26 novembre, 2020

L’hiver du mécontentement

La saison 4 de The Crown satisfera les amateurs de la série tant elle est dans la lignée des trois précédente, avec des acteurs de grande qualité, un scénario et des décors bien léchés. Elle permet aussi de redécouvrir l’histoire de l’Angleterre au cours du second XXe siècle, pays qui, comme la France, a dû abandonner son empire, a connu l’étouffement du socialisme, mais c’en est débarrassé à partir de 1979 quand la France, au contraire, choisissait de l’intensifier. La fin de la saison 3 nous montre l’Angleterre des années 1970, avec ses crises de régime et ses Premiers ministres incapables de remettre en cause un État providence qui cause des dégâts nombreux.

 

Les coupures d’électricité se succèdent, la reine est contrainte de s’éclairer à la bougie, les pénuries se font jour, le chômage augmente, l’hyper inflation est au rendez-vous et Londres doit demander trois prêts successifs au FMI, comme un vulgaire pays du tiers-monde. Incapable de remettre en cause une politique qui a échoué, les travaillistes continuent la voie du socialisme, soutenus par une partie des conservateurs, dont l’ancien premier ministre Edward Heath. L’hiver 1978-1979 est si terrible que la presse le surnomma « l’hiver du mécontentement » : grèves en série, notamment des éboueurs et des fossoyeurs, pénurie de nourriture et de charbon, affrontements violents en Irlande du Nord. Chez les conservateurs, Margareth Thatcher rompt avec la ligne socialiste de Heath et remporte les élections de 1979. La saison 4 de The Crown montre son arrivée au pouvoir et ses mesures radicales pour réformer le pays : coupes budgétaires dans les dépenses inutiles, limitation de l’inflation, contrôle de la monnaie. Une politique qui rencontre l’opposition d’une partie des conservateurs synthétisée dans un dialogue avec ses ministres où l’un d’eux lui répond ceci : « Nous sommes le parti conservateur. Nous sommes pour la conservation et la prudence, pour la stabilité, la modération. » Propos que l’on pourrait résumer en : « nous ne voulons surtout pas bouger ». Une formule qui résume bien la droite française d’aujourd’hui largement acquise au socialisme.

 

La réforme et le succès

 

Des réformes maintenues malgré tout par Thatcher qui ont été couronnées de succès économiques et sociaux et de succès politiques. Réélu à quatre reprises, le parti conservateur est resté au pouvoir jusqu’en 1997 et Thatcher fut Premier ministre jusqu’en 1990, soit 11 ans, étant le Premier ministre qui est resté le plus longtemps en poste depuis le XIXe siècle. Dans le même temps en France aucun gouvernement n’a été réélu depuis 1981. L’instabilité politique et l’alternance a été de pair avec une remarquable continuité politique, celle de l’accroissement de la dépense publique et de la sphère de l’État. On comprend le désamour profond des Français à l’égard de leur personnel politique : ils peuvent voter pour n’importe qui ou n’importe quel parti, ils ont toujours la même politique qui s’accompagne d’une croissance constante de la fiscalité et de l’insécurité. L’alternance des personnes et des partis n’a pas empêché la continuité des politiques menées. Margareth Thatcher a beau être très fortement critiqué, elle a gagné trois élections générales d’affilés, ce que personne en France n’a réussi à faire.

 

Les réformes monétaires et budgétaires permirent non seulement un redressement économique, mais aussi un retour de l’Angleterre sur la scène mondiale. Comme la France, le pays fut traumatisé par la perte de son empire, des Indes notamment, puis par l’échec politique de l’expédition de Suez (1956). Au moment où l’Argentine envahit les Malouines, plusieurs demandent de ne rien faire et de laisser ces îles à Buenos Aires. Thatcher donne l’ordre d’intervenir et de conduire une opération navale délicate, la Navy devant se déployer à plus de 3 000 km de l’Angleterre. L’opération est un grand succès, qui était loin d’être acquis tant ce type de projection militaire est difficile. La guerre des Malouines permis à l’Angleterre de retrouver sa fierté et illustre le fait qu’il n’y a pas de puissance géopolitique mondiale sans capacité militaire et sans force économique. Il en va de même pour la France : nous ne pourrons pas tenir notre rang mondial et la puissance de notre armée si nous ne faisons pas les réformes économiques nécessaires au redressement de nos comptes publics. Derrière ses paillettes et sa vie de conte de fées, The Crown illustre en filigrane, avec l’histoire de l’Angleterre, une théorie des relations internationales et une compréhension de ce qu’est la géopolitique et de la façon dont elle procède.

 

L’hiver du mécontentement

 

La santé est le seul secteur que Thatcher n’a pas réformé. Directement inspiré de Lord Beveridge et de l’État providence, le système de santé anglais est encore plus étatisé que le nôtre. Comme le nôtre, il n’a pas résisté à l’épidémie de coronavirus, l’Angleterre ayant un taux de mort par habitant supérieur à celui de la France. La tradition libérale anglaise a même été taillée au couteau par le gouvernement pourtant conservateur qui a pris des mesures qui vont à l’encontre du respect de la personne et de ses libertés. Là aussi, l’épidémie a été un prétexte à la restriction des libertés fondamentales, ce qui est fort dommage dans un pays qui peut s’enorgueillir d’avoir une réelle tradition libérale.

 

Les défaites militaires sont les traductions en acte de défaites intellectuelles antérieures. Si nous avons été submergés par la covid c’est que nous avions déjà perdu sur le plan des idées. La France aussi vit un hiver du mécontentement qui pourrait s’intensifier les mois prochains. Le système de santé que « le monde entier nous envie » a échoué. Comment continuer à justifier des prélèvements sociaux aussi importants alors que l’hôpital public est à la dérive ? Les dernières semaines ont montré que nous en sommes venus au même niveau que la Roumanie de Ceausescu. Un bureau de Bercy décide des biens qui sont essentiels et de ceux qui ne le sont pas, une commission du Politburo décide de la date à partir de laquelle les sapins de Noël pourront être vendus, un gouvernement s’arroge le droit de vie et de mort sur les restaurateurs, les bars et les stations de ski.

 

Le gouvernement Macron a également décidé de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim, mettant à mal la production française d’électricité que les éoliennes seront bien incapables de combler. Les conséquences sont venues rapidement : le ministre de l’Écologie a annoncé que des coupures d’électricité sont à attendre l’hiver prochain et qu’il faudra probablement décider quelles régions ou quelles industries sont inutiles et peuvent donc subir ces coupures. Loin de remettre en cause la décision de réduire le nucléaire, elle a annoncé dans le même temps sa volonté d’aller plus loin dans la transition écologique et donc de fermer d’autres centrales. Comme disaient les Shadocks : « plus ça rate, plus on a de chances que ça marche ». Le socialisme conduit toujours aux mêmes causes : pénurie et hausse des prix. Nous aurons donc moins d’électricité, mais plus cher, comme nous avons moins de santé, mais à un coup plus élevé. Au Royaume-Uni, l’hiver du mécontentement avait été l’occasion d’un grand coup de balai dans la classe politique et à un redressement spectaculaire du pays, comme la France en 1958 avec le duo de Gaulle / Rueff. Reste à voir s’il en sera de même en France ou si l’épisode du covid n’aura aucune conséquence sur la vie politique.

 

 

 

 

Auteur: Jean-Baptiste Noé

Jean-Baptiste Noé est docteur en histoire économique. Il est directeur d'Orbis. Ecole de géopolitique. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages : Géopolitique du Vatican. La puissance de l'influence (Puf, 2015), Le défi migratoire. L'Europe ébranlée (2016) et, récemment, un ouvrage consacré à la Monarchie de Juillet : La parenthèse libérale. Dix-huit années qui ont changé la France (2018).

20 Commentaires

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  • Claude Graindorge

    29 novembre 2020

    100 % d’accord et MERCI pour cet article
    Puis-je ajouter que si l’on supprime les très généreux subsides à l’éolien, la filière est morte

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  • Gandga

    29 novembre 2020

    Il y a des années, je rigolais devant Mr Bean qui resquillait des places dans la salle d’attente d’un hôpital, c’était comique !

    Aujourd’hui je rigole plus du tout…

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  • Robert

    28 novembre 2020

    A coup sûr, la France est actuellement dans une période noire ; période où l’ histoire nous enseigne qu’elle a besoin d’un « homme providentiel » pour la dynamiser et la sortir du marasme économique et social : Y aura-t-il un nouveau Clémenceau ou de Gaulle ? J’ avoue que je ne le discerne pas…
    Le problème de nos dirigeants actuels est qu’ils sont pour la plupart originaires de la haute fonction publique, ayant suivi le même cursus : IEP, ENA. Elevés dans le culte de la réglementation, avec de confortables revenus, sans avoir à se soucier des « fins de mois ».
    En résumé : décalés par rapport à la « vraie vie » de la majorité de leurs concitoyens comme l’illustrent cruellement les dernières décisions liées à la crise du Covid. Les décisions politiques prises sont à l’aune de cette réalité : comment voulez-vous que Macron ou Castex imaginent des coupures d’ électricité dans les palais de la République ?

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  • glardon

    27 novembre 2020

    @Oklam, bonjour monsieur, je vous invite à lire le livre de P.Pierutchi  » le scandale ALSTOM  » . je confirme mon propos La france n'(est plus R I E N d’autre que ce qui se décide dans quartier du marais !

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  • Ockham

    27 novembre 2020

    C’est toujours un plaisir de vous lire. Mais comme le souligne « Henri » sans pétrole c’eut été plus dur. Justement la France n’a pas de pétrole et l’intelligence politique régnant pour faire un cadeau à une minorité de cryptocommunistes, elle ferme ses centrales nucléaires …Passons sur le socialisme qui est le paradis du fonctionnaire. Aussi il faudrait pouvoir recalculer depuis 1981 ce que serait devenue la France avec une semaine à 40 heures et une retraite à 65 ans ! Imaginons que tous les énarques soient resté fonctionnaires aux ordres de la démocratie et non l’inverse à savoir livrés à leurs petits jeux politique du coup de tampon et de la taxe subite. Enfin continuons d’imaginer que le chantier nucléaire principaal ait été terminé (La Hague) car il traîne faute de soudeurs et qu’il soit possible d’exporter le modèle tout en gardant Fessenheim. Ce ne serait pas l’Amérique mais ce serait beaucoup mieux que le résultat produit par l’arsouille polygame avec des fonctionnaires-politiques-à-vie.

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    • Charles Heyd

      27 novembre 2020

      Ce n’est pas La Hague qui est à terminer mais Flamanville;
      Et deuxio, je me souviens très bien du slogan des années 70: « on n’a pas de pétrole mais on a des idées! »; hélas on n’a n’y l’un et encore moins les autres! Pour le pétrole, ce n’est pas parce qu’on n’a pas d’avions « renifleurs » mais tout simplement puisque que l’on s’interdit d’en chercher!

  • glardon

    27 novembre 2020

    LA France de 2020 à vécu sur les acquits du siècle des lumières sans jamais plus être parvenue à créer cette richesse
    Aujourd’hui à force d’y avaoir puisétotu et son contraire la fin est Là. Guy Milliere « Comment meurt une civilisation ».

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    • glardon

      27 novembre 2020

      Aujourd’hui, à force d’y avoir puisé tout et son contraire .

  • Charles B

    27 novembre 2020

    Limpide
    Quand on voit le néant intellectuel des politiques français ainsi que du peuple français plus généralement, biberonné à des théories dites de gauche complètement détournées pour satisfaire leurs ambitions politiques ou clientèlisme (keynes)…
    Je ne vois pas comment on pourra retirer tous les droits que les Français ont en douceur. Jamais les Français ne font les choses en douceur…

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  • michel hasbrouck

    27 novembre 2020

    La pire disparition en France a été celle de l’enseignement de l’esprit critique.

    En France, des siècles de servitude ont permis de façonner un peuple foncièrement esclave des puissants.

    Le mot d’ordre « pour la liberté » reste l’appât ultime des révolutionnaires de 1789 et de leurs successeurs pour, dans des guerres à leurs profits, amener un peuple facilement soumis à laisser sacrifier ses enfants par millions …

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  • Hervé BARBA

    27 novembre 2020

    Stagiaredans la City en sptembre-décembre 1978, la situation était catastrophique: le système fiscal absurde permettait pour les entreprises de payer les salariés en voitures plutôt qu’en salaire direct! A Regent Street (surnommée « green street du fait des foules de loden portés par les Français) les boutiques étaient vides d’Anglais et « pillés par les Japonais et les Français. Un imperméable Burberrrys coûtait 100 Livres ( 8,20FF) soit la rémunération hebdomadaire d’un juge d’instance. Quant au service de santé, calamiteux, Heureusement les pubs et l’humour anglais demeuraient quasi intacts.

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  • germain

    27 novembre 2020

    Espérer dans le relèvement, oui et trois fois oui! Mais quelle personnalité de premier plan pourrait relever la France et mettre à bas 40 ans de socialisme?

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  • Bilibin

    27 novembre 2020

    Oui si le prochain vote est entre plus d’impôts « de gauche » et plus d’impôts « de droite » autant rester chez soi ça n’a aucun intérêt, marre de cette mascarade.

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  • Pierre 82

    26 novembre 2020

    La vision d’une Angleterre fière d’être une nation libre et souveraine me semble dépassée depuis que le Covid est passé par là.
    J’ai l’impression que nous avions pris tous les pays anglo-saxons du Commenwealth (UK, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) pour des pays libéraux, qui respectaient et mettaient en valeurs les entrepreneurs. Je me souviens avoir répété à mon fils (qui était en Nouvelle-Zélande à cette époque) ces paroles de Charles Gave qui disait que tout pays qui a des billets de banque ornés de l’effigie de la Reine était un pays digne de confiance pour y investir.
    Or, la crise du Covid m’a brutalement fait comprendre qu’en fait, le thatchérisme n’a été qu’une parenthèse dans un pays fondamentalement socialiste (comme vous le rappelez dans votre billet), dont les citoyens veulent à tout prix, en cas de danger, se réfugier derrière un souverain absolu, ou un état-protecteur, de manière encore plus caricaturale et profonde que les Français. Cette révélation a pour moi été un choc, car j’avais oublié ce qu’était l’Angleterre avant Thatcher. De la même manière que Winston Churchill n’a été qu’un accident de leur histoire, au point qu’il a réussi à faire oublier qu’ils étaient à deux doigts de passer lâchement un accord léonin avec Hitler.
    Et même au niveau des libertés fondamentales, il y aurait à redire, même avant le Covid. Le pays est couvert de caméras de surveillance, ce pays où il y a 40 ans, la carte d’identité n’existait même pas. Je ne parle même pas des reculades récentes dans le domaine de la liberté obtenues par l’infâme BoJo.
    Je n’ai d’ailleurs pas encore entendu Charles sur ce sujet, à mon grand regret… je présume qu’il est consterné.

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    • bob razovski

      30 novembre 2020

      Bonjour Pierre,
      Pierre Conesa a parlé des caméras en Angleterre pour montrer la différence de vision « des droits de l’homme » que peuvent avoir 2 pays qui s’en inspirent.
      – France : CNI pour tout le monde mais bataille autour de la surveillance vidéo
      – Angleterre : caméras partout mais pas de CNI

      C’est marrant (façon de parler) car finalement, ces deux pays vont finir avec CNI obligatoire ET contrôle vidéo total.

    • So...

      30 novembre 2020

      On est libéral quand tout va bien.
      On est socialiste que tout se casse la gueule.
      Réaction humaine de chercher « quelqu’un » pour nous guider dans ce chaos.

  • Steve

    26 novembre 2020

    Bonjour M. Noé
    Bon rappel de la situation d’alors!
    De 1975 à 77 j’étudiais en Angleterre, j’ai donc vécu ce qui allait provoquer la révolution thatchérienne.
    A l’époque, personne ne voulait travailler davantage ou s’élever dans la hiérarchie , y compris mes professeurs : ils m’avaient expliqué que s’ils acceptaient des augmentations de salaires ou des postes un peu mieux rémunérés, cela diminuerait leurs revenus en raison des impôts plus élevés qu’ils paieraient. Les professions libérales, ( nous louions un appartement à un avocat) pensaient d’abord à limiter leurs gains pour ne pas être surtaxés.
    Pour ce qu’il en était du système de santé: médecin choisi obligatoire en fonction du lieu d’habitation, pas de visites à domicile et lenteur administrative. ¨Point positif: le pharmacien vous délivrait la quantité exacte de médicaments prescrits: pas de surconsommation médicamenteuse.
    Autre grande surprise pour un français: la courtoisie sans faille de la police! Mes condisciples anglais furent scandalisés lorsque nous leur avons révélé qu’en France il était nécessaire d’avoir des papiers d’identité sur soi. Autre surprise pour nous: le pouvoir des citoyens , bien plus élevés que chez nous. Du fait de la Magna Carta , il était possible à un simple conseil paroissial de bloquer un projet politique régional ou gouvernemental en se fondant sur le droit coutumier – il fallait cependant pouvoir démontrer la continuité d’exercice de ce droit depuis 300ans – De ce fait, les réformes de M.Thatcher, si elle sont suscité de fortes oppositions ont pu être appliquées en raison de l’ancien sentiment de responsabilité et de liberté des citoyens britanniques. Ces réformes, si elles ont détruit certains aspects positifs des service publics ont néanmoins libéré le sens de l’entreprise des individus.
    Je doute que chez nous, où tout ce qui n’est pas spécifiquement autorisé par le Centre est à priori non faisable, de telles réformes puissent avoir le même résultat. Des siècles d’absolutisme centralisé ont gravé des comportements passifs dans nos esprits que seul le système D vient contrebalancer en partie. Par ailleurs, 80000 lois et règlements sont un excellent moyen pour que chacun puisse être en défaut à un moment ou à un autre et ainsi ait à redouter l’action de l’Etat. Cela a un effet paralysant et castrateur. ( d’ailleurs c’est pour cette raison que la France en Chinois est appelée Fa Guo cad le pays des règles et non pas le pays des droits de l’homme!)
    Cordialement

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    • Charles B

      27 novembre 2020

      Wo Shi Fa Guo Ren.
      En ligne avec ce que vous avez dit oui.

  • Henri

    26 novembre 2020

    Pas sur que cela aurait un succès sans le pétrole de la mer du nord. Les USA, en plein délabrement dès que l’on s’éloigne des grosses villes côtières, en sont un exemple…

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    • Jacques Peter

      27 novembre 2020

      C’est la liberté qui donne la prospérité, pas le pétrole. Voir la Suisse, Hong Kong, les Pays Bas, etc.. Contre exemple de pays qui ont du pétrole mais pas de liberté, l’Algérie, le Venezuela, etc…

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