5 février, 2014

Les stratégistes sont presque tous pris à contrepied

L’indice MSCI AC World qui reflète le comportement de l’ensemble des bourses mondiales a baissé de 1,2% la semaine dernière. La baisse a été beaucoup plus sévère parmi les marchés émergents avec notamment : -8,3% au Chili, -6,8% en Afrique du sud, -5% au Moyen Orient…Cette évolution inattendue par la quasi totalité des stratégistes au début de l’année a quatre explications : 1/ les inquiétudes sur la poursuite de la croissance chinoise. 2/ les opérations de « tapering » de la banque centrale américaine 3/ l’incertitude politico économiques dans plusieurs marchés émergents 4/ l’économie américaine qui produit des indicateurs difficiles à interpréter.

 

Parmi les classes d’actif, la meilleure performance depuis le début de l’année a été réalisée par les obligations du Trésor US 10 ans + 4,2%, les obligations d’Etat espagnoles +3,9%, l’or + 2,8%, les obligations d’Etat allemandes + 2,3%.

 

En France, la fameuse inversion de la courbe du chômage n’a bien évidemment pas eu lieu.  L’augmentation de plus de 375 000 chômeurs supplémentaires est sans appel. Ce n’est ni une stabilisation, ni une inversion, comme le prétend la communication gouvernementale. François Hollande a été pris au piège d’un pari totalement raté. Rien ne pourra se passer tant que le gouvernement n’aura pas compris que pour créer des emplois, il faut beaucoup plus de flexibilité dans le droit du travail et surtout casser au plus vite les effets de seuil dans les entreprises, en particulier celui des 50 salariés. Pendant ce temps la, la courbe du chômage s’est inversée en Espagne, en Italie et au Portugal…

 

Les investissements étrangers en France, selon le dernier rapport de la Cnuced ont baissé de 77% en 2013. Il s’agit d’un véritable effondrement, contrairement à ce qui s’est passé dans le reste de l’Europe. Circonstance encore plus grave, les investissements réalisés se sont dirigés vers l’immobilier contrairement à l’industrie et aux services qui subissaient des retraits massifs. Ces chiffres contredisent ceux qui ont été publiés pendant toute l’année 2013, par des consultants, à la demande du Gouvernement pour vanter « l’attractivité de la France »….

 

Le niveau de dépenses publiques résulte de ce que Jean Pierre Petit président des Cahiers Verts de l’Economie appelle le  « keynésianisme simplet » des hommes politiques de gauche comme de droite. Nous sommes le pays où le niveau de dépenses sociales est le plus élevé (33% du PIB contre 28,6% en Suède). Le « je dépense donc je suis » risque donc de continuer à être pendant encore longtemps au cœur du système politique français.

 

Sur l’échiquier politique,  comme l’écrit Charles Gave Président de l’Institut des Libertés cette semaine dans valeurs Actuelles, la droite est aux abonnés absents, car elle est encore étatiste, bonapartiste, interventionniste et hait viscéralement la liberté individuelle.

 

En Allemagne, la performance du marché action mesurée en dollar US marché a été supérieure à celle du  marché japonais depuis la dévaluation agressive du Yen. Cette constatation pourrait inciter des investisseurs à diminuer leurs positions sur le marché allemand.

 

En Grande Bretagne, Mark Carney président de la Banque d’Angleterre,  est le banquier central qui a inventé le concept de « forward guidance » qui consiste à substituer la politique monétaire par des mots. Cette technique a été très largement utilisée par Ben Bernanke et surtout par Mario Draghi. A suivre ….

 

En Europe, le pourcentage de chiffre d’affaire réalisé par les sociétés de l’indice STOXX 600 dans les marchés émergents est de 18%, ce qui rend de nombreuses grandes sociétés vulnérables à une dégradation de l’activité économique dans ces pays.

 

Les statistiques économiques US sont très difficiles à interpréter

 

Aux Etats Unis, la croissance annualisée du T4 a été de 3,2% après 4,3% au T3. C’était une excellente nouvelle. En revanche la publication d’un indice ISM à 51,3 en janvier contre 56,5 en décembre a été considérée comme une mauvaise nouvelle entrainant quasi instantanément un plongeon des valeurs américaines.

 

 

Les marchés frontières sont en hausse de 1,3% depuis le début de l’année à comparer avec une baisse de 6,6% des marchés émergents. Depuis le début de 2013 l’écart est encore plus spectaculaire puisque les marchés frontières ont progressé de 22% alors que les marchés émergents reculaient de 11%. Selon Sean Lynch stratégiste de Wells Fargo ces marchés présentent l’intérêt d’être en grande partie décorrelés des grands marchés. Les pays émergents vont bientôt commencer à  entrer dans une zone d’achat….

 

 

Les propositions de Michel Barnier risquent de faire du tort aux banques françaises

 

Les banques européennes risquent de souffrir des propositions de Michel Barnier qui ont été jugées irresponsables par Christian Noyer, le président de la Banque de France.

Les faillites les plus spectaculaires on surtout été le fait de banques de détail comme Dexia en France et en Belgique et Northern Rock en Grande Bretagne. Les banques universelles comme la BNP Paribas et la Société Générale s’en sont plutôt bien sorties.

Les banques américaines après avoir effectué un très beau parcours ont décroché cette semaine en cassant à la baisse leur moyenne mobile 200 bourses. Cela a été le cas pour Citigroup et Goldman Sachs.

En Asie, les banques japonaises ont beaucoup accru leur part de marché, surtout les banques japonaises comme Mitsubishi UFJ Financial Group, Mizuho Financial et Sumitomo Mitsui Financial Group.

 

Les énergies vertes ne sont plus à la mode. Le Commissariat Général à la Stratégie et à la Prospective dénonce les effets pervers des subventions. Dans un rapport qui vient d’être publié il réclame un réaménagement urgent des dispositifs de soutien. Il faudrait faire évoluer le dossier sur le gaz de schiste. C’est pourquoi Arnaud Montebourg Ministre du Redressement Productif est en train de faire la promotion d’une nouvelle technique « propre » pour extraire le gaz de schiste. Il s’agirait tout simplement de remplacer l’eau par du fluoropropane. Les ministres écologistes du gouvernement (Cécile Duflot et Philippe Martin ) sont évidemment totalement opposés à cette évolution. Ambiance ….

 

Dans le secteur des gaz de schiste le feuilleton continue…Arnaud Montebourg Ministre du Redressement Productif veut pousser une nouvelle technologie…Cécile Duflot et Philippe Martin s’y opposent…

 

Les « sticky winners » (= sociétés qui vont continuer à réaliser de la croissance forte avec des résultats qui suivent)   sont le dernier concept d’investissement formalisé par Hugo Scott Gall de Goldman Sachs. Il a identifié les sociétés qui sont susceptibles de traverser convenanblement la période difficile que nous avons devant nous. En France : L’Oréal et Dassault DSystèmes ; en Grande Bretagne Rolls Royce et Spectris ; en Allemagne Kion et Wirecard ; en Suède Elekta et Atlas Copco

Auteur: Jean-Jacques Netter

Jean Jacques Netter est diplômé de l’École Supérieure de Commerce de Bordeaux, titulaire d’une licence en droit de l’Université de Paris X. Il a été successivement fondé de pouvoir à la charge Sellier, puis associé chez Nivard Flornoy, Agent de Change. En 1987, il est nommé Executive Director chez Shearson Lehman Brothers à Londres en charge des marchés européens et membre du directoire de Banque Shearson Lehman Brothers à Paris. Après avoir été directeur général associé du Groupe Revenu Français, et membre du directoire de Aerospace Media Publishing à Genève, il a créé en 1996 Concerto et Associés, société de conseil dans les domaines de le bourse et d’internet, puis SelectBourse, broker en ligne, dont il a assuré la présidence jusqu’à l’ absorption du CCF par le Groupe HSBC. Il a été ensuite Head of Strategy de la société de gestion Montpensier Finance.

10 Commentaires

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  • LRF

    10 février 2014

    … le CBO … a indiqué que d’ici 2024 l’équivalent de 2,5 millions d’Américains qui si-non étaient disposé et apte à travailler avant ObamaCare vont travailler moins ou pas du tout en raison de ObamaCare.

    La recherche empirique de M. Mulligan met la meilleure estimation de la contraction a 3%.
    … « taux marginaux d’imposition implicites» ObamaCare rend le travail financièrement moins interessant pour les Américains à faible revenu. Parce que les subventions d’assurance sont liées au revenu et viennent éliminées progressivement quand la hausse d’un salaire intervient, certaines personnes auront l’incitation à rester plus pauvres, afin de continuer à prendre des bénéfices plus élevés.

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  • LRF

    10 février 2014

    Je parle naturellement de l’inclusion de ces données dans leur modèles Economique…. (jusqu’à maintenant ce bureau ne prenait pas en compte les changements de lois et leur impact de façon dynamique sur la croissance)

    Pour ceux qui sont intéressé par le CBO.
    http://www.cbo.gov/about/overview

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  • LRF

    10 février 2014

    je suis surpris que vous n’ayez pas parle d’un événement historique de conséquences aux Etats Unis!!!!! Le Bureau du Budget du Congres (CBO) vient d’inclure les éléments Economiques dynamiques qui existent aujourd’hui et l’impact des changements proposes.

    Nous parlons Véritablement d’une révolution qui ne manquera pas de donner ses fruits en France dans…… 20ans.
    Ceci est une révolution au même titre que celle qui serait d’interdire aux fonctionnaires Français d’être des Elus.

    a Lire:

    http://www.reuters.com/article/2014/02/04/us-usa-fiscal-obamacare-idUSBREA131B120140204

    http://online.wsj.com/news/articles/SB10001424052702304680904579367143880532248?mod=WSJ_Opinion_LEADTop

    Amities

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  • BA

    9 février 2014

    «Je jure que je m’efforcerai de préserver et consolider la confiance dans l’industrie des services financiers. Que Dieu tout-puissant me vienne en aide.»

    Mais ça, c’est un serment de banquier.

    Un serment de banquier, c’est comme une promesse d’ivrogne.

    Lisez cet article :

    Les Pays-Bas font prêter serment devant Dieu à leurs banquiers.

    Face à la défiance générale, les patrons de banques néerlandaises doivent désormais prêter serment.

    «Je jure que je m’efforcerai de préserver et consolider la confiance dans l’industrie des services financiers. Que Dieu tout-puissant me vienne en aide.» C’est par cette phrase que se conclut la prestation de serment devenue obligatoire pour tous les dirigeants du secteur financier aux Pays-Bas, depuis le 1er janvier dernier­. Une variante sans allusion religieuse est aussi prévue, et elle ne sera pas de trop. A partir du second semestre de cette année, cette prestation devrait en effet s’étendre aux 90.000 employés de banque néerlandais.

    Exotique vue de France, cette pratique est la première de son genre en Europe. Et elle n’a pourtant rien de symbolique, puisque des sanctions sont prévues pour les contrevenants à partir du 1er janvier 2015. Le patron de l’association bancaire néerlandaise indique que les banquiers pourront alors se voir infliger des amendes, ou même temporairement suspendus. Un «comité de discipline indépendant d’experts» sera chargé de mener des tests en rapport à la fonction et la responsabilité de la personne concernée, et des plaintes pourront être reçues en cas de non-respect aux règles de conduite.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0203303688738-les-pays-bas-font-preter-serment-devant-dieu-a-leurs-banquiers-648965.php

    Répondre
  • Poutine7

    7 février 2014

    Incroyable tout de même ce Christian Noyer jouant les banksters pleureuses. Il y a tout de même plus grave à régler comme par exemple le taux d’imposition des sociétés à 36 % !

    Le livre Crise financière : pourquoi les gouvernements ne font rien est un cri d’alarme sur les crises financières, les dysfonctionnements de la finance et l’immobilisme des gouvernements occidentaux.
    Ils avaient pris de bonnes résolutions lors des G20 en 2008 et 2009 et avaient défini une feuille de route avec des réformes essentielles pour remettre la finance au service de l’économie réelle. Mais, petit à petit, ils ont renoncé.

    Le coût des crises financières

    Le coût des crises financières ne réside pas seulement dans le montant des aides publiques consenties aux banques pendant la crise. Leur vrai coût, c’est une plongée dans la récession, des années de croissance atone, la montée du chômage et, surtout, un bon en avant de la dette publique.

    Celle de la France est ainsi passée de 64 à 92% du PIB depuis le début de la crise. Nous n’avons plus de marge de manœuvre : il est impératif d’éviter une nouvelle crise financière.

    Les deux origines des crises financières

    En amont, les crises financières sont dues à une formidable création de liquidités. C’est la fameuse « planche à billets » : la création monétaire des banques centrales. Aux Etats-Unis, cette création monétaire a été multipliée par sept au cours de 15 dernières années. Ces liquidités sont très largement investies dans la spéculation et les actifs financiers car la progression de l’économie réelle est modérée et sans rapport avec cette création de monnaie.

    En aval, on a assisté à une suppression des règles qui encadrent la spéculation, leur reconstruction beaucoup trop lente, une innovation déraisonnable et une intervention directe. Les dettes publiques n’ont jamais été aussi importantes, les taux d’intérêts jamais aussi bas. Nous sommes en présence d’une bulle spéculative.

    Le bilan des réformes réalisées

    Quelques mesures déterminées et précises peuvent réduire rapidement la spéculation. La finance internationale est une énorme centrale nucléaire : elle brasse des capitaux importants et utilise parfois des produits dangereux tout en étant connectée à l’ensemble l’économie internationale. Ces cinq dernières années, les Etats-Unis ont réalisé un quart des mesures prévues par la feuille de route du G20. L’Europe, un tiers.

    Le renforcement de la solidité financière des banques grâce aux capitaux propres a été un point positif mais de nombreuses mesures n’ont pas été prises.
    – Les activités spéculatives ont été non pas interdites, mais légitimées en France en 2013.
    – Le système de distribution du crédit n’a pas été réformé : sur le plan mondial, il est pourtant extrêmement inéquitable, ce que j’appelle la « boîte noire ».
    – Les encours du marché des dérivés sont les mêmes que ceux qui existaient avant la crise. Les dérivés de crédit ne sont encadrés qu’à hauteur de 10 à 15%.
    – Les gouvernements ont renoncé à encadrer les capacités de spéculation des hedgefunds (fonds spéculatifs).
    – Rien n’est fait pour réglementer la finance de l’ombre ou shadow banking. Elle représente pourtant un quart, voire la moitié de la finance mondiale.
    – On parle souvent de fraude fiscale lorsqu’on évoque les paradis fiscaux mais la majorité de leurs activités sont parfaitement légales ! Il ne dépend que du pouvoir politique de les interdire.
    – Les transactions réalisées par le trading à haute fréquence, c’est-à-dire par des robots et des algorithmes, représentent la moitié des transactions totales des marchés d’actions. Pourtant, rien n’a été fait dans ce domaine.
    – Seule la moitié des transactions des marchés d’actions sont encadrées.
    – Les marchés de matières premières, qui subissent chaque année des crises spéculatives, ne sont réglementés ni aux Etats-Unis ni en Europe. Les seules mesures qui ont été prises aux Etats-Unis en 2012 ont été suspendues dès le lendemain par le tribunal de New-York.

    Dans tous des domaines donc, les efforts de réforme sont extrêmement lents et insuffisants.

    Les deux grandes crises latentes : le déficit américain et la zone euro

    Les Etats-Unis vivent à crédit depuis quarante ans, financés par le reste du monde et y exportant leur crise. Cette situation s’explique par des déséquilibres de leur économie réelle, un endettement public et privé considérable, une absence d’épargne et de monstrueux déficits commerciaux. La raison de cette situation est bien connue : les Américains ont un taux de prélèvement obligatoire de 25%, contre 40% en moyenne en Europe (46% en France).

    Ils doivent augmenter leurs impôts. Mais la situation reste bloquée pour des raisons politiques : une cohabitation qui dure depuis trois ans et le blocage de toute réforme par une minorité favorisée qui profite de la hausse des marchés financiers. Aujourd’hui, la situation des Etats-Unis pose un véritable problème pour la démocratie et l’équilibre du monde.

    Il faut également traiter la crise européenne. On parle d’une crise des dettes publiques mais l’Europe est nettement moins endettée que les Etats-Unis. En réalité, il s’agit d’une crise de la monnaie unique. Il était absurde d’adopter une politique unique de taux d’intérêts pour 17 états souverains alors qu’ils ont des évolutions structurelles différentes. De même, nous avons adopté un système de parité fixe alors que, partout dans le monde et depuis trente ans, on ne connaît que les parités variables. Enfin, lorsque partout règne la guerre à la dévaluation des monnaies, on a choisi de surévaluer l’euro.

    Avec une monnaie unique, il faudrait un fédéralisme non seulement politique mais aussi économique, social et fiscal. Mais je doute que nous puissions évoluer vers ce type de système.

    Répondre
  • svl

    6 février 2014

    C’est tout de même invraisemblable de de retrouver dans une telle situation

    En 2006 nous avions prévenu des dangers et des anomalies sur les Marchés et nous en étions tout bonnement Censuré

    c’est meme plus « Des lions gouvernés par des ânes »c’est bien pire

    Et a en entendre certains a droites ils vont sauver la France… 0o !

    Genial! ils etaient déjà là pendant 20 ans et se rendent même pas compte qu’ils sont eux aussi le plus grand des Problème Français !

    incroyable mais Francais !

    bonne journée

    Répondre
  • Mathias CORVIN

    5 février 2014

    Michel Barnier est le prototype même du cacique UMPS,opposant de
    soutient à toutes les initiatives de gauche visant à réduire les libertés
    individuelles ! Les voilà les bonshommes du bonapartiste Sarkozy , les
    carriéristes ,plus soucieux des camarades de promotions et de sinécures
    que de l’intéret des Citoyens Français ! Avec ce genre de nullos , ce n’est
    pas le Maghreb qui rentre dans l’union Européenne…..c’est l’Europe qui
    s’y dilue avec pour conséquences une explosion des coûts sociaux
    le volume des allocataires croissant vertigineusement !!!

    Comment dés lors s’étonner d’une catastrophe économique , quant un pays
    crée de moins en moins de richesses faute de candidats employeurs d’une
    main d’oeuvre sans qualifications et ne se sentant pas concernée !

    Les indices boursiers ne sont que le reflet d’une tendance de croissance
    qui se trouve étre chez nous à un niveau de marée basse , probablement
    pour encore longtemps ,tant les encouragements aux Entrepreneurs et
    Manageurs font défault ….! Dans les faits , l’état demande de créer des
    emplois pour des catégories de personnes que l’éducation nationale
    a négligé à grands frais , de former correctement ! en deux mots,il est
    demandé aux Entrepreneurs de former gracieusement , c’est à dire de
    suppléer aux carences de l’enseignement ……………oû va-t-on…..??

    Pour qu’une équipe gagne ,il faut au moins que tout ses sujets se sentent
    concernés par l’objectif , il ne peut pas y avoir qu’un Capitaine………….et
    des figurants , comme dans nombreuses Administrations , notamment
    territoriales , exposant fiérement 4 véhicules transportant huit personnes,
    dont deux Chefs….pour une besogne requérant 2 employés dans le privé !!

    NON , celà ne peut durer,la barque ( le pédalo) est trop chargée , et ne
    peut que faire naufrage……sortez les bouées , pour survivre ……………….

    Répondre
  • JEPIRAD

    5 février 2014

    Les bourses ne sont pas faites pour monter au ciel. Il faut corriger les excès.
    N’est-ce pas ce qui se passe avec un DJ qui a pulvérisé tous les records en 2014.

    Répondre
  • Pierre

    5 février 2014

    Je me souviens avoir entendu en 2005, Michel Barnier, alors ministre des Affaires étrangères, prôner l’entrée des trois pays du Maghreb dans l’Union européenne. C’est un homme qui voit loin!

    Répondre
    • roger duberger

      5 février 2014

      Le maghreb est déjà là, il ne manque que Beyrouth ou Damas….
      Le gouvernement va devoir choisir : les allocations familiales ou les pensions de retraite. Je crois savoir le choix qui sera fait…
      Merci à JJ Netter pour son panorama.
      Bien cordialement

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