20 juin, 2018

L’Europe est incapable de défendre ses banques face aux Etats-Unis

Au moment où l’Europe se fait régulièrement humilier par Donald Trump, il est curieux de constater, une fois de plus, qu’elle est incapable d’organiser sa défense dans un domaine aussi important que celui de la banque.  Le constat a été dressé, il y a quelque temps déjà, par Jacques de Larosière, (ancien patron du FMI, de la Banque de France et de la BERD) dans le cadre d’une conférence à Sciences Po sur le sujet « Régulation, supervision, compliance ». Il a repris les points importants de son exposé dans son dernier livre « Les Lames de Fond se Rapprochent » (Odile Jacob).

 

Le modèle de régulation en Europe a été inspiré par les normes anglo saxonnes

 

Un modèle unique de régulation a été adopté après la crise des subprimes. Ce séisme financier planétaire était pourtant d’origine totalement américaine. Il n’a pas tenu compte de ce qui était effectivement arrivé. Les banques qui ont fait faillite en 2007-2008 et nécessité des renflouements massifs de la part de leurs gouvernements respectifs ne sont pas les plus grosses. Ce sont les banques trop exposées aux opérations de marché qui ont déclenché la crise. Aux Etats Unis, Bear Stearns, Wachovia, CitiGroup ont été renflouées, mais pas Lehman Brothers…. En Grande Bretagne RBS, Lloyds et TSB ont bénéficié d’injections massives de capitaux publics. En Hollande, ABN Amro est passé sous le contrôle du gouvernement et en Belgique Fortis a été absorbé par la BNP. En Suisse également, UBS a dû être sauvé. Comme on le voit, celles qui ont sauté étaient celles qui ont concentré leurs activités surtout sur des opérations de marchés et d’investissements. Aucune banque dont les activités de marché représentaient moins de 20% du produit net bancaire n’a rencontré de grosse difficulté.

 

L’Europe s’est lancée dans des réformes inspirées uniquement par les normes anglo-saxonnes.

On n’a pas tenu compte du fait que l’essentiel des crédits aux entreprises étaient effectués aux USA par les marchés financiers alors qu’en Europe c’était le fait des banques. Le crédit bancaire représente ainsi une 80 % des encours pour la zone euro, contre 30 % pour les États-Unis.

Le modèle européen continental de banque universelle intégrée, diversifié et peu risqué, comme celui de BNP Paribas ou de la Société Générale n’est même pas reconnu, à défaut d’être encouragé. Une très forte progressivité des obligations en fonds propres a été en revanche imposée aux « Global Sifis » (Global Systematically Important Financial Institutions). Celles-ci ont un ratio de capital de 13 à 14% contre 8,5% pour les autres. Le mécanisme de résolution des banques en difficulté a été paradoxalement adopté sans que l’on tienne compte de ses incidences pratiques sur les banques européennes.

 

Michel Barnier n’a pas défendu les banques européennes continentales

 

On a confié les clefs de la réforme à Michel Barnier qui a été Commissaire Européen au Marché Intérieur et aux Services Financiers. Il s’est efforcé très vite d’abandonner une grande partie de ses prérogatives à des experts autoproclamés. D’obscurs techniciens ont décidé de règles dites de prudence, fixant que, plus un établissement prêterait de l’argent à des Etats, donc moins aux entreprises, mieux il serait noté !

Les régulateurs ont donc obligé les banques dès 2011 à vendre la plupart de leurs actions pour les remplacer par de la dette souveraine. Ce ne devrait pas être à un aéropage de lobbys de décider des normes comptables et prudentielles en Europe. L’IASB (International Accounting Standard Board), l’ISDA ( International Swap and Derivative Association) et les comités de Bâle et de Solvency ont produit des normes paradoxalement dangereuses pour nos économies et nos sociétés car elles ne fonctionnent pas en période de crise. Il fallait les faire évoluer, mais de façon pragmatique. Les régulateurs qui n’avaient pas vu à temps les nuages s’accumuler sont devenus bien évidemment ceux qui ont plaidé le plus fort en Europe en faveur de mesures de plus en plus sévères. Même Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France à l’époque a jugé certaines des mesures envisagées par Michel Barnier comme « irresponsables »…

 

 

L’idée britannique de séparer les activités de banque d’investissement des activités de banque de détail a été un moment retenue par Michel Barnier alors que les américains ne le demandaient pas. L’Union Européenne s’est engouffrée, sans en avoir mesuré les conséquences. Le suivisme systématique de l’Europe vis-à-vis du Comité de Bâle piloté par les anglo-saxons est d’autant moins justifié que le système bancaire européen est plus de trois fois supérieur en taille à celui des américains.

Séparer les banques d’affaires des banques de détail n’était pas une bonne solution. Si les banques de détail sont protégées, le risque est déplacé vers l’extérieur. Mais ce découpage n’écarte pas la possibilité que, de l’extérieur un choc important continue d’affecter l’ensemble de l’économie y compris les banques « fortifiées ». On ne pourra jamais établir une étanchéité totale entre un espace protégé et un espace libre non régulé. Les solutions apparemment simples proposées par les spécialistes des tableaux Excel sont des illusions…

 

L’angélisme de la régulation est inefficace

 

La taille des bilans des banques a été le critère dominant retenu au nom de l’idéologie simpliste « « big is systemic », et « small is beautiful ». La régulation financière devrait être plus exigeante en fonds propres pour les établissements très exposés aux opérations de marché afin de les inciter à mieux diversifier leurs activités. On n’a retenu au contraire que la taille de ces établissements comme repère fondamental. Aujourd’hui sur trente banques mondiales dites « systémiques » quatorze sont européennes !

Tout a été fait pour diminuer l’importance de la connaissance du risque au profit des « règles standard ».

L’accumulation de fonds propres a ainsi été privilégié au détriment de l’analyse des risques de chaque banque.

 

Les Etats Unis ont obtenu la création d’un ratio de levier calculé non pas sur les risques pondérés, mais sur le total de bilan de leurs banques. Ce ratio est très pénalisant pour les banques européennes qui font de la transformation et prêtent beaucoup à l’économie. A cela s’ajoute le fait qu’aux Etats Unis, des organismes publics comme Fanny Mae et Freddy Mac achètent les trois quarts des crédits immobiliers produits par les banques. Cela réduit beaucoup le degré de contrainte du ratio en capital…

 

Il ne faut pas chercher une régulation qui règle définitivement tous les problèmes. Il faut en revanche des principes simples. Les ratios de capital sont grossiers, même si leur effet peut être positif. Ensuite, il faut admettre une précarité des solutions. Elles fonctionnent un moment, puis produisent des effets négatifs dans une autre séquence. Il faut donc être prêt à évoluer.

Toute tentative de régulation sérieuse du capitalisme de l’ombre dont l’importance est comparable à celle du capitalisme réglementé a jusqu’à maintenant été bloquée par la puissance du lobby bancaire et par la connivence de ce dernier avec le monde politique. Dans ce capitalisme non réglementé, on retrouve aussi bien les hedge funds, le private equity, les structures de hors bilan (Special Purpose Vehicle, Special Investment Vehicle etc…), les fonds souverains, les chambres de compensation, la spéculation sur les matières premières. D’ailleurs l’excès de régulation bancaire dans le domaine du capitalisme réglementé contribue au développement du « shadow banking » et conduira inévitablement à la prochaine crise bancaire.

 

Le racket géant des amendes économiques infligées par les États-Unis est insupportable

 

Selon les chiffres publiés du rapport « Global Banking Risk », en 2017 les banques européennes avaient écopé depuis le début de la crise d’amendes d’un montant total de 118 milliards de dollars, soit 37% de l’ensemble, les américaines du reste, soit plus de 200 milliards. Certaines concernent des ruptures d’embargo, notamment les 8,9 milliards de dollars payés par BNP Paribas. Cette sanction a introduit dans la réalité une dollarisation de l’économie mondiale, puisque tout ce qu’avait fait la BNP n’était à l’époque ni interdit en France ni en Europe. Une des conséquences pratiques de cette sanction a été que la BNP qui était numéro un mondial dans le leasing d’avions a cédé le marché aux banques chinoises. C’est dommage car cela pouvait dans certains cas favoriser les ventes d’Airbus.

Il y a aussi eu de lourdes amendes liées au scandale Libor-Euribor (plus de 2 milliards d’euros pour Deutsche Bank). Les régulateurs européens ne sont de leur côté responsables que de 6% de ces amendes en valeur, les autorités américaines ayant la main beaucoup plus lourde.

 

La régulation bancaire est instrumentalisée à des fins purement économiques et concurrentielles

 

Une refonte de la  « Règle Volcker », un des volets de la loi Dodd-Frank, visait à empêcher les banques de prendre des positions risquées. Son assouplissement permettra à Goldman Sachs et Morgan Stanley dont les activités pour compte propre représentent souvent plus de la moitié des revenus d’être beaucoup moins affectés par l’application de la règle.

 

La réforme des ratios de solvabilité des banques voit clairement s’affronter deux philosophies de la gestion du risque des deux côtés de l’Atlantique. D’un côté il y a la méthode standard, norme appliquée aux Etats Unis qui consiste à affecter la même probabilité de défaut à chaque catégorie d’actifs sans aucune nuance (les Etats à zéro, les crédits immobilier à 50% et les entreprises à 100%). De l’autre, les systèmes de notation internes des banques qui permettent de pondérer le risque en fonction de la probabilité de défaut. Les américains défendent l’idée de plancher (« capital output floor ») qui rendrait impossible pour les banques qui utilisent des modèles, internes de descendre en dessous du pourcentage de 75% ou de 70% de la méthode standard.

Pour le moment les modèles internes introduits par la précédente de réforme de Bâle 2 ont coûté  aux banques européennes des milliards d’Euros en systèmes d’information sophistiqués. Ils ne sont en revanche pas du tout appliqués par les banques américaines…

 

Ce tour d’horizon très rapide de la situation des banques en Europe montre bien le très mauvais fonctionnement de l’Europe qui cède dans pratiquement tous les domaines aux pressions américaines, car elle est incapable de s’opposer à partir d’un front uni à des mesures qui ont une influence négative sur ses économies. Boursièrement le retour sur investissement des banques européennes a été divisé par deux et l’écart de valorisation entre les banques américaines et les banques européennes ne cesse de s’accroitre au détriment de l’Europe. Aux Etats Unis, JP Morgan capitalise 390 Md$, Bank of America 325, Wells Fargo 305 contre en Europe HSBC 219, Santander 115 , BNP 103 et Deutsche Bank 19,6 ….

 

 

 

 

 

 

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

12 Commentaires

Répondre à Roger

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  • Camino78

    21 juin 2018

    Un espoir peut-être : le R-U a joué un jeu très pro-US au comité de Bâle et dans les discussions de l’UE sur la régulation financière.
    L’entrisme américain par son « poodle » européen en UE est fort heureusement terminé.
    Sur quelques sujets comme la réglementation bancaire ou le militaire, l’UE s’est, malgré elle, débarrassée d’un boulet qu’elle avait aux pieds.
    N’en déplaise aux idéologues.

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    • durru

      24 juin 2018

      Vous êtes certain que ce que vous avez écrit n’a aucun rapport avec une quelconque idéologie?
      Peut-être que le R-U n’est pas exactement le « poodle » des US, mais simplement plus attaché à la conception anglo-saxonne de la démocratie et de la liberté qu’à celle promue par les pays de l’Europe continentale (et encore, pas vraiment tous).

    • Camino78

      24 juin 2018

      @durru : c’est un point de vue intéressant et pas faux sur certains points. Le RU a certainement influencé la tendance libérale de l’UE, ce qui est une bonne chose.
      Et cela n’enlève en rien leur statut de crypto 51eme État des USA.
      Les courriers déclassifiés de Tony Blair à GWB sont assez éloquents sur ce point.

      D’ailleurs, l’expression US poodle est interne au UK.
      Et comme évoqué en commentaire d’un précédent article, la dissuasion nucléaire UK est très dépendante des USA. Pas comme l’imaginait le membre « FM », au point d’avoir un officier US dans les sous-marins, mais au point de saper la crédibilité de la dissuasion UK en quelques mois en cas de blocus US sur la maintenance des Tridents.
      Ça contribue pas mal à passer tous ses caprices au grand frère …

  • Auguste

    21 juin 2018

    C’est surement la faute aux subprimes si Société Générale a perdu quelques milliards avec Kervriel, Fortis en faisant une fusion impayable et si le taux de prêts non performant en Italie est aussi élevé.

    Commençons faire une analyse critique des nombreuses erreurs de nos dirigeants de banques européennes avant de faire appel à une cause extérieure assez marginale.

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  • marc

    21 juin 2018

    Il s’agit de répondre au dicton: l’argent n’a pas d’odeur

    En fait si, l’argent a de l’odeur.

    Tout le monde sait que les attentats commis dans le monde, le sont a propos d’une idéologie religieuse, financée par des petro-monarchie. Meme Charles Gave le dit !
    Qui leur achètent leur pétrole ? c’est nous, donc nous soutenons un pays qui veut nous tuer ! si nous leur achetons pas leur pétrole, ils seraient certainement encore a dos de chameaux.
    Donc, devons nous arrêter de faire du commerce avec eux ? OUI, doit’on sanctionner tous les pays et entreprises qui font du commercent avec eux ? OUI

    On a pas de pétrole en France, mais on a des idées, ce slogan date de 1973, mais concrètement on utilise toujours leur pétrole.

    Je reviens de 4 jours de vacances en Chine rurale, et même dans des petites ville a la noix, ils sont en train de supprimer les bus fonctionnant avec du pétrole, par des bus électrique, incroyable, ne pas dépendre d’un autre pays.

    le problème c’est qu’en France la TIIP est la 4eme ressource de l’État, faut bien payer nos fonctionnaires, donc nous continuerons a utiliser du pétrole, donc nous continueront a financer cette idéologie religieuse néfaste, nous continuerons a notre propre remplacement.

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  • Roger

    20 juin 2018

    Très bon article qui met bien en lumière le racket organisé des US et qui repose la question de savoir comment les européens doivent s’organiser sur un nombre limité de sujet mais avec de vrais moyens pour défendre leurs intérêts et leurs entreprises.

    J’ai beau lire ici et là mais entre les tenants de la construction européenne tel qu’elle se construit actuellement (et qui montre sur bien des sujets son inadaptation) et ceux ou chacun reprend sa totale indépendance (enfin, c’est comme cela que je l’ai compris), il y a certainement une voie médiane construite sur le principe de subsidiarité, ou nous aurions à la fois un cadre d’émancipation pour les différentes nations qui composent notre civilisation et des moyens solides pour défendre nos intérêts face aux grandes puissances que sont les US, la Chine et demain l’Inde.

    Si certains ont des références de lecture intéressante, je suis preneur. Merci à vous.

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    • durru

      24 juin 2018

      Je vois un problème dans votre voeu de défense commune européenne.
      C’est à dire que les dirigeants actuels de l’UE ne pensent qu’à défendre leurs peaux et la structure actuelle de pouvoir de l’UE (il n’y a qu’à voir les dernières sorties de Macron sur la « lèpre » et les sanctions à appliquer aux Etats UE qui refusent les migrants).
      Mais, et il y a bien un « mais », comme il s’agit d’abord et avant tout d’une guerre économique, il faut que ce soit ceux qui portent l’économie qui portent cette guerre. C’est à dire les mêmes contre qui les mêmes dirigeants UE actuels portent une guerre (interne) à la vie et à la mort.
      Je trouve qu’il y a une « légère » contradiction là. Les seconds doivent être totalement suicidaires pour mener une guerre pour le compte de peurs pires ennemis. Je n’ai pas vraiment l’impression que ce soit le cas…
      Donc, tant que la bureaucratie et les politiques (socialistes) qui mènent pour l’instant la barque appelée UE vont faire la guerre à l’économie et à ceux qui font tourner cette économie, je ne vois pas d’issue heureuse pour l’UE, ses pays, ses banques, ses citoyens.

  • sassy2

    20 juin 2018

    Merci pour la synthèse.
    Je n’en sais rien, mais…

    Difficile d’être scientifique avec les règles prudentielles, c’est de l’art. Surtout que nous sommes dans de l’inédit, non? (D/PIB)

    En europe, sans ces règles l’euro (ainsi que certains états) serait déjà morts depuis longtemps.

    Il y a connivence entre les banques et les états européens pour maintenir l’euro. Les deux ont fusionné. Nous sommes en URSS.
    Cette connivence a un coût en sus du fait que les épargnants et les pensions furent éviscérés par les taux négatifs.

    Concernant les us il n’y a pas meilleure protection que la prospérité et que des taux un peu normaux.

    Quand cela partira, toute la planète sera logée à la même enseigne. Mais les US partiront de plus haut. 1 dollar de bousillé aux us ne sera rien comparé à 1 euro détruit en europe. Trump le sait il fera alors ce qu’il veut.*

    (GLE + GS sautaient si AIG n’avait pas été renflouée, c’était dans la presse, UBS aussi la bns a appelé la FED pour leur dire): GLE ou GS sont tout aussi bancales que LEH.

    (BNP iran , je n’en sais rien, mais qu’est ce qui prouve que ce racket n’est pas lié à une autre histoire concernant les politiques français?)

    (*même logique dans le commerce avec la Chine, dans lequel les US vont perdre 1 dollar les chinois 5?, la Chine n’est pas aussi grosse que les us … tech/nasdaq difficiles à taxer … d’où la surperformance du NAS…
    le marché le sait: SSEC sur 10ans, le graph le plus laid qui puisse être)

    L’urss (etats + banques EUR) n’a aucun avenir (lol)
    Trump est plus allemand que merkel (stasi/Staline), perso cela ne me pose aucun problème.

    Répondre
    • sassy2

      20 juin 2018

      je voulais dire pour la tradewar:
      « même si la Chine est plus grosse que les US »

      par précaution, et parce que c’est peut être vrai.

  • olivier

    20 juin 2018

    Le général Petraeus a déclaré en son temps que s’il avaient perdu la guerre en Afghanistan c’est à cause de Power point, moi je pense que si l’économie mondiale s’écroule c’est à cause d’Exel

    Répondre
    • Charles Heyd

      20 juin 2018

      Je trouve votre remarque géniale!
      il y a des années déjà, quand un résultat s’avérait foireux, on disait: « l’ordinateur s’et trompé! »
      Notre maitre à tous (Charles Gave) fait chauffer toutes les semaines son tableur Excel pour nous produire des graphiques absolument sublimes;
      c’est pour cela que je trouve une des observations de M. Netter (« Les solutions apparemment simples proposées par les spécialistes des tableaux Excel sont des illusions… ») assez troublante!
      pour l’instant je fais confiance à M . Gave et son tableur Excel!

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