voter…..
    Bref, à défaut d’un monde parfait, je souhaite à nous tous ainsi qu’à l’IDL le meilleur pour cette nouvelle année qui j’en suis sûr nous apportera son lot de surprises.
    Bien à vous.

    Répondre
  • calal

    6 janvier 2020

    Les suedois ont ils decide par un referendum d’importer des migrants bac-15 a la tonne?

    Répondre
    • Robert

      6 janvier 2020

      Question intéressante ! Qui en induit une autre : et la démocratie dans tout cela ?

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