7 juillet, 2013

« My taylor is still rich » ou petite bande dessinée à l’usage de la Grande-Bretagne

Comme les lecteurs fidèles le savent, de temps en temps j’aime bien me livrer à un petit exercice de survol historique d’un pays ou d’un concept en utilisant la méthode de la banque dessinée. Comme le disait Napoléon : « Un bon croquis vaut mieux qu’un long discours« .

Le moment est venu, à mon avis,  de faire ce petit travail sur la Grande Bretagne. S’il y a un pays en effet auquel les Français ne comprennent rien, c’est bien celui là . Qui plus est, notre plus vieil ennemi est sans doute en train de sortir du trou où l’avait collé les Travaillistes alors que nos socialistes continuent allégrement et fort « normalement  » à creuser.

Commençons par une évidence. L’alternance politique veut dire quelque chose en Grande Bretagne. Que le lecteur considère le premier graphique.

Article 7 1

De 1966 à 1979, les Travaillistes (Socialistes) dominent la politique Anglaise. Pour un socialiste,l’Etat est toujours la solution– sinon il ne serait pas socialiste.  Et donc de 1966 à 1976,  le poids de l’Etat central passe de 21% du PIB à 29 % en un peu plus de 12 ans. Certes, nous avons eu un petit intermède conservateur avec monsieur Heath, mais qui n’eut jamais le courage de s’opposer vraiment à la vulgate dominante. L’homme aurait pu être Chiraquien mais je m’égare.

En 1977, nous avons la faillite de la Grande Bretagne (FMI à  Londres) et en 1979, Madame Thatcher est élue,  et s’attache à faire reculer l’Etat, tant elle est persuadée que l’Etat est le problème. Monsieur Major continue sur cette lancée, tant et si bien qu’en vingt ans d’efforts acharnés, l’Etat recule de 29% du PIB à 21 % du PIB.

En 1997, les électeurs Britanniques qui pensent- à tort bien sur- que les socialistes ont compris quelque chose, ramènent les socialistes au pouvoir et Messieurs Blair et Brown défont en 10 ans ce que les conservateurs avaient mis vingt ans à  accomplir, en faisant repasser le poids de l’Etat dans l’économie de 21% à 29, 5% . Comme d’habitude, l’expérience socialiste se termine dans une crise financière majeure, le système financier Britannique « sautant » en 2008-2009, et en Juillet 2010, les électeurs ramènent au pouvoir les conservateurs qui s’attachent à  nouveau à faire baisser le poids de l’Etat dans l’économie….

Certes, va me dire le lecteur, mais réduire le poids de l’Etat dans l’économie, n’est ce pas condamner les plus pauvres à  la misère? N’est-ce pas L’Etat qui crée de la relance avec des créations d’emplois ?

C’est bien sur ce que veulent nous faire croire les « Oints du Seigneur » (cf Thomas Sowell) qui aiment vivre noblement dans les Palais Nationaux, au prétexte qu’ils auraient le monopole du cœur. Dans la réalité du terrain en revanche, c’est exactement l’inverse qui se passe. Ce que ne nous disent JAMAIS nos oints du Seigneur, c’est que les dépenses étatiques représentent toujours un COUT pour le secteur privé , et que quand les coûts augmentent, la rentabilité des affaires diminue, et que quand la rentabilité diminue, la croissance ralentit et le chômage augmente. En pratique, l’embauche d’un fonctionnaire déclenche en général la mise au chômage de deux travailleurs du secteur privé. Comme le disait Bastiat, il y a ce qu’on voit, l’embauche d’un fonctionnaire, et ce que l’on ne voit pas, la mise à  pied de deux innocents. En fait on le voit très bien, mais la comptabilité Nationale cache cette vérité puisque son but c’est de favoriser la croissance de l’Etat. Ce but là en revanche, est atteint de façon remarquable.

Que le lecteur veuille bien considérer le graphique ci dessous qui relie le poids de l’Etat dans l’économie au taux de chômage de la population active, en Grande Bretagne..

article 7 2

Le lecteur voit bien que toute hausse structurelle du poids de l’Etat dans l’économie déclenche une hausse du taux de chômage environ deux ans après, le contraire étant également vrai. (J’ai ce graphique pour TOUS les pays du monde développé : Si vous voulez que le chômage augmente dans deux ans, embauchez des fonctionnaires maintenant).

Pourquoi cela? Tout simplement parce que la croissance économique ne dépend que d’une chose et d’une seule, que Schumpeter appelait la « Création destructrice ». Or, il n’y a JAMAIS de destruction dans le système Etatique. Et donc plus le poids de l’Etat monte, et plus le pays se met à ressembler à  l’ex URSS et c’est bien sur ce qui est en train d’arriver à  la France et c’est contre cela que se bat le gouvernement de Monsieur Cameron.

 

 

 

Auteur: Charles Gave

Economiste et financier, Charles Gave s’est fait connaitre du grand public en publiant un essai pamphlétaire en 2001 “ Des Lions menés par des ânes “(Éditions Robert Laffont) où il dénonçait l’Euro et ses fonctionnements monétaires. Son dernier ouvrage “Sire, surtout ne faites rien” aux Editions Jean-Cyrille Godefroy (2016) rassemble les meilleurs chroniques de l'IDL écrites ces dernières années. Il est fondateur et président de Gavekal Research (www.gavekal.com).

66 Commentaires

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  • Emmanuel

    26 août 2013

    Il n’ y a pas d’Etat sans Economie.
    Il n’y a pas d’Economie sans Etat.
    Le modele economique des physiocrates repri par les neoliberaux c’ est a terme la barbarie.
    Les Etats Unis et ses 45 millions de food stemp expriment et experimentent assez bien cette barbarie.
    La France n’est pas plus une economie liberale, qu’une economie socialiste.
    La france est une economie de rentes avec comme partout dans le monde de moins en moins de rentiers.
    De moins en moins de rentiers a mesure que les richesses se condensent et que le potentiel de Pib mondial se relativise.
    Et la crise ultime est a present ineluctable.

    Ps je suis francais. Et je vie et travaille en Angleterre.
    Aussi dans 10 ans nous pourrons faire la synthese de la politique de Cameron. En l’etat c’est juste des effets mecaniques dans un environement d’une complexite absolue.
    Les effets mecaniques d’une politique monetaire ultra accomodante comme partout ailleurs.

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  • BA

    24 août 2013

    Dette publique de l’Allemagne : 81,2 % du PIB, soit 2150 milliards d’euros. Je dis bien : 2150 milliards d’euros.

    Vendredi 23 août 2013 :

    « Euro-rettung, die rechnung, bitte ! »

    « Sauvetage de l’euro, l’addition s’il vous plait ! »

    Après l’annonce du ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble d’un probable nouveau plan d’aide à la Grèce après 2014, le Handelsblatt consacre un dossier à « l’addition » que les Allemands doivent payer pour le sauvetage de l’euro.

    Le quotidien économique allemand critique Angela Merkel, qui s’était dite « incapable d’indiquer le montant du sauvetage de l’euro ».
    « La chancelière poursuit visiblement un but cet été : garder le calme sur le front de l’euro », commente le Handelsblatt, qui a fait ses propres calculs.
    Selon le journal, il en coûte à l’Allemagne quelque « 150 milliards d’euros, dont 42 devraient être rendus disponibles très vite. »

    Handelsblatt pose quelques questions urgentes :
    Est-ce que la politique de Merkel sauve le continent, ou est-ce qu’elle ne fait qu’apporter de la douleur ?
    Quels sont les coûts du sauvetage de l’euro pour le pauvre brave contribuable allemand ?
    L’Allemagne se surestime-t-elle, en voulant sauver la monnaie unique ?

    Article en langue française :

    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/4079821-sauvetage-de-l-euro-l-addition-s-il-vous-plait

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  • BA

    23 août 2013

    Vendredi 23 août 2013 :

    Nouvelle aide à la Grèce : Schäuble défend sa thèse et minimise le montant.

    Encore un plan de sauvetage pour la Grèce ? Le ministre allemand des Finances l’a déjà envisagé. Mais Wolfgang Schäuble prévient cependant : en cas d’octroi d’un nouveau programme d’aide, le montant alloué sera bien moins élevé que pour les deux plans précédents.

    Dans une interview parue, ce vendredi 23 août, dans le journal allemand Handelsblatt, le ministre explique qu’Athènes étant parvenue à dégager un excédent primaire sur son budget, le montant de l’aide ne devrait être que très limité. La condition sine qua non serait bien sûr la poursuite du plan de rigueur imposé au pays par ses créanciers.

    Il a, en revanche, jugé dangereuse l’idée d’une nouvelle restructuration de la dette grecque, car « cela soulèverait de nouvelles incertitudes et la zone euro dans son ensemble pourrait en être déstabilisée ».

    La prise de position de Wolfgang Schäuble, qui a fait déjà état, le 20 août, de l’éventualité d’un nouveau coup de pouce pour la Grèce, a fait polémique outre-Rhin, où la campagne électorale bat son plein. « Je ne veux quand même pas me voir reprocher après les élections de ne pas avoir dit la vérité avant », a-t-il rétorqué. La chancelière Angela Merkel tentait, quant à elle, de temporiser.

    Le principe d’une nouvelle aide fait d’ailleurs son chemin en Europe. Au mois de mai, le patron de l’Eurogroupe, Jeroen Djisselbloem avait, de son côté, évoqué la possibilité d’un allègement de la dette et indiqué que les discussions à ce sujet devraient avoir lieu l’an prochain.

    Par ailleurs, dans un document Internet publié le 11 août par le Spiegel, la Bundesbank développait la même thèse d’une nouvelle aide à la Grèce en 2014.

    Enfin, la BCE a, elle aussi, émit une hypothèse semblable. 2014 promet donc d’être émaillé de nouveaux sommets « cruciaux » pour la Grèce.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130823trib000781393/nouvelle-aide-a-la-grece-schauble-defend-sa-these-et-minimise-le-montant.html

    Les deux premiers plans d’aide à la Grèce ont déjà coûté 240 milliards d’euros aux contribuables européens, mais le troisième plan d’aide sera moins élevé !

    Et ça, c’est un point positif !

    Ensuite, le quatrième plan d’aide à la Grèce sera moins élevé !

    Et ça, c’est un point positif !

    Ensuite, le cinquième plan d’aide à la Grèce sera moins élevé !

    Et ça, c’est un point positif !

    Ensuite, le sixième plan d’aide à la Grèce sera moins élevé !

    Et ça, c’est un point positif !

    Répondre
  • Fier d'être lorrain

    21 août 2013

    Très intéressant, merci !

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  • BA

    21 août 2013

    Un internaute, JoeLeTaxi, a traduit en français une interview explosive de Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, parue dans DIE WELT le samedi 17 août 2013.

    « L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro »

    Kai A. Konrad, conseiller en chef du ministre allemand des Finances, s’attend à l’effondrement de la zone euro. Il propose que l’Allemagne quitte l’union monétaire – c’est l’Europe, non l’euro, qu’il faudrait sauver selon lui.

    Die Welt: Monsieur Konrad, le gouvernement a reporté toutes les décisions importantes concernant la crise de l’euro à l’après-élections. Tente-t-on de tromper les électeurs ?

    Kai A. Konrad: Je crois plutôt à un statu quo après les élections. Depuis l’apparition de la crise, la classe politique a toujours tenté de remettre au lendemain les décisions et de procrastiner.

    Die Welt: Considérant le niveau extrême des dettes, presque tous les économistes tiennent des répudiations au moins partielles pour inévitables.

    Konrad: En réalité, les Grecs possèdent suffisamment de richesses pour pouvoir s’acquitter sans aide de leur dette. Mais ils refusent, ou se trouvent dans l’impossibilité, de prendre des décisions aliénant ces avoirs. De ce fait, un nouveau défaut constituerait sûrement une option.

    Die Welt: Selon les estimations de la Bundesbank, la Grèce aura besoin début 2014 d’un troisième plan d’aide. Admettra-t-on alors enfin que ce pays est un puits sans fond ?

    Konrad: Mais la Grèce est déjà un puits sans fond, personne n’ayant jamais prédéfini une limite à ce qu’elle peut engloutir. Le taux d’endettement grimpe, entre autres parce que l’économie du pays se réduit comme peau de chagrin. Ce qui n’empêche nullement la Troïka, c’est-à-dire l’UE, la BCE et le FMI,de continuer imperturbablement à publier pour ce pays les prévisions les plus déconnectées de la réalité.

    Die Welt: Ne vaudrait-il pas mieux que la Grèce quitte l’euro, au moins temporairement ?

    Konrad: Non. Le pays serait alors étranglé par sa dette extérieure. Si l’on veut en finir avec l’Union Monétaire, c’est par les pays du nord de la zone euro qu’il faut commencer. Et si on en arrive là, alors l’Allemagne doit quitter l’euro.

    Die Welt: Il faudrait que l’Allemagne fasse pour la troisième fois exploser l’Europe ? Aucun gouvernement allemand ne s’y résoudra jamais.

    Konrad: L’euro n’est pas l’Europe. C’est l’Europe, et non l’euro, qu’il s’agit de sauver ! Il est vrai que, pour des raisons politiques, l’Allemagne n’est pas en position de sortir la première. Mais les autres pays membres pourraient l’y contraindre. Ce vers quoi nous allons, c’est cela. Dans certains pays, les conditions économiques sont devenues proprement insupportables. Par surcroit, une certaine agitation politique s’y est fait jour. Et si l’Allemagne et quelques autres économies fortes quittaient la zone euro, la valeur de cette monnaie baisserait, permettant aux économies du Sud de recouvrer la santé.

    Die Welt: Le prix à payer serait la ruine de la capacité exportatrice de l’Allemagne.

    Konrad: Cette capacité exportatrice pourrait au contraire en sortir renforcée. L’Allemagne s’est fort bien accommodée, lors des décennies passées, de l’appréciation continue du mark allemand, et a ainsi appris à maintenir sa compétitivité. La situation actuelle n’est pas, à beaucoup près, aussi exigeante. Mais pour cette raison précisément, la capacité qu’elle avait eu de réagir sous la pression s’est évaporée, et cela est dangereux.

    Die Welt: Il n’en reste pas moins que la banque centrale allemande va devoir faire tourner la planche à billet, pour contrer une appréciation excessive du nouveau mark.

    Konrad: En effet, la Bundesbank va devoir acheter des devises étrangères pour des montants considérables, afin de contenir cette appréciation du nouveau mark dans des bornes acceptables.

    Die Welt: Ce qui pourrait précipiter l’Allemagne dans une dépendance sévère – comme la Chine d’aujourd’hui, qui est coincée avec des réserves « himalayesques » de dollars.

    Konrad: Mais les avantages dominent cependant. Les bénéfices dus au seigneuriage seraient gigantesques. On pourrait investir les réserves en devise d’une manière moins conventionnelle, par exemple en instituant notre propre fonds souverain, qui investirait à l’étranger dans des entreprises, de l’immobilier ou des stocks de matières. Par ailleurs, le pouvoir d’achat de la population allemande serait dopé: les voyages, l’essence et bien d’autres choses deviendraient meilleur marché.

    Die Welt: Mais ne craindriez-vous pas une guerre des devises, si l’Allemagne, armée de sa planche à billets, se mettait à racheter le monde ?

    Konrad: Tout au contraire. L’Allemagne n’autoriserait une appréciation du mark que dans les bornes de ce qui serait justifié, ce qui reste impossible à faire aussi longtemps que nous faisons partie de l’euro.

    Die Welt: Revenons au présent. Outre la Grèce, il y aura le Portugal et Chypre, voire peut-être l’Irlande, qui se verront contraints de demander une aide. Sera-t-il possible à l’Allemagne de supporter ce fardeau dont l’ombre menace?

    Konrad: L’étranger se représente l’Allemagne comme une sorte d’Hégémon hésitant. Mais c’est là une surévaluation injustifiée. Les récentes statistiques comparant les richesses respectives des divers peuples européens ont montré que l’Allemagne ne se classait pas si haut. La classe politique et les médias sont restés d’une discrétion de violette sur ce sujet. Nous devons cependant l’admettre: l’Allemagne n’est pas tellement grosse en comparaison de l’UE. Et en comparaison de ses voisins, l’Allemagne, au cours de ces quinze dernières années, s’est sensiblement appauvrie.

    Die Welt: Et donc l’Allemagne ne pourra pas supporter ce fardeau?

    Konrad: L’Allemagne ne peut pas sauver la zone euro. Qui le croit, s’illusionne. Il est vrai que la BCE a la capacité de prolonger la situation présente, à grand renfort de trombes d’argent, et ce jusqu’à finir par interférer avec les politiques fiscales des pays membres. Mais où cela nous conduit-il ? Le ralentissement de la dynamique économique constaté dans l’ensemble de l’Europe devrait de toutes façons notablement s’accélérer.

    Die Welt: Concrètement, cela signifie ?

    Konrad: L’Allemagne va continuer, dans les prochaines années, à profiter de la crise et à attirer un supplément de main d’œuvre. Cela va conduire à l’apparition, d’un côté de l’Europe, de centres de productivité et de l’autre, des régions emplies de retraités et d’autres bénéficiaires de transferts fiscaux. L’Europe va ainsi se retrouver dans la situation du Mezzogiorno. Ce que cela signifie concrètement, on peut l’observer depuis des décennies en Italie, où le Nord riche et industrieux entretient le Sud pauvre au moyen de transferts fiscaux. Déjà, en Italie, ça ne passe pas très bien. Les tensions que la même chose produirait en Europe constituent pour l’euro un danger létal.

    Die Welt: Quand en serons-nous donc là ?

    Konrad: Il nous reste sans doute quelques années. En 2010, au début de la crise [de l’euro spécifiquement, NdT] je m’étais dit : maintenant ça va aller vite. Mais l’euro a survécu jusqu’à ce jour. Apparemment, un processus de ce genre peut jouer les prolongations.

    Die Welt: La Banque centrale a, en se disant prête à acheter, en cas de nécessité, des emprunts d’État en quantité illimitée, ramené le calme dans les marchés. Mais cet automne, le tribunal constitutionnel allemand va devoir décider s’il y a lieu d’interdire ou de limiter ces achats. Et si c’est ce qu’il décide, que va-t-il alors se passer ?

    Konrad: Rien dans un premier temps. Le tribunal constitutionnel allemand ne peut donner d’ordres à la BCE – et donc ce programme de rachat, l’OMT, resterait intact. Le tribunal pourrait peut-être interdire à la Bundesbank d’y participer. Mais qu’est ce qui empêcherait alors, disons, la Banque de France, de se charger de la part de la Bundesbank en sus de la sienne propre? Et l’Allemagne n’en resterait pas moins caution de la BCE pour 27% du total. Tout du moins, aussi longtemps que l’union monétaire se maintient.

    Die Welt: Et qu’advient-il si l’union monétaire ne se maintient pas ?

    Konrad: A ce moment-là, chacune des banques centrales se retrouve avec ce qui figure dans ses livres de compte à elle. De ce fait, ces rachats de titres que prescrit la BCE fonctionneraient comme un gage politique : si la Bundesbank se trouvait avoir beaucoup participé à ces acquisitions, un retrait de l’Allemagne de la zone euro coûterait plus cher. Conséquemment, il deviendrait plus facile de convaincre les Allemands de participer à d’éventuels programmes d’aides. Mais si le tribunal constitutionnel interdit ces achats à la Bundesbank, cela apparaitra comme une bonne chose en cas d’éclatement de l’euro ; et de plus une telle interdiction aurait de toutes façons l’avantage de réduire la pression que les autres pays peuvent exercer sur l’Allemagne..

    Die Welt: Somme toute, est-ce qu’une union monétaire sans union politique peut fonctionner ? Et sinon, est-ce que la tentative de créer un super-état européen ne risquerait pas de mettre fin à l’Europe ?

    Konrad: Une union monétaire sans union politique peut fonctionner, mais seulement si les États endettés sont véritablement contraints de se désendetter et si tous appliquent une discipline fiscale beaucoup plus stricte qu’il ne serait nécessaire s’ils étaient en dehors de l’union monétaire. Je pense ici à un ordre de grandeur de 10% du PIB. Mais les réalités politiques, on le sait, sont tout autres. Une autre alternative serait une union politique véritable, formant un État central unique, très fort, ayant une légitimité politique très forte aussi… mais il s’agit là de pensée magique, qui n’a rien à voir avec les réalités politique de l’Europe.

    Article traduit par JoeLeTaxi.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article119104708/Deutschland-kann-die-Euro-Zone-nicht-retten.html

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  • BA

    20 août 2013

    Mardi 20 août 2013 :

    Pour Schäuble, la Grèce aura besoin d’un troisième plan d’aide.

    Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a déclaré mardi que la Grèce aurait besoin d’un nouveau plan d’aide international.

    « Il faudra qu’il y ait un autre plan en Grèce », a-t-il dit lors d’un meeting électoral dans le nord de l’Allemagne.

    Il a toutefois réaffirmé l’opposition du gouvernement à une nouvelle décote (« haircut ») sur la dette grecque.

    Jusqu’à présent, Wolfgang Schäuble avait déclaré que les créanciers internationaux d’Athènes pourraient devoir envisager un nouveau plan d’aide pour succéder au plan actuel, qui arrive à échéance fin 2014. Mais il n’avait jamais affirmé que cette issue était inévitable, ce qu’il a semblé reconnaître mardi.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/reuters-00543680-pour-schauble-la-grece-aura-besoin-d-un-troisieme-plan-d-aide-596494.php

    En clair :

    – Les deux premiers plans d’aide ont déjà coûté 240 milliards d’euros aux contribuables européens, mais la Grèce est toujours en faillite.

    Donc maintenant, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d’euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le troisième plan d’aide.

    – Dans deux ans, la Grèce sera toujours en faillite.

    Donc dans deux ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d’euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le quatrième plan d’aide.

    – Dans quatre ans, la Grèce sera toujours en faillite.

    Donc dans quatre ans, les Etats européens qui sont déjà surendettés vont emprunter des dizaines de milliards d’euros supplémentaires, et ensuite ils vont prêter cet argent à la Grèce : ce sera le cinquième plan d’aide.

    Etc, etc.

    L’Union Européenne, c’est des pays surendettés qui se surendettent encore plus, pour pouvoir prêter de l’argent à des pays en faillite qui ne les rembourseront jamais.

    L’Union Européenne, c’est un suicide collectif.

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  • BA

    19 août 2013

    Lundi 19 août 2013 :

    Banques espagnoles : nouveau record des créances douteuses en juin à 11,61%.

    Les créances douteuses des banques espagnoles ont bondi vers un nouveau record en juin, à 11,61% du total. Ces chiffres, publiés lundi, reflètent la fragilité persistante du secteur malgré le sauvetage européen.

    Ces créances, surtout présentes dans l’immobilier (crédit de promoteurs et de particuliers risquant de ne pas être remboursés), ont atteint 176,42 milliards d’euros en juin, soit six milliards de plus qu’en mai (11,2% du total), a annoncé la Banque d’Espagne.

    Indice de la vulnérabilité des banques, les créances douteuses ont commencé à grimper dans le bilan de tous les établissements financiers du pays après l’éclatement de la bulle immobilière en 2008. Elles ont désormais dépassé le précédent record atteint en novembre dernier (11,37%, chiffre révisé).

    Fortement fragilisé par son exposition à l’immobilier, le secteur bancaire bénéficie d’un plan d’aide européen accordé en juin 2012, dont 41,3 milliards d’euros ont été versés. Dans le cadre de ce sauvetage, l’Espagne a créé une structure de défaisance, ou « mauvaise banque », baptisée « Sareb ».

    Pour la première fois en 17 mois, le taux et le montant des créances douteuses avaient baissé en décembre après le transfert des actifs toxiques des quatre banques nationalisées vers la Sareb. Mais il est depuis reparti à la hausse.

    Si l’Espagne bénéficie d’une nette accalmie sur les marchés par rapport aux conditions extrêmement difficiles rencontrées il y a un an, avec notamment une réduction notable de ses coûts de financement, tant le Fonds monétaire international (FMI) que la Commission européenne ont rappelé en juillet le contexte économique délicat pour le pays, plongé dans la récession depuis mi-2011.

    « Les risques pour l’économie et par conséquent sur le secteur financier restent élevés », avait mis en garde le FMI dans un rapport publié à la mi-juillet. La quatrième économie de la zone euro doit en effet encore corriger un certain nombre de déséquilibres, via un assainissement budgétaire, une baisse encore plus marquée des prix des logements et une diminution de la dette privée.

    Le taux de chômage espagnol, qui atteignait 26,26% de la population active au deuxième trimestre, inquiétait notamment la Commission.

    http://www.romandie.com/news/n/Banques_nouveau_record_des_crces_douteuses_en_juin_161_RP_190820131337-12-391309.asp

    Chiffres Eurostat pour le mois de juin 2013 :

    Espagne :

    26,3 % de chômage.

    56,1 % de chômage des jeunes de moins de 25 ans.

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  • BA

    15 août 2013

    Conversation entre un président de la République française (de gauche ou de droite, peu importe) et un Premier ministre français (de gauche ou de droite, peu importe) :
    En 2009 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 10 milliards d’euros !
    – On ne les a pas.
    – Qu’on les emprunte, et ensuite qu’on les prête à la Grèce !
    En 2010 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 50 milliards d’euros !
    – On ne les a pas.
    – Qu’on les emprunte, et ensuite qu’on les prête à la Grèce !
    En 2011 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 100 milliards d’euros !
    – On ne les a pas.
    – Qu’on les emprunte, et ensuite qu’on les prête à la Grèce !
    En 2012 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 150 milliards d’euros !
    – On ne les a pas.
    – Qu’on les emprunte, et ensuite qu’on les prête à la Grèce !
    En 2013 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 200 milliards d’euros !
    – On ne les a pas.
    – Qu’on les emprunte, et ensuite qu’on les prête à la Grèce !
    En 2014 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 240 milliards d’euros !
    – On ne les a pas.
    – Qu’on les emprunte, et ensuite qu’on les prête à la Grèce !
    En 2015 :
    – Le Premier ministre : Chef, la Grèce est en faillite.
    – Le Président de la République : Qu’on lui prête 300 milliards d’euros !
    – Mais le plan de sauvetage de la Grèce a déjà coûté 240 milliards d’euros aux contribuables européens ! Et la Grèce est toujours en faillite !
    – On s’en fout ! Les contribuables européens sont des cons !

    Mardi 13 août 2013 :

    En récession depuis six ans, la Grèce s’est vu octroyer deux plans d’aide, en 2010 et 2012, par la « troïka » (FMI, Commission européenne, Banque centrale européenne), pour un total de 240 milliards d’euros. C’est de l’insuffisance de ces sommes, colossales, qu’il s’agit aujourd’hui. Elles sont versées par tranches, en fonction du respect par le gouvernement grec du programme d’assainissement fixé avec la « troïka ».

    De nouvelles négociations pourraient être nécessaires à l’automne, au moment fixé pour le versement d’une nouvelle tranche d’aide. Des discussions d’autant plus urgentes que le financement du plan d’aide n’est pas complètement assuré pour 2014 et 2015 : il manquerait 11 milliards d’euros selon le FMI.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/08/13/faut-il-un-nouveau-plan-d-aide-pour-la-grece_3460790_3234.html

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  • jean

    13 août 2013

    D’accord pour la baisse des dépenses.
    Mais les anglais font tourner la planche a billet plein pot.
    Et la livre sterling est devenu une monnaie de singe comme le dollar, l’euro et le yen.

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  • BA

    13 août 2013

    240 milliards d’euros.

    Les contribuables ont prêté 240 milliards d’euros à la Grèce.

    Et la Grèce ne remboursera jamais ces 240 milliards d’euros.

    Le prochain défaut de paiement de la Grèce va tout faire exploser en Europe.

    Mardi 9 juillet 2013 :

    Eurogroupe : la Grèce va recevoir 5,8 milliards d’euros.

    La Grèce a reçu lundi soir l’assurance d’obtenir 5,8 milliards d’euros de prêts de l’Eurogroupe et du FMI d’ici à la fin du mois, contre la promesse d’efforts de redressement redoublés. Il s’agit d’une des dernières grandes injections programmées avant l’expiration, fin 2014, d’un plan de secours de 240 milliards. Mais sur fond de récession et de crise politique, il risque d’y en avoir d’autres.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2013/07/08/20002-20130708ARTFIG00537-grece-l-eurogroupe-pret-a-debloquer-8milliards-d-euros.php

    Lundi 12 août 2013 :

    La Grèce aura besoin d’une aide supplémentaire en 2014, selon la Buba.

    Depuis la déclaration des ministres des Finances de l’Eurogroupe, le 27 novembre dernier, il ne fait plus de doute que la Grèce bénéficiera, d’une façon ou d’une autre, d’un nouveau soutien financier. Les créanciers d’Athènes s’y sont clairement engagés à étudier de nouvelles mesures de réduction de la dette pour autant que le pays soit parvenu à dégager un excédent primaire de son budget (c’est-à-dire hors charges de la dette). Ce dont le gouvernement d’Antonis Samaras s’est fait une priorité absolue pour la fin 2013.

    Dans le document cité par le « Spiegel », présenté comme un rapport de la Bundesbank destiné au ministère allemand des Finances et au FMI, la banque centrale allemande prédit que les Etats européens « vont certainement s’accorder sur un nouveau plan d’aide à la Grèce » d’ici au début 2014 au plus tard. Au début du mois d’août, le FMI avait publié un rapport indiquant qu’il manquerait 11 milliards d’euros à la Grèce pour les années 2014 et 2015 pour tenir son objectif d’endettement.

    Chiffres Eurostat du premier trimestre 2013 :

    Grèce : dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

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  • BA

    12 août 2013

    Lundi 12 août 2013 :

    La Grèce aura besoin d’une aide supplémentaire en 2014, selon la Buba.

    Depuis la déclaration des ministres des Finances de l’Eurogroupe, le 27 novembre dernier, il ne fait plus de doute que la Grèce bénéficiera, d’une façon ou d’une autre, d’un nouveau soutien financier. Les créanciers d’Athènes s’y sont clairement engagés à étudier de nouvelles mesures de réduction de la dette pour autant que le pays soit parvenu à dégager un excédent primaire de son budget (c’est-à-dire hors charges de la dette). Ce dont le gouvernement d’Antonis Samaras s’est fait une priorité absolue pour la fin 2013.

    Dans le document cité par le « Spiegel », présenté comme un rapport de la Bundesbank destiné au ministère allemand des Finances et au FMI, la banque centrale allemande prédit que les Etats européens « vont certainement s’accorder sur un nouveau plan d’aide à la Grèce » d’ici au début 2014 au plus tard. Au début du mois d’août, le FMI avait publié un rapport indiquant qu’il manquerait 11 milliards d’euros à la Grèce pour les années 2014 et 2015 pour tenir son objectif d’endettement.

    http://www.lesechos.fr/journal20130812/lec2_entreprise_et_marches/0202944751283-la-grece-aura-besoin-d-une-aide-supplementaire-en-2014-selon-la-buba-594565.php

    Sur ces 11 milliards d’euros de prêts à la Grèce, environ 19 % seront prêtés par les contribuables allemands, et environ 14,5 % seront prêtés par les contribuables français.

    Problème : l’Allemagne n’a pas cet argent, et elle va donc devoir l’emprunter.

    De même, la France n’a pas cet argent, et elle va donc devoir l’emprunter.

    En tout, cela fait 240 milliards d’euros qui sont prêtés à la Grèce, avec l’espoir que la Grèce remboursera … un jour.

    Contribuables, préparez-vous à subir des dizaines de milliards d’euros de pertes.

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  • BA

    9 août 2013

    Vendredi 9 août 2013 :

    Le déficit de l’Etat se creuse : 59,3 milliards d’euros fin juin.

    Le déficit de l’Etat s’est creusé de 2,6 milliards d’euros fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, a annoncé vendredi le ministère du Budget.

    A fin juin, le déficit atteignait en cumulé 59,3 mrd EUR, contre 56,7 mrd EUR fin juin 2012, a précisé le ministère dans un communiqué, avec des recettes en hausse.

    L’écart s’explique selon Bercy par la perception, début 2012, de 2,6 mrd EUR de recettes perçue en l’échange de l’attribution de licences de téléphonie mobile 4G, mais aussi de dépenses pour l’augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement (1,6 mrd EUR), et la dotation au Mécanisme européen de stabilité (3,3 mrd EUR).

    Fin de citation.

    Conclusion :

    – augmentation de capital de la Banque européenne d’investissement : 1,6 milliard d’euros

    – dotation au Mécanisme européen de stabilité : 3,3 milliards d’euros

    Mais comme la France n’a pas ces 4,9 milliards d’euros, la France a été obligé de les emprunter.

    Pour aider les pays européens en faillite, la France surendettée est obligée de se surendetter encore plus.

    Et comme les pays européens en faillite ne rembourseront jamais leur dette, la France subira des pertes de dizaines de milliards d’euros.

    La zone euro, c’est le tonneau des Danaïdes.

    La zone euro, c’est un suicide collectif.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF

    Répondre
  • Badtimes

    4 août 2013

    Après mes études de sciences éco-marxisantes(où j’ai eu le privilège d’avoir en TD M. JH Lorenzi!) et IAE je suis allé travaillé en GB en 1975/76: une nation sous gouvernance Travailliste qui me rappelait les pays de l’est que j’avais visités en 1972 : terrible. En comparaison de la France de cette époque nous nous moquions de ces anglais qui ne travaillaient pas, qui faisaient grève sans arrêt et qui faisaient la pose »coffee break » le matin et « tea break » l’après midi avant de rentrer chez eux à 17h30. Aucun dynamisme, le bonheur de vivre quoi: mais il ne fallait pas être malade, santé gratuite mais médecins étatisés et nuls(les bons partaient aux US pour être payés convenablement). Un vrai pays en déclin( immeubles non entretenus, terrains de tennis inutilisés,etc). Le choc Thatcher a été rude mais salutaire. Etant marié avec une Anglaise j’aime bien la phrase de M. GAVE : »S’il y a un pays en effet auquel les Français ne comprennent rien, c’est bien celui là ». J’ai vu donc au fil des ans le renouveau de l’Angleterre tant au point de vue économique qu’au point de vue de la mentalté. J’ai vu malheureusement l’inverse arriver dans notre pays depuis 1981, pays qui me rajeunit malheureusement de 40 ans et qui va droit dans le trou, surtout au niveau des mentalités.
    La GB s’en sortira avec Cameron car il a été élu en disant ce qui n’allait pas et ce qu’il allait faire pour y remédier, ce qui allait être dur et long mais que les sacrifices allaient payer. Langage que nos « ennemis » comprennent et acceptent
    quand on leur parle en adulte. Faites ça en France aujourd’hui et vous avez tous les syndicats, les journalistes, les élus(de tous bords), les fonctionnaires et autres qui vont descendre dans la rue. Où trouver quelqu’un de la trempe d’un de Gaulle qui viendra nous redresser? avant que le FMI ou la BCE ou l’Allemagne viennent nous prendre en mains!
    S’il fallait parier entre les deux pays je choisirais malheureusement la GB.

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    • Nicolas

      7 août 2013

      La France finira reformée, puisque ses entreprises appartiendront a des etrangers n’en ayant rien a faire des francais.

      C’est du reste ce qui est arrivé a Leyland Industrie…
      ( lutte des classes des ouvriers anglais ===========>patrons et actionnaires Allemands)

  • BA

    2 août 2013

    Jeudi 25 juillet 2013 :

    « La crise de l’euro va s’aggraver à la fin de l’automne »

    Il y a un an, le président de la BCE Mario Draghi a annoncé son intention de tout faire pour sauver l’euro. L’ancien économiste en chef de la BCE Jürgen Stark estime que cette crise de l’euro lui sera fatale. Il craint que la BCE doive bientôt soutenir la France avec des rachats d’obligations de l’Etat français.

    L’ancien économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), Jürgen Stark, met en garde contre un rebond violent dans la crise de la dette en zone euro.
    « Je pense que la crise va s’aggraver à la fin de l’automne. Nous entrons dans une nouvelle phase de gestion de la crise », a dit Jürgen Stark au Handelsblatt (édition du vendredi). Après les élections législatives allemandes à la fin du mois de septembre, la France va accroître la pression sur la BCE et sur l’Allemagne. Le programme de rachat des obligations d’Etat OMT devrait en fait être utilisé en Espagne et en Italie. Mais la pression sera énorme pour que la BCE utilise cet instrument en France. Et sans ce déclenchement du programme de rachat d’obligations, il faudra mettre sur pied un plan de sauvetage », a déclaré Stark.

    http://www.handelsblatt.com/politik/konjunktur/geldpolitik/ex-ezb-chefvolkswirt-stark-die-euro-krise-wird-sich-im-spaetherbst-zuspitzen/8549974.html

    La réalité, ici encore, rattrape le petit corrézien François Hollande, qui aura donc fait une erreur de 5 points de PIB dans ces estimations de croissance entre 2012 et 2014 ! S’il n’avait pas raconté n’importe quoi, on produirait en 2014 plus de 70 milliards d’euros en plus et on aurait 35 milliards de déficit en moins. Conséquences : le gouvernement n’a donc pas les moyens d’appliquer la politique pour laquelle il a été élu, et il est même obligé de faire le contraire de ce qu’il avait promis… Pire, la parole de la France perd encore de la crédibilité parce que tout le monde sait bien qu’on ne tiendra pas nos engagements européens, même révisés. Et puis notre économie s’en remet encore une fois à la très grande mansuétude des copains de Pépère, les marchés financiers. Attendez qu’ils s’énervent, et c’est le défaut de paiement…

    Nos amis les européens.

    Jürgen Stark, l’ancien chef économiste de la BCE, a jeté un joli pavé dans la mare hollandiste cette semaine, en reconnaissant s’attendre à un défaut de paiement français à l’automne. En d’autres termes, il prédit la faillite de la France dans les 4 mois qui viennent… On se dit d’abord qu’il n’a pas écouté pépère le 14 juillet, ce monsieur, puisqu’il nous annonçait en fanfare que la reprise « était là » ! Remarquons que Pépère n’en était pas à son coup d’essai : il nous claironne depuis quelques temps déjà que la crise européenne est derrière nous alors qu’on continue de donner entre 5 à 6 milliards à la Grèce tous les 3 mois… de l’argent d’ailleurs que nous n’avons pas… Tout ça va mal finir, on pressent… Manquerait plus qu’Angela repasse en Allemagne, et Pépère se retrouverait bien, tiens…

    Source : 24heuresactu.com/2013/08/02/une-semaine-en-hollandie-45/

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  • riz

    30 juillet 2013

    Attention au mois d’août, les 4000 devraient former barrage retour sur 3730 sur cac.

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  • BA

    30 juillet 2013

    Lundi 29 juillet 2013 :

    A propos des défauts de paiement des pays européens, Mory Doré écrit :

    On le voit il n’existe pas de solution simple à la crise des dettes souveraines de la zone euro : pas de possibilité de forte réduction de dette publique compte tenu du potentiel de croissance limité ; pas de possibilité de détruire purement et simplement la dette, sauf à mettre la BCE en péril ou à en revenir à des mécanismes de monétisation d’il y a plus de 40 ans. Il reste alors des solutions de restructuration qui devront être directement ou indirectement supportées par les investisseurs institutionnels et les épargnants privés.

    Mory Doré.

    http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/finance-marches/finances/221177589/insoutenable-dette-reduire-detruire-restructu

    Pronostic :

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

    9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

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  • strauss

    29 juillet 2013

    Deux remèdes possibles?
    – La France ayant deux fois plus de fonctionnaires que ses concurrents,il faudrait les mettre au travail réel, et èliminer d’abord ceux du parlement. Leur « vocation » provenant essentiellement d’avantages abusifs,nous nous retrouverions avec moins d’assistès publics et plus de main d’oeuvre pour remplir les 500.000 postes non pourvus. (Malgrè les 5 Mns de chomeurs!)

    – Conserver l’EURO comme monnaie internationale, mais retrouver les monnaies nationales qui se convertiraient en Euros en fonction de leurs mérites propres. Les dévaluations redonneraient une marge de manoeuvre économique, qui ne subsiste actuellement que dans le taux de chomage.
    – Bonnes vacances à l’I.D.L. malgré les regrets de votre absence.

    Répondre
  • BA

    27 juillet 2013

    A propos des défauts de paiement des pays européens, Romaric Godin écrit :

    L’automne sera placé sous le signe de la restructuration des dettes publiques dans les pays périphériques de la zone euro. Même si officiellement, il ne saurait en être question, l’idée fait en effet son chemin. Rajouter de la dette du MES (Mécanisme européen de stabilité) à de la dette pour « sauver temporairement » ces pays comme cela a été le cas depuis 2011 ne saurait être une solution durable. Mais comment restructurer une dette ? L’histoire donne un certain nombre de pistes. Et permet également d’évaluer les conséquences de ces défauts.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20130725trib000777526/restructuration-de-la-dette-europeenne-mode-d-emploi.html

    Pronostic :

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

    Répondre
  • BA

    23 juillet 2013

    L’éditorialiste du journal « LES ECHOS », Jean-Marc Vittori, vient de comprendre que plusieurs pays de la zone euro vont faire défaut.

    Et maintenant, dans le journal « LA TRIBUNE », c’est Patrick Artus.

    Ils commencent à comprendre.

    A propos des défauts de paiement des pays de la zone euro, Patrick Artus écrit :

    « Un défaut est inévitable pour les pays les plus vulnérables de la zone euro »

    La Tribune : Mais n’y a-t-il pas un danger d’une réaction en chaîne si l’un des pays de la zone euro fait défaut ?

    Patrick Artus : Le problème, c’est que l’on n’a pas mis en place les institutions nécessaires pour permettre d’éviter la contagion. Par exemple, si demain le Portugal fait défaut, nous n’avons rien pour empêcher les marchés d’attaquer les autres dettes européennes. Quant à l’OMT, il est inefficace parce qu’il ne peut être déclenché que si un pays demande à être placé sous programme d’aide. Il n’intervient qu’après le désastre, alors que ce mécanisme devrait être préventif. Mais il n’y a pas que cela. Il faut aussi prendre en compte le fait que les banques sont d’énormes détenteurs de dette publique. Pour qu’il y ait un défaut organisé, il faut prévoir avant une recapitalisation des banques. Or, le MES n’est pas prêt. Donc pour l’heure, un défaut signifierait automatiquement une crise bancaire.

    http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20130723trib000777111/patrick-artus-un-defaut-est-inevitable-pour-les-pays-les-plus-vulnerables-de-la-zone-euro.html

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

    9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

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  • BA

    23 juillet 2013

    Mardi 23 juillet 2013 :

    A propos des défauts de paiement des pays de la zone euro, Jean-Marc Vittori écrit :

    Réfléchir à l’effacement des dettes publiques.

    C’est intenable. En un an, la dette publique a augmenté de 450 milliards d’euros dans les pays de l’euro.

    [ … ] 

    La deuxième manière est sans nul doute plus violente, mais elle va sans doute finir par s’imposer : c’est l’effacement d’une partie de la dette. En jargon, on parle de restructuration pour ne pas effrayer l’épargnant qui détient cette dette d’une manière ou d’une autre. La Grèce y est passée l’an dernier. Le Portugal, qui aura beaucoup de mal à lever les 15 milliards d’euros prévus sur les marchés l’an prochain, risque d’y aller. Les autorités européennes acceptent peu à peu la perspective de la restructuration, comme l’ont prouvé le plan grec de l’an dernier, l’intervention chypriote cette année, ou l’imputation des pertes des banques à leurs créanciers prévue dans le projet d’union bancaire. Le FMI, lui, a lancé en avril dernier un vaste chantier sur le sujet en soulignant que les restructurations ont souvent été par le passé trop faibles et trop tardives. Les propositions abondent : processus d’arbitrage, création d’une cour internationale de restructuration des dettes, allongement automatique des maturités des obligations émises par un Etat en cas d’assistance financière fournie par le Mécanisme européen de stabilité… La sortie de la crise européenne dépendra de notre capacité collective à gérer un effacement de dettes, puis ses conséquences économiques et sociales. Il est urgent d’y réfléchir.

    http://www.lesechos.fr/opinions/edito/0202911635059-reflechir-a-l-effacement-des-dettes-publiques-588695.php

    Les pays européens qui vont faire défaut sont les suivants :

    Grèce, Italie, Portugal, Irlande, Belgique, France, Espagne, Royaume-Uni, Chypre, et plus si affinités.

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

    9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

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  • BA

    22 juillet 2013

    Lundi 22 juillet 2013 : Eurostat publie les chiffres de la dette publique du premier trimestre 2013.

    La Grèce, l’Italie, le Portugal, l’Irlande, la Belgique, la France, l’Espagne, le Royaume-Uni, Chypre sont en faillite.

    La dette publique de ces Etats atteint des sommes inimaginables.

    La dette publique de ces Etats est hors de contrôle.

    Les soi-disant « plans de sauvetage » de l’Union Européenne, de la BCE et du FMI sont un échec total.

    En Europe, plus personne ne contrôle quoi que ce soit.

    La question est donc :

    « QUAND vont avoir lieu ces défauts de paiement ? »

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 305,291 milliards d’euros, soit 160,5 % du PIB.

    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2034,763 milliards d’euros, soit 130,3 % du PIB.

    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 208,284 milliards d’euros, soit 127,2 % du PIB.

    4- Irlande : dette publique de 204,054 milliards d’euros, soit 125,1 % du PIB.

    5- Belgique : dette publique de 394,220 milliards d’euros, soit 104,5 % du PIB.

    6- France : dette publique de 1870,294 milliards d’euros, soit 91,9 % du PIB.

    7- Espagne : dette publique de 922,828 milliards d’euros, soit 88,2 % du PIB.

    8- Royaume-Uni : dette publique de 1385,701 milliards de livres sterling, soit 88,2 % du PIB.

    9- Chypre : dette publique de 15,342 milliards d’euros, soit 86,9 % du PIB.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/2-22072013-AP/FR/2-22072013-AP-FR.PDF

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  • BA

    20 juillet 2013

    Dans l’Union Européenne, seulement 2,7 % de la population est membre d’un autre Etat de l’Union Européenne.

    Lisez cet article du site express.be, daté du 18 juillet 2013 :

    La mobilité professionnelle intra-européenne reste un phénomène marginal.

    De nouvelles données publiées par l’office européen de statistiques Eurostat indiquent qu’en fait, cette migration de main-d’œuvre au sein de l’UE est restée négligeable, et qu’elle peut même être décrite comme un phénomène marginal.

    Ainsi, seulement 2,7% de la population de l’UE sont des citoyens d’autres pays de l’UE.

    Les taux les plus élevés se trouvent dans les petits pays comme le Luxembourg (38% de la population totale), et d’une moindre manière, de Chypre (13%).

    Ces deux pays sont suivis par l’Irlande avec 9% et la Belgique, pour 7%.

    http://epp.eurostat.ec.europa.eu/cache/ITY_PUBLIC/3-17072013-BP/EN/3-17072013-BP-EN.PDF

    Conclusion :

    Depuis la signature du traité de Rome en 1957, la construction européenne n’a pas abouti à la mobilité professionnelle intra-européenne.

    Dans l’Union Européenne, les travailleurs restent dans leur nation d’origine, pour 97,3 % d’entre eux.

    Dans l’Union Européenne, il y a seulement 2,7 % de travailleurs nomades.

    Répondre
  • BA

    12 juillet 2013

    C’était il y a neuf mois :

    Mercredi 10 octobre 2012 :

    Le sauvetage de l’euro a déjà coûté 1100 milliards.

    Les experts du FMI ont calculé que depuis décembre 2009, les fonds publics engagés pour porter secours aux «pays de la périphérie» (Grèce, Irlande, Italie, Portugal et Espagne) s’élèvent à plus de 1100 milliards d’euros. Il s’agit d’une part des capitaux prêtés par le Fonds de soutien européen (FESF), et surtout par la Banque centrale européenne. Cette dernière a non seulement acheté des titres d’État, pour un peu plus de 200 milliards d’euros, mais elle porte désormais à bout de bras les banques de ces cinq pays : les refinancements de la BCE ont plus que triplé, dépassant 600 milliards de d’euros.

    http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/10/09/20002-20121009ARTFIG00756-le-sauvetage-de-l-euro-a-deja-coute-1100milliards.php

    Mais ça, c’était il y a neuf mois.

    Résultat aujourd’hui : échec total.

    L’échec total de tous ces soi-disant « plans de sauvetage » est visible aujourd’hui : la dette publique de ces cinq pays a explosé.

    Et je ne parle même pas de Chypre, de la Slovénie, de la Belgique (pour la Belgique, la dette publique est de 375,389 milliards d’euros, soit 99,6 % du PIB), etc.

    La question est donc :

    Pour les CONtribuables, combien de centaines de milliards d’euros va coûter la faillite de tous ces pays ?

    Répondre
  • BA

    11 juillet 2013

    Jeudi 11 juillet 2013 :

    Le Portugal demande le report du prochain examen de la troïka.

    Le gouvernement portugais a demandé jeudi le report fin août, début septembre de la prochaine évaluation des comptes du Portugal par la troïka (UE-FMI-BCE), représentant les créanciers du pays, en raison de la crise politique qu’il traverse.

    La troïka effectue tous les trimestres une évaluation des réformes et des mesures d’austérité mises en oeuvre par le Portugal en échange du plan de sauvetage de 78 milliards d’euros accordé en mai 2011 par l’Union européenne et le Fonds monétaire international. Ce plan d’aide doit prendre fin en juin 2014.

    http://www.romandie.com/news/n/_Le_Portugal_demande_le_report_du_prochain_examen_de_la_troika72110720132242.asp

    Les contribuables ont prêté 78 milliards d’euros au Portugal.

    Et le Portugal ne remboursera jamais ces 78 milliards d’euros.

    Dette publique du Portugal : 204,485 milliards d’euros, soit 123,6 % du PIB.

    Grèce : le chômage à 26,9% en avril.

    Le taux de chômage s’est élevé à 26,9% en avril en Grèce contre 26,8% de la population active en mars, et 23,1% en avril 2012, a annoncé jeudi l’autorité des statistiques grecques Elstat.

    Le nombre de personnes à la recherche d’un emploi s’élevait à 1,33 millions en avril contre 3,63 millions employés.

    Principales victimes du chômage de masse, les jeunes de moins de 26 ans, dont le taux explose à 57,5% en avril, contre 51,4% il y a un an, et 22,3% en avril 2008, il y a cinq ans.

    Les contribuables ont prêté 240 milliards d’euros à la Grèce.

    Et la Grèce ne remboursera jamais ces 240 milliards d’euros.

    Dette publique de la Grèce : 303,918 milliards d’euros, soit 156,9 % du PIB.

    Le prochain défaut de paiement de la Grèce va tout faire exploser en Europe.

    Répondre
  • Medocain

    11 juillet 2013

    Notre marmotte alpine , Michel Barnier, se réveille et se souvient qu’il est le commissaire européen en charge des services financiers (ne riez pas ce n’est pas Olli Rehn , c’est lui)

    alors il veut sauver les banques le Barnier , surtout celles du sud…
    Il veut créer un fonds de 55 milliards (supplémentaires) !!!
    les allemands furieux refusent de payer

    quelqu’un a-t-il 55 milliards ?

    http://www.businessweek.com/news/2013-07-09/eu-steels-for-battle-over-bank-resolution-plans-led-by-germany

    Répondre
  • BA

    11 juillet 2013

    Jeudi 11 juillet 2013 :

    On nous expliquera qu’il n’y a pas d’alternative.
    On nous expliquera qu’il est interdit de remettre les dogmes en question.
    On nous expliquera que nous ne comprenons rien, que eux savent ce qui est bon pour nous, et ce qui est bon pour nous, c’est que nous travaillions plus, pour de moins en moins cher, jusqu’à ce que nous soyons tous à la soupe populaire.

    Alors ce jour-là, lorsque nous serons suffisamment nombreux à la soupe populaire, le système se rendra compte que les capitalistes se seront eux-mêmes suicidés en ayant tué tous les consommateurs solvables…

    Le système ne voit désormais l’individu, le salarié, le travailleur – peu importe – uniquement comme un coût (ce qui est souvent vrai), le petit problème c’est que le système a autant besoin de clients solvables que les salariés de patrons, et comme en économie tout est une question de respect des grands équilibres, le moment du grand rééquilibrage approche.

    Mais avant le rééquilibrage, il y aura bien sûr le grand nettoyage.

    Charles SANNAT

    http://www.lecontrarien.com/

    Répondre
  • PELDEFELG

    10 juillet 2013

    Bonjour,

    Graphique très intéressant, même si j’aurai bien voulu voir ceux des autres pays, puisque l’auteur prétend les avoir.
    Je m’étonne simplement que personne n’ait sorti ce type d’étude avant.
    Cependant on pourrait vous objecter ceci :
    Si l’activité économique d’un pays s’améliore, son PIB augmente. Donc à dépenses publiques constantes en valeur absolue, la part des dépenses publiques sur le PIB diminue.
    Dans le même temps, l’amélioration de l’activité entraine une baisse du chômage.
    Et inversement si l’activité se dégrade.
    Donc là où les deux tracés semblent corrélés, ils n’y aurait pas de lien de cause à effet de la dépense publique sur le chômage, mais plutôt une cause commune aux deux phénomènes…

    Répondre
    • Charles Gave

      10 juillet 2013

      Cher Monsieur
      Vous me faites beaucoup d’honneur a penser que je suis a l’origine de ces concepts
      Ils ont ete illustres et prouves par Bastiat, Schumpeter, Milton Friedman, Arthur Laffer et bien, bien d’autres
      Ils ne sont pas enseignes en France ce qui veut dire simplement que l’enseignement de l’economie en France est aux mains des ennemis de la Liberte
      D’ou ce site
      Amicalement
      cg
      cg

    • zorgbibes

      10 juillet 2013

      vous exagérez. J’ai été étudiant à Amiens et on m’a parlé de Laffer, Schumpeter, Friedman etc…

    • FaLLaWa

      11 juillet 2013

      @Peldefelg
      Je pense que vous faites une faute de logique : si l’activité d’un pays s’améliore, son PIB augmente. Mais alors les recettes de l’Etat aussi! (la TVA augmente, l’impot sur les societes augmente, etc) Donc le budget de l’Etat augmente. Et que fait l’Etat avec ce budget? Il le depense tout entier (c’est pour ca que les gouvernements ont toujours un mal fou à avoir des budgets en equilibre). Donc vous ne pouvez pas dire « à dépenses publiques constantes en valeur absolue ».

    • FaLLaWa

      11 juillet 2013

      Je n’ai peut-etre pas ete clair, je voulais dire « les recettes de la TVA augmentent, les recettes de l’impot sur les societes augmentent (à taux d’imposition constant) ».

  • BA

    10 juillet 2013

    Sur le site « Arrêt sur images », la journaliste Anne-Sophie Jacques écrit :

    « l’évidence s’impose : la convergence des économies souhaitée lors de la création de la monnaie unique n’a pas eu lieu. Pire : les économies divergent, et pas qu’un peu. On le voit bien sur les graphiques brandis par Jacques Sapir en début d’émission : ces lignes vous semblent peut-être absconses – vous pouvez les regarder de plus près, les graphiques sont au pied de cet article – mais peu importe, l’important est dans le mouvement. On ne converge pas, on s’éloigne. On s’oppose. Et cette opposition crée des tensions, forcément. Suffit d’avoir l’œil rivé sur le fil d’actualités espagnoles, italiennes, portugaises, sans même parler de la Grèce ou de Chypre pour comprendre que la situation va tourner en eau de boudin. »

    http://www.les-crises.fr/debat-sapir-melenchon/

    A l’intérieur de la zone euro, ça diverge, et ça diverge de plus en plus.

    Autrement dit :

    Dans le monde réel, nous avons obtenu le contraire de ce que nous avaient promis les partisans de l’euro en 1992.

    La question n’est plus :

    « Faut-il sortir de l’euro ? »

    La question est désormais :

    « Quand allons-nous subir la sortie de l’euro ? »

    Le mot important, c’est : « subir ».

    La sortie de l’euro ne sera ni choisie, ni organisée. Nous allons subir la sortie de l’euro.

    Répondre
    • svl

      9 juillet 2013

      plus d’imprime plus il y a de dette …

      la question c’est qui va payer ?

      pas moi car je vais partir de ce pays j’en ai ras le boule de ces cretins

      et je leurs conseille un truc simple c’est que je ne sois jamais president

      cela fait 50 ans qu’ils ont tous les bonnes et super idées le comble c’est que ce sont les meme cretins depuis et les gens sont content c’est pitoyable

      OUVREZ LES YEUX !!!

  • Medocain

    9 juillet 2013

    Je tiens à protester contre l’affirmation que la GB serait un ennemi,
    il y a confusion entre l’Allemagne et la GB:

    -la Grande Bretagne est le pire de nos amis
    -l’Allemagne est le meilleur de nos ennemis

    mais l’évènement c’est l’Italie :Istat vient de publier le déficit budgétaire du 1er trimestre :il atteint 7,3 % du PIB

    http://www.istat.it/en/files/2013/07/quaterly_accounts_for_GG.pdf?title=Quarterly+accounts+for+General+Government+-+4+Jul+2013+-+Full+text.pdf

    et St and P’s dégrade encore un peu plus: à ZZZ on arrête et on dort

    Répondre
  • Marianne

    9 juillet 2013

    Très bon croquis,M. Gave. La France est gouvernée par des fonctionnaires. L’aberration est qu’ils ont du temps et quand ils entrent en politique et sont élus ils restent fonctionnaires et ne perdent aucun avantage de rémunération et de carrière! Ce conflit d’intérêt ne les choque pas! Comment dire à des chefs d’entreprise de quitter leur job pour se faire élire et gérer le pays ainsi qu’ils le font pour leur entreprise!

    Répondre
  • zorgbibes

    9 juillet 2013

    la ruine de l’Angleterre a t elle concerné tout le monde ? Je ne crois pas. Les gens de la City, où se trouve le vrai pouvoir, sont tjrs bien au chaud quelque soit le gvt en place. Le problème c’est pour les classes moyennes. Donc la démonstration de CG est très bonne mais la présentation qui en est faite pas aussi pertinente. Peut-être est ce normal ?

    Répondre
    • idlibertes

      9 juillet 2013

      Pensez vous que l’economie globale soit ainsi saucissonée en tranche de populations? Mais enfin si une économie est statique , tout le monde en souffre et inversement. La vision troskyste de classe est quand même asseé désuéte et trés « Poujade » quand on le méle à une analyse économique. bref,Dupond Aignan, sortez de ce corps!

    • zorgbibes

      10 juillet 2013

      Vous ne pouviez nier qu’il existe des classes sociales. Si Trotsky ou Poujade voit que le ciel est bleu est ce désuet de dire que le ciel est bleu ? Non. Si je travaille à la City et que je gagne 10 millions d’euros tout va bien. Mais les socialistes arrivent et je ne gagne plus que 3 millions. Mon dieu quel souffrance. Par contre c’est fini pour les classes ordinaires qui souvent dépendent des dépenses des plus riches. Quand les riches s’appauvrissent les pauvres crèvent.

  • svl

    9 juillet 2013

    Messieurs bonjours

    Tout ce que je constate c’est que les gens qui nous gouvernent n’ont aucune crédibilité a être a la place qu’ils proclament.

    delà je vous conseille 3 livres clairs est objectif sur notre situation actuel

    1°) « La ferme des animaux « George Orwell

    2°) « Propaganda » Edward Bernays

    3°) « Gouverner par le Chaos » auteur anonyme édition Max Milo

    De cette lecture j’espère qu’une prise de conscience aura lieu et que la légitimité indu a certains basculera pour le meilleur de mon pays et qu’il est grand temps que nous en prenions La Responsabilité pour le bonheur de nos enfants

    Cordialement

    svl

    Ps / Merci a Mr Gave pour cet article même si mon post n’est pas vraiment en lien a celui ci mais je pense qu’il et que vous en comprendrez les liens

    Répondre
  • Amellal Ibrahim

    9 juillet 2013

    http://www.ifrap.org/Royaume-Uni-une-austere-mais-populaire-reforme-sociale,13456.html

    Après son élection en mai 2010, David Cameron et sa majorité ne peuvent plus ignorer l’état des finances publiques britanniques et assument le lancement d’un vaste plan d’austérité doublé de grands projets de réforme des politiques publiques avec comme objectif la réduction du déficit de 11% du PIB en 2010 à 1% en 2015. Les efforts réalisés par le Royaume-Uni ont déjà permis de réduire le déficit public à 7,3% du PIB en 2013.

    ….

    Répondre
  • BA

    9 juillet 2013

    Dette publique de la France, et dette publique du Royaume-Uni (source : Eurostat, chiffres du quatrième trimestre 2012) :

    France : dette publique de 1833,810 milliards d’euros, soit 90,2 % du PIB.

    Royaume-Uni : dette publique de 1387,436 milliards de livres sterling, soit 90 % du PIB.

    La France et le Royaume-Uni sont deux nations surendettées, qui vont se déclarer toutes les deux en défaut de paiement.

    La question est donc :

    quand ?

    Une des premières banques de l’Histoire est une banque de Gênes, la banque Leccacorvo. A partir de 1244, la banque Leccacorvo se développe. Elle prête des sommes énormes au roi de France, Saint Louis. Grave erreur !

    Lisez cet extrait de livre :

    Lorsque Saint Louis rentre de croisade en avril 1254, il se montre agacé par l’insistance des Génois à vouloir récupérer leurs fonds. Ils ont permis au roi de combattre les infidèles, il serait bien étrange qu’ils en retirent un avantage matériel en plus du prestige et probablement du salut éternel qui découlera du financement de la croisade ! Saint Louis ne négocie même pas avec ces manants, d’autant que leur pratique financière, c’est-à-dire le prêt à intérêt, reste suspecte aux yeux de l’Eglise. En effet, malgré les écrits de Saint Thomas, l’Eglise maintient ses préventions à l’égard des prêts, et le pape Clément V rappellera au début du XIVe siècle que le prêt à intérêt est par nature usuraire. Il faut dire que ça permettra au passage à Philippe le Bel d’essayer de s’emparer de l’or des Templiers. Quoi qu’il en soit, Saint Louis refuse de payer et fait banqueroute.

    (Jean-Marc Daniel, « Huit leçons d’histoire économique », édition Odile Jacob, page 24)

    C’est le premier défaut de paiement de l’histoire de France.

    La conséquence de ce défaut de paiement de la France est la faillite de la banque Leccacorvo, en 1259.

    Quelques années plus tard, à Florence, la banque Peruzzi et la banque Bardi prêtent des sommes énormes au roi d’Angleterre, Edouard III. Grave erreur !

    Lisez cet extrait de livre :

    Edouard III emprunte aux banquiers de Florence pour rassembler une armée nombreuse et attaquer la France. Les hostilités débutent en 1337, et le moins que l’on puisse dire est que cela s’engage mal pour Edouard III. Les Français envahissent la Guyenne alors anglaise et mettent le siège devant Bordeaux en 1339. La ville résiste, mais l’attaque anglaise au nord depuis Anvers supposée contraindre les Français à redéployer leurs forces a du mal à se développer. En effet, Edouard III, pour pouvoir approvisionner ses troupes, a besoin de fonds et il ne les obtient que par une négociation permanente avec les banquiers italiens. Ceux-ci s’impatientent, s’inquiètent, critiquent sa stratégie militaire : où sont les victoires ? Où sont les villes pillées ? Où sont les pays mis à sac ? En 1340, Edouard III, n’obtenant plus de subsides de ses banquiers, commence à différer ses remboursements. En 1343, il fait banqueroute. Résultat, la banque Peruzzi de Florence fait faillite tandis qu’en 1346 c’est au tour de la banque Bardi.

    (« Huit leçons d’histoire économique », page 26)

    Des défauts de paiement d’Etats souverains, il y en a eu des centaines dans l’Histoire.

    Des Etats européens se déclarent en défaut de paiement, et donc ils provoquent la faillite des banques privées.

    On connaît le film : ça fait 800 ans que ça dure.

    Et ça va continuer.

    Répondre
  • idlibertes

    8 juillet 2013

    Quel galimatia de bétises foudroyantes cet article! L’auteur semble vouloir faire entrer le plus de mots importants au service d’une soit disant démonstration qui n’est qu’une liste de course de propos sans suites logiques. C’est affligeant. Je me croirais presque en premiére année quand certains étudiants faisaient leurs importants à citer des termes latins hors contexte « de facto », tiens , tant que j’y suis.

    Répondre
    • Duff

      9 juillet 2013

      Réseau Voltaire… Tout est résumé. Un anti-libéralisme aveugle est de rigueur pour pouvoir « étayer » des thèses sur les complots mondialistes… Ou du moins une définition du néo-libéralisme ou néo-conservatisme du néo-mao Jean-François Khan bien connu par ses néologismes ayant pour but de dissimulé sa néo-ignorance.

      Cdlt

  • d'Halluin

    8 juillet 2013

    A RIZ,

    Malheureusement, les Anglais ont raison… D’une part, ils ne feront jamais faillite (ils peuvent imprimer autant de livres qu’ils le souhaitent…) contrairement aux pays liés à l’euro (qui se portent tous très bien, homris la grèce, l’espagne, le portugal, l’italie et la france…)

    Seuls les entreprises et les entrepreuneurs peuvent créer de vrais emplois ( et surement pas l’Etat). Baisser les taxes sur les entreprises, voilà qui les aidera à augmenter leurs marges … et selon le proverbe: les bénéfices actuels (qui diminuent en France), sont les investissements de demain (si cela ne ramène rien ou de moins en moins, pourquoi investir?) et les investissements de demain sont les emplois d’après demain…
    En alourdissant les taxes sur les entreprises dont les marges baissent,… c’est l’inverse qui ne manquera pas de ce produire.
    Voilà pourquoi les anglais ont raison.

    Répondre
    • riz

      9 juillet 2013

      Bonjour,

      je ne dis pas qu’ils n’ont pas raison mais constate que leur île prend l’eau de toute part , ils baisseront les cotisations des E , les impôts sur les sociétés etc … avec un déficit pas loin des 8% sohaitons leur bonne chance .
      Alors ils taperont sur la tête des ménages pour équilibrer les comptes d’où ….
      La gb est une économie très financiarisée , donc c’est un put ou un call sur la « finance » quand ça boom avant les sub ok mais alors après lors de la redesente on voit le résultat , tout explose .
      On verra l’année prochaine lorsque tout le monde sortira en même temps
      des obligs et on sait bien ce qui se passe comme on l’a vu sur l’or .
      On verra aussi quand le brent repassera sur 80 $ l’effet sur les recettes fiscales , tout comme l’immo qui commencera à piquer du nez .

      Pour moi ils ne s’en sortiront pas de sitôt et je serais pas étonné que le fmi revienne quarante après récoller les morceaux avec une petite cuiller .

      ofce.science-po.fr/pdf/documents/prev/prev0413/fp7.pdf

      p4 on a une baisse de la productivité du travail
      p7 on a un défcit budgétaire double du notre
      si avec une croissance zéro vous baissez les taxes forcément le déficit budgétaire augmente mécaniquement, ils ne sont donc pas près de le diminuer .

    • idlibertes

      9 juillet 2013

      Ne vous inquietez pas, le FMI sera en France bien avant; Qaunt au prix de l’or, on a toujours dit içi même que c’était une belle bétise.

      Ceux qui nous suivent depuis deux ans peuvent en tépoigner aisement.

      Dont acte.

      idl

    • Jean.Vandenbrande

      10 juillet 2013

      J’ai acheté de l’or en 2005 à 350 €, quand G. Soros a dit qu’il en avait acheté et je l’ai vendu à fin 2012 à 1.315 € quand G.Soros a dit qu’il n’était plus bullish sur l’or. J’aurais dû acheter en 2001 à 250 $ et vendre à 1.380 € bien sûr, mais j’ai raté ça.
      Cette opération sur l’or était bien entendu la plus grande bêtise que j’ai faite de ma vie, selon Charles Gave (que j’admire par ailleurs).
      Quelle sera la valeur de l’or dans 5 ans, dans 10 ans. Je n’en sais rien. Quelle sera la valeur du $ exprimée en €, je n’en sais rien. Et l’euro sera quoi en 2020 ? Je n’en sais rien.
      Je sais que les USA vont mal sur le plan économique et financier. Je sais qu’ils ont le gaz de schiste, mais les dangers de l’extraction ne sont pas bien connus. En Europe c’est pareil, mais sans gaz. Sur ces deux continents, la population intelligente et instruite vieillit maintenant rapidement. Tous ceux qui détiennent des biens immobiliers près de villes où la population mondiale afflue, vont sans doute perdre moins que les autres.
      Ce sont les hommes instruits qui font la richesse. Sûrement pas les Gouvernements et leurs économistes. Mais si les Gouvernements laissent entrer ceux qui sont capables de s’instruire, ils préservent l’avenir. Je ne crois pas que le R-U ait eu une bonne politique sur ce plan. L’afflux de la population étrangère c’était leur « benign neglect ». Pas de politique claire en tout cas.

  • riz

    8 juillet 2013

    Bonjour,

    la pollitique ne fait pas tout car on constate aussi une question de timing où les travaillistes ont plutôt eu la malchance de prendre les crises économiques en pleine poire .Ceci étant les conservateurs vont dans le bon sens .

    Malgré tout comme dirait Sapin lorsque Cameron avait proposé de nous dérouler le tapis rouge à travers la manche « ce dernier va prendre l’eau  » .
    En effet ils sont loin d’être tirés d’affaire les rosbeefs :
    -leur déficit budgétaire est de 8% l’an le double du notre rien que ça sachant les difficultés à l’abaisser ne serait ce d’un point !!! Leur ratio dette sur pib ne baissera pas avant la fin de la décennie.
    – leur productivité du travail a baissé dans la plupart des secteurs ces 2 dernières années .
    -leur production de pétrole et gaz baisse continuellement .
    – la city sera en pleine crise suite au krach obligataire de 2014 (rappelons que la City et la mer du Nord avaient bien aidé dans les années 80-90 ).
    – avec tout ça ils veulent baisser drastiquement la fiscalité des entreprises , vu leur déficit budgétaire souhaitons leur bonne chance .
    – ils semblent prendre leurs distances par rapport à l’Europe , c’est une erreur , ils ne peuvent se le permettre .

    Répondre
    • idlibertes

      8 juillet 2013

      – Le déficit budgétaire Anglais n’est pas le double du notre, non.
      – La productivité du travail n’a pas baissé (sources ?)
      -La city en crise ??? Lol vous êtes donc devin, la krach obligataire ??? PLEASE ….

      – « Ils prennent de la distance face à l’europe et ne peuvent se le permettre », résume tout.

      Comme disait un grand esprit, les Anglais perdent peut être toutes les batailles mais gagnent toutes les guerres.

      Ils gagneront celle là et vous en serez vert de dépit, comme toujours , allons donc.

  • BA

    8 juillet 2013

    Quel est le budget des grands Etats dans le monde ?
    Le budget du Danemark est de 57,5 % du PIB.
    Le budget de la France est de 56,5 % du PIB.
    Le budget de la Finlande est de 56,2 % du PIB.
    Le budget de la Belgique est de 53,6 % du PIB.
    Le budget de l’Autriche est de 51,1 % du PIB.
    Le budget de l’Italie est de 50,7 % du PIB.
    Le budget du Royaume-Uni est de 45,5 % du PIB.
    Le budget de l’Allemagne est de 44,7 % du PIB.
    Le budget des Etats-Unis est de 39,4 % du PIB.

    http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202716743936-niveau-des-prelevements-et-des-depenses-publiques-la-france-dans-les-15-premiers-sur-187-pays-559983.php

    Répondre
    • P.M

      8 juillet 2013

      Les grands états de ce monde c est les USA ,la Chine,le Japon,l Allemagne
      Pourquoi parler de petits pays même s ils sont riches ….pour le moment

  • Marius

    7 juillet 2013

    attendez.. vous êtes en train de me dire que le Royaume-Uni n’a « que » 28% de dépenses publiques / PIB ??? Nous sommes à 56 voir 57% ! ils ont l’air d’être en meilleur état que nous mais pas beaucoup plus !!! Ce qui m’amène à 2 réflexions :

    1) Preuve qu’on peut faire autant avec 2 fois moins de dépenses publiques, que je sache le Royaume-Uni n’est pas misérable.

    Mais 2) Même ramené vers les 30% c’est déjà beaucoup trop, ce que je ne pensais pas… je pensais qu’a 30% de dépenses publiques sur PIB c’était le max souhaitable mais qu’a ce niveau on a tout de même une croissance et une prospérité significative proche du libéralisme « de croisière », ça a tendance a décourager… car même 30% ce n’est pas demain que nous y descendrons…

    Répondre
    • Duff

      8 juillet 2013

      D’après les graphiques on parle de dépenses de l’état, je ne pense pas que les dépenses liées à la redistributions (assurances chômage/maladie/retraite) soient comptabilisées. En France les dépenses publiques liées seulement à la fonction publique d’état c’est de l’ordre de 1/3 du PIB il me semble.

      Il manque le même graphique concernant la France mais comme c’est dit en préambule, les alternances en France n’ont hélas pas eu le même impact qu’en UK. S’agissant du cas français, on verrait probablement une simple corrélation entre l’accroissement continu des dépenses publiques et du chômage.

      Cdlt

    • duff

      8 juillet 2013

    • idlibertes

      8 juillet 2013

      Je crois que vous n’avez pas lu la periode « temps » dans l’histoire

  • olivier

    7 juillet 2013

    « Non mais allô! allô quoi!

    Tu veux faire baisser le chomage et t’embauches des fonctionnaires??!! »

    Tout est résumé dans cette variation de cette citation à la mode. C’est pourtant simple mais force est de constater que de ce coté là de la manche, personne n’est au courant, et trouve normal de se faire payer le shampoing (entre autres) par la communauté.

    A bientot.

    Répondre
  • gilbros

    7 juillet 2013

    Très pédagogique ces tableaux en effet…

    M.Gave, je vois à ce tableau que le poids de l’état est en train de diminuer….

    es-ce la raison pour laquelle vous recommandez de s’intéresser aux actions britaniques ????

    Et donc dans un cas de figure de baisse du poid de l’état dans une économie, si j’ai bien compris le raisonnement, il vaut mieux regarder les belles valeurs de croissances que les values ?

    Car j’ai personellement beaucoup de mal à investir sur des indices

    Répondre
    • gilbros

      8 juillet 2013

      et voici des news …..

      GB-Augmentation des CDI sans précédent depuis 2 ans:

      Reuters le 08/07/2013 à 07:50

      LONDRES, 8 juillet (Reuters) – Le nombre d’emplois à durée indéterminée a augmenté à un rythme sans précédent depuis plus de deux ans en juin en Grande-Bretagne, tandis que la confiance des entreprises a sensiblement augmenté.

      Le nombre de contrats à durée déterminée a lui aussi fortement augmenté, tandis que les postes vacants n’ont jamais été aussi nombreux depuis trois ans.

      L’indice mesurant les CDI (contrats à durée indéterminée) s’est inscrit à 57,6 en avril, au plus haut depuis avril 2011, suivant une étude du cabinet d’audit KPMG et de la Recruitment and Employment Confederation (REC).

      Un indice au-dessus de 50 témoigne d’une croissance de l’emploi.

      Le marché de l’emploi a moins pâti que l’économie dans son ensemble de la crise économique des dernières années, nombre de salariés acceptant des rémunérations dont la hausse était inférieure à celle de l’inflation.

      Les données publiées lundi montrent que les salaires des CDI ont augmenté en juin à leur rythme le plus soutenu depuis près de deux ans. La hausse pour les CDD est la plus forte depuis plus de cinq ans.

      Un autre rapport, du cabinet d’audit BDO, montre que la confiance des entreprises britanniques n’a jamais été aussi élevée depuis mai 2012.

      (Mark Anderson, Wilfrid Exbrayat pour le service français, édité par Marc Angrand)

  • Amellal Ibrahim

    7 juillet 2013

    Bonjour,

    Primo, beau titre.
    Deuxio, où pouvons-nous procurer vos graphiques ?

    Merci.

    Répondre
    • idlibertes

      8 juillet 2013

      Cher Monsieur,

      Charles propose des graphiques pour l’institut qu’il crée lui même ; sinon, ce sont des graphiques crées à partir de données collectées par Gavekal.com qui , elle même, a plus de 30 salariés qui travaillent à cela (et le facturent à hauteur… evidemment)

      Charles a des outils qui lui permettent de générer à partir des données collectées ses propres ab/ordonnée. S’il a les données de base par ex (comprendre si quelqu’un les a collectés de source fiable) il peut par exemple sortir des graphiques prix du big mac ramené au SMIC de chaque pays.

      Mais FYI les sources sont plus que fiables.

      Cdlt

      Idl

    • Amellal Ibrahim

      9 juillet 2013

      Ah ok, c’est du travail de pro …

      Merci.

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