13 avril, 2020

Nous venons de subir un coup d’Etat sans précèdent dans l’histoire depuis 1917. Et personne ne s’en est rendu compte !

Depuis des décennies je réfléchis à un problème qui me tracasse vraiment et dont j’ai souvent parlé dans ces chroniques : Pourquoi la monnaie a-t-elle de la valeur ?

La meilleure explication donnée de ce phénomène étrange le fut par le Christ, à qui un pharisien demandait s’il fallait payer l’impôt à Rome, ce qui était un piège.  Jésus lui demanda avec quoi paye t’on cet impôt ? Le pharisien lui montra une pièce. Qui est cette personne sur la pièce ? demanda le Christ. Le pharisien lui répondit « César » et c’est là que tomba la phrase qui annonçait la naissance du monde moderne par la séparation de l’église et de l’état, « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu «.

Mais cette phrase dit aussi très clairement (ce que personne ne relève jamais) que la monnaie c’est l’état et que cette monnaie sert à payer les impôts. De nos jours l’état, représente une nation, c’est dire une volonté de vivre ensemble et cette nation a besoin d’être défendue contre les ennemis intérieurs et extérieurs, ce qui coûte de l’argent et nécessite donc de lever des impôts.

La monnaie est donc une convention règlementée par l’état, telle est l’explication du Christ et c’est bien sur la bonne. Tout cela les lecteurs de l’IDL le savent depuis longtemps

Mais les idées suivantes, qui m’ont été inspirées par ce qui se passe dans le monde en ce moment sont nouvelles, en tout cas pour moi, et il va falloir que le lecteur s’accroche une fois de plus tant elles sont importantes.

Comme chacun le sait, et comme le disait Bastiat, si vous désirez vraiment quelque chose il n’y a que deux façons de l’acquérir : travailler pour pouvoir l’acheter, ou, le voler, ce qui prend beaucoup moins de temps mais ce qui peut être dangereux sauf bien sur si vous vous faites élire comme socialiste ou communiste et que vous changez la loi pour vous permettre de voler le fruit du travail des autres.

C’est ce que disait aussi, mais d’une façon plus imagée, mon vieux professeur d’économie à Toulouse quand il avançait qu’il n’y avait que deux façons de répartir la rareté, la main invisible d’Adam Smith ou le grand coup de pied dans le derrière de Joseph Staline et qu’il n’y avait RIEN entre les deux. On ne peut pas « en même temps » être pour la main invisible et le coup de pied dans le derrière.

En bonne théorie libérale, dans un système de marché libre (la main invisible d’Adam Smith), une transaction « juste » a lieu si les deux parties sont d’accord sur le prix et si cet échange est fait librement. Dans ce cas de figure, les deux parties prenantes sont gagnantes et l’économie s’enrichit de la somme de ces deux gains. Et c’est pour ça qu’Adam Smith l’emporte toujours sur Joseph Staline car le gars recevant le coup de pied dans le derrière a en général du mal à comprendre que c’est pour son bien.

Mais dans cette transaction librement consentie, s’est introduit un piège.

J’ai parlé d’un prix librement consenti, libellé dans la monnaie de césar, c’est-à-dire la monnaie étatique.

Et donc j’ai une immense contradiction à l’intérieur du système capitaliste : la production et les échanges peuvent être régis par la main invisible MAIS le prix auquel cet échange aura lieu sera lui libellé dans une monnaie qui elle fonctionne à grands coups de pied dans le derrière puisque la plupart des monnaies bénéficient de ce que l’on appelle le « cours forcé », ce qui revient à dire qu’en France les transactions doivent avoir lieu dans la monnaie de l’état français.

Car, quand je fais une transaction en France, elle a lieu dans la monnaie qui a cours LEGAL en France, aujourd’hui l’Euro demain le Bolivar Vénézuélien, après demain le Mark Allemand…en attendant le troc ou le retour de l’or. Et définir la monnaie qui a cours légal en France est un privilège régalien. Je peux prêter de l’argent a l’état français en Euro aujourd’hui et me les voir rembourser en « nouveau-nouveau « franc français dans 10 ans et je n’aurais rien à dire.

Et cette contradiction pourrit depuis toujours les relations entre le système politique (ceux qui contrôlent l’Etat et doivent trouver les sous pour assurer son fonctionnement et accessoirement leur enrichissement personnel) et ceux qui créent de la valeur en lui donnant un prix car ce prix devra être libellé dans la monnaie de l’état local, ce qui permet bien sur toutes les entourloupes.

Résumons ce que je viens de dire.

Le secteur privé fonctionne au mieux si la main invisible d’Adam Smith est au travail.

Mais cela implique que le secteur privé utilise la monnaie qui elle est contrôlée par Joseph Staline, ce qui veut dire qu’à terme l’oncle Joseph va se servir de son monopole d’émission de la monnaie pour piller le secteur privé puisqu’il a le monopole de la violence légitime, et cela de façon inéluctable.

Que faire ?

Bien entendu et depuis la nuit des temps, l’état va tout faire pour s’’introduire entre les deux parties pour prélever sa livre de chair au moment de la transaction : TVA, droits de douane, octrois, esclavage, spoliation légale, réquisition, service militaire obligatoire, confiscation… la liste est longue et Bastiat, encore lui, les a beaucoup mieux décrits que tout ce que je pourrais faire et je renvoie à ses écrits dans les « harmonies économiques » par exemple.

Mais le plus simple, et de loin, est de se servir de la capacité que l’état a de créer de la monnaie à partir de rien (de nos jours) pour organiser à son profit ce qu’il faut bien appeler des enrichissements sans cause en faisant varier le volume de la monnaie émise pour acheter des actifs du secteur privé par exemple, en les payant en monnaie de singe.

Et là, je dois dire que je suis en train d’assister à quelque chose que je croyais impossible, mais une fois de plus je me trompais sur la capacité de nuisance des hommes de Davos (au fond, je suis un grand naïf).

Pour être honnête, j’attendais une contre-attaque de leur part, mais la violence de celle-ci me laisse pantois.

Ils ont tout simplement décidé de nationaliser tout le secteur financier, c’est-à-dire la partie du secteur étatique qui était en contact permanent avec le secteur privé.

Pour utiliser une image, le secteur financier c’est comme une réserve d’eau dans un barrage en montagne qui sert à irriguer les plaines en dessous.

Le barrage est géré par l’Etat et régulé par l’autorité qui contrôle le débit vers le bas (la banque centrale), mais l’eau (l’épargne) appartient au secteur privé.

Depuis 10 ans, « ils » ne payaient plus ceux qui rajoutaient de l’eau (les épargnants) en pratiquant des taux d’intérêts négatifs mais la semaine dernière ils ont fait très fort : ils ont décidé que l’eau était maintenant à eux et qu’ils payeraient ce qui est en fait une nationalisation par chaque pays de son épargne en imprimant du papier monnaie en guise de paiement pour s’approprier le stock d’épargne qui était en amont du barrage.

Voila qui doit représenter la plus grande nationalisation de l’histoire. Lénine doit se retourner dans sa tombe sur la place rouge devant l’amateurisme dont il a fait preuve en 1917…

Eu une semaine, nous sommes passés en ce qui concerne la distribution et la collecte de l’épargne d’un système de marché à un système technocratique, centralisé et où les faillites sont interdites.

Adieu Schumpeter et la création destructrice…

Je dois avouer que j’en suis resté comme deux ronds de flans.

Et cela s’est fait sans aucun vote des parlements, sans aucune révolte des peuples, sans aucune consultation juridique auprès des cours suprêmes et des conseils d’Etat.

Bien pire les marchés sont montés tant ceux qui allaient être mis en faillite pour avoir mal utilisé l’épargne qui leur avait été confiée ont été soulagés. En fait, en faisant cela les banques centrales sauvent de la faillite une fois de plus les mécréants du capitalisme de connivence, mais non pas après qu’ils aient fait faillite, comme en 2008, mais avant, ce qui est quand même moins stressant pour eux.

Nous sommes en train de subir le plus extraordinaire coup d’Etat organisé par la classe technocratique mondiale sans que quiconque ne bronche. Ce coup d’état cherche à sauver la mondialisation malheureuse qui a ruiné tout le monde sauf ceux qui étaient proches des banques centrales, au détriment des peuples.

Et le moment choisi, celui de la pandémie, est étonnant d’opportunisme.

Car nous avons une pandémie qui s’est abattu sur le monde et je me souviens de la phrase de Ram Emmanuel le conseiller d’Obama qui disait en parlant de la grande crise financière de 2008 : » ce serait dommage de laisser une telle crise inexploitée ».

Par-là, il voulait dire qu’une crise est un merveilleux moment pour faire bouger les lignes de force dans un système en faveur de ceux qui sont au pouvoir et qu’il faut taper vite et fort pendant que tout le monde est sonné.

Cette réaction des hommes de Davos (qui peuplent les banques centrales qui ont organisé ce coup d’état) s’est produite en effet à la faveur d’une pandémie et au prétexte de sauver nos vies.

Voilà qui me semble un peu excessif.

Car après tout cette maladie ne semble tuer que les vieux, l’âge moyen des décès causés par le virus étant en France de 81 ans et 99 % des morts en Italie ayant eu plus de 70 ans.

Il aurait peut-être suffi de mettre en confinement les gens au-dessus de 70 ans et de bien foutre la paix aux autres pour qu’ils vaquent à leurs affaires normalement.

Certes, c’est faire peu de cas apparemment de tous les gens âgés dans des asiles de vieux, mais ils meurent en rangs épais dans les asiles de toutes façons et aux Etats-Unis un économiste a calculé que sauver la vie d’une personne de plus de 75 ans revient à mettre 4600 personnes au chômage.

Combien parmi ces 4600 vont se suicider, combien vont être ruinés, combien vont se droguer ou retourner à l’alcoolisme ?

Certes une vie humaine n’a pas de prix, mais elle en a un si pour sauver une vie visible, on condamne dix personnes à la mort parce qu’elles sont invisibles.

Ici on ne parle plus de grandeur d’âme, de compassion mais d’hypocrisie et de lâcheté.

Pour conclure ce papier d’humeur.

Je ne crois pas une seconde que les hommes de Davos soient suffisamment intelligents pour avoir organisé ce coup-là.

Par contre, je les crois suffisamment cyniques pour sauter sur l’occasion quand une opportunité se présente.

Les Peuples grondaient partout et voulaient le retour de la Démocratie et de la Souveraineté Nationale. Voilà qui devraient les calmer et ramener les fortes têtes dans les rangs, pensent sans doute ces esprits faibles qui ne connaissent rien en dehors de leur monde.

Je crains pour-eux- et j’espère- pour nous- qu’une fois de plus ils ne se trompent complétement.

Les Peuples vont se rendre compte qu’ils sont encore plus incompétents qu’ils ne le pensaient et leur fureur va en être décuplée.

  • Car ou ils savaient et dans ce cas ce sont des misérables.
  • Ou ils ne savaient pas et ce sont des incompétents dont il va falloir se débarrasser.

Et je pense ici à la phrase de Talleyrand

Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite »

Hélas pour les petits hommes, aujourd’hui, ils le savent.

 

Depuis des décennies je réfléchis à un problème qui me tracasse vraiment et dont j’ai souvent parlé dans ces chroniques : Pourquoi la monnaie a-t-elle de la valeur ?

La meilleure explication donnée de ce phénomène étrange le fut par le Christ, à qui un pharisien demandait s’il fallait payer l’impôt à Rome, ce qui était un piège.  Jésus lui demanda avec quoi paye t’on cet impôt ? Le pharisien lui montra une pièce. Qui est cette personne sur la pièce ? demanda le Christ. Le pharisien lui répondit « César » et c’est là que tomba la phrase qui annonçait la naissance du monde moderne par la séparation de l’église et de l’état, « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu «.

Mais cette phrase dit aussi très clairement (ce que personne ne relève jamais) que la monnaie c’est l’état et que cette monnaie sert à payer les impôts. De nos jours l’état, représente une nation, c’est dire une volonté de vivre ensemble et cette nation a besoin d’être défendue contre les ennemis intérieurs et extérieurs, ce qui coûte de l’argent et nécessite donc de lever des impôts.

La monnaie est donc une convention règlementée par l’état, telle est l’explication du Christ et c’est bien sur la bonne. Tout cela les lecteurs de l’IDL le savent depuis longtemps

Mais les idées suivantes, qui m’ont été inspirées par ce qui se passe dans le monde en ce moment sont nouvelles, en tout cas pour moi, et il va falloir que le lecteur s’accroche une fois de plus tant elles sont importantes.

Comme chacun le sait, et comme le disait Bastiat, si vous désirez vraiment quelque chose il n’y a que deux façons de l’acquérir : travailler pour pouvoir l’acheter, ou, le voler, ce qui prend beaucoup moins de temps mais ce qui peut être dangereux sauf bien sur si vous vous faites élire comme socialiste ou communiste et que vous changez la loi pour vous permettre de voler le fruit du travail des autres.

C’est ce que disait aussi, mais d’une façon plus imagée, mon vieux professeur d’économie à Toulouse quand il avançait qu’il n’y avait que deux façons de répartir la rareté, la main invisible d’Adam Smith ou le grand coup de pied dans le derrière de Joseph Staline et qu’il n’y avait RIEN entre les deux. On ne peut pas « en même temps » être pour la main invisible et le coup de pied dans le derrière.

En bonne théorie libérale, dans un système de marché libre (la main invisible d’Adam Smith), une transaction « juste » a lieu si les deux parties sont d’accord sur le prix et si cet échange est fait librement. Dans ce cas de figure, les deux parties prenantes sont gagnantes et l’économie s’enrichit de la somme de ces deux gains. Et c’est pour ça qu’Adam Smith l’emporte toujours sur Joseph Staline car le gars recevant le coup de pied dans le derrière a en général du mal à comprendre que c’est pour son bien.

Mais dans cette transaction librement consentie, s’est introduit un piège.

J’ai parlé d’un prix librement consenti, libellé dans la monnaie de césar, c’est-à-dire la monnaie étatique.

Et donc j’ai une immense contradiction à l’intérieur du système capitaliste : la production et les échanges peuvent être régis par la main invisible MAIS le prix auquel cet échange aura lieu sera lui libellé dans une monnaie qui elle fonctionne à grands coups de pied dans le derrière puisque la plupart des monnaies bénéficient de ce que l’on appelle le « cours forcé », ce qui revient à dire qu’en France les transactions doivent avoir lieu dans la monnaie de l’état français.

Car, quand je fais une transaction en France, elle a lieu dans la monnaie qui a cours LEGAL en France, aujourd’hui l’Euro demain le Bolivar Vénézuélien, après demain le Mark Allemand…en attendant le troc ou le retour de l’or. Et définir la monnaie qui a cours légal en France est un privilège régalien. Je peux prêter de l’argent a l’état français en Euro aujourd’hui et me les voir rembourser en « nouveau-nouveau « franc français dans 10 ans et je n’aurais rien à dire.

Et cette contradiction pourrit depuis toujours les relations entre le système politique (ceux qui contrôlent l’Etat et doivent trouver les sous pour assurer son fonctionnement et accessoirement leur enrichissement personnel) et ceux qui créent de la valeur en lui donnant un prix car ce prix devra être libellé dans la monnaie de l’état local, ce qui permet bien sur toutes les entourloupes.

Résumons ce que je viens de dire.

Le secteur privé fonctionne au mieux si la main invisible d’Adam Smith est au travail.

Mais cela implique que le secteur privé utilise la monnaie qui elle est contrôlée par Joseph Staline, ce qui veut dire qu’à terme l’oncle Joseph va se servir de son monopole d’émission de la monnaie pour piller le secteur privé puisqu’il a le monopole de la violence légitime, et cela de façon inéluctable.

Que faire ?

Bien entendu et depuis la nuit des temps, l’état va tout faire pour s’’introduire entre les deux parties pour prélever sa livre de chair au moment de la transaction : TVA, droits de douane, octrois, esclavage, spoliation légale, réquisition, service militaire obligatoire, confiscation… la liste est longue et Bastiat, encore lui, les a beaucoup mieux décrits que tout ce que je pourrais faire et je renvoie à ses écrits dans les « harmonies économiques » par exemple.

Mais le plus simple, et de loin, est de se servir de la capacité que l’état a de créer de la monnaie à partir de rien (de nos jours) pour organiser à son profit ce qu’il faut bien appeler des enrichissements sans cause en faisant varier le volume de la monnaie émise pour acheter des actifs du secteur privé par exemple, en les payant en monnaie de singe.

Et là, je dois dire que je suis en train d’assister à quelque chose que je croyais impossible, mais une fois de plus je me trompais sur la capacite de nuisance des hommes de Davos (au fond, je suis un grand naïf).

Pour être honnête, j’attendais une contre-attaque de leur part, mais la violence de celle-ci me laisse pantois.

Ils ont tout simplement décidé de nationaliser tout le secteur financier, c’est-à-dire la partie du secteur étatique qui était en contact permanent avec le secteur privé.

Pour utiliser une image, le secteur financier c’est comme une réserve d’eau dans un barrage en montagne qui sert à irriguer les plaines en dessous.

Le barrage est géré par l’Etat et régulé par l’autorité qui contrôle le débit vers le bas (la banque centrale), mais l’eau (l’épargne) appartient au secteur privé.

Depuis 10 ans, « ils » ne payaient plus ceux qui rajoutaient de l’eau (les épargnants) en pratiquant des taux d’intérêts négatifs mais la semaine dernière ils ont fait très fort : ils ont décidé que l’eau était maintenant à eux et qu’ils payeraient ce qui est en fait une nationalisation par chaque pays de son épargne en imprimant du papier monnaie en guise de paiement pour s’approprier le stock d’épargne qui était en amont du barrage.

Voila qui doit représenter la plus grande nationalisation de l’histoire. Lénine doit se retourner dans sa tombe sur la place rouge devant l’amateurisme dont il a fait preuve en 1917…

Eu une semaine, nous sommes passés en ce qui concerne la distribution et la collecte de l’épargne d’un système de marché à un système technocratique, centralisé et où les faillites sont interdites.

Adieu Schumpeter et la création destructrice…

Je dois avouer que j’en suis resté comme deux ronds de flans.

Et cela s’est fait sans aucun vote des parlements, sans aucune révolte des peuples, sans aucune consultation juridique auprès des cours suprêmes et des conseils d’Etat.

Bien pire les marchés sont montés tant ceux qui allaient être mis en faillite pour avoir mal utilisé l’épargne qui leur avait été confiée ont été soulagés. En fait, en faisant cela les banques centrales sauvent de la faillite une fois de plus les mécréants du capitalisme de connivence, mais non pas après qu’ils aient fait faillite, comme en 2008, mais avant, ce qui est quand même moins stressant pour eux.

Nous sommes en train de subir le plus extraordinaire coup d’Etat organisé par la classe technocratique mondiale sans que quiconque ne bronche. Ce coup d’état cherche à sauver la mondialisation malheureuse qui a ruiné tout le monde sauf ceux qui étaient proches des banques centrales, au détriment des peuples.

Et le moment choisi, celui de la pandémie, est étonnant d’opportunisme.

Car nous avons une pandémie qui s’est abattu sur le monde et je me souviens de la phrase de Ram Emmanuel le conseiller d’Obama qui disait en parlant de la grande crise financière de 2008 : » ce serait dommage de laisser une telle crise inexploitée ».

Par-là, il voulait dire qu’une crise est un merveilleux moment pour faire bouger les lignes de force dans un système en faveur de ceux qui sont au pouvoir et qu’il faut taper vite et fort pendant que tout le monde est sonné.

Cette réaction des hommes de Davos (qui peuplent les banques centrales qui ont organisé ce coup d’état) s’est produite en effet à la faveur d’une pandémie et au prétexte de sauver nos vies.

Voilà qui me semble un peu excessif.

Car après tout cette maladie ne semble tuer que les vieux, l’âge moyen des décès causés par le virus étant en France de 81 ans et 99 % des morts en Italie ayant eu plus de 70 ans.

Il aurait peut-être suffi de mettre en confinement les gens au-dessus de 70 ans et de bien foutre la paix aux autres pour qu’ils vaquent à leurs affaires normalement.

Certes, c’est faire peu de cas apparemment de tous les gens âgés dans des asiles de vieux, mais ils meurent en rangs épais dans les asiles de toutes façons et aux Etats-Unis un économiste a calculé que sauver la vie d’une personne de plus de 75 ans revient à mettre 4600 personnes au chômage.

Combien parmi ces 4600 vont se suicider, combien vont être ruinés, combien vont se droguer ou retourner à l’alcoolisme ?

Certes une vie humaine n’a pas de prix, mais elle en a un si pour sauver une vie visible, on condamne dix personnes à la mort parce qu’elles sont invisibles.

Ici on ne parle plus de grandeur d’âme, de compassion mais d’hypocrisie et de lâcheté.

Pour conclure ce papier d’humeur.

Je ne crois pas une seconde que les hommes de Davos soient suffisamment intelligents pour avoir organisé ce coup-là.

Par contre, je les crois suffisamment cyniques pour sauter sur l’occasion quand une opportunité se présente.

Les Peuples grondaient partout et voulaient le retour de la Démocratie et de la Souveraineté Nationale. Voilà qui devraient les calmer et ramener les fortes têtes dans les rangs, pensent sans doute ces esprits faibles qui ne connaissent rien en dehors de leur monde.

Je crains pour-eux- et j’espère- pour nous- qu’une fois de plus ils ne se trompent complétement.

Les Peuples vont se rendre compte qu’ils sont encore plus incompétents qu’ils ne le pensaient et leur fureur va en être décuplée.

  • Car ou ils savaient et dans ce cas ce sont des misérables.
  • Ou ils ne savaient pas et ce sont des incompétents dont il va falloir se débarrasser.

Et je pense ici à la phrase de Talleyrand

Si les gens savaient par quels petits hommes ils sont gouvernés, ils se révolteraient vite »

Hélas pour les petits hommes, aujourd’hui, ils le savent.

 

 

 

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

130 Commentaires

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  • zelectron

    25 mai 2020

    Combien de Bernard Madoff au sein de nos gouvernements ?

    Répondre
  • Max

    20 mai 2020

    Ne jamais sous estimer l’ennemi !!!

    Répondre
  • Yaroslav

    30 avril 2020

    Les banques centrales ont comme seule mission d’augmenter la masse monétaire en fonction du progrès économique du pays (investissement, dépenses). Par conséquent émettre de la monnaie lorsqu’un pays ne progresse plus ou régresse, revient à diluer la valeur de la monnaie. Ce qui revient à diluer l’épargne. Ce qui revient à mettre à contribution l’épargne non plus pour financer l’investisseur (il n’a a plus d’investisseurs) ou le consommateur. Le problème, c’est que ce financement du consommateur a cessé d’être un prêt, pour devenir un don. L’indemnisation du chômage, que le coronavirus a généralisé, n’a pas à être remboursée. Le principe libéral tout salaire mérite travail est mis à néant. C’est très exactement l’action commise par la Banque centrale de la République de Weimar. Ne sachant plus que faire, les autorités ont émis de l’argent. 8 mille milliard ce dernier mois, me dit le Crédit Suisse. Quand on en prend conscience on se dit que l’or physique, autant qu’il reste négociable, est très très bon marché.

    Répondre
  • BEOTIEN

    28 avril 2020

    Il y a toujours variation des parités. Mais entre € et $ les quantités émises n’en sont pas les seules sources. À commencer en raison du « privilège exorbitant » du dollar, de ne plus être tenu à remboursement. Puis, en temps de crise en vertu de sa fonction refuge. Ajoutons que les choses ne sont pas instantanées. Attendez qu’à force de perte de compétitivité les USA, en sus de ne quasi plus rien parvenir à vendre au reste du monde et en devenir à ce point dépendant (et pas qu’en masques chirurgicaux) qu’on les découvrent incapables d’assurer la défense de leurs intérêts malgré les flots de monnaies qu’ils y consacrent et vous verrez quel roi nu sera le « Dieu dollar » !

    Répondre
  • ARC

    22 avril 2020

    Bravo monsieur Gave,
    quel courage, il serait si aisé de faire du politiquement correct en nous noyant de chiffres qui nous expliauent que c’est pour le bien de tous que le liberalisme s’empare des dogmes solcialistes…. Ne pensez-vous pas que nous sommes arrivés à un stade où les moyens de l’atét (défict, et politique monétaire) sont détournés par les puissants afin de leur conférer des avantages compétitifs en terme de coût par rapport à leurs concurrents dans d’autres pays. Un peu comme un nouveau dumping d’ingénierie financière. Mais à un moment comme vous le dites mainstreer ou l’effondrement des devises fiat rsiquent de faire très mal à cette main-mise de certains sur les richesses de tous.

    Répondre
  • Pierre Bouchart

    22 avril 2020

    Il m’arrive de donner un commentaire. Comme de lire des articles de Charles Grave et non seulement de voir ses vidéos. Rien d’original ici à dire si ce n’est que la pandémie créé deux situations soit celle du confinement et de l’arrêt de l’économie soit celle de l’immunité collective qui consiste à permettre le laisser faire, de permettre aux personnes jeunes et en santé de renforcer leurs anticorps en attrapant le virus nouveau tout en laissant une sélection naturelle déterminer parmi les personnes fragiles en mauvaise santé et âgées celles qui resteront en vies de celles qui mourront. La solution intermédiaire consiste de donner des masques pour tous les citoyens des pays en les testant afin de séparer les personnes infectées de celles qui ne le sont pas tout en renforçant la protection physique en couvrant au moins la bouche et le nez. Les États occidentaux à court terme n’ont rien vu venir de ce virus oubliant que les virus asiatiques pourraient se rendre dans nos contrées par le transport aérien. Le capitalisme de connivence du mondialisme global y est pour quelque chose avec cette idée du citoyen d’aéroport qui ne veut plus d’identité et d’identification, une appartenance.

    L’immunité collective existe en partie dans cette pandémie car les services essentiels et l’économie essentielle subsiste et suffisamment force majeure pour que nombre de personnes soient fauchées par ce maudit virus. Cette vue d’immunité a un arrière goût d’eugénisme qui pensé au 19ème siècle réfléchissant à la non reproduction des plus faibles aurait inspiré une partie du nazisme qui sert aujourd’hui idéologiquement aux européistes à justifier la sortie des nations de l’Europe et du monde ce qui est une grave erreur. L’État national lui avec majuscule consiste justement à ce qu’une part de planification serve à l’économie qui est davantage nationale que mondiale.
    Dont la capacité de l’État national et démocratique de prévoir l’achat de matériel médical et d’en faire une réserve importante en cas d’épidémie. Rien avoir avec le fiasco de l’état Macron ou des états italiens et espagnol corrompus tous par une gauche maladivement utopique sur l’Europe qui n’est qu’un ramassis de bureaucrates et de parasites sociaux. Si cette Europe Frankenstein se poursuit, la Chine par son impérialisme économique en fera un zombie à son service. L’Europe des nations est la seule ce qui est la souveraineté des peuples.

    Répondre
  • vince

    21 avril 2020

    Merci Mr Gave pour votre analyse, qui rejoint en certains points celle de Boris le lay qui y voit aussi une gigantesque privatisation des entreprises americaines par la FED.
    Une analyse un peu plus complotiste, mais qui vaut le coup d’oeil
    https://youtu.be/tFX3jrA0mPM

    Au passage, si vous décidiez de vous presenter a la grande élection, on sera nombreux à vous pousser en avant

    Répondre
  • mb2

    20 avril 2020

    Êtes-vous toujours convaincu que la monnaie doit être prérogative étatique ?

    A la lumière des évènements de ces dernières années, j’en suis arrivé à la conclusion que des monnaies privées en concurrence donnerait un système plus juste et plus stable. L’intérêt du privé, c’est que contrairement à l’état, il ne peut faire défaut sans faire faillite, si il a promis 15 grammes d’or pour une unité, il ne peut plus dire « oui, mais non, en fait ce sera plutôt 10 grammes et la vie continue ».

    Qu’en pensez-vous ?

    Répondre
    • BEOTIEN

      28 avril 2020

      Que le nombre de « grammes » disponibles pour faire de la monnaie est si limité qu’y revenir gripperait instantanément les économies nationales avant même qu’un seul puisse être transporté d’un pays à un autre.

  • Le Berre

    19 avril 2020

    Raisonnement impeccable mais…….

    J’ai suivi avec intérêt un raisonnement vif argumenté et original -d’ou toujours le plaisir de vous lire et de comprendre mieux…
    et soyez assuré de mon estime.

    mais

    il y a en France 6 000 0000 de personnes âgées de plus de 75 ans…9%

    L’Europe a abandonné au délire hitlerien environ 6 000 000 de juifs…….

    Elle aurait pu y perdre définitivement son honneur et toute possibilité de retour a une vie démocratique -les deux allant de pair
    Elle s’est ruinée pour faire disparaitre le régime politique qui en était responsable et peine toujours a s’en remettre .
    Elle n’avait pas d’autre choix.

    Ce que vous décrivez si justement comme possible est une réalité soit une face de la médaille, sans doute a nouveau celle de César.

    L’autre est probablement qu’un société riche et prospère qui abandonnerait – sous quelque modalité que ce soit 10 % de sa population pour sauver son bien être matériel -se condamnerait a la crapulerie .
    Que le nom de la deuxième face soit Dieu , Honneur ,Humanité ou Solidarité il faut qu’elle existe pour que nous restions des hommes.

    Répondre
    • B. Di Gioia

      24 avril 2020

      Cher Le Berre pour simplifier que pensez vous de débarrasser les institutions de l’emprise mortifère du GODF ?
      Quant à l’aspect concret force est de constater que le déclin inexorable date du NON au référendum de 1969 (Nouvelle Société Participative proposée par de Galle) Il convient de rappeler qu’Adenauer lui, avait bien comprit ce que de Gaulle proposait et il l’a fait en RFA Ne cherchons pas ailleurs la position dominante de l’Allemagne.
      Le fléau, la punition c’est l’emprise du GODF depuis les Lumières qui éclairent les exactions de 1789 jusqu’à la période actuelle. Les quelques rares parenthèses n’ont été que « soins palliatifs » administrés à un « grand malade » de constitution robuste (par la grâce de son peuple) Ces parenthèses Bonaparte – Napoléon III – De Gaulle et c’est à peu près tout. Le seul qui en réalité mérite (en dépit de quelques timides réserves) vos qualificatifs Dieu, Honneur, Humanité, Solidarité c’est de Gaulle
      Ce pays, la France, est le seul au monde a avoir aligné QUATORZE changements de régime depuis 1789. Voilà la clé de l’énigme.
      Bien à Vous

    • BEOTIEN

      28 avril 2020

      Que le nombre de « grammes » disponibles pour faire de la monnaie est si limité qu’y revenir gripperait instantanément les économies nationales avant même qu’un seul puisse être transporté d’un pays à un autre.

    • BEOTIEN

      28 avril 2020

      « raisonnement impeccable » sous réserve d’accepter qu’à l’eugénisme des individus les plus fragiles on ajoute celui des entreprises et des centaines de millions de miséreux qu’elles jetteront à la rue. Au coup de pied stalinien, préférer l’abattage de masse. Ce vieux rêve de ceux que leur lecture simpliste de Smith fait opposer
      au totalitarisme collectivisme la liberté  des loups à se gaver d’agneaux avant d’exiger des lois leur assurant le remboursement du traitement de leur indigestion par les brebis !

      Vos très appropriées références indiquent bien à quelles crapuleries historiques renvoient ce « libéralisme » là.

  • sissou

    19 avril 2020

    Une interrogation M.GAVE concernant la parité des monnaies. Comment se fait il qu’aucune monnaie ne dévisse alors que l’on imprime des billets à droite et à gauche? Je me souviens des dévaluations du franc de la lire les marchés réagissaient instantanément. Aujourd’hui c’est tout pareil !!! Qu’est ce que cela cache?

    Répondre
    • mb2

      20 avril 2020

      Si je puis me permettre, ce n’est pas la même chose. Avant, on dévaluait par rapport à autre chose (or puis dollar). On disait « ok, le franc vallait 0.15g d’or, maintenant il n’en vaut plus que 0.1 »
      Dans ces conditions, le marché ne peut que réagir, en fait c’est l’état qui bouge un prix administré.

      Là, tout le monde imprimme à gogo, difficile donc d’évaluer une monnaie par rapport à une autre. Tout le monde est confiné, le pognon est confiné avec vous donc pas d’inflation. Le pognon est confiné parce que, concrètement, que pouvez-vous en faire ?

    • thibault

      20 avril 2020

      Si la FED imprime autant de billets que la BCE en proportion du stock de monnaie disponible, il ne me semble pas incohérent que la parité DOLLAR/ EURO reste à peu près stable lol. Il faudrait comparer les cours avec ceux du franc suisse ou de la couronne suédoise.

      En revanche le pouvoir d’achat de l’Euro ou du Dollars risque d’en prendre un coup !

    • Francois humbert

      25 avril 2020

      En réponse à Sissou le monétariste Keynes affirma qu il y avait une exception à la planche à billets produisant de l’ inflation et en conséquence la chute de la valeurs de la monnaie.
      Cette exception se produits lorsque de « Nouvelles » mains au travail absorbent instantanément l’argent que l’on vient d’imprimer, aujourd’hui scénario se produits avec l’offshoring outsourcing vers les pays du tiers monde payés en monnaie de singe si l’argent regagne sa valeur les entreprises commerçant localement retrouveront les emplois et investissements à condition qu’elles soient égales devant la loi et les taxes.

  • Jean-Paul Moulin

    19 avril 2020

    J’ai connu Charles Gaves par youtube. Il n’y a qu’une seule chose qui m’interesse dans la vie c’est de comprendre et depuis que je cherche vraiment a comprendre l’economie, la geopolitique (si l’on veut situer disons depuis l’an 2000). Je suis effare et peut etre le mot est bien trop faible, par le fait qu’il est impossible de se faire un avis sur quoique ce soit. Quand j’ai decouvert Chomsky, j’ai eu l’impression pour la premiere fois que j’etais devant quelqu’un d’un tres tres bon niveau qui avait des diees claires sur ce qui se passait. Cet auteur attache une tres grande importance a la propagande, actuellement a la desinformation, il cite Berneys un des promoteurs du marketing et du marketing social et des mecanismes inconscients responsables des associations que nous font faire les gens qui font de la « communication ».
    J’ai trouve une excellente intervention sur youtube, thinkerview : Propagande et contre-propagande ? Christophe Stalla-Bourdillon.
    Ayant en tete tout cela, les reflexions de Charles Gaves qui allie grands moyens intellectuels, grand recul et liberte d’esprit sont tout a fait precieuses.
    Toute proportion gardee, la lecture de Charles Gaves me donne une satisfaction intellectuelle analogue a celle que j’ai quand je lis Toqueville et son ouvrage sur la revolution Francaise (telechargable gratuitement sur la BNF), ce n’est qu’un exemple.

    Répondre
  • Pouchkine

    18 avril 2020

    « Le tresor US a pris le controle de la banque centrale et c’est un desastre » : Les américains sont entrain d’expérimenter le MMT, modern monetary theory. Oui dans un premier temps cela semble ridicule, puis dangereux mais peut etre demain évident. Fusionner le trésor et la banque centrale, tant que les déficits sont financés par l’épargne de la nation comme au Japon, je ne vois pas le problème. Nous n’avons plus de croissance en France aussi car l’austérité et la fameuse règle des 3% ne permet pas à notre etat d’utiliser le déficit pour viser le plein emploi. Alors que le taux d’épargne des français est monstrueux! Imaginez un monde ou l’état creuse son déficit lui permettant de réduire la charge fiscale sur les entreprises et les particuliers et de remonter ses taux d’intérêts rémunérant ainsi le capital et la prise de risque. Imaginez ce monde ou le déficit se finance directement via la banque centrale qui achète les bonds du trésor de l’état français gonflant ainsi son bilan. Tant que l’épargne progresse plus vite que le déficit et qu’elle est redirigée vers le financement de l’état, je ne vois pas a priori ou est le désastre. Voulez allez me dire Monsieur Gave que cette épargne ne servira pas à financer les entreprises. Moi je pense qu’en France, on ne refuse jamais un prêt à un bon dossier, cela veut dire qu’il y a bien derrière suffisamment d’argent. Qu’en pensez-vous Mr CG ?

    Répondre
  • CASSAN

    17 avril 2020

    vous avez malheureusement raison!:les hommes ont besoin des coups de pieds soit de droite soit de gauches!!

    Répondre
  • Pierre Frugier

    16 avril 2020

    Je vous remercie Monsieur Gave pour cette analyse. Vous mentionnez 1917 à juste titre car c’est le moment où les monarchies ont disparu du continent en résultat de ce que l’histoire appelle la Première Guerre Mondiale. Et votre exemple évangélique où l’on voit le Christ brandir le denier qui lui est présenté est de Sa part un quitus donné:
    – non pas à l’état mais à l’empereur, c’est-à-dire ici au principe monarchique, (et non pas à son contraire en l’occurrence, l’état démocratique, anti-monarchique dans ses ‘fonts baptismaux’) tout en sachant que l’histoire s’accorde à reconnaître que 1917, avec l’abdication du Tzar Nicolas II, marque la Fin de l’ère Constantinienne de l’Eglise, qui démarra au IVè siècle, avec l’empereur Constantin, César s’il en est;
    – à l’étalon or ou argent,
    – à la symphonie des pouvoirs temporel et spirituel, au sens byzantin de la chose, (Clovis fut Consul de l’Empire Byzantin, et en reçut les insignes à Tours), et non au principe de séparation des pouvoirs issu de la loi de 1905 en France, c’est-à-dire en réalité à la ‘religion’ du laïcisme.

    La volonté du Christ dans son geste semble indiquer son assentiment envers une monarchie ne niant pas Dieu et dotée d’un système financier de l’étalon or ou argent.

    Répondre
  • Vincent

    16 avril 2020

    Merci Monsieur Gave de votre généreuse initiative en permettant d’accéder librement à certains de vos ouvrages et de partager votre pensée, utile et libératrice, en ces temps tragiques : votre personnalité et vos idées doivent façonner les nouveaux repères et les nouvelles méthodes, dans ce nouvel espace politique béant qui adviendra très vite et, puissions nous espérer que vous accepterez de répondre aux voeux de certains, de vous voir briguer la charge suprême, afin de faire éclore les changements concrets, nécessaires et vitaux, appliqués aux domaines du Politique (au sens noble !), du socio-économique, et de faire croître à nouveau les valeurs les plus fondamentales de notre Civilisation qui est déjà passée aux actes du suicide. Le  »rendez-vous de 2022 » n’est pas loin, le peuple souffre et gronde intérieurement ! Alors…ce ne doit plus être un pari mais une nécessité, les temps l’imposent !

    Répondre
  • Authmane Terki

    16 avril 2020

    Mais je ne comprends pas. IL S’EST PASSÉ QUOI ??? Il s’est passé quelque chose il y a une semaine vous dites ? On imprimé des billets ? Ils l’ont déjà fait avec le quantitative easing, non ?

    Répondre
    • Savoia

      17 avril 2020

      La fed a décidé toute seule de racheter tout pour éviter toutes les faillites.
      La conséquence est qu’il maintenant impossible le juste prix.
      C’est donc une victoire du communisme sur le capitalisme aux USA et ailleurs…
      Voilà ce que je comprends comme étant un coup d’état

    • Alexandre

      17 avril 2020

      Cette fois ils rachètent directement les actions en bourse avec la planche à billets..

  • Michel Berdah

    16 avril 2020

    Cher et immense Monsieur Gave, si comme je l’ai lu ce matin vous briguiez la plus haute fonction, sachez qu’un homme de votre stature et de votre charisme a dores et déjà mon suffrage résolu ! Vous incarnez vraiment une lueur d’espoir contre le techno-monstre hideux et froid et une alternative crédible face à l’abject micron de sinistre émanation !
    Bien respectueusement.

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    16 avril 2020

    Ivan Karamazov, après une longue discussion sur Dieu et le mal avec son frère Aliocha, lui pose, et au-delà de lui pose au lecteur, cette question : « Dis-le moi franchement, je t’y appelle – réponds : imagine que c’est toi-même qui mènes toute cette entreprise d’édification du destin de l’humanité dans le but, au final, de faire le bonheur des hommes, de leur donner au bout du compte le bonheur et le repos, mais que, pour cela, il serait indispensable, inévitable de martyriser rien qu’une seule toute petite créature, tiens, ce tout petit enfant, là, qui se frappait la poitrine avec son petit poing, et de baser cette entreprise sur ses larmes non vengées, toi, est-ce que tu accepterais d’être l’architecte dans ses conditions, dis-le, et ne mens pas ! ». Aliocha n’hésite pas et répond doucement : « non, je n’accepterais pas ».
    Dostoïevski va là au bout, au bout du bout, des conséquences du renoncement au sacrifice, c’est-à-dire du renoncement au mal, condition de la liberté, du bien, de la vérité.
    Faire souffrir, tuer, ne saurait être justifié en aucune manière.
    Toujours ceux qui font souffrir et tuent ont de bonnes raisons pour le faire. Toujours ils se trompent, se mentent à eux-mêmes.
    La seule façon d’en sortir est de ne pas se donner de fausses justifications, de ne pas participer au mal.
    Ce n’est pas là sacraliser la vie, c’est, si l’on veut, sacraliser la vérité, la parole, le Verbe, ou plutôt avoir foi en elles.
    C’est renoncer à un dieu tout-puissant qui armerait la main des hommes, agirait à leur place.

    Sacraliser la vie conduit à la situation présente face à l’épidémie.

    À l’inverse de la situation imaginée par Ivan pour défier Aliocha, le salut du monde dépendant des souffrances d’une petite fille, nous faisons dépendre notre salut des soins apportés à quelques-uns. C’est mieux, sans aucun doute, mais il y a encore de l’aveuglement dans une telle attitude puisque, aveuglés par notre croyance sacrée dans la vie, nous ne voulons pas prendre en compte toutes les souffrances cachées que nos choix occasionnent.

    Nous sommes passés du sacrifice à l’anti-sacrifice, autrement dit de la foule faisant cercle autour du temple abritant l’autel ruisselant de sang à la foule faisant cercle autour des services de réanimation dispensant l’oxygène vital. Extraordinaire inversion. Mais nous restons prisonniers d’une idole que nous avons indûment sacralisée, la vie.

    Mieux vaut sacraliser la vie que sacraliser la violence. Bien sûr ! Sauf que l’effet est parfois le même…

    Il y a dans cette inversion à la fois un progrès et une régression, un progrès apparent et une régression effective.

    Dans ces conditions, si nous nous voulons pleinement raisonnables, attachés au bien commun mais débarrassés de toute fausse croyance, quoi faire face à l’épidémie ? La question reste entière…

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    16 avril 2020

    Macron dit, lui, dans une interview du Point, qu’il a « nationalisé les salaires ».
    Coup d’Etat ou coup de baguette magique, sans baguette ni magie ?

    Répondre
    • Pierre 82

      16 avril 2020

      Disons qu’il a ouvert les vannes en grand, ce qui mènera inéluctablement vers une hyperinflation.
      Depuis 2008, les banques centrales ont créé des tombereaux de monnaie, mais cette monnaie nouvellement créé ne se mouvait qu’au sein des marchés financiers, à faible vitesse. Mais là, on change de braquet. En le distribuant directement au peuple, on va accélérer brutalement la vitesse de circulation. Les prix vont exploser, ils devront augmenter en permanence la quantité de monnaie à distribuer, juste pour éviter les émeutes. Situation habituelle, car il y a de nombreux précédents historiques. Le souci, c’est qu’ils ne peuvent plus faire machine arrière, ils n’ont plus le choix, les dieux ont repris la main. Si on s’imagine simple spectateur, cela s’appelle « l’ironie tragique », ressort des tragédies grecques. Mais on n’est pas au théâtre.

  • Lancelot

    16 avril 2020

    Bonjour Charles,
    Vous dites : »Ils ont tout simplement décidé de nationaliser tout le secteur financier »
    SVP, soyez plus précis.
    C’est qui « Ils » ?
    Et d’où sort l’info ? Un lien vers un article serait bienvenu.
    Merci.

    Répondre
  • RENAUD Jacques

    15 avril 2020

    Bonjour Mr Gave,
    Pour ajouter de l’eau à votre moulin: les statistiques de mortalité en France métropolitaine (source INSEE) sont inférieures (pour janvier et février 2020) à celle des 3 années précédentes (meme période). Attendons celles de mars, mais si la tendance se confirme on pourra parler d’une belle manipulation, en effet.

    Répondre
    • Fabian

      24 avril 2020

      Non on ne pourra pas car on dira que c’est grâce au confinement. Serait-ce vrai?

  • hugeus

    15 avril 2020

    Bonjour Charles et merci pour ce décryptage pertinent.

    Hors sujet, je me demandais si vous sauriez nous expliquer la crise bancaire actuelle au Liban, alors que les banques libanaises semblaient parmi les mieux dotées au monde en terme de fraction de réserve ?

    Dans l’espoir de vous lire à ce sujet.

    Répondre
  • julien BRUNET

    15 avril 2020

    Bonjour M. Gave, pourriez développer un peu plus en détail les faits et gestes de cette « nationalisation » de la finance ? Qui peut empêcher les Banques Centrales de faire ce qu’elles font, et a-t-on d’autres alternatives ? d’avance merci.
    Au fait, félicitation pour avoir convaincu Julien Rochedy, je partage à 100% son analyse.
    https://youtu.be/UsxxMZ4dcEs
    #Gave2022
    Cordialement.

    Répondre
  • gege

    15 avril 2020

    comment peut-on s’enrichir par millions quand je gagne 12 euros de l’heure ? je ne veux pas la solution ,je veux simplement comprendre .merci
    je trouve que un capitalistecomme vous , vous avez des réactions très originales . merci de me répondre .

    Répondre
  • Binitial

    15 avril 2020

    Par quel mechanisme les etats ont ils nationalise l’epargne ? Je ne comprend pas

    Répondre
    • Fabian

      24 avril 2020

      SI je comprends bien, l’état emprunte à la banque centrale des sommes considérables qu’il devra rembourser. Le remboursement ne pourra se faire que par la spoliation de l’épargne (augmentation des impôts, ponction des comptes, inflation)

  • Carrier

    15 avril 2020

    Charle, vous qui avez plus de 70 ans merci pour tous vos enseignements et que Dieu vous protège pour que vous continuez à informer le bon peuple…la paix du Christ sur vous et vos proches
    Je suis suis plusieurs économistes et je me fais mon idée et je dois reconnaître que depuis le temps que je vous suit vous êtes juste avec un autre Charles d’ailleurs
    Juste merci de la part d’ Un homme du peuple
    Entrepreneur mais français et fier de son histoire

    Répondre
  • Philippe Tissot

    14 avril 2020

    Charles
    puisque l’on parle de santé
    et sauf votre respect

    il me semble au visionnage de vos vidéos avoir remarqué un essoufflement lorsque vous parlez

    en tout cas il n’est pas intellectuel et vous auriez fait un bon professeur

    concernant la collectivisation de notre espèce
    orchestrée par une toute petite minorité qui par ailleurs  » se tire la bourre  » pour savoir celui qui a la  » plus grosse  » pour être LE roi ou LA reine

    je me demande si Dame Nature ne prévoit pas cette destinée à toute espèce
    grégaire
    en très grand nombre
    et ayant un très fort impact sur son environnement

    pour cadrer cette multitude anarchique
    notre horizon d’êtres humains pourrait être une organisation a la manière des fourmis des abeilles et autres termites avec le concours de la 5G

    évidemment la liberté individuelle …

    de telles sociétés font leurs preuves depuis des centaines de millions d’années

    Répondre
    • idlibertes

      16 avril 2020

      Ce n’est pas un essoufflement, c’est un tic familial dans la prise de respiration. Tous ces fréres et soeurs neveux etc parlent ainsi

    • Alexandre

      17 avril 2020

      @Philippe Tissot :

      Il ne m’apparait pas clairement que les fourmies ou les abeilles usent d’une 5G.

      La 5G c’est l’annonce des armes cognitives, de nouveaux désordres sanitaires et l’émancipation du conformisme, lorsque chacun devient certain qu’il pense juste, justifié dans cette certitude parce qu’il pense comme son voisin. Ce qui est interconnecté est dépendant.

      La 5G est une saloperie, tout comme les téléphones portables sont une saloperie.

  • eol

    14 avril 2020

    « Certes une vie humaine n’a pas de prix, mais elle en a un si pour sauver une vie visible, on condamne dix personnes à la mort parce qu’elles sont invisibles. »

    Bravo! il fallait que ce soit dit.
    Sous prétexte de solidarité (et juste parce qu’on a pas su mettre un bout de tissu devant sa bouche en sortant, et qu’il manquerait quelques milliers de respirateurs) ils ont décidé la séquestration de masse, et ainsi l’appauvrissement de millions de personnes.
    C’est extraordinaire je ne l’aurais jamais cru. C’est vrai qu’il y a aussi une espèce d’hystérie collective mondiale, qui me semble façonnée depuis longtemps par les grands médias.
    Mon pronostique est que pour venir à bout de ce virus pas très méchant (en comparant avec les principales causes de mortalité), il faudra, comme le disent des épidémiologistes, une immunité collective, ce qui veut dire qu’on aura pas d’autre solution que d’attraper massivement ce virus, et là on découvrira tout le gâchis, pour rien!
    Je pense que toutes ces décisions ont été prises sciemment, évidemment pas pour combattre le virus, mais (l’opportunité de ce virus était trop belle) pour nous transformer en rats de laboratoire, puis laisser un peu dégénérer les manifs qui viendront, et ensuite tenter de nous faire entrer dans un régime toujours plus répressif et autoritaire (bien au delà de ce l’on a connu jusqu’à présent).
    Mais c’est pas gagné.

    Répondre
    • Charles Heyd

      15 avril 2020

      Ce n’est pas gagné mais pas perdu non plus pour nos ODS!
      Quand je vois la panique de certains de mes amis (et de ma femme!) devant cette « grippette » je suis sidéré;
      et hier soir dans « c dans l’air » les habituels suppôts de Macron disaient que des sondages montrent que 75% des Français approuve ce qu’à dit Macron avant-hier notamment en réclamant encore plus de confinement et même plus longtemps!
      Bon, ils ont quand même dit que ces chiffres risquaient de s’éroder avec le temps, mais tout de même!

    • Pierre 82

      16 avril 2020

      @Charles Heyd: en ce qui concerne les sondages, de deux choses l’une: ou bien c’est moi qui vit dans une bulle et qui ne connait que des gens furieux de la situation, et affligés par ce spectacle de tant d’incompétence, ou bien les instituts de sondage sont passé dans un mode de mensonge « no limit ».
      Par contre, je suis prêt à croire que beaucoup de Français ont tellement la trouille qu’ils se blottissent contre leur chef en espérant qu’il va les sauver. Réflexe juste humain. Vers mars-avril 1945, la plupart des Allemands soutenaient le Führer, non pas parce qu’ils lui faisaient confiance, mais parce que le pays était envahi de toutes parts, et qu’ils avaient la trouille de se faire massacrer (ce qui se passait d’ailleurs allègrement à l’est).
      Même remarque en 1940 en France, où beaucoup de gens ont vu dans Pétain un type qui avait l’air de se tenir debout dans la tourmente, et l’ont suivi. A la seule différence que Pétain avait déjà montré sa très grande compétence en 1918.

  • Mazeres Maryse

    14 avril 2020

    que cela fait du bien de lire quelqu’un qui parle vrai, sans peur panique .

    Répondre
  • Valentin

    14 avril 2020

    Gave 2022!

    Répondre
  • sissou

    14 avril 2020

    Finalement on imprime des billets et les cours sont maintenus ou est le probléme? On assiste peut être au nouvel ordre mondial avec les américains qui impriment pas mal de billet en seconde position l’Europe avec une presque parité à 8% et si finalement il ne manquait plus que la monnaie Chinoise Russe Japonaise pour finir la ronde ? Chacun imprimant le nombre de billets nécessaire à faire tourner l’économie. Car comme les échanges avec la Chine vont se réduire on aura besoin d’investissements chez nous pour relancer la machine. Le cours de la monnaie chinoise devrait monter. Idem aux USA ou le made in USA est cher au président….. ce scenario est il farfelu?

    Répondre
  • Idrissa

    14 avril 2020

    Bonjour M.GAVE. merci pour cette pertinente et réaliste de la situation actuelle, une de plus dressez un tableau réel de ce qui se passe. Malgré le faite que peu de gens s’en rendent compte.

    Répondre
  • Tonton Flingueur

    14 avril 2020

    > Cette réaction des hommes de Davos (qui peuplent les
    > banques centrales qui ont organisé ce coup d’état)
    > s’est produite en effet à la faveur d’une pandémie et
    > au prétexte de sauver nos vies.
    > …
    > Il aurait peut-être suffi de mettre en confinement les
    > gens au-dessus de 70 ans et de bien foutre la paix aux
    > autres…

    How do you ACTUALLY fight an infectious disease?
    https://twitter.com/tickerguy/status/1247967969369567234

    The Laughable Nonsense That Passes For ‘Science’
    https://market-ticker.org/akcs-www?post=238914
    (note conc. le graphique: il n’y a pas de con-finement en Suède)

    > Car ou ils savaient et dans ce cas ce sont des misérables.

    Une plandémie?

    Was There Foreknowledge of the Plandemic?
    https://www.corbettreport.com/was-there-foreknowledge-of-the-plandemic-questions-for-corbett-059/

    Répondre
  • Jacques

    14 avril 2020

    Bonjour M. Gave, je vous remercie pour tous les efforts que vous faites, vous et votre équipe, pour nous informer.
    C’est précieux, je trouve. Reste à voir maintenant si nous n’allons pas avoir, en même temps que la plus grosse crise économique jamais vue, un effondrement des monnaies par hyperinflation ou un torpillage du dollar et de l’euro… Ou les deux !

    Répondre
  • Pierre 82

    14 avril 2020

    Pardonnez-moi si je me trompe, mais si ma compréhension est bonne, cela voudrait dire que la Fed, qui est maintenant devenue un des départements des finances de l’état fédéral américain, va se mettre à acheter des actions avec de l’argent fictif, puisque fraîchement « imprimé » sans contrepartie. Est-ce que cette vision est correcte?
    Il me semble que le Japon fait déjà la même chose, non?
    Au final, c’est bien l’état fédéral qui nationalise tout à peu de frais, mais en revanche, l’effet secondaire va être de provoquer une inflation par noyade sous les liquidités. Si en plus, ils donnent un revenu universel à tout le monde, on va passer la deuxième vitesse pour une hyperinflation…

    Répondre
  • Vincent P

    14 avril 2020

    Une information intéressante mais j’ai du mal à saisir l’aspect juridique de cette affaire. Quels sont les privilèges concrets que l’état américain s’octroie et quels seront les effets concrets de cette mesure ? Je n’ai pas le niveau pour le voir autrement que comme une mesure comptable à laquelle je ne comprends rien.
    C’est pourquoi je voudrais rebondir uniquement sur un aspect anecdotique de votre article, plus abstrait et que j’ai peut-être mal compris. Vous dites qu’il n’y a rien entre la main invisible d’Adam Smith ou le grand coup de pied dans le derrière de Joseph Staline, mais par quels arguments défendez-vous cette croyance ? Si je raisonne comme un bête logicien, j’en viens peut-être à des clichés (les externalités) mais aussi à des horreurs : en admettant qu’on ait envie de me le vendre, si j’achète le mont Aigoual pour en faire un parc à thème « Hello Kitty », n’est-ce pas aussi un échange librement consenti entre les deux parties de la transaction ?

    Répondre
  • Vincent P

    14 avril 2020

    Une information intéressante mais j’ai du mal à saisir l’aspect juridique de cette affaire. Quels sont les privilèges concrets que l’état américain s’octroie et quels seront les effets concrets de cette mesure ? Je n’ai pas le niveau pour le voir autrement que comme une mesure comptable à laquelle je ne comprends rien.
    C’est pourquoi je voudrais rebondir uniquement sur un aspect anecdotique de votre article, plus abstrait et que j’ai peut-être également mal compris. Vous dites qu’il n’y a rien entre la main invisible d’Adam Smith ou le grand coup de pied dans le derrière de Joseph Staline, mais par quels arguments défendez-vous cette croyance ? Si je raisonne comme un bête logicien, j’en viens peut-être à des clichés (les externalités) mais aussi à des horreurs : en admettant qu’on ait envie de me le vendre, si j’achète le mont Aigoual pour en faire un parc à thème « Hello Kitty », n’est-ce pas aussi un échange librement consenti entre les deux parties de la transaction ?

    Répondre
  • dede

    14 avril 2020

     » j’ai une immense contradiction à l’intérieur du système capitaliste »

    J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle : la mauvaise, c’est qu’effectivement, tous les gouvernements actuels controlent plus ou moins leur monnaie (et sont tous d’accord pour faire tourner la planche a billets car la catastrophe depuis 2008 est moins visible au’une hyperinflation venezuelienne classique).

    La bonne nouvelle, c’est que ce n’est pas une contradiction du systeme capitaliste. Il existe des economistes un peu marginaux qui plqident pour une monnaie libre (George Selgin chez alt-m.org par exemple) et qui se referent a l’Ecosse de la fin XVIIIeme, debut XIXeme ainsi qu’qu Canada au XIXeme pour montrer que cela peut marcher (attention, si bitcoin en a seduit quelques-uns, cela n’en fait pas une monnaie : un credit sans debit est un passif sans actif, autrement dit, une fraude)

    Vous pouvez donc rester capitaliste et denoncer le capitalisme de connivence qui lui, bien entendu, veut absolument reglementer sa monnaie.

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    • Intruder

      14 avril 2020

      Je ne comprend pas comment vous en venez à la conclusion que le bitcoin serait une « fraude », sauf à considérer que l’or est également une fraude. Il n’y a pas de différence fondamentale entre les deux.

  • DdC

    14 avril 2020

    Sans être prophète mais en essayant d’imaginer la suite.
    Si les élites veulent rester intouchables et continuer dans leur ligne du chaos destructeur, puis constructeur:
    Je verrais assez bien d’autres événenents tragiques s’enclencher dans cette situation de crise.
    Comme une guerre au Moyen-Orient.
    Suivi d’une crise de l’approvisionnement alimentaire.
    Suivi d’une hyper inflation des prix la nourriture.
    Suivi du chaos social et d’un nombre énorme de morts…

    Tiens comme c’est bizarre mais ceci correspond aux 4 cavaliers de l’Apocalypse qui annoncent les événements qui se dérouleront afin que la bête (terminologie biblique qui désigne le dernier empire fasciste de ce monde) et l’Antéchrist (celui qui gouvernera ce système qui sera un faux sauveur de l’humanité genre Obama.)
    Le futur va certainement nous éclaircir rapidement, mais en cas de guerre, foncez faire des réserves et retrouver le chemin de la foi en Christ!

    Répondre
  • Ockham

    14 avril 2020

    Certes, certes, mais si la banque centrale fait beaucoup « de clics avec beaucoup de zéros », une vague nominal arrive et rencontre le réel, si ce réel n’existe pas les prix montent et biaisent fortement les prix relatifs. Provisoirement les dettes peuvent monter tout en exerçant une pression sur les prix du réel. Alors pour la dette tout dépend du détenteur. A ce propos et inversement un pays très créditeur en dollars peut rafler des milliers d’entreprises, de terres et de mines dans le monde à prix cassés en ce moment … Revenons à la dette si elle est détenu à l’intérieur (Japon), ne pas la rembourser est simplement un impôt qui ne dit pas son nom. L’effet est neutre sur le réel. Tout le monde est un peu excité mais combien se rappellent que les Français ont offert à la Russie 15 milliards de francs-or plus quelques années avant la ponction forcée de Bismarck de 6 milliards de francs-or moins l’Alsace-Lorraine !

    Certains voient d’un très mauvais œil, l’inondation de liquidités sans collatéral mais comment faire ? Tous ceux qui ne peuvent plus offrir leurs produits ou prestations doivent avoir un minimum nominal pour se procurer du réel ou tout vendre. Évidemment la production de base étant encore moins élastique que normalement, les prix de base monteront et inversement si rien n’est fait les prix de l’immobilier, mobilier … s’effondreront. Donc où est le mal de l’inondation et de la dette mis à part provisoirement une hyper importance étatique? L’autre solution laisse les prix des marchés de l’immobilier, du matériel, des outils de travail s’effondrer … donc ouvrir une soupe populaire et des tentes dans toutes les régions comme à Paris pour les invités du tiers monde. Toute la question dans le monde est de savoir qui à le plus de créances sur qui car c’est là que la mise se rafle. Et le bouclier de l’état -pas gratuit – est un pis aller inévitable qui exigera du temps à remettre à une place plus modeste. Pour la France, ce n’est pas le style de la maison.

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  • P. Lacroix

    14 avril 2020

    Bonjour

    Pour alimenter les réflexions et aider à la compréhension de chacun car j’ ai aussi du mal, parfois.

    « Le capitalisme malade de sa monnaie « . E. Husson, N. Palma. 2009. Ed De Guibert

    https://www.youtube.com/watch?v=KslHhOK_n6c

    Merci pour votre travail

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  • istvan

    14 avril 2020

    Bonjour M. Gave, merci pour cet article très intéressant.
    Auriez-vous une source ou deux pour cette affirmation SVP ?
    « Certes, c’est faire peu de cas apparemment de tous les gens âgés dans des asiles de vieux, mais ils meurent en rangs épais dans les asiles de toutes façons et aux Etats-Unis un économiste a calculé que sauver la vie d’une personne de plus de 75 ans revient à mettre 4600 personnes au chômage. »
    Merci d’avance de votre retour.

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  • leprat

    14 avril 2020

    monsieur Gave , je suis physicien ancien capitaine de la marine marchande , je vis cela comme un crash test , une mesure de la résilience et de la docilité des peuples , une tentative de dictature mole par la culpabilité , a chaque geste de nos vies le système dominant utilise des outils , pas seulement de domination mais de culpabilisation !!!! et pas seulement par l usage des peurs , ou de l abêtissement, les gens dont vous parlez poussent le bouchon tous les jours de plus en plus loin pour voir la limite possible qu’en pensez vous ????
    c’est une réalité en fait sur tous les domaines , valeur réelle des biens , monnaie d échange ou toutes formes de travail converties en lignes numériques

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    • garnier

      15 avril 2020

      exactement un « crash test » ! on met tout à fond et stop ! mais quelles sont les données à recueillir précieusement : les données de mortalité : c’est gratuit, on fera des belles maps pour naviguer dans le macabre, les données pertinentes : on peut les vendre, elles données sont achetées ? et à qui ? les données les plus stratégiques. : ça se garde précieusement ….

  • Franck

    14 avril 2020

    Bonjour Mr Gave,

    Le plus dramatique dans tout cela, c est qu ils (les hommes de davos et politiciens français en particulier pour ma part) pensent qu ils vont être acclamé en heros malgré les conséquences terrible s qui vont s imposer (blocage épargne assurance vie, suppression dividendes, rétablissement de l ISF sur le capital ou augmentation de la progressivité, augmentation IR, maintient de la baisse des taux etc etc….)
    Le plus effrayant ceux sont d ailleurs les mots employés pour nous y préparer. « Nous sommes en guerre , nous sommes dans la même situation qu en 1945 ». Je pense hélas qu ils ont déjà prévu tout une panoplie de mesures qui vont forcément nous amener dans nos derniers retranchements.
    Comment, avec le nombres d entreprises françaises compétentes , et avec tous les avantages que nous possédons (la France au centre de l Europe entouré par tous les pays limitrophes)….. comment ont-ils pu nous faire cela.
    On se doit d être d accord avec l idée que, sans l Europe de l euro cela ne serait jamais arrivé.
    Ne pensez vous pas Mr Gave, qu on peut croire auj en une théorie du complot d une très grande ampleur et d ailleurs vous aviez dit qu ils n en étaient pas à leur 1er coup d etat en nous imposant l euro, en nous imposant le vote.
    Avec toutes vos explications j aurais auj du mal à croire QUE L ON A PAS À FAIRE À DES GENS MALFAISANTS MISÉRABLES !!!

    Répondre
    • Alexandre

      14 avril 2020

      @Franck :

      Ce n’est pas un complot, c’est un coup d’Etat.

    • Charles Heyd

      14 avril 2020

      Je réponds en fait à #Alexandre;
      un coup d’état est en général précédé dans l’ombre par un complot!

    • Franck

      15 avril 2020

      @Alexandre.
      Les 2 à la fois !!!
      Cela fait 15 ans que je suis l actualité financière et quand je vois les uns et les autred cumulé leurs mandats e. Passant par la France puis au sein de la BCE on a vraiment de quoi se poser la question sur l indépendance de la BCE LOL. et le complot qui se trame derrière ce réseau mafieu de la finance.
      Cordialement.

  • Noname

    13 avril 2020

    Tout à fait hors sujet, j’aimerais qu’IDL fasse un article sur les ARS dans le cadre de la question : Mais où passe notre pognon ?
    Il semblerait qu’il passe – entre autres – dans ces agences où sont placés des myriades de hauts fonctionnaires ayant bien mérité ce qui greverait nos dépenses de santé et expliquerait notre dénuement en matière de santé et nos dépenses pharamineuses.

    Répondre
  • Alex

    13 avril 2020

    L’INACTION DES ETATS
    Selon les données de la Banque des règlements internationaux, les banques centrales au niveau mondial détiennent, par exemple, environ 80 % de la dette souveraine allemande et environ 70%
de la dette souveraine française.
    Ces pourcentages sont amenés à augmenter dans les années à venir du fait de l’accentuation des programmes de rachats d’actifs. Alors qu’il y a quelques années de cela on évoquait le processus
de normalisation de la politique monétaire, le choc du coronavirus semble indiquer clairement qu’il ne sera pas possible de sortir des taux bas et du QE dans les prochaines années. Les Anglo-saxons parlent même de « QE infinity » pour évoquer cette possibilité.
    Pour la zone euro, il s’agit de l’aboutissement d’une évolution débutée en juillet 2012 lorsque Mario Draghi, alors président de la BCE, prononce son fameux « whatever it takes », pour affirmer son engagement à tout faire pour endiguer la crise de la dette souveraine européenne et lutter contre le risque déflationniste.
    La BCE est contrainte d’intervenir pour pallier l’inaction des Etats, qui ne parviennent pas
à s’entendre sur l’émission d’obligations communes (les « eurobonds ») et pour endiguer la spéculation financière qui fragilise les pays du sud de l’union monétaire. Rapidement confrontée au taux plancher à 0 % dès le début de la crise financière de 2007-2008, la BCE fait son aggiornamento et s’engage dans des mesures non conventionnelles, directement inspirées des expériences de la Réserve fédérale américaine (Fed) et de la banque du Japon.

    Répondre
  • EW

    13 avril 2020

    Bon petit coup de gueule. Certes. Mais un problème lancinait depuis des décennies; il fallait bien que le volume de monnaie suive la croissance de l’économie. A défaut de production d’or, les banques centrales laissaient l’endettement monter et le FMI, gendarme des endettements, sanctionnait les pays les plus pauvres.
    Dans ses remarquables mémoires, Michel CAMDESSUS avoue avoir échoué à développer les DTS qui auraient pu constituer la contrepartie des monnaies et être réparties en fonctions de grands objectifs économiques.
    Certes à ce jour, l’extraordinaire laxisme monétaire est une réponse immédiate à l’arrêt des économies au confinement au virus. Mais comme on ne produit pas en contrepartie, le risque d’inflation est patent.
    Mais au delà de cet événement nous découvrirons peut-être que certains grands défis sociétaux, tels que la mutation énergétique, la lutte contre la montée des eaux… trouveront là un moyen de mettre les hommes et les matières en oeuvre au lieu de perpétuer le sous emploi des hommes et des biens primaires.

    Répondre
  • maurice

    13 avril 2020

    Robert,
    Les services de renseignements Français sont à l’affut et ce qu’ils relèvent comme infos sur les forums, il y a des groupes qui se forment pour faire payer très chère à l’état sa gestion de la crise sanitaire et tout le reste probablement, il parait que les manifs des gilets jaunes à coté de ce qui va arriver, étaient des promenades de santé.

    Répondre
  • Jepirad

    13 avril 2020

    Alors que je faisais une réponse de bon sens au commentaire de Czerny, j’ai une nouvelle fois été censuré. Ça me désolé. Cdt.

    Répondre
  • Emmanuel Depauw

    13 avril 2020

    Qui, quelle boites vont pouvoir échapper à ces nationalisations ???
    L’empire contre attaque peut il être renversé par les rebelles ??
    Sans tomber dans des idées conspirationnistes excessives, la pandémie ne serait elle pas venue un poil trop tôt, mais n’aurait elle pas été souhaitée ?
    Ou peut on trouver un drapeau, un homme, une idée qui peut rassembler les esprits libertaires tellement opposés par des luttes d’arrière garde (gauche-droite, et autres ) …. ?

    « Applaudissez, la pièce est jouée. Tels auraient été les derniers mots prononcés par l’Empereur Auguste avant de succomber à une figue empoisonnée. Cet homme énigmatique qui avait prit un soin jaloux à ne jamais définir le régime nouveau qu’il instaurait fut décrit a posteriori par Julien l’Apostat comme un « caméléon changeant de couleur, tour à tour pâle, rouge, noir, et puis après charmant comme Vénus ». Fils de banquier, Octave-Auguste avait été introduit progressivement par César sur la scène publique. Il apparut chevauchant à ses côtés lors de son triomphe pour ses victoires en Afrique le 15 juillet 46. Mais à cette époque, personne ne le prenait encore véritablement au sérieux. Auguste en profita pour gagner la confiance de certains partisans de César, qui pour la plupart ne voyaient en lui qu’un jeune héritier fragile et facile à manipuler. Sans doute ignoraient ils qu’Auguste avait l’art de se rendre maître des foules : lors des festivités marquant la mort de César, Auguste parvint à se servir habilement de l’apparition d’une comète, pour faire croire au peuple qu’il s’agissait de la manifestation de l’âme de César rejoignant le domaine des dieux avant de le désigner pour héritier. C’est ainsi que cet éternel trentenaire prit le pouvoir pour ne jamais le rendre. Il se prétendit ami de la concorde, faisant bâtir à grand frais le temple de la paix de 13 à 9 avant J-C, pourtant, jamais homme ne se livra davantage à la guerre. Sous son règne, l’état d’urgence permanent fut instauré. Auguste, prétendit rendre la liberté à la république pour mieux vider ses institutions de leur substance. Dans une Rome profondément divisée entre Optimates et Populares, Auguste, instaura une dictature déguisée au cours de laquelle la plupart des citoyens furent dupés. Aussi n’est t’il pas inutile de rappeler un mot de Montesquieu à son égard : pendant que sous Auguste, la tyrannie se fortifiait, on ne parlait que de liberté. »

    Drole, l histoire se répète inlassablement….
    enfin, drole….

    Répondre
  • Max

    13 avril 2020

    L’ Autoritarisme étatique n’a jamais porté un pays prospére . Que pensez donc d’un revenu universel pour un peuple apeuré ?
    Que pensez vous donc qu’il en résulterait ? La masse monétaire, la richesse et la confiance étant des vecteurs qui doivent évoluer ensemble. Je serais curieux de voir comment nos technocrates qui semblent limiter dans leur connaissance en psychologie des foules, comptent tenir la machine en état de marche.

    Répondre
  • PloufPlouf

    13 avril 2020

    La nationalisation du secteur financier allait arriver tôt ou tard. Toutes les banques étaient déjà de facto des filiales de l’État, avec la particularité que les pertes étaient payées par les impôts, mais que les énarques conservaient les profits dans leurs poches.

    Ça fait bien longtemps que, moi ou mon voisin, nous ne pouvons pas créer de banque. Si je veux créer la petite banque du village, à travers laquelle l’épargne du village finance les projets du village, ou même simplement une petite banque de dépôts, c’est juste impossible: il faut des accréditations en tout genre, en particulier de l’autorité de contrôle, et pour obtenir ça, ça demande connexions, brouzoufs, graissage de pattes, etc. Bref, impossible quand tu es le petit cul-terreux du coin (et il connaît quoi à la banque ce cul-terreux? Est-ce que au moins il a son bac?).

    Quand on rentre dans une banque, ça sent tellement le monopole: horaires farfelues; locaux fort bien entretenus, et avec du mobilier fort cher; emplacements toujours numéro un; des services internets qui sont également fermés le samedi et le dimanche (!); il faut attendre ad minima une demi-heure avant de se faire servir; un service à la clientèle absolument épouvantable; le moindre service est payant, avec des frais qui ne sont pas petits (plus encore, il y a toujours des frais qui viennent d’on ne sait où, qui nous sont automatiquement ponctionnés, et que le fameux «conseiller» ne peut pas nous rembourser; quant à saisir la justice en France…).

    Ce serait pourtant bien que le petit village ait sa propre banque, que le boulanger puisse appeler le banquier, et que le banquier puisse prendre de réelles décisions (et non pas la hiérarchie à Paris qui de toutes façons répondra non).

    Enfin bon, je rêve tout haut.

    Également, cela se voyait avec le phénomène qu’on ne pouvait pas laisser les banques faire faillite. Ce que fit l’Islande en 2008 fut de conserver les banques et de mettre les banquiers en prison (ils sont bien ces vikings). Mais le fait que les banques ne peuvent pas faire faillite montre qu’elles sont devenues de facto un service public.

    À propos de Gates et de Job, la remarque était sur l’envie et non sur le fait qu’ils étaient entrepreneurs (bien que ce soit lié). Les élites nous disent que ce sont les inégalités (id est, l’envie) qui sont causes de troubles sociétaux (parce que elles se regardent dans le miroir pour expliquer le peuple). Et le fait était que, outre le fait qu’ils sont effectivement entrepreneurs, le peuple n’est pas envieux de Gates, Job, ou Buffet. En revanche, aujourd’hui, Gates suscite effectivement l’animosité en montrant très clairement de quel côté il est, et en expliquant à qui veut bien l’entendre, que la solution n’est pas que les gens se fassent une immunité (grands dieux, non!), mais d’avoir une puce électronique implantée sous la peau. Mais, à nouveau, ils ne sont pas envieux de Gates.

    Également, tout le monde savait déjà que les banques allaient être nationalisées. Avec tout le respect dû, je pense que vous êtes le seul surpris dans cette histoire. Nous savons tous qu’ils vont imprimer de l’argent à qui mieux mieux. Et comme vous le dites fort bien, le problème est que la taille de l’État va maintenant atteindre 70%-75% du PIB. Et là, en revanche, je crois que le peuple n’a pas encore compris ce que cela signifie. Comme vous le dites, l’État ne peut que imprimer de l’argent et consommer; mais il ne peut imprimer ni du pétrole, ni des vaccins, ni de la richesse; l’État est incapable d’être producteur. Le producteur aura donc une taille inférieure à 25%-30% du PIB. Ça ne peut pas marcher.
    Les élites vont ńeanmoins continuer à faire avancer leur projet de Tour de Babel. Donc l’Allemagne va payer pour toute l’Europe à travers l’impression de billets. En outre, retour complet du STO puisque il n’y aura plus d’emplois locaux.

    Là où j’ai un doute ce sont tous les entrepreneurs qui font hélas faillite en ce moment. Ils ne pourront pas recommencer en France. Et ils n’iront pas s’installer en Allemagne (non, outre la langue, l’Allemagne n’est pas belle; il faut être un jacobin pour penser que les valeurs n’existent pas et pour ne pas voir la différence entre les deux rives du Rhin; historiquement, l’Alsace et la Sarre virrent bien la différence). En outre, ils sont installés en France, avec leur famille, leur maison, leurs avoirs. Et, psychologiquement parlant, ce sont des gens productifs, qui ont besoin de bouger et d’agir. Mettez un entrepreneur en cage, et il devient fou. J’ai donc une grande incertitude et inquiétude à leur égard: que vont-ils faire? Parce que ils ne vont pas pointer à l’ANPE; il n’y a plus d’opportunité en France; ils sont de toutes façons dégoûtés du système; ils ne vont pas partir en Allemagne. Authentiquement, je ne sais pas, et c’est une vraie interrogation. Pareillement, ce n’est pas dans leur psychologie de se plaindre; alors aller faire les gilets-jaunes ne les séduit guère: ça n’est pas une solution, et, les solutions, on les trouve soi-même, on n’attend pas qu’elles nous soient données. Ma moins mauvaise hypothèse est que, après avoir essayé de trouver une solution mais avoir été oisif pendant une année, ils mettront leur baluchon sur le dos. Pour la Suisse. Pour le Canada. Il n’est pas impossible que nous soyons à la veille d’un exode massif de tous les entrepreneurs de France/Jacobie une année après qu’ils aient tous fait faillite.

    Quant à la Tour de Babel EURSS, tant que les pays du Sud recevront de l’argent gratuit, ils ne se révolteront pas. Et il n’est pas dans le caractère allemand de se révolter; à nouveau, seuls les catholiques allemands se révoltèrent. La Tour de Babel EURSS ne mourra malheureusement pas demain. L’enfer sans fin continuera.

    Cela dit, juste après le déconfinement, ils auront intérêt à distribuer de l’argent tout de suite, parce que la situation des gilets-jaunes sera explosive. C’est peut-être ce qu’il essaye de faire avec le confinement: gagner du temps en attendant d’avoir de l’argent à distribuer. Mais on a une incertitude ici; parce que si ces idiots se ratent et qu’ils ne distribuent pas d’argent aux gilets-jaunes, c’est une guerre civile qui se déclenchera (les gilets-jaunes auront le ventre vide).

    Sinon, absolument, les élites n’avaient pas du tout organisé la grippe chinoise. Comme déjà dit et comme nous le savons tous, c’est un virus échappé d’un laboratoire de niveau 4; fait non surprenant puisque ce laboratoire était géré par des chinois.

    Cela dit, il y a des faits surprenants. Par exemple, aux US, les douaniers attrapèrent des chinois qui introduisaient et sortaient des variantes de cette grippe du territoire US; fait, ma foi, qui est bien bizarre et qui relève d’un acte de guerre. Également que des biologistes américains recevaient des pots-de-vin chinois. On a aussi retrouvé une déclaration de Fauci, le Sauveur, au moment de l’élection de Trump qui disait que celui-ci aurait à faire face à une pandémie pendant son mandat. Et d’autres faits qui ne me reviennent pas.

    Pour revenir sur le sujet de la TVA, l’État étant par nature bien incapable de produire, l’État ne devrait pas taxer M, mais uniquement V; et ça, c’est la TVA. L’État fournit des infrastructure afin de réduire les coûts de transaction et les incertitudes. Mais il faut quand même payer les gardiens de la paix. À nouveau, cela se voit très bien avec Rome. Avec son droit, Rome a fournit une infrastructure formidable permettant d’accroître V de façon phénoménale; mais M resta identique avant et après Rome.

    La deuxième mission de l’État peut être la solidarité et la charité. Dans ce cas, la TVA n’est pas l’outil approprié. Mais effectivement, l’IRPP semble ici approprié. En revanche, les entreprises n’ont rien à faire dans la charité/solidarité, donc l’IS est inapproprié.

    Quant à la taxe foncière, elle a du sens dans la mesure où l’État est le propriétaire ultime des terrains. Cependant, la valeur d’un terrain dépend de la mise en valeur locale. La taxe foncière devrait financer les administrations locales.

    Quant à la monnaie, pourquoi a-t-elle une valeur? Simple: la cours-légalité. Cela signifie que, avec des francs français, on peut acheter n’importe quel produit qui est sous juridiction française. Donc, contrairement à ce qui peut être dit, la contrepartie d’une monnaie nationale est l’intégralité de la production de ce pays; l’intégralité des richesses qui sont sous juridiction de ce pays. La contrepartie d’une monnaie nationale est la richesse du pays. C’est, en quelque sorte, un titre de propriété sur la richesse du pays.

    Pourquoi est-ce une question de souveraineté? Parce que un État qui ne maîtrise pas sa monnaie n’est pas souverain; il est vassal de la banque centrale qui émet la monnaie. C’était un désavantage de l’or: on sait que, pour déstabiliser les États, l’or était entré ou sorti à dessein. C’est aussi pour ça que la banque centrale doit faire partie de l’État, tout en étant parfaitement indépendante des coquins de politiciens. En particulier, une banque centrale privée est un concept absurde (que Dieu nous en préserve).

    Un État qui ne contrôle pas sa monnaie est un État vassal, qui n’est pas souverain.

    Néanmoins, comme le montre le bitcoin, l’État n’a pas à craindre la circulation d’autres monnaies dans ses frontières. Bien au contraire, la concurrence et la compétition sont, comme à l’accoutumée, le meilleur moyen de contrôle. Cependant, une seule monnaie a cours légal. Et nous devons tous l’accepter. Mais si la monnaie est mal gérée, la concurrence fera qu’elle se dépréciera très vite, et que plus personne ne voudra devenir fonctionnaire. Il est donc même un devoir civique et politique de vendre ses francs français quand celui-ci est mal géré (chose horrible pour les politiciens, bien évidemment). Et il faut laisser les monnaies fiats se déprécier; elles seront de toutes façons mal gérées, et si l’or était déflationniste par essance, les monnaies fiats sont inflationnistes par essence; il faut laisser les cours flotter, et ne pas essayer de manipuler les cours.

    Si il y a une deuxième monnaie qui a cours légal dans le pays, alors c’est qu’il y a un problème et il faut revenir au dicton finlandais: il y a toujours une armée dans un pays, soit l’armée nationale, soit celle du voisin.

    Quant au service militaire obligatoire, il semble que cela fait partie de la nation. C’est l’impôt du sang. De mon point de vue, toute personne qui ne peut pas être conscrite et qui refuse de payer l’impôt du sang ne devrait pas avoir le droit de vote. C’est du bon sens, me semble-t-il. (Le service militaire était également un rite de passage à l’age adulte.) Certes, il ne devrait pas être obligatoire; mais dans ce cas, pas de droits politiques.

    Quant aux droits de douane, il me semble que enfin nous allons partiellement revenir à une mondialisation plus sensée. Il y a, à mon avis, des choses qui ne devraient être produites que sur le territoire national. Il y a des choses que nous devrions pas exporter. Tout cela me paraît du bon sens, mais bon.

    La phrase de Talleyrand commence par s’appliquer à Talleyrand lui-même. Et cette phrase est vraie depuis la Glorieuse et Sainte Révolution. En particulier, Richelieu n’était petit que de taille.

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  • Nox

    13 avril 2020

    Et maintenant que va-t’il se passer ? Comme tous les pays du G7 créent de la monnaie simultanément, je pense qu’on ne devrait pas voir trop de conséquences pour les échanges entre pays de l’euro, USA, GB, Japon. En revanche si nos autres fournisseurs ne se livrent pas au même dérapage monétaire, le prix de leurs importations va inévitablement se renchérir, et notre pouvoir d’achat diminuer.
    Comme dans le même temps les rémunérations vont baisser, nous aurons sans doute un effet « gilets jaunes » puissance 10… Horizon 6 à 12 mois.

    Répondre
  • caullet

    13 avril 2020

    L’euthanasie décrétée sans tambours ni trompettes.
    MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ
    Décret no 2020-360 du 28 mars 2020 complétant le décret no 2020-293 du 23 mars 2020 prescrivant
    les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de
    l’état d’urgence sanitaire
    NOR : SSAZ2008744D
    Le Premier ministre,
    Sur le rapport du ministre des solidarités et de la santé,
    Vu le règlement sanitaire international (2005), notamment son article 1er ;
    Vu le code civil, notamment son article 1er ;
    Vu le code de la construction et de l’habitation, notamment son article R. 123-12 ;
    Vu le code de la santé publique, notamment ses articles L. 3131-15 et L. 3131-17 ;
    Vu le code de la sécurité sociale, notamment son article R. 160-8 ;
    Vu la loi no 2020-290 du 23 mars 2020 d’urgence pour faire face à l’épidémie de covid-19, notamment son
    article 4 ;
    Vu le décret no 2020-293 du 23 mars 2020 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à
    l’épidémie de Covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ;
    Vu l’urgence,
    Décrète :
    Art. 1er. – Le décret du 23 mars 2020 susvisé est ainsi modifié :
    1o Au I de l’article 5, après le mot : « Guyane » sont insérés les mots : « , Saint-Pierre et Miquelon » ;
    2o L’article 12-1 est complété par un IV ainsi rédigé :
    « IV. – Lorsqu’une telle mesure est nécessaire pour répondre aux besoins d’hébergement ou d’entreposage
    résultant de la crise sanitaire, le représentant de l’Etat dans le département est habilité à procéder à la réquisition
    des établissements mentionnés par le règlement pris en application de l’article R.123-12 du code de la construction
    et de l’habitation, à l’exception de ceux relevant des catégories suivantes :
    « – M : Magasins de vente et centres commerciaux ;
    « – N : Restaurants et débits de boissons ;
    « – V : Etablissements de cultes ;
    « – EF : Etablissements flottants ;
    « – REF : Refuges de montagne » ;
    3o Il est inséré, après l’article 12-2, un article 12-3 ainsi rédigé :
    « Art. 12-3. – I – Par dérogation à l’article R. 5121-82 du code de la santé publique, les spécialités
    pharmaceutiques à base de paracétamol sous une forme injectable peuvent être dispensées dans le cadre de leur
    autorisation de mise sur le marché, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies à usage intérieur autorisées à délivrer
    des médicaments au public en application du 1o de l’article L. 5126-6 du même code, sur présentation d’une
    ordonnance émanant de tout médecin portant la mention “Prescription dans le cadre du covid-19”, pour permettre
    la prise en charge de la fièvre et de la douleur des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARSCoV-2 et dont l’état clinique le justifie.
    « Le pharmacien de la pharmacie à usage intérieur appose sur l’ordonnance le timbre de la pharmacie et la date
    de délivrance ainsi que le nombre d’unités communes de dispensation délivrées et procède à la facturation à
    l’assurance maladie de la spécialité au prix d’achat de la spécialité par l’établissement de santé.
    « Lorsqu’elle est ainsi dispensée, la spécialité est prise en charge sur la base de ce prix par l’assurance maladie
    avec suppression de la participation de l’assuré prévue à l’article R. 160-8 du code de la sécurité sociale.
    « Lorsqu’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes dispose d’une pharmacie à usage
    intérieur, celle-ci peut se procurer la spécialité auprès de l’établissement pharmaceutique qui en assure
    l’exploitation ou auprès d’une pharmacie à usage intérieur d’un établissement de santé.
    29 mars 2020 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 69
    « II. – Par dérogation à l’article L. 5121-12-1 du code de la santé publique, la spécialité pharmaceutique
    Rivotril® sous forme injectable peut faire l’objet d’une dispensation, jusqu’au 15 avril 2020, par les pharmacies
    d’officine en vue de la prise en charge des patients atteints ou susceptibles d’être atteints par le virus SARS-CoV-2
    dont l’état clinique le justifie sur présentation d’une ordonnance médicale portant la mention “Prescription Hors
    AMM dans le cadre du covid-19”.
    « Lorsqu’il prescrit la spécialité pharmaceutique mentionnée au premier alinéa en dehors du cadre de leur
    autorisation de mise sur le marché, le médecin se conforme aux protocoles exceptionnels et transitoires relatifs,
    d’une part, à la prise en charge de la dyspnée et, d’autre part, à la prise en charge palliative de la détresse
    respiratoire, établis par la société française d’accompagnement et de soins palliatifs et mis en ligne sur son site.
    « La spécialité mentionnée au premier alinéa est prise en charge par les organismes d’assurance maladie dans les
    conditions du droit commun avec suppression de la participation de l’assuré prévue au R. 160-8 du code de la
    sécurité sociale. »
    Art. 2. – Le ministre des solidarités et de la santé est chargé de l’exécution du présent décret, qui sera publié au
    Journal officiel de la République française et entrera en vigueur immédiatement.
    Fait le 28 mars 2020.
    EDOUARD PHILIPPE
    Par le Premier ministre :
    Le ministre des solidarités
    et de la santé,
    OLIVIER VÉRAN

    Répondre
  • Alex

    13 avril 2020

    Le 24 mars, la Banque centrale européene (BCE) a levé un verrou majeur qui limitait jusqu’à présent sa marge de manœuvre. Dans le cadre du programme d’achats d’urgence face à la pandémie qui mobilise 750 milliards d’euros jusqu’à la fin de l’année, elle a annoncé qu’elle s’autorisait temporairement à racheter au-delà de la limite de 33 % de la dette d’un pays, et peut désormais intervenir sur l’ensemble de la courbe des taux, pour des maturités allant jusqu’à trente et un ans. Le quantitative easing (QE, ou « facilité de liquidité ») est désormais sans limite en zone euro.
    Quinze autres banques centrales au niveau mondial ont annoncé des mesures similaires en l’espace d’un mois. La crise du coronavirus symbolise ainsi la transition d’une économie de marché capitaliste à une économie administrée par les banques centrales. En moins de dix ans, celles-ci se sont émancipées de leur mission de maintien de la stabilité des prix, héritée des années 1980, et se sont substituées au marché sur la longue durée, devenant ainsi des market makers, c’est-à-dire des faiseurs de prix.

    Répondre
  • MARC AMBLARD

    13 avril 2020

    Bonjour et merci pour cet article. Une question qui me taraude : Trump aurait-il commis une erreur en prenant le contrôle de la FED ?

    Répondre
  • Dr Slump

    13 avril 2020

    J’apprécie toujours beaucoup la clarté de vos explications, en particulier quand il s’agit de finance, domaine dans lequel je suis totalement ignorant. Je finis la lecture de vos billets toujours avec le sentiment d’avoir appris.

    Mais cette fois, il me manque une donnée essentielle pour comprendre. Vous écrivez: « Ils ont tout simplement décidé de nationaliser tout le secteur financier ». Mais de qui parlez-vous? Qui a décidé de nationaliser quoi? Quel événement vous conduit à rédiger ce billet alarmé? Qu’on m’excuse de ne pas pas être au courant, mais… de quoi diable parle-t-ton ici?

    Répondre
    • MARC AMBLARD

      13 avril 2020

      En effet, j’ai également l’impression qu’un paragraphe de cet article a disparu.

    • breizh

      13 avril 2020

      je suis un peu dans le même cas : monsieur Gave, pouvez-vous être plus précis ou concret ? Je ne saisis pas et c’est un peu frustrant (et anxiogène) !
      merci d’avance.

    • caullet

      13 avril 2020

      Ne s’agit-il pas de nationaliser les pertes et de conserver les gains ?

    • ALo

      13 avril 2020

      Même chose ici. Je ne comprends pas à quoi l’on fait référence dans cet article

    • Soufiane

      14 avril 2020

      Pour faire simple, la banque centrale americaine a mis en place des mesures qui garantissent qu’aucune entreprise bonne ou mauvaise ne fera faillite. En gros la banque centrale americain peut desormais TOUT rachete. De la dette d’entreprise mal note, etc…

    • GUIVARC H Michel

      14 avril 2020

      Merci pour cette question, je ne suis pas le seul à me la poser !
      Si vous pouviez M. GAVE nous éclairer

  • Laurent

    13 avril 2020

    Merci Mr Gave de votre lumière éclairante sur la situation du monde actuelle.
    Votre savoir, vos compétences et votre expérience au service de ceux qui veulent bien écouter et chercher à comprendre.
    Ce qui est mon cas.
    Cherchez à comprendre C est chercher à apprendre.
    Et vous nous donner les informations de votre réflexion….
    Qui sont d une précieuse aide…
    Aide toi et le ciel t aidera seront mes dermiers mots
    MERCI…..

    Répondre
  • Christophe C

    13 avril 2020

    Bonjour Monsieur Gave, et merci pour cet article très interessant. Auriez-vous le Nom de l’economiste qui a calculé que sauver la vie d’une personne de plus de 75 ans revient à mettre 4600 personnes au chômage? Merci

    Répondre
  • Charles Heyd

    13 avril 2020

    Votre billet pourrait s’intituler: « de la suite dans les idées! »;
    ceux qui n’ont pas d’idées, je pense en particulier à quelqu’un qui va nous révéler ses idées ce soir, ils ne peuvent pas avoir de la suite dans les idées!

    Répondre
  • joel

    13 avril 2020

    nous sommes gouvernés par des incompétents ou des traites la justice indépendante devra trancher

    Répondre
  • Jacques Peter

    13 avril 2020

    La banque centrale parvient à manipuler le taux d’intérêt. Elle le fait au profit des Etats lourdement endettés, en ramenant ce taux à zéro. L’endettement étant devenu indolore, les Etats s’endettent sans mesure. Mais il faudra bien rembourser un jour et le brave citoyen, surtout l’épargnant, sera sollicité. La réforme que les citoyens devraient donc réclamer est une modification de la constitution interdisant à l’Etat d’être en déficit.

    Répondre
    • Garofula

      13 avril 2020

      Interdiction du déficit + plafond de dépenses à 20% du PIB marchand. Sinon, on aura rapidement 100% de taxes.

    • Alexandre

      14 avril 2020

      Une interdiction ne serait pas respectée par l’Etat.

      Le problème est donc plus profond que cela et il questionne même la relation de l’espèce humaine au groupe et à l’individualité, dans son approche de sa propre survie.

      Pourquoi systématiquement dans l’espèce humaine les plus minables parviennent toujours à prendre le pouvoir ?

      Que ce soit dans une association, dans une entreprise ou dans un pays, cela se termine toujours soit en inepte carnaval (débandades, relachement des moeurs, faillites etc.), soit en goulag (camps, guerres etc.) et ceci depuis 500 000 ans, pourquoi ?

      L’espèce humaine a un problème de conformisme, qui fait que des centaines de millions de personnes suivent les arguments d’autorité doctement devant la TV, quitte même à en mourir ou à cautionner les goulags.

      Dans l’espèce humaine on ne manque jamais de geôliers lorsqu’il est question d’ouvrir des goulags ou de réprimer son prochain.

      C’est probablement un problème génétique.

      Il doit exister un gène de la libre-pensée, une chimie cognitive de la dissidence, du discernement aussi.. de la divergence en un mot.

      Alors l’intelligence artificielle devrait finir par désigner ces personnes génétiquement divergentes comme rois du monde.. en toute logique.. mais au service de qui ?

      Qui sommes-nous, où allons-nous ?

      Y a-t-il une vie avant la mort ?

      Même dieu donne sa langue au chat, ou pas.

      La fin du monde s’est-elle bien passée ?

  • J-marc

    13 avril 2020

    Les petites personnes qui s’amusent de leurs rentables tripatouillages vivent dans un monde assez particulier . Dans ce monde unpeu excentré un transpalette dans la porte de Benjy Branleur est un  » engin de chantier « . C’est presque vrai, assez vrai… Ils vont peut etre découvrir qu’un bull est  » aussi  » un engin de chantier. Comme Mr Gave je suis un peu naif , mais je sais conduireun bull 😉 . Bonnes fetes Pascales J-marc

    Répondre
  • HV7

    13 avril 2020

    Plus grossièrement dit : soit c’est grave et ils se foutent de notre gueule, soit c’est pas grave et ils se foutent de notre gueule … slogan gilet jaune en temps de confinement.

    Répondre
  • Christophe

    13 avril 2020

    Bonjours Charles, merci pour vos témoignages. Les gilets jaunes, à mon sens, vont se transformer en gilet rouge écarlate, aie, je crains le pire, pour certains de nos politiques irresponsables et immatures, leurs bals bientôt terminés. Fin d’un cycle.

    Répondre
  • Arsene Holmes

    13 avril 2020

    La fusion de l’Etat avec les grandes entreprises a un nom :

    National-Socialisme

    Répondre
    • Charles Heyd

      13 avril 2020

      Cela s’appelle ce que l’on veut: 3ème Reich, URSS, Chine, bref tous les systèmes du capitalisme de connivence ou contrôlés, même dans ce que l’on appelle les pays libéraux 5USA, France, tec.)!

    • Arsene Holmes

      13 avril 2020

      Bien sur.
      Le point etant que tous ces systèmes se terminent en authoritarisme quand ce n’est pas totalitarisme

    • Arsene Holmes

      13 avril 2020

      En fait oui et non.
      La Chine et l’URSS ont éte le résultats de révolultion marxistes débouchant sur le communisme totalitaire ou l’état était proprietaire de tout et ce pendant la quasi durée de leur existence
      Le National Socialisme est venu au pouvoir « démocratiquement » par des élections et les grands industriels qui ont financé et supporté le NSDAP en ont profité massivement Krupp, Thyssen, Bayer etc.. et incidemment quelques groupes industriels et financiers américains
      Et c;est plutot ce scnénario qui pourrait se reproduire aujourd’hui

    • caullet

      13 avril 2020

      L’UE n’est-elle pas le prolongement du IIIème Reich ?
      Walter Hattstein.
      Robert Schuman.
      Opération  » paper clip  »
      François ASSELINEAU a fait quelques conférences très documentées sur ce sujet.

    • Charles Heyd

      13 avril 2020

      En réponse à votre 2ème réponse: c’est exactement cela le capitalisme de connivence; les capitalistes aident les aspirants politiques qui leurs rendent ensuite la monnaie une fois au pouvoir et vice-versa; quand ce ne sont pas les politiques qui « pantouflent » après leur mandat avant de se représenter pour un nouveau mandat et au pire, rejoignent leur corps d’origine en cas d’échec aux élections; c’est le cas de nos « hauts fonctionnaires » en disponibilité de trente ans à leur retraite du privé et du secteur public! CG l’explique fort clairement dans ses divers articles et livres.

  • AD

    13 avril 2020

    Texte extraordinaire (une fois de plus…).

    Répondre
  • Olivier

    13 avril 2020

    Bonjour M Gave,
    très heureux de voir plus souvent sur les écrans, il est probable que vos pensées soient une version modérée, et si la réalité était beaucoup plus machiavélique, votre sécurité finira par être menacée

    Répondre
  • Jean-Michel

    13 avril 2020

    Pour vous paraphraser, cher Charles Gave, je dirais qu’en France, nous sommes « des moutons conduits par des ânes ».

    Répondre
  • Czerny

    13 avril 2020

    Voeu pieu que d’espérer une révolte de ceux qui applaudissent leurs geôliers tous les soirs .Les décennies d’abrutissement collectif planifié ont portés leurs fruits .On a dit aux moutons « Renoncez à votre liberté pour qu’on vous protège  » et le troupeau a bêlé un grand  » Bèèèè » d’allégresse tout en se faisant tondre .Rideau.

    Répondre
    • Jepirad

      13 avril 2020

      Je partage votre avis. Peu probable que la colère des jaunes vire au rouge. Si les hommes de Davos sont incompétents, ils sont suffisamment habiles pour exploiter le peuple qui lui n’a pas beaucoup de jugeote. Faut craindre que l’uppercut l’ait mis ko pour longtemps.

    • Frederic

      13 avril 2020

      « Les moutons vont à l’abattoir. Ils ne se disent rien, eux, et ils n’espèrent rien. Mais du moins ils ne votent pas pour le boucher qui les tuera, et pour le bourgeois qui les mangera. Plus bête que les bêtes, plus moutonnier que les moutons, l’électeur nomme son boucher et choisit son bourgeois. Il a fait des Révolutions pour conquérir ce droit. »

      « Surtout, souviens-toi que l’homme qui sollicite tes suffrages est, de ce fait, un malhonnête homme, parce qu’en échange de la situation et de la fortune où tu le pousses, il te promet un tas de choses merveilleuses qu’il ne te donnera pas et qu’il n’est pas d’ailleurs, en son pouvoir de te donner. L’homme que tu élèves ne représente ni ta misère, ni tes aspirations, ni rien de toi ; il ne représente que ses propres passions et ses propres intérêts, lesquels sont contraires aux tiens. »

      Source : Octave Mirbeau La Grève des électeurs

  • Philippe Hermkens

    13 avril 2020

    C’ est parfaitement incroyable votre refus d’accepter et même de promouvoir une monnaie privée comme les économistes autrichiens le proposent C’es vraiment un refus total de la réalité

    Répondre
    • Garofula

      13 avril 2020

      L’or ou Le bitcoin ne sont pas des monnaies. Ce sont de banals actifs financiers.

    • caullet

      13 avril 2020

       » Donnez-moi le contrôle de la monnaie d’une nation, et je me moque de qui fait ses lois  »
      ( je vais encore me faire taper sur les doigts )

    • Intruder

      14 avril 2020

      Garofula, que l’or et le bitcoin soient ou non des « monnaies » me semble être un débat sémantique peu intéressant…

  • Tib

    13 avril 2020

    Certains disent que les actions contre-révolutionnaires ont toujours provoqués les révolutions qu’on voulaient empêchés. Ça pourrait être le cas ici.

    Pour revenir sur la monnaie, l’économiste américain Martin Armstrong, en quelques sortes votre alter ego de l’autre côté de l’Atlantique (tout le monde est unique mais je me dois de constater que lui et vous tenez bien souvent des propos semblables). Propose une définition peut être complémentaire à la votre sur la monnaie en ce sens qu’à partir du moment ou il y a plusieurs états comment différencier la valeur des monnaies entre elles. Il dit ceci : « The value of a currency is the total productive capacity of the people », la valeur d’une monnaie est la capacité totale de production de sa population.
    Qu’en pensez-vous ?

    J’en profite pour vous remerciez de maintenir allumer le phare de la connaissance dans l’océan de la bêtise qui cherche à nous noyer.

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    13 avril 2020

    Ce qui est raconté ici :
    https://lesakerfrancophone.fr/senat-us-le-fond-de-secours-contre-la-crise-doit-etre-bloque
    semble bien faire partie du coup d’Etat que vous décrivez. Ai-je bien compris ?

    Merci, encore une fois, pour ce billet percutant.
    D’accord sur la pertinence anthropologique de l’Ecriture.
    Mais, non, « ils » ne savent pas. Ils savent ou croient savoir où est leur intérêt propre et qu’il se confond avec l’intérêt général, mais leur « science » ne va pas plus loin. Ils sont aveuglés par leur idéologie, c’est-à-dire leurs idolâtries, les insensés, persuadés qu’ils sont que le savoir anthropologique des Ecritures n’est que superstition dénuée de sens. Ils tournent délibérément le dos au bon chemin, au savoir leur permettant de voir les choses telles qu’elles sont.
    Ils croient bien faire mais ils ne savent pas ce qu’ils font.
    Jésus aux pharisiens, Luc 11:52 : « Malheur à vous, docteurs de la loi ! parce que vous avez enlevé la clef de la science ; vous n’êtes pas entrés vous-mêmes, et vous avez empêché d’entrer ceux qui le voulaient ».
    Rien n’a changé. Les pharisiens sont aux commandes et ils ont enlevé la clef de la science.
    Comment leur faire comprendre ? Comment leur ouvrir les yeux ?

    Répondre
    • Charles Gave

      13 avril 2020

      Mon cher Denis
      Cet article dit xactement ce que je dis
      Le tresor US a pris le controle de la banque centrale et c’est un desastre
      Je crains le pire pour nos libertes
      Amities

    • breizh

      13 avril 2020

      merci pour cet article.

      In fine, « ‘accord bipartisan, qui doit encore être adopté par le Sénat, la Chambre des représentants et signé par le président Donald Trump, comprendra $454 Mds de fonds pour le Trésor afin de soutenir les actions d’urgence de la Fed pour aider l’économie étasunienne. »

      Cela a-t-il eu lieu ? Notamment D Trump a-t-il signé ?

    • caullet

      13 avril 2020

      A lire les  » Secrets de la Réserve Fédérale « , il m’avait semblé comprendre que quelques individus avaient fait élire Woodrow Wilson pour qu’il promulgue le Fédéral Act de 1913 qui a donné naissance à la Réserve Fédérale, compagnie privée.

    • Philippe

      13 avril 2020

      Monsieur Gave , je vous suis sur le renversement de l’ equilibre au profit du gouvernement US qui vient de prendre le dessus sur la Federal en nationalisant toutes les obligations d’entreprises y compris les BBB- . Mais ce jet de monnaie a profusion a étè voté par le Congrès et le Sènat . Donc les apparences formelles ., democratiques sont sauves .
      Et d’ aillleurs la FED avait elle le pouvoir de dire non ?
      Ce qui m’ améne a vous demander si le US$ a encore la moindre validité economique tangible ?
      Et si il vient de la perdre que faire des mes économies ?
      Merci par avance de votre courtoise attention .

    • Denis Monod-Broca

      14 avril 2020

      Cher Charles,
      Le coup d’état que vous décrivez s’est déroulé aux USA. Il n’a pas eu lieu de la même façon chez nous, pas encore, ou ai-je mal compris ? ou bien considérez-vous que, par l’effet de notre condition de vassaux, le coup d’état a, de facto, aussi eu lieu chez nous ?

      La monnaie est devenue quelque chose de tellement « naturelle » qu’il est difficile de comprendre comment « ça marche ».

      Question pratique : comment la France peut-elle s’extraire du piège ? J’imagine la mise en place d’une économie de guerre nationale : retour au franc, moratoires, réquisitions, nationalisations, plan, emprunt national, rationnement… Est-ce réaliste ? C’est un programme bien peu libéral mais la main invisible, pour jouer son jeu, n’a-t-elle pas besoin d’un cadre (législatif, monétaire, etc) ?

  • Xavier

    13 avril 2020

    En Italie, ce n’est pas 99% des décès qui ont plus de 70 ans.
    >70 83%
    60-69 12%
    <60 5%
    https://www.epicentro.iss.it/en/coronavirus/bollettino/Report-COVID-2019_9_april_2020.pdf

    Et c'est sans compter les sequelles à long terme de l'ensemble des hospitalisés, l'Immunité non garantie: Réactivation/réinfection du virus. 110 cas en Corée du Sud, 30% des patients n'ont pas développé d'anticorps.
    https://www.koreatimes.co.kr/www/nation/2020/04/113_287752.html
    https://www.nzherald.co.nz/world/news/article.cfm?c_id=2&objectid=12324210

    Répondre
  • Berramdani karim

    13 avril 2020

    Merci pour votre papier,mais je pense que la révolte des peuples n est pas prête car il y a encore beaucoup de gens qui vont bien financiérement et de toute façon n est pas la solution ,la preuve c est qu elle a été appliqué ou essayé dans à peu près tout les pays du monde et nous en sommes aà vos constatations aujourd hui par contre nous aussi nous devrions profiter de cette pandémie et rester dans le même ordre d idée de confinement même une fois celle ci passée ,par le boycott de consommation nous pouvons les priver de leurs sang même si il est vrai que c est du suicide ,c est un virus aussi ces predateurs donc quand les hôtes sont morts les virus aussi

    Répondre
  • Gilles

    13 avril 2020

    Je suis totalement d’accord avec cet article…sauf sur le titre et plus précisément sur la deuxième phrase ( « Et personne ne s’en est rendu compte ! »)

    Répondre
  • Hardy

    13 avril 2020

    Faites sauter le retrocontrole et vous aurez l’ensemble de tous les maux.
    Jusqu’au début du XXeme siècle l’organisme économique avait un rétrocontrole qui était aux mains du peuple. Lorsque la crise , et sans masque , arrivait le peuple exerçait sa part du travail sans forcement le savoir en cachant la monnaie (l’or) sous le matelas et l’incurie des grands (enfin des petits) était controlée , le système implosait. Depuis Sept 1931 si vous tentez de planquer la simili monnaie sous le matelas cela ne sert à rien puisqu’elle est imprimée en quantité phénoménale par les banques centrales ou devrais je dire la Fed. Cette logique Americano centrée puisque basée sur la puissance dominante ne fait que continuer jusqu’à quand ??? jusqu’à ce que l’organisme économique que l’on connait ne meurt et ne se recrée un nouveau type d’organisme économique. Quel sera t’il ?? telle est la question mais l’histoire montre que c’est la nouvelle puissance dominante qui le décidera

    Répondre
  • Robert

    13 avril 2020

    Oui M. Gave, aujourd’hui ils savent.
    Mais je vous fais le pari qu’ils ne se révolteront pas. La servitude est volontaire, par un mélange de paresse et de fatalisme.
    Merci pour vos billets.

    Répondre
    • ilyon

      13 avril 2020

      Hélas, je pense la même chose me mettant par bien des attitudes dans le camp des paresseux et des fatalistes.
      Toutefois, une réalité émerge tout doucement en nous tous grâce à ce confinement: les gens voient que les êtres les plus irremplaçables de la planète UE sont souvent les gens qui travaillent le plus durement pour les salaires les plus bas: maraîchers, paysans, marins-pêcheurs, éboueurs, infirmières et j’en passe…
      Bref la catégorie d’ingrats, certainement gilets jaunes, probablement alcooliques, toujours cis-blancs-hétérosexuels même pas fichus de télé-travailler et obéir ainsi à notre subtil leader.

    • Henry

      13 avril 2020

      Normal.

      Les gens qui se révoltent sont ceux qui n’ont pas grand chose à perdre. Et qui pensent y gagner.
      Souvent, des hommes jeunes, sans charge de famille.

      Aujourd’hui, la plupart des gens ont des crédits, des familles à charge… bref, beaucoup à perdre. Et ne sont plus tout jeunes.

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