6 juillet, 2015

Nous sommes des nains sur les épaules de géants (Bernard de Chartres).

Monsieur Attali, un nain sur les épaules de pygmées, explique à qui veut l’entendre que l’économie mondiale est devenue incompréhensible et que donc nous avons besoin d’un gouvernement mondial. Monsieur Attali est un spécialiste de ce qu’il est convenu d’appeler en logique pure un «  non sequitur » c’est-à-dire une absence de relations directes entre la première et la seconde partie de la phrase. L’une de ses phrases sans connexion aucune  fut « L’euro créera  plus de croissance en Europe parce que ce sera une monnaie unique » dont chacun peut constater le coté prémonitoire aujourd’hui. 

Remarquons tout simplement qu’à mon humble avis, monsieur Attali n’a jamais rien compris à l’économie et que donc la première partie de la phrase ne fournit aucune information nouvelle sur le personnage   tandis que la liaison logique entre la première et la deuxième moitié revient à dire, « Nous n’y comprenons rien, mais il faut nous donner plus de pouvoir », ce qui revient à donner les clefs de sa cave à un sommelier alcoolique, définition même du Socialisme.

Mais pourquoi tirer sur une telle ambulance me dira le lecteur de l’IDL ?  La raison se trouve dans la première partie de la phrase  » l’économie est devenue incompréhensible «   ce qui est d’un manque de culture foudroyant.

Depuis 250 ans au moins, la réflexion sur l’économie s’est détachée de la Logique et de très grands esprits (mes géants) expliquent de façon fort claire ce qui est en train de se passer dans nos économies aujourd’hui.

Dans ce petit billet, je vais vous parler de quatre d’entre eux, dont on pourrait presque croire qu’ils écrivent pour notre époque tant leurs propos sont actuels.

Je vais résumer autant que faire se peut leurs pensées et donc en affaiblir la portée, mais j’espère ne pas les trahir.

Commençons par le Suédois Wicksell, le plus méconnu, qui a vécu à la fin du XIX eme et dont la thèse centrale était simple. La croissance économique s’explique par la différence entre deux taux, le taux de marché (celui auquel les entreprises peuvent emprunter) et ce qu’il appelle le « taux naturel » c’est-à-dire le taux de croissance « marginal » des profits de ces sociétés. La question pour tout entrepreneur est «si j’emprunte un euro de plus, est que mes profits vont augmenter de plus d’un euro, d’un euro exactement ou de moins d’un euro »?   Et ce que dit Wicksell,  et qui est EXTRAORDINAIREMENT important  est simple. Si les autorités maintiennent le taux de marché trop bas (comme à  l’heure actuelle), alors les entrepreneurs emprunteront massivement pour acheter des actifs EXISTANTS et non pas pour créer de nouveaux actifs. Les PRIX des actifs existants monteront massivement, mais la QUANTITE  d’actifs ne montera pas puisqu’il est moins dangereux d’acheter ce qui est certain (des actifs existants) que de créer à partir de rien de nouveaux actifs (prise de risque). Nous aurons donc à tous les coups une hausse des marchés financiers et de l’immobilier accompagnée par une hausse considérable  de l’endettement mais à terme nous constaterons une baisse de la productivité puisque personne n’investit plus en prenant des risques  et donc les salaires stagnent ou baissent.

Les riches (ceux qui ont des actifs) deviendront plus riches, les pauvres (ceux qui n’ont à vendre que leur travail) deviendront plus pauvres, l’atmosphère sociale deviendra irrespirable et un jour le ralentissement de l’économie sera tel que la dette ne pourra plus être servie et que nous aurons un Krach (voir l’analyse de Minski un peu plus bas).

Pour qu’il y ait croissance, il faut  donc que les taux d’intérêts de marchés soient sur les taux naturels et y restent.

Mettre des taux d’intérêts trop bas ne FAVORISE pas donc la croissance mais l’EMPECHE.

Cette analyse décrit PARFAITEMENT  les résultats de la politique de la Fed depuis 1998. Nous avons déjà eu deux Krachs, et j’attends sans trop d’impatience le troisième, qui ne saurait tarder.

Pour résumer en une phrase l’analyse de Wicksell, des taux trop bas sont à peu prés aussi dangereux que des taux trop hauts puisque les uns et les autres entrainent une allocation du capital désastreuse.

Passons à Schumpeter, le plus grand de tous.

D’abord, c’est lui qui est  l’origine de la notion essentielle  de destruction créatrice. Sans destruction, pas de création et donc pas de croissance. Des taux trop bas, nous dit Schumpeter, maintiennent en vie des sociétés inefficaces et favorisent l’endettement de l’Etat et donc la destruction s’arrête et la création avec elle. Schumpeter a ici beaucoup utilisé les notions mises à  jour par Wicksell, en les développant.

Ensuite c’est lui qui a fait l’analyse que le capitalisme permet un développement foudroyant de la richesse, et que cette richesse allait entrainer des investissements énormes dans l’Education. De nouvelles classes de « faux lettrés » créés par ce développement ne trouveraient pas d’emplois conformes  à la valeur que ces faux lettrés se donnent et ils se lanceraient en politique pour « améliorer le système», c’est-à-dire pour empêcher la partie qu’ils haïssent par dessus tout, la destruction.  Comme disait Raymond Boudon, » les intellectuels Français n’aiment pas le Libéralisme  parce que dans un système Liberal, ils seraient payés à leurs vraies valeurs «. On imagine le drame. BHL, Minc, Attali payés à leur vraie  valeur…  Bien entendu, le parti Socialiste Français et  monsieur Hollande en sont d’autres parfaits exemples. Et, se demandait  du coup Schumpeter : le capitalisme est il compatible avec la Démocratie (voir son grand livre « Capitalisme Socialisme et Démocratie ». Il en doutait, étant issu d’une Société (l’Autriche – Hongrie) qui s’était effondrée sous le poids de cette contradiction. En ce qui me concerne, je n’ai  guère de doutes pour les Sociétés Anglo-Saxonnes, mais je suis beaucoup moins certain d’une sortie heureuse pour les autres. En fait,  Schumpeter décrit parfaitement ce qui est en train d’arriver, en Espagne, en Italie et surtout en France et qui avait été déjà décrit dans les Evangiles dans la Parabole du Maitre et de la Vigne il y a plus de 2000 ans. Une majorité qui s’agrège pour rendre le vol légal en le transformant en impôts ne transforme pas le fait qu’un vol reste un vol.

Le troisième de mes « géants », mort en 1996, s’appelle Hyman Minsky et était Américain. En fait, ce n’était pas un vrai «géant» (à mon avis) mais il a parfaitement compris le rôle de la dette dans l’évolution de l’économie, ce qui pourrait être assez utile dans la période à venir.  Cette évolution d’après Minski  se déroule toujours en trois phases.

  1. D’abord les emprunteurs s’endettent pour développer des actifs productifs, la rentabilité de ces investissements permettant et le service de la dette et son remboursement in fine. Le système est stable.
  2. Puis vient la deuxième étape ou les gens s’endettent pour bâtir de nouveaux actifs ou en acheter des anciens en empruntant autant qu’ils le peuvent tant que la rentabilité de l’actif permet le service de la dette, plus personne ne se préoccupant  du remboursement du capital « in fine ». Le système devient instable et ne peut supporter la moindre hausse des taux d’intérêts.
  3. Vient enfin la période dite « de Ponzi »  où tout le monde emprunte pour payer les intérêts sur la dette existante, plus personne ne songeant même à rembourser le capital. Et là, bien sur, le système devient explosif.

Tout le monde voit bien que le secteur privé  est sans doute en période «2» un peu partout dans le monde, tandis que les Etats Français, Italiens ou Espagnols sont en plein « Ponzi ». Et nous dit Minsky, lorsque le système bascule ( the Minsky moment, en Anglais ), la chute économique est vertigineusement rapide. L’analyse est très semblable à celle d’Irving Fisher dans « The debt deflation theory of great depressions » publiée en 1934, et la comparaison avec la période actuelle particulièrement pertinente.

Enfin le quatrième de mes héros est un vrai géant, sans doute beaucoup plus un philosophe qu’un économiste et je veux parler de Hayek, qui a mis a jour le concept de la « Présomption Fatale » (fatal conceit , en Anglais). Comme toutes les grandes idées, celle-ci est fort simple. L’évolution harmonieuse d’une Société suppose que celle-ci évolue lentement ou rapidement, mais à un rythme qui vient de ses profondeurs. Malheureusement, de temps en temps arrivent des législateurs qui ont des idées bien arrêtées sur la façon dont la Société DEVRAIT être organisée, par rapport a la façon dont elle l’est vraiment. Et ces grands esprits, tous nourris au lait de Jean –Jacques Rousseau, de Marx ou de monsieur Bourdieu de faire passer des Lois pour non seulement imposer leur nouvel ordre, mais détruire l’ordre existant, ce qui inéluctablement amène à désastre sur désastre. Et nous précise Hayek, cette « présomption fatale» couplée au Constructivisme est particulièrement présente dans notre beau pays de France, chez nos intellectuels. On se demande ce qui a pu donner une telle idée à Hayek…

Prenons ces quatre grands penseurs pour analyser la situation actuelle  sur le vieux continent

  • De Wicksell, je tire la conviction que des taux bas ne favorisent en rien la croissance, bien au contraire, et que la fameuse «euthanasie du rentier» chère à Keynes n’est rien d’autre qu’une incommensurable foutaise, qui ne profite qu’à la dépense étatique. Je tire aussi de cette analyse que la hausse actuelle des marchés financiers en Europe et aux USA est totalement spéculative et se terminera dans un désastre devenant de plus en plus probable  dans la mesure où la hausse aura été plus durable.
  • De Schumpeter, je tire la conclusion que des démagogues demi-éduqués ont pris le pouvoir un peu partout  et manœuvrent comme des fous pour se propulser au sommet et y rester, leurs manigances  amenant à une disparition de la croissance et donc à une demande encore plus forte d’interventions de la part  du reste de la population.. et ainsi de suite. La France est ainsi  un merveilleux exemple d’un grand pays détruit par une classe de parasites (au sens  Schumpetérien du terme).
  • De Minsky, je tire la compréhension des mécanismes de l’endettement qui, à terme, peuvent littéralement tuer l’économie capitaliste. Si j’en crois Minsky, nous sommes peut être à la veille du moment « explosif ».
  • Enfin, de Hayek, je tire le mécanisme intellectuel qui permet aux médiocres qui nous gouvernent de justifier les tentatives d’applications dans la réalité de leurs théories imbéciles, du style « théorie du genre ».

 

Conclusion

Faisons un petit tour de notre vieux continent à la lumière intellectuelle fournie par  mes quatre géants:

L’Europe de l’euro accumule tous les handicaps, dans la mesure où l’Euro (présomption fatale, Constructivisme), empêche tout positionnement  satisfaisant des taux de marchés par rapport au taux naturel, (voir Wicksell) puisque le taux de croissance naturel de l’Italie et de l’Allemagne ne sont pas les mêmes. Les taux sont donc trop hauts pour l’Italie la France ou l’Espagne, ce qui amène a une dépression et trop bas pour l’Allemagne, ce qui entraine une spéculation financière débridée en Allemagne et dans tous les actifs cotées en Europe et n’ayant rien à voir avec celle-ci. Pour combler ce trou de croissance, France Italie et Espagne se sont lancés dans un Ponzi budgétaire débridé, ce qui est parfaitement cohérent avec les thèses de Minsky, en s’appuyant sur une technocratie d’Etat qui a pris le contrôle de la monnaie pour empêcher  toute destruction créatrice (voire Schumpeter)

Dans le reste de l’Europe, les Britanniques viennent de voter pour virer leurs demis éduqués, ce qui est merveilleux et songent à s’affranchir de la bande d’incapables non élus sévissant à Bruxelles. Ils ont cependant un petit problème Minsky à régler, mais ils s’y attèlent, comme les Suédois ou les Danois.

Les Suisses quant à eux n’ont aucun problème.  Rappelez-moi le nom d’un homme politique Suisse ? Euh….Ceci explique peut être cela…

Donc, en ces temps de tour de France,  je trouve devant le Suisse, caracolant en tète, ensuite un premier peloton comprenant  les Britanniques, Suédois, Danois et Norvégiens, puis les Allemands à la tête d’un groupe de chasse  où l’on trouve les Autrichiens, Bataves , Finlandais et autres Belges et puis enfin ceux qui en sont à rouler ensemble pour ne pas être éliminés, comprenant  les Espagnols, les Italiens ou les Portugais soutenant  du mieux qu’ils peuvent celui en plus mauvais état, le Français, le Grec ayant été interdit de course pour dopage manifeste. Et pourtant le coureur Français est très bon, mais son manager lui a  fourni  un vélo qui pèse quarante kilos de plus que les autres.  Alors, il a du mal… il faut dire  à sa décharge cependant que nous avons non seulement la Droite la plus bête du monde, mais aussi la gauche la plus stupide et l’administration la plus incohérente et qu’ils s’y sont mis à trois pour lui fournir son vélo, estampillé « made in France ».

C’est donc sans doute en France que la prochaine grande crise commencera, dés que mon Poulidor aura été dans le décor. Ce qui ne saurait tarder et sera une bonne nouvelle..

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

73 Commentaires

Répondre à franck

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  • populo

    11 juillet 2015

    Billet instructif, clair, magistral… et humoristique !
    Bien vu la critique sur les fausses élites issues de la démocratie.

    Elles ne comptent pas que des politiciens nationaux, mais aussi leur vivier et leur assurance de carrière de la haute fonction publique, la Magistrature (son syndicat éponyme). J’y ajouterai les journalistes mainstream qui leur servent la soupe. Suivent tous ceux qui tirent un avantage fiscal ou professionnel de l’Etat.

    L’ignorance des lois de la libre économie de marché enfume toute la sphère publique, y compris les élus locaux (les collectivités locales sont subventionnées par l’Etat). Le secteur public alimente l’essentiel du syndicalisme français : argent, hommes, et donc leurs idéaux étatistes enfument le salariat du privé.

    Ce n’est pas la première fois que l’élite politique française se montre indigne des enjeux. Entre-deux-guerre (promesse pacifiste) ou IVe République (promesse électoral de leur statu quo aux colons d’Algérie).

    Cette fois les enjeux ne sont qu’économiques, mais la société française est bien plus fragile, puisque nombre de fonction de solidarité ont été transférés des familles vers l’Etat.

    Y a-t-il une différence d’élévation morale entre un démagogue et un populiste ?

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  • bocanegra

    9 juillet 2015

    …j’ai lu tout ce texte, des choses me parlent et d’autres non, j’ai toujours été septique envers les libéraux car ils nous donnent à croire que le libéralisme pur est harmonie machin bidule mais, mais, le problème c’est l’homme et l’harmonie et l’homme …ça fait deux . le libéralisme est pour moi un programme d’intelligence artificielle ( dans ce sens je pourrais y croire mais l’homme n’a pas la compétence ni la droiture d’esprit pour rester libéral un seul instant, la preuve en est que ceux qui auraient raison n’écrivent que des livres et ne gouvernent pas …) donc ce n’est pas demain la veille. la complexité du monde échappe aux hommes qui ne font que travailler à faire de l’argent.ils l’utilisent pour noyer le poission dans l’océan des liquidités. bref tout cela pour dire que c’est agréable à lire mais au bout du compte un peu inexploitable, seul la réalité existe et elle est politique et donc rapport de force, volonté, ruse etc …elle sent la sueur et le muscle se fatigue vite ! hélas la chaire est faible et le libéralisme se nourrie du socialisme , c’est ballot 🙂
    personnellement j’ai plusieurs ennemis : l’euro. un autre : l’europe de l’euro ainsi que la culture germanique et anglo-saxone ( même si en partie j’en admire certains points mais non ses effets …hypocrisie en un mot ) . donc je suis du côté grec avec les grecs et pour la Grèce qui est mon berceau, la mère de toutes les mères , les autres étant de désespérantes …mères au foyer dont les maris lisent Schumpeter par exemple .
    je souhaite une belle victoire à la Grèce, une sortie de l’euro à celle-ci car il n’y a que cette voie pour le rédemmarrage de son économie. une destruction ( / créatrice qui sait ? ) de l’ue comme projet économique et politique. une remontée puissante de la France afin de maintenir l’Allemagne dans sa petite périphéie industrielle et contenir le monde anglo-saxon qui est un monde malheureusement maintenant dévoyé et perverti . la France se doit de redevenir puissante ET bienveillante. l’ue doit être une France en grand ou pas. je ne pense pas à Mitterand en écrivant cela mais plus à de Gaulle. ah oui, désolé mais j’aime Jean Jacques Rousseau, j’aime son style et c’est un autodidacte, il s’est fait seul et par son travail personnel et n’a pas été « formaté », il est probablement l’écrivain français le plus novateur qui fut et le plus influent. mauvais père mais pair de la nation, de la révolution et il a contribué à l’abolition de cette caste de parasites que sont les nobles et autres rejettons de présence de ces familles abjectes qui existent encore beaucoup trop en Europe. donc ce texte est bien mais …franchement ça sonne un peu creux, non ? dieu n’existe pas, pas plus que le libéralisme, seul la politique fait le monde avec parfois quelques bonnes idées et c’est tout ce que l’on peut espérer. la vérité ne se réfute pas …quand vous la trouver naturellement 🙂 Socrate avait de l’humour …jusqu’à la lie !

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    • Homo-Orcus

      10 juillet 2015

      Tirons la chasse pour envoyer ce commentaire à la fosse septique qu’est le socialisme.

    • idlibertes

      10 juillet 2015

      Je laisse pour qu’on ne nous accuse pas de filtrer indûment mais bon, voila voila

    • Nocte

      11 juillet 2015

      Au contraire, il faut le laisser, il démontre la logique inhérente au socialisme : l’autre est un ennemi, la liberté n’existe pas.

    • Homo-Orcus

      12 juillet 2015

      J’attendais la réaction d’IDL avant d’intervenir mais comme mon œil septique était irrité, j’ai pas pu résisté…
      Effectivement, ce commentaire au summum de la perversion intellectuelle doit resté affiché et je l’ai d’ailleurs imprimé pour le commenter avec mes potes libertariens, notamment le méchant et pervers INDIVIDU face au gentil politocard omniscient alors qu’il ne se passe pas un jour sans une affaire de concussion ou de prévarication.
      Fils de Joffrin sort de ce corps !

    • Homo-Orcus

      12 juillet 2015

      j’ai pas pu résister…

    • jemapelalbert

      12 juillet 2015

      oui, bon , chacun pense un peu par rapport à son vécu et ses experiences.
      pour ma part n’étant que fils d’un simple couple d’ouvrier et de paysan alsaciens j’ai toujours été éduqué suivant les principes suivants :
      le travail est une vertue
      les bons patrons font des bons ouvriers
      avant de dépenser il faut d’abord gagner
      etc…
      bref tout le contraire de ce que l’éducation nationnale socialiste m’a enseigné pendant mes jeunes années de « génération Miterrand » que l’on peut aussi traduire par « génération sacrifiée »
      Puis j’ai découvert le libéralisme et la Suisse !! le pemier est un oasis dans le désert de la pensée, le second , un souffle d’espoir dans la liberté d’entreprendre !!
      Bien à vous !

    • Guasilas

      12 juillet 2015

      Jean Jacques Rousseau. Bien sur.
      C’est le type qui écrit des traités d’éducation et mets ses enfants a l’asile pour s’éviter la peine de les élever, et en plus de risquer de voir les faits contredire sa théorie.

      Un personnage admirable.

  • stéphane

    7 juillet 2015

    Le plus grand de tous, ce n’estpas schumpeter, ni hayek, ni rothbard,; ni friedman, mais bien ludwig Von Mises.

    Chaque fois que Von Mises écrit sur un sujet, il n’y a plus rien à rajouter, plus rien à dire.
    Sur le socialisme, c’était en 1922, avec « socialisme, la chaos du planisme »

    Sur l’économie, c’est l’action humaine, en 1951.

    Et sur la Monnaie, c’est « théorie de la monnaie et du crédit » en 1912, qui le rendit célèbre et assit sa réputation.

    Il y démontre qu’agir sur la monnaie crée une distorsion dans l’allocation optimale des actifs et donc des déséquilibre à terme.

    Dans ce livre, il anticipait et expliquait la crise de 1929.

    Pour info, il y cite Wicksell.

    Pour Von Mises, une monnaie unique comme l’euro ne peut se concevoir que si il n’y a pas de banques centrales, pas de gouvernements voulant agir sur la monnaie, pas de guerre des monnaies.

    Si un seul de ces items existe, alors l’euro ne peut qu’exploser.

    Répondre
    • nolife

      7 juillet 2015

      Qui émet l’Euro si il n’y a pas la BCE ?

    • Fucius

      8 juillet 2015

      Les banques libres émettent leur monnaie contre leurs réserves en Euros. À terme la quantité d’Euros est figée définitivement, et la banque centrale abolie.

    • idlibertes

      10 juillet 2015

      La monnaie est un pouvoir régalien; elle est liée à une nation.

      L’euro ne fonctionne pas aussi entre autre parce qu’il n’existent aucun exemple dans l’histoire ou une monnaie aurait pu fonctionner en dehors d’un état. Nous sommes et cg est familier avec la notion de free banking mais qu’est ce qui vous permet de croire que la multiplication d’une mauvaise solution en ferait une bonne?

      Si vous voulez vraiment un sytéme libre, il ne peut exister de fixation (de l’euro ou autre) si ce n’est de maniére transitoire pour éviter le bain de sang. Donner aux banques le pouvoir d’émettre monnaie revient à filer à tous les goldman sachs de ce monde ce pouvoir et honnêtement quand on voit le travail depuis 20 ans on se prend à rêver sur la nécessité de cette action!
      Penser la monnaie en théorie pure revient à penser un mariage ou l’éducation des enfants hors contexte. On a tous de très bonnes idées sauf que la pratique n’a absolument rien à voir avec la théorie.

      La concurrence entre les monnaies existe quand chaque état à sa monnaie et cela fonctionne très bien quand on laisse les taux d’intérêts fluctuer. l’idée de donner ce pouvoir à des fonctionnaires bis que sont les banquiers de grande corporation sous le prétexte que la concurrence ferait le reste fait oublier la raison même des lois anti trust.

    • Fucius

      8 juillet 2015

      Le plus grand, c’est Frédéric Bastiat, puisqu’il a démontré dans l’absolu l’inanité du socialisme, après avoir défini ce que c’est.

      En effet si l’ordre social providentiel est harmonique, s’il est destructeur de vouloir forcer à l’harmonie ce qui est harmonique de soi, alors il ne reste qu’à s’abstenir de contraindre.

      Bastiat est mort en 1850, après avoir passé plus de 10 ans à combattre toutes les erreurs, à commencer par le marxisme, qui ne s’appelait pas encore ainsi puisque Marx n’avait pas encore publié Das Kapital.

      L’apport de Von Mises à la compréhension de l’économie est inestimable, mais Bastiat l’avait précédé d’un siècle dans la démonstration définitive de l’inanité du socialisme.

      De même que l’apport d’Ayn Rand au libéralisme philosophique est inestimable mais n’apporte rien de fondamental à la pensée de Bastiat (sauf une superstition matérialiste aussi obstinée qu’inexplicable).

  • Jean

    7 juillet 2015

    Encore un texte d’une extraordinaire clarté (sauf la partie sur Wicksell où il n’est pas dit pourquoi les taux bas poussent les entrepreneurs à acheter des actifs existants plutot que de les créer).

    Merci

    Répondre
    • idlibertes

      7 juillet 2015

      Bonsoir,

      comme le capital n’est « pas cher », les sociétés sont plus poussées à acheter leurs concurrents à plus bas prix car souvent elles trouvent, (elles) prêteurs. Du coup, on a des SFR qui rachète des Boughes, des JC ducaux qui rachète de sa dette etc etc

  • Svl

    7 juillet 2015

    Disons que des « Ânes ne se transforment pas en chevaux de courses »

    Effectivement nous allons avoir que de bonnes nouvelles prochainement et j’imagine au mois d’août en départ de course.

    Cordialement

    Répondre
  • Bernard

    7 juillet 2015

    Attali, bien au contraire, a tout compris en économie mais comme bon homme de gauche il est de mauvaise foi et menteur est son vrai métier.

    Répondre
    • ALRI

      7 juillet 2015

      bonjour,
      je pense que vous lui prêtez des compétences qu’il n’a pas. Il s’agit surtout d’un technocrate qui aime bien s’écouter mais totalement incapable de résoudre un problème donné.

    • Robert Marchenoir

      7 juillet 2015

      Je pense qu’Attali est surtout un fou du roi, qui a trouvé une planque à vie : je raconte n’importe quoi en me faisant passer pour un intellectuel, tout en m’arrangeant pour être (grassement) payé avec de l’argent public.

      Il pourrait publier des plaquettes de calembours que ce serait pareil. Ou plutôt, non : cela aurait au moins le mérite de faire rire.

      S’épuiser à trouver un sens à ses élucubrations est une tâche inutile.

    • zorgbibes

      7 juillet 2015

      Attali est très « bon » dans ses blagues (le jean à une jambe) ou ses saillis racistes.

    • nolife

      8 juillet 2015

      Comme BHL, Simone Veil, Alain Minc … d’où vient leur influence ? Les libéraux ne peuvent l’expliquer …

    • Fucius

      8 juillet 2015

      Selon Madelin, si pour expliquer les choix des politiciens vous balancez entre machiavélisme c..rie, ne cherchez plus.
      C’est la seconde.

  • david

    6 juillet 2015

    Lumineux…
    Comment la France s’en sortira t-elle ?
    Ruinée ou renforcée ?

    Répondre
    • idlibertes

      7 juillet 2015

      Avec du panache? on espère.

  • john

    6 juillet 2015

    Bonsoir,

    j’aimerais citer Jancovici : « dit moi combien tu consommes d’energie et je te dirais combien de pib tu fais  »
    créer de nouveaux actifs , augmenter la quantité des actifs , prendre des risques , c’est bien , mais tout cela necessite de consommer plus d’energie , dont nous ne disposons pas ( voir les courbes de consommation d’energie en Europe et en amérique du nord surtout à partir de 2005 tendance que nous ne pouvons pas contrer ) .

    Que reste t il dans ce contexte ? . Racheter ce qui existe , histoire d’etre le dernier sur le pont du titanic . Il est là le but actuel !

    Ne pas oublier cette évidence , quelque que soit la logique , la dynamique de cette entité que nous appelons espece humaine , elle appartient à un substrat qui est l’univers composé de particule et tout ceci est soumis , contraint aux lois de la physique qui ne sont ni des opinions politiques ni des théories économiques . En autre le premier principe de la thermodynamique , qui donne une borne sup à ce qui est permis à l’espèce humaine , et le second principe , qui donne le sens des transformations , nous limitent grandement .

    Répondre
    • Fucius

      8 juillet 2015

      Malthusianisme.
      L’économie consiste à se rendre des service, pas à consommer de l’énergie.
      La non agression est le seul principe objectif de justice, et ce principe entraîne la responsabilité (car on ne peut être irresponsable qu’en agressant).

      La raison des rachats que nous constatons n’a rien à voir avec une quelconque rareté de l’énergie et tout avec la tyrannie monétaire irresponsable qui détruit noter économie.
      Les rachats sont simplement le meilleur investissement dans notre contexte économique.
      Les États préemptent la majorité des ressources au service de l’hubris des politiciens. Le capitalisme est en capilotade, les inégalités croissent car seul le capitalisme pur peut les réduire.

  • P.M

    6 juillet 2015

    Excellent,monsieur Gave
    En trois lignes ,les 4 penseurs et les USA? Ou en particulier
    « le minsky moment »
    A quel stade en sont ils? Car nous en dépendrons un peu pour encore quelques années

    Répondre
  • ALRI

    6 juillet 2015

    Bonsoir Monsieur,
    effectivement M.Attali raconte des choses déconnectées. Il trace des ponts imaginaires entre deux concepts différents, en évitant soigneusement d’aborder les véritables difficultés techniques, laissant aux autres le soin de se débrouiller avec ça (lui ayant trouver le plus gros, à savoir des idées….). Et c’est comme cela que l’on construit une jolie base de lancement qui coûte une fortune, mais sans la fusée qui va avec…. On en crève actuellement. Quand je vois l’état de la France….

    Répondre
  • Denis Monod-Broca

    6 juillet 2015

    « En fait, Schumpeter décrit parfaitement ce qui est en train d’arriver, en Espagne, en Italie et surtout en France et qui avait été déjà décrit dans les Evangiles dans la Parabole du Maitre et de la Vigne il y a plus de 2000 ans. »

    Ne confondez-vous pas avec la parabole du maître et des vignerons homicides ?

    Répondre
  • Lorenzo NAPOLEON

    6 juillet 2015

    Bravo pour votre article.
    J’ai lu quelques livres d’ATTALI (notament une brève histoire de l’avenir en 2006), je ne comprenais pas à l’époque pourquoi son diagnostic était si brillant en comparaison des solutions qu’il préconisait qui était stéoréotypé à savoir : Un gouvernement Mondial pour encadré le marché.
    Un jour j’ai compris qu’en faite Monsieur ATTALI aussi intélligent fut il défendait une idéologie mondialiste qui visiblement ne déplait pas aux différents pouvoir en place … (Economique, Médiatique Politique). Le problème qui se pose derrière tout cela c’est en fait un problème de démocratie et de savoir qui a la légitimité pour exercer ce pouvoir (Pouvoir régaliens). Si la démocratie c’ est au sens étymologique grecques Démos et Cratos ,le pouvoir du peuple alors il faut un peuple encadré par un état qui représente une nation.Le combat que nous avons à mener me semble t’il si on est un libéral sincère c’est de laisser gérer par des états nations souverains leurs politiques conformément à leur intérêt national.Ce qui est dangereux ce n’est pas de rester dans un cadre national mais au contraire de déborder de ce cadre pour conquérir d’autres nations que ce soit par la guerre ou par la ruse.( Les impérialismes, les grandismes de toute sorte et les organisations supranational )illustre cela à merveille).C’est pourquoi l’Europe n’est pas démocratique, et on en voit un exemple en ce moment ou les grecques et les allemands montrent qu’ils sont des peuples différents qui ont des intérêts différents comme tous les autres européens d’ailleurs. Alors sortons de cette europe supranationale retrouvons les mêmes moyens que tous les pays du monde pour se défendre(Une politique monétaire, économique, fiscales autonomes avec les protections parfois nécessaires comme les quotats d’importations ou droits de douane contrôle ou non des mouvement de capitaux) et enfin coopérons avec l’ensemble des états nations du monde sans distinctions préconsues de races ou de continent. C’est me semble t’il cela l’universalisme français qui d’ailleurs vient lui aussi d’un terme grècque catholicos, ça ne vous dit rien ? Lorenzo

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  • Glude

    6 juillet 2015

    Monsieur Gave,

    Les suisses semblent avoir un problème de noyautage silencieux. La BNS détient une immense quantité d’€.

    D’autre part, la droite et la gauche française ne sont pas bêtes, seulement mal intentionnées et s’efforcent chaque jour de retourner le sens des mots pour empêcher les gens de formuler le moindre raisonnement politique. Le premier renversement est celui du mot démocratie…

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    • jemapelalbert

      9 juillet 2015

      Tout à fait d’accord avec vous, beaucoup de Suisses font confiance à la BNS pourtant on peut se demander si la logique de la BNS est vraiment de garantir la stabilité monétaire de la Suisse ou si sa politique n’est finalement qu’une politique de gestion d’entreprise.
      Beaucoup d’erreurs ont été commises par la BNS depuis 20 ans, le soutien du taux plancher au mauvais moment, la vente d’or à perte, le rattrapage soudain du taux de change qui n’est finalement qu’un relachement du taux plancher car la Suisse soutien encore l’Euro.

      Il y à quand même de quoi s’inquiéter en Suisse , qu’en pensez-vous ?

      La BNS est-elle vraiment indépendante ? Comment est-il possible de faire de telles erreurs à ce niveau de responsabilité ?

      https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/2015/06/23/les-banquiers-centraux-enfantent-les-concurrents-des-etats-lexemple-de-apple-par-liliane-held-khawam

      https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/bns/

  • franck

    6 juillet 2015

    L’exemple de la tentative de rachat de Bouygues Tel par Numéricable me semble correspondre tout à fait à votre démonstration, notamment pour Minski.
    En tout cas merci beaucoup, c’est lumineux!!!

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  • Libéral Europe

    6 juillet 2015

    Cher Monsieur Gave, votre optimisme, je ne vois pas d’autre mot, est formidable. Mais il va en falloir encore quelques palettes de OXI pour dégager cette vermine.

    Répondre
  • CAB

    6 juillet 2015

    Un immense merci de nous faire partager vos analyses, qui apportent une lumière crue et du sens aux événements. Quel grand écart entre les « faux lettrés » qui inondent les plateaux et hémicycles , et les « vrais », dont vous êtes.

    Répondre
  • bibi

    6 juillet 2015

    Le seul point critiquable dans l’article est sur Raymond Poulidor qui bien que n’ayant pas gagné le Tour de France ni même passé un seul jour en jaune est un grand coureur cycliste vainqueur notamment du tour d’Espagne, double vainqueur du Dauphiné libéré et de Paris-Nice, vainqueru des deux grandes classiques que sont Milan San-Remo et la Fleche Wallone, et aussi champion de France sur route.

    Il n’y a bien qu’en France ou l’on est capable d’associer à jamais le nom d’un très grand champion à défaite, ce qui est à mon avis un travers que l’on retrouve dans d’autre domaine, ou l’on considère comme rater celui qui a monter sa boite et qui a échoué là ou ailleurs on loue le courage et l’audace et ou l’on redonne volontiers ça chance à quelqu’un.

    Répondre
  • Liesse oui Clown

    6 juillet 2015

    Très belle métaphore cycliste. Eclairante.
    J’y note l’observation, positive (Si j’ose dire) de ce que le coureur Français est très bon, mais son vélo trop lourd (Et vieux, ce qui l’est trop partant en brioche).
    Faudrait trouver le bon fournisseur de vélo, mais ceux sur la place vous refilent des vieux clous à lat ou rouillé et ne plus appuient fort sur les prix

    Répondre
    • bibi

      6 juillet 2015

      C’est une entreprise française Look qui commercialisa les premiers cadres carbones et qui inventa la pédale automatique.
      Mais malgré un tel fleuron national on en est à utiliser des VLib ou équivalents d’une vingtaine de kilogramme pour se déplacer en ville.

    • Robert Marchenoir

      6 juillet 2015

      Oui, ben ça vaut mieux. Déjà que les Vélib ne sont pas vandales-proof, on ne va tout de même pas donner des vélos en carbone aux cochons !

    • bibi

      6 juillet 2015

      Niveau efficacité énergétique faire avancer un humain de 70kg avec un vélo de 23 kg c’est pas tip top mais c’est vrai que ça reste quand même plus efficace que de faire avancer la France avec le poids de son code du travail et de ses charges.

    • idlibertes

      6 juillet 2015

      :-))

  • Jean

    6 juillet 2015

    Mais alors, quel est le taux « naturel »? Un prix de marché?
    On abandonnerait alors la politique monétaire?

    Répondre
    • idlibertes

      6 juillet 2015

      Oui, la monnaie est une affaire de nation.

    • martind

      7 juillet 2015

      Mais la nation est bien une affaire de politique, non? Tout ça se mord un peu la queue!

    • idlibertes

      7 juillet 2015

      Non, la nation est l’expression d’un peuple. Ce qui est différent d’une classe technocratique politicarde.

    • idlibertes

      6 juillet 2015

      Le taux naturel est le taux du marché, oui

  • Robert Marchenoir

    6 juillet 2015

    C’est stupéfiant en effet, on croirait que cela a été écrit aujourd’hui.

    Répondre
  • Eorl

    6 juillet 2015

    Excellent, comme d’habitude. Avant de faire tourner, petite typo :
     » Et pourtant le coureur Français est très bon, mais son manager lui a fourni in vélo qui pèse quarante kilos de plus que les autres.  »
    -> un vélo 😉

    Répondre
  • Florent

    6 juillet 2015

    Clair, brillant, drôle. Absolument génial !
    On en redemande Mr Gave.

    Répondre
  • Leroy-Donche

    6 juillet 2015

    Donc vous confirmez la bonne idée que j’ai eue de m’exiler en Suisse!

    Merci pour ce lumineux article!

    une question : doit-on fuir tous les marchés: obligataires et actions et rester 100% cash?

    Répondre
    • jemapelalbert

      9 juillet 2015

      Pas si sûr attention ! la Suisse est assez liée avec l’euro, de plus on parle quand même de bulles un peu dans tous les secteurs, la BNS est mal partie !!

      https://lilianeheldkhawam.wordpress.com/bns/

  • Lio

    6 juillet 2015

    Bien vrai. Une nuance à propos d’Hayek : je pense qu’il était bien plus économiste que philosophe mais un économiste en revanche multidisciplinaire connaissant aussi bien le droit, la philosophie que l’histoire et les théories économiques, contrairement à beaucoup d’autres économistes qui n’ont pas forcément de vision d’ensemble.

    Répondre
  • Gerldam

    6 juillet 2015

    Absolumnt lumineux! Heureusement que nous vous avons, Monsieur Gave, pour ne pas être comme un idiot devant toutes ces contrevérités qui nous sont assénées tous les jours.

    Répondre
  • riz

    6 juillet 2015

    En France un chercheur coûte trop cher donc au lieu de baisser les charges qui pèsent sur le travail par une réforme du système on crée le crédit impôt recherche sinon plus de chercheurs en France .
    Un chômeur doit être indemnisé grassement donc sans avoir les moyens de les payer c’est à crédit voir le trou énorme de l’unedic qui ne cesse de se creuser .
    Un smicard coûte trop cher donc en lieu et place de changer de système on rafistole avec les lois Fillon et aussi depuis janvier de cette année où il n’y a quasi plus de charges sur les bas salaires (mais qui va payer la sécu et la retraite à proportion du salaire versé ?) .
    Jusqu’à 2.5 fois le smic le gouvernement estime que le coût du travail est trop élevé donc traitement de faveur .
    Un agriculteur ne peut vivre parfois de son travail donc on subventionne pac etc …
    Un retraité doit avoir un salaire décent indépendamment des réalités économiques donc on creuse le déficit (voir argic , arcco , retraite des fonctionnaire financée à hauteur de 25% des cotisations) .
    Dans l’agriculture les salaires des ouvriers agricoles sont trop élevés par rapport à l’Espagne qui fait venir les Marocains et Allemands leurs voisins de l’est : « Faites pareil , faites venir des gens de l’est » ,réponse du gouvernement , pour les transporteurs routiers c’est pareil .

    Des pans entier de l’industrie française ne sont pas rentables donc on subventionne .
    La France décide de baisser les charges on crée un crédit d’impôts , une telle usine à gaz , contrôles fiscaux etc …. ce qui fait y renoncer la moitié des entreprise.
    Il y a du chômage on va le faire disparaître on passant à 35 h puis 32 h (le rêve de certains dans ce gouvernement) .
    En France dés qu’il y a un dysfonctionnement , le réflexe est de légiférer par du rafistolage sans résoudre le problème à la base .
    Avec du rafistolage permanent on évite les réforme , sparadrap, bouts de ficelle le gouvernement doit être abonné à Pif Gadget (journal fondé par le parti communisme) envoyé à chaque ministre c’est leur unique source d’inspiration .

    Répondre
  • Alex

    6 juillet 2015

    Les internautes sont paresseux, ils ne lisent plus mais ils regardent des vidéos, sans compter qu’un gros pourcentage de la population ne maitrise pas bien la lecture. Vous devriez publier des vidéos au lieu d’écrire des billets… D’ailleurs google en volume est devenu marginal face à youtube. Ecrire des billets c’est donc passer à côté de 80% de l’audience… face aux vidéos…

    Répondre
    • Clauz

      6 juillet 2015

      C’est vrai, mais dans une émission de Radio Courtoisie (le lien était sur le site mais il a disparu) CG parlait justement de créer des vidéos.

    • idlibertes

      6 juillet 2015

      Il y en a une sur la page de garde

    • Aljosha

      6 juillet 2015

      Pardon mais je prefere prendre le temps de lire pour essayer de comprendre

    • Aljosha

      6 juillet 2015

      N’est pas chef d’orchestre qui veut …

    • idlibertes

      6 juillet 2015

      Nous allons aussi publier des vidéos, il y en a une petite en page de garde mais nous pouvons aussi considérer que niveler par le bas n’est pas une bonne solution.
      Nous ne croyons pas que le peuple soit stupide et lire un billet de 8 paragraphes ne relève pas non plus de l’agrégation.

    • nolife

      7 juillet 2015

      Ce sera aussi des monolgues de plusieurs heures sur un canapé comme avec Alain Soral ou ce serai plus court ?

      Et ce sera uniquement sur l’économie ou des thèmes parfois plus généraux ?

      Merci

    • idlibertes

      7 juillet 2015

      Déjà faire tenir Cg plusieurs heures sur un canapé, c’est pas gagné. On commencera sur l’eco et puis on va tenter de diversifier.

    • nolife

      8 juillet 2015

      Pouvez vous lui demander un truc sur la Chine lui qui est sur place, la Chine vit-elle ce qu’a vécu le Japon il y a 25 ans ?

  • dede

    6 juillet 2015

     » Je tire aussi de cette analyse que la hausse actuelle des marchés financiers en Europe et aux USA est totalement spéculative et se terminera dans un désastre »

    Avec la Chine qui tente desesperement de soutenir ses marches actions, notamment par la decision de ce weekend de soutenir la financement du levier par les courtiers, j’ai le sentiment qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre (apres la bulle immobiliere chinoise, la bulle financiere chinoise ressemble furieusement a ce que l’on peut voir outre pacifique) et que les endroits ou se cacher s’eloignent tous les jours un peu plus…

    Répondre
  • Hugo

    6 juillet 2015

    Content que vous parlez de Minski, on a tendance à oublier que le problème en europe est un excès de dette privée (à cause de taux trop bas). Et quand le privée ne peut supporter plus de dette il y a déflation par la dette, rien à voir avec l’austérité dont nous parle les médias sans cesse. Quand le stock de dette s’arrête de monter le PIB se casse la figure (avec les actifs…). La hausse des taux du souverain vient juste du marché interbancaire qui a gelé à mon avis,mais le plus préoccupant c’est bien la dette du privée (dette ménage espagnol par ex)

    Répondre
    • nolife

      6 juillet 2015

      Je ne sais pas pourquoi mais en lisant le passage sur Minski j’ai directement pensé à … Patrick Drahi ….

    • Clauz

      6 juillet 2015

      Oui mais je suppose que P Drahi emprunte beaucoup à des tx bas pour développer des affaires dont les profits seront supérieurs au cout du K. Sinon cela n’a pas de sens.

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Les livres de Charles Gave enfin réédités!